Forteresse d'Erioch

De Omnis Bibliotheca
Aller à :navigation, rechercher
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.





Présentation

Forteresse d’Erioch


Img-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.png

« Le cœur d’un guerrier devrait être comme le fer : impitoyable, inflexible et ne se souciant de rien d’autre que de son devoir. Avec un tel cœur, un guerrier peur faire face aux terreurs de l’univers sans s’émouvoir ni faillir. »

- Attribué à Ferrus Manus.


La Forteresse d’Erioch est un vaste bastion spatial situé à la frange du système d’Erioch dans le vide sauvage qui s’étend entre les percées de Canis et d’Acheros. Elle se trouve dans une zone morte stellaire uniquement peuplée d’une poignée d’étoiles défaillantes et très anciennes, parmi lesquelles Erioch elle-même. Masse agressive de basiliques, de dômes et de flèches blindés, la Forteresse est hérissée d’assez d’armes pour rivaliser avec une flotte de navires de guerre, dissimulant bien le fait que sous la céramite et la puissance de feu impériales, elle est bâtie sur une ruine qui était déjà vieille quand l’étoile de Terra commençait à se former. À l’intérieur s’étend un vaste labyrinthe de couloirs tapissés de poussière qui serpentent entre des chapelles silencieuses et des cryptes blindées scellées par des portes en adamantium. Sous les bannières dépenaillées, vestiges d’une gloire passée, les Frères de Bataille de la Deathwatch qui y résident se meuvent entre leurs cellules, leurs terrains d’entraînement, leurs arsenaux et leurs salles de briefing comme autant de spectres dans une cité morte, leurs effectifs absorbés et dissimulés par l’immensité du dédale.

Dans la Forteresse, les membres de la Deathwatch se rassemblent pour se réapprovisionner, s’entraîner et faire leurs rapports. De là, les Équipes d’Extermination sont envoyées en mission aux quatre coins de l’Étendue de Jéricho, voire parfois au-delà. La forteresse contient de vastes cathédrales de commandement où les Capitaines de la Deathwatch viennent discuter de stratégie ou des événements survenus dans leurs juridictions, et consulter l’Inquisiteur de la Chambre et le Maître de la Veille. À côté des immenses Astartes trottinent, bien plus nombreux, les Serviteurs et les serfs encapuchonnés et à l’esprit effacé qui maintiennent la forteresse en vie et en état de fonctionnement. Ces serviteurs lobotomisés ou assermentés manient les armements de la Forteresse et effectuent sous l’œil du Maître de la Forge de la Deathwatch la maintenance de ses Esprits de la Machine, privés de leur passé par le conditionnement mental. Ils ne se rappellent nullement de leur histoire et ne connaissent aucune autre vie en dehors de la forteresse et du travail qu’elle exige d’eux.

Le bastion pourrait abriter sans mal un Chapitre entier de l’Adeptus Astartes, mais les archives montrent qu’il n’y a jamais plus de quelques vingtaines de membres de la Deathwatch en garnison. Même durant les sinistres événements du Concile de l’Ascension en 756.M41, il n’y avait pas plus de deux cents Frères de Bataille rassemblés à la Forteresse. Naturellement, la plupart des Space Marines de la Deathwatch de l’Étendue de Jéricho ne passent que de brèves périodes dans le bastion avant de repartir accomplir leurs missions ou de regagner d’autres stations de guet de l’Étendue. En fait, certains ne voient jamais la Forteresse durant toute leur affectation dans la région : ils passent leur temps à courir d’un champ de bataille à l’autre, à moins qu’ils ne jouent les vigies solitaires dans des stations de guet, loin de leurs Frères de Bataille. Les seules exceptions sont les gardiens de la Chambre de la Vigilance, une escouade de dix Space Marines de la Deathwatch. Rejoindre ce groupe est un grand honneur, et seuls les Frères de Bataille qui ont accompli de véritables prouesses de bravoure et de dévouement durant leur service sont considérés comme dignes de faire partie de ces gardiens.

En dehors des membres de la Deathwatch et de leurs serviteurs (y compris les cloîtres de Navigators et d’Astropathes attachés à jamais à leur service) la Forteresse d’Erioch accueille occasionnellement des membres de l’Inquisition et leurs suites d’agents du trône, d’acolytes et autres hommes de main. La plupart de ces Inquisiteurs viennent consulter la Chambre de la Vigilance, examiner quelque article récupéré par la Deathwatch ou effectuer en personne une demande d’assistance. Au fil de longs millénaires, bien des Inquisiteurs sont passés par la Forteresse. Certains restent pendant de longues périodes, et d’autres quelques heures à peine. Certains laissent des reliques dans les cryptes de la forteresse, inaccessibles à tout autre qu’à eux seuls, ou à ceux à qui ils confient le code, la clef ou le secret de leur ouverture. Certaines cryptes sont restées ainsi scellées pendant des millénaires, interdisant même aux membres de la Deathwatch l’accès aux horreurs et aux secrets qu’elles contiennent. Malgré le pouvoir de l’Inquisition et l’antique et vénéré rôle d’Inquisiteur de la Chambre, l’autorité unique et ultime de la Forteresse, et par conséquent des Marines de la Deathwatch dans l’Étendue de Jéricho, est le Maître de la Vigilance, un poste que tient le plus expérimenté des Capitaines de la Deathwatch de la région. Quelques-uns ont pu avoir l’idée de n’en point tenir compte, y compris certains membres de l’Inquisition ils ont payé cette erreur de leur vie.

La Chambre de la Vigilance

Maître de la Veille Mordigael s'exprimant devant la Chambre de la Vigilance.

La Chambre de la Vigilance est le conseil de guerre de la Deathwatch dans l’Étendue de Jéricho. Fondée par une tradition dont l’origine a depuis longtemps sombré dans l’oubli, la principale raison d’être de la Chambre de la Vigilance est de discuter des répercussions des événements de l’Étendue de Jéricho et de décider comment la Deathwatch doit y répliquer. Les misons d’une convocation de la Chambre de la Vigilance peuvent être nombreuses et variées. Généralement, une telle réunion succède à l’obtention de nouvelles informations sur une menace de l’Étendue, ou à la réception de rapports issus de membres de la Deathwatch sur le théâtre des opérations. Toutefois, lors des dernières décennies, l’ouverture régulière de nouvelles sections de la Crypte Omega a également provoqué des convocations de plus en plus fréquentes de la Chambre de la Vigilance.

La Chambre de la Vigilance tire son nom de la salle centrale du niveau de commandement principal de la Forteresse d’Erioch. La chambre est circulaire, d’un diamètre d’environ deux cents pas. Son plafond est un vaste dôme au centre duquel est serti un cercle de cristal renforcé qui laisse entrer la lumière du soleil mourant Erioch. Quand a lieu une réunion, des braseros brûlent de l’encens dans sept alcôves placées sur le pourtour de la salle et des Servocrânes jaunis par le temps tournoient dans les airs pour enregistrer ce qui s’y passe dans les moindres détails Le sol est en pierre noire incrustée de symboles et de citations du Codex Astartes forgés en adamantium. Le symbole de la Deathwatch repose au centre de la salle, sous la lumière pâle que projette Erioch dans l’espace. Il n’y a pas de chaise dans la Chambre de la Vigilance : tous ceux qui se rassemblent là se tiennent debout, symbolisant par là leur veille éternelle et sans répit. Des générateurs de champ inhibiteur sont incrustés dans le sol et le plafond, ainsi que des baffles vox, des projecteurs hololithiques et des générateurs de sons servant à afficher et transmettre des informations lorsque les circonstances l’exigent.

L’effectif de la chambre n’est pas fixé. Elle est composée de tous les membres aînés de la Deathwatch présents au moment de la convocation, plus tout membre de l’Inquisition présent à la forteresse qui y serait invité (à la discrétion du Maitre) et tout autre serviteur de l’Imperium dont la voix et le savoir auraient une importance pour les délibérations de la Chambre. Les effectifs de la Chambre de la Vigilance vont et viennent, mais la tradition veut que deux postes soient permanents : celui de Maître de la Veille et celui d’Inquisiteur de la Chambre. Tous deux doivent être présents pour que la chambre soit réunie.


Le Maître de la Veille

Le Maître de la Veille est un ancien de la Deathwatch en faction à la Forteresse d’Erioch, ce qui revient à dire qu’il est généralement le commandant ou le Capitaine de la Deathwatch en titre. Le titulaire de cet honneur prête serment de jouer le rôle d’arbitre final des décisions prises par la Chambre de la Vigilance, mais également de régir et de veiller à l’entretien de la Forteresse, des stations de guet et des autres domaines de la Deathwatch dans l’Étendue de Jéricho. Le titre de Maître de la Veille ne peut être attribué à un Frère de Bataille que par une réunion de la Chambre de Vigilance et confirmé par une ordonnance des Hauts Seigneurs de Terra. Cet honneur revient généralement à un individu pendant une vingtaine d’années avant qu’il ne passe le flambeau, à moins qu’il soit peu avisé de pratiquer un tel changement - en plein milieu d’une crise ou d’une guerre par exemple. Le Maître de la Veille demeure dans la Forteresse d’Erioch pour la durée de son "mandat", à quelques exceptions près, dans des circonstances critiques par exemple. La seule marque de son statut que porte le Maître de la Veille est une épaulière héraldique unique sur son armure, son motif étant celui d’une main gantée de fer saisissant à la gorge un serpent qui crache. L'actuel Maître de la Veille est le Commandant Mordigael qui a pris ces fonctions depuis un peu plus dix ans.

