Déchéance de Fulgrim

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« Si Horus devait se détourner de l’Empereur, auprès de qui te dresserais-tu ? En cette heure même, Horus sème les graines de sa rébellion. Il ne le cherche pas, mais il n’aura pas d’autre choix. L’Empereur a prévu de tous vous abandonner, Fulgrim. L’excellence de l’Empereur n’est qu’une mascarade ! Il s’est servi de vous tous pour conquérir la galaxie à Sa place, et Il cherche à présent à Se hisser au rang d’une divinité, porté par le sang que vous avez versé. Ce que tu crois n’a pas d’importance. Tout cela est déjà en train d’arriver. Les grands desseins sont nécessairement obscurs aux yeux des faibles. Si Horus peut s’en rendre compte, comment se fait-il que toi, le plus parfait des Primarques, tu n’y parviennes pas ? Tu perds ton temps à vouloir le nier, Fulgrim. Tu es déjà engagé sur la route qui te fera rejoindre ton frère. »
- La "voix" intérieur de Fulgrim, Primarque des Emperor's Children.

Le destin du Phénicien est l’un des plus tragiques. De tous les fils de l’Empereur, Fulgrim était celui qui aspirait à ressembler le plus à son père. Il combattit les ennemis de l’Humanité avec acharnement, dans le but de se rapprocher, lui et sa Légion, de ce modèle de perfection qu’était le Maître de l’Humanité. Mais c’est cette quête qui le mènera sur la voie de la damnation et qu’Horus retournera contre lui afin de le faire plonger dans le déshonneur de la trahison et de la damnation.

Nul ne sait comment Fulgrim en est venu à embrasser le Chaos, mais beaucoup évoque la présence d’une mystérieuse l’épée au manche d’argent en la possession du Phénicien dans les certains moments de la Grande Croisade, une épée malfaisante, que les érudits de notre époque analysent comme étant d’essence démoniaque. Si cela était avéré, alors le Phénicien était déjà corrompu avant les premiers tirs sur Isstvann III, et sa Légion damnée, consciente ou non.

Cette déchéance avait commencé lors de la Purge de Laeran, lorsque Fulgrim extermina cette dangereuse race Xenos qu’était les Laers. Au dernier acte de ce xenocide, le Phénicien s’empara de cette épée au sein d’un temple religieux de ces aliens. Depuis ce jour, inconsciemment, Fulgrim entendit une voix qui flattait son ego et développait une distance entre lui et ses plus proches fils, conseillers et amis, une voix qui allait changer à jamais le Phénicien et le mener à sa perte.[1]

Ce récit provient de témoignages, récits et supposions logiques avec les événements parallèles qui eurent lieu durant la chute de Fulgrim, et en parallèle, de sa Légion dans les griffes corruptrices du Prince Noir.

La Purge de Laeran

Les Laers furent une espèce Xenos particulièrement hostile.

Lors du Triomphe d'Ullanor, les Emperor’s Children avaient accueilli la nomination d’Horus au rang de Maître de Guerre avec enthousiasme, car ils considéraient les guerriers des Luna Wolves comme leurs frères les plus proches suite au terrible incident survenu lors de la création des Emperor’s Children qui les avait presque tous détruits. Ayant hâte de faire ses preuves, il tardait à la IIIe Légion de repousser davantage les frontières de l’Imperium et de démontrer son courage et sa valeur, et s’est avec ces motivations que les Emperor’s Children repartirent d’Ullanor.

Rassemblés dans un seul système, les Laers avaient été l’une des premières espèces rencontrées par les fils de Fulgrim après leur départ du grand Triomphe d’Ullanor. Le premier contact avec les Laers était advenu lorsque l’un des vaisseaux éclaireurs avancés de la 28e Flotte Expéditionnaire, sous le commandement de Fulgrim, avait découvert des traces de civilisation dans un amas binaire proche.

Par leur apparence, les Laers pouvaient se montrer très divers. Leurs silhouettes différaient selon les zones de conflits et étaient apparemment adaptées à chaque théâtre particulier. Il en existait avec des ailes, d’autres adaptés pour le monde aquatique. Mais tous possédaient la même base qui caractérisait leur espèce. C’étaient de grands monstres sinueux, avec le bas du corps serpentin et un thorax noueux, pris dans une armure d’argent d’où poussaient deux paires de membres. Les bras supérieurs arboraient deux longues lames baignées d’électricité, élégantes et incurvées comme des cimeterres, tandis que ceux du bas portaient des gantelets crépitants qui tiraient des projectiles verts d’énergie meurtrière. Leurs têtes bulbeuses évoquaient celles d’insectes, avec des yeux luisants à facettes, et des mandibules produisant un crissement aigu quand ils attaquaient.

