Bataille de Phall

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« Nous avons commencé dans l’ignorance, en menant une guerre que nous ne comprenions pas contre des armes dont nous n’aurions jamais imaginé l’existence. Nous n’étions pas prêts, nous étions vulnérables, nous étions faibles. Mais dans ces premiers instants, nos ennemis nous ont donné de la force. La force de vivre pour s’élever des champs ensanglantés, pour avancer et ne pas tomber : tout cela est à notre à présent. »
- Sigismund - Paroles adressées aux Templiers devant la Première Porte de Terra.
La Bataille de Phall.

Ceci est un récit de l’arrivée de la flotte de représailles des Imperial Fists dans le système de Phall, de l’attaque perfide de la flotte de guerre des Iron Warriors et de l’engagement ultérieur de la flotte qui s’est déroulé.

La Bataille de Phall n’est qu’une bataille durant une ère de massacres et de trahisons. La flamme de son souvenir flotte faiblement à côté de celles de tant d’autres actes de trahison plus grands qui annonçaient la mort de l’unité. Qu’est-ce que Phall à l’échelle des pertes à Calth ou du conflit titanesque à Isstvan ? Tous ces plans, et bien d’autres encore, ont été élaborés par Horus pour corrompre, estropier et détruire ceux qui pourraient s’opposer à lui dans une guerre qu’il avait l’intention de gagner brillamment et de lui assurer une victoire rapide avant que la pleine puissance de son ennemi ne puisse être réveillée par une colère sans cesse croissante contre lui. Beaucoup de ces complots et embuscades ont réussi, d’autres ont échoué, mais tous étaient destinés à frapper avant que l’Imperium ne réalise qu’il était engagé dans une lutte pour sa survie même.

Dans ce contexte plus large, Phall n’était qu’une perle sanglante de plus enfilée autour du cou de l’Imperium au moment de la trahison. Avec le recul, cependant, on peut voir la véritable signification de Phall. Il y a plusieurs raisons à cela. Pragmatiquement, Phall eu un effet crucial sur les guerriers et les navires de guerre, car cette bataille saigna deux puissantes flottes de guerre des Legiones Astartes qui conservaient une grande partie de leurs puissances à un moment où l’une ou l’autre de ces Légions engagées auraient pu faire pencher la balance en faveur de l’un des deux camps. On peut affirmer que son attrition a peut-être influencée l’issue finale d’une guerre qui durerait des années, plutôt que des mois. C’était aussi un moment d’héroïsme suprême, une sombre obscurité repoussée par la lumière de la loyauté dans l’ombre de la tromperie. C’était un désastre, une occasion manquée tuée par le plus grand et le plus intemporel des meurtriers : le hasard. C’est peut-être pour cette cruelle raison que l’on se souvient de Phall comme d’un mot synonyme de sacrifice et de blessure sur l’âme de l’Imperium.

Rogal Dorn fut le premier Primarque à apprendre la trahison de son frère. De retour sur Terra avec le gros de ses forces, sa flotte a été prise dans une tempête Warp. Fuyant l’atrocité perpétrée sur Isstvan III, l’Eisenstein fut pris dans les mêmes tempêtes, et en quelque sorte les chemins du Prétorien de Terra et des Loyalistes en fuite se croisèrent. Aucune des personnes présentes n’a jamais parlé du moment où Dorn a appris la trahison d’Horus. De sa colère, nous ne pouvons que deviner, mais sa réponse était claire. Il divisa sa flotte, une partie pour rester avec lui pour défendre Terra, une autre pour frapper Horus par vengeance. Près d’un tiers des effectifs de la Légion, en guerriers et en vaisseaux de guerre, furent envoyés à cette fin sous le commandement du Maître de Flotte Yonnad, renforcé par des auxiliaires et des escadrons supplémentaires de chasseurs-tueurs de l’Astra Militaris du Système Sol et de la réserve de flotte de Saturne. Plus de cinq cents navires plongèrent de nouveau dans les tempêtes, mettant le cap sur le système de Isstvan. C’était une flotte de représailles, envoyée pour être une manifestation de la justice.

