Lex Imperialis

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« Aucun serviteur de l’Empereur-Dieu ne meurt sans être vengé, et aucun de Ses ennemis ne s’échappe sans être puni. »
- La promesse de la Pax Imperialis, Maréchal Orrik Von Darnus, 883.M40.

Les lois de l’Imperium de l’Humanité sont aussi nombreuses et variées que les planètes qui le composent. En effet, alors que la Lex Imperialis est codifiée dans le massif et byzantin Livre du Jugement (lui-même composé d’innombrables volumes sans cesse croissants à mesure que la loi impériale s’affine et se développe constamment), l’Imperium est beaucoup trop grand pour chacun de ses mondes pour être tenu sous un seul code. Au lieu de cela, chaque Segmentum, chaque système, chaque monde a son propre ensemble de lois et de punitions qui traitent des particularités de ce lieu particulier, tandis que la Lex Imperialis supervise l’Imperium dans son ensemble.

Ce texte traite d’un certain nombre de questions liées au droit dans l’Imperium, y compris la manière dont la justice est appliquée, comment les criminels sont punis et comment les lois et leurs exécuteurs sont liés non seulement à l’homme commun mais aussi aux Libres-Marchands et aux membres de l’Adeptus Terra, mais décrit également comment la Lex Imperialis est interprétée et utilisée contre ceux qui la transgressent.

La Lex Imperialis et le Livre du Jugement

La Lex Imperialis est inscrite dans le Livre du Jugement, conservé par l’Adeptus Arbites. Le Livre du Jugement a été laborieusement compilé pendant des millénaires et renferme chaque décret jamais adopté par les Hauts Seigneurs de Terra. En fait, le Livre du Jugement s’est depuis longtemps développé au-delà des limites d’un seul tome, quelle que soit sa taille, et comprend d’innombrables documents, livres et décrets. Les plus anciennes sont écrites sur du parchemin, rédigées dans des langues inconnues par des fonctionnaires depuis longtemps tombés dans l’oubli. Cependant, chaque jour, de nouveaux volumes de parchemin, d’enregistrements de données et d’holoscripts codés sont ajoutés au Livre du Jugement, et enterrés dans la Salle du Jugement sur la Sainte Terra. Des étagères de tomes s’élèvent à des centaines de mètres au-dessus de canyons de marbre et de fer, recouverts par un réseau de portiques et de silhouettes, semblables à des fourmis, des Scribes et Serviteurs qui cherchent des précédents spécifiques dans les désordres de la jurisprudence.

Chaque Secteur régi par l’Imperium suit les préceptes de la Lex Imperialis et du Livre du Jugement. Au fil des siècles, bien sûr, l’interprétation de la Lex Imperialis par divers Seigneurs de Secteur et Juges est devenue de plus en plus pléthorique et compliquée par de nombreuses additions, amendements, exceptions et clauses, les restes de l’interprétation du droit impérial selon les besoins des lieux spécifiques. Il existe une véritable armée de milliers de greffiers, de plaideurs et d’avocats qui travaillent d’arrache-pied pour interpréter ses décrets et dicta en constante évolution. En effet, les Libres-Marchands, les maisons de commerce et les commerçants les plus astucieux gardent leurs propres équipes de juristes à leur service, tant pour les tenir au courant de l’état du droit dans leur Secteur que pour leur offrir protection et conseils s’ils se retrouvent pris dans des procédures judiciaires. Le Libre-Marchand Joquin Saul a envoyé l’un de ses cargos à Scintilla une fois par décennie pour obtenir les dossiers les plus à jour de la Lex Imperialis telle qu’interprétée par la loi du Secteur.

Les lois de l’Imperium peuvent être divisées en trois grandes catégories. La première est appelée Loi Impériale, c’est-à-dire les lois concernant les questions qui affectent l’Imperium dans son ensemble. La seconde est appelée Loi Sectorielle, qui porte sur des crimes et des peines plus terre à terre. Bien que le Seigneur du Secteur puisse décréter que la Lex Imperialis constituerait un modèle suprême pour toutes les planètes de son Secteur, chaque monde a ses propres variations, adaptées à ses propres besoins. La troisième catégorie est celle de la Loi Ecclésiastique, énoncée dans une myriade de documents et de traités du Ministorum, car l’Ecclésiarchie s’occupe de questions qui affectent la Sainte Église de l’Empereur-Dieu et le bien-être spirituel du peuple.

Chaque catégorie est subdivisée en d’innombrables listes de lois, les peines qui en découlent, la façon dont elles sont appliquées dans l’ensemble du Secteur et la façon dont les poursuites judiciaires doivent être menées à l’égard de toutes les lois. Bien que ces exemples ne soient que quelques variations parmi les nombreuses lentilles à travers lesquelles la Lex Imperialis est vue, elle fournit quelques lignes directrices générales et une vue d’ensemble pour interpréter la Loi Impériale dans l’Imperium.

Crimes Impériaux

La justice de l’Imperium est rapide et impitoyable, même trop parfois, et malheureusement pour l’accusé, cette justice lui est rarement favorable.
« Le cambriolage de votre lieu de travail affecte-t-il la stabilité de la planète entière ? Non ? Alors il semble que vous soyez coupable de m’avoir fait perdre mon temps. »
- Harriet Otto, Arbitrator Senioris.

