Kulte d'la Vitesse

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Abrité des éléments au cœur de la dune géante, l’œuf avait incubé près de sept cents ans. Mu par un instinct ancestral, le fragile animal commença à s’ébattre. Il avait percé la mince coquille et rampait dans le sable pour se frayer un chemin jusqu’à la surface. La toute jeune créature finit par atteindre son but et, pour la première fois, ses yeux minuscules et innocents pouvaient contempler le chaud soleil d’une journée radieuse.

Splatch ! Guzgob ne vit même pas la minuscule tortue-soleil qu’il écrasa sous sa roue avant. Cela n’aurait fait aucune différence s’il l’avait vue, ses yeux fixaient un point précis à l’horizon. Il ne voyait cependant qu’un kaléidoscope de couleurs floues, pas loin devant, à travers un nuage épais et presque opaque, il y avait le reste des Boyz. Une longue file de Buggies s’étirait sur le sable, au milieu du rugissement des moteurs. En avant des Buggies et à peine visibles, à travers le nuage de poussière soulevé, il pouvait apercevoir les Motards de Guerre. La bannière flottait au vent et toute la bande lançait crânement ses motos vers la crête des dunes. À l’arrière de la horde, les derniers prenaient des tonnes de sables dans le visage, tandis qu’un Chariot d'Guerre lourdement blindé et crachant une fumée âcre par ses énormes échappements emportait ceux des Boyz qui s’étaient retrouvés sans véhicules. De cet amas de tôle rouillée et sans forme précise, on ne voyait dépasser que la tête des Boyz qui voulait sentir le vent dans le visage. Ceux qui étaient installés à l’arrière lui faisaient des grimaces et des gestes obscènes.

« Si t’oubli enkor d’faire l’plin, ma parole, chte tue ! » dit Guzgob en maudissant le Grot Bidouilleur accroché tant bien que mal à la hampe de bannière située à l’arrière de sa moto. Il avait la moto la plus rapide de toute la bande et il aurait normalement déjà dû être loin devant tout le monde. Aucun Fondu d’la Vitesse "ki s’respek" ne voulait arriver dernier. Mais ils pouvaient tous rire tant qu’ils voulaient, en fait ils étaient seulement jaloux de sa superbe moto rouge. Il fit jouer son accélérateur pour être rassuré par le bruit, et nota au même moment deux énormes ombres filant sur la dune. Guzgob fit instinctivement une embardée au passage des deux Chassa-Bombas qui passèrent en "razmot’", vu leur comportement, cela ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose : ils étaient tout près de leur objectif. Guzgob dressa un poing plein de "kolèr" en direction des appareils, le fait de savoir que ces "truk’la" pouvaient aller plus vite que lui en fichait un sacré coup à son amour propre.

« Snagitt, boosters. Lé zumains y sont tout près et j’veu êt’ le premier. »

Le turbo se mit subitement en marche et le Grot dut se tenir de toutes ses forces à la moto. En une foudroyante accélération, l’engin avait rattrapé tous les autres véhikules du klan et Guzgob avait déjà lé doigt sur la détente, prêt à faire feu.

Le dépôt de carburant impérial était en vue et le dernier là-bas serait un "pov’typ"!


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« Si j’dois kreuver ça s’ra sur la fury road !»

Tous les Orks veulent arriver au contact de l’ennemi le plus vite possible, et pour les Kultes d’la Vitesse, ces têtes brûlées shootées à l’adrénaline et à la gazoline, cela veut dire monter sur le premier véhicule venu et foncer à fond la caisse vers l’ennemi.