La flotte de représailles n’arriverait jamais à Isstvan. Peu après son départ, elle fut englouti par l’Empyrée déchaîné, qui pour les augures astropathiques de Terra s’agitait autour de la flotte et l’avala entièrement. La flotte fut tourmentée, déchirée et détournée. Elle a été écorchée par les tempêtes Warp, et ses navires survivants n’ont eu guère d’autre choix que de s’enfuir vers une rive calme, comme s’il s’agissait d’un équipage d’âmes malheureuses emportées par une cataracte mortelle après un naufrage, comme dans les récits de l’ancien âge de la voile. Ce seul refuge s’est avéré être le système de Phall. Parmi les vaisseaux et les guerriers envoyés par Dorn, à peine les deux tiers avaient survécu au passage des tempêtes Warp. Les plus gros vaisseaux de la Legiones Astartes avaient, sans surprise, mieux supportées les tempêtes, mais parmi eux, beaucoup étaient encore endommagés et avaient subi des pertes. Les navires de guerre survivants s’étaient retrouvés coupés de l’Empyrée, comme coincés sur une île, entourés par le silence. Avec le Warp qui les entourait, encerclés par la fureur des tempêtes incessantes, ils ne pouvaient pas sortir du système de Phall sans subir une calamité, et leurs Astropathes survivants ne pouvaient ni recevoir ni envoyer de messages à travers la barrière de la tempête, qui ne faisait que refléter leurs propres messages en eux, corrompues comme par dérision. Pire encore, Yonnad, l’un des commandants de confiance de Dorn - un stratège et un chef dont le bilan était presque sans égal dans sa Légion - était mort dans les tempêtes.[1]

Le Manteau de Commandement

La Planète Phall II. (En Anglais).
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Les Imperial Fists sont une Légion liée par la discipline et le respect indéfectible des serments d’honneur. Yonnad était mort, mais dans la vie, il avait oint son lieutenant et son élève d’assumer la responsabilité de son commandement s’il tombait au combat. Alexis Polux était un Capitaine de sa Légion d’ascension relativement récente au rang de commandant ; né sur Inwit et marqué par sa grande stature et son cœur de pierre, mais dont la renommée n’avait pas dépassée les rangs des fils de Dorn. Froid, calculateur et direct, ses décennies de guerre l’avaient marqué comme un guerrier digne de ce nom, mais dans les rangs de la flotte, il y avait des Imperial Fists dont la renommée et l’expérience dépassaient encore celles de Polux, des Capitaines tels que Tyr, Pertinax et Scallus dont le nombre de victoires dépassaient de loin celui du jeune Polux. Mais le Maître de Flotte Yonnad avait vu quelque chose dans l’homme qu’il avait choisi, et on dit qu’il avait exprimé à Rogal Dorn lui-même que Polux avait l’étincelle du génie dans la compréhension de la guerre, une étincelle qui devait encore s’allumer pleinement pour atteindre son plein potentiel. Nous ne pouvons pas maintenant savoir ce qu’aurait pu devenir Polux si le commandement de la flotte de représailles ne lui était pas tombé dessus, mais comme le disait le proverbe des anciens, "Quand vient l’Heure, Vient l’Homme". Cela devait se vérifier dans le cas d’Alexis Polux, et nous pouvons voir maintenant que son commandement a changé l’avenir de toute sa Légion.

En acceptant le commandement de la flotte de représailles, le premier acte de Polux fut de la préparer à subir une attaque. Les réserves et le ravitaillement destinés à soutenir une longue campagne furent immédiatement dépensés pour réparer les navires de guerre survivants et les mettre en état de combattre sans équivoque - un exploit colossal d’organisation dans lequel Polux lui-même prit l’initiative de l’organisation. Il positionna ses navires de guerre en un schéma sphérique en perpétuelle mutation au bord du système ; la flotte était devenue une forteresse dans le vide, vigilante et toujours prête à répondre aux attaques, et également positionnés pour pénétrer dans le Warp si un passage à travers les orages devait se dégager. Les jours devinrent des mois, mais les Imperial Fists restèrent actifs, cartographiant chaque marée gravitationnelle et la synchronicité céleste du système planétaire, leur permettant de connaître dans les moindres détails le champ de bataille potentiel. Les Imperial Fists se sont entraînés sans relâche dans tous les domaines, du combat personnel à la coordination des tirs entre tous les éléments de la flotte, pratiquant les manœuvres et les stratagèmes contre toute éventualité avec une minutie qui aurait pu faire honte même à un commandant de la XIIIe Légion. Bien que des tentatives répétées aient été faites pour traverser les tempêtes, elles ont toutes échoué.

La décision de Polux de placer ses vaisseaux dans un état défensif aussi actif, comme par exemple, la conservation de la force d’une part ou la tentative de braver les tempêtes dès qu’il en était capable d’autre part - étant donné les ordres qui lui avait été donnés et auxquels il avait juré d’obéir - pouvait sembler étrangement prévisible, mais une telle évaluation ne tient pas compte d’un certain nombre de facteurs concernant à la fois la situation de la flotte de représailles et la nature des Imperial Fists eux-mêmes. Face à l’incertitude, la défense est la réponse naturelle de la VIIe Légion et l’inaction ne fait pas partie de sa nature. Rogal Dorn était cité à plusieurs reprises comme disant que « si l’on attend qu’un ennemi déclare son intention d’attaquer, on lui fait cadeau de la victoire avant que la bataille n’ait commencé. » La prudence de Polux n’était pas non plus sans raison. Le système de Phall, bien qu’obscur, avait été cité dans les archives de la Grande Croisade comme étant le foyer de deux planètes habitées. Phall I et II étaient tous deux des Agri-Mondes, l’un couvert d’océans, l’autre de forêts denses. Leurs populations, bien que peu nombreuses selon les normes de nombreux mondes, étaient néanmoins bien établies, pacifiques et enregistrées comme étant en communication constante avec l’Imperium, auquel elles fournissaient régulièrement de la nourriture.

