Bataille de Perditus

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Évènement ayant eut lieu durant la Croisade de Thramas, la Bataille de Perditus fut un épisode mystérieux durant l’Hérésie d'Horus, entouré de légende et aux sources rares, voire inexistantes. Néanmoins, les évènements marquants cet affrontement changèrent le cours de la Croisade de Thramas et furent conservés, bien que dissimulés.

La bataille de Perditus est souvent considérée comme une note de bas de page dans les annales des Dark Angels ; un conflit mené sur l’ordre du Lion pour s’emparer d’une cache d’armes arcaniques dont la nature allait plus tard contribuer à renverser le cours de la guerre. Avant que le cours de la rébellion d’Horus ne fasse apparaître la nature des secrets de Perditus, la Première Légion est arrivée dans le système de Perditus pour trouver son monde principal ravagé par la guerre. Des éléments de la Légion des Iron Hands étaient déjà engagés dans une campagne sanglante pour dominer la planète contre les impitoyables guerriers de Mortarion, la Death Guard.[1]

L'Arrivée du Lion

Perditus Ultima

Le caractère même du monde de Perditus Ultima encourageait ce mystère. On sait que durant la Grande Croisade, la planète avait été mise en Conformité par les Dark Angels commandés pat Lion El’Jonson et la Death Guard] menée par Mortarion. Les légendes racontent qu’ils y affrontèrent des cultistes mécanisés et frénétiques et que la population de ce monde avait été réduite en esclavage par une machine nommée Tuchulcha, une sphère enfermant une intelligence évoluée à l’origine mystérieuse. Les Perditiens semblaient vénérer cette machine comme un dieu et moururent en masse face aux deux Legiones Astartes. On ne sait comment mais la machine fut vaincu et laissé au bon soin du Mechanicum par le Lion, un accord secret lien les deux parties et qui soulignait que Tuchulcha devait être étudié uniquement pour voir si il aurait une fonction utile à l’avenir de l’Imperium.

Se remémorant cet accord, le Primarque des Dark Angels fut sans aucun doute inquiet lorsqu’il appris qu’un message astropathique avait été intercepté, lui apprenant que Perditus Ultima avait été attaqué par des Space Marines renégats de la Death Guard, mené par le tristement célèbre Calas Typhon, Premier Capitaine de la XIVe Legiones Astartes. Tout semblait laisser penser que l’invasion de la Death Guard avait pour objectif de mettre la mains sur Tuchulcha, alors prisonnier des prêtres de Mars administrant la planète. Mais une compagnie d’Iron Hands, la 98e, commandée par le Capitaine Casalir Larramech, rescapée du Massacre du Site d'Atterrissage, avait repéré la Death Guard et entamé un affrontement pour empêcher la prise de Perditus par les Traîtres. Les Iron Hands avaient pris position dans la station Magellix qui accueillait le centre de recherche du Mechanicum. La nature des recherches entreprises là-bas par le Mechanicum sur Perditus était supposée demeurer un secret, interdit à toutes les Légions, mais il semblait que la Death Guard en avait décidé autrement, forçant le Lion à intervenir.

Le voyage des Dark Angels vers Perditus fut marqué par des évènements horribles et incompréhensibles pour les connaissances de l’époque sur la vérité des horreurs du Warp, mais tous laissent penser que le vaisseau amiral du Primarque, l’Invincible Reason, fut en proie à une invasion d’entités de l’Immaterium mené par un monstre mythique au nom interdit.

Quoi qu’il est advenu, Lion El’Jonson parvint à rallier Perditus, constatant qu’une bataille faisait alors rage dans la station Magellix entre Typhon et le Capitaine chargé de la défense, Lasko Midoa. Le Lion encercla le système et imposa un cessez-le-feu immédiat entre les deux protagonistes, forçant la main en tirant une torpille provoquant de grandes destructions en gage d’avertissement. Les forces de la Death Guard, encerclées en en sous nombre, durent se replier à deux cents mille kilomètres de l’orbite et le non-respect de ces conditions devait entraîner leur destruction. Les mêmes instructions furent transmises aux Iron Hands. Seul demeura sur Magellix Calas Typhon et sa garde d’honneur, ne dépassant pas la centaine de guerriers.