L'Inquisiteur de la Chambre

L’Inquisiteur de la Chambre est un membre de l’Inquisition qui, selon une antique tradition, représente les intérêts des Saints Ordos au sein de la Chambre de la Vigilance. Cet Inquisiteur est presque toujours issu des rangs de l’Ordo Xenos, bien qu’il y ait eu des exceptions par le passé. Le poste d’Inquisiteur de la Chambre est un statut honorable, symbole des liens qui unissent la Deathwatch et l’Inquisition dans l’Étendue de Jéricho. Le poste et le titre d’Inquisiteur de la Chambre sont attribués à un Inquisiteur par un conclave de ses pairs, et il les conserve jusqu’à sa mort, jusqu’à ce qu’il y renonce ou jusqu’à ce que quelqu’un d’autre soit envoyé prendre sa place. À la fois émissaires, conciliateurs et guetteurs des guetteurs, les Inquisiteurs de la Chambre sont souvent choisis pour leurs talents diplomatiques et politiques. Nombre d’entre eux sont de grands guerriers ou des savants d’une érudition immense. La plupart ont cependant découvert qu’être capable de parler de guerrier à guerrier est souvent un avantage lorsqu’on a affaire à la Deathwatch. Depuis seize ans c'est l'Inquisitrice Carmillus qui occupe le poste d'Inquisitrice de la Chambre, maîtresse de la la Tour d’Airain.

Structure et Agencement

Les Défenses

Armement et Docks Stellaires

À l’extérieur, la Forteresse d’Erioch est hérissée d’armes. Ses flancs sont bardés de gueules de macrocanons, de lance-missiles, de baies de lancement de Thunderhawk et de mortiers à plasma, tandis que les flèches qui se dressent à sa surface sont dentelées par des centaines de coupoles de défense laser. La Forteresse a assez de puissance de feu pour vaporiser un navire de guerre en un seul tir, voire briser une petite lune si le besoin s’en faisait sentir.

En dehors de ces redoutables armes, des plateformes de défense séparées tournoient en orbite, équilibrées par des fusées et armées de batteries de lances mortelles et de lance-torpilles. De plus, des patrouilles de moniteurs de défense sillonnent le vide glacial sur des trajectoires secrètes traversant des champs de mines mortels, vaisseaux lourdement armés et blindés dont l’ensemble équivaut à la puissance de feu d’un vaisseau capital.

La Forteresse d’Erioch dispose également de docks spatiaux capables d’accueillir et de réapprovisionner simultanément une douzaine de vaisseaux capitaux ou de Barges de Bataille. Toutefois, la plupart des vaisseaux qui viennent à la Forteresse sont plus petits, comme les vaisseaux d’attaque rapide de la Deathwatch ou les navires des dignitaires en visite occasionnelle. Les systèmes de défense et les docks bénéficient d’un personnel composé de légions de serviteurs et de matelots supervisés par des serfs humains assermentés à la Deathwatch pour toute leur vie. En cas de crise, le commandement général de la Forteresse et de ses défenses revient au Maître de la Veille qui tient le rôle de châtelain principal.


Quartiers Extérieurs

Les quartiers extérieurs séparent les docks spatiaux accrochés aux murs de la forteresse des quartiers intérieurs. Les Frères de Bataille affirment qu'aucun ennemi de la Deathwatch n'est jamais librement entré ou sorti de ces zones en plus de deux millénaires. La plupart des personnes venues réclamer de l'aide ne vont également pas plus loin que cette section. Même lorsqu'elles sont là pour des raisons légitimes, il arrive qu'elles se perdent dans ce labyrinthe en constant mouvement. On raconte que c'est la folie et la mort qui attendent l'infidèle, car seuls les véritables serviteurs de l'Empereur peuvent traverser directement les quartiers extérieurs sans problème.

Les quartiers en question forment de grands dédales, toujours en mouvement, composés de mécanismes géants et de murs coulissants. Cette section est titanesque. Un couloir peut très bien n'être que l'espace entre les dents d'un engrenage de plus de deux cents mètres de rayon, alors qu'un pont enjambant un vaste précipice n'est peut-être que la cannelure à rotation lente d'un axe grand d'un demi-kilomètre. Dans certaines zones, la gravité est fluctuante et varie en fonction des matériaux utilisés pour la construction, le sol peut s'avérer être un mur ou un mur peut se transformer en plafond au détour d'un couloir.

S'enfoncer dans les quartiers extérieurs pour la première fois nécessite un contrôle absolu de ses émotions et un esprit acéré. En effet, cet environnement, parce qu'il est en mutation constante, menace à tout moment d'écraser l'indécis. La simple vue des espaces qui se réduisent ou des abîmes qui se créent un peu partout dans le dédale peut provoquer une peur panique. La détresse qu'il cause chez les humains n'est qu'une fraction de ce que ressentent la plupart des xenos. Ces derniers considèrent les quartiers extérieurs comme une horreur ultime, un enfer construit par l'homme, constitué d'acier grinçant et de dents métalliques terriblement menaçantes. L'effet est si puissant et universel qu'on suppose que des facteurs invisibles sont à l'œuvre (un effet psychique latent ou une terreur mnémonique générée par la zone elle-même et qui n'affecte ni les humains ni les Space Marines).

Certains érudits de l'Inquisition pensent que les xenos sont repoussés aux limites de cet édifice dédié à leur destruction par un gigantesque mécanisme dissimulé dans les remparts de la forteresse ou peut-être même au cœur de la Crypte Omega. Si une telle théorie contient une parcelle de vérité, la nature labyrinthique des quartiers extérieurs n'est alors qu'une coïncidence. À quoi sert vraiment ce gigantesque artefact ? S'agit-il des restes d'un projet monumental jamais abouti ? Personne ne peut hélas répondre à ces questions.


Quartiers d’Habitation

Les membres de l’Adeptus Astartes en faction dans la Forteresse d’Erioch sont logés dans des cellules relativement spartiates. Dans la tradition de la Forteresse, elles sont nues, sans décoration. Les murs sont formés de pierre non enduite ou de métal non poli, ne contenant qu’une simple table de pierre pour se reposer et des compartiments pour stocker les armes personnelles de chaque Frère de Bataille, ses objets de culte et le reste de son équipement. Ces quartiers simples sont les mêmes, que le Space Marine soit un Frère de Bataille ordinaire ou un Capitaine vénéré de la Deathwatch, même si certains individus se moquent de cette tradition en affichant des trophées, des souvenirs ou d’autres objets rappelant leur Chapitre d’origine. Toujours dans la ligne de ces traditions, les Frères de Bataille qui arrivent à la Forteresse sont regroupés ensemble dans des cellules proches de ceux qui y résident déjà, sans distinction due au rang ou à la formation de combat. De même, la nourriture et les boissons se consomment traditionnellement ensemble dans l’un des réfectoires, les Frères de Bataille s’asseyant sur des bancs de pierre, devant des tables à plateau de fer, à la lumière de bougies sacrées.

Bien que la Forteresse soit le domaine de l’Adeptus Astartes de la Deathwatch, d’autres hommes et femmes y vivent et y remplissent certaines fonctions. Les serfs et d’autres importants fonctionnaires, comme les membres du chœur astropathique du bastion, sont logés dans des enclaves bien à l’écart des Frères de Bataille de la Deathwatch, isolés pour les empêcher d’accéder au cœur de la forteresse et à ses nombreuses cryptes. L’Inquisiteur de la Chambre de la Vigilance réside traditionnellement dans la Tour d’Airain, une structure qui surgit dans le vide depuis la coque supérieure du bastion comme une lame de couteau dépassant du dos d’un ennemi embroché. Les Frères de Bataille laissent cette tour tranquille, bien qu’elle fasse partie de la forteresse, à moins que le devoir ou les soupçons ne les y mènent. Dans ce vaste édifice, l’Inquisiteur de la chambre abrite sa suite et son personnel. Il s’agit en pratique de son domaine personnel qu’il gère selon son bon plaisir. Les autres Inquisiteurs qui viennent à la Forteresse sont souvent les invités personnels de l’Inquisiteur de la Chambre, et logés dans la Tour d’Airain. Certains n’ont toutefois pas l’honneur d’une telle invitation ou préfèrent rester seuls : ils sont alors logés dans l’une des nombreuses salles de réception particulières de la forteresse, lesquelles restent vides tant qu’on n’en a pas besoin.


La Tour d’Airain : Enclave Inquisitoriale

La Forteresse d’Erioch abrite aussi une enclave de l’Inquisition de bonne taille. Les membres de cette institution s’activent essentiellement autour d’une immense tour en forme de lame appelée la Tour d’Airain. Les archaïques quartiers palatiaux qui se trouvent ici n’ont pas vraiment été utilisés durant le dernier millénaire de la Longue Veille, à part la résidence de l’Inquisiteur de la Chambre ou lors des visites occasionnelles de membres de l’Ordo Xenos. À l’instar de bien d’autres sections de la forteresse, l’enclave inquisitoriale paraît trop grande et trop bien équipée pour son usage actuel. Ce qui fait dire à ses occupants que la raison de sa construction s’est perdue avec le temps, ou que sa véritable vocation n’a pas encore été révélée. Les domestiques qui y résident en permanence paraissent n’être que les derniers descendants d’une longue lignée d’intendants dont l’origine a été perdue dans les méandres de l’histoire.