Lorsque la flotte de représailles arriva à Phall, elle découvrit que les deux mondes étaient dénués de vie humaine, sans qu’aucune cause de cette soudaine calamité ne soit évidente, ni même de restes des morts à retrouver. Ceci, bien sûr, a été immédiatement source d’inquiétude et de profonde suspicion, et n’a servi qu’à accentuer davantage la prudence de la part des Imperial Fists quant à leur arrivée inattendue. Rétrospectivement, on peut clairement voir comme une preuve de plus que Phall n’était pas un champ de bataille choisi au hasard, mais un endroit préparé ou peut-être prédestiné par les puissances obscures de l’au-delà comme un piège et un lieu d’embuscade, un lieu de massacre destiné à condamner une Légion. Qu’une telle chose - la manipulation du Warp pour ainsi chasser une flotte de son cours, pour la malmener et la faire naufrager, puis l’amener épuisé dans un lieu particulier de l’espace - était auparavant totalement inconcevable en tant que réalité, ce qui n’en était pas moins vrai. Il était aussi vraisemblable que l’activité de monter des manœuvres défensives continues et des exercices implacables servait un but secondaire ; elle canalisait l’agressivité et la bile intempestive inhérentes qui avaient été soulevées dans le cœur des Imperial Fists depuis que les faits incroyables de la trahison d’Horus avaient été mis en lumière. Pour les Imperial Fists, l’honneur était au-dessus de tout, et les Traîtres, par leur existence même, étaient maintenant une atteinte à cet honneur qui ne pouvait être effacée que dans le sang. L’occasion pour la Légion d’honorer cette promesse viendrait d’une direction inattendue, et de façon beaucoup plus choquante et soudaine que tout ce qui avait été prévue.[2]

Cris Mortels

La prudence de Polux s’est finalement avérée justifiée lorsque la flotte de représailles subi une agression psychique inattendue et mortelle. Des visions de douleur et des cris éthérés déchirèrent les vaisseaux de guerre avec un effet tortueux. À l’époque, les Imperial Fists avaient l’impression que cet événement était une attaque en soi, mais les découvertes ultérieures et la perspective de l’histoire nous disent que ce n’était pas le cas, que le cri de l’Empyrée avait un autre but. Des centaines de machines, contenant chacune un Astropathe comateux, avaient été éparpillé dans le système de Phall dans des endroits cachés. Mutilé et collé à des appareils psy-amplificateurs d’origine inconnue, chaque Psyker fut réveillé par une terrible prise de conscience lorsque la machine avait été déclenchée. Les esprits surchargés des Astropathes balayèrent le vide, l’explorant à la recherche d’informations avant de mourir, leurs hurlements de mort coupant les tempêtes Warp, servant à la fois comme balise et signal. Qui avait préparé l’étrange cette folie et qui recevait les messages envoyés par les Psykers assassinés, les Imperial Fists l’ignoraient, mais une chose était certaine lorsque les appareils furent analysés : quelqu’un venait pour eux.

En vérité, il semble maintenant probable que Phall était un piège préparé depuis longtemps. Le nettoyage du système de toute vie, l’ensemencement des Psykers liés aux machines, et même l’influence des tempêtes Warp pour permettre à la flotte de représailles d’entrer dans le système, tout indique que tout avait été planifié. Citons les écrits du Navis-Archonite Lyssien Haldaine, dont le traité sur les troubles de l’Empyrée lors de l’ère de l’Hérésie d'Horus et leurs relations occultes avec la cause des Traîtres est depuis lors considéré comme la plus grande autorité en la matière : "…les Imperial Fists ont attendu et préparé une bataille qu’ils ne connaissaient pas, tandis que tout autour d’eux, le Warp riait, et les pièces de la catastrophe furent mis en place pour sceller leur fin."[3]

