Catégorie:Chevaliers du Chaos

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LE NOCTORUM DE BE’AZK

Au nom du Régent Nharvis, Premier Ombre-sire du Maître Immortel, le plus déséclairé et craint des Élus, moi, l’Idolatrix Jins ar’Kirreth de Hargh, livre céans cette geste. Qu’elle témoigne de force de mon Sieur et de la vanité de ceux qui se bercent dans l’illusoire sécurité de leurs fanaux de foi vacillants.

Ce fut de la salle d’audience de mon Sieur que je contemplai la première fois le joyau éphémère qu’était Be’azk. Le Monde-Forge maculait le vide majestueux de ses complexes scintillants. Il souillait le sombre domaine du Maître dans une débauche d’ignorance et d’orgueil. Les Technoprêtres exhibaient éhontément leur opulence dans les feux ardents de l’industrie. Des galeries jalonnées de lumens luisaient entre les factorums rutilants, et des étincelles pâles montaient des fourneaux en échos à la vacuité des promesses de leur faux dieu.

Mon Sieur m’accorda l’honneur d’assister à l’établissement du Noctorum de la planète, le glorieux obscurcissement d’un monde. Le suaire du Maître, qu’on appelle le Manteau de Quiétude, traversa l’horizon cependant que mon humble vaisseau suivait le sillage de l’avant-garde du Régent. Quelques minutes après que mon Sieur Nharvis et ses proches liges eurent émergé de leurs nefs de largage, le Manteau avait atteint pour l’accabler de son ire le premier temple-forge : Optifex Magna. Je vis la brume empyréenne étouffer l’illumination un manufactorum après l’autre, leur lumière mourant avec l’espoir de leurs occupants.

Mon fier astronef volait plus bas ; les dispose aériens de l’ennemi avaient déjà été balayés depuis les cieux par les canons de Kervax, ou engloutis par le Manteau au-dessus du complexe. Dans l’ombre, je contemplai les émissaires du Maître des Ténèbres, les Pterrombres, s’amasser autour d’un vaisseau pour priver son équipage de sa détermination et en consumer les âmes comme on détache la viande d’une carcasse de volaille. Le Manteau s’enroula sur le continent, flottant contre le vent et couvrant le ciel d’une nuit sans étoile.

Enfin, l’augure-esprit asservi à ma volonté me révéla les marches effroyables de mon Sieur et de ses terribles liges, en route vers la périphérie du complexe de forge. Les soldats anophtalmes de l’ennemi émergèrent des bastions crénelés de leurs denses extérieures, et leurs tirs étaient essuyés par les Boucliers Ioniques. Je vis de mes yeux les Chevaliers Entraves des Âmes et le Timonier de la Nuit patauger dans une foule de pathétiques serfs cybernétiques au sud des remparts d’Optifex Magna.

Je contemplai l’éclat du pâle feu ennemi manquer sa cible tandis que le Manteau salissait ses matrices de visée. Les guerriers hébétés se replièrent devant deux des soldats chevaleresques de mon Sieur, et mes émetteurs détectèrent leurs suppliques binhariques, auxquelles nul ne répondit.

Regard Caustique, chevauché par la lieutenante de mon Sieur, Chastain Gynark, marcha jusqu’au portail du mur occidental du complexe, dont un serviteur du Warp nous avait révélé la fragilité. Soumis à la volonté de Gynark, quatre de ses écuyers écumèrent les avenues des temples accumulateurs pyramidaux qui bordaient son itinéraire. Les Dogues chassèrent dans les ténèbres du Manteau, acculant et piégeant les escadrons blindés imprudents qui prétendaient abattre ce qu’ils prenaient pour une cible exposée. Or, on dit que Chastain n’est jamais surprise, que le Maître en personne lui et octroyé la sombre-vue.

Optifex Magna n’était pas dépourvue de crocs, comme mon Sieur le savait bien, mais la forge bouffie n’était pas habituée à s’en servir. La lumière des fourneaux éclaira les flancs du temple central, et une Machine Ordinatus en émergea. Même à une distance certaine, mon astronef détecta l’accumulation d’énergie dans lei batteries du titanesque canon tracté. Quand il fit feu sur sa cible, les Boucliers Ioniques du Chevalier Visage de la Mort éclatèrent peu avant que son réacteur explose, emportant avec lui sa suite de Dogues. Nonobstant cet ultime échange de cors, les Technoprêtres étaient acculés. Incapable de recharger et prendre une nouvelle cible, la Machine Ordinatus succomba aux lames de trois des suivants de mon Sieur. Ils brisèrent l’échine de l’antique appareil, et ce faisant, l’esprit de ceux qui le vénéraient. Le mur occidental tomba et une dizaine d’écuyer fidèles de mon Sieur se glissa dans la plaie béante. Alors, le Régent Narvis apparut à la brèche. Je contemplai le feu noir de sa signature énergétique percer le mur à la tête d’une lance de ses liges. Les Dogues s’égaillèrent en avant, tuant à l’envi, lâchés par leur maître bienveillant pour étancher leur soif de sang.

La lance de mon Sieur Nkarvis frappa le cœur du complexe de forges affaibli et tourmenté. Celui-ci succomba alors, premier complexe de Be’azk à tomber, car la nuit éternelle ne faisait que commencer. Trois des liges du Régent furent vaincus à Optifex Magna, mettant fin à leur service auprès du Maître des Ténèbres. Nous autres de la Secte Hargh, qui nous assemblâmes pour claironner sa victoire au royaume du Maître des Ténèbres, fûmes gratifiés de technologie et d’esclaves, et mon Sieur honora notre antique pacte.

- gravé sur bloc d’ébène parmi les Spires du Régent Narvis en l’an 212 de son noble règne par l’Idolatrix Jins ar’Kirretb, de la Secte Dévouée de Hargh, liée à la Maison Korvax.

Le monde résonne du rugissement métallique et du fracas des pas tandis que les Maisons Déchues partent en guerre. Chaque Chevalier du Chaos est une gigantesque machine à tuer équipée d’un armement colossal. À l’abri de leurs blindages gravés de runes se trouvent les Nobles Déchus, descendants de fiers guerriers corrompus par le Warp. Leur système nerveux directement connecté à leurs machines de guerre, ces pilotes dévoyés combattent pour étendre leurs domaines tyranniques au service des Dieux Sombres. Un seul Chevalier du Chaos peut anéantir un escadron de chars d’assaut, et lorsqu’ils s’unissent pour accomplir quelque funeste dessein, des systèmes stellaires entiers tombent sous leurs coups.