Bien qu’initialement non hostile aux forces impériales, ces Xenos réagirent violemment quand l’un des groupes de reconnaissance de la 28e Flotte Expéditionnaire avait été envoyée vers son monde natal. Une petite mais puissante flotte de guerre avait attaqué les vaisseaux Impériaux en approche de la planète centrale du système, et les avait tous détruits sans perdre un seul des siens. Du peu d’informations récupérées, les Adeptes du Mechanicum avaient découvert que ces Xenos possédaient une technologie capable d’égaler, voire bien souvent d’excéder celle de l’Imperium. L’essentiel de leur société semblait vivre sur de nombreux atolls flottants de la taille d’une ville dans les cieux de leur monde océanique. Seuls les sommets de ce qui avait jadis été les plus hautes montagnes dépassaient encore les mers qui recouvraient toute la surface. Puisque la soumission d’une race aussi avancée pouvait se révéler longue et coûteuse - dix ans selon des analyses - le Conseil de Terra avaient émis la proposition que les Laers deviennent un protectorat de l’Imperium. Fulgrim rejeta d’emblée ce jugement, estimant que les Laers devaient être exterminés afin de prouver la perfection du genre humain et qu’un mois suffirait. Ainsi avait débuté la Purge de Laeran.

À la tête du Pride of the Emperor, son vaisseau amiral, Fulgrim dirigea sa flotte vers Laeran - sa désignation officielle étant Vingt-Huit Trois - et détruisit la flotte alien avant d’établir un blocus orbital afin d’envoyer sa Legiones Astartes à la surface. Les batailles livrées sur la planète-océan furent rudes et sans merci, chaque victoire n’étant gagnée qu’après des combats parmi les plus sanglants de l’histoire de la Légion. Ce conflit se déroula néanmoins à une vitesse stupéfiante. L’extermination des Laers et la soumission de leur planète entière se payait néanmoins par la mort de nombreux Emperor’s Children. Chaque atoll capturé était rapidement transformé en base d’opérations tenue par les palatins d’Archite - les troupes auxiliaires affectés au service de la IIIe Légion - tandis que les Space Marines poursuivaient la campagne implacable de leur Primarque. Bien que les Laers fussent une espèce technologiquement avancée, jamais ils n’avaient affronté un ennemi aussi dédié à leur destruction totale. Les plans établis par Fulgrim étaient d’une telle méticulosité et d’une telle prescience qu’aucune des réactions des Laers ne suffisait à empêcher, ou à seulement ralentir leur inévitable destin. La guerre pour Laeran fut livrée sur des terrains nombreux et divers. Les Emperor’s Children combattirent sur les atolls flottants, et dans les ruines de structures antiques qui s’élevaient des océans. Les villes sous-marines furent découvertes quelques jours après l’ouverture de la campagne, et la IIIe Légion porta le combat dans les ténèbres abyssales, pénétrant dans ces structures à bord de torpilles d’abordage spécialement modifiées tirées depuis des croiseurs qui survolaient la mer. Plus la campagne avançait, plus la Legiones Astartes comprit que les atolls, qui avaient d’abord été considérés comme des entités indépendantes, gravitaient en réalité autour de l’un d’eux en particulier. Cet atoll n’était ni le plus gros, ni le plus impressionnant de ceux qui avaient été identifiés, mais plus le tracé des trajectoires était étudié, plus son importance devenait évidente. Certains stratèges émirent l’hypothèse qu’il s’agissait du siège de ce qui tenait lieu de gouvernement sur Laeran. Mais en réalité, la nature ce cet atoll était autre : c’était un lieu de culte. Le dernier acte de la Purge de Laeran se joua sur cet atoll qui était le dernier bastion des Xenos.

Une armada de Thunderhawks et de Warhawks fonça sur le dernier atoll des Laers, avec à leur tête Fulgrim dans son Stormbird personnel , le Firebird. Les Emperor’s Children massacrèrent toute résistance Xenos avant d’encercler le temple. La structure Xenos se trouvait au bout d’une large vallée de corail rose. Elle était surmonté de deux flèches qui disparaissaient dans les nuages. Les contreforts de la vallée étaient coiffés de centaines de spires hurlantes qui s’incurvaient vers l’intérieur, lui donnant l’aspect d’une plaie ouverte et hérissée de dents. Fulgrim s’y tailla un chemin sanglant à la tête de la 1ère Compagnie et de sa Garde Phénicienne. Plus les Astartes avancèrent, et plus ils entendirent ce qui ressemblait à une musique forcenée, comme si un million d’orchestres déments jouaient un million d’airs différents. Une lueur vacillante et multicolore perçait la pénombre là où se situait la source de cette musique. La Legiones Astartes et leur Primarque entrèrent dans une caverne et eurent l’impression qu’un voile dont ils ignoraient l’existence leur était retiré du cerveau alors qu’un torrent de sensations les assaillaient, dans un grand élan de lumière et de bruit. Une lumière brûlante emplit l’espace immense à l’intérieur du temple en sautant d’un mur à l’autre alors que des bruits discordants retentirent dans une tempête de son. Des couleurs fantasmagoriques tourbillonnaient dans l’air et des statues monstrueuses se succédaient sur la circonférence du temple, représentant des êtres massifs aux bras multiples avec une tête de taureau aux cornes incurvées et de nombreux anneaux dentelés perçant leur peau de pierre, leur poitrail pris dans des plaques d’armure segmentée qui laissait nu le sein droit. Des fresques bestiales couvraient chaque centimètre carré des murs alors que des centaines de Laers se tortillaient sur le sol de la salle. Les corps serpentins des Xenos étaient hideusement entremêlés, dans ce qui ressemblait à une sorte orgie sous l’influence d’un puissant narcotique. Au centre de la salle se trouvait un bloc circulaire de pierre noire veinée, dans lequel était planté une longue épée à la lame incurvée et dont le manche était long et argenté, sa surface gravée d’un motif d’écailles de serpent. Fulgrim avança parmi la masse des Laers entortillés avant de lentement retirer la lame du bloc de pierre.