La Trahison du Fer

« Le destin, comme on l’a souvent observé, est une chose étrange. Depuis des temps immémoriaux avant l’arrivée de l’Empereur, de vieux contes et mythes racontent l’histoire des fils du destin, des fils des vies tissées ensemble par des créatures qui gloussent dans leur aveuglement. Ces contes sont les constructions de l’imagination collective de notre espèce, l’expression d’un besoin d’avoir un but qui n’existe pas dans un hasard aveugle, ou peut-être de mettre un visage humain devant un pouvoir cauchemardesque, alien et insensible. Pourtant, lorsque l’on regarde en arrière et que l’on voit la série de prolongements et où ils mèneraient, les récits du destin et de ses fils semblent sourire sciemment à l’histoire. C’est donc quand on considère les chances et les rebondissements dans le temps qui ont mené à la Bataille de Phall et à son issue finale que l’on s’en rend compte. »
- Ra’al Su’Tekh, Premier Maître du Chapitre Carnovora, La Voix des Morts, Vol II.
Feu et Fer : les Flottes à Phall[4]

S’il est clair que les deux flottes engagées à Phall étaient nominalement de nature "égale", elles étaient toutes deux composées de navires reconnus de la Legiones Astartes et de l’Armada Imperialis, et si la flotte de guerre des Iron Warriors avait un avantage numérique initial (peut-être deux à un selon certaines estimations), cela ne dit pas toute l’histoire. Chaque flotte de la Grande Croisade avait ses propres particularités de fabrication et de configuration, et jamais plus que dans le cas des flottes des Legiones Astartes.

À la fin de la Grande Croisade, le tempérament, l’accès aux ressources et l’utilisation commune de chaque Légion Space Marine avaient créé des divergences significatives sur les vaisseaux de guerre placés sous leur commandement. Sur ce point, les deux Légions qui ont combattu à Phall étaient remarquables : premièrement, le tempérament des Iron Warriors appréciait la durabilité dans les navires de guerre, et ils les configuraient en conséquence. C’était, bien sûr, le facteur constant dont un navire de guerre avait besoin lors d’un assaut planétaire où la manœuvre comme moyen de défense contre les tirs au sol est pratiquement impraticable si l’on voulait qu’un assaut soit maintenu. Par conséquent, bon nombre de leurs navires de guerre, en particulier leurs Barges de Bataille, étaient beaucoup plus lourdement blindés que leurs homologues des autres Légions, mais ils possédaient aussi souvent une capacité d’accélération et de manœuvre rapide moins importante en raison de leur masse accrue et des contraintes que cela impliquait. C’est peut-être un facteur qui a contribué à ce que les fortunes de la guerre se retournent contre eux à Phall, étant donné la tactique peu orthodoxe de Polux. Bien qu’inversement, lors de la Bataille d'Anvillus Sollex contre la flotte des Traîtres, ce même facteur a été le point de basculement en leur faveur et à contribuer à l’annihilation des forces Loyalistes.

Dans le cas de la flotte des Imperial Fists, elle avait été connue à juste titre avant l’Hérésie d’Horus comme étant à la fois la plus forte et aussi la plus diverse en termes de classe et de modèle de toutes les flottes de Legiones Astartes. Elle avait aussi l’avantage d’être entretenue et renforcée au cœur de l’Imperium, et donc d’être parfaitement opérationnelle et de présenter plusieurs des modèles d’armes et d’équipements les plus puissants disponibles, y compris un stock de torpilles mortelles à tête vortex venant directement des réserves protégées de Terra et émises par l’autorité du Sigillite. La disposition et l’effectif de la flotte de représailles à Phall, choisie spécifiquement pour opérer à longue portée et à grande vitesse, avec la forte possibilité stratégique d’avoir à effectuer des opérations de chasseur-tueur pour poursuivre un ennemi en fuite, était composé de plusieurs des plus beaux et des plus rapides navires de guerre des Imperial Fists. Cette guerre, en particulier dans le cas des vaisseaux de guerre de rang intermédiaire, se caractérisait par un nombre proportionnellement plus élevé de croiseurs rapides et de croiseurs de combat par rapport à la flotte des Iron Warriors, dont beaucoup étaient construits spécialement pour une supériorité de combat dans l’espace et armés principalement de batteries d’abordages à la place des armements polyvalents standards. Il est toutefois important de noter, compte tenu de ces facteurs, qu’ils n’étaient en aucun cas suffisants, seuls ou combinés, pour décider de l’issue de la bataille, mais qu’ils ont sans aucun doute eu un effet significatif sur le déroulement de la bataille.

L’attaque des Iron Warriors a commencé avec une force écrasante. Une avant-garde d’une centaine de vaisseaux se détacha du Warp et prit de vitesse les flancs de la plus grande concentration de vaisseaux Loyalistes, tirant sur les Imperial Fists dès qu’ils étaient à portée de tir. Le Hammer of Terra, un vétéran des premiers jours de la Grande Croisade, est considéré comme le premier grand navire à tomber, et avec lui les Imperial Fists subirent leurs premières pertes de la guerre. Des dizaines d’autres vaisseaux de moindre importance moururent ou furent paralysés dans ces premiers instants, laissant les Imperial Fists sans aucun doute sur l’allégeance des Iron Warriors. Rapidement, de plus en plus de vaisseaux des Iron Warriors vinrent du Warp, leurs moteurs flamboyants, la rentrée dangereusement rapprochée et puissante d’une si grande armada déchirant l’espace réel en lambeaux.