  • Lances Traitoris : Bien qu’ils aient délaissé toute noblesse, les Chevaliers du Chaos sont toujours sous le joug de despotes à l’autorité brutale.
  • Ambitions Traitoris : Tous les Chevaliers du Chaos suivent le chemin de la damnation, mais les méthodes par lesquelles ils assouvissent leurs ambitions divergent entre les Maisonnées Iconoclastes et Infernales.
  • Maison Herpetrax : Intrépide : Les fils et filles de la Maison Herpetrax voient l’Imperium comme une imposture grotesque. Après tout, quel besoin ont-ils de se blottir dans la lumière mourante de l’Empereur alors qu'ils puisent déjà tant de force dans d’autres sources plus ténébreuses ?
  • Maison Lucaris : La Force est une Vertue : La Maison Lucaris prise les actions décisives et la stratégie adaptable. Elle submerge ses ennemis par des raids éclair, des feintes et des attaques en règle subites. C’est une maison arrogante et puissante, tenue en haute estime pas les plus grands seigneurs hérétiques.
  • Maison Khymere : Cruauté Galopante : Jadis connue pour sa noblesse et sa foi indéfectible, la Maison Khymere est devenu un fléau dément sur les mondes de l’Imperium. Ses Nobles, qui luttaient autrefois en parangons de vertu chevaleresque ne sont plus que des monstres rendus fous par le besoin de vengeance.
  • Maison Vextrix : Vassaux des Titans : Pour la Maison Vextrix, l’obéissance inconditionnelle aux ordres de la renégate Legio Mortis est l’expression ultime de la vertu. Ses Nobles foncent dans l’abîme les yeux grands ouverts, persuadés que les dons des Dieux Sombres sont une simple récompense pour leur loyauté.
  • Maison Khomentis : Symbiose Impie : Les membres de cette Maisonnée de l’Infamie invitent les entités du Warp à posséder leur enveloppe charnelle, afin de mieux canaliser la puissance des Dieux Sombres. Damnés par ce pouvoir, ils chassent leurs homologues loyalistes avec une ferveur redoublée.
  • Maison Korvax : Forgé dans la Terreur : La Maison Korvax est née de la scission diabolique de la Maison Raven. C’est la promptitude autrefois louée, à présent méprisée, de Chevaliers de la Maison Korvax à affronter l’Imperium au nom du Maître des Ténèbres qui a précipité leur chute.
Sur le Monde-Forge de Nysairene Delta, une Lance de Chevaliers du Chaos venue des confins de la galaxie prit la tête d’une vaste armée hérétique et massacra les guerriers impériaux qui combattaient sur cette planète dans les cadre de la Croisade Indomitus. Parmi les victimes des machines de guerre Traitoris figuraient plusieurs Chevaliers de la Maison Loyaliste Terryn, dont les châssis dévastés furent piétinés dans la cendre et la boue.

Guerriers des Maisons Renégates

« Ouvrez votre cœur à la haine.

Ouvrez votre esprit à la fureur.

Ouvrez votre âme aux Dieux Sombres.

Ne laissez pas vos ancêtres s’opposer à la puissance qui vous est offerte.

L’Âge de la Chevalerie touche à son crépuscule et la nuit à venir appartient à ceux qui affirmeront leur autorité. »
- Cantique de l’Ascension des Corrompus, extrait du Liber Idolator.
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Forgés dans le Creuset de la Haine.

Dieux de la guerre forgés de fer, les Chevaliers du Chaos dominent le champ de bataille. Pilotés par des Nobles ayant abjuré leur allégeance envers l’Imperium, ces engins de destruction bipèdes comptent parmi les créations les plus meurtrières de la galaxie.

Le rugissement de mécanismes torturés et de macro-servomoteurs imprégnés de Warp précède l’arrivée des Chevaliers du Chaos. À grandes foulées, ces immenses machines se rapprochent de leur proie en faisant trembler la terre brisée sous leur poids. Les ombres élancées s’étirant devant eux plongent leurs ennemis dans l’obscurité, tandis que des bouffées de rejets plasmiques suffocants s’échappent de leurs bouches d’aérations en forme de gueule. Sentant leur dernière heure approcher, leurs ennemis ouvrent le feu, mais leurs derniers espoirs s’envolent en voyant des Boucliers Ioniques absorber les tirs, les décharges d’énergie se dissiper et les projectiles exploser avant d’atteindre leurs cibles. Imperturbables, les Chevaliers d’acier poursuivent leur marche implacable. Leurs batteries d’armes s’ajustent dans un grincement, puis dans un fracas assourdissant, le massacre commence.

D’énormes Fuseurs projettent des faisceaux incandescents, qui explosent en boules de feu pour immoler l’infanterie et réduire les blindés en épaves bouillonnantes. De monstrueux obusiers font pleuvoir un déluge de projectiles explosifs sur l’ennemi, dont la détonation suffit à fendre un bunker en ferrobéton. Des roquettes et des missiles fusent à travers les cieux en direction des cibles prioritaires et les anéantissent avec une rapidité effroyable. Les adversaires encore debout sont fauchés par les nuées de rayons laser ou atomisés par des Armes à Plasma. Tandis que les survivants cherchent désespérément à tenir la ligne, les Chevaliers lâchent des nuées de projectiles solides qui déchiquettent la chair et l’armure pour ne laisser que des cadavres en lambeaux et une épaisse brume rougeâtre. Ceux qui ne fuient pas à l’approche des machines titanesques sont réduits en charpie, immolés par des jets de prométhéum brûlants ou piétinés sous des semelles semblables à des blocs de béton. Dressés au-dessus de leurs ennemis, les Chevaliers font tournoyer leurs Épées Tronçonneuses en des arcs meurtriers. Des dents d’adamantium fendent des chars avec une facilité déconcertante et liquéfient leurs équipages impuissants. D’autres Chevaliers utilisent des Gantelets Thunderstrike pour broyer des machines de guerre dans leur poigne, ou s’en servent comme de boulets de démolition pour balayer toute résistance.

Chaque Chevalier du Chaos est une relique déchue de l’histoire de l’Humanité. Ce sont des parodies des Chevaliers Impériaux, corrompus physiquement et spirituellement par la sorcellerie, la magie noire et une reconfiguration maléfique. Leurs harnois, créés d’après les Schémas de Construction Standardisés au cours de l’Âge Sombre de la Technologie, ont survécu aux innombrables guerres ayant sévi tout au long du millénaire suivant. Pendant des générations, ces machines de guerre colossales ont été pilotées par des Nobles - des guerriers aristocratiques dotés d’une vigueur physique, mentale et spirituelle suffisante pour survivre aux Rites d’Adoubement, communier avec le Trône Mechanicum au cœur de chaque exo-structure et ainsi fusionner avec leur armure. Dans le cas des Chevaliers du Chaos, ces rituels sont corrompus par des entités du Warp, des sorts maléfiques et les perversions des Nobles eux-mêmes. Au début, le Chevalier peut paraître inchangé, mais en son cœur, le processus d’avilissement a commencé. Au fil des années voire des siècles, l’énergie du Chaos s’infiltre dans la machine de guerre, torturant son Esprit de la Machine et altérant sa forme physique. Ancien flambeau de l’honneur impérial, l’armure et son pilote se muent en une bête symbiotique, emplie d’une fureur irrépressible et d’une haine insondable.