Suite à cela, le Phénicien ordonna l’extermination des Laers avant de repartir rejoindre son vaisseau. La Purge de Laeran était terminé, laissant derrière elle une civilisation morte et l’âme noble d’un Primarque…[2]

La Bataille de l'Étoile de Carollis

Fulgrim, le Phénicien, Primarque des Emperor’s Children et Ferrus Manus, la Gorgone, Primarque des Iron Hands, préparant leur stratégie avant la Bataille de l’Étoile de Carollis.

Les Laers à peine exterminés, Fulgrim reçu un appel d’assistance émanant de la 52e Flotte Expéditionnaire qui avait à sa tête le Primarque des Iron Hands, Ferrus Manus. L’amitié que se portait le Phénicien et la Gorgone était légendaire, aucun autres Primarques n’ayant développé un tel lien que ceux des Emperor’s Children et des Iron Hands. Fulgrim mena immédiatement sa 28e Flotte Expéditionnaire vers les anneaux gazeux de l’Étoile de Carollis.

La 52e Flotte Expéditionnaire avait rencontrée une civilisation connue sous le nom du Diasporex. Cette culture avait pour originalité d’être une armada de vaisseaux humains et Xenos qui coopéraient afin de sillonner ensemble l’espace. Face à une telle contamination du genre humain par des éléments aliens, Ferrus Manus offrit aux descendants de Terra d’être rapatriés sur des mondes impériaux et de se soumettre aux lois de l’Empereur. La proposition du Primarque de la Xe Légion fut rejetée d’emblée, et les communications coupées. Ainsi débuta la campagne contre le Diasporex.

Mais la traque des vaisseaux du Diasporex s’avéra plus difficile que prévu, les Iron Hands enregistrant durant des mois de campagnes d’importantes pertes face à des embuscades et une incapacité à localiser les navires ennemis. Furieux de voir filer entre ses doigts une flotte composée de vaisseaux plus vieux que les siens de quelques milliers d’années, et conduits par de simples mortels, Ferrus Manus compris qu’il avait besoin de renforts pour mener à son terme cette guerre. C’est ainsi qu’il contacta son frère de la IIIe Légion, qui répondit favorablement. Les deux frères se retrouvèrent avec joie, ainsi que les Légionnaires de la Xe et IIIe qui partageaient les mêmes liens d’amitié que leurs pères génétiques.

Lors d’un conseil de guerre réunissant les principaux officiers de leurs Légions, le Phénicien et la Gorgone établirent une stratégie pour vaincre définitivement le Diasporex. Les rares témoignages de ce conseil de guerre suggère que c’est Fulgrim qui mis en place un changement de stratégie afin de coincer les vaisseaux ennemis. S’interrogeant sur la présence du Diasporex dans cette région pendant des mois de campagne alors qu’il était traqué, Fulgrim conclu qu’il était prisonnier du système, ayant besoin d’importants stocks de carburant pour pouvoir repartir. Les mondes du secteur n’ayant rapporté aucune perte significative de tankers ou de convois d’approvisionnement, les Impériaux supposèrent que le Diasporex tirait son carburant de collecteurs solaires cachés quelque part dans la couronne de l’Étoile de Carollis. Trouver ces collecteurs étaient essentiels afin de pouvoir prendre par surprise les navires ennemis et les détruire.

Le cuirassé le Ferrum se lança à la recherche des collecteurs, et après de nombreux balayes, en repéra de nombreux dissimulé dans la couronne de l’Étoile de Carollis. Informé de cette découvertes, Ferrus Manus, qui se caractérise par son tempérament bouillonnant, ordonna à la 52e expédition de foncer vers l’Étoile de Carollis, sans en informer son frère Fulgrim. Ce dernier aurait mal réagi face à cette réaction de la Gorgone, certains évoquant la rage du Phénicien et son absence sur le pont principal de son vaisseau amiral, le Pride of the Emperor, enfermé dans ces quartiers privés et refusant de voir quiconque.