Certains crimes sont si odieux, blasphématoires ou étendus qu’ils peuvent affecter la stabilité de l’Imperium dans son ensemble. De tels crimes sont typiquement appelés "crimes impériaux" pour refléter adéquatement leur gravité et font partie de conspirations criminelles de grande envergure visant à renverser des gouvernements planétaires ou à frapper des membres de l’Adeptus Terra, de l’Administratum, ou tout fonctionnaire dûment nommé du gouvernement impérial. Ce sont les crimes dont s’occupent souvent ceux de l’Adeptus Arbites, laissant aux autorités planétaires et aux autorités locales les petites affaires qui ne menacent pas directement l’Imperium. Dans l’histoire de l'Imperium, ces crimes impériaux sont ceux pour lesquels les Libres-Marchands sont le plus souvent poursuivis. Ce n’est pas parce que les Libres-Marchands sont moins susceptibles de commettre des crimes "mineurs", mais simplement parce que leur influence politique (ou leur puissance militaire brute) est souvent suffisante pour rendre de telles poursuites inutiles et quelquefois même dangereuses. Alors que les tomes de l’Adeptus Arbites énumèrent un nombre véritablement infini de crimes contre l’Imperium, il en existe quelques-uns qui se révèlent particulièrement odieux aux yeux des Arbitrators opérant dans leur Secteur. Ces crimes menacent la stabilité de l’emprise de l’Imperium sur le Secteur, ou sapent la force de l’Adeptus Terra impérial. Dans les Secteurs frontaliers, relativement isolés de l’Imperium, les Arbitrators locaux sont constamment à l’affût de toute tentative de rompre avec le pouvoir impérial. Tous les crimes qui peuvent conduire à une trahison aussi horrifiante sont ainsi rapidement et impitoyablement réprimés.

Fraude, Ingérence ou Agression à l'Égard de l'Adeptus Terra

La fraude active contre un officiel ou une branche de l’Adeptus Terra consiste à adopter une conduite systématique et continue dans le but de priver cet officiel ou cette branche de ses gelts ou de ses biens légitimes. Cela pourrait être aussi petit qu’une tentative de frauder et de dépouiller un seul fonctionnaire stupide de l’Administratum de ses économies, ou aussi grand que de vendre à un gouvernement planétaire une flotte de vaisseaux interplanétaires inexistantes. Quoi qu’il en soit, les types de plans sont aussi variés et nombreux que les hommes et les femmes qui les perpétuent, et l’Adeptus Arbites voit d’un mauvais œil ceux qui considèrent les branches des Adeptus Terra ou gouvernements planétaires comme des proies, dans leur recherche de gains mal acquis. Ils ont également tendance à ne pas tolérer ceux qui feraient du mal à ces fonctionnaires en recourant à des moyens physiques.

Certains voient toute action contre un membre de l’Adeptus Terra comme une forme plus subtile de sédition. Bien que le sort d’un fonctionnaire de l’Adeptus soit sans importance, chaque membre de l’Adeptus Terra est un symbole de la domination et de l’autorité impériales, et un coup porté contre eux est en fait un coup porté à ces institutions. De leur point de vue, la réponse à de telles actions devrait être assortie d’une force maximale, un message attrayant pour de nombreux Arbitrators à la mentalité martiale.

Sédition contre l'Imperium

La sédition est définie comme l’acte de fomenter l’insurrection, violente ou non, contre l’Imperium et tout officiel dûment nommé par l’Administratum tel que les Gouverneurs Planétaires ou de Secteurs. Les séditieux utilisent souvent des moyens subversifs pour agir contre la bonne gouvernance, tels que les manifestations, les grèves et la propagation de la discorde par des écrits, des pamphlets, des radiodiffusions et autres médias. Il existe de nombreuses formes de sédition, et le terme est largement utilisé comme prétexte par les Arbitrators pour désigner un certain nombre de crimes graves et de délits mineurs. La plupart des Arbites prétendent que la sédition est quelque chose qui est reconnaissable lorsqu’elle est vue, et les prescriptions de leur Livre du Jugement leur donnent une grande latitude pour interpréter quelles activités font et ne font pas partie de cette catégorie.

La sédition est considérée comme un crime particulièrement odieux par de nombreux responsables de l’Adeptus Terra, et pas seulement par les Arbitrators. Les gouverneurs de Secteur la considèrent comme un coup porté à l’intégrité même de l’Imperium. Il est intéressant de noter qu’un nombre étonnamment important de Libres-Marchands partagent ce point de vue. Beaucoup considèrent que répandre la discorde contre l’Imperium va à l’encontre de leur Lettre de Marque sacré, ou du moins contre leur propre avantage en ce qui concerne les bénéfices nets.

Trahison

Un acte de trahison est un acte qui trahit activement l’Empereur-Dieu, les membres de Ses très saints Adepta, et tous les officiels dûment nommés de ceux-ci. La trahison est considérée comme la croissance maligne issue des graines de la sédition. Les actes de trahison comprennent le fait de prendre les armes contre les forces impériales, de participer activement ou de provoquer le renversement d’un gouvernement planétaire sanctionné par l’Imperium, d’aider et de soutenir les vils Xenos et de nombreux autres crimes visant directement les organes gouvernementaux et militaires de l’Imperium. Contrairement à la sédition, la trahison implique presque toujours une action directe, bien que cette action ne soit pas toujours manifeste. C’est pourquoi les Marshals encouragent les Arbitrators à agir rapidement et résolument contre les actes de trahison, en les écrasant brutalement avant qu’ils n’atteignent un point où les Arbitrators n’ont plus le pouvoir de les contenir.

