Croisé Impérial

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L’Omnis Bibliotheca est vaste, peut-être vouliez-vous aller voir quelque chose qui porte le même nom : Croisé
« Par ce serment, je m’engage à me tenir avec vous contre le traître, la bête et l’ennemi, car seule la mort met fin au devoir. »
- Croisé Kardonus Stown, protecteur de l’Inquisiteur Sefidi pendant douze décennies.
Un Croisé.

On trouve d’innombrables ordres dans l’Imperium qui combinent les idéaux martiaux et religieux, et tous vénèrent l’Empereur au travers de leur propre prisme et suivant leurs traditions spécifiques. Pour de tels moines guerriers, la guerre et le culte ne font qu’un. Les coteries de Croisés, dont peu suspectent l’existence en dehors de l’Inquisition, font parties de ces organisations.

Les Croisés sont des guerriers d’une puissance et d’un dévouement sans égal qui ont abjuré leurs désirs afin de servir l’Inquisition. Ces combattants sont intégrés à une coterie de Croisés, une communauté secrète fermée aux étrangers, dont les rangs peuvent compter une douzaine de membres ou des milliers. Nombre de ces organisations sont établies à proximité des domaines de l’Inquisition et certaines sont même hébergées directement sous le toit d’une forteresse inquisitoriale, et ces guerriers sont toujours disponibles pour accompagner les agents du Trône là où le devoir les appelle.

Un Croisé est chargé de protéger l’Inquisiteur auquel il est lié par un serment solennel et inviolable, mais il est plus qu’un simple garde du corps. Ils sont les bras droits des Inquisiteurs toutes les fois qu’il faut délivrer un coup de grâce ou le défendre des attaques de l’ennemi. Afin d’intégrer une coterie, le guerrier doit avoir été reconnu incorruptible (dans la mesure du moins où peut l’être un mortel). Il n’est possible d’intégrer une coterie de Croisés que sur invitation d’un membre confirmé et cette invitation suit toujours une période d’observation à distance qui peut parfois durer plusieurs années. Une fois qu’il a rejoint les Croisés dans leur cloître, l’initié abandonne toute ambition et se donne corps et âme à la coterie afin de servir les intérêts supérieurs des Saints Ordos de l’Inquisition de l’Empereur. Le Croisé abandonne toutes ses possessions et ses richesses, ne conservant que ses armes et son armure. Il prend résidence dans une cellule de pierre brute dans les quartiers de sa coterie jusqu’à ce qu’on lui intime de servir un Inquisiteur, à qui il obéira en toutes circonstances.

Les Croisés étudient le moindre aspect du combat rapproché et excellent dans l’utilisation d’armes de contact. Ils refusent dogmatiquement l’emploi des armes à distance : leur devoir s’accomplit dans le choc de l’acier contre l’acier, qui répand le sang et brise les os. Les coteries de Croisés enseignent de nombreuses et diverses techniques martiales et presque toutes ont une arme de prédilection pour l’emploi de laquelle ses membres sont réputé. Ces armes sont toujours anciennes et font l’objet d’une révérence toute particulière : elles sont rehaussées d’inscriptions sacrées et de sceaux de pureté. Les noms et les hauts faits de leurs anciens propriétaires sont minutieusement inscrits à la surface de l’arme afin que leur possesseur actuel n’oublie jamais que le regard de ses prédécesseurs l’accompagne partout dans l’accomplissement de ses devoirs. De nombreuses coteries favorisent l’usage de longues et lourdes Épées Énergétiques, leurs lames permettant de parer les coups qui seraient portés contre la charge du Croisé. D’autres préfèrent recourir à d’énormes hallebardes maniées à deux mains dont la puissante hampe peut briser les lames dont elle interrompt la course.

En plus de leurs armes, bon nombre de Croisés ont recours à un type quelconque de Bouclier de Répression. Ces boucliers sont d’ailleurs devenus l’emblème des Croisés au fil du temps, symbolisant la nature essentiellement défensive de leur vocation. Pourtant, ces boucliers offrent tous des possibilités offensives. Nombre d’entre eux incorporent un générateur de champ capable de délivrer une puissante décharge lorsque les armes de l’adversaire viennent buter à leur surface, assommant celui-ci afin de permettre au Croisé de délivrer le coup de grâce. Alternativement ce dispositif peut permettre d’étourdir un hérétique que l’Inquisiteur a besoin de réduire à la docilité. Certains modèles de boucliers de répression incorporent des charges à fragmentation à usage unique, des charges à fusion ou même des systèmes permettant de diffuser divers types de gaz.

De nombreux Inquisiteurs font appel aux services des Croisés. Les Chasseurs de Sorcières apprécient tout particulièrement leur habilité et leur résistance spirituelle. Bien que nombre d’Inquisiteurs soient eux-mêmes des guerriers de talent, certains d’entre eux sont de nature plus réflexive et préfèrent s’entourer de spécialistes capables de complémenter leur expertise. Un Croisé représente le plus haut degré de protection dont peut espérer bénéficier un Inquisiteur, ce qui lui permet de se consacrer à l’exécution de ses tâches avec la certitude que nul ne peut attenter à sa vie tant que le Croisé se trouve à ses côtés.