Le Diasporex avait réagi précipitamment au mouvement de la flotte des Iron Hands, allant à sa rencontre. À la différence des précédents engagements, celui-ci ne se résuma pas à une frappe et un retrait éclair, mais il était déjà clair que sans l’assistance de la 28e Flotte Expéditionnaire, les vaisseaux de la 52e ne pouvaient pas empêcher le Diasporex de s’échapper une nouvelle fois.

Les Iron Hands, sous le commandement direct de Ferrus Manus, attaquèrent les collecteurs dont les explosions, alimentée par l’énergie récupérée d’un soleil, s’étendirent sur des centaines de kilomètres, faisant éclater les vaisseaux de guerre qui s’étaient risqués trop près du collecteur. Contrainte à se battre, la flotte du Diasporex était apparue pour protéger ses sources de carburant, alignant des croiseurs de modèle ancien, lourdement armés et formant un cordon autour des collecteurs solaires, tandis que des escorteurs plus petits et plus rapides tentaient de s’évader du blocus des vaisseaux impériaux et de faire quitter la bataille à leur chargement inestimable. Près d’un millier de vaisseaux manœuvraient autour de l’Étoile de Carollis, l’espace strié par les rayons aveuglants des armes navales et les traînées des torpilles. L’assaut des Iron Hands, mené par le Fist of Iron - le vaisseaux amiral de Ferrus Manus - s’ouvrit un chemin au centre de la flotte du Diasporex et harcela les nefs ennemies sous des salves latérales meurtrières. Les armes des vaisseaux Xenos lançaient des projectiles d’énergie qui faisaient fondre les coques des vaisseaux impériaux, brouillaient leurs systèmes d’armement ou les asservissaient à la flotte ennemie, obligeant les navires impériaux à tourner leurs armes contre leurs alliés.

Face au commandement unique de Ferrus Manus, la flotte ennemie ne pouvait néanmoins tenir, l’esprit d’un Primarque étant de loin supérieur à tous les capitaines réunis du Diasporex. Le cordon de vaisseaux déployé devant les collecteurs solaires ne purent contenir la force des Iron Hands. Prise au piège, le dos contre l’étoile, le Diasporex fut anéanti sous le déluge de feu des Iron Hands. Néanmoins, les Impériaux subirent des pertes cuisantes. En effet, les vaisseaux du Diasporex semblaient agir de manière individuelle durant les premières phases du combat spatial, jusqu’à ce qu’un grand cuirassé hybride portant les marques d’une conception humaine et d’ornements grotesques de nature Xenos, au centre de leur flotte, sembla prendre le commandement général. Enhardi, la flotte du Diasporex mena des vagues coordonnées de bombardiers qui désemparèrent le Medusa’s Glory et parvinrent à détruire le Heart of Gold. Une action d’abordage audacieuse livrée contre le Iron Dream fut repoussée in extremis, laissant néanmoins le vaisseau pratiquement sans défense, et qui fut finalement détruit par le vaisseau hybride de commandement. La plus grande perte des Impériaux fut la Barge de Bataille Metallus, qui succomba à un tir d’arme à rayon qui le pulvérisa, laissant qu’un creux dans l’espace. La flotte du Diasporex saisit l’opportunité qui s’offrait à elle et en quelques minutes, leurs escorteurs changèrent de course pour commencer à guider les précieux collecteurs au travers de la brèche. La manœuvre était audacieuse et aurait pu fonctionner si les vaisseaux des Emperor’s Children n’avaient pas choisi ce moment pour dévoiler leur présence et entamer leur assaut contre la flotte du Diasporex.

Ayant déterminé la localisation du vaisseau de commandement ennemi, Fulgrim avait immédiatement lancé contre lui le Pride of the Emperor, bien décidé de se couvrir de gloire en frappant le cœur de l’ennemi. Le plan des Emperor's Children consistait à aborder le navire amiral du Diasporex, les guerriers de la 2e Compagnie ayant pour mission de pénétrer les premiers dans le vaisseau hybride et sécuriser le périmètre avant que Fulgrim en personne et la 1ère Compagnie ne les rejoignent. Puis le contingent de la IIIe Légion prendrait la passerelle du navire afin de la détruire à la charge de démolition. Le vaisseau amiral éliminé, ce ne serait plus qu’une question de temps avant que le flotte du Diasporex soit anéantie jusqu’au dernier navire. Abordant le vaisseau amiral hybride, la 2e Compagnie des Emperor’s Children massacra tous les ennemis à coups de Bolters et de lames, qu’ils soient humains ou Xenos, parvenant à établir une tête de pont afin d’accueillir son Primarque.

