Les Iron Warriors sont la Légion la plus lourdement armée. Étant donné leur rôle de spécialistes du siège, ils n’accordent que peu d’intérêt au combat rapproché et préfèrent optimiser leur puissance de feu. Leur approche tactique est la même lorsqu’ils se battent à découvert et mettre en œuvre une bonne puissance de tir est la chose la plus importante. Ils peuvent également édifier très rapidement de solides fortifications selon une tactique réfléchie visant à établir des places fortes pouvant retenir une bonne partie de l’armée adverse, laissant les réserves des Iron Warriors libres d’obtenir l’avantage sur un autre point du champ de bataille. En cas de repli, ils n’hésitent pas à laisser une garnison dans ces places fortes, sachant que même ces positions isolées sauront résister à l’ennemi. Les assauts adverses peuvent ensuite être canalisées vers les positions de la deuxième ligne transformées en véritable champs de tirs et, une fois l’élan ennemi anéanti, les Iron Warriors contre-attaquent. Leurs offensives sont méthodiques, visant à d’abord affaiblir l’ennemi par une guerre d’usure avant de la balayer par un assaut concentré.
S’ils s’en prennent à des fortifications, les Iron Warriors regroupent généralement leur attaques sur un point précis des défenses, puis lancent une série d’assauts visant à confondre l’ennemi et à le pousser à dégarnir la garnison défendant leur véritable objectif.
- Maîtres du Siège : Chaque Légion Renégate a été pervertie différemment par les Puissances de la Ruine, et massacre à sa manière propre. Guerriers froids et qui réservent leur confiance à leur équipement, les Iron Warriors sont passés maîtres des siège, et ils savent déloger les ennemis les plus solidement retranchés.
Cœur de Fer
Les Iron Warriors formèrent jadis le meilleur corps de troupes de siège de l’Empereur. Ils luttèrent aux côtés des Imperial Fists sur des centaines de mondes pendant la Grande Croisade, assiégeant des citadelles Xenos et les palais d’hérétiques qui réfutaient l’autorité de l’Empereur. Perturabo, le Primarque des Iron Warriors, excellait dans la poliorcétique. Néanmoins, son stoïcisme et sa patience virent sa Légion reléguée dans l’ombre de la Grande Croisade. Cette ombre allait se noircir encore, et corrompre irrémédiablement la Légion.
Les Iron Warriors se perçoivent comme des titans des temps anciens errant dans l’univers, faisant ce qui leur plaît en sachant qu’aucune loi naturelle ou autre ne peut les arrêter. Ils honorent les Dieux du Chaos en tant que panthéon sans être des dévots. Leur loyauté va avant tout à Perturabo, leur Primarque, qui est censé leur avoir épargné d’être sacrifiés par le Faux Empereur.
Les Iron Warriors sont les plus lourdement armés des Légions Traîtresses ; spécialistes en poliorcétique, ils se reposent moins sur le corps à corps que sur l’érosion de leurs salves. Même en dehors de leurs bastions, leur approche reste la même, insistant sur les schémas de tir et l’édification rapide d’un redoutable réseau de fortifications. Cette tactique vise à établir des places fortes qui retiendront la masse de l’ennemi, afin de permettre aux réserves des Iron Warriors d’exercer leur supériorité ailleurs. À l’image de leur Primarque, ces Traîtres sont méthodiques et minutieux, toujours enclins à soumettre leurs ennemis à l’usure, jusqu’au moment où il peut être balayé par une attaque concertée.
Quand ils étaient loyaux à l’Empereur, les Iron Warriors étaient réputés pour leur efficacité et leur fiabilité. L’héroïsme grandiose et la quête de gloire qui résonnerait dans les âges à venir des autres Légions n’étaient pas pour eux. Les Iron Warriors étaient froids et pragmatiques dans l’accomplissement de leur devoir, voyant l’excellence et l’habileté à la guerre comme des récompenses en soi. C’était un credo issu de la philosophie de Perturabo, un Primarque doué de l’esprit d’un génie, mais du tempérament d’un ermite. Ce maître artisan approchait la guerre avec la même minutie que lorsqu’il fabriquait les inventions complexes qui ornaient ses sanctuaires. Préférant diriger seul, il fuyait souvent la compagnie de ses frères - même sur le champ de bataille, il était prompt à combattre non pas aux côtés de ses frères, mais des robots imposants qui constituaient son Cercle de Fer.
L’objectif de façonner la guerre parfaite était régulièrement mis entre parenthèses au nom du devoir, car avec Perturabo, l’Empereur disposait d’un commandant qui exécuterait n’importe quel ordre sans jamais se plaindre. En s’acquittant efficacement de chaque tâche qu’on leur assignait, les Iron Warriors devinrent les destinataires des missions qu’aucune autre Légion n’entreprendrait. Alors que les Sanguinius et Fulgrim gagnaient en gloire dans la lumière dorée des mondes aliens paradisiaques, Perturabo et sa Légion trimaient dans les arrière-pays boueux et obscurs. Alors que Rogal Dorn et le Grand Khan refusaient de scinder leurs Légions, Perturabo garnissait volontiers les forteresses que sa Légion construisait sur les mondes qu’elle soumettait. Ce faisant, il étira les forces de sa Légion, mais il le fit stoïquement - jusqu’à ce qu’Horus plante les graines du doute dans son esprit. L’Empereur prenait-Il Perturabo pour un idiot ?
L’idée prit racine, et après le retour désastreux de Perturabo sur son monde d’Olympia, la Légion s’abandonna à son côté sombre. La traîtrise des Iron Warriors éclata au grand jour lors du Massacre de Isstvan V, où ils se joignirent aux Night Lords, aux Word Bearers et à l’Alpha Legion pour détruire les trois Légions loyales de la force de frappe d’Horus. Selon les doctrines de Perturabo, les Iron Warriors avaient rapidement établi des forteresses et des réseaux de tranchées autour de leurs zones de saut. Les Space Marines Loyalistes, qui avaient subi des pertes terribles lors de leur déploiement initial, furent rabattus contre les fortifications Iron Warriors par les Légions Traîtresses. Au lieu d’offrir un répit aux Loyalistes en difficulté, les bunkers et les bastions scellèrent leur destin, car les Iron Warriors fauchèrent sans pitié tout ce qui arriva à portée de tir. Dans le fracas des Bolters Lourds et les rayons découpants des Canons Laser, les Iron Warriors dévoilèrent leur allégeance à Horus.
Après Isstvan, les Iron Warriors se déchaînèrent. Sur plusieurs mondes, un Maître de Forge Iron Warrior remplaça le gouverneur et les dîmes furent payées aux nouveaux maîtres dans l’ombre de remparts fortifiés. Les Iron Warriors se scindèrent pour lutter sur une douzaine de mondes pendant l’Hérésie. Ils combattirent sur Vanaheim, rasant ses Cités-Ruches blindées l’une après l’autre. Ils luttèrent sur Thranx et Avellorn, dont chaque mètre carré était couvert de plastacier et de rocbéton. Ils frappèrent les forteresses, temples, donjons et palais loyalistes à travers la galaxie et les rasèrent sous les chenilles de leurs chars de siège. Un solide contingent de la Légion accompagna Perturabo sur Terra où il supervisa le siège du Palais de l’Empereur. Ces compétences en ce lieu furent inestimables, et les Iron Warriors prirent un plaisir infini à démolir les édifices de l’Imperium.
À chaque endroit où luttaient les Iron Warriors, ils bâtirent de grandes et lugubres citadelles, et les tinrent envers et contre tous. Des tours dentelées abritaient d’atroces armes de destruction qui dominaient le terrain alentour depuis ces monuments à la gloire de Perturabo. Des réseaux de tranchées et des forêts de barbelés entouraient ces bastions, à tel point que les Loyalistes commencèrent à redouter les assauts nécessaires pour les détruire. Même après la défaite d’Horus, les Iron Warriors ne furent chassés des mondes de l’Imperium qu’à un prix terrible. Le reste des Iron Warriors défendit le petit empire qu’ils avaient construit autour de leur monde d’Olympia, mais il n’y eut aucun refuge contre les représailles des Légions Loyalistes. Les Imperial Fists appuyèrent les Ultramarines dans une campagne de plusieurs décennies pour libérer les mondes occupés. Ils découvrirent que tel un hameçon barbelé, les Iron Warriors ne pouvaient être retirés d’une victime sans risque de la blesser davantage. La garnison d’Olympia tint pendant deux ans, avant de faire détoner son stock d’ogives une fois la défaite inéluctable. Il ne resta qu’une terre stérile et dévastée qui comme les autres foyers des Légions Traîtresses, fut déclarée perditas. Les Iron Warriors survivants furent repoussés dans l’Œil de la Terreur, où ils s’approprièrent un monde : la forteresse impossible de Medrengard.
Les Tyrans de Medrengard
Libérés des lois physiques, les remparts et les tourelles du Monde-Forteresse de Medrengard des Iron Warriors s’élevaient en tourbillonnant à des miles de hauteur. Ses oubliettes et ses donjons percent la planète en son noyau, et des bastions la recouvrent comme des champignons. Medrengard est un enchevêtrement de structures démentes, la vision de fer et de pierre d’un architecte fou où des escaliers se croisent à angle droit et des sommets plongent éternellement vers le bas. Cette forteresse planétaire est le domaine du Primarque Perturabo - réincarné en immense Prince Démon par les Puissances de la Ruine, il est devenu un être au pouvoir de destruction inconcevable, armé d’un Marteau Warp, Brise-Forge, qui peut abattre les murs de rocbéton d’un bastion d’un seul coup.