La résidence de l’Inquisiteur de la Chambre occupe à peine un cinquième de la tour. Elle est organisée autour d’un antique cogitator dont on dit qu’il contient le détail de toutes les activités de l’Ordo Xenos dans l’Étendue de Jéricho depuis bien avant l’Âge Obscur. Tout comme ses prédécesseurs, l’Inquisitrice Carmillus passe l’essentiel de son temps libre à étudier de vieux rapports. Très souvent, des indices concernant des affaires actuelles peuvent être dénichés au coeur d’autres, oubliées. L’Inquisitrice préfère s’entourer d’une suite relativement réduite et ses acolytes sont le plus souvent déployés sur le terrain. Ils ne reviennent à la forteresse que pour lui faire leur rapport et se réarmer avant de replonger dans la bataille.

Un nombre considérable de serfs et de serviteurs s’occupent de la maintenance de la tour elle-même pour qu’elle reste habitable. Mais leurs efforts, pourtant constants, ne peuvent rien face à l’énormité d’une telle tâche. La patine des âges a fait son oeuvre avec le temps, donnant à ce lieu un air de grandeur perdue. Les serviteurs ont pour consigne de se contenter de maintenir une température moyenne et un éclairage normal, mais uniquement dans certaines suites et salles. Ils se pressent donc grandement quand ils sont obligés de circuler dans les couloîrs vides et froids qui se trouvent entre les zones habitables.

Récemment, l’ouverture du Portail Warp a provoqué l’augmentation du nombre de visiteurs dans la forteresse. À présent, la Tour d’Airain est devenue la zone la plus peuplée de toute la bâtisse, ce qui n’avait pas été vue depuis des siècles. Entre les Inquisiteurs et leurs suites, les serviteurs, les esclaves, les otages et les prisonniers de l’Ordo Xenos, les grands couloirs de l’enclave peuvent presque sembler grouillants d’activités, baignés de lumières et quelque peu bruyants.

Mais ce n’est qu’une illusion. En effet, à peine est-on sorti de la zone entretenue que le silence oppressant et le gigantisme écrasant de la forteresse se ressentent avec encore plus de force. Au sein de la Tour d’Airain, la promiscuité a causé des frictions entre les Inquisiteurs eux-mêmes. Ces individus aussi puissants qu’actifs sont enclins à s’affronter lorsqu’il s’agit de déterminer la valeur et la priorité d’un sujet. À présent, la Forteresse d’Erioch abrite des personnages enferrés dans des rivalités mal placées. Dans les couloirs ténébreux et les corridors obscurs de l’enclave, de nombreuses réunions sont tenues dans le plus grand secret afin d’aider ou d’entraver les plans des uns et des autres.

Les Sanctuaires parsèment les installations de la forteresse.

Lieux de Dévotions

Au sein de la forteresse, il existe des sanctuaires où les Space Marines peuvent endurcir leur âme. Ces sanctums dispersés sont souvent construits autour des tombes de Frères de Bataille abattus et on y accède par de longs et tortueux parcours dans les profondeurs de la Forteresse. Dans les silencieuses bouffées d’encens, les membres de la Deathwatch méditent sur leur devoir et observent les traditions de leur chapitre d’origine. Nombre de ces petits sanctuaires comportent des bannières et des reliques offertes en signe de respect par des Chapitres dont les frères ont trépassé au sein de la Deathwatch. On dit qu’on trouve les témoignages de plus d’une centaine de Chapitres dans les sanctuaires de la Forteresse d’Erioch, y compris les livrées et les icônes de certains qu’on a oubliés depuis des millénaires. Chaque sanctuaire est vénéré par tout membre du Chapitre correspondant qui vient à la Forteresse.


Le Reliquaire d'Argent

Le Reclusiam d’Erioch abrite ses reliques les plus sacrées dans un dépôt spécial, le reliquaire d’Argent. Ses imposantes portes d’argtent massif cachent des milliers d’artefacts flottant dans des colonnes de stase illuminées. Certains d’entre eux datent d’avant·la Grande Croisade. Leur histoire à tous, soigneusement détaillée, est relatée sur un parchemin. Ces artefacts comprennent:

  • La bannière de Ho’Tsun: des armoiries dorées figurent sur l’étendard personnel de Balthazar Ho’Tsun, l’un des premiers Maîtres de la Deathwatch sur Erioch. Les détails de sa dernière mission restent nimbés de mystère, mais on dit que les étranges motifs de brûlures sur la bannière proviennent de cette confrontation.
  • L’épaulière brisée : l’iconographie de cette épaulière a été soigneusement effacée, mais cette pièce blanche et fracturée subsiste comme un avertissement stipulant que nul n’est à l’abri de la corruption. Le parchemin relatant son histoire contient de nombreuses sections ratuées à l’encre noire, mais la première ligne est lisible: « Puisse cet emblème blancx rappeler à tous qu’un moment de faiblesse peut effacer des millénaires de valeur.»
  • Le coeur de foudre : cette formation de cristal fissurée date de plusieurs milliers d’années avant la Croisade d'Achilus. On dit qu’un seul Frère de Bataille a survécu il la rencontre avec la terreur xenos dont le noyau est exhibé ici.


Le cœur de la forteresse recèle un arsenal permettant à chaque Frère de Bataille de s'équipe de manière adéquate.

La Chapelle de Saint Aret

Perdu dans les entrailles les plus profondes de la forteresse se trouve un édifice tout à fait surprenant. Il s’agit d’une magnifique chapelle, parée des atours les plus précieux de l’Adeptus Ministorum. Des vitraux dominent une estrade octogonale faite de marbre blanc veiné d’or placée au centre du templum lui-même. Dessus, une énorme statue de guerrier sculptée dans l’albâtre trône en majesté. L’effigie est tellement ancienne qu’il est impossible de la dater précisément.

Les psaumes en haut gothique gravés sur les murs de l’édifice ne donnent aucune indication sur le personnage ainsi honoré. Le temps a effacé les détails de la sculpture et un bras levé a été brisé dans un lointain passé. Et pourtant, le guerrier conserve un air noble et farouche. Durant ces dernières décennies, les voyageurs en provenance du Secteur Calixis ont commencé à associer la chapelle à saint Aret l’Oublié, gardien de ce qui ne devrait pas être rappelé au jour. Aux pieds de la statue, on peut trouver quelques tablettes de données purgées ainsi que des cristaux d’enregistrement brisés. Ce sont des offrandes destinées au saint pour réclamer son aide dans l’oblitération des faits passés.

Les Frères de Bataille qui servent depuis longtemps dans la forteresse savent que la chapelle existe depuis bien avant la béatification de saint Aret. Ils pensent que la statue représente un héros de l’Ecclésiarchie oublié par ses frères. Il est néanmoins toujours honoré par la Deathwatch, car il œuvre à ses côtés.

Reliquaires des Instruments de Guerre

Les arsenaux de la Forteresse sont enfoncés profondément sous sa coque blindée, protégés par les plus épaisses des portes anti-explosion et des couches internes de parois de protection contre le vide du genre qu’on voit plus souvent pour protéger les Titans de combat. C’est là le royaume du métal et de la lumière actinique, du rythme des marteaux et des feux de la forge qui arme et protège les Anges de la Mort de l’Empereur. Composé d’ateliers, de magasins et d’armureries, c’est le domaine des Techmarines qui servent au sein de la Deathwatch, et tous sont sous l’autorité ultime du Maitre de Forge de la Forteresse. Les Épées Tronçonneuses, les Haches Énergétiques, les Bolters, les Modules d’Atterrissage, les tanks, les Canons Thunderfire et tous les outils de l’Adeptus Astuces sont stockés ici, leurs Esprits de la Machine belliqueux calmés par le bourdonnement mécanique des serviteurs et le contact d’huiles sacrées jusqu’à ce qu’on ait besoin d’eux. On y trouve aussi des milliards de balles, de chargeurs et de tambours de munitions, depuis la plus élémentaire des cellules laser jusqu’aux macro-obus gravistabilisés que tirent les principales batteries de la forteresse.

Dans les coins les plus reculés des arsenaux, plongés dans un sommeil artificiel, on trouve les anciens de la Deathwatch. Ceux qui ont été grièvement blessés en la servant peuvent, avec la bénédiction de leur Chapitre, avoir l’honneur d’être installés dans la toile cyborganique d’un sarcophage blindé afin de pouvoir servir une fois encore leurs Frères de Bataille en tant que Dreadnoughts dans les temps de grand péril. On pense qu’il existe trois de ces rares et puissants Dreadnoughts de jadis endormis dans les arsenaux de la Forteresse d’Erioch, bien qu’ils n’aient pas été réveillés pour la guerre depuis plus d’un siècle. Seul le Maître de Forge sait vraiment combien ils sont et dans quel état ils se trouvent.

