- + Nous combattons contre l’Annihilateur Primordial depuis plus longtemps que vous n’évoluez. Nous ne pouvons pas permettre au Chaos de dominer cette galaxie. +
- + La race humaine est virile. Elle se développe à une vitesse dévorante. Dans son ignorance, elle est aussi particulièrement susceptible à l’influence du Chaos. L’Annihilateur Primordial a posé ses doigts sur l’Humanité et a l’intention de s’en faire une arme. +
- + Vous ne saurez pas comment résister. L’Annihilateur Primordial est habile, il déclenchera la guerre civile à l’intérieur de l’Imperium humain afin de jeter à bas toute la création. Voyez. +
- + Voici notre témoignage véridique. Voici le futur tel qu’il adviendra. La grande guerre va éclater aux quatre coins du firmament et avaler l’espèce humaine. Les astres s’éteindront. L’Annihilateur connaîtra son essor. +
- + Je ne mens pas. Je ne peux pas mentir. La race humaine deviendra maîtresse absolue de la tératogénie. C’est elle qui aura engendré le plus grand monstre de tous : Horus ! +
L’Alpha Legion. De toute les Legiones Astartes ayant combattu durant la Grande Croisade, elle fut la plus jeune et la plus mystérieuse. Son ralliement à la cause d’Horus durant la Grande Hérésie est un fait avéré et elle se distingua par ses méthodes sournoises, dissimulées et efficaces. La XXe Légion avait pour Primarque Alpharius, le dernier fils de l’Empereur découvert durant la Grande Croisade. De lui, nous ne disposons de quasiment aucunes informations et la raison de son ralliement à la cause du Maître de Guerre est tout aussi mystérieuse… du moins pour tous ceux ne disposant pas de l’accès aux informations les plus sensibles, conservées dans les archives les plus sécurisées de l’Imperium.
L’Alpha Legion à œuvré de bien des manières pour permettre aux armées de l’Architraître de pénétrer dans le Système Sol et d’assiéger Terra. Pourtant, alors qu’elle disposait encore de nombreuses unités combattantes, elle ne participa pas à la bataille ultime, disparaissant afin d’harceler l’Imperium triomphant depuis ses bases établis dans ce but, comme si elle se doutait de l’issu de la guerre bien avant sa conclusion, trahissant les Traîtres afin de mener à bien ses propres projets au nom d’un maître dissimulé…
La vérité reste en partie voilée, avec des détails à jamais oubliés même pour ceux qui connaissant les événements ayant conduit la XXe Légion sur le chemin de la trahison, quelques années avant que l’Hérésie se révèle. Des événements qui virent une planète totalement disparaître dans des circonstances inexplicables ainsi que la totalité de la 670e Flotte Expéditionnaire Impériale combattant aux côtés de cette Légion. Certains parlent d’un choix déchirant entre deux futurs cauchemardesques, d’une alliance impossible, d’une trahison dissimulant une loyauté et de la mise en branle d’un plan qui allait s’étaler sur des millénaires à la finalité inconnu.
Enfin, ses sources évoquent une mystérieuse et occulte organisation Xenos ayant joué un rôle dans le destin de l’Alpha Legion. Une organisation existante bien avant l’avènement de l’homme sur Terra. Une organisation engagée dans une guerre impossible à gagner. Une organisation répondant au nom de "La Cabale"…
La Conformité de Nurth
Le basculement de l’Alpha Legion a commencé lors de la campagne de Conformité Impériale sur la planète Nurth, qui débuta approximativement au même moment que la Croisade d'Ullanor et deux ans avant le début de l’Hérésie d’Horus. Cette campagne de Conformité fut confiée à la 670e Flotte Expéditionnaire Impériale sous l’autorité du Seigneur-Commandant Teng Namatjira, forte de sept cent cinquante mille hommes. Mais les autochtones humains de la planète, les Nurthiens, prirent l’Armée Impériale totalement par surprise. Le niveau technologique de ce peuple était inférieur de plusieurs échelons à celui de l’Imperium et si ils possédaient des armes à feu et des chars, ils favorisaient l’emploi des armes blanches. Normalement, leur défaite aurait du être rapide, mais il était devenu évident aux stratèges de l’Armée Impériale que les Nurthiens possédaient un atout qui faisait entièrement défaut à l’Imperium. Les rapports de cette époque évoquent la "Magie Aérienne", raison pour laquelle Nurth avait pu résister pendant huit mois à la puissance militaire de l’Armée Impériale. La Magie Aérienne fut apparemment responsable de la destruction d’une cohorte de Titans, d’une division entière de l’Armée Impériale et mis à mal chaque tentative de frappes de chasseurs, de tirs de missiles, de bombardements orbitaux et de largages de troupes contraignant la campagne à être menée au sol. Soulignons que, grâce aux connaissances accumulées depuis des millénaires sur les signes de corruption de nature démoniaque, les spécialistes de l’Ordo Malleus virent dans les moyens utilisés par les Nurthiens et dans leur comportement une population rendant manifestement hommage aux Dieux Sombres, leur culture et cultes ayant été de nature hérétique, et ce, bien avant l’arrivée de la Flotte Expéditionnaire. L’évocation de la "Magie Aérienne" et la capacité de ce peuple primitif à contrôler les éléments naturels ne laissent guère de doute sur la corruption de ce monde et de l’usage de sorcellerie, issue sûrement de l’Ère des Luttes. Bien entendu, les connaissances sur le Chaos était à l’époque de la Grande Croisade parfaitement inconnu et non identifié comme tel.[1]