Les Orks aiment aller vite. La vitesse répond à un besoin profond du tempérament Ork, tout comme le tonnerre des armes à feu, le cliquetis des chenilles et le vacarme des batailles. Ils aiment sentir le vent sur leur visage, voir la poussière s’élever derrière eux en un gros nuage, et entendre le rugissement des moteurs puissants. Les Genetors de l’Adeptus Mechanicus ont depuis longtemps défini qu’il y a deux zones sensorielles uniques dans le cerveau des Orks. L’une d’elles est stimulée par le bruit, l’autre par la sensation de vitesse. Lorsqu’un Ork est exposé à un bruit fort - comme le vacarme d’une bataille - ou le frisson d’aller très vite sur un véhicule, il éprouve une sensation de plaisir total et un extraordinaire sentiment de bien-être. Il ne fait aucun doute que le cerveau des Orks a naturellement évolué de cette manière, de sorte que les Orks se comportent instinctivement d’une manière qui profite à la race Ork dans son ensemble et contribue à son expansion. En d’autres termes, les Orks aiment le bruit des batailles et le raffut des grosses machines, et sont donc enclins à un comportement imprudent. Le fait que cela conduise souvent à une fin tragique pour certains Orks n’a aucune importance, car la race dans son ensemble en ressort dynamique, aventureuse, joyeuse face à l’adversité et insouciante face au danger.

Dans ces conditions, il n’est pas surprenant que les Orks apprécient beaucoup les motos et les buggys de toutes sortes. Ces véhicules ne sont peut-être pas si lourdement blindés, mais ils sont bon marché, ils tirent beaucoup et, surtout, ils vont super vite ! Les véhicules qui vont très vite ont une grande valeur en termes de prestige, et les Orks vont amasser des dents pendant des années pour s’offrir un véhicule vraiment rapide. L’amour des Orks pour les véhicules rapides - connus par les Orks sous le nom de "Kulte d’la Vitesse" - explique le vaste éventail de véhicules kustomisés, aussi rapide que déglingués, que peut rassembler une Bande de Guerre Ork. La plupart sont dans un état de délabrement constant, avec des morceaux qui tombent tous les quelques kilomètres.

La seule pensée d’un bruit de moteur pétaradant ou d’une charge à fond de train sur une puissante machine suffit à faire baver un Ork de plaisir. Il n’est donc pas surprenant que beaucoup d’entre eux soient obsédés par le fait de s’enfoncer dans les rangs ennemis aux commandes de machines aussi hétéroclites que variées (Buggies, Kamions, Békan', etc…). Une fois qu’un Ork a commencé à assouvir son instinct naturel de vitesse, il risque d’en devenir dépendant. La partie de son cerveau qui réagit à la sensation de mouvement rapide demande à être stimulée de plus en plus. À partir de ce moment là, l’Ork n’hésitera pas une seconde à fixer un gros moteur sur le premier truc "ki roul" venu puis à mettre des plaques de blindages après y avoir fixé le plus gros Fling' des environs. N’importe quel Ork mettant la main sur un moyen de propulsion (même si c’est celui d’un de ses copains), ne ratera pas une occasion de traverser le champ de bataille à fond. Ensuite, il donne des sacs pleins de dents à un Mékano pour des kustomisations sur sa machine adorée. Des couches successives de Peinture Rouj' sont appliquées et enlevées dès qu’elles sont un peu ternies ou rayées. Bientôt, l’Ork sera à un tel point obsédés par sa passion de conduire qu’il ne descend plus jamais de son véhicule, même pour manger ou dormir. Il saisis alors la moindre occasion de provoquer les autres à la course et il quitte bientôt leurs camarades pour rejoindre les Kultes d’la Vitesse : il est devenu un "Fondus d’la Vitesse".

Les signes d’un Fondu d’la Vitesse endurci sont indéniables : ses yeux vitreux fixent l’horizon, sans se soucier de ce qui l’entoure, conscient uniquement de sa machine et de l’horizon lointain. S’il est obligé de s’arrêter pour faire le plein, il fait les cent pas, s’agite et trépigne pendant que le serviteur Gretchin remplit le réservoir. Cependant, la manifestation la plus frappante, et la plus dangereuse, du Fondu d’la Vitesse est sa réticence à ralentir ou à s’arrêter une fois qu’un véhicule est en mouvement. Les Fondus d’la Vitesse sont tout à fait disposés à accélérer jusqu’à la vitesse maximale, mais il leur est psychologiquement difficile de ralentir. La seule pensée de ralentir induit un sentiment de déception intense. En fait, la plupart des Fondus d’la Vitesse ne tiennent pas compte de l’instruction de ralentir, peu importe le volume à laquelle elle est hurlée. Ainsi, les Boss de Guerre, les Nobz et autres Orks qui font appel à un conducteur Fondu d’la Vitesse doivent toujours avoir sur eux une grosse clé à molette ou une barre de fer, car le seul moyen de lui demander de s’arrêter est souvent de lui donner un bon coup sec sur la tête.