Les Noble pilotent leurs Chevaliers en étant reliés à la mystérieuse machine implantée dans le cockpit : un Trône Mechanicum chez les Chevaliers les plus grands et un Heaume Mechanicum chez les classes plus petites. Des prises neurales et des liaisons cérébrales connectées à leur tissu nerveux leur permettent d’interagir directement avec la machinerie de leur destrier. Des flots de pensées haineuses alimentent les actuators et les omni-motivators tandis que des informations sensorielles et des relais d’Auspex à spectre multiple imprègnent l’esprit du Noble avec une clarté foudroyante. Chaque Trône Mechanicum abrite les échos spectraux de ses précédents pilotes, des techno-spectres hurlants dont les souffrances augmentent de manière exponentielle à mesure que la corruption du Chevalier augmente. Seuls les Nobles Déchus les plus endurcis sont capables de communier avec un Trône Mechanicum. Ces derniers peuvent actionner leur Chevalier du Chaos par la seule force de leur animosité. De la même façon, les Nobles reliés à un Heaume Mechanicum sont corrompus par les énergies du Chaos absorbées par leur machine de guerre. Les Heaumes soumettent également l’esprit et l’âme du pilote à la volonté du Chevalier.

Depuis l’Hérésie d'Horus, des milliers de Chevaliers et même de Maisons ont sombré dans le Chaos. Chaque acte de traîtrise inflige un coup monumental à l’Imperium. Les Nobles et leurs Chevaliers ne sont pas seulement des rouages cruciaux de la machine de guerre de l’Humanité, ils figurent parmi les serviteurs les plus loyaux de l’Empereur. La simple idée qu’un Noble puisse renier ses vœux et combattre les soldats de l’Imperium relève de l’hérésie. Des rumeurs prétendent que le Departmento Munitorum aurait exécuté des officiers impériaux prétendant avoir combattu des Nobles renégats. Cependant, la réalité terrifiante est que des Chevaliers du Chaos déterminés à semer l’anarchie et le massacre arpentent le royaume de l’Empereur en nombre toujours plus grand.

Les Nobles Déchus s’engagent dans des compagnes de destruction pour diverses raisons. Certains le font pour conquérir des territoires au nom des divinités maléfiques qu’ils vénèrent. D’autres ont prêté allégeance au Mechanicum Noir, aux Astartes Hérétiques ou à de puissantes entités démoniaques. D’autres encore, mus par la folie et des visions païennes, se lancent dans des quêtes visant à déchiqueter la trame de l’existence et à transformer la galaxie en un royaume de cauchemar.

Les Chevaliers du Chaos sont capables de couvrir d’immenses distances lorsqu’ils combattent sur une planète et sont insensibles aux atmosphères toxiques ou aux radiations. Lorsque leurs guerres s’étirent sur plusieurs mondes, un grand nombre d’entre eux se servent de vaisseaux Explorator corrompus et de transports de masse pour parvenir jusqu’au front. Sur les champs de bataille noyés par le Warp, ces machines de guerre terrifiantes sont connues pour surgir de failles empyriques dans la réalité.

Un unique Chevalier du Chaos témoigne d’une ténacité et d’une puissance de feu largement supérieures à celles d’une petite armée. Ceux qui ont combattu, voire massacré le reste de leur Maison sont désignés comme des Affrelames par l’Ordo Hereticus. En général, ils opèrent en tant que mercenaires, louant leurs services à des chefs hérétiques en échange de puissantes reliques, de connaissances mystiques ou de planètes asservies où ils pourront se livrer à leurs exactions. Les Affrelames sont souvent accompagnés de hordes de guerriers, des Space Marines du Chaos révérant le potentiel destructeur des Chevaliers, et de foules de cultistes qui considèrent les machines comme des manifestations de la volonté des Dieux Sombres. Il arrive également que plusieurs Affrelames se rassemblent pour concentrer leur fureur sur un unique objectif maléfique.

Mais il existe une chose encore plus terrifiante que les Affrelames : les Maisons qui ont intégralement succombé au Chaos. Celles qui sont alliées aux Legios Titaniques Renégats et au Mechanicum Noir, connues sous le nom de Maisons Infernales, se servent de techno-sorcellerie et d’entités démoniaques pour augmenter les capacités déjà formidables de leurs armures. D’autres cours chevaleresques, les Maisons Iconoclastes, présentent des allégeances hérétiques plus variées. Certaines se sont ralliées aux Légions des Astartes Hérétiques ou aux Dieux Sombres, tandis que d’autres ont renié l’Imperium pour forger leurs propres empires de terreur.

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Un Héritage de Trahison

« Les Chevaliers du Chaos sont des abominations. Ils ont perdu leur esprit guerrier et pire encore, ont abandonné leur honneur. Toutefois, seul un fou sous-estimerait le danger qu’ils constituent à la bataille. Ce sont toujours des Chevaliers, dont la capacité de destruction n’est en rien amoindrie. »
- Sire Tadwynne, Maison Boros.
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Deux Chevaliers de Classe Abhorrent traversent le brasier qu’ils ont eux-mêmes allumés et tirèrent des salves dévastatrices dans les flammes pour faucher les derniers survivants qui se carapatent à l’intérieur de manufactorum dévasté.

Les origines des Chevaliers du Chaos se perdent dans les confins ténébreux du passé de l’Humanité. Bien avant l’avènement de l’Empereur sur Terra et la création de l’Imperium de l’Homme, les Chevaliers avaient établi leurs bastions à travers la galaxie. Pendant des millénaires émaillés de massacres, ils subsistèrent, mais même ces colosses n’étaient pas à l’abri des corruptions du Warp.

Les premières Maisons de Chevaliers s’établirent peu après les premières conquêtes de l’Humanité à travers les étoiles. Des groupes de colons partirent de Terra à bord de vaisseaux de la Longue Marche, voyageant pendant des décennies, voire des siècles à travers l’espace. Un grand nombre d’entre eux périrent à cause de catastrophes empyriques ou d’erreurs de navigation, tandis que ceux parvenus à destination furent confrontés à des épreuves d’une extrême difficulté.

Certains mondes étaient balayés par des tempêtes électriques ou ravagés par une intense activité volcanique. D’autres étaient baignés de radiations exotiques, tapissés d’une flore carnivore, ou infestés d’étranges agents pathogènes qui décimaient les nouveaux arrivants. De nombreuses planètes abritaient des espèces indigènes hostiles, qui engagèrent les humains dans des guerres meurtrières. Cependant, les colons les plus résistants subsistèrent et même prospérèrent dans leurs nouveaux environnements.

Grâce à la technologie des Schémas de Construction Standardisés, les pionniers purent fabriquer les structures et machines nécessaires pour asseoir leur supériorité. Chaque SCS pouvait dupliquer une création spécifique, de manière sûre et répétée. De cette manière, les colons construisirent de vastes habitats pour se protéger de l’atmosphère toxique ainsi que des appareils pour reconstituer de la nourriture, de l’eau et de l’air respirable. Dans de nombreux cas, les vaisseaux des colons furent transformés en enclaves fortifiées qui se muèrent en puissantes forteresses. Ceci permit la création d’engins d’extraction minière, de raffineries et d’usines de traitement grâce auxquels ils purent exploiter les richesses de leur monde. Les SCS furent utilisés pour créer dés machines dévastatrices capables d’anéantir les espèces qui opposaient de la résistance ou envahissaient leurs domaines naissants. Les premières armures de Chevaliers étaient à la fois des outils de terrassement et des armes de guerre, capables d’abattre des arbres immenses comme de traverser des environnements hostiles, tout en exterminant des Xenos belliqueux.