D’innombrables bandes d’Iron Warriors utilisent Medrengard comme base d’opérations depuis des siècles, complotant pour écraser et emprisonner leurs ennemis, à commencer par les Imperial Fists. Et le temps est venu pour mettre ces plans en œuvre. Alors qu’Abaddon ouvre en grand les portes de l’Œil et emmène les osts du Chaos par-delà la carcasse calcinée de Cadia, Perturabo et sa Légion de Traîtres amers marchent à nouveau à la guerre, avec pour seule intention de dévaster l’Imperium jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une pierre debout.
Origines
Les Iron Warriors sont des Space Marines de la Première Fondation. Cette Légion fut formée alors que l’Imperium était encore jeune et que le divin Empereur marchait parmi les Siens. Comme les autres Légions, les Iron Warriors furent créés après la disparition des Primarques et, bien qu’ils ne connurent pas leur créateur, ils partageaient avec lui certains traits, dont une affinité particulière avec la technologie ainsi qu’un implacable sens de la logique. Ces caractéristiques très utiles lorsque la Légion se retrouvait au pied d’une forteresse à prendre, laissaient peu de place à la métaphysique. Malheureusement pour elle, elle dut faire face à une menace contre laquelle une foi inébranlable aurait été la meilleure des armures.
C’est sur Olympia que l’Empereur retrouva Perturabo, le Primarque à partir duquel la Légion des Iron Warriors avait été façonnée. C’était un être sombre et mélancolique, à l’esprit affûté comme un rasoir. Il était le Maître de Guerre du Tyran de Lochos et, tout comme sa Légion, un expert dans l’art de mener un siège. Par un coup du sort, Perturabo avait été envoyé sur une planète où il ne pouvait rien apprendre de plus que ce qu’il savait déjà, ce qui lui permit juste de prendre conscience de sa propre supériorité par rapport aux humains. Il y a plus de dix mille ans de cela, Olympia était un monde au relief montagneux, sa population était regroupée au sein d’une multitude de cités-états. Le relief très escarpé de la planète donnait au contrôle des passes et des cols une importance stratégique. Le jeune Perturabo fut découvert en train de grimper les falaises qui dominaient la cité-état de Lochos. Comprenant qu’il n’était pas un enfant comme les autres, les gardes de la cité l’apportèrent devant le Tyran de Lochos, un géant du nom de Dammekos. Intrigué par ce gamin au visage si sombre, Dammekos le prit au sein de sa propre famille et le traita comme son fils. Perturabo resta toujours assez froid vis-à-vis de son entourage, peut-être à cause des questions qu’il se posait sur ses origines et auxquelles personne ne pouvait répondre. Lorsque la Grande Croisade atteignit Olympia, Perturabo jura fidélité à l’Empereur. Ce dernier accorda au Primarque l’honneur de prendre la tête de sa Légion et de devenir le seigneur de son monde natal. Le Tyran de Lochos fut déposé et passa le reste de sa vie à tout faire pour regagner son trône. Il échoua, mais parvint tout de même à entretenir un fort courant de mécontentement qui dura plusieurs années. La Grande Croisade étant lancée. Perturabo recruta de nouveaux Iron Warriors parmi la population d’Olympia et conduisit une campagne éclair sur le monde de Justicia où les Juges Noirs faisaient régner la terreur. Les nouvelles recrues servirent loyalement la Légion et leur retour triomphant fut célébré lors du Palimodes Fresco.
Les Iron Warriors menés par Perturabo devinrent des troupes de siège très efficaces. Ses sapeurs étaient spécialement entraînés par les Technoprêtres de Mars et leur réputation devint rapidement impressionnante. Cependant, même si les Iron Warriors étaient déterminés à servir l’Imperium et l’Empereur, leur spécialité était à double tranchant : un siège est par nature composée de longues périodes d’attente ennuyeuses entrecoupées des pires et des plus sanglants combats qui soient. Aucun Space Marine ne peut supporter l’enfer indéfiniment et la fatigue des combats frappa durement les Iron Warriors. La coutume lors des sièges était de laisser aux défenseurs le choix entre la reddition et l’extermination, mais la plupart du temps les Iron Warriors ne laissaient même pas ce choix aux assiégés. Les combats étaient pour ces Space Marines un moyen d’évacuer le stress et la tension des longues périodes passées dans les tranchées.
La Grande Croisade se poursuivait et les Iron Warriors bâtirent de nombreuses forteresses sur les mondes libérés, afin de sécuriser les lignes de communication. L’ironie de l’histoire allait faire de ces places fortes les bastions de résistance des forces d’Horus lors de sa marche sur Terra. De petites unités d’Iron Warriors suffisaient à occuper chacune de ces forteresses, permettant ainsi au reste de la Légion de poursuivre sa route. Alors que Russ, Vulkan et Magnus refusaient de diviser leurs forces, Perturabo obéit aux ordres qui lui étaient donnés, mais l’amertume gagnait lentement son cœur. Les Iron Warriors étaient en train de se transformer en une Légion de réserve qui ne servait que de garnison là où le besoin s’en faisait sentir. L’infâme Donjon de Fer de Delgas II était occupé par une escouade de dix Iron Warriors en dépit de l’hostilité des cent trente millions d’habitants ! La rancœur gagnait la Légion tout entière et Perturabo en particulier.
Le temps et les dégâts qui furent occasionnés durant l’Hérésie d’Horus ont depuis longtemps effacé toute trace des événements qui conduisirent à cette situation, et aujourd’hui nul ne sait pourquoi les Iron Warriors furent traités avec autant de dédain. Ayant trouvé le but de son existence, Perturabo fut tout d’abord fanatiquement dévoué à l’Empereur et était prêt à accepter toutes les missions dont les autres Primarques ne voulaient pas. L’indiscutable succès des Iron Warriors les transforma rapidement en une sorte de Légion-type pour certaines opérations comme les sièges et les missions de garnison. Mais toutes les troupes ont besoin de repos et de réorganisation si elles veulent être performantes et il était clair que quelqu’un maintenait les Iron Warriors en action malgré les torts que cela leur causait. L’Empereur testait peut-être la foi de Perturabo, mais les Conclaves de l’Inquisition en sont arrivés à la conclusion que seul Horus possédait l’autorité nécessaire pour maintenir une Légion en première ligne. Le Primarque des Luna Wolves dirigeait les campagnes de l’Empereur et il était responsable des envois de telle ou telle Légion sur un front particulier. Lorsque l’Hérésie d’Horus commença, il devint clair que le Primarque renégat s’était déjà mis d’accord avec certaines Légions. Il est parfaitement possible qu’Horus ait travaillé à démoraliser les Iron Warriors de manière à les manipuler plus facilement.
Tout le monde savait que Perturabo était envieux de Rogal Dorn. Au vu de la vanité dont il faisait preuve, il était clair que les nombreuses références à la magnificence du Palais de l’Empereur sur Terra avaient rapidement exaspéré le Primarque des Iron Warriors. Dorn produisait cet effet sur de nombreuses personnes, mais Perturabo rumina sa vengeance pendant des années et toutes ces attaques, que le Primarque prenait comme personnelles, étaient des plaies béantes qu’un habile manipulateur pouvait facilement exploiter. Il est certain que les autres Primarques mettaient Perturabo à l’écart, ce qui était peut-être dû à son incroyable génie scientifique : Perturabo pouvait discuter avec les Magos de l’Adeptus Mechanicus aussi bien sur les Moteurs Warp que sur les Macrocanons. Cela se reflète dans la manière dont les histoires et les légendes décrivent Perturabo. D’après l’une des plus fameuses, lorsque Leman Russ et Jaghatai Khan écrasèrent les Orks d’Overdog Mashogg, Perturabo n’aurait été que celui qui avait calculé la meilleure trajectoire pour éviter les défenses orbitales de la planète.
L'Hérésie d'Horus
Une nouvelle arriva d’Olympia alors que les Iron Warriors nettoyaient les labyrinthes Hruds sur Gugann : Perturabo apprit que son monde natal était en pleine rébellion. Dammekos était mort et la population, entraînée par des démagogues, avait pris les armes. Perturabo était fatigué de toujours prouver sa valeur aux autres et, après toutes ces batailles, la pensée d’être la seule Légion incapable d’assurer la sécurité de son propre monde lui était insupportable.
Perturabo et les Iron Warriors écrasèrent violemment la rébellion et personne ne fut épargné. C’était le principe de se rendre ou être tué, et les Iron Warriors n’avaient pas l’habitude de faire des prisonniers. Perturabo regarda sans bouger les fortifications qui l’avaient rendu si fier se faire détruire par ses hommes. Durant la répression qui suivit la révolte, Olympia se transforma en un monde en esclavage et cinq millions de civils furent massacrés pour restaurer l’ordre. Les brasiers illuminaient encore la longue nuit olympienne lorsque les Iron Warriors réalisèrent ce qu’ils venaient de faire. En peu de temps, ils étaient passés du statut de héros de l’Humanité en train de combattre les Hruds à celui de responsables d’un génocide. Perturabo semblait sortir d’un état de stupeur sans avoir aucun souvenir d’où provenait tout ce sang qui souillait ses mains, mais en ayant tout de même un sentiment de culpabilité. Il savait que l’Empereur ne lui pardonnerait jamais ce crime. C’est à ce moment-là que les Iron Warriors reçurent des nouvelles de l’extérieur. Les Space Wolves de Russ avaient attaqué les Thousand Sons de Magnus sur Prospero. Horus et sa Légion avaient été déclarés renégats. Les World Eaters d’Angron et la Death Guard de Mortarion s’étaient mis de son côté. Fulgrim et les Emperor's Children avaient essayé de raisonner Horus, mais s’étaient finalement ralliés à lui. L’univers tout entier semblait sombrer dans la folie.