Le Lion a immédiatement fait savoir que sa Légion revendiquait Perditus, et le gros des forces des Dark Angels a rapidement atterri près de la station Magellix, la principale installation de la planète. En affrontant directement les commandants des deux camps en guerre, le Lion a cherché à sortir de l’impasse par la diplomatie et à éviter le coût de combats inutiles. Les deux Légions devaient opposer une résistance farouche aux revendications des Dark Angels, mais face à la colère du Lion, elles ne parviendraient pas à l’empêcher de revendiquer le terrible secret qui se cachait au cœur de Perditus.[2]

En compagnie d’un millier de ses Dark Angels, le Lion a rejoint la station Magellix et y rencontra Typhon et le chef du Mechanicum de Perditus, le Magos Khir Doth Iaxis, ce dernier accueillit le Seigneur de la Première Légion avant de le conduire dans le lieu où était enfermer la mystérieuse machine. Nul ne peut dire ce qui fut échangé entre le Primarque et Tuchulcha, bien que certains affirment que la machine s’entretenait vie un Serviteur d’enfant et exprimait un étrange attachement pour le Lion… Fait intéressant mais non prouvée, Tuchulcha semblait posséder des capacités de téléportation stupéfiante, et il est écrit dans des rapports que la flotte du Lion avait disparu quelques instants de l’orbite de Perditus, comme si elle était passée d’un seul coup dans le Warp, sans passer par un Point de Mandeville. Si cette théorie devait se confirmer, cela expliquerait les futurs succès des Dark Angels durant les guerres de l’Hérésie.

Suite à cela, le Primarque a reçu à bord de son vaisseau amiral des délégations des Iron Hands et de la Death Guard, dans sa salle d’audience. Typhon et Midoa se présentèrent devant le Primarque, où le Premier Capitaine de la Death Guard aurait tenté de rallier Lion El’Jonson à la cause d’Horus et de lui offrir Tuchulcha. Point intéressant, le Primarque appris des Iron Hands que Roboute Guilliman avait envoyé les fils orphelins de Ferrus Manus sur Perditus, apprenant alors la formation d’une nouvelle entité politique qui deviendra l’Imperium Secundus sous l’autorité du Fils Vengeur, en Ultramar. Le Lion ordonna finalement le bombardement de Perditus tout en offrant aux Iron Hands et à la Death Guard l’occasion de partir. Le Primarque ne voulait sûrement pas que Guilliman mette la main sur Tuchulcha et espérait que Typhon répandrait la nouvelle de sa prétendue destruction chez les Traîtres. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévue.

La Bataille de Perditus

Une fois de retour à bord de son navire, le Terminus Est, Calas Typhon employa une sombre sorcellerie pour former une distorsion dans le Warp autour de Perditus Ultima, comme un vortex miniature, afin d’atteindre le lieu où était enfermé Tuchulcha. Le Lion fut prévenu de cette anomalie par son Astropathe et se téléporta en urgence avec une force importante dans les installations de Magellix. Il y affronta les gardes Skitarii qui lui barraient la route et attaqua l’arrière-garde de la Death Guard de Typhon. Après un furieux combat et l’aide plus que supposée de Tuchulcha qui, ne voulant pas être pris par la Légion Renégate, téléporta Typhon et ses guerriers dans leur flotte, le Primarque sortit triomphant de la bataille.

Tuchulcha fut emmené à bord de son vaisseau amiral et ramené dans la zone de guerre de Thramas où il est fortement supposé que les compétences uniques de la machine sphérique permettront aux Dark Angels de mettre fin à la menace des Night Lords et de leur sombre Primarque Konrad Curze.

Quand à Calas Typhon, il fut prit en chasse par les élément des Dark Angels placés sous le commandement de Corswain, le bras droit du Lion.[3]

Le Saccage d'Umbral-51

Alors que le Lion, toujours pragmatique et impitoyablement efficace, cherchait à s’emparer de son prix, il chargea d’autres membres de sa Légion de récupérer d’autres artefacts du sombre passé de Perditus. À des kilomètres de profondeur sous les montagnes creusées, le Mechanicum avait creusé dans d’anciennes ruines datant du Moyen-Âge Technologique pour déterrer des armes d’une puissance si terrible que l’Empereur Lui-même avait interdit leur utilisation. Le Chevalier-Précepteur Vendrahel et l’Ordre de la Griffe Brisée menèrent une expédition pour s’emparer des archéo-vannes cachées d’Umbral-51 et sécuriser à tout prix ces horreurs technologiques au profit de la Première Légion.