Seuls les individus les plus talentueux et déterminés étaient capables d’opérer les Chevaliers, et ce fut vers ces guerriers que les autres colons se tournèrent pour les protéger, puis pour les gouverner. De longues lignées de pilotes émergèrent, leurs esprits conditionnés par les systèmes de leurs Trônes Mechanicum pour devenir de plus en plus autoritaires. Ce furent les premiers Nobles des Maisons de Chevaliers.

Les planètes sur lesquelles ils régnaient se renfermèrent et rejetèrent les nouvelles avancées technologiques en faveur des traditions établies et appliquées par les Nobles. En raison de leurs cultures isolationnistes, les mondes des Chevaliers divergèrent de la voie empruntée par le reste de l’Humanité, et ce faisant, échappèrent aux cauchemars qui suivirent.

Dévorés par la Haine

Si l’Humanité se répandit promptement à travers les étoiles, la chute de cet empire galactique fut encore plus rapide. En raison des vastes distances entre les mondes colonisés, des cultures divergentes émergèrent, entraînant leur lot de mutations génétiques. Certains individus avaient la capacité de sentir et de manipuler le Warp, qui existait parallèlement à l’espace réel. Sur certains mondes, les Psykers furent persécutés, traqués et massacrées, mais sur de nombreux autres, ils furent vénérés et appelés à régner sur leurs congénères. Aux côtés des Psykers apparurent d’autres sous-espèces de l’Humanité : des Abhumains au patrimoine génétique corrompu par leur environnement. Des guerres interstellaires éclatèrent à mesure que les idéologies des systèmes voisins devenaient de plus en plus incompatibles. Des machines douées de raison se retournèrent violemment contre leurs maîtres, des planètes entières furent envahies par des armées Xenos, et tandis que les mondes brûlaient, une grande partie des merveilles de l’Âge des Technologies fut perdue à jamais. À ce tumulte bouillonnant s’ajoutèrent des tempêtes Warp qui lacérèrent l’espace. Les voies de communication entre les domaines de l’Humanité furent coupées, laissant des régions lointaines isolées, leurs habitants forcés d’affronter seuls les horreurs qui s’abattirent sur eux.

Les mondes des Chevaliers résistèrent mieux que la plupart des autres en ces temps de terreur et de ténèbres. Les Maisons Nobles avaient purgé les mutations qui s’étaient développées parmi leurs sujets et tranché des branches de leurs propres arbres généalogiques où des déviances génétiques étaient apparues. Dès le départ, ils avaient rejeté les machines pensantes au profit du travail acharné et du sacrifice personnel pour renforcer leurs planètes, échappant ainsi aux ravages des Hommes de Fer. Dans leurs cuirasses de Chevaliers, ils repoussèrent les incursions Xenos et écrasèrent les foules d’humains accablés de mutations qui surgirent depuis les planètes voisines. Les Maisons de Chevaliers fortifièrent leurs domaines, surveillèrent leurs mondes et résistèrent tandis que la galaxie brûlait. Au fil des siècles, les cultures de ces mondes chevaleresques régressèrent de plus en plus. Les superstitions sur les ennemis de l’Antique Nuit furent consacrées dans des codes d’honneur chevaleresque. Les technologies qui avaient permis à leurs ancêtres colons de survivre périclitèrent et leur savoir fut perdu. Mais les Chevaliers survécurent, de même que leurs traditions et les peuples qu’ils avaient juré de défendre.

L'Avènement de l'Empereur

Lorsque la Grande Croisade se répandit à travers la galaxie, un grand nombre des mondes chevaleresques rallia le reste de l’Humanité. De vastes flottes partirent de Terra pour trouver les vestiges de l’Humanité disséminés parmi les étoiles et les ramener sous l’égide de l’Empereur. Un grand nombre des mondes visités était gouverné par des tyrans, des chefs de guerre et des despotes qui avaient pris le pouvoir à la faveur de l’anarchie de l’Âge des Conflits, refusèrent de s’incliner devant la puissance de l’Empereur. Ces régimes furent anéantis avec une violence effroyable, écrasés par les armées de l’Imperium en plein essor.

Le premier signalement d’un monde chevaleresque vint d’un Libre-Marchand nommé Jeffers. Son rapport à l’Administratum mentionnait la formidable technologie des Chevaliers ainsi que la loyauté et la vaillance des Nobles qui les pilotaient. Au cours des années suivantes, des centaines d’autres mondes chevaleresques furent découvertes et ramenés dans le giron de l’Imperium. Les Nobles des Maisons furent prompts à jurer allégeance aux commandants de la Grande Croisade, car l’Imperium reflétait leurs propres visions de l’ordre et du devoir, reproduites à grande échelle.

Un Chevalier Pillard lance un défi à son équivalent impérial, ses cors vox projetant les paroles du Noble Déchu au-dessus du rugissement de la bataille.

Parmi la myriade d’organisations qui constituaient la Grande Croisade, le Mechanicum de Mars s’assura l’allégeance de la majeure partie des Maisons de Chevaliers. Les Technoprêtres martiens convoitaient l’archéotechnologie qui subsistait depuis des lustres sur les mondes chevaleresques et brûlaient d’en exploiter la richesse minérale. Un grand nombre des familles de Nobles se soumit au Mechanicum, même si d’autres offrirent leur loyauté à Terra et à l’Empereur. Quelle que furent leurs allégeances, les Chevaliers répondirent avec loyauté aux appels à la guerre. En échange, les ordres Sacristains qui s’occupaient des Chevaliers furent initiés aux secrets de l’Omnimessie et recouvrèrent une grande partie du savoir qui leur permettrait de mieux servir leurs maîtres.

L'Aube de l'Hérésie

La Grande Croisade vit bon nombre de mondes à travers la galaxie passer sous le joug de l’Empereur. Mais l’Imperium à son zénith fut brisé par un acte de traîtrise. Le chef de guerre Horus et la moitié des Légions de Space Marines cédèrent à la corruption des Dieux Sombres, et au nom du Chaos, lancèrent une campagne apocalyptique contre l’Imperium. La guerre civile ravagea la galaxie. La Legiones Astartes massacra des alliés de longue date, des mondes furent incinérés par des armées d’hérétiques et la lumière de l’espoir portée par l’Empereur céda aux ténèbres. Ce fut à cette époque que les premiers Chevaliers succombèrent au Chaos.