D’après les ordres qu’ils venaient de recevoir, les Iron Warriors devaient rejoindre six autres Légions pour affronter Horus sur Isstvan V et en finir avec lui.
Les événements qui se déroulèrent alors sur cette planète appartiennent à la légende. Les Iron Warriors se joignirent aux Night Lords, aux Word Bearers et à l’Alpha Legion pour détruire les trois autres Légions restées loyales. Après la Bataille de Istvaan V, les Iron Warriors se retrouvèrent enfin libérés de leurs missions maudites et se sentirent investis d’une énergie nouvelle. Sur plus d’une douzaine de mondes, un Maître de Forge des Iron Warriors remplaça le gouverneur local et les impôts qui furent collectés servirent à faire construire d’imposantes forteresses. Un important contingent accompagna le Primarque lors du siège du Palais de l’Empereur sur Terra. Leurs compétences étaient inestimables et les Iron Warriors éprouvèrent un immense plaisir à abattre les constructions impériales. La fin était proche pour les défenseurs lorsque l’Empereur se retrouva face à Horus sur sa Barge de Bataille et le tua. Comme les autres Légions Renégates, les Iron Warriors prirent la fuite en direction de l’Œil de la Terreur.
Le reste des Iron Warriors resta sur Olympia pour défendre la forteresse de la Légion. Les Imperial Fists, soutenus par les Ultramarines, libérèrent les mondes sous le contrôle de la Légion hérétique dans une campagne qui dura dix ans, mais ils découvrirent que les Iron Warriors étaient comme du fil barbelé dans le corps d’une victime : si vous voulez l’enlever, vous risquez de blesser plus grièvement le patient. La garnison d’Olympia contra tous les assauts durant deux ans et lorsque la défaite devint inévitable, elle fit exploser ses stocks de munitions, ne laissant de la capitale qu’un cratère de cendres. Olympia, comme tous les mondes d’origine des Légions Renégates, fut déclarée Perditia.
La Cage de Fer
Durant la Purge, les Iron Warriors conçurent un piège pour attirer Dorn sur Sebastus IV : la Forteresse Éternelle, un lieu censé être imprenable. Lorsque les Imperial Fists arrivèrent, une bataille meurtrière se déclencha.
Mais devant tant de pièges, les Imperial Fists s’étaient embourbés et ne pouvaient plus s’échapper. Rogal Dorn, refusait de se retirer et ne dut son salut que par l’intervention de Roboute Guilliman et de ses Ultramarines qui évacuèrent les Imperial Fists qui durent laisser les corps de leurs morts. Perturabo récupéra et sacrifia les gènes récupérés sur les cadavres aux Dieux du Chaos et, en retour, le Primarque fut élevé au rang de Prince Démon, recevant le Monde Démon de Medrengard dans l’Œil de la Terreur.[1]
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : Perturabo
Histoire des Iron Warriors
Les Iron Warriors sont des tueurs impitoyables et paranoïaques qui n’ont d’autre motivation que leurs propres intérêts. La seule chose à laquelle ils font confiance est leur arsenal et, depuis l’Hérésie, ils ne ses sont que très rarement alliés à d’autres Légions Renégates. Maîtres accomplis de l’art du siège et de la fortification, ils érigent là où ils frappent de prodigieuses et impénétrables forteresses leur permettant d’asseoir leur emprise et de résister à toute contre-attaque de l’Imperium. Ils sont toujours commandées par Perturabo, devenu à présent Prince Démon et régnant sur Medrengard, le Monde-Forteresse qu’occupe cette Légion au cœur de l’Œil de la Terreur.
Les Iron Warriors formaient jadis les meilleures troupes de siège de l’Empereur. Leur Primarque, Perturabo, maîtrisait l’art du siège et de la guerre de tranchée mieux que tout autre, et ses traités sur les fortifications et leur destruction ont servi de base à plusieurs sections du Tactica Imperium. Pour des motifs oublies depuis longtemps, les Iron Warriors trahirent leur serment envers l’Empereur après le massacre du débarquement sur Isstvan V pour prêter allégeance à Horus. Après Isstvan, la Légion se divisa pour combattre sur une douzaine d’autres mondes, et des contingents d’Iron Warriors menèrent les assauts contre le Palais Impérial. Partout où ils combattaient, les Iron Warriors bâtissaient d’énormes citadelles maléfiques et repoussaient tout attaquant. Même après la défaite d’Horus, les Iron Warriors ne furent chassés des mondes impériaux qu’à un prix terrible. Les survivants furent repoussés dans l’Œil de la Terreur, mais leurs talents sont toujours sollicites pour les assauts des forteresses impériales actuelles, comme le démontre la destruction de la ligne fortifiée "imprenable" des Cadiens sur Magnot Quatre-Zéro.
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : Histoire des Iron Warriors
Monde Natal : Olympia
Le monde dans lequel le Primarque de la IVe Légion tomba, lorsque lui et ses frères furent dispersés à travers la galaxie, était Olympia. Ancienne planète colonisée par l’homme dans les marches du Segmentum Ultima du côté opposé du noyau galactique de Terra, c’était un monde parmi d’autre dans une région fortement peuplée, pense-on, dans la dernière période du Moyen-Âge Technologique. Ayant survécu à l’Ère des Luttes en grande partie intact, la culture scientifique et l’industrie sur Olympia avaient régressé à un niveau industriel fracturé mais en grande partie préatomique. Mais ce niveau était resté stagnant alors qu’une culture féodale sophistiquée s’était développée.
Bien que relativement riche en matières organiques et avec une pléthore de formes minérales lithiques, une grande partie de ses matières fissiles et les métaux conducteurs facilement disponibles avaient été extraits dans l’antiquité et emporté hors de la planète, ce qui a mis un frein à la progression technologique d’Olympia. Le terrain montagneux presque ininterrompu qui dominait les terres d’Olympia rendait impossible l’urbanisation et compliquait l’agriculture à grande échelle. Ces conditions uniques ont engendré une culture tout aussi singulière qui évolua en une dissémination varié de centaines de cités-états indépendantes et de satrapies clientes. Ces derniers dominaient et se battaient sans fin sur les défilés montagneux les plus verdoyantes, les plateaux les plus importants et les vallées les plus riches dans un réseau changeant de pouvoir et de guerre. Une culture séculaire et opportuniste se construisit, basée sur la poursuite de la richesse, de la sécurité et de la domination. Les arts de la guerre Olympiens ont évolué vers une sublime maîtrise de la construction de forteresses, de l’artisanat de siège et de la maçonnerie de pierre.
Sur l’Olympia, le pouvoir se définissait sur la capacité non seulement de prendre les ressources mais aussi de les défendre. Le terrain montagneux, l’abondance de la pierre de haute qualité et l’artisanat pour la mettre à profit rendaient indispensable la construction de donjons élaborés pour garder les cols vitaux et de citadelles pour défendre les stocks de richesses et de denrées alimentaires. Ces défenses forgées par les artisans étaient d’une ruse meurtrière et d’une force imprenable, et devint bientôt la marque et la mesure des plus grandes cités-états et de leurs dirigeants, dont les douze plus puissants furent surnommés par la tradition ancienne les "Tyrans d’Olympia".
La guerre dans ce royaume fracturé était un jeu complexe de subterfuges politiques rusés et d’assassinats mêlés à des assauts à tout va. Les guerres incessantes sur Olympia se déroulaient entre des armées souvent de mercenaires composées de grenadiers professionnels et de mitrailleurs d’assaut. Les sièges étaient effectués par des citernes rampantes en acier, des mortiers à vapeur et des dirigeables qui se balançaient, maintenus en l’air par des gaz volatils. Les seigneurs de guerre qui dirigeaient les batailles d’Olympia étaient loyaux qu’aux richesses accordées par les plus riches des Tyrans, des individus dont le pouvoir était porté par le droit de possession, la corruption, la préférence, l’habileté politique et la peur. C’était à la cour d’un de ces Tyrans, Dammekos de la cité-état de Lochos, que le jeune Perturabo fut amené.[2]
Le Marteau d'Olympia
Les détails complets de cette première période de la vie de Perturabo restent quelque peu mystérieux, avec les seuls comptes rendus existants donnés aux Itérateurs Impériaux des années plus tard, et dont on se méfiait déjà à l’époque, car coloré par les intrigues endémiques d’Olympia. Les informations les plus fiables indiquent que Perturabo a été trouvé dans la nature rocheuse à l’extérieur des cités-états par les gardes du Tyran. Ils avaient raconté l’histoire d’un étrange et merveilleux garçon qui errait entre les colonies mineures et les communautés marginales - le garçon se frayait un chemin à la fois comme combattant à gages et comme artisan d’un talent phénoménal malgré sa grande jeunesse, ne restant à un endroit qu’un certain temps avant de passer à autre chose.