Certains Orks ne sortent jamais de leur véhicule ; ils y vivent, mangent et dorment. Souvent, les Orks demandent aux Meks de personnaliser leurs véhicules en conséquence, avec des hamacs suspendus à l’arrière et des réservoirs à Squig rivetés sur le côté pour avoir une réserve de nourriture. Ils demandent également des cale-pieds et des poignées pour les serviteurs Gretchin, qui doivent s’accrocher fermement s’ils veulent survivre (les Fondus d’la Vitesse ne s’arrêteront pas pour ramasser un Grot qui tomberait en chemin). Lorsqu’un véhicule s’arrête enfin, il est équipé de bâches qui peuvent être déroulées pour le transformer en tente.

Les Fondus d’la Vitesse sont souvent des Nobz, des Mekboyz ou des Motards, car ces Orks sont beaucoup plus susceptibles de posséder un véhicule exceptionnellement rapide, et un grand nombre de Kultes d’la Vitesse rôdent dans les campements des tribus Orks. Ils sont bien souvent plusieurs à "s’tirer la bourre", pour savoir "ki kè meilleur". Cela n’est pas surprenant dans les tribus composées en majorité d’Evil Sunz, la caractéristique dominante du clan étant le goût des "véhikules ki blindent", mais on peut trouver des Kultes d’la Vitesse dans d’autres clans car l’attirance pour la vitesse est un trait commun à tous les Orks. Cependant, un Ork a besoin d’être riche ou d’avoir un penchant pour la mécanique pour avoir la chance de développer la partie de son cerveau qui est sensible à la vitesse, ainsi la plupart des Boyz n’ont tendance à développer que la partie sonore de leur cerveau. Les Gretchins et les Snotlings ne sont pas affectés par la vitesse de la même manière que les Orks et ne peuvent pas devenir des Fondus d’la Vitesse. Ils apprennent simplement à se couvrir les yeux et à s’accrocher.

Au contraire de bien d’autres cultes religieux dans les autres races, il n’y a pas de hiérarchie dans les Kultes d’la Vitesse, l’Ork avec la machine la plus puissante fera tout pour être le Chef. On trouve généralement les membres des kultes aux abords des campements en train de faire la "kourse" sur des engins parfois plus que rudimentaires. Ces courses se déroulent au milieu des débris de précédents défis, ce qui constitue un parfaitement entraînement pour les Orks avant les combats. Au grand dam de bien des seigneurs Orks, ces courses dégénèrent parfois, certains pilotes perdant le contrôle de leurs véhicules et fonçant droit dans le camp, détruisant tout sur leur passage. Quand cela arrive, il vaut alors mieux se mettre à l’abri.

Les Fondus d’la Vitesse ne sont pas seulement des Orks possédant un véhicule personnel. Compte tenu du nombre ahurissant d’accidents qui se produisent lors des courses, il peut arriver qu’au moment de partir au combat, certains véhicules soient en réparation. Et comme il n’est pas question pour un Ork de rater un combat, il "embarke dans le Truk ou le buggy d’un pote", prêt à tuer "tout c’ki bouge". Certains chef "sélektionnent" les meilleurs "véhikules" et les meilleurs pilotes pour les intégrer à leurs Kultes. Et lorsque le chef se met en route, tout le monde en fait autant. Les Chariots d’Guerre font ronfler les moteurs, les Kasseurs de Tanks préparent leurs grenades et les Balaizboyz aiguisent leurs kikoup', tous prêts à se jeter sur la plate-forme du premier véhicule ou il y aura de la place. Ils sont si pressés d’arriver au contact, qu’ils ne cessent de harceler le conducteur, et lorsqu’ils arrivent enfin près de l’ennemi, ils sautent au bas du véhicule et chargent sauvagement.