Au sein de l’Imperium, personne n’aurait cru que les Maisons Nobles pourraient être corrompues. Leurs Trônes Mechanicum altéraient la psyché et la composition synaptique des Nobles, les préservant de toute idée de traîtrise ou de sédition. D’ailleurs, la majorité des mondes chevaleresques combattit avec acharnement le flot d’hérésie, exterminant tous les éléments rebelles au sein de leurs sociétés avant de rejoindre la bataille aux côtés des Légions de Space Marines. Du fait de leur puissance et de leur indéfectible loyauté, les Chevaliers étaient essentiels à l’effort de guerre impérial sur d’innombrables champs de bataille. Cependant, ce fut cette même loyauté qui amena une partie d’entre eux à s’allier à l’Ennemi.

D’innombrables Mondes-Forges du Mechanicum s’allièrent à Horus, de même que les nombreuses Maisons de Chevaliers ayant prêté allégeance aux Technoprêtres de ces planètes. Le Mechanicum Noir s’infiltra dans les arts de la techno-sorcellerie comme dans les Chevaliers corrompus par le Chaos. Des Chevaliers couverts de runes marchèrent au combat aux côtés des Legios Titaniques renégates et semèrent la dévastation chez les défenseurs de l’Imperium. D’autres Maisons déchues demeurèrent fidèles aux Légions de Space Marines elles-mêmes devenues renégates. Conformément à leurs propres code d’honneur, les Nobles de ces Maisons servirent aveuglément et répondirent aux appels à la guerre, s’engageant de ce fait sur la voie de la damnation. D’autres Chevaliers se retournèrent contre leur propre Maison et se coupèrent de leur lignée. Certains cédèrent aux entités maléfiques qui murmuraient dans leurs songes, alors que d’autres furent soumis à la volonté des Dieux Sombres par le biais de rituels occultes. Ainsi naquirent les Chevaliers du Chaos, qui depuis des millénaires continuent de répandre la mort et la terreur à travers les étoiles.

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La Voie de la Damnation

« Quel usage ai-je de ma propre chair ? Mon corps ne saurait résister aux tirs d’une centaine de Fusils Laser, et mon bras ne pourrait s’allonger pour éviscérer de ma main ceux qui entraveraient ma progression. Mais depuis ma Transcendance, c’est mon âme qui habite cette silhouette de métal. Ce Trône est mon esprit, et ce Chevalier est mon corps. Ce n’est que maintenant que je suis le guerrier que j’ai toujours été destiné à être. »
- Dam Marta, Maison Herpetrax.
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Les Dieux Sombres

Derrière la trame de la réalité s’étire un royaume d’énergie, d’émotions et de possibilités infinies connu sous le nom de Warp. C’est une dimension où les passions, les haines, les désirs et les craintes des peuples de la galaxie fusionnent en entités monstrueuses. Ils représentent les quatre Dieux du Chaos : Khorne, le Dieu du Sang, patron des guerriers et des assassins, puits de rage infinie ; Tzeentch, le Dieu du Changement, maître de la destinée, de la sorcellerie et de la mutation ; Nurgle, Dieu de la Peste, une divinité de la maladie bouffie et exubérante ; Slaanesh, le Prince du Chaos, l’incarnation de l’hédonisme, de la vanité et de l’obsession. C’est de l’essence de ces êtres abjects que se répandent les Démons du Chaos, et c’est à leur volonté qu’ils sont asservis, comme d’innombrables mortels damnés. Tapis derrière ce voile, ces Dieux du Chaos affrontent leurs pairs et les citoyens de l’espace réel, leurs soldats démoniaques surgissant a la faveur d’une tempête Warp ou d’une brèche empyrique.

De nombreux Nobles Déchus ont été séduits par les promesses empoisonnées des Dieux du Chaos, tout comme les Légions Renégates avant eux. Dans certains cas, des Maisons Iconoclastes ou Infernales se vouent à une unique divinité. Ils bariolent les sceaux de ce dieu sur leurs Chevaliers, érigent des temples et des idoles impies à leur divinité tutélaire et dédient leurs âmes de ceux qu’ils massacrent à leur maître empyrique. D’autres ont des croyances plus panthéistes ; ils choisissent différents dieux que le reste de leur maison ou adressent de sombres prières à toute divinité qui sera en mesure de les aider à un moment donné. Les dieux du Chaos sont d’immenses entités dont le regard s’étend à travers le temps et de l’espace, et attirer leur attention ne serait-ce qu’un instant requiert des actes si ignobles qu’ils souilleront l’âme du criminel à jamais. Cependant, les rares damnés à obtenir les faveurs des dieux en sont largement récompensés : capacités psychiques émergentes, puissance physique décuplée ou vigueur surhumaine, conjuration d’armées démoniaques pour combattre aux côtés des Nobles élus - tels sont les dons offerts à ceux qui vendent leur âme éternelle aux Dieux du Chaos.

Alors que chaque Chevalier Loyaliste représente un long passé d’honneur et de sacrifices, les Chevaliers du Chaos sont issus d’une lignée d’horreur et de dépravation. Ces dynasties de Chevaliers ont été corrompues par le biais d’indicibles atrocités et de rituels maléfiques, et leurs massacres n’ont fait que s’amplifier depuis leur chute.

Le processus liant les Nobles à leur Trône Mechanicum est éprouvant. Seuls les individus les plus vaillants, des femmes et des hommes doués d’une force physique, mentale et spirituelle hors du commun, survivent au Rituel de l’Adoubement. Ils sont alors à jamais changés. Chaque maison Noble possède une salle sacrée appelée Salle des Échos. Au sein de cette dernière, le pilote en puissance est relié au Trône Mechanicum, puis laissé seul afin que sa valeur soit mise à l’épreuve.

Le Trône Mechanicum abrite les échos spectraux de ses anciens occupants. Ces anciens Nobles transformés en électro-esprits sont chargés de jauger la valeur du nouveau prétendant. Grâce aux prises neurales reliées à l’esprit du Noble, ils sont capables de sonder ses pensées les plus profondément enfouies et-ses secrets les plus intimes. Ce rituel dure de longues et terribles heures, et les Nobles jugés indignes sont entièrement consumés par ce processus. En revanche, les élus sont reliés au Trône Mechanicum pour l’éternité, ainsi qu’à ses ancêtres résidant à l’intérieur.

Le Rituel d'Adoubement n’est pas qu’un moyen d’accéder au statut de pilote. C’est aussi un rempart nécessaire contre la corruption. Un Trône Mechanicum permet d’éviter que l’incroyable puissance d’un Chevalier échoue entre les mains d’un individu capable de traîtrise. Dès les premiers instants de, l’Adoubement, les pensées du pilote sont influencées par son trône, même lorsqu’il ne l’occupe pas. Les notions de fidélité, de devoir et de hiérarchie sont gravées dans l’esprit du pilote, ainsi qu’un profond respect pour ses ancêtres et leurs traditions. Un tel conditionnement devrait empêcher toute idée de traîtrise, mais la volonté des Dieux Sombres est forte, et leur corruption terriblement insidieuse.

Maisons Iconoclastes

Malveillance et démence, voilà ce qui a conduit les Maisons Iconoclastes à leur corruption. En lieu et place de l’honneur, elles ne convoitent que la conquête et détruisent quiconque entrave l’expansion de leurs domaines tyranniques. Nombre d’entre elles ont une histoire riche de millénaires de dépravation, mais de nouvelles Maisons Iconoclastes se forment partout où le Warp étend son emprise.