Nombre des armes les plus exotiques et les plus puissantes de la forteresse sont toutefois enfermées dans des cryptes scellées, au plus profond de la Forteresse, accessibles uniquement à ceux qui ont été investis du secret permettant de les ouvrir. Certaines cryptes ne s’ouvrent qu’aux membres d’un Chapitre particulier ou à ceux qui portent la matrice génétique d’un Primarque spécifique, ayant reçu un privilège ou bénéficiant de la bienveillance particulière d’un membre dudit Chapitre. D’autres ne s’ouvrent que pour des membres particuliers de l’Inquisition ou de l’Adeptus Mechanicus. Les plus secrets de tous sont les terribles engins conservés dans les catacombes extérieures de la Crypte Omega, la grande chambre scellée au cœur de la Forteresse d’Erioch. Ces armes comprennent des charges à implosion de torrent-vortex, les effroyables bombes à virus dévoreur de vie, les enfants du cauchemar. Ces armes ne sont confiées qu’une par une, et ce, par la volonté des systèmes qui reposent au centre des nombreuses chambres de la Crypte, observant et attendant leur heure.


Lieux d’Entraînement

Rien de tel qu'une petite séance à la salle pour garder la forme.

Dans la Forteresse d’Erioch se trouvent bien des lieux où les Frères de Bataille de la Deathwatch peuvent affiner leurs compétences et endurcir leur esprit. De vastes salles abritent d’immenses champs d’entraînement où l’on pratique des exercices à balles réelles et où des exercices de tir peuvent être organisés dans des environnements qui vont des ruines envahies par la végétation aux tunnels remplis de liquide en passant par le froid glacial du vide. Le long de ces champs de tir se trouvent des centaines de chambres plus modestes d’entraînement au corps à corps et d’exercice où l’expérience des lames, du combat à mains nues et de l’athlétisme se transmet de Frère de Bataille en Frère de Bataille. On trouve également de nombreux ensembles de cages de combat blindées (dont on dit qu’elles ont été introduites par un Capitaine de la Deathwatch originaire des Imperial Fists, et les Frères de Bataille peuvent y rivaliser de talent au maniement des armes. On trouve également des bibliothèques remplies de traités de tactique, de rapports d’anciennes missions et de textes spirituels destinés à édifier les facultés mentales des Frères de Bataille. Pour les Archivistes pourvus de dons psychiques, des chantreries protégées par force boucliers et sceaux permettent aux Psykers d’affiner leurs talents uniques afin de mieux servir l’Empereur.


Les Terrains de Chasse

Les terrains de chasse ont graduellement été étendus jusqu’à couvrir plusieurs niveaux de la forteresse. Leur construction a commencé il y a plus de quatre siècles, à l’instigation du Capitaine Prascus. lis ont graduellement été étendus jusqu’à couvrir plusieurs niveaux de la forteresse et sont un élément indispensable de l’entraînement des marines sur Erioch. Prascus avait noté que les Équipes d’Extermination manquaient de préparation lorsqu’elles étaient envoyées sur le terrain, car elles n’avaient pas l’opportunité de s’entraîner dans des environnements variés. Une Équipe d’Extermination peut se retrouver dans un désert brûlant un jour, puis une jungle inextricable le suivant. De même, elle peur avoir à supporter une pesanteur écrasante, le vide total, des atmosphères toxiques, ou un millier d’autres environnements auxquels il est presque impossible de résister sans un minimum de préparation. Les transitions étaient parfois difficiles lorsque des Frères de Bataille fraîchement arrivés travaillaient ensemble pour la première fois et cela provoquait parfois des difficultés ou même des pertes inutiles.

Il n’était pas facile de faire des remarques ou de donner des conseils à ces fiers guerriers issus de douzaines de chapitres différents, chacun ayant le sentiment que l’honneur de son unité reposait sur ses épaules. Certains capitaines auraient sans doute ignoré ce problème et auraient juste rappelé les Frères de Bataille à leurs devoirs et à leurs serments, mais Prascus savait que cette technique ne ferait que planter les graines de la discorde.

Il décida donc de ne blesser l’honneur de personne au sujet du manque de préparation. Il mit en avant les traditions chasseresses de certains frères et fit convertir de nombreuses grandes baies pour qu’elles imitent des environnements planétaires hostiles. Ensuite il organisa des traques, utilisant les dangereux xenos enfermés dans le Bestiarium. Prenant le sport et le plaisir de la chasse comme prétextes, Prascus entraîna ses équipes avec tour le zèle possible. Là, elles apprirent à manœuvrer ensemble à travers les enfers de glace ou les déserts brûlants, sans oublier les environnements de grande profondeur.

Les terrains de chasse restèrent opérationnels longtemps après le passage de Prascus au poste de capitaine de la Deathwatch, puis ils tombèrent en désuétude durant quelques décennies avant d’être rouverts. Les commandants récents ont fait agrandir le lieux, créant parfois des sections entières imitant leur monde natal, ou, le plus souvent, reproduisant des mondes de l’Étendue de Jéricho.

Maître Jarrax, des Black Templars, ordonna la construction de gigantesques coques de vaisseaux pour que les Frères de Bataille puissent pratiquer leur art dans n’importe quelle condition imposée par le vide spatial. Les terrains qu’il a créés peuvent imiter tous les environnements, depuis le vide total jusqu’à la pression écrasante imposée par une géante gazeuse. Le capitaine Madsen fit modifier plusieurs vaisseaux afin de recréer à l’intérieur des couloirs et des labyrinthes xenos. Ces «décors» permettent aux Équipes d’Extermination de simuler parfaitement les opérations d’abordage contre les navires de races étrangères. Le Jarrax’s Eyrie, un vaisseau de 3 800 mètres placé verticalement, a pour le moment été conservé entièrement vide pour favoriser la pratique des exercices en gravitation zéro et les techniques de combat à grande vitesse.

Depuis le siècle dernier, les terrains de chasse ont été complètement intégrés au dogme d’entraînement de la Deathwatch d’Erioch, et ont même été agrandis. D’immenses couloirs ont été reconfigurés pour imiter parfaitement les environnements d’origine de certains xenos. Ici, les Frères de Bataille de la Deathwatch traquent des créatures de cauchemar sous des cieux holographiques afin d’apprendre à connaître par coeur leurs tactiques et les pièges qu’elles emploient lorsqu’elles sont dans leur milieu naturel. Dans de tels endroits, les space marines peuvent véritablement améliorer leurs compétences, tout en attendant leur prochain ordre de déploiement.

Le Xenos Bestiarium

Au sein de la forteresse, l'Ordo Xenos étudie les caractéristiques de la Flotte-Ruche Dagon.

C’est dans le tristement célèbre Xenos Bestiarium que sont conservés les prisonniers xenos. Là, ils grognent après leurs tortionnaires et injurient les savants qui les étudient et les catégorisent. Leurs blasphèmes inhumains n’empêchent en rien les tests impitoyables qu’ils subissent continuellement dans les salles d’examen et les centaines de cellules du lieu. Depuis cette zone, les plus dangereux d’entre eux peuvent être libérés dans l’un des immenses terrains de chasse de la Deathwatch, ce qui permet ainsi aux Frères de Bataille d’affûter leurs compétences dans la lutte contre ces créatures. Découvrir de nouvelles armes, ou des techniques utilisables contre les xenos est toujours la priorité dans le Bestiarium et l’étude scientifique de ces créatures n’est qu’un effet secondaire des recherches visant à les annihiler.

Le Xenos Bestiarium occupe les treize niveaux inférieurs du quadrant nord de la forteresse. La zone encore utilisée est presque entièrement composée de blocs de cellules reliés par des couloirs austères. Elle est noyée de lumière crue et dotée à intervalle régulier de fenêtres d’observation au verre épais d’un bon mètre permettant d’observer les captifs. À l’inverse, les sections abandonnées sont désolées et plongées dans les ténèbres. Leur sol est couvert de débris et leurs murs maculés. Ici ou là, il est possible de découvrir une fenêtre d’observation brisée, ce qui donne une bonne idée de la violence dont a fait montre l’ancien occupant de la cellule. Ailleurs, des murs noircis rappellent la brûlante fureur du prométhéum utilisé pour réprimer les ardeurs des créatures.

En un millénaire, le Bestiarium a sans doute abrité plusieurs centaines de milliers de xenos. Des spécimens capturés un peu partout dans la bordure orientale ont été envoyés ici pour être étudiés et disséqués par l’Ordo Xenos. Quelques Inquisiteurs profitent parfois des connaissances incroyables qu’il est possible de trouver ici afin de pouvoir continuer leurs propres investigations. Ainsi, ils peuvent se préparer à combattre un ennemi connu, ou déterminer précisément à quel xenos ils ont affaire. Les équipes de savants liées à la forteresse et les scribes lexmécaniciens classent et croisent chaque examen et chaque observation dans une crypte de données avec la plus grande exactitude.


Les Cellules

L’essentiel du Bestiarium est constitué de cellules, réparties en fonction de la menace représentée par leurs occupants. Ces derniers sont classés selon un code couleur allant de l’ultra­violet à l’infrarouge. Les xenos qui nécessitent des environnements complexes ou spéciaux sont souvent conservés en stase cryogénique et réveillés uniquement en cas de besoin. Souvent, les cellules de stase tuent plus qu’elles ne préservent, mais que les créatures soient vivantes ou mortes, elles sont tout de même exhibées sans distinction dans le Bestiarium. Il peut d’ailleurs arriver qu’il soit très difficile de déterminer si un captif donné est mort ou vivant.