  • Transmis par : Apnelor VII
  • Reçu : Genneman Prime
  • Destination : Mars
  • Date : 6011997.M41
  • Ref : AdMech/0115242009/GW
  • Lien Télépathique : Astropathe-Terminus Orlog
  • Auteur : Genetor-Major Lukas Anzion
  • Titre : Chap. XX : Examen génétique d’une espèce
    Systèmes de clans et de castes chez les Orks


En continuant nos observations et nos expériences sur la race Ork, nous avons récemment découvert une anomalie dans les données génétiques que nous possédons. En raison de ces nouvelles informations, nous avons inclus ce rapport comme addendum aux précédents (ref 0115242000/6). Jusqu’à cette date, la sous-espèce Ork avait été divisée en quatre castes d’individus. Compte tenu des données génétiques qui nous avaient été révélées au moment de l’incarcération, il n’y avait aucun signe que nos conclusions aient été fausses. Jusqu’à ce que le cas du spécimen 8776/23458 (ref. Am 834489974/PQ) ne soit porté à notre connaissance. L’Ork montra plus de signes de stress et de tension à être attaché sur la table d’examen que d’autres spécimens a priori identiques. Sa cornée et ses pupilles montraient des pertes temporaires de la vision périphérique et une grande capacité à se concentrer sur des objets lointains.

De plus amples examens des actions de la créature dans sa cellule nous ont révélé qu’elle était incapable de rester calme dans la même position (quelle qu’elle soit), pendant plus d’1,6 secondes. D’importantes traces d’un composé inconnu à base de benzène (ref.01629/ 823661.C6H8) furent découvertes dans ses cellules sanguines. Le sujet s’est également montré très réceptif à toute forme de stimulation sonore, même les plus légères. Nous avons donc décidé qu’il fallait faire des classifications à l’intérieur des castes, même si la tare génétique repérée semble présente dans toute la sous-espèce. Dans ce but, ce type de caste a été nommée Orkus Anzion Acceleratus.

Ma théorie est que cette accentuation du taux d’adrénaline est provoquée dès les premiers stades de leurs développements. Lorsque le vent dispersant les spores est fort, les brins d’ADN sont refroidis plus vite, ce qui altère un peu leurs structures. Ces spores voyagent alors plus rapidement et donc plus loin que normalement et les Orks qui naissent de ces spores se retrouvent plus loin que les autres des sources de nourritures. C’est à ce moment que l’Ork réalise l’importance de voyager vite afin d’avoir un maximum de chances de participer au partage des ressources disponibles ou capturées. Nous continuons encore aujourd’hui à tenter de comprendre ces êtres primitifs car le salut de la race humaine viendra de la connaissance approfondie de ses ennemis.

L'Atelier du Mékano

Certains Orks possèdent un besoin génétique de savoir "koman k’ça marche". Ces étranges individus passent des heures dans des garages ou des hangars à réparer les armes qu’on leur apporte. On les appelle des Mékanos et aucune machine ne peut échapper longtemps à leurs "chalumo" ou à leurs pinces "hydroliks". Pour un Fondu, rien n’est plus important que sa moto (à part bien sûr son fling’), qu’il n’aura de cesse de perfectionner pour la rendre plus rapide et plus puissante. Parfois, il peut s’agir de juste la repeindre, mais si un Ork retourne à l’atelier du Mékano pour faire réparer son engin, rajouter un moteur, une arme, un bélier, etc., il demande toujours : « Tu peu m’le fèr’ aller enkor pluss vit’ ? » Cela nécessite généralement un peu de bricolage bruyant sur le moteur, ce qui peut marcher ou tomber en panne, c’est le risque que prend chaque Ork en amenant son véhicule au garage, mais ils sont généralement assez satisfaits quand les Mékanos mettent "les pognes dans l’kamboui".

Les véhikules des Fondus d’la Vitesse sont généralement peints en rouge, parfois certains propriétaires peignent des flammes. Car tous les Orks le savent « c’ki est rouge va plu’vite » et comme personne n’a pu démontrer le contraire, c’est que cela doit être vrai. En plus de la peinture, de nombreux Orks font des "kustomizations" variées et parfois mortelles. Des turbos pour arriver plus vite au "kontakt" ou des plaques de blindages supplémentaires, pour protéger les endroits que les Mékanos pensent être vulnérables.