Maisons Infernales

Grâce à des liens étroits avec le Mechanicum Noir, les Maisons Infernales trouvent toujours plus de moyens retors pour corrompre leurs armes et leurs machines. Au fil de campagnes brutales, elles privent les mondes de leurs ressources et asservissent leurs populations, leur pillage alimentant des rituels cauchemardesques afin d’imprégner leurs harnois Chevalier du pouvoir du Chaos.

Damnation Éternelle

Des Chevaliers ont continué de succomber au Chaos au cours du millénaire ayant suivi l’Hérésie d’Horus. Des mondes chevaleresques à la lisière de tempêtes empyriques ont été inexorablement transformés par l’énergie brute du Warp. À plusieurs reprises, des planètes de ce genre ont été happées par une tornade cauchemardesque avant de réémerger, leur population dévorée par des Démons et ses machines de guerre hideusement transformées.

D’autres Chevaliers ont cédé à la corruption au fil des longues campagnes livrées auprès de l’Imperium. Après avoir massacré des hordes d’hérétiques pendant des siècles, semer le carnage peut devenir synonyme de devoir. Cela vaut en particulier pour les Chevaliers qui combattent en étant isolés du reste de leur maison ou dans des zones de guerre où la réalité est déformée par la noire influence du Chaos. Maculés du sang d’un millier de conflits, confrontés à une horreur omniprésente, ces guerriers mécanisés perdent la capacité de faire la distinction entre alliés et ennemis. Même la conscience collective spectrale de leur Trône Mechanicum devient aveuglée par le besoin de tuer, sans se soucier de l’objet de sa fureur destructrice. Plusieurs Chevaliers que l’on croyait morts au combat avaient en fait succombé au Chaos et poursuivaient leurs exactions sans relâche.

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Machines de Ruine

« Éveille-toi

Ô Générateur

À Plasma et Pompe

Ton Sang de Feu


Éveillez-vous,

Ô Canons,

Ô Roquettes,

Ô Lames et Poings,

Et Préparez-Vous

À Tuer.

Éveille-toi,

Ô Bouclier Ionique,

Et Dresse Ton

Refus Méprisant.


Éveille-toi,

Ô Trône Mechanicum.

Le Temps du

Massacre est Venu. »
- Chant de l’Éveil des Idolators.
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Ce ne sont pas seulement les pilotes, mais les Chevaliers eux-mêmes qui sont pervertis par le Chaos. Une énergie démoniaque parcourt les systèmes d’armement et les circuits antiques de ces machines de guerre, tandis que leurs Esprits de la Machine torturés grondent tels des bêtes blessés. Au fil du temps, leurs plaques d’armure et leurs armes deviennent méconnaissables.

La corruption du Chaos enfouie dans un Trône Mechanicum s’étend au reste du Chevalier comme une gangrène. Les Esprits de la Machine qui animent ses actionneurs massifs obéissent à la volonté démente du pilote et des ancêtres spectraux à l’intérieur du Trône. La machine de guerre ne marche plus d’un pas fier et déterminé, avec des mouvements nés de générations de discipline et d’entraînement au sein des maisons nobles. À présent, le Chevalier du Chaos s’élance avec une hâte prédatrice, impatient de savourer la mort de ses prochains ennemis. Il n’a plus aucun désir de protéger ses alliés, de former le pivot inébranlable d’une ligne de défense ou la lance implacable d’une charge combinée. L’Esprit de la Machine du Chevalier du Chaos ne se soucie pas de ceux après de qui il combat. Qu’ils vivent ou meurent ne lui importe guère tant qu’il peut se livrer à une véritable boucherie.

D’antiques articulations mécaniques, religieusement huilées pendant des siècles se mettent à grésiller et crépiter. Des cœurs de plasma rugissent de fureur, surchauffant sous l’effort réclamé pour déchaîner leur colère. Des flammes scintillantes jaillissent de ports d’échappement, roussissent le métal sous leurs langues déchiquetées et font ondoyer l’air autour des immenses carapaces du Chevalier. Tandis que les Chevaliers du Chaos progressent, ils inclinent leurs Boucliers Ioniques vers l’avant afin de se protéger des tirs ennemis avant de se jeter dans la mêlée. Ils ne se soucient plus de stratégie ou de hiérarchisation de cibles, remplacés par un désir brûlant de se livrer à un massacre aveugle, de tourmenter les individus trop faibles pour riposter et de revendiquer les trophées les plus prestigieux au nom d’une gloire personnelle. Si un Chevalier Loyaliste est semblable au vaillant destrier de son Noble, les Chevaliers du Chaos ressemblent plus à des chiens de guerre enragés, leurs pilotes Déchus luttant sans cesse pour garder le contrôle sur leur machine de guerre fielleuse et la forcer à leur obéir. À les voir baver du sang ou des huiles acides, leurs optiques brûlant d’une lueur meurtrière et leur coque couvertes de fumée fétide ou de flammes crépitantes, il paraît évident que le peu de noblesse qui leur restait a depuis longtemps dégénéré en haine et en folie.

Certains corps au sein de l’Imperium résistent farouchement à l’idée que des Chevaliers du Chaos puissent exister, et plus d’une lutte intestine a éclaté sur les Mondes-Forges dont les Magos s’opposaient sur ce point. Malgré cet entêtement illusoire de la part de certains irréductibles, l’Ordo Hereticus a produit des grimoires dans lesquels ces machines de guerre ont été déclarées Questor Traitoris et par conséquent requalifiées. Cela s’explique notamment par le fait que les Nobles Déchus abandonnement rapidement les doctrines d’armement séculaires suivies par les Maisons Loyalistes au profit d’un arsenal adapté à leurs méthodes guerrières de prédilection.

Les marcheurs légers Armigères souillés par le Chaos, dits Dogues, sont les plus barbares des Maisons Déchues. À l’affût des flancs non protégés et des ennemis isolés, ils écrasent toute résistance qui leur est opposée. Les Chevaliers de Classe Questoris ont été reclassifiés sous le nom de Chevaliers Pillards. Formant le gros des Maisons Iconoclastes et Infernales, leur épaisse armure et leurs batteries d’armes leur permettent de semer des ravages sur le champ de bataille. Il est fréquent que le pilote d’un Pillard règne sur une Maison Déchue, et mène ses campagnes meurtrières tout en chargeant au front de chaque assaut. Les Chevaliers corrompus de classe Dominus sont désignés comme Chevaliers Tyran. Ils ont le plus souvent succombé au Chaos après avoir subi les affres d’un combat incessant. De taille et de résistance équivalentes à des engins de classe titanique, ces machines de destruction nécessitent la puissance d’une armée entière pour être neutralisées.