Le Bestiarium contient des xenos aussi étranges qu’exotiques, depuis les entités qui n’existent que dans une certaine gamme de couleurs, aux êtres qui vivent leur vie à rebours, en passant par ceux qui se métamorphosent constamment et adoptent des traits plus perturbants les uns que les autres. Tous sont étudiés le plus précisément possible, classés, catégorisés, afin de pouvoir être détruits plus efficacement à l’avenir.


La Salle d'Examen

Les différentes pièces destinées aux examens et aux dissections de xenos sont situées un peu partout dans le Xenos Bestiarium. La plupart sont de petits auditoriums, aux rangs particulièrement escarpés et munis de bancs destinés aux spectateurs. Certaines contiennent des cages de verre incassable équipées de bras manipulateurs commandés à distance. Ce matériel permet de s’occuper des xenos connus pour dégager des effluves nocifs. La plupart sont des endroits sinistres, rappelant les chambres de torture médiévales et dotés de chevalets d’examen souillés aux lourdes chaînes couvertes de rouille.

Les Servocrânes et les cogitateurs cliquettent doucement et enregistrent la moindre incision, amputation ou injection dans le but de collecter tout le savoir possible. Des toxines ou des virus sont restés et le niveau de douleur qu’ils provoquent cliniquement mesuré. Les organes vitaux et les centres nerveux sont aussi localisés afin de savoir où frapper. Même le plus terrible des prédateurs xenos possède un point faible, et c’est ici qu’il sera découvert.


La Zone Magenta

Un bon nombre de T'au sont maintenus en captivité dans la zone magenta afin que l’Ordo Xenos puisse étudier leur comportement. La plupart des prisonniers ont été capturés dans de petites colonies nettoyées par la Deathwatch, mais certains viennent de vaisseaux interceptés lors d’un transit. Dans le plus grand secret un membre de la Caste des Éthérés est maintenu en captivité ici.

La façon dont les Tau interagissent lorsqu’ils sont privés de leur classe dirigeante intéresse tout autant la Deathwatch que l’Ordo Xenos. En effet, les frères de bataille considèrent que leur forte structuration sociale pourrait être une menace sur le long terme alors que l’Inquisition pense que ce système rigide de castes pourrait signer la perte de la race tout entière. Si les xenos sont à ce point dépendants des éthérés pour qu’ils calment les guerres intestines et les rivalités, une campagne d’assassinats ciblés pourrait porter ses fruits.

Une expérience très complexe a récemment été initiée par l’Inquisitrice Adrielle Quist. Elle a utilisé une poignée de guerriers de la Caste du Feu, capturés sur le monde forestier de Baraban.


La Zone Violette

La zone violette est sous surveillance maximale. Des serviteurs armés sont disposés dans tous les couloirs et des Équipes d'Extermination sont positionnées là, toujours sur le pied de guerre et prêtes à intervenir. Les xenos confinés dans les cellules pourraient potentiellement compromettre l'ensemble de la forteresse si une brèche était ouverte dans la zone de sécurité. C'est ici que se trouvent les organismes de l'avant-garde Tyranide. Il s'agit de monstres cauchemardesques, capturés en prenant les risques les plus fous sur le front le plus avancé de l'invasion (à présent baptisée Flotte-Ruche Dagon).

Déterminer la signature génétique d'une Flotte-Ruche s'est avéré d'une importance capitale lors de campagnes précédentes, car cela permet d'en étudier les mutations et de trouver de nouvelles faiblesses à exploiter. La Deathwatch a récemment pourchassé des organismes éclaireurs comme des genestealers ou des lictors partout où elle le pouvait, ces créatures étant les plus enclines à porter en elles le code génétique principal de leur ruche d'origine. Capturer des Tyranides est une tâche très difficile, même pour le plus expérimenté des Frères de Bataille, et de telles opérations sont généralement coûteuses en vies.

Les Catacombes

Les catacombes s’étendent dans les niveaux les plus profonds de la forteresse. Il s’agit de tunnels bas, étroits, entremêlés, qui étaient peut-être autrefois utilisés comme canalisations ou pour la maintenance. Au fil des siècles, ils ont été convertis en entrepôts destinés à conserver tout le savoir humain sur les xenos. Ici, de grands livres poussiéreux, des bestiaires interdits, reposent à côté de spécimens disséqués. Le tout est scellé dans des conteneurs d’adamantium et des mécanismes de stase, et attend les jours sombres qui verront les ennemis décrits dans ces ouvrages refaire surface.

Au fil des sièdes, de nombreux inquisiteurs ont ajouté leur lot de révélations terrifiantes dans les ténébreux passages qui courent sous la forteresse. ils ont laissé là des artefacts xenos et des textes capables de faire trembler l’âme elle-même et qu’ils pensaient nécessaire de conserver loin du regard de l’humanité. Les gardiens de la Deathwatch interdisent l’accès aux catacombes à quiconque ne présente pas une autorisation spéciale émise par le Maître de la Veille (même si cette autorisation est rarement refusée à une personne qui a une bonne raison de la demander). Les catacombes constituent une immense réserve de savoir concernant les ennemis de l’humanité, mais dénicher une information spécifique au milieu de ces amoncellements de données est un véritable défi.

Parmi les acolytes de l’Inquisition et les domestiques de la forteresse, il existe des histoires à propos de xenos échappés du Bestiarium et réfugiés dans les catacombes, mais les membres de la Deathwatch prétendent qu’il s’agit de mythes. Il est vrai qu’il y a eu quelques incidents malheureux dans le passé, y compris un débordement parasitaire et une ou deux éclosions de Quozikiens, mais les évadés du Besriarium ne vont en réalité jamais aussi loin. Le problème, c’est qu’il est parfois difficile de faire la différence entre un artefact xenos et une créature.


Les Zones de Quarantaine

Certaines parties des catacombes ont été mises en quarantaine. Dans ces endroits, la souillure xenos est tellement présente que seul un Frère de Bataille équipé de son armure complète peut entrer (à ses risques et périls). Les lieux peuvent être baignés de radiations de nature inconnue, ou sujets à des distorsions temporelles imprévisibles provoquées par des artefacts xenos. D’autres sont infectés par des organismes étrangers tellement résistants et virulents qu’ils ne peuvent pas être totalement détruits, mais seulement isolés. Une rumeur prétend que certaines cryptes interdites contiennent des technologies xenos liées aux portails dimensionnels : des accès à la Toile des Aeldaris ou des versions miniatures du Portail Warp de Jéricho. Si cela se révélait exact, ces zones représenteraient une menace importante pour la sécurité de la forteresse. C’est pour cette raison que les catacombes sont lourdement protégées et que les Frères de Bataille de la Deathwatch conservent le silence sur ce sujet.


Halle d'un des grand ossuaires d'Erioch.


Les Grands Ossuaires

Les grands ossuaires sont un témoignage à couper le souffle de la Longue Veille que maintient la Deathwatch dans la Forteresse d’Erioch. Les hauts murs et les arches titanesques sont littéralement couverts d’os, de dents et de griffes polies provenant de Xenos abattus. Certains fragments sont gravés afin d’indiquer le rype de créature et par qui elle a été tuée, mais la plupart sont juste posés là, sans aucune inscription, témoignant seulement de la mort de leur propriétaire.

Certains couloirs transversaux débouchent sur d’immenses sépulcres qui contiennent les squelettes entiers de monstruosités réellement gargantuesques, tellement grands qu’ils ne peuvent pas tenir ailleurs. De macabres décorations peuvent être observées dans ces salles: chandeliers fabriqués à partir de crânes et de colonnes vertébrales de xenos, piliers de carapaces et de chitine. D’antiques draperies fabriquées à l’aide de différents cuirs extraterrestres claquent comme des bannières, cachant des mosaïques faites de coquilles calcifiées. Des siècles de massacres ont déjà permis de remplir des kilomètres de couloirs, et chaque mission apporte son lot de nouveaux ossements.

N’importe quel Frère de Bataille est libre de contribuer aux ossuaires. Cette pratique est même devenue la source d’une grande rivalité pour certains membres de la Deathwatch (même s’ils subissent parfois les moqueries de leurs compagnons d’armes). Le Maître de la Veille a toujours le dernier mot en cas de conflits, et il a tendance à avoir une bien piètre opinion de ceux qui pratiquent le nombrilisme. Il est arrivé à plusieurs reprises que les ossuaires soient fermés pendant de longues périodes afin de calmer les orgueils personnels et de ne pas encourager la simple « chasse aux trophées ». Néanmoins, si on le demande à un Space Marine servant depuis longtemps à Erioch, il affirmera volontiers se souvenir d’une époque où les passages dans les couloirs étaient plus larges, avant que les murs ne se couvrent d’ossements de xenos.

La plupart des Space Marines de la Deathwatch considèrent que les ossuaires constituent une zone propice à la méditation et à l’affirmation d’une certaine spiritualité. Là, ils se retrouvent devant le témoignage des exploits des frères qui les ont précédés et se réjouissent de leurs triomphes sur les xenos. Les nouveaux arrivants à la forteresse sont souvent invités à visiter les couloirs encombrés d’ossements. Ils peuvent ainsi avoir une petite idée de l’énormité de la tâche qu’abat la Deathwatch, ainsi que de leur future implication dans la Longue Veille. Les humains ordinaires qui ont l’honneur de pouvoir pénétrer dans les ossuaires trouvent l’endroit étrangement oppressant. Il s’agit pour eux d’une expérience terrifiante et merveilleuse en même temps.