Il est intéressant de noter qu’un plus grand nombre de Libres-Marchands ont été accusés de trahison plutôt que de sédition. Bien que beaucoup de leurs chartes autorisent des activités qui pourraient être considérées comme trahison (comme le fait de traiter avec des races Xenos), il y a beaucoup d’agents impériaux zélés qui ont néanmoins tenté de les faire répondre de leurs actes. Un exemple notable est l’arrestation à Port Wander du Libre-Marchand Vorix Malcord pour trahison, parce que son grand-père avait échangé des cargaisons d’amidon cadavérique avec les Stryxis. (Sa fuite ultérieure est connue des habitants du port sous le nom de "guerre des marchants d’ordures", et est une leçon pour les Arbitrators de la station sur la difficulté d’enfermer un Libre-Marchand).

Crimes Sectoriels et Planétaires

« La punition des criminels devrait être utile, car lorsqu’un homme est pendu, il n’est plus bon à rien. D’un autre côté, même un pendu est utile comme exemple. »
- Attribué à St. Drusus.

Bien que les Libres-Marchands opèrent souvent en dehors ou au-dessus de la loi, il est préférable de décrire ces lois avant d’entrer dans le détail sur la façon dont elles sont contournées par les détenteurs d’une lettre de marque sacrée. Les "crimes sectoriels ou planétaires" sont ceux perpétrés par des citoyens impériaux contre d’autres citoyens et contre toute institution non gouvernementale ou non religieuse. S’il y a beaucoup de crimes qui n’affectent pas le fonctionnement du gouvernement impérial ou de l’Ecclésiarchie, les Marshals ne considèrent pas ces crimes comme dignes de l’attention de l’Arbite, car bien qu’ils puissent affecter la vie des individus, ils ne pourraient jamais affecter la stabilité ou la sécurité de l’Imperium dans son ensemble. Ces crimes "mineurs" peuvent aller des délits ordinaires comme les larcins, les voies de fait, le vandalisme et l’intrusion jusqu’aux infractions criminelles graves comme l’incendie criminel et le meurtre. Les crimes planétaires sont généralement du ressort des agents d’application de la loi planétaire de chaque monde. Bien que souvent connues sous le titre omniprésent d’"Exécuteur", de nombreuses planètes ont leur propre nom pour leurs agents d’application de la loi locale. Bien sûr, cela peut même varier d’une ville à l’autre sur un même monde, mais moins que d’une planète à l’autre.

Il serait presque impossible de dresser une liste exhaustive des infractions criminelles commises dans chaque monde de l’Imperium. En effet, les mondes et les cultures sont si variés que la légalité d’un acte peut changer d’un niveau à l’autre au sein d’une même Ruche, sans parler des systèmes entiers ou des régions de l’espace. En fait, presque tout les mondes ont des lois très différentes. Un Libre-Marchand intelligent a intérêt à garder une certaines connaissances pratiques des lois sur les mondes qu’il pourrait visiter, de peur qu’il ne commette un crime dont il n’a même pas entendu parler. Dans un Monde-Ruche, par exemple, il y a des différences de droit et d’interprétation de ces lois entre les Ruches et même entre les différentes sections au sein de chaque Ruche. Par conséquent, une liste exhaustive des lois et des sanctions sur un Monde-Ruche, avec toutes leurs ordonnances, clauses et sous-clauses, prendrait des chambres fortes de données entières.

Malgré tout cela, il y a certaines activités que de nombreuses civilisations humaines désapprouvent généralement. Certains de ces crimes sont énumérés ici, bien qu’il faille noter que ce qui constitue un cambriolage, par exemple, peut varier considérablement d’un monde à l’autre, et que la peine pour meurtre peut être très différente dans un monde par rapport à un autre. Dans tous les cas, les natures variées des mondes au sein de l’Imperium rendent les définitions absolues de ce qui constitue ces crimes dénuées de sens. De même, il est également impossible d’essayer de définir une peine fixe pour ces crimes. Au lieu de cela, plusieurs exemples sont fournis.

Cambriolage et Vol

Les Légions Pénales

L’Imperium ne croit pas au gaspillage, et l’opinion souvent répandue est que même sa lie peut servir. Cela signifie que les personnes arrêtées pour des crimes voient souvent leur séjour dans une prison réduit, leur peine transformée en un service bien plus inquiétant. Parfois, ils deviendront des manœuvres embrigadés à bord d’un vaisseau de la Marine Impériale, d’un Capitaine Chartiste ou d’un Libre-Marchand. D’autres fois, ils serviront de chair à canon dans l’une des vastes Légions Pénales de l’Imperium. Équipés d’armes de base - un couteau, un fusil à pompe et une armure pare-balles s’ils ont de la chance - les légionnaires criminels ont aussi des colliers explosifs serrés autour du cou, une source immédiate et définitive de discipline si ils désobéissent à un ordre. Ils sont rassemblés en escadrons et en pelotons sous le commandement des gardiens et lancés au combat. Leur peine est presque toujours une sentence à vie et, sans surprise, elle est souvent très courte.

Au sens le plus simple, le cambriolage est l’acte de forcer l’entrée d’un bâtiment ou d’un véhicule dans le but de commettre un crime, et le vol est quand une personne prend quelque chose qui ne lui appartient pas. Bien qu’il s’agisse généralement d’un vol, les cambriolages sont souvent commis pour d’autres raisons, comme le sabotage ou pour couvrir un autre crime. Un certain nombre de variables concernant les raisons et la manière dont le crime est commis dictent la sévérité relative de la peine.