Alors que tous les regards étaient tournés vers la station Magellix, une guerre invisible se déroulait pour revendiquer Umbral-51. Des éléments des Iron Hands et de la Death Guard ont refusé d’arrêter les combats, poursuivant leur conflit interne sous la surface de Perditus, au mépris des prétentions du Lion sur les trésors du monde. La mine d’archéotechnologique et les tunnels métalliques déchiquetés résonnent du son des mitraillettes et des Épées Tronçonneuses tandis que la force principale de la Death Guard, bien plus nombreuse que ses adversaires, se dirigeait vers une caverne massive où les Iron Hands s’étaient réfugiés parmi les machines lourdes et les ruines technologiques.

Les enregistrements existants, provenant des images récupérées des casques de la Xe Légion, indiquent que l’ost de la Death Guard était dirigé par le Centurion Kadus Brekkar, qui poussait les rangs serrés de ses escouades d’Empoisonneurs Mortus à avancer dans la langue gutturale de Barbarus. Les Bolts tirés par des dizaines de mitrailleuses Iron Hands frappèrent l’armure noircie des Empoisonneurs, des années d’exposition aux agents biologiques mortels de leurs munitions ayant depuis longtemps érodé les couleurs originales de leur Légion. Des dizaines d’entre eux tombèrent, mais la Death Guard continua inexorablement sa marche, sans se soucier des pertes qui lui était infligé. Alors qu’ils approchaient des lignes des Iron Hands, les Empoisonneurs mirent leurs Lance-Flammes à niveau et ouvrirent le feu. Un brasier émeraude jaillit de leurs armes, le cocktail chimique contenu dans leurs bidons s’enflammant au bout du canon avec un bruit semblable à celui de milliers de serpents sifflants. Les Space Marines Iron Hands tombèrent de leurs redoutes, se débattant impuissants tandis que les flammes qui les engloutissaient brûlaient les joints et les articulations vulnérables de leurs Armures Énergétiques pour dissoudre la chair des Légionnaires. Plusieurs Empoisonneurs dans les rangs de la colonne qui avançait, sortirent de leur formation en titubant et devinrent eux-mêmes la proie des toxines mortelles qui alimentaient leurs armes, les produits chimiques se frayant un chemin à travers les sceaux de protection de leurs bidons pour s’enflammer et consumer leur porteur. Aucun des fils survivants de Mortarion ne rompit le rang ou ne ralentit alors qu’ils marchaient sur les cadavres de leurs malheureux frères, car ils savaient déjà très bien que servir dans les compagnies de Destroyers était une condamnation à mort. Des colonnes de Légionnaires Tactiques suivaient en soutien rapproché, tandis que des groupes de Terminators des Sentinelles Sépulcrales et d’imposants Dreadnoughts Contemptor mettaient à bas les résistances qui menaçaient de ralentir l’avancée.

Dans ce maelström de destruction, les formes à l’armure pâle de l’Ordre de la Griffe Brisée sont apparues. Les transporteurs Stormbird et Thunderhawk se posèrent pour déployer les guerriers des Dark Angels avant de s’élever à nouveau pour disparaître dans les puits profonds de plusieurs kilomètres qui reliaient la mine archéotechnologique à la surface. Soutenu par les Dark Angels de la 70e Compagnie, Vendrahel a mené l’Ordre dans un assaut qui s’est écrasé sur l’arrière de la formation de la Death Guard.

Le Chevalier-Précepteur fut le premier à engager l’ennemi, balançant son marteau relique pour briser les articulations d’un Dreadnought Contemptor de la Death Guard avant qu’une frappe en retour n’écrase sa plaque frontale en un coup mortel sauvage. Les Cénobites de l’Ordre terrassèrent aussi bien les Empoisonneurs que les Sentinelles Sépulcrales, l’expérience acquise dans les guerres contre les bio-monstruosités du Rangdan étant maintenant mise à profit contre les abominables guerriers de Barbarus. Les chevaliers de la Première Légion se sont battus avec acharnement, poussés au-delà de l’endurance surhumaine des Legiones Astartes par le désir de victoire et la puissance de la haine brute, contre un ennemi dont les armes étaient si viles et méprisables. De nombreux Légionnaires vétérans ont été perdus ce jour-là, mais les Cénobites ont entraîné une douzaine d’ennemis dans leur chute, balançant leurs épées en larges arcs de cercle pour couper les armures et la chair, alors même qu’ils étaient engloutis par les feux de l’enfer chimique des Empoisonneurs.