Les récits du garçon avaient atteint la cour de Lochos et Dammekos, un souverain rusé et astucieux, fut assez intrigué pour envoyer ses serviteurs chercher s’il y avait du vrai dans cette histoire et, si oui, comment il pourrait effectivement l’utiliser à son avantage. En voyant l’étrange garçon en chair et en os, Dammekos le mit à l’épreuve ; il fut témoin de sa capacité à vaincre des guerriers deux fois plus grands et plusieurs fois plus âgés au combat d’une part, et de la capacité du garçon à résoudre toute énigme que lui soumettaient les propres érudits du Tyran d’autre part. Dammekos fut assez intrigué pour offrir au garçon une place dans sa cour. Entre le garçon et le Tyran, un pacte fut conclu : fidélité, loyauté et service de la part du garçon envers le Tyran, le patronage, la protection, l’accès à la meilleure formation militaire et à l’érudition que les ressources du Tyran pouvaient lui assurer.
Les récits ultérieurs diffèrent de ce qui est advenu après. Beaucoup décrivent le garçon comme un prodige aux capacités stupéfiantes et même inhumaines, qui passa sa vie dans un régime interminable d’entraînement militaire, dévorant tout ce qu’il pouvait apprendre et les coutumes qui lui étaient proposées, ou qu’il pouvait trouver de lui-même pour étudier. D’autres font des références voilées à une froideur chez le garçon qui grandit rapidement, un refus de s’engager dans le jeu social complexe de la cour, bien qu’il l’ait manifestement bien compris, un rejet de toute affection qui lui était offert par des membres de la maison du Tyran et de la famille dans laquelle il fut adopté plus tard selon les lois et les coutumes de la noblesse d’Olympia. Il y avait déjà à la cour des individus qui craignaient cet enfant vigilant, anormalement fort, anormalement intelligent, et certains ont peut-être même comploté pour le tuer. Mais ce qu’il est advenu de ces premiers ennemis et de leurs plans est maintenant perdu pour l’histoire, à part le fait qu’ils ont échoué alors que le garçon grandissait et prospérait dans la cour du Tyran, augmentant chaque année en intelligence et en puissance physique.
À sa majorité, le garçon trouvé pris un nom pour sa vie adulte, mais contre la coutume, il a choisi de ne pas honorer la famille dans laquelle il avait été pris en assumant un des noms de son histoire vénérée comme on s’y attendait. Il choisit plutôt un nom ancien qu’il avait longtemps privilégié, un nom que certains prétendent avoir trouvé dans un texte oublié d’avant la chute de l’Humanité ; un texte écrit dans une langue que seul le garçon, dans sa capacité précoce, avait réussi à traduire : Perturabo.
Il n’a jamais divulgué la véritable signification qu’avait ce nom. Le jeune Perturabo se mit alors à faire la guerre, et il avait beaucoup à faire dans ce domaine. Dammekos était un puissant Tyran, mais lui et son royaume étaient assaillis par des rivaux et des vendettas de toutes parts et ayant prêté un serment inébranlable, les ennemis de Dammekos étaient maintenant ceux de Perturabo. Débutant dans les premiers ordres mineurs, le jeune Primarque gravit les rangs des armées de sa maison d’adoption à un rythme effrayant. Les victoires se succédèrent sous son commandement et sa légende grandit, tout comme les mercenaires et les artisans de la guerre qui affluaient sur la bannière de Dammekos dans leur soif de succès et de pillage. Mais Perturabo apporta à Lochos plus qu’un simple succès dans les combats. Dès le début, son génie fut reconnu non seulement pour la guerre, mais aussi pour l’invention. Ayant absorbé avec une clarté surhumaine l’étendue et la profondeur de la science et de l’artisanat d’Olympia, il la surpassa bientôt à tous les niveaux et de ses quartiers jaillit un flot constant de projets et de découvertes, qui allait des nouvelles machines révolutionnaires aux traités sur l’architecture et les méthodes de production, et même des travaux révolutionnaires sur la médecine et l’astronomie. Mais c’est avant tout grâce à ses progrès dans le domaine de la guerre que la sombre renommée de Perturabo s’est développée et que la légende du "Marteau d’Olympia" est née. De nouvelles armes, des munitions et des machines de siège jusqu’alors inimaginables sont nés de la main de Perturabo et, en quelques années, ce sont elles et le propre leadership de Perturabo, devenu chef de guerre du Tyran Dammekos, qui fit de Lochos le domaine le plus puissant et le plus redouté d’Olympia, avec une centaine de fiefs vassalisés, et d’innombrables autres qui se sont vus contraints de se soumettre de facto à ses dirigeants.
Les nombreuses victoires militaires de Perturabo n’ont pas apporté la paix à Lochos, mais seulement la domination et la menace croissante d’un ennemi intérieur : la lame de l’assassin et le baiser de l’empoisonneur. On pense que de nombreuses tentatives ont été faites pour tuer le "Seigneur de Fer" de Lochos à cette époque, à la fois par des Tyrans soumis qui raisonnaient - et à juste titre - que sans Perturabo, la suprématie de Lochos s’effondrerait, et par ceux qui devant Perturabo l’appelaient frère et ami, mais qui le tenaient secrètement en horreur et éprouvaient haine et jalousie. Le Primarque, maintenant adulte, les dominait tous, tant par sa stature que par son intelligence, mais il se souciait peu des babioles et des pièges du pouvoir, et totalement des hypocrisies de la cour. Lointain, fier et justement méfiant envers ses amis et ses ennemis, Perturabo était de plus en plus décrit dans les témoignages de l’époque comme un seigneur de guerre particulièrement sanguinaire, même selon les normes de son monde, pour qui la pitié était un concept étranger, et qui répondait à toute insulte par une violence meurtrière. Le masque d’acier du bourreau et l’ancienne héraldique "Kaveatkos" avertissant de la mort du transgresseur étaient les signes et le sceau de Perturabo, promettant une punition sauvage en retour de l’échec de ceux qui étaient en dessous de lui, tout comme ils promettaient la mort à ses ennemis.
Il est à noter que Perturabo aurait pu renverser son "maître" Dammekos et le remplacer comme Tyran. Mais il ne l’a jamais fait. Le Primarque, semble-t-il, n’a pas manqué à sa parole ou à son engagement et Dammekos, malgré sa vanité et sa corruption, a pris soin de ne jamais lui donner de raison ou d’excuse pour le faire. On pense peut-être que, fidèle à son serment, Perturabo aurait laissé le vieillissant Dammekos mourir de mort naturelle, précipité par les propres excès licencieux du Tyran, avant de prendre Lochos et ensuite tout Olympia.
On ne peut que spéculer de ce qu’il aurait alors fait de son monde, car cela n’advint jamais, puisqu’une nouvelle étoile avait été vue dans les cieux - l’Empereur était venu pour retrouver Son fils perdu.[3]
Quant à l’Olympia, elle sera détruite durant la Purge lorsque les Iron Warriors firent détoner leur stock d’ogives après deux années de siège. Il ne reste de la planète qu’une terre stérile et dévastée.[4]
Monde Actuel : Medrengard
Les scientifiques impériaux savent assez peu de chose sur l’Œil de la Terreur, en particulier parce que les Royaumes du Chaos sont en perpétuel changement. Medrengard, la planète des Iron Warriors, est le plus souvent décrite comme une gigantesque forteresse. Les fortifications que l’on peut y trouver sont inimaginables pour un esprit humain car les lois de la physique, telles que nous les connaissons, ne s’appliquent plus dans l’Œil de la Terreur. D’un autre côté, nul ne sait vraiment ce à quoi ressemble cette planète, car les informations sur l’Œil de la Terreur recueillies par les membres de la très Sainte Inquisition ne proviennent que des cauchemars des survivants. Personne n’a pu s’approcher suffisamment d’une planète se trouvant dans cette région pour en faire une description fiable. L’Inquisiteur Maul procéda à une exploration approfondie de l’Œil de la Terreur en M.38. Son corps ne fut jamais retrouvé mais l’intérieur de son vaisseau était recouvert d’inscriptions écrites avec son sang et décrivant ce qu’il y avait vu. Medrengard y était décrit comme un monde-prison où des millions d’esclaves vivaient et mouraient pour alimenter et entretenir les immenses croiseurs du Chaos, demeures des guerriers de la Légion des Iron Warriors.
Doctrines de Combat
Les Iron Warriors utilisent une tactique extrêmement simple : ils commencent par bombarder leurs cibles avec toutes les armes dont ils disposent. Si cela est possible, ils coordonnent leurs attaques avec les Legios Titaniques renégates, ce qui augmente considérablement leur puissance de feu. Ce type de bombardement peut durer des semaines, car les Iron Warriors tombent rarement à court de munitions. Ils savent utiliser leurs armes de la manière la plus efficace possible et n’hésitent pas à opérer des retraites stratégiques et des redéploiements pour épuiser les défenses adverses. Les contre-attaques de l’ennemi tombent alors dans des pièges soigneusement préparés. Lorsque cela est envisageable, les Iron Warriors établissent des lignes de fortifications pour renforcer leurs attaques. Leurs doctrines de combat impliquent l’utilisation intensive des ouvrages de défenses et ce avec le minimum de troupes possibles, ce qui permet de conserver un noyau de guerriers en état de participer aux assauts. Lorsqu’une brèche est ouverte dans les fortifications ennemies, elle est tout d’abord exploitée par des troupes de vétérans et d’infiltrateurs, puis sera agrandie pour permettre l’arrivée massive des forces de combat.