Par exemple, si l’un des citoyens du monde de Scintilla commet un cambriolage contre un autre, la punition peut inclure des amendes, le pilori ou l’emprisonnement (et souvent le recrutement subséquent dans l’équipage d’un vaisseau spatial ou la Légion Pénale). Cependant, si l’on est assez fou pour voler la noblesse d’une Ruche, le châtiment traditionnel consiste à être converti en Serviteur et livré à la victime, afin que la vie du voleur puisse être utilisée pour "s’excuser" du délit. Pendant ce temps, parmi les clans qui vivent dans le désert de Barsapine, le vol ou le cambriolage d’objets mineurs est souvent ignoré, et même considéré comme un sport. Cependant, si quelqu’un vole de l’eau ou d’autres moyens de survie, la peine est une mort rapide et la captation de l’eau qui se trouve dans le corps du voleur pour payer la partie lésée. Si le cambriolage est assez odieux, peut-être le vol des secrets impériaux ou des accessoires et ornements d’une cathédrale, les Adepta Impériaux peuvent se retrouver impliqué. Cela signifie généralement que les enjeux et les pénalités augmentent considérablement.

Destruction de Biens

Les différents corps de représentant de la loi ont largement de quoi se tenir occupés et s’en remettent souvent au principe qui veut qu’un suspect soit présumé coupable jusqu’à ce que son innocence ait été prouvé.

La destruction de biens peut se référer à un certain nombre de crimes, tels que le vandalisme et les incendies criminels. Plus encore que le vol, les définitions de ces crimes varient énormément selon la planète sur laquelle on se trouve. Par exemple, parmi les armées de Iocanthos, le vandalisme fait partie du quotidien et se résout habituellement par des bagarres ou des coups de couteau occasionnels. Cependant, de nombreuses Ruches considèrent le vandalisme (en particulier lorsqu’il cible des systèmes vitaux pour maintenir leurs mondes artificiels en vie) comme abominable, et l’incendie criminel comme à peine moins grave que le meurtre de masse. Ces lieux sont susceptibles de traiter ces crimes en conséquence, les punissant d’une mort horrible et douloureuse.

La plupart des Libres-Marchands sont au-dessus des poursuites pour des crimes de ce type. Dans les cas extrêmes, une petite amende insignifiante peut être imposée, mais rien qui n’affecterait grandement les résultats financiers du Libre-Marchand. Bien sûr, cela dépend de la gravité de l’opinion que se fait le monde où se trouve le Libre-Marchand sur ces crimes. Des histoires sont encore racontées au sujet d’un Libre-Marchand anonyme qui a brisé les portes des fourneaux du troisième niveau de Gunmetal City pour causer une distraction pendant de délicates négociations contractuelles avec les élites de la Ruche. On dit qu’après des milliers de morts causées par les coulées de métal chauffé à blanc, toute la Ruche s’est rassemblée pour capturer le Libre-Marchand et son entourage, et ces idiots furent exécutés en étant descendu lentement dans des fosses de magma.

Meurtre

Le meurtre est souvent passible de certaines des peines les plus sévères imposées par la magistrature planétaire, mais comme cela se produit tant dans l’Imperium, la peine pour meurtre est souvent relative. Dans le monde minier féodal de Sepheris Secundus, par exemple, le meurtre d’un serf par un autre serf peut donner lieu à une enquête sommaire si le noble souhaite découvrir qui a détruit ses biens - alors que le meurtre d’un serf par un noble ne constitue en rien un crime. Si un serf tue un noble, la punition est une exécution terrible et agonisante, tandis que le meurtre d’un noble par un autre devient généralement un foyer d’intrigues politiques et de luttes intestines au cours desquelles très peu d’enquêtes ou de "justice" auront lieu. De même, dans de nombreux Mondes-Ruches, les meurtres sont pris plus ou moins au sérieux en fonction de la richesse et du pouvoir politique de la victime (et éventuellement du meurtrier).

Dans les codes pénaux typiquement draconiens de nombreux mondes, les circonstances entourant un meurtre, comme l’intention, la préméditation ou d’autres circonstances atténuantes, sont rarement prises en compte. Au lieu de cela, il suffit de savoir qu’une vie a été enlevée, et les coupables seront punis en conséquence. Un citoyen reconnu coupable de meurtre reçoit habituellement, au minimum, une peine d’emprisonnement, généralement pendant de nombreuses années, à effectuer des travaux forcés sur un Monde Pénal. Le plus souvent, cependant, les meurtriers sont exécutés. La méthode d’exécution peut prendre la forme d’un enfermement permanent dans une cage en haut d’une potence, l’incinération, l’expulsion dans le vide ou un simple et rapide tir de Pistolet Bolter. Ceux qui sont reconnus coupables de l’assassinat de responsables planétaires ou impériaux sont souvent tués rapidement, publiquement et horriblement, comme pour faire un exemple de la partie coupable.

En revanche, les Libres-Marchands peuvent souvent s’en tirer en assassinant quelqu’un d’insignifiant avec à peine une tape sur les doigts ou une réprimande sévère sur de nombreux mondes. Leur statut de pairs de l’Imperium leur assure une grande protection, à moins que leur victime n’ait une autorité similaire.