Le fait que ce soient les Iron Warriors qui vinrent pour briser la flotte de représailles semble maintenant un fait évident ; la mauvaise relation entre les deux Légions était bien connue et la trahison avait donné à cette amertume un avantage mortel. Mais à l’époque, la colère des Iron Warriors fut un choc qui se répercuta à travers la flotte de représailles aussi puissamment que des tirs de canons massifs. Coupés de toute communication, les Imperial Fists ne savaient rien du massacre de Isstvan V, ni de la trahison de quatre des Légions envoyées pour affronter Horus. Pour les Imperial Fists de la flotte de représailles, tout au-delà de Phall était un abîme d’inconnu. Ce point crucial, peut-être plus que tout autre, aurait plus d’importance pour la conclusion de la bataille que tout autre facteur.

Avant l’attaque, la flotte de représailles avait formé la disposition générale d’une grande sphère en mouvement. Constamment en évolution, chaque navire et escadron naviguait selon un modèle complexe les uns par rapport aux autres. L’intention était d’offrir à un attaquant aucun point fixe pour attaquer, tout en permettant aux Imperial Fists de remodeler leur réponse à tout attaquant entrant dans le système. Les Iron Warriors, pour leur part, se sont comportés comme ils l’ont si souvent fait ; ils ont appliqué une force écrasante et implacable sur un seul point. La flotte des Iron Warriors provenait d’un coin du Warp, sa pointe étant formée des plus grands éléments de leur flotte. Des centaines d’escorteurs, de canonnières et de transporteurs d’assaut la suivait. Au cœur de leur flotte, le Primarque Perturabo dirigea lui-même la bataille depuis le Iron Blood, dernier fils d’Olympia et son vaisseau amiral, une machine à tuer de quinze kilomètres de long qui, seule, avait apporté la mort à des mondes à de nombreuses reprises dans les campagnes passées. Comme allégorie "Comme un coup de poing frappant une orée de fumée", c’est ainsi que l’attaque des Iron Warriors à Phall a souvent été décrite et c’est assez juste, le coup ayant frappé mais échouant à briser l’ennemi.

Malgré les préparatifs des Imperial Fists, la bataille aurait pu être perdue au cours de ces premiers instants. Si la réaction à l’attaque soudaine et accablante avait été la panique et la confusion, le résultat aurait été un simple massacre. En effet, même une application habile de tactiques navales défensives formellement acceptées aurait vraisemblablement entraîné un désastre contre une force d’agression aussi imparable et parfaitement ordonnée, même si les pertes ennemis auraient été plus élevée. Mais ni l’un ni l’autre de ses résultats se surviendront. Alors même que le vide était éclairé par les feux des navires de guerre qui explosaient et les cris silencieux des mourants, les Imperial Fists commencèrent à réagir avec une discipline implacable, une coordination exigeante et une planification avancée que leurs assaillants n’auraient pu deviner. À certains endroits, ils s’enfuirent avant l’assaut, alors que dans d’autres, ils tinrent le coup face aux attaques, invitant le feu des Iron Warriors à détruire leurs boucliers de leurs coques. Beaucoup de leurs vaisseaux semblaient fuir la sphère de combat en désordre devant le monstre de fer qui les frappait, mais c’était une illusion, bien que de nombreux navires Imperial Fists aient été détruits sous les canons de leur ennemi implacable pour mettre en œuvre la stratégie de Polux. Les Iron Warriors pressèrent leur attaque, mais alors même que toute la puissance des Iron Warriors s’apaisait, les Imperial Fists commencèrent à frapper leurs formations. Les navires et escadrons en fuite, une fois au-delà des zones de tir de l’ennemi, tournèrent en arcs courbes, accomplissant une manœuvres en boucle à forte poussée qui ne pouvait survivre que grâce à l’excellence des compétences de leur maître et à l’expérience durement acquise grâce à une pratique éprouvée. Comme des fléchettes dorées et à coque jaune, ils frappèrent les flancs de la Bête de Fer, attaquant les éléments les plus faibles de la flotte des Iron Warriors, sélectionnant les plus lents et les plus endommagés pour les détruire, envoyant des barrages de lances flamboyants ou des torpilles pendant leur course. Les Iron Warriors réagirent sans pitié.