Plus loin dans le complexe, les Magos d’Umbral-51 observaient le carnage qui se déroulait sur des écrans projetant le lien visuel de centaines de Serviteurs, de Servocrânes et d’images de surveillance. Désespérant de protéger leurs travaux, ils ont réveillé des dizaines d’Automates gardiens et les ont lâchés dans les couloirs pour apporter la mort à tous les étrangers. Des cohortes de Castellax sont apparues comme si elles venaient de nulle part, brisant les lignes de la Death Guard pour piétiner et démembrer tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin. Des meutes de chasseurs-tueurs Vorax se déplaçaient à la périphérie de la bataille, encerclant des groupes isolés de Légionnaires et les abattant sans pitié sous une grêle de balles tirées de leurs canons à tubes multiples. Il y avait des centaines de ces machines meurtrières, et elles ont toutes tourné leur attention vers les Dark Angels lorsque le cadavre du dernier Death Guard à portée de main a touché le sol, déchiré en deux moitiés sanglantes. Les Légionnaires de la Première Légion ouvrirent le feu sans hésitation, les impacts de leurs Bolts ondulant sur la surface de l’armure lourde des automates comme une tempête de grêle, furieuse mais impuissante. Plutôt que d’attendre que l’assaut inévitable s’écrase sur sa formation, Vendrahel a mené une contre-charge contre la horde de machines déchaînées, opposant le stoïque maniement de l’épée des Dark Angels à l’artifice cruel du Mechanicum.

Alors que ses ennemis s’affrontaient dans un combat sauvage, Kadus Brekkar et les Légionnaires restants de sa force se retirèrent dans les passages sombres qui menaient aux voûtes d’Umbral-51. Le renversement soudain de la bataille avait diminué toute perspective de survie, aussi Brekkar résolut-il de détruire les armes reliques du Mechanicum et d’entraîner dans la tombe avec lui chaque Loyaliste se trouvant à portée de l’explosion résultante. La Death Guard a creusé des tunnels derrière elle pour gagner du temps, mais des dizaines d’autres ont péri en chemin, en se battant contre des automates itinérants rendus fous par la rage artificielle des machines. Les Dark Angels vengeurs ont poursuivi les Empoisonneurs, la force concentrée du groupe d’assaut principal ayant facilement balayé les Automates de Bataille du Mechanicum qui s’y opposaient.

Devant les grandes portes en adamantium d’Umbral-51, les Empoisonneurs se sont finalement retournés pour faire face à leurs poursuivants. Le Paladin Ennedreth sortit des rangs des Cénobites pour déclarer qu’il n’y avait plus de place pour la fuite et défia le chef de la Death Guard dans un duel d’honneur. Avec un rire gargouillant d’enthousiasme véritable, Kadus Brekkar leva son Lance-Flammes chimiques et engloutit le chevalier solitaire dans le feu alchimique, réduisant sa chair en cendres dans les ruines brûlées de sa plaque Cataphractii. Hurlant un cri d’indignation à la mort de son frère, Vendrahel leva son arme plasma et tira avant de charger la Death Guard aux côtés de ses chevaliers. Les Cénobites se frayèrent un chemin à travers les Empoisonneurs à grands coups d’épées. En réponse, la Death Guard attaqua les chevaliers par paires, écrasant leurs défenses et glissant leurs lames tronçonneuses dans les articulations vulnérables des armures. Kadus Brekkar s’est approché de Vendrahel avec un sauvage balayage vers le bas de sa faux de puissance qui l’aurait coupé en deux, mais le Chevalier-Précepteur a détourné le coup et a heurté le Centurion de la Garde de la Mort avec son épaule. Déséquilibré, Kadus Brekkar n’a pas vu le marteau relique de Vendrahel avant qu’il ne traverse son Armure Énergétique pour démolir son sternum et sa colonne vertébrale, laissant son corps sans vie écrasé sur le sol. Le combat fut bref mais décisif, et à la fin, les Cénobites étaient victorieux au milieu d’un amas d’Empoisonneurs de la Death Guard tués.