Lancé de la passerelle du Pride of Emperor, le Stormbird personnel de Fulgrim, le Firebird, s’envola pour rejoindre la zone sécurisée par la 2e Compagnie sur le vaisseau ennemi. Mais repéré par deux croiseurs du Diasporex, le Firebird fut la cible de tirs ennemis, manœuvrant désespérément pour éviter la destruction. Alors que le sort de Fulgrim semblait régler, le Fist of Iron de Ferrus Manus détruisit les croiseurs du Diasporex, sauvant son frère d’une destruction certaine. Le Firebird continua de foncer au travers du creuset de la guerre, vers le vaisseau de commandement hybride. Perçant les épaisseurs externes du vaisseau ennemi, un tube ombilical d’amarrage perfora les couches plus tendres de la coque intérieure, ménageant un passage pressurisé qui allait permettre au Primarque des Emperor’s Children et à la 1ère Compagnie d’aller ravager le navire du Diasporex.

Armée de l’étrange épée de Laeran, Fulgrim et ses guerriers massacrèrent sans pitié tous ceux qui se mettaient sur leur chemin. Le Primarque semblait apparemment pressé de rejoindre le premier le pont du navire, sûrement pour pouvoir flatter son ego et obtenir toute la gloire de la bataille. Malheureusement pour le Phénicien, ce fut le Capitaine de la 2e Compagnie, Solomon Demeter, qui eu l’honneur de s’emparer de la passerelle de commandement. Des sources indiquent que Fulgrim reparti sur son navire hagard et furieux, tout en parlant seul et en répondant à un destinataire qui semblait ne pas exister…[3]

La Bataille de Tarsus

La Bataille de Tarsus vit les Emperor’s Children et les Asuryanis s’affronter. Fulgrim se distingua par son utilisation de l’étrange épée trouvée sur Laearn.

Événement inconnu, sinon considéré comme marginal, ayant eu lieu à la toute la fin de la Grande Croisade, la Bataille de Tarsus est un violent affrontement entre les Asuryanis du Vaisseau-Monde d’Ulthwé et la Légion des Emperor’s Children sur le Monde Vierge de Tarsus, dans le système de Parus. Les causes de ces combats restent inconnues, même pour ceux étudiant les dangereux secrets des événements de la Grande Hérésie, mais la présence du Grand Prophète Eldrad Ulthran, et sa probable rencontre avec le Primarque de la IIIe Légion reste une événement qui, sans aucun doute, aurait pu changer le destin de l’Humanité, voir de la galaxie. Le fait que les Aeldaris, dirigés par Ulthran, aient cherché à rencontrer le Phénicien, sachant leur arrogance et leur mépris envers le genre humain, est un sujet d’interrogation, sinon d’étonnement, alors que les seuls contacts entre les humains et ces Xenos finissaient dans le sang et la mort. Certains murmures que les dons de divination des Prophètes Aeldaris leurs permettent de voir l’avenir, et qu’Ulthran, l’un des plus doués dans ce domaine, avait vu les événements menant à la trahison d’Horus, ses sombres projets pour renverser son père et la victoire du Chaos qui en découlerait, menant à la dévastation de la galaxie et de tous ceux qui y vivaient. Si cela est vrai, aucune explication n’a néanmoins été trouvé pour comprendre le choix des Aeldaris sur Fulgrim, sachant le sombre destin qui attendait le Phénicien. Certains soupçonnent que la corruption avait déjà enveloppé le Primarque des Emperor’s Children et qu’elle voila les pouvoirs de divination du Grand Prophète, pour le plus grand malheur de la galaxie.

Suite à la grande victoire de l’Étoile de Carollis qui vit l’extermination des Xenos et l’asservissement des humains du Diasporex, Fulgrim, à la tête de sa 28e Flotte Expéditionnaire, pris congé des Iron Hands et parti vers une région de l’espace connue de la Cartographae impériale sous le nom de l’Anomalie de Pardus, laquelle devait être l’objectif original des Emperor’s Children après la Purge de Laeran. Cette portion de la galaxie était inconnue et sa réputation parmi ceux qui parcouraient l’espace tenait de la légende obscure, car les vaisseaux qui la traversaient n’étaient jamais revus. Les Navigators en particulier prenaient soin d’éviter la région car l’instabilité de l’Immaterium dans ce secteur en faisaient une zone incroyablement hasardeuse. Les Astropathes évoquaient quant à eux un voile impénétrable qui masquait leur vision. Les seules informations dont disposait l’Imperium provenaient d’une unique sonde lancée au commencement de la Grande Croisade et dont le faible signal indiquait que les systèmes locaux de la région de Pardus comprenaient de nombreux mondes habitables. Fulgrim y vit l’occasion de prouver à nouveau sa supériorité et sa perfection en cartographiant et en conquérant ce secteur au nom de l’Empereur. À son grand étonnement, la IIIe Légion découvrirent des planètes apparemment vierges de toute vie, mais paradisiaques. La beauté des paysages de ces mondes touchèrent l’âme du Phénicien au point que ce dernier refusa qu’une quelconque colonisation ne viennent altérer la splendeur de ces planètes.