Les pertes des deux côtés de la bataille dans le vide commencèrent à monter en flèche. Les Macrocanons tirèrent et tonnèrent à travers l’espace remplie d’un feu hurlant et d’un kaléidoscope d’épaves hurlantes. Une brillante lance de lumière, cousue entre les léviathans de guerre, gribouillait des plaies rouges fondues dans des coques blindées d’un décamètre d’épaisseur. Les baies de torpilles se vidaient, se rechargeaient et tiraient à nouveau à un rythme effréné jusqu’à ce que les réserves destinés à durer des heures de combat soient dépensés en quelques minutes seulement. Alors que les vaisseaux se rapprochaient de la zone terminale, des centaines d’abordages eurent lieu à travers les entrailles des navires de guerre aux prises les uns des autres. Dans certains cas, des groupes entiers de vaisseaux se sont retrouvés liés ensemble par des portiques d’embarquement, des griffes d’abordages et des ponts spatiaux. La bataille s’est déroulée à travers ces agglomérations en rotation dans une marée sauvage, souvent jusqu’à leur destruction mutuelle. Des barges de transports inondèrent le vide ravagé par le feu des essaims de bombardiers, de chasseurs et de vaisseaux d’attaque, mais elles évoluaient dans un tel carnage apocalyptique qu’elles n’avaient guère d’espoir de survivre. Au fur et à mesure que les grands navires s’affrontaient, toutes les armes de la guerre spatiale furent utilisées sans retenue. Des armes interdites qui avaient rarement été déployés depuis l’aube de la Grande Croisade ont été utilisés avec fureur : des sphères d’implosion Volkite, des ogives vortex, des toiles de nega-phospex et de foudre-bactériologiques souillèrent le vide avec leur lumière infernale et leur furie cauchemardesque. Des vaisseaux moururent à chaque seconde. Des millions de membres d’équipage périrent dans les flammes, ont furent déchiquetés en lambeaux de chair méconnaissable ou étouffaient dans l’étreinte froide du vide. C’était la puissance de l’Imperium - la puissance de la Grande Croisade qui avait mis la galaxie à ses pieds - et qui se retournait contre lui.[5]

L'Arithmétique de la Victoire

La courageuse tentatives des Imperial Fists d’éliminer Perturabo.

Le vide brûlait et les morts se multiplièrent. Mais pendant que les pertes des Imperial Fists augmentaient, le nombre de morts des Iron Warriors devenait lui aussi plus important. Pendant tout ce temps, les Imperial Fists modifièrent leur attaque, cédant, tenant jusqu’au bout, et attaquant dans un tourbillon de colère toujours changeant et contrôlé. La flotte des Iron Warriors commença inexorablement à se fracturer, sa masse se scindant en sous-flottes alors que les navires principaux endommagés étaient forcés de ralentir ou de rompre leur formation pour attaquer un vaisseau en fuite, entraînant avec eux leur escorte. La situation s’aggrava lorsque les navires perdirent tout simplement tout contrôle, quand leurs systèmes s’enflammaient ou explosaient dans des déflagrations colossales, dispersant et éclatant tout ce qui se trouvait à proximité. Lentement, centimètre par centimètre, le vent tournait et les Iron Warriors avaient commencé à s’approcher de leur défaite.

Avec un Primarque à la tête des Iron Warriors, leur échec aurait pu sembler impossible, mais si la Grande Trahison nous a appris quelque chose c’était que même un Primarque n’était pas sans défaut. Peut-être que Perturabo n’avait pas anticipé l’état de préparation des Imperial Fists, peut-être était-il aveuglé par sa haine et sa soif de vengeance, peut-être pouvait-il voir un chemin menant à la victoire et qu’il ne se souciait pas du fait que cela saignerait à mort ses propres forces, ou peut-être qu’avec des forces aussi bien assorties que les Legiones Astartes, le plus petit facteur extérieur pouvait apporter brutalement et de manière inattendue la victoire. En outre, il ne faut pas sous-estimer les compétences de Polux, car comme il existe des esprits humains qui pouvaient rivaliser et peut-être dépasser ceux des Space Marines, il y avait quelques Legionnes Astartes dont les capacités pouvaient rivaliser, voire dépasser celles de leurs pères. Quelle que soit la cause - ou les causes - de ce changement, les Imperial Fists ont semblé avoir senti le flot de la bataille s’inverser suffisamment pour tenter de porter un coup aux Traîtres qui aurait semblé impossible auparavant ; tuer Perturabo lui-même.

