Kamion

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Ceux qui arrivent à avoir une place dans un Kamion sont jalousés par les autres Orks, car cela leur permet d’arriver plus vite dans les corps à corps.

Les Orks adorent se battre, et tout ce qui peut les envoyer dans une bagarre plus rapidement est une bonne idée en ce qui les concerne. Si aucun Ork n’est contre le fait de foncer tête baissée à travers le champ de bataille à pied, s’accrocher à l’arrière d’un véhicule rapide est encore mieux. C’est pour cette raison, entre autres, que l’inventivité des Mékanos se tourne avant tout vers la production en série d’une variété ahurissante de transports Orks légers et rapides, regroupés dans la catégorie fourre-tout des "Kamions", leur permettant de conjuguer leurs deux passions - vitesse et lattage de têtes - en fonçant à tombeau ouvert vers l’ennemi avant de débarquer pour lui faire sa fête.

Les Kamions sont construits d’abord et avant tout pour la vitesse, avec comme objectif secondaire de transporter le plus d’Orks possible ! En conséquence, si aucun Kamion n’est jamais identique à un autre, la plupart d’entre eux sont extrêmement délabrés, et ne comportent souvent guère plus qu’une cabine et un moteur énorme et polluant tractant une plate-forme à roues multiples, avec peu de blindage, aucune sorte de dispositifs de sécurité et généralement un Gros Fling’ ou un Lance-Rokettes pour que l’équipage puisse se distraire pendant le trajet. Le compartiment du conducteur arbore parfois un crâne cornu ou une plaque de blindage peinte, selon la tradition qui consiste à décorer sa monture de trophées. La simplicité de la conception de ces Kamions, bien qu’elle signifie malheureusement qu’ils sont prédisposés à tomber en morceaux ou à se désintégrer dans une boule de feu lorsqu’ils sont touchés par des tirs d’armes lourdes (même si le tir a aussi des chances de simplement traverser une plaque rivetée là par hasard sans causer d’autre dégât), les rend également très faciles à construire à partir de n’importe quel tas de ferraille trouvé par les Orks (y compris les épaves des Kamions précédents). Ils sont également très faciles à réparer en remettant en place les pièces cassées à coups de marteau ou en remplaçant les pièces manquantes avec un quelconque morceau d’épave trouvé sur le champ de bataille. Beaucoup d’Orks deviennent rapidement des maîtres en matière d’évacuation rapide des Kamions lorsque les choses tournent mal (ce qui est presque inévitable), et apprécient particulièrement de sauter directement sur un ennemi malchanceux à partir d’un Kamion en train de tomber en morceaux.[1]

Certaines tribus utilisent un grand nombre de Kamions pour transporter leurs Peaux-Vertes au combat, donnant ce qui ressemble le plus à une forme d’infanterie mécanisée ork, et forment des convois qui soulèvent des nuages de poussière de plusieurs kilomètres de large derrière eux. L’élan de ces formations est terrifiant : il est presque impossible de leur provoquer suffisamment de dégâts pour tous les arrêter avant qu’ils atteignent leurs cibles. Pour chaque Kamion qui explose en propulsant aux alentours des morceaux de métal et des cadavres démembrés de Peaux-Vertes, trois autres traversent la boule de feu du véhicule détruit pour foncer directement sur les lignes de l’adversaire. D’innombrables bandes d’Orks débarquent de leurs transports qui ralentissent à peine, pour se ruer sur un ennemi terrifié et pris au dépourvu. Pendant ce temps, les Kamions qui ont survécu à leur folle cavalcade zigzaguent sur le champ de bataille en ouvrant le feu sur tout ce qui bouge.

Variantes de Kamion

Compte tenu de l’inventivité générale des Orks et de la volonté des Mékanos de continuer à "kustomizer" les choses, chaque bande et chaque clan adapte l’apparence de ses Kamions selon ses goûts, Ainsi, les Kamions sont produits avec une variété d’équipements et d’armes supplémentaires, certaines de ces modifications s’avérant parfois utiles pour les Orks à bord. Ces modifications comprennent généralement des rambardes et des strapontins (afin de pouvoir transporter encore plus de Boyz), des moyens de renforcer le blindage du châssis (généralement en boulonnant autant de plaques supplémentaires et de morceaux de métal récupérés qu’il est possible d’ajouter avant que la suspension ne s’effondre), ou l’ajout d’une variété d’éperons renforcés (pour foncer dans les choses), de boules kass’krâne (pour frapper les choses), de pinces attrap’tank (pour s’accrocher aux cibles et les empêcher de "dékamper"), de planches d’embarquement (pour que les gars à l’arrière puissent tenter des abordages périlleux sur les véhicules ennemis à pleine vitesse : plus d’un transport de troupes ou char de combat a été détruit à cause de cette tactique particulièrement dangereuse) et, bien sûr, de peinture rouge, pour les rendre plus rapides.