Fraude

L’un des crimes les plus fréquents et les plus variés de l’Imperium est d’avoir commis une fraude, une tromperie intentionnelle faite soit pour un gain personnel, soit pour discréditer un autre citoyen, une entreprise ou une institution. La fraude couvre un large éventail de crimes allant de la simple escroquerie dans les bazars et les salles de négoce qui soulagent l’imprudent d’une poche de gelt à la faillite des entreprises et au siphonnage des établissements de prêt par les escrocs professionnels. D’autres crimes comme la contrefaçon, la falsification, le détournement de fonds, les jeux de hasard truqués, la publicité mensongère et de nombreux autres stratagèmes qui reposent sur la crédulité et la bonne nature d’autrui relèvent également de la fraude. La fraude est poursuivie avec plus ou moins de zèle dans l’ensemble des Secteurs, encore une fois en fonction de l’endroit et de la cible. Une diseuse de bonne aventure ou un vendeur de charme dans les profondeurs d’une Ruche sera probablement ignorée par la Magistrature locale, si elle est même remarquée en premier lieu. Cependant, les commanditaires de l’infâme Contrefaçon de Torasis, qui a dépouillé la DeVayne Incorporation de quelques millions de trônes, ont été poursuivis dans tout le Secteur Calixis.

Se Faire Passer pour un Officiel Planétaire ou Impérial

Les Marshals sont particulièrement préoccupés par la possibilité que des criminels puissent se faire passer pour des fonctionnaires impériaux locaux : l’acte de se présenter comme un membre de l’Adeptus Terra, des forces armées impériales, de tout gouvernement planétaire ou de tout officier dûment nommé et approuvé par ces institutions, pour des gains personnels.

Les usurpations d’identité constituent un crime extrêmement risqué, perpétré par les criminels les plus effrontés ou désespérés. Les fonctionnaires dont l’identité est généralement usurpée sont les agents des forces de l’ordre, les fonctionnaires subalternes et intermédiaires de l’Adeptus Terra, les membres des forces armées impériales, les inspecteurs des douanes et tout autre fonctionnaire dont les perspectives de fortune, de pouvoir et de criminalité qui peuvent découler de l’usurpation de l’identité surpasse l’ampleur des sanctions encourues si on est pris sur le fait. Les punitions pour usurpation d’identité d’un officiel planétaire varient selon le type d’officiel usurpé et le type et la gravité des crimes commis pendant cette période, et peuvent aller de la flagellation, la potence, l’envoi dans un monde pénitentiaire ou la Légion Pénale, ou tout bonnement l’exécution (qui est monnaie courante). Se faire passer pour un fonctionnaire impérial est beaucoup plus susceptible d’entraîner une condamnation à mort, et elle est aussi susceptible d’être très publique (elle est également de nature à attirer plus facilement l’attention de l’Adeptus Arbites, selon la planète sur laquelle elle se déroule).

Crimes Ecclésiarchiques

« L’Hérétique et le Blasphémateur ne peuvent justifier d’aucune excuse pour leurs crimes. »
- Cardinal Beneficta.

Les différentes branches de l’Adeptus Terra ont souvent été compétitives et territoriales, ce qui peut souvent se traduire par des luttes de juridiction. Par exemple, les bureaux locaux de l’Ecclésiarchie peuvent souvent se disputer (souvent verbalement, mais parfois physiquement) avec leurs homologues Arbites sur la question des crimes qui peuvent relever de la compétence de l’un ou de l’autre. De telles infractions peuvent couvrir un certain nombre d’infractions, tant impériales que locales, qui affectent directement l’Ecclésiarchie et tous ses représentants dûment désignés opérant dans l’Imperium.

Crimes Ecclésiarchiques et Application de la Loi

Souvent, l’accusation d’hérésie est difficile à prouver - qu’il s’agisse de culpabilité ou d’innocence - de sorte que les personnes chargées de la poursuivre (qu’il s'agisse des membres des Arbites, des autorités locales, de l’Ecclésiarchie ou même de l’Inquisiton) peuvent adopter une approche « je le reconnais lorsque je le vois ». Ainsi, accuser quelqu’un d’hérésie entraîne une arrestation basée entièrement sur la perception qu’ont les autorités. À moins que le suspect ne soit haut placé ou qu’il n'ait de bonnes relations - comme c'est le cas de nombreux Libres-Marchands - un suspect accusé d’hérésie est confronté à une difficile série de questions et d’enquêtes. À moins qu’un suspect n’ait l’influence, les moyens ou les preuves pour se défendre, il est très probable qu’il soit exécuté : une maxime commune dans l’Imperium est qu’il vaut mieux que mille innocents meurent plutôt qu’un hérétique soit libéré. Il est important de noter que la majorité des Arbitrators et des gardiens de l’ordre ne font pas de distinction entre les crimes ecclésiarchiques, les classant tous dans la catégorie générale des "hérésies".

Certains Cardinaux se sont longtemps efforcés d’accroître la force et le pouvoir du Ministorum dans leur sous-Secteur, et ont considéré cela comme rien de moins que leur devoir ordonné par Dieu. L’un des moyens par lesquels ces Cardinaux souhaitent accroître la force de l’Ecclésiarchie est d’accroître son autorité séculière en matière de justice et de jugement, et ils encouragent les cadres de Prêtres et d’Adepta Sororitas à poursuivre tout crime qu’ils voient contre l’Ecclésiarchie, même si ce lien est fragile.

Toute la situation peut être aggravée par le fait que la question de savoir si un crime doit ou non relever de la compétence des Arbites ou de l’Ecclésiarchie (ou d’un certain nombre d’autres membres de l’Adeptus Terra, d’ailleurs) peut souvent être débattue dans les deux sens. En effet, un crime ayant peu ou pas de signification religieuse évidente peut être déclaré crime ecclésiastique par l’utilisation d’une chicanerie ou d’une autre vide juridique comme moyen pour l’Ecclésiarchie d’affirmer son pouvoir politique, ou simplement pour faire un exemple de l’accusé. Cependant, en raison de la nature nébuleuse susmentionnée de certains crimes définis comme "ecclésiarchiques", les agents de l’Église peuvent se trouver en conflit avec d’autres chefs de l’Adeptus Terra, tels que les Marshals ou les Inquisiteurs, en matière de compétence dans certaines affaires.