Malgré tout, Alexis Polux avait réussi, avec une capacité presque surnaturelle, à comprendre l’ouragan de données des combat qui résultait de ce conflit titanesque extrêmement complexe et aveuglément rapide. Bien que l’issue de la bataille était encore incertaine, il avait constaté une vulnérabilité potentielle, une brèche dans les défenses protégeant le Iron Blood qui s’était ouverte. Avec une audace décisive, il réforma une sous-flotte sous le commandement du Capitaine Armandus Tyr, avec pour seule tâche de frapper directement le vaisseau amiral des Iron Warriors. Son but n’était pas de briser le Iron Blood avec le feu, car une telle chose n’était pas possible, mais de faire aborder à tout prix une force de frappe d’Imperial Fists sur le vaisseau amiral de Perturabo. La première vague de l’attaque consistait à établir des têtes de pont dans la structure du Iron Blood, puis à rechercher le Primarque des Iron Warriors. Les vagues ultérieures renforceraient l’assaut, intensifieraient l’attaque et empêcheraient les Iron Warriors de se rallier et d’empêcher la force de frappe de massacrer le Primarque. C’était un geste audacieux, dont tous les guerriers impliqués savaient qu’ils auraient le prix le plus élevé à payer, mais ils ne doutaient pas de la justesse de cette cause ; ils avaient été envoyés par Rogal Dorn pour apporter un châtiment aux Traîtres, et ils allaient accomplir ce devoir, peu importe combien cela leur en coûterait. C’était un plan courageux et audacieux, et si cela avait fonctionné, qui pourrait dire quel aurait été le cours du destin à partir de ce moment. Mais même lorsque la première vague de l’attaque frappa le Iron Blood, le destin coupa cet espoir et créa un avenir différent.[6]

La Volonté de Rogal Dorn

Rogal Dorn, Primarque des Imperial Fists et, en tant que Prétorien de Terra, responsable de la défense ultime du cœur de l’Imperium, avait essayé de contacter la flotte de représailles depuis que l’effroyable nouvelle du Massacre du Site d’Atterrissage Isstvan V lui était parvenue. Avec l’apparition de nouveaux traîtres et l’incapacité d’établir une communication avec de nombreuses Légions, toutes les certitudes avaient disparues. Mars étant déjà en proie à la rébellion et à la guerre aux confins du Système Sol, il savait que le siège du pouvoir impérial pouvait être menacé à tout moment. En réponse, Dorn souhaitait avant tout attirer toutes ses forces vers Terra pour la protéger d’un sombre avenir. Des chœurs d’Astropathes avaient crié des messages dans la substance saturée de rêves du Warp, mais aucun n’avait atteint la flotte de représailles, ni n’avait eu des nouvelles de la flotte. Telle est la nature de l’astrotélépathie, il est impossible de prédire comment et quand un message parviendra à son destinataire ou s’il sera reçu. Le Warp est un royaume de caprices, de rêves et d’impossibilité, et qui est travaillé par des lois qui ne sont pas du tout compréhensives pour les esprits mortels. Les tempêtes Warp avaient en effet avalé les ordres de Dorn pour que ses fils retournent vers Terra. Mais ces messages n’avaient pas été perdus.

Alors même que la bataille dans le système de Phall atteignait des sommets calamiteux, par un destin étrange ou une conception invisible, les messages astropathiques de Terra brisèrent le voile de l’orage. La férocité de leur envoi était telle qu’elle brûlait les esprits des Astropathes qui les entendaient, leurs paroles parvenant au commandement à travers des bouches ensanglantées et brisées. Les Imperial Fists connaissaient maintenant la volonté de leur père et cela ne pouvait être ignoré ; on leur ordonnait de retourner immédiatement vers Terra. À partir de cet instant, l’ignorance de la guerre était plus profonde. Outre l’ordre de leur Primarque, les Imperial Fists savaient seulement qu’Horus s’était retourné contre l’Empereur et que les Iron Warriors participaient à cette trahison. Au-delà de ces faits, tout était possible, Terra était sur le point de tomber, chaque autre Légion avait peut-être déjà été détruite ou s’était retournée contre l’Empereur. Face à une telle incertitude, les Imperial Fists réagirent selon leur nature - leur propre discipline inflexible et leur obéissance inviolée à leurs serments de fidélité les condamnant pour cette bataille - et ils suivirent les ordres sans poser de questions.

L’ordre fut donné et la flotte des Imperial Fists commença à se désengager de la bataille. Dans le sillage du message de Dorn, un peu de calme s’était ouvert dans les tempêtes Warp, et un à un les vaisseaux des Imperial Fists en profitèrent pour y pénétrer. Ils se sont détachés de la bataille par étapes, d’abord les navires les plus rapides et ceux que les vicissitudes de la bataille avaient libérés - même temporairement - de l’action rapprochée, puis les autres comme ils le pouvaient, s’ils en étaient capables. Ils ont échelonné, distrait et détourné les vaisseaux de guerre des Iron Warriors du mieux qu’ils purent, des vaisseaux des Imperial Fists trop endommagés pour s’enfuir se jetant volontairement à leur perte pour repousser l’ennemi afin que leurs frères puissent s’échapper, mais quoi qu’il arrive, un tel plan d’action avait toujours un prix terrible.

