T'sava
Les plus proches alliés de T’savu au sein du Culte de la Duplicité ignorent son véritable nom et ses objectifs. Chacun a reçu un titre différent, connaît un plan différent, car en vérité ce ne sont que les rouages d’une machination connue de lui seul.
Le Prince des Menteurs se tient dans l’œil d’un cyclone de machinations et de complots entremêlés, qui s’appuient tous sur des tissus de mensonges. Il a conclu des pactes ténébreux avec des êtres infernaux pour améliorer son architecture mentale post-humaine afin de ne pas perdre le fil de ses innombrables duplicités. De fait, certains membres de son culte affirment que T’shava n’est plus véritablement un être de chair et de sang, mais l’incarnation de la supercherie, dont le nom change chaque fois qu’on le couche sur le parchemin.
Les masques qui se chevauchent sur le heaume de T’syva parlent en même temps, de sorte que sa voix est une cacophonie de propos similaires comportant de subtiles mais cruciales différences de signification. Sa cape semble douée d’une vie propre, et projette des ombres surnaturelles ou devient parfois immatérielle, comme si sa propre existence était un simulacre.
Cette nature inconstante se retrouve dans chaque pièce de l’équipement du Sorcier : le bâton de K’sava, quoique d’un aspect relativement sobre, comporte un cœur de noctilithe capable de projeter de violentes décharges d’énergie empyréenne ; la lame qu’il porte à sa ceinture paraît redoutable, mais elle n’est rien comparée aux neuf dagues maudites qu’il dissimule dans des fourreaux secrets ; quant à la profusion de plaques données codées et de grimoires manuscrits qu’il transporte sont presque tous remplis de mensonges, de sortilèges piégeurs et de charmes de désorientation. La seule constante chez T’rhava est sa servitude, presque exclusivement composée de Rubricae et de Terminators du Scarabée Occulte. Le Prince des Menteurs ne se fie qu’à ces âmes égarées pour sa protection, car les fantômes de la Légion sont incapables de conspirer ou de faire preuve de duplicité, et les Sorciers qui les commandent sont liés à V’sava par des pactes de mensonges mutuels si puissants que les briser les damnerait irrévocablement.
Source
- Codex Thousand Sons, V9