Dans d’autres situations, ces organisations disparates peuvent travailler main dans la main, en particulier certaines branches de l’Inquisition qui ont traditionnellement des liens étroits avec l’Ecclésiarchie. Néanmoins, ceux qui sont chargés d’éradiquer le blasphème et l’hérésie sont parmi les serviteurs les plus zélés et les plus dévoués de l’Empereur-Dieu.

Blasphème

Tous les agents et partisans de l’Adeptus Ministorum qui considèrent qu’un crime à été commis envers cette institution peut appliquer le châtiment approprié par le Bolter, le Lance-Flammes ou le Fuseur.

L’Adeptus Ministorum n’est pas un corps homogène, peu importe comment il peut paraître aux étrangers. En fait, il est déchiré par de multiples factions et perturbé par les manœuvres politiques constantes des différents synodes et Cardinaux individuels. Cela signifie que la définition de crimes tels que le blasphème peut varier énormément d’un synode à l’autre (ou même d’un monde à l’autre) en fonction des caprices des différents chefs de faction. Sur beaucoup de mondes, cela peut faire du moindre manque de respect envers l’Adeptus Ministorum à la fois un péché et un crime punissable. Cependant, beaucoup de Confesseurs et Hiérarques locaux reconnaissent qu’il y a différents niveaux de blasphème, et la sévérité de leurs punitions peut varier considérablement. Il est important de noter que diverses Églises et branches de l’Ecclésiarchie maintiennent leurs propres définitions du blasphème, qui varient énormément en fonction des traditions, des cultures planétaires locales, ou même des caprices d’un important fonctionnaire du ministère.

Hérésie

En général, l’hérésie est définie comme le rejet de l’orthodoxie et de l’autorité du Culte Impérial et la substitution des croyances non sanctionnées à celles que l’Ecclésiarchie juge appropriées. Il y a beaucoup d’hérésies différentes, mais comme il est écrit, elles entrent généralement dans deux grandes catégories : les hérésies de pensée et les hérésies d’action.

Les hérésies de pensée incluent des actes tels que nier la divinité de l’Empereur-Dieu et de Ses saints ou tenir des croyances qui sont anathème pour le Culte Impérial. Ce sont les hérésies les plus difficiles à détecter car elles peuvent être facilement dissimulées, bien qu’un interrogatoire assez approfondi puisse généralement révéler même les croyances les plus profondément dissimulées. L’hérésie de pensée couvre également la possession d’informations proscrites, y compris les enseignements, la technologie, l’histoire et les philosophies non approuvés par l’Ecclésiarchie, et tout ce qui sape l’enseignement de l’Ecclésiarchie ou risque de détourner le regard de Sa lumière sacrée. Les hérésies d’actes sont plus faciles à déceler et comprennent des actes tels que la destruction des biens de l’Église, le préjudice causé aux responsables ecclésiastiques, la diffusion des informations proscrites susmentionnées, la protection ou le soutien des cultes et la vénération du Chaos.

Il est intéressant de noter que si la définition large de l’hérésie laisse beaucoup de place à l’interprétation et donne donc aux Prêtres et aux Inquisiteurs une latitude incroyable pour persécuter les hérétiques, elle les laisse aussi dans une situation intenable par rapport à deux branches respectées et essentielles de l’Adeptus Terra : l’Adeptus Mechanicus et plusieurs Chapitres des Adeptus Astartes. Chacune de ces institutions est, par la lettre des interprétations les plus strictes de l’Ecclésiarchie, coupable d’hérésie, les Space Marines en niant la divinité de l’Empereur-Dieu (au moins dans le cas de la plupart des Chapitres) et le Culte Mechanicus en suivant une orthodoxie différente de celle de Ecclésiarchie (même si, dans ce cas, certaines interprétations affirment que l’Omnimessie et l’Empereur-Dieu sont deux facettes du même être). La gymnastique mentale et doctrinale nécessaire pour concilier ces faits avec la dépendance de l’Imperium à l’égard des deux institutions et pour prévenir des torts irréparables à l’Adeptus Terra peut, parfois, être véritablement monumentaux.


Les Lois de la Marine Impériale

Les lois et les directives de la Marine Impériale sont tout aussi byzantines et alambiquées que celles qui régissent le reste de l’Imperium. La Marine Impériale est un service difficile, elle exige beaucoup de travail et de discipline à bord de ses navires et dans ses ports. Tandis que pour l’étranger, la marine apparaît irréfléchie et ses vaisseaux ont l’air d’enfers spatiaux pleins de brutalité désinvolte accompagnée du chant constant du fouet, rien ne pourrait être plus loin de la vérité. Bien que la discipline sévère et les punitions brutales soient en effet des caractéristiques du service, le comportement des officiers et des Hors-Mondes est soigneusement et rigoureusement contrôlé par les lois établies par les Flottes de Combat dans leur ensemble, connues du manœuvre le plus misérable à l’amiral le plus haut gradé dans les Flottes de Combat comme les Articles de Guerre.