L'Intervention de l'Alpha Legion
Face à ses difficultés inattendus, le Primarque Horus Lupercal, bien qu’engagé dans la Croisade d’Ullanor aux côtés de l’Empereur, avait personnellement confié le soin à l’Alpha Legion d’assister la 670e Flotte Expéditionnaire. Le Primarque de l’Alpha Legion arriva avec ses forces pour soutenir les Impériaux dans leur campagne et reconnurent que la sorcellerie des Nurthiens défiait les moyens d’offensive conventionnels. Alpharius avait prétendu disposer de techniques spéciales pour y remédier. Et ses techniques marchèrent.
La ville Nurthienne de Tel Utan, qui résistait depuis la début de la campagne, fut prise par les Légionnaires de l’Alpha Legion en une nuit, devenant le premier engagement officiel de la Légion sur Nurth. Les sources suggèrent qu’ils utilisèrent une compagnie entière de l’Armée Impériale, surnommés "les Danseurs", comme appât pour attirer l’effectif principal des Nurthiens et pénétrer à l’intérieur de Tel Utan. Bien entendu, la compagnie Impériale fut quasi exterminée par l’ennemi, démontrant en même temps l’approche froide et clinique d’une Légion qui, par sa nature secrète, souffrait d’une forte suspicion si ce n’est d’un rejet de la part des autorités Impériales, civiles comme militaires.
Néanmoins, malgré ce début encourageant, les Nurthiens prouvèrent leur résilience en parvenant à s’infiltrer et à massacrer en représailles une compagnie entière de soldats dans un endroit baptisés Visages, ou Tel Khat dans le dialecte local, qui était un groupement d’habitats où le sol était jonché de têtes brisées en diorite. Ce coup rude enlisa encore plus la campagne et provoqua des tensions et conflits dans le Haut Commandement Impérial dépassé par la nature et les tactiques de l’ennemi.
Mais les opérations de cette campagne ne sont pas le sujet de ce texte, elle n’est que le cadre d’un jeu qui se développa entre l’Alpha Legion et un mystérieux espion répondant au nom de Konig Heniker.[2]
Un Mystérieux Espion
Konig Heniker - qui était surement être une fausse identité - était officiellement un Terran originaire du Caucase servant dans l’Armée Impériale en tant qu’officier du renseignement. Reconnu pour son efficacité et son talent pour les langues et sa capacité d’infiltration, Heniker se révélera en réalité bien plus qu’un exceptionnel espion Impérial. Tout son parcours sur Nurth avait pour objectif de prendre contact avec le Primarque de l’Alpha Legion afin d’organiser une rencontre avec la véritable entité qu’il servait : une organisation Xenos dont ne connaissons encore de nos jours ni la nature et ni l’organisation. Seuls quelques éléments semblent certains ; premièrement cette organisation se nommait la Cabale et avait pour membres de nombreuses espèces Xenos, la plupart anciennes, dont des Aeldaris et même des Humains ; deuxièmement, son objectif était de lutter par tous les moyens contre l’influence maligne de ce qu’il appelait l’Annihilateur Primordial - terme pour désigner les Puissances de la Ruine ; enfin, sur une période d’une décennie, certains agents de la Cabale étaient parvenus à faire germer l’idée et à semer des suggestions en utilisant les codes de chiffrage impériaux pour soumettre des rapports et des bulletins à l’architecture de données de la Grande Croisade concernant certaines choses qui pouvaient intéresser l’Alpha Legion. Cette grande manipulation avait pour objectif que lorsque la 670e Expédition réclamerait de l’assistance pour mener à bien la campagne de Nurth, ce serait l’Alpha Legion qui répondrait à l’appel du Seigneur-Commandant Namatjira. Cette incroyable capacité de manipulation frise le ridicule, comme si des Xenos auraient la capacité de posséder de telles aptitudes ! Mais il n’en reste pas moins qu’elle parvient, d’une manière ou d’une autre, à attirer la XXe Légion sur Nurth. La raison qui a poussée la Cabale à vouloir prendre contact avec l’Alpha Legion spécifiquement est, et restera certainement un mystère, mais on peux supposer que la relative jeunesse de la Légion, son esprit pragmatique et ses méthodes de combat particulières, furent la principale explication de l’intérêt de ces Xenos pour la XXe Légion.