Les Astartes ne connaissent pas la peur, mais les serfs liés à la forteresse évitent à tout prix d’entrer dans les ossuaires. Le nettoyage et la maintenance sont assurés par des Serviteurs monotâches qui obéissent à des cycles préprogrammés. Quand ils tombent en panne, leurs restes poussiéreux restent là, abandonnés. Ils semblent être victimes d’une sorte de malchance subtile qui persiste malgré tous les onguents sacrés et les prières des techno-adeptes. il n’est donc pas étonnant que la zone ait la réputation d’être hantée par les âmes en peine de xenos.

Des millions, peut-être des milliards, de créatures reposent là, unies dans la mort à travers les corridors et sépulcres de cette section. Les membres de races entières oblitérées par la Deathwatch sur un simple ordre de l’Ordo Xenos sont alignés contre les murs. Et ils sont piétinés par les bottes renforcées de céramite de leurs bourreaux lorsque leurs restes tapissent également le sol. Les visiteurs dotés de sens psychiques ont déclaré que les ossuaires baignaient dans des miasmes de douleur et de rage impuissante, leurs couloirs couverts d’ossements résonnant d’implorations, de malédictions et de prières récitées dans des langues oubliées.


Un Frère faisant preuve d'humliité au seuil de la Crypte Omega et de ses mystères

Le Mystère de la Crypte Omega

La Crypte Omega est un complexe scellé d’antiques machineries, de catacombes et de salles situées au cœur de la Forteresse d’Erioch. Elle en fait partie depuis que la Forteresse a été fondée dans l’Étendue de Jéricho, mais ce qu’elle abrite en son cœur est inconnu de toute personne encore en vie. La crypte elle-même est une section vaguement cylindrique de la Forteresse qui s’étend sur de nombreux étages en son centre. Il n’y a qu’une entrée à la Crypte Omega : une seule et unique porte de quarante pas de haut. La porte est scellée et blindée par des couches superposées de boucliers et de plaques d’adamantium aussi épaisses que la proue d’un vaisseau de guerre. On y trouve gravés les symboles de la Deathwatch et l’antique rune terrane oméga entourant une représentation de l’Empereur qui étrangle un serpent. Au-dessus de cette grande double porte se trouve une inscription en haut gothique signifiant « Et la dernière forteresse est la vérité ». Chaque Frère de Bataille fraîchement affecté à la Forteresse est emmené devant cette inscription pour y prêter son serment de veilleur.

Aucun être vivant ne peut ouvrir les portes de la crypte : elles s’ouvrent uniquement sur l’ordre d’appareils antiques et mystérieux situés en son cœur. Ceux qui y ont pénétré ont traversé des couloirs et des escaliers en spirale bordés de catacombes et de cryptes annexes, toutes barrées par leur propre porte anti-explosion et entourées de fragments de parchemins secs et friables ainsi que d’inscriptions archaïques gravées dans l’argent. Derrière chaque porte attend un des secrets de la Crypte Omega dans une chambre blindée, et tous sont protégés par de puissants systèmes de défense automatiques et des verrous d’une insondable complexité.

On sait que la Crypte Omega cède une partie de ses reliques cryptiques et de ses informations en réaction directe à certains événements qui se produisent dans l’Étendue de Jéricho. On a également des preuves que le silo à données central de la Forteresse d’Erioch est lié à quelque chose qui se trouve dans les profondeurs de la Crypte Omega. Il est parfois arrivé que la Crypte réagisse à de nouvelles informations envoyées par les stations de guet ou à des rapports de membres de la Deathwatch en mission sur le terrain en révélant une fraction de ce qui y a été placé il y a bien des millénaires.

Ce processus reste toutefois un mystère : on ignore en particulier si les actions de la crypte sont basées entièrement sur un enchaînement préétabli ou si leur nature est au moins en partie réactive. Plus révélateurs encore, de nombreux événements de grande importance se sont produits dans l’Étendue de Jéricho sans susciter la moindre réaction de la part de le crypte. Très récemment, par exemple, on a pu assister à une incursion Tyranide dans la Percée d'Orpheus. Jusqu’ici, l’événement n’a déclenché aucune réponse dans la crypte, alors que des périls spécifiques provoqués par les Tyranides ont suscité, eux, une réaction. Cette énigme continue à troubler les Space Marines de la Deathwatch comme les Inquisiteurs.

Chaque fois que la Crypte Omega s’est ouverte, on n’a découvert et déverrouillé qu’une seule de ses chambres. Une fois que ce qui attend dans la salle spécifique en est retiré, la Crypte se referme après avoir averti en faisant résonner une alarme tonitruante pour avertir les traînards éventuels des conséquences fatales qu’ils encourent.

Par le passé, la crypte a fourni des ouvrages pleins de connaissances archaïques, d’étranges fragments d’appareils Xenos, d’antiques armes forgées à une époque oubliée, des réservoirs à virus capables de réduire des mondes à néant, d’énigmatiques cartes des étoiles et des spécimens Xenos des plus curieux. Une fois, la crypte a produit un antique Astropathe pris dans un champ de stase. Une fois réveillé, celui-ci a envoyé un bref message astropathique et prononcé deux mots avant de mourir de vieillesse extrême une fois son ultime mission accomplie.

Au centre de la Crypte Omega est cachée une autre crypte, le secret des secrets, gardé par des dizaines de verrous qui s’ouvrent lentement, un à un, au fil des siècles. La Chambre de la Vigilance pense que la vérité ultime est scellée dans cette chambre, et qu’il s’agit peut-être de la dernière arme dont la Deathwatch aura besoin dans l’Étendue de Jéricho.

Quel plan, quels desseins de jadis ont bien pu déboucher sur la construction de la Crypte Omega, et quelles mains ont réalisé ce travail, voilà un mystère sur lequel beaucoup se sont penchés. Les capacités précognitives et les ressources étranges nécessaires pour bâtir un tel édifice ne font qu’épaissir le mystère. Ce qui est certain, c’est que les créateurs de la Crypte Omega étaient humains, ce qui apparaît non seulement dans les éléments de sa conception, mais dans un détail primordial. L’air de la crypte contient un élément pathogène synthétique d’une puissance inouïe, totalement inerte en dehors de ses murs. Cet élément est une arme antique, impossible à reproduire, et qui s’avère mortelle pour toute forme de vie à l’exception d’une seule : la race humaine.

Ce qui est sûr, c’est que la Chambre de Vigilance a pour devoir de protéger la Crypte Omega, d’utiliser les informations qu’elle contient et d’y obéir pour défendre l’Imperium comme bon lui semble. C’est une responsabilité que ses membres ont dû assumer de plus en plus souvent lors des décennies qui se soin écoulées depuis l’ouverture du Portail Warp et le début de la Croisade d’Achilus. Désormais, il ne reste plus que quelques verrous bloqués dans la crypte intérieure.


Augures et Savoirs

Les Avertissements de Demarus

Quoique sa dernière veille dans la Deathwatch se soit terminée il y a plus de deux siècles. le nom de l’Epistolier Demarus est toujours révéré par les Archivistes servant à Erioch. Connu pour sa plume prolifique et sa vision affûtée du futur, il est l’auteur de centaines d’ouvrages de référence, encore cités aujourd’hui. L’un d’eux est un catalogue qui met en garde contre certains lieux de l’Étendue de Jéricho qui peuvent poser des problèmes particuliers aux Psykers, même s’ils ont un esprit aussi bien défendu que celui d’un Archiviste.

  • Le cinquième temple du Jeune Dieu : Meniscus grouille d’adorateurs déviants du prétendu « Jeune Dieu », dont les pratiques implique d’abattre les murs entre l’esprit humain et le Warp. Cependant, on dit que le cinquième site de vénération connu, une immense plate-forme suspendue entre de gigantesques arbres, retentit de la volonté maligne d’une présence puissante venue de l’Immaterium.
  • La mer de Lierre : des centaines de kilomètres sur Descente de Jove sont recouverts par la soi-disant mer de Lierre, un puits sans fin de lianes à feuilles persistantes. Ce paysage défie toutes les tentatives d’augure visant à déterminer la profondeur de la végétation ou ce qui peut se trouver en dessous. Demarus prévient que plus d’un individu ayant traversé la mer de Lierre a été dévoré par une haine violente et une rage sanguinaire insensée, allant jusqu’à se tourner contre ses propres camarades.
  • Les cicatrices d’Andronicus : de nombreuses cicatrices profondes courent à la surface d’Andronicus Prime. Ces trouées obscures résonnent des échos puissants d’un esprit xenos, capable de vider de leur force même des Archivistes expèrimentés.


Les Murmures des Désastres à Venir

La Deathwatch a collecté de nombreux rapports évoquant les âmes perdues de Vanité. L’une des histoires qui revient le plus souvent date des premières années de la Croisade d’Achilus, de la bouche du Frère de Bataille Kervaek de la Raven Guard. Il dit avoir entendu une voix, qu’il a reconnue comme étant la sienne, le prévenir que « l’empire qui fut est de retour ».