Un Mékano digne de ce nom n’est jamais là quand on a besoin de lui, et c’est pour ça que les Fondus d’la Vitesse emportent toujours un Grot Bidouilleur. Ces petits esclaves s’accrochent comme ils le peuvent aux véhicules ou aux marchepieds, prêts à réparer la moindre panne. Généralement, un bon coup de clé à molette suffit à réparer l’appareil récalcitrant, dans le cas contraire, l’Ork fait descendre le Grot d’un bon coup de botte et le fait pousser. Il n’est pas rare que plusieurs Grots se retrouvent derrière des véhicules à pousser pour que les Ork puissent faire redémarrer leur "tad’bou" et retourner au combat le plus vite possible.

Attention Là-d'ssous !

Quelques Orks (pas les plus normaux, loin de là), trouvent que se déplacer au sol est de toute façon trop lent et n’ont qu’un désir : voler. Les Mékanos sont toujours à la recherche de pilotes d’essai pour leurs toutes dernières "kréations". Si un de ces Boyz est assez cinglé pour essayer, il devient pilote de Kopter d'la Mort. Il est facile d’imaginer que la simple perspective de monter sur un engin pétaradant et rapide, "kapab" de faire pleuvoir un déluge de feu sur ses ennemis, suffit à combler n’importe lequel de ces malades, et on n’aurait pas tout à fait tort tant les Fondus d’la Vitesse sont avides de sensations fortes. Le seul truc qui aille vraiment plus vite qu’un Kopter d’la Mort, c’est un Chassa-Bomba.

Le frisson ultime pour un Fondu d’la Vitesse, c’est de piloter une de ces machines lourdement armées qui montent dans les airs et permettent de mitrailler l’ennemi en faisant les figures acrobatiques les plus osées possibles. Aucun Fondu d’la Vitesse ne peut se faire à l’idée qu’il n’arrivera pas le premier au combat, car plus tôt il sera au contact de l’ennemi, plus il y aura d’adversaires à zigouiller. Les "zailés" comme ils sont parfois appelés, savent que les Boyz au sol ne les aiment pas beaucoup car ils arrivent souvent les premiers sur l’ennemi, et ils ne manquent jamais une occasion de passer en "razmot" au-dessus des kultes avant d’attaquer. Ils se font d’ailleurs régulièrement canarder par leurs congénères jaloux.

Les Fondus Renégats

Le Kulte d’la Vitesse est un problème social constant pour les Orks. Personne n’est contre quelques courses imprudentes autour de la forteresse, mais parfois cela devient incontrôlable, surtout lorsque quelque chose d’important ou de sacré dans le camp (un totem, l’atelier du Mékano, voire la kaban’ du chef) par des voyous complètement cinglés aux commande de leurs engins délabrés. Ils sont alors banni du campement. D’autres décident tout bonnement de "tayer la rout’" et partent dans les immensités vierges. Dans ce genre de cas, ils deviennent des nomades solitaires qui vendent leurs services à ceux qui leur offrent le plus de "karburan" et de peinture rouj’. Les seigneurs Orks apprécient ces sortes de mercenaires, car il y a de fortes chances qu’ils foncent sur l’ennemi et le poursuivent jusqu’à l’horizon lointain pour ne plus jamais revenir et sans s'arrêter pour récupérer leur part du butin. Ces renégats se regroupent parfois en hordes et mettent à sac toute une planète.

« Rent’danl’ta mais rentzy vit » était la devise des Grokub’ et représente parfaitement les Kultes d’la Vitesse. Manette des gaz ouverte à fond et doigt sur la gâchette, les Kultes d’la Vitesse sont de véritables cauchemars sur les champs de bataille. Un nuage de poussière à l’horizon signifie souvent qu’une bande plus ou moins dépenaillée de dangereux psychopathes "shootés au kéro" fonce sur vous, manette des gaz "danl’koin". Ne clignez pas des yeux au moment de viser car vous n’aurez pas une deuxième occasion.

Médias Externes

Sources

Pensée du Jour : « Néglige ton arme et elle te fera défaut. »
  • White Dwarf N°76 (Août 2000)
  • ‘Ere We Go
  • Waaargh the Orks!