Ces troupes sont composées de chars d’assaut rapides, capables de progresser très rapidement pour exploiter les brèches après un tir de barrage. Lorsqu’un point stratégique doit absolument être pris, les Iron Warriors sont capables d’une férocité qui n’a d’égale que celle des Blood Angels ou des World Eaters. Heureusement pour l’Imperium, ils ne sombrent dans un tel déchaînement de fureur que lorsqu’il le faut vraiment, et jamais plus longtemps que nécessaire.
Quand leurs ennemis sont enfin à leur merci, les Iron Warriors se contentent de les encercler et de les écraser pour le plaisir, laissant leurs lasers et leurs canons faire le travail pour eux. Les Iron Warriors sont des sapeurs et des ingénieurs, ils ont acquis au cours des siècles un important matériel de siège qu’ils utilisent au combat. Il est composé entre autres de véhicules d’assaut Termite, de transports de classe Léviathan, de vaisseaux d’assaut Dreadclaws adaptés aux débarquements planétaires et d’un très large assortiment d’engins de siège impériaux. Ces véhicules ne sont utilisés qu’avec parcimonie et sont conservés par la 1ère Compagnie. De plus, les Legios Titaniques avec lesquelles ils collaborent sont équipées de modules d’assaut Corvus qui transforment les Titans en véritables tours de sièges. La collaboration entre ces Legios Titaniques et les Iron Warriors est telle que certains experts impériaux avancent qu’ils font partie de la même force. Cette théorie n’est pas largement acceptée, mais elle peut sembler logique vu l’attrait des Iron Warriors pour les armes de barrage.
Organisation
Organisation et Structure d'une Unité au Sein de la Légion (Pré-Hérésie)
Au sein de la Légion des Iron Warriors, la parole Perturabo avait force de loi. Pour lui, il n’y avait jamais eu de différence entre Terran et Olympien ; tous étaient ses Iron Warriors, les composants de sa sanglante machine de guerre. Bien que pendant de nombreuses décennies, la IVe Légion ait été rigoureusement dogmatique dans son adhésion aux modèles établis pour la Légion naissante au début de la Grande Croisade, Perturabo édicta des changements significatifs et de grande envergure sur sa Légion, mais qui n’a en aucun cas changé significativement ce qui s’était passé auparavant.
Ce fut un processus rapide et minutieux, entièrement réalisé selon la planification rigoureuse du Primarque. Bien que formaté par la culture martiale sophistiquée d’Olympia par Perturabo, elle a également profité de l’apprentissage que Perturabo reçu aux côtés de l’Empereur et sur Terra elle-même. Là-bas, il est connu pour avoir parcouru une grande partie des traditions et des histoires martiales connues de l’Humanité, transformant cet apprentissage avec son propre génie et ses prédilections inhérentes en ce qui allait devenir le modèle des Iron Warriors.
La principale composante stratégique de la Légion des Iron Warriors qui en résulta fut le Grand Bataillon. Cette formation, bien que son organisation et son rôle soient à peu près analogues à ceux du "Chapitre" tel qu’envisagé dans la Principia Belicosa avec 1 000 Légionnaires Space Marines comme force théorique, incorporait également une très important arsenal permanent, des éléments d’artillerie et de soutien logistique, bien au-delà de ce que l’on trouvait dans d’autres Légions au même niveau. De plus, en tenant compte du taux d’attrition plus élevé que la norme dans la Légion des Iron Warriors, particulièrement parmi les initiés dans les premières années de leur service, le recrutement et le renforcement d’un Grand Bataillon dans une zone de guerre étaient continus, ce qui faisait que l’effectif d’un Grand Bataillon donné fluctuait beaucoup. C’était particulièrement le cas dans des circonstances plus extrêmes où des Grands Bataillons gravement épuisés étaient simplement redéployés dans d’autres unités actives. Il existe des preuves documentaires que certains Grands Bataillons ne comptaient que 500 Légionnaires et jusqu’à 4 000 dans les cas extrêmes.
L’organisation en dessous du niveau stratégique était très stratifiée, mais elle variait tout aussi bien et de manière pragmatique en fonction des exigences des opérations et des déploiements particuliers, avec des divisions communes appelées Cohortes ou Grandes Compagnies (unités fortement mécanisées et renforcées comprenant trois à cinq Compagnies de Ligne de Légionnaires et leurs troupes humaines auxiliaires, détachements de Mechanicum et structures d’appui intégrées). En dessous se trouvaient les Compagnies de Ligne et les Centuries Blindées, comprenant environ 100 Légionnaires ou 20 à 50 unités blindées, à travers les sections et les escouades individuelles. Au sein des Grands Bataillons de la Légion se trouvaient des éléments des Tyranthikos - les Dominateurs - un noyau de vétérans des briseurs de ligne et des unités d’assaut ayants survécu à une vingtaine de sièges désespérés et sanglants pour recevoir ce nom, et qui étaient les principaux porteurs de l’Armure Terminator au sein de la Légion.
À tous les niveaux, la Légion des Iron Warriors était formidablement approvisionnée en armes et en équipement, possédait plusieurs milliers d’Armures Tactiques Dreadnought et des réserves de munitions qu’on estimait supérieures à celles de plusieurs autres Légions combinées. Les aptitudes techniques de chaque Iron Warrior étaient également formidables, favorisant la fonctionnalité et la personnalisation de leur panoplie de guerre personnelle. Dans une approche habituellement pratique, la Légion faisait un usage intensif des unités spécialisées (tels que des escouades uniquement équipées de Canons Laser portable pour la guerre antiblindé et celles équipées d’Amures Énergétiques MkIII pour les unités d’assaut de siège) et des modèles sélectionnés avant tout pour leur fiabilité et leur facilité de rétablissement pour le déploiement de masse et l’approvisionnement des réserves lors de campagnes prolongées. Les dommages non handicapants des équipements de guerre étaient jugés sans importance. Mais si le rassemblement d’un Grand Bataillon pouvait voir des rangs d’acier étincelants, les privatisations d’une zone de guerre voyaient l’armure des Iron Warriors de plus en plus rouge sang, brûlée et malmenée pendant toute sa durée, et on ne s’en occupait que pour rétablir la fonctionnalité jusqu’à la victoire.
Il convient de noter au sein de la Légion la gamme, le nombre et la diversité des véhicules blindés et l’importance de l’artillerie mis en œuvre par les Iron Warriors. On savait que ces moyens comprenaient l’étendue des modèles et des conceptions générales utilisés dans tout l’Imperium par les Legiones Astartes, avec un accent tactique mis sur les unités lourdes comme le Land Raider et les machines de guerre super-lourdes comme les Typhons, les Stormblades et les Mastodons. De plus, l’emploi d’un très grand nombre de classes "inférieures" telles que les Rhinos, les Basilisks et les Predators était également courant. Ces derniers étaient considérés comme jetables dans la pratique par la Légion, en raison de leur capacité à remplacer facilement ces modèles grâce à une fabrication adaptée en permanence à leur production au service de la Légion. En outre, les Iron Warriors étaient connus pour faire fonctionner un grand nombre de variantes de chars plus inhabituelles et de machines de guerre spécialisées telles que les chars Cerberus, Scorpios et Thunderstrikes. Ce parti pris et cette capacité de construction, ainsi que l’intégration des formations de blindés et d’artillerie à tous les niveaux de la Légion, signifiaient que les Iron Warriors disposaient de la plus grande réserve de blindés et du plus grand stock de munitions de toutes les Légions de la Grande Croisade.
Une formation spécialisée et particulière au sein de la Légion était le Stor-Bezashk. Dans une Légion réputée pour la puissance de ses munitions et ses compétences consommées en matière de guerre de siège, le Stor-Bezashk rassemblait les maîtres de la destruction, chargés de l’entretien, de la construction et de l’utilisation des armes de siège mortelles et des singulières reliques de destruction dans l’arsenal de la Légion. Les maîtres de siège du Stor-Bezashk avaient le commandement d’armes et de machines de guerre invisibles en dehors des rangs de l’Ordo Reductor du Mechanicum et le commandement direct sur le champ de bataille des vastes stocks d’obus atomiques de la Légion, des réserves de phosphex et de rares munitions gravitiques. Ils avaient le pouvoir de vie et de mort sur les Légionnaires affectés (souvent en punition) aux cadres des Destroyers sous le contrôle des maîtres de siège. Le Stor-Bezashk servait à la fois de force experte pour briser un siège, et servir de renforts spécialisés pour les Grands Bataillons de la Légion sur le terrain.
L’idéal de Perturabo pour les Iron Warriors pouvait donc être considéré comme celui d’une force intégrée, disciplinée et d’une agressivité imparable, maîtrisant la guerre aussi bien en attaque qu’en défense. Mais si un seul facteur pouvait être considéré comme typique des Iron Warriors, c’était leur cruel calcul. Leurs bombardements étaient des œuvres d’art meurtrières, des applications de puissance de feu configurées avec précision et conçues pour écraser et briser. Leurs assauts étaient des exercices tactiques et des manœuvres de blindées parfaitement chorégraphiés, soutenus par des avancées d’infanterie sans peur qui ne faiblissaient pas, quels que soient le feu et la fureur contre lesquels ils étaient confrontés. Quand enfin, après la tempête de la puissance de feu et l’assaut écrasant des chars, la presse sanglante du combat au corps-à-corps arrivait, les tempéraments les plus sombres des Iron Warriors se manifestaient avec une férocité haineuse équivalent à la colère des World Eaters presque fous d’Angron ou l’art de l’épée des Dark Angels du Lion. Mais même cette extrême violence pouvait être annulée aussi brusquement que d’appuyer sur un interrupteur ; telle était la discipline inhumaine que Perturabo inculquait et appliquait sous peine de mort dans sa Légion.