Croisé au service de la Garde Impériale

Les commandants de la Garde Impériale qui font preuve d’un zèle exceptionnel, d’une foi immaculée et d’un respect religieux envers l’Adeptus Ministorum sont parfois récompensés par une escouade de Croisés. Ces guerriers-ascètes proviennent de l’ordre le plus mystérieux de l’Ecclésiarchie, celui des Cardinaux Pourpres, et on dit qu’il s’agit des guerriers les plus dévots de l’Imperium en dehors de guerrières de l’Adepta Sororitas. Équipés de boucliers, vêtus de robes et maniant des Épées Énergétiques crépitantes, les Croisés forment une garde d’honneur intraitable, aussi robuste de corps que d’esprit.

Sur le champ de bataille, les Croisés forment un cercle défensif autour de leur charge, et se déplacent avec elle où qu’elle se rende afin de veiller sur sa personne. Les Xenos, les hérétiques et les traîtres qui approchent de l’officier sont mis en pièces par les Croisés, tandis que les projectiles rebondissent sans effet sur leurs Boucliers Tempête ornementés. Les soldats combattant sous les ordres de l’officier se considèrent comme bénis, car la présence des Croisés est le signe indubitable que la guerre qu’ils mènent a eu l’approbation de l’Empereur en personne.

Initiation

« Ma coterie m’a enseigné quatre-vingt-dix-neuf frappes sacrées et j’en ai découvert six autres de mon côté. Quiconque s’approche de trop près de ceux dont j’ai la charge mourra de mes mains et m’offrira peut-être la possibilité d’en découvrir de nouvelles. »
- Croisé Mikaelus, au Conclave du neuvième soleil.

Les Acolytes qui ont fait leurs preuves au service de l’Inquisition tout en démontrant d’exceptionnelles qualités martiales et une résistance spirituelle à toute épreuve se font parfois remarquer par les coteries de Croisés. Les Croisés sont des guerriers ascétiques qui se jurent au service exclusif de l’Inquisition. Ils accomplissent leur devoir en donnant jusqu’à leur vie au service de leur Inquisiteur et accompagnent leurs maîtres dans toutes les épreuves qu’ils endurent au service de l’Empereur et de l’Imperium.

Nul ne peut rejoindre une coterie de Croisés sans y être invité. Un guerrier aux prouesses légendaires sera peut-être un jour discrètement abordé par un des serviteurs d’une coterie. Ce personnage encapuchonné parle d’une voix profonde; sa puissance et sa résolution sont palpables. Ses mouvements sont fluides et manifestent une grande aisance. Il parle d’honneur, de devoir et de techniques martiales si perfectionnées qu’elles font de celui qui les maîtrise la main-même de l’Empereur. Le messager peut éventuellement faire miroiter au guerrier la possibilité d’apprendre des techniques dont il ne peut même pas suspecter l’existence, mais un tel privilège ne s’obtient pas sans sacrifice.

Ce prix consiste à abandonner son Moi et à se séparer de toutes ses possessions matérielle. Les rares individus qui sont invités à rejoindre une coterie de Croisés font systématiquement l’objet d’une surveillance discrète et doivent avoir été jugés dignes avant de recevoir leur invitation. Rares sont les Acolytes militants qui refusent une telle proposition, et s’il accepte l’invitation, l’Acolyte pénètre un monde de rituels, de devoirs, de sacrifices et d’entraînement sans relâche. Il est soumis à diverses épreuves et est instruit des mystères sacrés de sa coterie. Cette période d’initiation peut durer des mois, voire des années. Le guerrier dort à même le sol d’une minuscule cellule, ne boit que de l’eau et passe chaque heure de veille en études et d’entraînements. Sa vie devient une méditation ininterrompue es il atteint des états de transe si profonds qu’il se peut qu’il ait du mal à se souvenir de cette période de temps à l’avenir. Le guerrier est enfin soumis à une épreuve qui sert à déterminer s’il est digne de prendre le titre de Croisé. Nul n’entend plus jamais parler de ceux qui échouent à ce test.

Sa formation achevée, le Croisé patiente jusqu’à ce que sa coterie soit sollicitée par un Inquisiteur qui a besoin de ses compétences. La coterie lui confie alors sa charge et le dépêche aux côtés d’un Inquisiteur pour une mission ponctuelle ou pour une période plus étendue. Dans un cas comme dans l’autre, le Croisé ne quittera jamais son Inquisiteur, dont la sûreté constitue sa plus importante responsabilité. De nombreux Croisés finissent par servir exclusivement un Inquisiteur et ne retrouvent jamais leurs coteries. De tels individus forgent généralement des liens étroits avec leur Inquisiteur et deviennent à terme leur bras droit, exauçant les volontés de l’Inquisition avec une détermination sans égale.

Sources

Pensée du Jour : « La vie est la devise de l’Empereur, dépensez-là judicieusement. »
  • Warhammer 40 000 JdR - Dark Heresy : Ascension
  • Codex Astra Militarum, V8