La Morte Cabale et le Sombre Motif

C’est au sein de la forteresse d’Erioch que les membres de la mystérieuse Morte Cabale effectuent les analyses nécessaires à leurs investigations sur le Sombre Motif, quand il ne le font pas à bord de leur propre vaisseau-biblothèque appelé la Garde Perpétuelle.[1]




Les Résidents



« Regardez vos frères. Connaissez leur cœur comme vous connaissez le vôtre, car dans le cas contraire, tout sera brisé et sombrera dans les ténèbres. »
- Attribué à Lion El'Jonson.


Débat houleux à propos de l'interprétation d'un texte ancien.


Les résidents d’Erioch viennent de toute la galaxie. Il s’agit d’un terrifiant rassemblement de guerriers, de chasseurs et de savants dont tous les membres ont leurs propres raisons de se rendre dans l’Étendue de Jéricho. Même les taciturnes Frères de Bataille de la Deathwatch, menés à la forteresse par le devoir, ont leurs propres histoires et leurs propres motivations pour s’être joint à la Longue Veille. Les serviteurs de l’Empereur les plus puissants, impitoyables et intelligents rôdent dans les couloirs d’ Erioch, et ce serait une folie de les sous-estimer.


JDR
Les ouvrages KIT DU MENEUR DE JEU et RITES DE BATAILLE proposent des amorces d'aventure impliquant divers personnages décrits ci-dessous.




DEATHWATCH



INQUISITION



AUTRES



Commandant Mordigael : Maître de la Veille

Mordigael
Maître
Erioch-chambre.jpg

Le Commandant Mordigael est un officier vif et résolu, doté d’un charisme naturel qui s’ajoute à une redoutable compétence martiale. Blood Angel à l’origine, Mordigael est l’incarnation des qualités et des traditions de son Chapitre. Il ai des traits acérés et séduisants, semblable à la statue de pierre de quelque saint impérial, et ses yeux brûlent d’un zèle presque fébrile. Il se délecte d’atteindre la perfection en toutes choses, qu’il s’agisse de la pratique des disciplines martiales ou de l’étude appliquée des conséquences de tous les phénomènes remarquables liés à son devoir sacré.

Pendant plus de cinq siècles, Mordigael a servi son Empereur et son Chapitre. À trois reprises il a eu l’occasion de servir dans la Deathwatch. Une de ces périodes de service se déroula dans l’Étendue de Jéricho. La veille actuelle de Mordigael dure depuis cinq décennies et l’a vu recevoir le titre de Maître de la Veille il y a un peu plus de dix ans. Pendant ce temps, Mordigael a vu les choses changer au sein de l’Étendue : l’ouverture du Portail Warp a tout affecté. Le lancement de la Croisade d'Achilus l’inquiète énormément : il voit qu’un plus grand désastre pourrait résulter d’une guerre déclenchée par l’ignorance et l’arrogance. Il voit les incursions menaçantes des Tyranides du même œil, en dehors du terrible danger qu’elles représentent en elles-mêmes. À plus d’une occasion, le Maître de la Veille a dû rappeler au Seigneur Militant Tetrarchus que la Deathwatch n’est pas soumise aux impératifs de la Croisade.


Inquisitrice Carmillus : Inquisitrice de la Chambre

L’Inquisitrice Hezika Carmillus de l’Ordo Xenos sert les Saints Ordos depuis plus de trois siècles. Durant cette période, elle a dirigé des pogroms qui ont annihilé des invasions Xenos sur une douzaine de mondes, condamné et exécuté des lords commandants et des amiraux, brisé d’influents Libres-Marchands renégats et influents, et dénoncé des Radicaux parmi les siens. Grande, mince comme une lame, elle porte constamment une armure exosquelette améliorée et une garde de guerriers aux talents divers et mortels, issus d’une douzaine de mondes, lui obéit au doigt et à l’œil. Elle parle d’une voix mielleuse et douce un instant, pour passer à un ton impérieux et inflexible à la seconde qui suit. En aucun cas elle ne se laissera percevoir pour autre chose que ce qu’elle est : une guerrière érudite au service de l’Empereur-Dieu de l’Humanité. Elle n’est nullement impressionnée par les tueurs surhumains dont son devoir la force à accepter la compagnie, et elle ne supporte pas que quiconque défie son autorité, en particulier d’autres Inquisiteurs, bien qu’elle soit en permanence consciente des limites de celle-ci. L’Inquisitrice Camillus est Inquisitrice de la Chambre et maîtresse de la Tour d’Airain depuis seize ans, et elle s’acquitte de sa mission avec un dévouement méticuleux et dépourvu de la moindre pitié. Quoique d’un tempérament belliqueux, elle n’en est pas moins douée de subtilité et d’une grande intelligence. Ces traits en font l’émissaire idéal dans le domaine de la Deathwatch, bien équipée pour côtoyer ses maîtres de l’Adeptus Astartes. Quoi qu’étant toujours favorable à la Croisade d’Achilus, elle s’est faite à la chambre le héraut de l’opinion selon laquelle un plan de secours devrait être élaboré pour détruire le Portail Warp si la Croisade se soldait par un catastrophique échec. Elle croit que le Portail Warp représenterait une immense menace s’il n’était plus sous le contrôle direct de l’Imperium. L’essentiel de ses autres motivations demeure cependant un secret bien gardé.


L’Épistolier Axineton

Axineton
Épistolier
Erioch-membres.jpg

L’Épistolier Axineton est un Archiviste du Chapitre des White Consuls qui n’est entré que très récemment en service dans l’Étendue de Jéricho. Les traits minces, les cheveux sombres et affectant une attitude supérieure et austère, Axineton est caustique et abrupt envers ses pairs. Il ne laisse jamais passer le moindre défaut sans le mentionner, ni la moindre erreur impunie, et ces manières lui ont valu une réputation d’arrogance méprisante et de pédanterie chez certains. Malgré cela, c’est un guerrier au talent indéniable et un Psyker très puissant, une puissance qu’il peut mettre à profit avec la subtilité d’un rasoir de tortionnaire ou la force brute d’une hache de bourreau. En tant que vétéran d’affrontements contre les Tyranides, il a déjà fourni de précieux conseils à ses pairs.

Axineton est fasciné par la nature secrète de la mission de la Deathwatch dans l’Étendue de Jéricho depuis qu’il en a entendu parler, et son esprit affamé de savoir a dévoré tout ce qu’il pouvait concernant l’histoire et la légende de la Crypte Omega. C’est un individu omniprésent, quoique souvent silencieux aux rassemblements de la Chambre de la Vigilance, ne parlant souvent que pour condamner.


« Je ne sais pas qui a construit ces lieux, mais il avait un but précis en tête. Prions que ce but ne soit jamais atteint. »
- Premières paroles qu’aurait prononcées l’Epistolier Axineton au moment de son embarquement à bord de la forteresse Erioch.

Goremann l'Ancien

Goremann est un Crimson Fist vétéran très respecté. Il a servi honorablement la Deathwatch en une quinzaine d’occasions avant d’être installé dans un sarcophage de Dreadnought. Ses compétences et ses connaissances dans la lutte contre les orks sont légendaires et on raconte même que ces xenos, lors de la bataille d’Urkano Rift, célébrèrent son nom lorsqu’il abattit leur big boss en combat singulier. Lors de sa dernière veille, il y a déjà cinq siècles, il subit des blessures mortelles et, sur sa propre demande, la Deachwatch requit auprès des Crimson Fists l’autorisation de conserver ses restes dans la forteresse d’Erioch. À présent, il repose au coeur d’une toile cyborganique protégée par un lourd blindage. Lorsque le besoin s’en fait sentir, il est réveillé par les techmarines et peut alors se joindre à ses frères pour aller combattre l’ennemi.

Le Dreadnought de Goremann est une machine de guerre appelée Furiuosa Rex, dotée de deux poings énergétiques et d’un lance-flammes sous chaque avant-bras. En combat, sa charge dévastatrice peut aboutir à l’éradication totale d’adversaires peu puissants. En effet, il les écrase sous une avalanche de coups de poings et de pieds blindés. Heureusement, un soutien lourd de cette sorte n’est pas souvent requis sur le terrain. L’expérience de Goremann est le plus souvent mise à contribution pour des analyses tactiques ou l’évaluation d’un niveau de menace. En réalité, le vieux guerrier s’ennuie lorsqu’il doit accomplir des missions aussi communes et il profite de la moindre occasion pour plonger dans le feu de l’action.


« Cette presse est un affront aux esprits de la machine ! Honorez-les selon les pratiques ancestrales, avec un marteau et la sueur de votre front ! »
- Maître de la Forge Harl Greyweaver

Maître de la Forge Harl Greyweaver

Greyweaver
Maître Forge
Perso-greyweaver.jpg

Le Prêtre de Fer est le Maître de la Forge d’Erioch depuis que son prédécesseur a répondu à l’appel du devoir au sein de la Croisade d'Achilus, il y a dix ans de cela. Le passage de Greyweaver par les étranges quartiers de la Deathwatch n’a pas été sans conséquence, ce qui se voit sur son servoharnais et au travers d’autres déviations mineures issues des traditions des Îles de Fer, et nombre des Techmarines qui servent sous ses ordres souhaiteraient qu’il adhère de plus près aux enseignements de la prêtrise de Mars. Le prêtre de fer a fait apposer des icônes du Loup de Fer dans la plupart des grands ateliers de la forteresse et des rivières de métal en fusion cheminent dans son domaine au cœur d’Erioch. Il est réputé pour son intolérance vis-à-vis des méthodes de fabrication des autres chapitres mais il produit les outils de la guerre avec une telle efficacité que nul n’a pu jusqu’ici le chasser de son poste. L’inextinguible haine qu’il voue à la technologie xenos l’amène souvent en conflit avec le Creuset Resolviate et l’Inquisitrice Quist. Depuis son arrivée, chaque fois que de la technologie xenos a été incorporée à l’arsenal de la Deathwatch, ce fut toujours à contrecœur.