Ceux des Goffs sont noirs et dénués de fioritures, avec une grande plate-forme pour les passagers. Ceux des Evil Sunz ont presque toujours des moteurs trafiqués et une couleur rouge, ceux des Snakebites ont l’aspect de leur animal totem et ceux des Deathskulls ont tendance à ressembler à ceux des autres clans, mais peints en bleu. Les Blood Axes barbouillent leurs Kamions de motifs de camouflage et ont l’habitude de leur donner l’apparence de véhicules impériaux (même s’ils s’en défendent), ce qui suscite la suspicion des autres clans. Les plus ostentatoires sont ceux des Bad Moons, avec leurs sièges en cuir de Squig, leurs caissons de basses et leur carrosserie jaune décorée de flammes noires. Les Kamions brinquebalants des Flibuztiers sont décorés de glyphes ayant l’apparence du Jolly Orker, de pointes rouillées et d’une profusion de crochets à trophées.

Kamion Pourri

Il n’est pas rare que les tribus d’Orks Sauvages s’emparent de véhicules laissés par d’autres forces. Ces véhicules ont été fortement endommagés et il est rare qu’une tribu Ork sauvage dispose de l’expertise mécanique ou des pièces de rechange nécessaires pour les remettre en état. Mais ces problèmes mineurs n’empêcheront pas la tribu d’utiliser pleinement les véhicules nouvellement pillés, loin de là ! Les véhicules seront confiés à l’un des Boilerboyz ou Pigdocs de la tribu, qui les remettra rapidement en état de marche. Les Boilerboyz sont des maîtres de la technologie primitive à vapeur et peuvent généralement convertir un véhicule capturé pour qu’il fonctionne à la vapeur en y ajoutant un simple moteur à vapeur. Les Pigdoks s’occupent des Squigs, des sangliers et des Cybergorets de la tribu. En attelant deux ou plusieurs de leurs protégés à l’avant du véhicule capturé, ils peuvent créer un véhicule de combat rudimentaire mais étonnamment efficace.[2]

« Pluss’ vit’ ! » hurla Grazbak en frappant le tableau de bord avec son poing. « C koi ton blême Zaggit ? Tu trouv’ pas la pédale ? Lé gars de Krug sont en train d’nous batt’, ’spèce de Grot à foie jaune ! »

Zaggit fusilla Grazbak du regard, les yeux injectés de sang derrière ses lunettes de pilotage, puis appuya des deux pieds sur la pédale d’accélération surdimensionnée. Le moteur rugit et le Kamion se cabra, provoquant des cris de surprise et de joie chez les Orks à l’arrière. Ses roues avant retombèrent lourdement au sol et il repartit en trombe. Des balles, des obus et des tirs de laser fusaient autour du véhicule alors qu’il fonçait à tombeau ouvert vers les lignes impériales. Le Kamion de Krug était toujours devant eux. Les Boyz à l’arrière se gaussaient et leur faisaient des gestes obscènes. Grazbak beugla de frustration, mais son hurlement se mua en cri de surprise ravi quand le Kamion de Krug se disloqua dans une boule de feu sous l’effet d’un tir direct d’artillerie. Zaggit poussa un juron alors que les fragments du Kamion de Krugg pleuvaient autour d’eux. Grazbak rit à gorge déployée.

« Ça leur apprendra à fer lé malins, pas vré ? Maint’nant cé l’heure de kasser des têtes ! WAAAGH! »

Sources

Pensée du Jour : « Une arme ne peut se substituer à la ferveur. »
  • Codex Orks, V8
  • Imperial Armour Vol 8 : Raid on Kastorel-Novem
  • Epic Swordwind
  1. Imperial Armour Vol 8 : Raid on Kastorel-Novem - Trukks (traduit de l’anglais par Christer)
  2. Epic - Swordwind - Junkatrukk (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)