Plus un Chevalier du Chaos a été exposé à la corruption, plus son aspect est altéré. Des mécanismes internes percent sa carapace et s’enroulent pour former des rangées de pointes irrégulières. Des dents hérissent les bouches de canon et les gantelets se muent en griffes affûtées. Dans des cas extrêmes, la structure de l’immense machine se déforme en une nouvelle configuration : les jambes penchent en arrière sur des articulations mutilées, la grille vox se fend en une gueule grondante. Appelées Chevaliers Abhorrent, ces exo-harnois difformes sont des cauchemars de chair et de sang. Ils se ruent dans les combats les plus féroces, annihilant tous leurs ennemis dans un déluge de tirs et de coups meurtriers de leurs armes de combat rapproché. Les Abhorrents sont si pervertis d’un point de vue physique et mental que les Inquisiteurs de l’Ordo Hereticus pensent qu’ils ont été créés à partir de SCS corrompus par le Mechanicum Noir.

Aussi grotesque que soit l’extérieur d’un Chevalier du Chaos, le cockpit du pilote est encore plus abject. Dans de nombreux Chevaliers, le Noble déchu est incorporé au Trône, la chair fusionnée au métal, les neurones parasités par des relais dendritiques. Tandis que l’armure mécanique absorbe l’énergie corruptrice, le pilote est déformé en un être de pur Chaos. Certains sont totalement absorbés par leur Trône. Leur corps s’écaille telle une carcasse pourrie, formant une cage de côtes évasées et d’organes exposés à l’intérieur de laquelle le prochain pilote prendra place. Au fil de multiples générations, ces Trônes prennent l’apparence d’un monticule morbide, dont saillent plusieurs couches de vrilles charnues, où subsiste un semblant de conscience. D’autres pilotes dégénèrent en Enfant du Chaos tout en siégeant sur leurs Trônes. Transformés en bêtes amorphes constituées de muscles et d’os, ils s’agitent dans tous les sens, pris de démence. Cependant, une partie de leur conscience demeure à l’intérieur de leur Trône, leur permettant de contrôler leur Chevalier et de saisir toute l’horreur de leur existence.

  • Vous trouverez ici la liste complète des forces employées par les Chevaliers du Chaos : l’Ost Effroyable
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Héraldique de Questor Traitoris

« L’appel de la guerre a été sonné, et il incombe à chacun d’entre vous d’écraser ceux qui se dressent sur notre chemin. Votre gloire sera mesurée au nombre de morts que vous piétinerez. Votre valeur sera proclamée dans les cris de vos ennemis agonisants. Lorsque l’adversaire vous regarde il doit être empli de terreur, car c’est par votre main qu’il connaîtra sa propre fin. Vous pouvez faire de leur peur une réalité, ou par les Dieux Sombres, vous connaîtrez mon courroux. »
- Seigneur Obidar de la Maison Lucaris, avant le Second Siège de la Ruche Delrenne.
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Principes d’Héraldique

Même si l’héraldique des Chevaliers du Chaos au sein d’une Maison Iconoclaste ou Infernale suit le même schéma, une grande diversité existe entre les Chevaliers, chacun doté de marques évoquant son passé sanglant.

La panoplie de l’Affrelame est encore plus variée. Ces Chevaliers rejettent les marques de Maison au profit d’emblèmes personnels ainsi que les vestiges déformés d’anciennes iconographies impériales.

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Le Baron Ashlokke de Lewis trônait dans la carapace d’acier de son Chevalier Profanateur, Morne Mélopée. Il observait ses ennemis détaler dans la boue devant lui en n’éprouvant pour eux que du mépris. Ashlokke s’était épargné l’effort de retenir le nom que ces vermisseaux se donnaient. Des vermisseaux loyalistes. Inférieurs. Rien d’autre n’importait. Ils grouillaient entre les conduites enchevêtrées et les temples raffineurs qui remplissaient les canyons enténébrés de Sombria, en l’arrosant de faisceaux laser et de projectiles explosifs dont le feu ruisselait sur le Bouclier Ionique de Morne Mélopée.

« Répugnant, » grogna Ashlokke. Des fiches neurales acheminèrent ses impulsions mentales aux faisceaux de pistons de Morne Mélopée, et l’immense Chevalier se mit en marche. Une pluie argentée battait sur la coque de la machine de guerre et chaque pas titanesque de Morne Mélopée projetait des gerbes d’eau scintillante.

D’une pensée, le Baron fit tirer le destructeur laser de son Chevalier. Des sphères aveuglantes éclatèrent dans les rangs des soldats devant lui, et les oléoducs explosèrent en projetant des flots de prométhéum enflammé sur ceux que la salve avait épargnés.

Après une foulée, des détecteurs de proximité carillonnèrent dans le sensorium du Baron. Une rune rouge s’alluma sur sa gauche. Avec un rictus, il abattit le gantelet griffu de son Chevalier sur un entrelacs de coursives qui couvrait une paroi du canyon. Dans une pluie d’étincelle, la structure s’effondra avec les soldats qui s’y cachaient.

L’ennemi s’était replié dans les canyons industriels de Sombria après avoir échoué à tenir la ligne de bastions dont il était si fier. Peut-être pensait-il que l’envahisseur convoitait les infrastructures de son monde. En faisant de ces infrastructures sa dernière ligne de défense, il espérait forcer les Chevaliers de Lucaris et ses alliés de la Black Legion à faire montre de retenue.

Ashlokke soupçonnait les membres de la Black Legion et leurs laquais mortels de se préoccuper de ce genre de futilités. Il n’avait pas daigné poser la question. Il avait conduit ses lances dans les canyons sans s’arrêter, et ils s’étaient frayé un chemin sanglant et destructeur sans le moindre égard pour leur environnement.

Un nouvel orage de feu éclata contre le bouclier ionique d’Ashlokke. D’instinct, il inclina les projecteurs pour mieux essuyer le barrage. Plusieurs projectiles traversèrent la défense et il siffla sous l’effet de la rétroaction haptique quand ils grêlèrent la carapace de son Chevalier. Ashlokke passa en revue ses flux vidéos et remarqua des guerriers en armure noire retranchés derrière un oléoduc, munis d’armes lourdes portatives. Ils étaient en train de recharger.

« Des Iron Hands, » lâcha-t-il en souriant cruellement. Une proie bien plus digne. Ashlokke regrettait seulement qu’ils ne fussent pas plus nombreux. D’une pensée, il déclencha à nouveau son destructeur laser tout en marchant dans leur direction. Les explosions vaporisèrent plusieurs Space Marines et poussèrent le reste à rembarquer à la hâte dans leurs transports blindés qui attendaient dans la boue. Alors que les véhicules repartaient vers la ligne de défense impériale suivante, des voix résonnèrent dans l’esprit d’Ashlokke. Les spectres de son Trône l’exhortaient à tuer et détruire, ou bien se moquaient de l’indigence de ses offrandes. Par sa seule force de volonté, Ashlokke les chassa. Ce n’était pas le moment de se laisser distraire.

« Sorak, Asorak : l’ennemi se replie à nouveau, » gronda-t-il dans son vox. « Il croit pouvoir me leurrer. Châtiez-le pour son impudence. »

« Au nom de Lucaris, je servirai, » répondirent à l’unisson les deux serfs-liges. Ashlokke sentit leur déférence, deux impulsions tangibles émises par leur Heaume Mechanicum qui ruisselaient agréablement le long de sa colonne vertébrale.