À la dernière minute, une arrière-garde des vaisseaux Imperial Fists demeurait immobile pour affronter les Iron Warriors. Nombreux étaient des navires parmi les plus anciens et les plus lourds, de grands guerriers vétérans des étoiles qui transportaient les forces de la Grande Croisade depuis ses débuts. Maintenant, ils se tenaient à contre-courant de l’ennemi, se battant et vendant aussi chèrement leur vie autant qu’ils le pouvaient avant de devenir eux aussi des boules de feu et des épaves. La liste des navires et des guerriers perdus au cours de cette dernière phase terrible de la Bataille de Phall est longue et chargée d’héroïsme et de chagrin. À peine un tiers de la force initiale de la flotte de représailles parvient au Warp intact. Les autres allèrent rejoindre leurs frères décédés dans le décompte des morts. Parmi ceux qui ont choisi de s’échapper, beaucoup sont retournés vers Terra. Là-bas, ils protégèrent le siège de l’Humanité, certes intacts, mais saisis par la guerre et l’incertitude qui brûlaient lentement. Ce que l’amertume a pu brûler dans leur cœur à la suite de leur destin et le dur labeur que leur obéissance leur a coûté ne fut pas divulgué. D’autres ont été dispersés par les tempêtes pour mener la guerre pour leur propre compte, loin de chez eux, et ne verraient pas la lumière de Sol jusqu’à ce que la guerre ait brûlé le sol de Terra.

Le sort de Tyr et sa mission désespérée reste un sort qui ne peut être vérifié avec certitude, mais il existe des preuves que lui et ses guerriers ont donné leur vie dans une tentative glorieuse, quoique futile, d’atteindre leur but et de tuer Perturabo. Comme l’ordre de se retirer les avait privés de leur soutien continu, la chance qui avait accompagnée leur succès fut immédiatement brisée. Pourtant, on croit qu’en dépit de cela, Armandus Tyr et le fer de lance final des ses Légionnaires ont réussi à se frayer un chemin dans la chambre même du Seigneur de Fer, et là ils ont rencontré leur destin final entre les mains du Primarque lui-même. Un effort de courage et un fait d’armes qui, en soi, rivalisait avec les plus grands actes de la Grande Croisade.

Alexis Polux devait lui-même survivre à la Bataille de Phall, après avoir mené une action d’abordage désespérée à partir de son propre vaisseau amiral, le Tribune, pour prendre possession du navire de guerre Iron Warriors, le Contrador, dans lequel lui et son commandement survivant devaient s’échapper. Phall ne sera pas son dernier commandement, et son nom allait continuer à vivre dans la gloire et la vengeance amère tout au long de la Guerre de l’Hérésie et de la Purge qui allait suivre.

C’est ainsi que nous nous souvenons de Phall comme d’une défaite qui a coûté cher aux Imperial Fists, mais aussi d’une défaite qui a aussi saigné les vaisseaux et les guerriers des Iron Warriors. Certes, la décision de se retirer après avoir reçu l’ordre de Rogal Dorn a changé le cours de la bataille, mais aurait-il pu en être autrement ? La nature des Imperial Fists fait qu’il est peu probable qu’ils auraient réagi différemment. Cela ouvre à son tour une possibilité intrigante et terrible : que la révélation du message de Dorn ne soit pas le fruit du hasard, mais de la volonté d’Horus ou de ses alliés, ou des forces obscures qui ont finalement fait de lui leur marionnette.[7]

Médias Externes

Source

Pensée du Jour : « L’imbécile questionne, le fou demande une deuxième fois. »
  • The Horus Heresy, Book Three - Extermination
  1. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Fires of Heresy - Part VI : The Battle of Phall (traduit de l'anglais par Guilhem)
  2. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Fires of Heresy - Part VI : The Battle of Phall - The Mantle of Command (traduit de l'anglais par Guilhem)
  3. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Fires of Heresy - Part VI : The Battle of Phall - Death Scream (traduit de l'anglais par Guilhem)
  4. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Fires of Heresy - Part VI : The Battle of Phall - Fire and Iron ; The Fleets at Phall (traduit de l'anglais par Guilhem)
  5. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Fires of Heresy - Part VI : The Battle of Phall - The Treachery of Iron (traduit de l'anglais par Guilhem)
  6. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Fires of Heresy - Part VI : The Battle of Phall - The Arithmetic of Victory (traduit de l'anglais par Guilhem)
  7. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Fires of Heresy - Part VI : The Battle of Phall - The Will of Rogal Dorn (traduit de l'anglais par Guilhem)