Le premier contact entre Heniker et les Légionnaires Astartes eu lieu dans la ville de Mon Lo, la dernière cité aux mains des Nurthiens. Heniker aurait de lui même découvert les Astartes, à moins que se ne soient les Astartes qui l’avaient repéré et attendu - savoir qui chassait qui prouve qu’un jeu s’était établi entre les deux protagonistes. Ce qui se produisit ensuite est voilé de mystère, bien que des histoires de fusillade contre des marrées de lézards se déversant par les fenêtres et les rues ainsi que de crocodiles géants nous soient parvenus, étant soient des affabulations des témoins ou l’usage de sorcellerie d’un troisième acteur qui avait souhaité saboter la rencontre.
Quoi qu’il en soit, la première approche de Heniker vers l’Alpha Legion fut un échec. Mais l’intrépide espion refit parler de lui lors de la rencontre entre Alpharius - bien que certains pensent que ce n’était qu’un Astartes qui se faisait passer pour le Primarque - et le Seigneur-Commandant Teng Namatjira lors d’une immense cérémonie à la Baie de Mon Lo rassemblant de nombreuses compagnies de l’Armée Impériale et des cohortes de Titans, formant une haie d’honneur au Primarque officiellement investi de la mission d’assistance à la 670e Expédition. L’immense armée avait mit un genou à terre et ses bannières, drapeaux et étendards s’inclinèrent en signe de déférence envers le fils de l’Empereur. Suite à cette grandiose parade, le Primarque et Namatjira se retirèrent avec les commandants supérieurs dans le pavillon du Seigneur-Commandant afin de discuter des préparatifs de la campagne.
Il est essentiel de s’arrêter sur une information troublante qui se répète de nombreuses fois sur les documents concernant Alpharius, avant, pendant ou après la Conformité de Nurth. Lors de cette cérémonie, le soi-disant Primarque était accompagne de deux Capitaines de sa Légion, des dénommés Ingo Pech et Thias Herzog. Mais il s’y trouvait un quatrième Astartes, qui restait toujours dans l’ombre, un Astartes présenté comme un simple guerrier du nom d’Omegon. Ce nom a accompagné l’ensemble des documents traitant d’Alpharius, un nom qui fut répété à de très nombreuses reprises, suggérant que la nature secrète de ce Légionnaire était plus importante que ne le pensait ceux qui se trouvait en sa présence. Certains évoquerons la ressemblance comme deux gouttes d’eau entre le maître de la XXe Légion et ce Omegon, source de nombreuses théories aussi farfelus que le clonage ou des jumeaux… Quoi qu’il en soi, ce Omegon se trouvera en première ligne lors de la rencontre capitale qui bouscula à jamais le destin de l’Alpha Legion.