Ces articles, innombrables règles, clauses et sous-clauses - remplissant les coffres-forts de l’Amirauté - établissent des règles régissant tout, des normes de toilettage aux sanctions appropriées pour haute trahison. Bien que la plupart de ces articles soient obscurs, peu compris et rarement appliqués, il y en a quelques-uns que chaque Hors-Mondes et officier impérial connaît par cœur et dont il vit dans la peur constante d’enfreindre.

Article 1 : Tous les commandants, capitaines et officiers à bord ou appartenant à l’un quelconque des navires ou vaisseaux de guerre de Sa Divine Majesté doivent faire pratiquer au public, conformément à la liturgie de l’Ecclésiarchie prévue par la loi, le culte du l’Empereur-Dieu tout puissant. Ce culte doit être solennel, ordonné et accompli avec respect dans leurs navires respectifs, et ils veilleront à ce que les prières et la prédication, par les aumôniers dans les ordres sacrés des navires respectifs, soient accomplies avec diligence et que tous les jours saints soient observés selon la loi Ecclésiarchique.

Article 9 : Tous les officiers commissionnés et toutes les personnes se trouvant à bord des navires de Sa Divine Majesté ou de Ses vaisseaux de guerre, qui se rendent coupables de serments profanes, de malédictions, de blasphèmes, d’ivrognerie, d’impureté ou d’autres actes scandaleux, en désaccord avec les bonnes manières et qui portent atteinte à l’honneur de l’Empereur-Dieu, doivent être condamnés selon les termes et à la nature et à la gravité des crimes qui seront jugés appropriés par une cour martiale.

Article 26 : Tout officier commissionné, capitaine et commandant de la flotte qui, au signal ou à l’ordre de combattre, ou à la vue d’un ou de plusieurs navires qu’il peut être de son devoir d’engager, ne fait pas les préparations nécessaires au combat et, selon sa propre personne et en son lieu, en n’encourageant pas les officiers et leurs subordonnés à combattre avec courage, sera condamné à mort. Si quelqu’un dans la flotte, par traîtrise ou par lâcheté, abandonne son poste ou supplie d’être épargné, toute personne qui commettrait une telle infraction sera condamnée à mort.

Article 27 : Toute personne de la flotte qui n’observera pas dûment les ordres de l’amiral, de l’officier commissionné ou d’un autre officier supérieur pour attaquer un ennemi, s’être joint à lui ou s’être défendu contre lui, ou qui n’obéira pas aux ordres de son officier supérieur comme il est dit ci-dessus au moment de passer à l’action, au mieux de ses capacités, sera condamnée à mort.

Article 28 : Toute personne de la flotte qui, par lâcheté, négligence ou désaffection, se retirera, refusera de s’engager ou ne fera pas de son mieux pour prendre ou détruire tout navire qu’il a le devoir d’engager, sera condamnée à mort.

Article 55 : Nul membre de la flotte ne peut dormir pendant son quart, s’acquitter négligemment des fonctions qui lui sont imposées ou abandonner son poste sous peine de mort ou de toute autre peine qu’une cour martiale juge indiquée d’imposer ou que les circonstances du cas l’exigent.

Article 140 : Toute personne dans ou appartenant à la flotte qui désertera ou incitera les autres à faire de même subira la mort. Si un commandant d’un navire ou d’un navire de guerre de Sa Divine Majesté découvre un déserteur et n’en avise pas le capitaine du navire ou du navire auquel appartient ce déserteur ou son propre supérieur, il sera condamné à mort.

Article 327 : Toute personne dans ou appartenant à la flotte qui se rendra coupable de mutinerie, de désertion ou de désobéissance à un ordre légitime à bord des navires de Sa Divine Majesté ou de Ses domaines à quai, sera condamnée à mort.

Article 440 : Si quelqu’un dans la flotte doit dissimuler une pratique ou un dessein blasphématoire ou hérétique, il sera condamné à mort. Si quelqu’un dans ou appartenant à la flotte cache des paroles blasphématoires ou hérétiques prononcées par quelqu’un ou des paroles au préjudice de Sa Divine Majesté, de l’Administratum ou de l’Ecclésiarchie et ne les révèle pas immédiatement au commandant, il sera condamné à mort. Toute personne dans ou appartenant à la flotte qui est témoin d’une mutinerie ou d’une sédition et qui ne fait pas tout ce qui est en son pouvoir pour la réprimer sera condamné à mort.

Article 687 : Tous les autres crimes qui ne sont pas des crimes passibles de la peine capitale et qui ne sont pas mentionnés dans ces articles, ou pour lesquels aucune peine n’est infligée par la présente ordonnance, seront punis de mort ou d’un autre châtiment, à la discrétion de leur commandant.

Sanctions Habituelles

« Le prix de l’hérésie contre l’Empereur-Dieu est la mort. Le prix d’un simple péché contre l’Adeptus Ministorum peut être légèrement inférieur. »
- Confesseur Hildebrax.

Il y a d’innombrables codes pénaux dans l’Imperium, beaucoup trop nombreux pour être détaillés en un seul endroit. Ce ne sont pas seulement les Adeptus Arbites, le Seigneur du Secteur, l’Ecclésiarchie, le Mechanicus, les gouvernements planétaires locaux et l’Administratum qui ont leur propre code pénal. Au contraire, les innombrables circonscriptions des Arbites, les divers Synodes de l’Ecclésiarchie, chaque Monde-Forge du Mechanicus, chaque Ruches et villes sur différentes planètes, et les branches de l’Administratum sur chaque monde, ont chacun leur code pénal propre. Certaines sont très semblables les unes aux autres, tandis que d’autres sont très différentes, selon l’endroit, la population locale, l’histoire locale et une foule d’autres facteurs. Tout comme il existe d’innombrables codes pénaux, d’innombrables peines sont prévues pour les appliquer.