Il est clair que Perturabo voyait sa Légion non pas comme un collectif de membres individuels mais comme un tout cohérent et unifié. Une armée dont la tâche était d’écraser ses ennemis par les méthodes les plus efficaces et les plus directes possibles, de détruire la capacité de résistance de l’ennemi et, là où c’était nécessaire, l’exterminer totalement. La gloire et l’honneur appartenaient à la Légion dans son ensemble, et non à ses membres de la base ou à ses guerriers individuels. Plus peut-être que n’importe quel Primarque, sauf Angron, on a dit qu’aucun Primarque ne voyait ses propres Légionnaires avec si peu d’égard que Perturabo. Pour lui ils étaient qu’une ressource à dépenser pour obtenir la victoire, une ressource qui avait une valeur indéniable, mais une ressource qu’il n’a jamais cessé de dépenser.
Cette pensée se reflétait dans la structure de la Légion des Iron Warriors elle-même, qui était stratifiée et fonctionnait de manière à absorber les pertes et à créer une identité à un niveau stratégique, plutôt qu’au niveau tactique. La Légion elle-même était à la fois pionnière et partisane du recrutement et de la création accéléré de Legiones Astartes. Un Légionnaire Space Marine des Iron Warriors pouvait s’attendre à servir dans une myriade d’unités, de rôles et de commandants différents. Les Légionnaires Iron Warriors furent déployés et réaffectés uniquement sur la base de considérations pragmatiques et d’opportunisme tactique, à la différence marquée des formations plus ritualisées de nombreuses autres Légions. La promotion et l’avancement dans les rangs de la Légion étaient une question dans un premier temps de survie, et dans un deuxième temps de spécialisation si un Légionnaire montrait des talents et des aptitudes particuliers. La simple aptitude martiale ne suffisait pas pour mesurer la qualité d’un Légionnaire à servir, et chaque Iron Warrior devait être un artisan du métal, de la machine et de la pierre tout comme il était un combattant de ligne, un tueur au corps à corps et un artilleur. En cela, la graine génétique de leur Primarque était mise en évidence, ainsi que son aptitude technologique, car de nombreux Iron Warriors firent preuve d’une extraordinaire habileté dans l’analyse rapide des données, la compréhension et le raisonnement abstrait, et étaient également marqués psychologiquement par une tendance à la suspicion, à la méfiance et à la méchanceté, même parmi les leurs.
Alors que les distinctions honorifiques et les citations en général ne signifiaient pas grand chose pour les Iron Warriors au niveau individuel, les compétences technologiques et la capacité à mener la guerre de la manière privilégiée par Perturabo étaient reconnues et récompensées. Ceci était plus évident dans le rang des Maîtres de Forge au sein de la Légion. Dans la Légion de Perturabo, le titre de Maître de Forge s’était développé pour remplacer largement celui de Préteur et de Seigneur Commandeur. Il portait en lui une grande partie du rôle d’un seigneur de guerre d’Olympia traditionnel ainsi qu’une incarnation des doctrines stratégiques des Iron Warriors. Un Maître de Forge était - comme son titre l’indique peut-être - tenu de façonner et de modeler un champ de bataille selon sa volonté, et non pas simplement d’exceller au combat ou même de diriger ceux qui combattaient. On attendait de lui une maîtrise complète de la logistique, des techniques de siège, des munitions et de la compréhension cérébrale de la guerre, depuis la planification des campagnes de conquête planétaire jusqu’au calcul rapide des zones de tir tactique dans une ruine urbaine. Contrairement à ceux des grades inférieurs qui combattaient sous leur commandement, un Maître de Forge était un individu sur qui reposait le déroulement d’une bataille, et le succès ou l’échec des forces qu’il dirigeait relevait de sa responsabilité, décidant de son destin - Perturabo étant réputé pour être impitoyable devant l’échec.
Ce système a fait des Maîtres de Forge une classe de sinistres seigneurs de guerre savants, solitaire, souvent paranoïaque et très indépendante au sein de la Légion, écartant les faibles et les malheureux de leur nombre et laissant ceux qui sont restés comme les plus habiles, les plus impitoyables et les plus intelligents que la Légion des Iron Warriors avait à offrir. Les rangs des Maîtres de Forges, qui fluctuaient en nombre et en ancienneté entre eux, n’étaient pas clairement définis, ce qui entraînait des rivalités et des querelles entre eux. La majorité des Maîtres de Forge commandaient leurs propres Grands Bataillons, constituant le noyau de la structure de commandement stratégique de la Légion, tandis que d’autres avaient le commandement de formations stratégiques spécifiques telles que le Stor-Bezashk, d’importants postes de garnison et des Flottes Expéditionnaires dispersées, ou gouvernant des mondes servant d’arsenal et autres commandements détachés.[5]
Le Trident
Trois Maîtres de Forge, auxquels Perturabo avait accordé une faveur particulière, étaient élevés à un autre rang, celui de Triarque. Ils formaient le Trident, qui servait nominalement de conseil consultatif de leur Primarque, mais servait plus communément à transmettre sa volonté et ses ordres directs à ceux qui se trouvaient en dessous d’eux. Une telle proximité avec le maître de la Légion au cœur de plus en plus sombre, particulièrement dans les années ultérieures à l’Hérésie, était réputée avoir être une dangereuse situation.[6]
Disposition de Guerre
Pour la Légion des Iron Warriors, l’Hérésie d’Horus est arrivée au point culminant d’une série de revers et de tragédies qui avaient, ces dernières années, frappée la Légion et, par leur effet, avait à la fois dérangé et corrompu sa psyché. La plus importante de ces tragédies fut la rébellion d’Olympia, le siège du domaine de la Légion dans l’Amas de Meratara et le monde de leur Primarque Perturabo. Avec Dammekos, le Tyran de Lochos et Satrape d’Olympia, finalement mort, la politique enchevêtrée et d’intrigue d’Olympia s’était une fois de plus développée en luttes intestines et en vendetta. La violence et la division s’enflammèrent plus amèrement que jamais auparavant à cause des changements que l’Imperium avait apporté à la planète et du mécontentement engendré par des générations de la meilleure jeunesse de ce monde qui avaient été emmenée par la Légion, pour ne plus jamais revenir. La nouvelle choquante de la rébellion frappa au cœur de la Légion et de son maître, et ne pouvait pas arriver à un pire moment. Pendant plus d’un an, la Légion des Iron Warriors participait à la suppression presque à elle seule d’une infestation majeure de la xenoforme tonitruante connue sous le nom de "Hrud" (ou "Temporaferrox" comme on les appelle dans certains documents) dans plusieurs mondes des Profondeurs de Sak’trada. Toutes ces actions dans l’histoire de la Grande Croisade se sont avérées coûteuses en termes de vies et de santé mentale de ceux qui devaient combattre de tels cauchemars, et ceci ne devait pas faire exception.
Obligés de faire face aux violentes perturbations du tissu temporel, aux tempêtes d’éruptions solaires et à l’instabilité tectonique qui accompagnaient ces entités incompréhensibles, ainsi que la technologie malveillante utilisée par les créatures elles-mêmes, on estime que la Légion des Iron Warriors a perdu plus d’un cinquième de sa force active de l’époque dans une campagne située loin de la frontière de l’Imperium et ce qui, pour beaucoup, semblait être une expédition condamnée et sans but - dans ce qui semblait être du moins des ordres directs de Terra. Dans la foulée des récentes pertes qu’elle avait subie au service de la Grande Croisade, la rébellion sur Olympia était une insulte qui ne pouvait être tolérée.
Laissant une force sacrificielle à l’arrière pour finir le combat contre les horreurs extraterrestres, Perturabo ramena sa Légion dans son foyer emplie d’une colère meurtrière. Olympia brûla, les citadelles dans les montagne furent abattues et des villes entières dont étaient originaires les Iron Warriors furent passées au fil de l’épée. Avec une rage amère qui frisait la folie, Perturabo fit voler en éclats de ses propres mains les défenses de Lochos qu’il avait lui-même élevés dans un âge antérieur. Lui et ses Iron Warriors n’eurent aucune pitié pour leur propre sang et parents. Des millions de personnes furent tuées par la suite. Olympia et son système planétaire furent par la suite brutalement asservis. Au milieu des ruines d’Olympia autrefois si belle, certains disent que Perturabo et sa Légion ont finalement pris conscience de ce qu’ils avaient déclenché, et l’horreur et la culpabilité devant ce qu’ils étaient devenus. Mais d’autres disent que les derniers lambeaux d’autodestruction de la Légion les ont abandonné, que les Iron Warriors et leur Primarque ont vu la vérité de leur âme pour la première fois et ont embrassé les ténèbres. C’était pour beaucoup dans l’Imperium un crime choquant d’autodestruction, mais c’était un crime auquel l’autorité du Maître de Guerre accordait son autorisation et le vernis de la justice.
Dans le sillage de cette tragédie, la Légion a sombré davantage dans la violence sombre et la paranoïa. Elle opprima brutalement les mondes qu’elle garnissait avec une sauvagerie renouvelée et déclencha une force génocidaire dès le premier signe de rébellion ouverte, avec un grand nombre de ses commandants de plus en plus déséquilibrés et isolés de l’Imperium qu’ils servaient.