Adhérant aux rites du souvenir de son Ordre, Vendrahel s’agenouilla sur le cadavre de son ennemi vaincu, murmurant les noms de tous les chevaliers tombés ce jour-là, son marteau toujours enfoncé dans la cage thoracique de Kadus Brekkar.

Dans un sifflement d’air et un gémissement de métal, les portes d’Umbral-51 s’ouvrirent. À travers la lumière aveuglante sont sortis les Magos du Mechanicum pour parlementer avec les Dark Angels victorieux. Après les salutations officielles, le Chevalier-Précepteur Vendrahel a présenté aux Magos un sceau ancien portant le sigle de leur secte sous un lion rampant. En voyant le sceau, les Magos ont remercié les Dark Angels d’avoir sécurisé l’archéo-mine et ont remis le contenu des voûtes à l’autorité de la Première Légion. Une fois la cérémonie terminée, les Technoprêtres quittèrent précipitamment Umbral-51 et disparurent dans l’obscurité des tunnels. Les coffres et les techno-forges ayant été vidés de leur riche butin, qui a ensuite été transféré aux vaisseaux de la Première Légion en orbite dans des conteneurs de stase verrouillés. Les Cénobites jugèrent Umbral-51 trop dangereux pour être laissé derrière eux et placèrent des groupes de bombes tectoniques à des endroits clés, les faisant exploser à distance lors de leur départ de la surface. Des explosions sauvages ont secoué l’archéo-mine et détruisit sans ménagement les derniers souvenirs d’une époque à jamais perdue, écrasant les Magos et d’innombrables artefacts technologiques sous des tonnes de métal et de roche.

La bataille de Perditus est depuis lors un engagement entouré de sinistres mystères et de rumeurs. Les témoins et les membres de l’Ordre des Commémorateurs qui ont enquêté sur Perditus ont été notés comme faisant partie des listes de victimes des conflits ultérieurs ou ont tout simplement disparu peu après leurs investigations. Perditus a été déclaré interdit à toutes les Légions par ordre du Lion et des balises d’avertissement ont été placées près du Point de Mandeville du système, promettant un châtiment rapide à tous les intrus. Les armes reliques d’Umbral-51, un prix qui aurait pu faire basculer la guerre d’un côté ou de l’autre, avaient été remises entre les mains de l’Ordre de la Griffe Brisée et personne ne pouvait être certain de leur sort final. Certaines sources indiquent que l’Ordre les a transférés dans ses caches à travers la galaxie et les a gardés dissimulés. D’autres évoquent les destructions cataclysmiques causées par la Première Légion dans les derniers jours de l’Hérésie d’Horus et suggèrent que les armes ont été livrées aux guerriers de la Dreadwing, qui en ont fait un usage intensif pendant la période connue sous le nom de Passage de l’Ange de la Mort. Quelle que soit la vérité, la valeur réelle du prix réclamé par les Dark Angels ne peut être jugée que par le seigneur secret de la Première Légion lui-même, Lion El’Jonson.[4]

Vers Thramas

Au final, si la Bataille de Perditus peut sembler être bien peu de choses par rapports aux grands conflits majeurs qui marquèrent cette sombre période, elle offrit l’outil qui mettra fin à la Croisade de Thramas, accélérant l’arrivée du Lion dans l’Imperium Secundus et son ralliement avec les Ultramarines et les Blood Angels, ce qui offrira une lueur d’espoir à la fin de l’Hérésie avec le départ des trois Légions vers Terra, acculant le Maître de Guerre.[5]

Sources

Pensée du Jour : « Admettre la défaite est un blasphème envers l’Empereur. »
  • THORPE GAV, Les Primarques - Le Lion, Black Library, 2012
  • The Horus Heresy - The Battle of Perditus : Umbral-51
  1. The Horus Heresy - The Battle of Perditus : Umbral-51 (traduit de l’anglais par Guilhem)
  2. The Horus Heresy - The Battle of Perditus : Umbral-51 (traduit de l’anglais par Guilhem)
  3. Informations issues de Les Primarques - Le Lion, Chapitre I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX de THORPE GAV, Black Library, 2012 et résumées par Guilhem.
  4. The Horus Heresy - The Battle of Perditus : Umbral-51 (traduit de l’anglais par Guilhem)
  5. Informations issues de Les Primarques - Le Lion, Chapitre I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX de THORPE GAV, Black Library, 2012 et résumées par Guilhem.