« De toutes les organisations que j’ai rencontrées, celle que je préfère le moins est l’Ecclésiarchie. La Marine Impériale, l’Adeptus Arbites, ils vous poursuivront certainement si vous leur donnez la moitié d’une raison et, malheureusement, ils ont une vision du châtiment qui semble terriblement étroite d’esprit. Je suis constamment abasourdi lorsqu’un Arbitrator ne recommande pas la peine de mort pour les infractions les plus mineures. Cependant, ces fanatiques de l’Ecclésiarchie prennent un certain plaisir à leurs exécutions. Je finirai peut-être par mourir pour mes péchés, mais je préférerais que ma mort ne survienne pas avec un tel… enthousiasme. »
- Nathin Thsantos, Capitaine Chartiste.
  • Exécution : L’exécution d’un criminel peut aller d’une torture brutale et longue sur une place publique, à un tir de laser dans l’arrière-cours du palais de justice. L’exécution est populaire dans de nombreux mondes et parmi les Arbites également, car elle nécessite peu de ressources pour être appliquée et a tendance à prévenir tout risque de récidives.
  • Flagellation : De nombreux mondes réservent la flagellation publique à des crimes relativement mineurs, renonçant à l’emprisonnement en faveur d’une justice plus rapide. La manière de fouetter et d’utiliser les outils varie tellement complètement, même entre les différents Secteurs d’une même Ruche, qu’il serait inutile de les décrire. Cependant, on peut noter que des appareils tels que les fouets neuronaux peuvent considérablement augmenter la douleur déjà considérable causée par une flagellation, et même transformer la punition en une exécution impromptue. La flagellation est souvent pratiquée publiquement pour renforcer les conséquences des transgressions de la loi pour les citoyens. Les Arbitrators et les forces de l’ordre sont réputés pour avoir renoncé à la flagellation en faveur d’un passage à tabac immédiat et sauvage, lorsqu’il s’agit de crimes vraiment mineurs ; application immédiate de la loi impériale.
  • Gibet : Les condamnés sont enfermés dans une cage qui est ensuite exposée dans des lieux publics suspendus à des chaînes. Cette peine s’apparente souvent à une condamnation à mort, car les personnes confinées sont laissées en suspens jusqu’à ce qu’elles meurent de faim, de soif ou d’exposition aux éléments. Dans de rares cas, une sentence de gibet est prononcée à titre de peine temporaire. On dit que les membres de l’Ecclésiarchie apprécient particulier les gibet, car ils « laissent aux impénitents le temps de considérer leurs péchés plus en détail. »
  • Emprisonnement : Nombre de gouverneurs préfèrent d’autres peines que l’emprisonnement, car l’entretien des prisons coûte cher, tant en gelt qu’en services de sécurité et de discipline. De nombreux mondes préfèrent une flagellation ou une exécution immédiate pour économiser du temps et des ressources. D’autres transforment leurs prisonniers en main-d’œuvre sous contrat, en établissant des mondes pénitentiaires où les détenus dirigent des usines entières pour alimenter la machine de guerre impériale. Certains gouverneurs opportunistes vendent même leurs prisonniers à des vaisseaux spatiaux de passage en tant qu’équipage de fond de cale.
  • Pilori : L’humiliation publique dans sa forme la plus élémentaire, le pilori est un cadre spécialement érigé dans un espace public avec des trous pour fixer la tête et les mains d’un prisonnier. Typiquement monté sur un poteau et plus petit qu’un homme moyen, le pilori cause à la fois humiliation et douleur car il force le condamné à s’accroupir dans une position inconfortable. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un châtiment mortel en soi, l’exposition aux éléments et les mauvais traitements infligés par les spectateurs et les passants peuvent entraîner des blessures, la mutilation ou même la mort d’une personne ainsi exposée. Il existe également d’innombrables variantes du pilori, l’une des plus notables étant le pilori à vide de Port Wander. Cette punition est particulièrement détestée par les habitants de cette station, et est donc particulièrement efficace comme moyen de dissuasion.
  • Bannissement : Comme nous l’avons mentionné précédemment, de nombreux mondes préfèrent empaqueter un condamné dans l’un des nombreux mondes pénaux de leur Secteur. Dans ces mondes, les condamnés peinent dans les champs et les fonderies jusqu’à ce qu’ils meurent, sont enrôlés dans des bataillons pénaux pour la Garde Impériale, ou sont simplement abandonnés et laissés pour se débrouiller seuls. Quoi qu’il en soit, une peine de bannissement est équivalente à une peine de mort, car peu d’entre eux, voire aucun, ne survivent plus d’une décennie dans leur nouveau foyer, tant celui-ci est dangereux.
  • Le Bûcher : Bien que techniquement un autre moyen d’exécution, cette punition est une mention spéciale : placer le malfaiteur parmi des piles de bois résineux béni, les envelopper dans des rouleaux de prière imbibés d’huile, et les embraser dans un espace de rassemblement public. Particulièrement apprécié par certains partisans zélés de l’Ecclésiarchie, on pense que cette punition est utilisé comme un moyen de les apaiser.

Source

Pensée du Jour : « L’Innocence ne prouve rien. »
  • Warhammer 40 000 JdR - Rogue Trader : Hostile Acquisitions - Chapter I : Crimes Against Humanity (traduit de l’anglais par Christer)