La réunion entre le Primarque et les commandants impériaux fut interrompus lorsque un corps d’un soldat de la compagnie d’élite du Seigneur-Commandant - les Noirs de Lucifer - fut retrouvé tué et mutilé, sûrement après un violent combat tout juste à côté du pavillon, assez prêt pour qu’un espion est pu entendre les paroles prononcés à l’intérieur. L’Alpha Legion identifia le meurtrier comme étant - encore une fois - Konig Heniker. Ce dernier était parvenu à s’infiltrer dans le camp retranché et à atteindre le pavillon de commandement, puis à tuer un soldat d’élite dans un rude combat au corps à corps sans que personne ne l’entendent, un exploit digne d’une recrue de l’Officio Assassinorum. Assez pour que le Seigneur-Commandant lance sa garde personnelles traquer Heniker qui s’était probablement enfui dans le désert de la planète.[3]
La Rencontre
Ce qui suivit vit à la fois la phase finale de la Conformité de Nurth et la rencontre entre Heniker et Alpharius. Alors qu’Heniker était traqué suite à sa fuite du pavillon du Seigneur-Commandant, il semble s’être rendu assez vite auprès d’un officier qui travaillait pour l’Alpha Legion. Comment savait-il la nature double de cet officier, nul ne le sait, mais ce qui est intéressant, c’est qu’il s’est rendu aussi vite qu’il s’était enfui. Ce changement soudain de comportement eu lieu le même jour qui vit la fin de Nurth dans des conditions obscurs. Heniker fut conduit devant les Astartes dans un lieu inconnu, avant d’enfin rencontrer Alpharius. Des journaux d’espions humains travaillant pour le compte de l’Alpha Legion et présents ce jour là parlent de la présence de Omegon aux côtés d’Alpharius durant l’interrogatoire de Heniker, et du trouble qui apparut sur leurs visages lorsque l’espion semblait avoir remarqué quelque chose entre eux deux… Encore plus troublant, Heniker aurait parlé d’une technologie étrangère, ancienne et malveillante, baptisé "Cube Noir" qui mettrait fin à la campagne sur Nurth. À peine l’espion avait-il décrit les effets de cette technologie, que Alpharius ordonna l’évacuation immédiate de la planète.
La situation militaire sur Nurth avait en parallèle atteint sa phase finale de façon qui reste totalement incompréhensif pour les spécialistes des phénomènes du Warp et des technologies interdites. Alors que la dernière cité de Nurth, Mon Lo, était encerclé par les troupes de l’Imperium, une gigantesque brume se déversa depuis la cité, tel un tsunami qui voila le jour. Elle s’abattit sur les troupes impériales qui furent englouties par la tempête. L’ensemble des Nurthiens se déversèrent à la suite de l’ouragan, massacrant sans pitiés tout ceux qui se trouvaient à leur portée. Les Nurthiens finirent par se faire exterminer durant une cohue qui avait perdu tout sens tactique et stratégique malgré le commandement de Namatjira qui semblait vouloir profiter de cette occasion pour achever cette campagne. Et elle allait bien s’achever. Dans le néant.[4]
La Mort de Nurth
Nurth avait péri le jour de l’ultime attaque des Nurthiens. Les témoignages des rescapés parlent d’un jour qui s’était étiré, assombri et épaissi en une nuit originelle. L’atmosphère se serait coagulée en chape de cendre et de suie dont les vents de tornade avaient fouetté la surface du monde et soulevé les océans. Les pertes impériales furent lourdes à cause du refus du Seigneur-Commandant Namatjira d’évacuer la planète comme Alpharius le lui avait demandé. Mais à mesure que les conditions extérieures empiraient, il était devenu clair, même à ses yeux, qu’il aurait été suicidaire de rester sur la planète. Namatjira avait fini par ordonner la retraite. Un désordre général s’en était suivi car aucune force expéditionnaire de la taille de la 670e ne pouvait être facilement extraite d’un théâtre d’opérations, même sous un protocole d’urgence. Des vagues de navettes et de porteurs lourds avaient bravé les vents cisaillants pour se poser aux points d’extraction improvisés où les compagnies de l’Armée Impériale s’étaient rassemblées à la hâte, laissant sur place leurs véhicules. Des unités entières furent abandonnées à jamais à l’obscurité dévorante tandis que certaines navettes ne parvinrent pas à retraverser la colère atmosphérique pour regagner l’orbite. D’autres retrouvèrent la flotte avec leurs soutes vides, sans avoir pu localiser un site d’atterrissage ou quiconque à sauver. Après dix-heures d’une évacuation chaotique, presque la moitié des forces de l’expédition n’avaient pas quitté Nurth en vie et six Titans avaient été laissés en surface. Aucun témoin n’avait vu la cause de l’anéantissement de Nurth ni même du seul fait qu’il s’agissait bien du fameux Cube décrit par Heniker. Nul ne put fournir de description précise concernant les effets ou le type de catastrophe qu’ils virent, parlant d’une maladie invasive, d’une contagion qui s’était propagée sans distinction aux structures organiques comme inorganiques. La nature démoniaque de ce Cube Noir peut être supposé par l’affectation des Astropathes de la flotte en déroute qui eurent des crises de folie et des hallucinations. Quoi qu’il en soit, Nurth fut pris au piège dans un creuset bouillonnant et sans lumière, disparaissant à jamais.[5]
L'Hydre et la Cabale
Approximativement cinq mois après la destruction de Nurth, Alpharius, à bord de sa Barge de Bataille sobrement baptisé le Bêta, arriva dans le système d’Hydra 42. Ce système possédait six planètes, dont la troisième, 42 Hydra Tertius ou Eolith comme elle sera désigné par Heniker, prisonnier de l’Alpha Legion depuis leur départ de Nurth, accueillera un des événements les plus inconnus de l’histoire Impériale mais néanmoins capital. Le lieu de rencontre sur la planète avait été préparé par la Cabale, avec un espace de trois cents kilomètres de diamètre possédant une atmosphère que pouvait supporter les organismes humains afin d’accueillir les Astartes sur ce monde inapte à la vie humaine.