Treize jours après que la 28e Expédition fut arrivée dans la région de Pardus, un grand nombre des questions soulevées par les découvertes des mondes paradisiaques inhabités trouvèrent finalement une réponse lorsque le Proudheart, qui voyageait à l’avant-garde de la flotte, fut le premier à capter la présence d’un gigantesque vaisseau Xenos. C’était des Asuryanis, et leur représentant, le Grand Prophète Eldrad Ulthran, prit directement contact avec les Emperor’s Children, les invitant à une rencontre sur un monde nommé Tarsus. Sur ce monde, les deux délégations menés par Ulthran et Fulgrim se rassemblèrent autour d’une structure arquée. Malgré la tension évidente entre les Aeldaris et les Astartes, Fulgrim et Ulthran semblent être parvenu à calmer leurs congénères respectifs avant d’entamer un dialogue autour d’une table et d’un dîner. Le Grand Prophète révéla que les mondes paradisiaque du secteur de Pardus était des mondes Aeldaris, censés être voilés aux yeux des humains. Ulthran semblait avoir apprécié que Fulgrim est refusé de mener le moindre projet de colonisation sur les mondes de son peuple, ce qui peut-être une explication de son choix de révéler au Phénicien le passé que ces pouvoirs lui avait montrés.

Les paroles d’Ulthran ne sont pas parvenu à la postérité, mais tout semble indiqué qu’il annonça au Phénicien la chute d'Horus sur Davin ainsi que le funeste destin qui attendait l’Imperium suite à la très prochaine trahison du Maître de Guerre. Que recherchait Ulthran en annonçant à Fulgrim ce sombre futur ? Impossible de le savoir. Peut-être souhait-il que Fulgrim élimine Horus ? Où qu’il préviennent l’Empereur de l’infâme trahison à venir ? Mais certains affirment que c’est lorsque Fulgrim, fou de rage, sortit l’épée de Laeran et qu’il la vit, qu’Ulthran ordonna à ces troupes d’éliminer les Emperor’s Children. Bien qu’étant ennemi de l’Imperium, les Aeldaris sont des êtres qui ont montré en de nombreuses occasions leur dégoût du Chaos, et la vue de cette épée mystérieuse et la réaction violente des Aeldaris à sa vue semble conforter la théorie que Fulgrim avait en sa possession un artefact démoniaque.

Les Astartes et les Asuryanis se sont battus pendant qu’Ulthran s’échappait, sa survie actuelle plus de dix millénaires après les faits le confirmant. Le Primarque des Emperor’s Children fut la cible principale des efforts militaires des Aeldaris, cherchant par tout les moyens à l’éliminer. Les Xenos iraient jusqu’à invoquer l’avatar guerrier de leur dieu déchu. L’affrontement entre le Primarque et l’entité guerrière Aeldari fut titanesque, mais le Phénicien en sortit vainqueur, bien que blessé. Les Aeldaris s’enfuirent, laissant les Emperor’s Children disposer de leurs mondes qui furent livré à la fureur de leurs bombes virales.

Une fois remis de ces blessures, Fulgrim, ne quittant plus l’épée de Laeran, reçut ordre du Conseil de Terra de rejoindre le Maître de Guerre et d’enquêter sur ces actes et ceux de son frère Angron dans le monde d’Aureus. De là, le basculement de Fulgrim dans les bras du Chaos sera définitif et son allégeance à la cause de l’Architraître acquise…[4]

La Fin d'Une Amitié

La Fin de l’amitié entre la Gorgone et le Phénicien.

Quand Fulgrim rejoignit son frère Horus afin d’enquêter sur la violente campagne mené contre la Technocratie Aurétienne, le Maître avait déjà triomphe et récupéré les SCS qui allaient lui permettre de forger son alliance avec le Mechanicum de Mars. Le Phénicien fut reçu par Horus dans ces appartements privés en présence d’Erebus. Là, pendant trois jours, Fulgrim appris ce qui était arrivé sur Davin à Horus et le soi-disant projet de divinisation que l’Empereur mènerait à Son profit et les sombres origines de leur fratrie. Refusant dans un premier temps de croire son frère, Fulgrim finit par accepter de se tenir à ses côtés pour la future rébellion, ses illusions sur l’Empereur envolé. Il mit sa Légion au service d’Horus et reçut comme gage de confiance l’Anathame qui avait mortellement blessé le Maître de Guerre. L’Architraître chargea le Phénicien de rejoindre Ferrus Manus afin de le rallier à la cause des Traîtres, pendant que Isstvan III brûlerai…[5]