Les Dogues se ruèrent entre les conduites enchevêtrées de part et d’autre des rangs ennemis qui se repliaient. Plus petits, plus rapides et plus agiles que Morne Mélopée, ils s’étaient frayé un chemin autour de la position adverse et fondaient à présent sur les Space Marines. Le Fléau des Proies de Sorak tira avec sa lance Souffle du Démon et un char Iron Hand s’immobilisa, transpercé de part en part par le faisceau à fusion. Le destrier d’Asorak, Gueule Sanglante, se lança au contact pour retourner un autre char d’un coup de sa serre tronçonneuse. Quand les passagers rampèrent hors de l’épave, les deux Dogues les piétinèrent et les déchiquetèrent de leurs armes cruelles. Ashlokke fit à nouveau feu et un transport antigrav céda la place à un cratère incandescent d’où s’élevait le crépitement de la pluie qui s’évaporait à son contact.

Un seul transport rallia la ligne de défense ennemie suivante, un temple raffineur fortifié dont la masse bloquait la totalité du passage à travers le canyon.

C’est donc reparti, pensa Ashlokke, amer. L’ennemi n’avait cessé de battre en retraite dans ces canyons depuis deux jours, en saignant les Chevaliers d’Ashlokke à chaque échauffourée, mais sans jamais les arrêter. Les Idolâtres auraient fort à faire une fois la bataille achevée, pour rendre aux montures endommagées leur sombre magnificence et phagocyter celles trop blessées pour mériter le salut. Pour l’heure, le combat faisait encore rage. Les tirs ennemis s’intensifiaient depuis le temple raffineur.

L’Esprit de la Machine de Morne Mélopée lâcha un grondement sourd qui résonna à travers ses conduites et tuyaux. Ashlokke le sentait résister à ses rênes mentales ; la machine de guerre se languissait de charger ce bastion ennemi. Ashlokke fit virer sa monture pour se mettre à couvert d’une tour d’échafaudages en flammes. D’une autre impulsion mentale adressée aux Heaumes Mechanicum de ses liges, il tira sur la laisse des Dogues pour-les ramener à ses pieds. Les trois Chevaliers du Chaos s’abritèrent en martelant de tirs le sanctuaire.

Les nuages s’assombrissaient encore à mesure que la pluie s’intensifiait. Des éclairs céruléens déchiraient les cieux. Des formes noires se détachaient dans leur éclat, les silhouettes de Pterrombres qui fondaient chaotiquement sur l’édifice comme autant de nuages déchiquetés. Les spectres du Trône du Baron s’impatientaient. Ils l’incitaient à l’action, et il savait qu’ils avaient raison. Les extraits du code qu’ils citaient étaient irrécusables.

« Lance Abhoris, votre Baron vous appelle, » s’adressa-t-il à tous ses Chevaliers sur le vox. « Parlez-moi de vos avancées. »

Le premier à répondre fut Thassilius du Neuvième Œil, dédaignant le vox en faveur d’une projection de ses pensées directement dans l’esprit de son maître.

++Source d’Abondance et moi avons lâché la magie de l’Architecte sur nos ennemis, Monseigneur. Ils nous ont envoyé moult chars, mais nous les avons tous défaits.++

Vint alors la voix austère de Dame Raville, dont la rune Auspex indiquait qu’elle n’était qu’à quelques centaines de mètres d’Ashlokke, dans une ravine parallèle.

« Rien ne peul résister à Tour de Douleur. La vermine détale devant nous. »

De Dame Ulethe, pilote du Chevalier Saccageur Étoile du Matin, Ashlokke ne reçut qu’un grondement guttural. Il sourit froidement. Quelles que soient les exactions de cette furie et de sa bête d’acier, l’ennemi n’en réchapperait pas. Au son, il semblait qu’elle et ses vassaux progressaient bien. Quant à lui, il aurait pu mander un appui feu à Raville pour faciliter sa marche, mais c’eût été un aveu de faiblesse.

À la place, Ashlokke mit un coup d’étrier mental à Morne Mélopée, et projeta sa volonté cinglante comme un fouet pour ordonner à ses Dogues de charger. Le sol tremblait sous les pas des Chevaliers. Il voyait les fantassins ennemis droit devant, leurs visages pâles, terrifiés, derrière chaque fenêtre et chaque barricade improvisée. Il les haïssait pour leur faiblesse tandis que sa monture ruait à travers leur barrage de feu.

Fléau des Proies tituba, le genou soufflé par un faisceau laser. Ashlokke écarta le Dogue d’un coup d’épaule qui l’envoya s’écraser tête la première. Flanqué de Gueule Sanglante, il fonça sur le bâtiment endommagé pour en traverser la façade par la seule force de son élan. L’impact écrasa des dizaines d’adversaires. Des runes de dégâts clignotaient sur les affichages d’Ashlokke, mais il les balaya d’un clignement d’œil.

Il était passé, et Gueule Sanglante marchait à ses côtés. Devant eux se tenait la dernière section du profond canyon, qui s’évasait au-delà. Peut-être trouveraient-ils ici le cœur de la défense ennemie. La vue d’un escadron de chars ennemis qui se mettaient en position renforça l’espoir d’Ashlokke.

Ce fut alors que jaillit Étoile du Matin, d’au-delà du champ de vision d’Ashlokke. Le Baron entendait Dame Ulethe pousser son cri bestial qui résonnait sur ses haut-parleurs vox en se mêlant aux rugissements de son Saccageur. Un premier char explosa simplement après avoir reçu un violent coup de pied. Un revers d’un des immenses poings griffus d’Étoile du Matin en retourna un deuxième sur le toit. Un faisceau d’énergie tonitruant perfora soudainement le Bbouclier Ionique d’Étoile du Matin pour lui trancher net un des bras. Le Saccageur tituba. Avant qu’il ne retrouve son équilibre, une immense silhouette blindée apparut juste devant pour enfoncer une Épée Tronçonneuse hurlante droit dans le ventail d’Étoile du Matin, et les dents labourèrent le cockpit derrière. Quand la lame se libéra, Étoile du Matin s’affaissa sur ses genoux puis s’écroula, inerte.

Là, dressé sur le corps de sa camarade, Ashlokke voyait un Chevalier arborant les armes de la Maison Taranis. La Tronçonneuse Reaper de l’Errant loyaliste rugissait tandis qu’il braquait son Canon Thermique sur le Baron.

Enfin, un adversaire digne, songea Ashlokke. Et par la grâce des Dieux Sombres, il y en a peut-être d’autres.

Il actionna les pistons de Morne Mélopée et sentit le Chevalier accélérer. Le gant avait été jeté, et le Baron Ashlokke de Lucaris répondrait au défi lancé !

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Médias Externes


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Sources

Pensée du Jour : « Sachez que le Warp s’insinue partout : dans l’humain, dans la bête et dans la machine. »
  • Codex Chaos Knights, V8
  • Codex Chevaliers du Chaos, V9

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