Alors qu’il semblait que le dénouement approchait, l’Alpha Legion fit preuve de la ruse qui la caractérisait. Au lieu de se rendre au point de rendez-vous avec Heniker comme guide, les Astartes renfermèrent l’espion en insistant bien qu’il déploieront une importante flotte de guerre autour de la planète afin d’assurer leur sécurité. Alpharius contacta par la suite le Seigneur-Commandant Namatjira, en disgrâce après la campagne désastreuse sur Nurth, et parvint à le convaincre d’amener le reste de la 670e Flotte Expéditionnaire au-dessus d’Eolith, lui promettant d’intercéder en sa faveur auprès du Conseil de Terra et de rétablir sa réputation. Afin de convaincre le Seigneur-Commandant, Alpharius lui révéla qu’il menait une campagne visant à récupérer des données dont la nature pouvait sauver l’Imperium et qu’il tenait ces informations de Konig Heniker. La réaction de Namatjira ne fut pas rapporté par les témoins, mais une tension entre lui et Alpharius fut ressenti par tous.
Les forces de l’Armée Impériale de la 670e Expédition envoyèrent des troupes à la surface avec pour instruction de sécuriser la zone, et d’évaluer les potentielles forces ennemis. Les rapports soulignent que les troupes et leurs officiers n’avaient que des ordres peu détaillés, l’objectif de la campagne et la nature des force ennemis étant dissimulées par des protocoles secrets, créant au sein de la troupe des rancœurs et des questions envers le Haut Commandement, dans une armée qui avait déjà subi de très lourdes pertes sur Nurth.
Peu de temps après, Heniker fut libéré de sa cellule dans la Barge de Bataille par l’officier qui l’avait amené à l’Alpha Legion sur Nurth, en désobéissance aux ordres de ses maîtres. Cet officier s’empara d’un Module d'Atterrissage afin de les mener, lui, Heniker et une troisième personne non identifiée à la surface d’Eolith, au lieu de rendez-vous afin qu’Heniker prévienne la Cabale du danger qui approchait. Et le piège se referma.
Les membres de la Cabale s’étaient présenté au point de rendez-vous et se dévoilèrent dès que leur agent se présenta. À cet instant, l’officier et la troisième personne qui l’accompagnait déclenchèrent un dispositif de téléportation qui permit à une cinquantaine de Légionnaires de la XXe Légion d’encercler les Xenos.
Alpharius s’avança devant les dirigeants de la Cabale, face à son destin.[6]
Révélation sur Eolith
Une fois sur Eolith, Alpharius démarra des pourparlers avec les Xenos de la Cabale tenu en joue par ses hommes. Ce qui s’est dit entre eux restent inconnus mais il semble que durant cet échange, Omegon du s’avancer face aux Xenos qui semblaient s’intéresser autant à lui qu’à Alpharius, accentuant les spéculations quant à l’importance de cet énigmatique personnage. La seule chose qui semble être certaine lors de cet échange, est que le partage de "l’Acuité" fut promis au Primarque par les Xenos. Ce que ce terme signifie est inconnu mais ce qui suivi fut sûrement en lien. Alors que la flotte de la 670e Expédition était en orbite autour d’Eolith, un immense vaisseau xenomorphe émergea de l’espace, se déplaçant trop rapidement pour que la Flotte Impériale puise se positionner à temps pour y faire face. Ce vaisseau alien se serait ensuite dirigé vers le site des pourparlers entre l’Apha Legion et la Cabale.