Fulgrim rejoignit la flotte de la Gorgone et le retrouva sur le Fist of Iron, lui demandant un entretien privé. Manus l’invita dans son sanctuaire privé, la Forge de Fer, lieu où le Primarque des Iron Hands créait ses plus belles œuvres. Ce qui s’est passé précisément reste un mystère pour les érudits de notre époque, mais il est raisonnable de penser que Fulgrim proposa à Ferrus Manus de rejoindre la rébellion d’Horus, lui révélant le ralliement de certains Primarques comme Lorgar, Angron ou Mortarion à la cause du Maître de Guerre et le crime ignoble qui avait lieu à ce moment sur Isstvan III. Sachant ce qui adviendra plus tard, la colère de la Gorgone dû être aussi grande que les légendes sur sa personne prétendent et qu’un affrontement entre les deux anciens amis avait dû ravager la Forge de Fer. Étrangement, les témoignages soulignent que c’est Fulgrim qui sortit en premier du sanctuaire de Manus, portant le marteau Brise-Forge qu’il avait forgé pour son frère lors de leur première rencontre sur Terra, son épée Lame de Feu apparemment détruite. Pourtant Ferrus Manus avait survécu.

Le Phénicien a-t-il hésité à achever son frère ?

Nous ne le saurons jamais. Quoi qu’il en soit, Fulgrim ordonna à ses Emperor’s Children d’attaquer la flotte des Iron Hands par surprise, provoquant de terribles destructions avant de s’enfuir afin de rejoindre Horus, Angron et Mortarion sur Isstvan V où la déchéance finale du Phénicien aurait lieu.[6]

La Maraviglia

La Maraviglia.

La chute finale de Fulgrim eu lieu après la trahison de Isstvan III, peu de temps après l’installation des forces d’Horus sur Isstvan V. Cette déchéance toucha non seulement le Phénicien mais aussi sa Légion, les Emperor’s Children, un événement qui les vit devenir les esclaves du Prince Noir à jamais.

De ce que nous savons de cet événement, tout se joua dans la Fenice, le monumental théâtre à l’intérieur du navire amiral de Fulgrim, le Pride of Emperor. La célèbre compositrice et harmoniste Bequa Kynska de Terra, qui accompagnait la 28e Flotte Expéditionnaire des Emperor’s Children pendant les derniers jours de la Grande Croisade, était une musicienne talentueuse à la recherche de nouvelles sensations pour créer une musique plus enthousiasmante et globale, ce qui en faisait une cible facile pour la corruption Slaaneshi. Nous supposons que Kynska avait accompagnée de nombreux Commémorateurs sur le monde Xenos de Laeran après sa purge par les forces de Fulgrim, et qu’elle a été d’une manière ou d’une autre corrompue par cet endroit immonde ce qui l’a lentement poussée à vouloir créer la pièce orchestrale ultime qui pouvait capter les sons merveilleux qu’elle avait entendus dans le temple des Laers. Son ultime chef-d’œuvre était une symphonie qu’elle a baptisée la Maraviglia et qu’elle joua pour Fulgrim et tous les Astartes des Emperor’s Children rassemblés pour cet événement, en plus du personnel de soutien de la flotte et des Commémorateurs.

Marius Vairosean devient le premier Kakophoni/Noise Marine de l’histoire…

Fait notable, pour recréer les sons qu’elle avait entendus, Kynska avait conçu de nouveaux instruments de musique dont les capacités sonores étaient… particulières. Lorsque la Maraviglia commença, la cacophonie du son libérée par ces instruments a agi comme un rituel qui a ouvert une faille entre l’espace réel et le Warp ce qui a permis au pouvoir de Slaanesh de toucher directement le public. Au cours de la "représentation", il a été noté que les instruments de musique étaient capables de produire des effets désorientants, stimulants et carrément meurtriers.

Des mutations chaotiques touchèrent le public. Les Astartes et les humains mortels étaient tellement submergés de sensations et d’émotions incontrôlables qu’ils sombrèrent dans une orgie d’hédonisme sensuel et s’abandonnèrent aux actes meurtriers les plus primaires. La musique fit apparaître six créatures lascives qui bondirent de la scène dans une tornade de coups et de piaillements bestiaux, leurs pinces tranchantes sectionnant les malheureux présents à cette boucherie qu’était devenu le concert.

Alors que les mortels se faisaient massacrer durant leurs ébats érotiques et criminels, les Emperor’s Children eurent un comportement tout aussi malsain : ils quittèrent leurs sièges et prirent les instruments de musique abandonnés pour tenter de rejouer la musique chaotique. Ils découvrirent qu’ils pouvaient déchaîner des vagues de puissance sonore destructrice par la force psychique du Chaos, sur les humains présents dans le Fenice, évidemment.