Au moment de l’apparition de l’Hérésie d’Horus, on estime que la Légion des Iron Warriors avait une force active de 150 000 à 180 000 Legiones Astartes, ainsi qu’une très importante flotte de guerre de plus d’une centaine de navires de classe capitale. Une évaluation plus précise que celle-ci est cependant nécessaire, impossible étant donné la portion considérable de sous-déploiements et de garnisons qui étaient maintenus par la Légion, dispersés à travers l’Imperium et ses tendances de plus en plus isolationnistes dans les années avant la guerre. On suppose que la Légion avait accéléré davantage son programme d’endoctrinement et de recrutement, ainsi que la construction navale locale à Olympia dans la période précédant la rébellion, et ainsi la division inférieure de ces estimations peut, en effet, être erronée.
De plus, la Légion, selon des preuves découvertes plus tard, semblait avoir accru ses liens avec certaines factions du Mechanicum et de la Legio Cybernetica en particulier durant cette période, et on pense qu’elle avait commencé à abriter certains éléments renégats ou parias du Culte de la Machine, qui profitèrent de la protection de Perturabo. Il est également connu pour avoir fait renaître des cendres d’Olympia une force auxiliaire humaine fanatiquement loyale et hautement entraînée, la Thorakata, comme outil d’oppression et armée cliente à part entière, pour servir la Légion. Ces mesures peuvent maintenant être considérées comme le début du sanglant Empire de Fer, centré sur la maudite Olympia, qui devait prendre racine dans les années qui suivirent la rébellion et la guerre civile.
C’est ainsi que, pourrissant de l’intérieur avec dégoût et amertume, la façade de fer que la Légion présentait à l’Imperium cachait l’ampleur de la rapidité et de la profondeur avec lesquelles elle était tombée dans la folie meurtrière ; jusqu’au moment où elle fut enfin appelée à participer au châtiment du Maître de Guerre rebelle sur Isstvan V. Là, la sombre vérité fut révélée.[7]
Il existait dans les rangs des Iron Warriors une série de fraternités guerrières de longue date qui existaient en dehors de l’organisation militaire et de la structure de commandement de la Légion, et qui étaient rarement connues des étrangers. Selon certains récits, elles étaient si fermement enracinées qu’elles résistèrent à l’influence extérieure et corrosive des Loges Guerrières d’Horus, et selon d’autres récits, elles sont devenues le vecteur de la corruption de la Légion.
Plus ancienne, plus importante et plus influente des fraternités guerrières de la IVe Légion, les Frères de la Pierre était un ordre de maçons et de stratèges dont les origines sont antérieures au rattachement de la Légion à Perturabo et d’Olympia. D’abord un symposium tactique dans le style de la culture des Castes Guerrières Metisraad de Terra, elle s’est concentrée sur l’art du siège ainsi qu’au domaine de l’architecture militaire. Lorsque Perturabo a rejoint la Légion, le Primarque a massivement étendu l’organisation, la rebaptisant Dodekatheon d’après les traditions culturelles et politiques d’Olympia. Le Dodekatheon Olympien était un rassemblement cyclique des douze plus grandes familles de Tyrans d’Olympia dans le but de résoudre les disputes et de forger des alliances. Il comportait également de nombreux jeux de guerre et des tournois entre les factions présentes et rassemblait des artisans et des guerriers qui montraient leurs compétences soit à la gloire de leurs mécènes, soit dans l’espoir d’obtenir un emploi. Le Dodekatheon de la Légion s’est chargé de ces attributs, devenant avec le temps un lieu de compétition et d’échange pour ses plus grands guerriers. Les officiers, les constructeurs et les stratèges s’y sont rencontrés sans grade et sur un pied d’égalité pour se mettre à l’épreuve et poursuivre leur apprentissage. C’est là que ses membres ont mené et repris des guerres sans effusion de sang en simulation, dévoilé de nouvelles conceptions, examiné des rapports de bataille et des renseignements militaires, et rivalisé pour leur position et le respect de leurs pairs et de leur Primarque. Bien que Perturabo appliquait une discipline rigide dans sa Légion et ne tolérait aucune perturbation ou vendetta, le Dodekatheon a servi de "soupape de sécurité" pour les rivalités internes de la Légion autant qu’une académie de guerre. En théorie, le Dodekatheon était ouvert à tous les Iron Warriors, mais en pratique, seuls ceux qui s’étaient distingués d’une manière ou d’une autre y assistaient, les autres ne s’y présentant pas afin de ne pas connaître la défaveur de leur Primarque.[9]
Formé comme une petite organisation fantôme qui fonctionnait à bien des égards comme une division du grand Dodekatheon, l’Apolakron s’est concentré sur les Automates de Bataille, tant dans leur construction que dans leur entretien, et leur emploi dans la guerre. Il existait dans une alliance difficile avec le Mechanicum, à l’exception de certains Technoprêtres qui avaient longtemps servi directement les Iron Warriors, et était considérée avec une suspicion particulière par des éléments de la Legio Cybernetica, qui ne les voyait pas comme un groupe apparenté, mais plutôt comme un rival à leur monopole sur les connaissances obscures qu’ils détenaient.[10]
Trouvant ses origines dans les premières campagnes de la Légion sous Perturabo, le Kheledakos, bien que dirigé et commandé par des Legiones Astartes, comprenait aussi les officiers supérieurs, les Magos du Mechanicum, les ingénieurs et les services qui entretenaient et équipaient les navires de guerre de la Légion. Sa base d’opérations était la "Citadelle Noire", le principal et le plus fortement fortifié des chantiers navals orbitaux d’Olympia. La guerre spatial, la construction et la conception de navires de guerre et de vaisseaux d’assaut étaient son obsession.[11]
La plus obscure et la plus étrange des fraternités guerrières de la Légion était le Lyssatra, connue sous le nom de Fraternité du Tonnerre ou, de façon plus désobligeante, dans la Légion, comme les "hommes brûlés". Il s’agissait d’un groupe de parias dont les membres comprenaient certains des fabricants d’armes, forgerons et artilleurs de la Légion les plus déséquilibrés et les plus brutalisés par la guerre. Leur obsession était de créer à des fins de destruction et de dévastation, bien au-delà de ce que même le reste de la Légion considérait généralement comme sain ou praticable, et la rumeur dit qu’ils ont eu en secret commerce avec une étrange idéologie occulte et de la xeno-technologie bien avant le début de l’Hérésie d’Horus.[12] |
Organisation (Après l'Hérésie)
Les Iron Warriors sont organisés en Grandes Compagnies, chacune commandée par un Maître de Forge. Ces Grandes Compagnies avaient à l’origine la même organisation et étaient composées d’un millier de Space Marines, mais à l’heure actuelle leur taille varie grandement. Les Maîtres de Forge sont extrêmement doués dans les différentes techniques de combat et notamment pour les sièges. Ils disposent d’esclaves-mécaniciens pour accomplir les diverses tâches de maintenance journalière. Nul ne connaît le nombre actuel des Grandes Compagnies. À l’époque de l’Hérésie d’Horus, la Légion en comptait douze, mais la quantité de détachements indépendants éparpillés dans toute la galaxie rend très difficile de définir, même d’une manière approximative, les effectifs réels de cette Légion. Comme beaucoup de Légions Renégates, son organisation est totalement différente de celle des Chapitres Loyalistes. Une Grande Compagnie est souvent divisée en petits détachements, chacun commandé par un champion de rang inférieur. Il a été observé une tendance à utiliser des unités dont l’effectif est un multiple de trois, sans que l’on puisse en comprendre les raisons. Les recrues sont enrôlées (de force ou non) et conduites jusqu’à Medrengard où, après avoir passé une série d’épreuves particulièrement difficiles, elles sont sélectionnées par les Maîtres de Forge. Elles sont ensuite incorporées dans les grandes compagnies. Les premiers Obliterators observés dans une armée du Chaos le furent au sein des Iron Warriors et, en de très rares occasions, il a même été rapporté que certains Iron Warriors auraient la capacité de "répliquer" des armes, même s’ils le font avec moins de facilité que les Obliterators.
Héraldique des Iron Warriors
Aspect général Pré-Hérésie des Iron Warriors. |
Aspect général Post-Hérésie des Iron Warriors. |
Héraldique de la Légion des Iron Warriors[13] | |||
Héraldique Personnelle d’un Commandant d’un Grand Bataillon |
Commandement de la Légion |
Unité de Ligne Tactique avec icône et chiffre de la Légion |
Tactique avec Chiffre de la Légion |
Unité de Soutien Lourd Chevron |
Variante de Soutien Lourd Chevron |
Destroyer - Sous-type Approuvé avec chiffre de la Légion |
Variante de Destroyer - Non Désigné |
Héraldique d’un Sergent des élites de la Légion |
Variante des Élites de Ligne de la Légion |
Sous-type Approuvé d’Attaque Rapide de la Légion |
Attaque Rapide de la Légion - Variante Approuvée |
Comme la plupart des Legiones Astartes, les Iron Warriors employaient une large gamme de symboles, d’icônes et d’héraldique, la plupart d’entre eux dérivant des premiers préceptes du Dictorum Armourial. Certains étaient des idiomes culturels du monde sur lequel leur Primarque avait été découvert et d’autres ont évolué alors que la Légion développait sa propre identité unique. Les Iron Warriors se distinguent par leur concentration caractéristique sur des icônes brutalement fonctionnelles, dépourvues d’embellissements superflus et d’un manque relatif d’individualisation ou d’ornementation personnelle, des traits très proches de la personnalité de leur Primarque.[14] |
Croyances
Les Iron Warriors pensent que l’Empereur les a envoyés se battre sur les champs de bataille les plus sanglants afin que les autres Légions récoltent tous les lauriers. Ils croient aussi que Rogal Dorn souleva Olympia contre eux de manière à les discréditer. Ils réclament vengeance sur ces deux points. Les Iron Warriors se considèrent comme des demi-dieux libres d’aller là où ils le désirent, croyant qu’aucune loi humaine ou naturelle ne peut s’opposer à eux. Ils voient le Chaos comme un tout indivisible et n’adorent aucun dieu en particulier. Leur loyauté va en premier à Perturabo qui les a empêchés d’être sacrifiés par le Faux Empereur.