L’événement qui survient par la suite est sujet aux spéculations, mais on suppose qu’Alpharius et ses hommes - dont Omegon - montèrent dans le vaisseau et observèrent cette étrange "Acuité". Ce qu’ils virent fut à n’en pas douter l’instant capital qui mena l’Alpha Legion à choisir le camp d’Horus dès le début de l’Hérésie.
Puis le premier acte de trahison survient. Quelques temps après l’arrivée du vaisseau alien, la Barge de Bataille de la Légion, le Bêta, attaqua les vaisseaux de la 670e Expédition tandis que l’atmosphère artificiel du lieu de rendez-vous avec la Cabale commença à se dissiper, condamnant les troupes de l’Armée Impériale présentes au sol à une mort certaine. La Flotte Impériale fit déchiquetée, le Bêta étant soutenu par l’arrivée d’une seconde Barge de Bataille baptisé l’Alpha, qui devait surement suivre la Flotte Impériale dissimulée depuis le début de l’opération. Les vaisseaux de la flotte ne faisait pas le poids face à deux Barges de Bataille des Legiones Astartes et furent à n’en pas douter éliminer jusqu’au dernier pour empêcher la divulgation des éventements survenus sur Eolith et garder secret l’allégeance nouvelle de la XXe Légion. Le vaisseau Xenos en profita pour disparaître, emportant les membres de la Cabale dans les profondeurs de l’espace. Mais ce ne sera pas la dernière fois qu’elle fera parler d’elle, ainsi que de son intrépide espion, Konig Heniker.
La 670e Flotte Expéditionnaire fut éradiquée, l’Imperium l’oubliant très vite suite au déclenchement moins de deux ans après de l’Hérésie d’Horus, avec l’Alpha Légion dans le camp des Traîtres.
Mais servaient-ils réellement Horus et les Dieux Sombres ? Car les actions futures de la Légion au cours de la guerre civile sembleront servir autant les intérêts des Traîtres et que ceux des Loyalistes, comme si la XXe Légion recherchait un équilibre.
Et si ils avaient servi l’Empereur depuis toujours ?[7]
Source
- ABNETT DAN, Légion : Secrets et Mensonges, Black Library, 2008
- ↑ Informations issues de Légion : Secrets et Mensonges, Partie I : L’Été Reptile - Chapitre Un, de ABNETT DAN, Black Library, 2008 et résumées par Guilhem.
- ↑ Informations issues de Légion : Secrets et Mensonges, Partie I : L’Été Reptile - Chapitre Un, Chapitre Deux, Chapitre Trois, de ABNETT DAN, Black Library, 2008 et résumées par Guilhem.
- ↑ Informations issues de Légion : Secrets et Mensonges, Partie I : L’Été Reptile - Chapitre Trois, Chapitre Quatre, Chapitre Cinq, Chapitre Six, Chapitre Sept, Chapitre Huit, Chapitre Neuf, Chapitre Treize, de ABNETT DAN, Black Library, 2008 et résumées par Guilhem.
- ↑ Informations issues de Légion : Secrets et Mensonges, Partie I : L’Été Reptile - Chapitre Douze, Chapitre Treize, de ABNETT DAN, Black Library, 2008 et résumées par Guilhem.
- ↑ Informations issues de Légion : Secrets et Mensonges, Partie II : Le Point d’Étape - Chapitre Un, de ABNETT DAN, Black Library, 2008 et résumées par Guilhem.
- ↑ Informations issues de Légion : Secrets et Mensonges, Partie II : Le Point d’Étape - Chapitre Un, Chapitre Deux, Chapitre Trois, Chapitre Quatre, Chapitre Cinq, Chapitre Six, Chapitre Sept, de ABNETT DAN, Black Library, 2008 et résumées par Guilhem.
- ↑ Informations issues de Légion : Secrets et Mensonges, Partie II : Le Point d’Étape - Chapitre Huit, Chapitre Neuf, Chapitre Dix, Chapitre Onze, Chapitre Douze, de ABNETT DAN, Black Library, 2008 et résumées par Guilhem.