Les historiens ont identifié le Capitaine de la 3e Compagnie de la IIIe Légion, Marius Vairosean, comme le premier sur Isstvan V à avoir utilisé, avec ses hommes, ces armes contre les Loyalistes. Une folie s’emparait de ces Astartes corrompus ainsi qu’une corruption physique qui s’accélérait à une vitesse effrayante à cause de l’exposition à ces armes perverses. Ces Astartes corrompus par le Chaos sont devenus les Kakophoni durant l’Hérésie d’Horus, mais nous les connaissons de nos jours sous le nom de Noises Marines.

Alors que les mortels se vautraient sur le sol rendu glissant, en de vastes accouplements où les vivants et les morts devenaient les réceptacles des énergies déversées de la scène et s’adonnaient à tous les sévices imaginables, Fulgrim observait ce carnage dans une adoration béate, comme si il admirait la plus belle œuvre jamais produite.

Alors que les Kakophoni détruisaient le Fenice, Fulgrim comprit la puissance avec laquelle le Maître de Guerre avait scellé un pacte. Pour beaucoup, ce fut ce jour là qu’il sombra dans le Chaos… mais était-il vraiment lui-même où bien cette "épée" trouvée sur Laeran avait-elle finit par le consumer ?[7]

Source

Pensée du Jour : « Une mort honorable célèbre la vie d’un héros. Une mort indigne ne fait que mettre fin à une vie gâchée. »
  • McNEILL GRAHAM, Fulgrim - Portrait d'une Trahison, Black Library, 2007
  1. Informations issues de Fulgrim - Portrait d'une Trahison, Chapitre Cinq - Abattu - Suivez le Firebird - Le Temple des Excès de GRAHAM McNeill, Black Library, 2007 et résumées par Guilhem.
  2. Informations issues de Fulgrim - Portrait d'une Trahison, Partie I : Un Guerrier Parfait - Chapitre Un - Voir Au-Dedans - Récital - Laeran, Chapitre Deux - La Porte du Phénix - L’Aigle Régnera - Sur le feu, Chapitre Trois - Le Coût de la Victoire - Au Centre - Prédateur, Chapitre Quatre - La Vitesse de la Guerre - Une Route Plus Longue - La Fraternité du Phénix, Chapitre Cinq - Abattu - Suivez le Firebird - Le Temple des Excès de GRAHAM McNeill, Black Library, 2007 et résumées par Guilhem.
  3. Informations issues de Fulgrim - Portrait d'une Trahison, Partie II : Le Phénicien et la Gorgone - Chapitre Six - Diasporex - Le Noyau en Fusion - Jeunes Dieux, Chapitre Sept - Il y Aura d’Autres Océans - Récupération - Le Phénix et la Gorgone, Chapitre Huit - La Question la Plus Importante - Maître de Guerre - Amélioration, Chapitre Neuf - Découverts - Blayke - Un Conseiller Sincère, Chapitre Dix - La Bataille de l’Étoile de Carollis - Prendre au Centre - De Nouveaux Sommets de Sensations de GRAHAM McNeill, Black Library, 2007 et résumées par Guilhem.
  4. Informations issues de Fulgrim - Portrait d'une Trahison, Partie III : Visions - Chapitre Onze - Le Prescient - L'anomalie de Pardus - Le Livre d’Urizen, Chapitre Treize - Nouveau Modèle - Monde Vierge - Mama Juana, Chapitre Quatorze - Vers Tarsus - La Nature du Génie - Avertissement, Chapitre Quinze - Le Ver au Cœur du Fruit - L'Appel de la Guerre - Kaela Mensha Khaine, Partie IV : Sur le Seuil - Chapitre Seize - Appelé à Rendre des Comptes - Cicatrices - J'ai Peur de l'Échec, de GRAHAM McNeill, Black Library, 2007 et résumées par Guilhem.
  5. Informations issues de Fulgrim - Portrait d'une Trahison, Partie IV : Sur le Seuil - Chapitre Dix-Sept - Ne Rien Faire Contre Sa Conscience, Chapitre Dix-Huit - Orbite Basse - Excision - Des Chemins Séparés de GRAHAM McNeill, Black Library, 2007 et résumées par Guilhem.
  6. Informations issues de Fulgrim - Portrait d'une Trahison, Partie IV : Sur le Seuil - Chapitre Dix-Sept - Ne Rien Faire Contre Sa Conscience, Chapitre Dix-Neuf - Une Erreur de Jugement de GRAHAM McNeill, Black Library, 2007 et résumées par Guilhem.
  7. Informations issues de Fulgrim - Portrait d’une Trahison, Partie II : Le Phénicien et la Gorgone, Chapitre Neuf - Découverts - Blayke - Un Conseiller Sincère, Partie V : Le Dernier Phénix, Chapitre Vingt-Deux - Un Monde de Mort - Le Piège est Tendu - La Maraviglia, Chapitre Vingt-Trois - La Bataille d’Istvaan V de GRAHAM McNeill, Black Library, 2007 et résumées par Guilhem.