Patrimoine Génétique
Les Iron Warriors sont issus de la Première Fondation et portent les gènes de Perturabo. Depuis leur rébellion contre l’Imperium, les Iron Warriors sont sujets à différentes mutations qui sont souvent remplacées par des membres artificiels. Ils sont le plus souvent hautement paranoïaques mais aussi incroyablement intelligents et naturellement efficaces dans toutes les situations où n’intervient que la réflexion pure.
Après la Cage de Fer, certains des nouveaux Iron Warriors reçurent une partie des implants prélevé sur les cadavres des Imperial Fists, comme une insulte supplémentaire envers leurs anciens ennemis. Ces bâtards, au sang corrompu par les gênes de Rogal Dorn, sont toutefois assez mal considérés par leurs frères d’armes… |
La Froideur du Fer
Les Iron Warriors portent des Armures Énergétiques acier uni, marquées de symboles industriels noirs et jaunes. Ils n’ont cure des trophées et des ornements, préférant prouver leur force et leur habileté par des actes de destruction à grande échelle. Si chaque bande guerrière arbore des marques de loyauté à son champion, elles sont poncées et repeintes chaque fois que les circonstances exigent qu’un changement d’allégeance se révèle avantageux.
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Le Siège Sans Fin
La galaxie a senti la colère implacable des Iron Warriors à maintes occasions. Les victimes causées par des Légions comme les World Eaters ou la Black Legion sont certainement plus nombreuses, car les Iron Warriors préfèrent les attaques longuement planifiées et soigneusement exécutées, mais la sauvagerie calculée de leurs frappes ne laisse généralement aucun survivant.
Rébellion Écrasée
Steelstone Keep, ruche capitale de Cornucopeon et édifice aussi haut qu’une montagne, hérissé de canons à bouche de gargouille, paie une dîme de matériel de guerre aux Iron Warriors. Quand l’industrieux Korothrodd Vessh double la dîme après une campagne coûteuse, les défenseurs de Steelstone Keep se soulèvent contre les cultistes à col de fer qui les asservissent. Le chef du culte qui supervise l’industrie infernale de la Ruche est battu à mort avec des marteaux de forgeron, mais pas avant d’avoir lancé une malédiction vengeresse. Perturabo entend son écho dans le Warp. En une semaine, Cornucopeon est infestée de Machines-Démons grosses comme des locomotives qui s’enterrent sous la surface de la planète comme des vers dans une pomme. Elles resurgissent à Steelstone Keep dans des éruptions de magma, et dégorgent des Iron Warriors de leur ventre d’acier. Les rebelles combattent étage après étage tandis que les sections de Perturabo éviscèrent la Ruche. En bas, le niveau montant du magma consume toute trace de la rébellion de Steelstone. Quand les Iron Warriors quittent les flèches de la Ruche, il ne reste plus de l’insurrection qu’une montagne de métal remplie de lave qui refroidit.
Une Leçon d’Humilité
Endt Thrinn, gouverneur génial du monde d’Inviolus, achève l’œuvre de sa dynastie : un réseau planétaire de forteresses. Fêtant la fin des travaux avec un peu trop de boisson, il affirme que sa planète est inexpugnable. Des agents de l’Alpha Legion transmettent sa vantardise aux Iron Warriors, et bientôt le Seigneur Mandrakk effectue une translation Warp dans le système à la tête d’une vaste flotte. Au lieu d’attaquer directement Inviolus, il envahit Dalathro’s Rest, l’Agri-Monde voisin.
Grenier du Système Inviolus, Dalathro’s Rest est bien défendu par l’Astra Militarum. Mandrakk le bombarde depuis l’orbite tout en lançant des abordages contre tout appareil se dirigeant vers Inviolus. En moins d’un an, la population d’Inviolus est paralysée par la famine. Même si une Compagnie de Space Marines de la Mentor Legion arrive en renfort, Mandrakk s’est assuré que les forces de défense d’Inviolus à moitié mortes de faim sont des proies faciles pour ses équipes d’annihilation téléportées. La planète conquise devient une base du Chaos.
Le Technovirus Fait Rage
Le Technovirus se répand de Medrengard dans les mondes de l’Œil de la Terreur. Il infecte corps et machines, transformant l’un en l’autre et faisant fusionner armes et porteurs, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que des créatures de métal conscient. Après les Guerres de la Chair consécutives à la catastrophe, les Cultes nihilistes de la Destruction prolifèrent. Obliterators et Mutilators sont de plus en plus nombreux à se joindre aux Iron Warriors.
L’Aire des Machines
Le vaisseau amiral Iron Warriors Merciless Spite atterrit en catastrophe dans l’Océan Rayonnant riche en sel dû Monde Féodal de Prime Gala. Colonisée par la Maison Terryn depuis plusieurs années, la planète est défendue par des Chevaliers Impériaux qui s’avancent dans les eaux peu profondes pour attaquer le navire échoué. La première vague, menée par le Roi Dontros, escalade le flanc du Spite, et découvre que son toit est infesté de Métadracs. Les Chevaliers luttent avec courage, mais les Machines-Démons sont si nombreuses qu’elles les précipitent dans la mer.
La seconde vague, qui attaque quelques semaines plus tard, est confrontée aux vestiges corrompus de leurs anciens camarades - le maître du Merciless Spite, le Seigneur Amiral Vaen, a remplacé l’occupant de chaque Trône Mechanicum par un de ses lieutenants Élus. Au cours des trois mois suivants, la combinaison terrifiante de Renégats et de vol de Métadracs permet aux Iron Warriors d’assujettir la population d’un pôle à l’autre du Monde Féodal.
Temporia Émerge
Exploit d’ingénierie que seul un vrai fou pourrait concevoir, le Monde-Forteresse de Temporia est tiré hors de l’Œil de la Terreur par le Mechanicum Noir, au moyen d’une armada de remorqueurs gravitiques possédés. Les machines mutantes produites par les Fonderies-Démons tentaculaires de la planète assaillent le Système Cadia par milliers.
Le Grand Siège Commence
Ayant étudié en détail les défenses impériales du Segmentum Obscurus via une combinaison d’observations à distance, de torture méthodique de prisonniers Loyalistes et d’un réseau d’informateurs technocultistes, Perturabo en sait long sur leurs forces et leurs faiblesses. Quand Cadia finit par tomber et que la Cicatrix Maledictum divise la galaxie sur toute sa longueur, le Primarque Démon mobilise mille armées et les coordonne dans une grande stratégie qui vise les mondes impériaux les plus lourdement défendus du Segmentum.
Ainsi commence un blocus contre l’Imperium lui-même. Accompagnées de ménageries de Machines-Démons et de batteries d’artillerie, les armées de Perturabo conduisent une douzaine de mondes supposés inviolables au bord du désastre total grâce aux tactiques de siège impitoyables des Iron Warriors.
Sources
- Codex Heretic Astartes Chaos Space Marines, V8
- Codex Marines du Chaos, V3
- Codex Marines du Chaos, V3 ; 2ème édition
- The Horus Heresy, Book Three - Extermination
- McNEILL GRAHAM, Déluge d'Acier, Black Library, 2006
- Index Astartes du White Dwarf N°85 (Mai 2001)
- Imperium Nihilus : Vigilus en Flammes, 2019
- ↑ Informations issues l'Index Astartes du White Dwarf N°95 (Mars 2002) et résumées par Guilhem.
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter Iron Warriors - The Hammer of Olympia (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter Iron Warriors - The Hammer of Olympia (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Informations issues de Codex Heretic Astartes Chaos Space Marines - Iron Warriors, V8 et résumées par Guilhem.
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Iron Warriors - Unit Organisation and Structure Within the Legion (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Iron Warriors - Unit Organisation and Structure Within the Legion (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Iron Warriors - Unit Organisation and Structure Within the Legion - War Disposition (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter Iron Warriors - The Hammer of Olympia - The Brethren of the Iron Warriors (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Iron Warriors - The Hammer of Olympia - The Dodekatheon : The Brethren of Stone (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter Iron Warriors - The Hammer of Olympia - The Apolakron : The Brethren of Steel (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter Iron Warriors - The Hammer of Olympia - The Kheledako : The Brethren of Cld (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter Iron Warriors - The Hammer of Olympia - The Lyssatra : The Brethren of Thunder (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter The Iron Warriors - Iron Warriors Legion Tactical Markings (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter Iron Warriors- Iron Warriors Legion Tactical Markings (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Informations issues de Déluge d'Acier (Tête de Pont - Chapitre Quatre) de McNEILL GRAHAM, Black Library, 2006 et résumées par Christer
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