Maître de la Forge Mac Zi Ven

Mac Zi Ven est un dévot du Culte Mechanicus qui a montré qu’il avait atteint un degré de maîtrise rare dans l’art de la technomancie. Ses humbles débuts au sein des tribus guerrières de Sacris expliquent pourquoi il considère la technologie comme quelque chose de divin. Aussitôt qu’il fut accepté au sein des Storm Wardens il apparut que Ven avait un don, et il atteignit rapidement le rang de Techmarine. Certains de ses Frères de Bataille murmurent qu’il montre plus de respect envers les prêtres rouges de Mars qu’envers son propre chapitre, mais ses contributions en matière d’armures et d’armes de haute précision lui valent aussi de nombreux amis.

Mac Zi s’est porté volontaire pour servir dans la Deathwatch afin de satisfaire sa soif toujours plus ardente de savoir. À présent, au coeur des forges ou des catacombes d’Erioch, il a accès à une réserve immense de connaissances concernant toutes sortes d’objets d’origine humaine ou extraterrestre. Dans le secret de son coeur, il voit la technologie xenos comme une autre façon de glorifier l’Omnimessie, et pense que n’importe quelle science peut être mise au service de l’humanité à partir du moment où on la comprend. Mac Zi en est venu à mépriser Harl Greyweaver, car le vieux prêtre de fer manque de respect pour le Dieu-Machine et est parfois étroit d’esprit. Si le Space Wolf devait perdre, d’une façon ou d’une autre, son poste de Maître de la Forge d’Erioch, Mac Zi serait prêt à prendre aussitôt sa place.


« Il est l’épée, juste et enflammée, qui tranche les ténèbres. Le devoir et l’obéissance sont ses seuls vices. Pas d’orgueil ni d’ego, seulement une infatigable et totale dévotion envers la Longue Veille et la défaite des xenos. »
- Commandant de la Deathwatch Mordigael à propos de Titus Strome

Chapelain Titus Strome

Titus Strome
Chapelain
Perso-titus-strome.jpg

Titus Strome incarne toutes les valeurs défendues par la forteresse d’Erioch : devoir constant, foi inébranlable, et une haine brûlante pour tout ce qui touche aux xenos. À l’instar de la forteresse, Strome a lui aussi de nombreux secrets. Il arriva à Erioch en tant que bouclier noir, purgé de son histoire passée et exilé de son chapitre d’origine. Dès cet instant, il consacra tout son temps à accomplir son devoir auprès de la Deathwatch, se lançant dans une série de difficiles entraînements, jeûnant et priant à un point tel que certains Frères de Bataille remirent sa santé mentale en question. La préparation de Strome fut mise à l’épreuve lors de son tour premier déploiement, lorsque son équipe d’extermination fut prise dans une embuscade de xenos hereteks sur Meniscus. Le Frère de Bataille Zarkus, le chef d’équipe, fut tué sur le coup et tous les autres membres furent sérieusement blessés par la salve qui marqua le début du combat. Malgré ses blessures, Titus protégea les survivants et se lança seul dans une féroce contre-attaque qui détruisit le poste d’artillerie des Hereteks, massacrant ceux qui l’occupaient.

Après l’extraction, on s’aperçut que l’armure de Strome avait subi plus de deux cents impacts lors de la bataille, dont un bon tiers avait traversé la céramite bénie et répandu le sang. Si les space marines sont extrêmement résistants, ils ne sont pas immortels, et leur métabolisme n’est théoriquement pas capable de supporter de tels dégâts. Les apothicaires ne s’attendaient pas à ce qu’il survive à de si nombreuses blessures, et le chapelain de la Deathwatch fut appelé pour dispenser les derniers sacrements.

Ce fut à ce moment, selon Strome, que sa voie se dessina. La force tranquille et l’inébranlable sens de la vertu du chapelain alluma en lui un besoin de vivre qui le fit revenir des rives de la mort. Doucement, douloureusement, il récupéra de ses blessures et continua ses efforts, repoussant toujours un peu plus ses limites. Lorsqu’il fut prêt à reprendre du service, Strome demanda à suivre l’apprentissage des chapelains et fut accepté en tant qu’acolyte. Pendant de nombreuses années, il servit sous les ordres de différents maîtres, revenant à la position d’un simple novice, apprenant son catéchisme et les légendes de la Longue Veille. Il affronta toutes les épreuves avec ferveur, obtenant l’approbation de tout le Reclusiam avant d’être finalement intégré dans ses rangs.

Quand il apparaît sans le masque de mort argenté marquant son statut, Strome affiche un visage maigre, ascétique, au regard brûlant d’une ferveur fanatique lorsqu’il s’agit d’éliminer des xenos. Malgré cette apparence cadavérique, Titus est un maître du combat rapproché, capable d’échanger des coups avec un big boss ork, ou un imposant carnifex (deux exploits déjà présents dans la longue liste de ses prouesses).


Apothicaire Septimus

L’Apothicaire Septimus porte la capuche grise des marines exterminateurs de la Deathwatch. Il s’agit d’un frère solitaire qui voyage constamment à travers l’espace, accomplissant des missions secrètes sans pouvoir espérer l’aide ou le secours du chapitre. Il est arrivé à la forteresse dans le sillage de la croisade d’Achilus, en tant que membre de la suite du Libre-Marchand Diaz Lan, mais on ne sait pas vraiment s’il vient d’un vaisseau ayant passé le portail warp ou s’il était déjà présent dans l’Étendue de Jéricho.

Septimus vient du chapitre des Angels of Absolution, successeur des nobles Dark Angels. Cependant, il n’est pas retourné auprès de ses frères depuis de nombreuses années. C’est un apothicaire hautement compétent, ayant de l’expérience avec les innombrables matrices génétiques qu’il a croisées lors de ses missions pour la Deathwatch. Contrairement à ses frères, il est insouciant et charismatique, se laissant même aller à une plaisanterie de temps en temps. li est toujours prêt à revêtir son armure et à plonger dans la bataille pour porter assistance aux autres marines, même si sa camaraderie peut cacher des motivations secrètes.

Quelle mission a attiré Septimus à Erioch ? Cela reste un mystère. Il semblerait qu’il espérait y rencontrer le capitaine Ramiel, et que ne le trouvant pas, il a décidé d’enquêter sur sa disparition.


Champion Attalus Fellhand

Attalus Fellhand
Champion
Dw-portrait-champion.jpg

Attalus Fellhand des Space Wolves est une autre recrue récente à la Forteresse d’Erioch. Il possède la réputation d’être un phénoménal tueur d’orks parmi ses frères : une reconnaissance incroyablement dure à obtenir dans un chapitre bien connu pour son amour sauvage du combat rapproché. Il a été envoyé à Erioch par la Grande Compagnie qui sert actuellement dans la Percée d'Orpheus afin d’apprendre les techniques de combat anti-tyranides de la Deathwatch. Il devra ensuite retourner auprès, des loups et partager son expérience.

En réalité, Attalus est un étudiant médiocre et un enseignant bien pire encore. Il en est douloureusement conscient et cela l’inquiète beaucoup. Il cherche à cacher sa peur de l’échec sous une agressivité exacerbée, préférant oublier sa frustration en lançant des défis ou en provoquant des duels. Il a acquis une réputation d’impulsivité et sa conduite est parfois désordonnée, ce qui a mis les nerfs de la Chambre de la Vigilance à l’épreuve en plus d’une occasion. Sans surprise, Harl Greyweaver soutient férocernent son frère de chapitre. Le Prêtre de Fer insiste sur le fait que le «jeune louveteau», comme il l’appelle, sera dressé avec le temps.

Mordigael a pris la décision d’assigner Attalus à toutes les missions de la Deathwatch qui ont un rapport, même lointain, avec les Tyranides. Il espère ainsi qu’il apprendra mieux en agissant au côté de Frères de Bataille qui ont des connaissances approfondies concernant ces créatures. Faisant d’une pierre deux coups, il tient le turbulent Attalus loin de la forteresse pendant de longues périodes.


Capitaine Servais

Servais
Capitaine
Perso-servais.jpg

Le Raven Guard Servais fait partie de la Deathwatch depuis moins d’un an. C’est un tireur d’élite exceptionnel et un maître de l’infiltration dont l’équipe est souvent mise à contribution afin de conduire des missions d’assassinat ou consultée pour son expertise dans ce domaine. Ses manières calmes et calculatrices tendent à l’isoler de ses Frères de Batailles, mais il ne refuse cependant jamais d’entraîner ceux qui lui en ont fait la demande. Servais parle calmement, préférant analyser et évaluer la situation avant de frapper. Tarran Cearr n’aime guère ses tactiques, ce que Servais lui rend bien et le tireur d’élite cherche sans cesse à prouver que la préparation l’emporte sur la frénésie.

Il n’est pas aisé d’apprendre à connaître Servais mais il témoigne une indéfectible loyauté au Commandant Mordigael et, à vrai dire, à tous. ceux (space marine ou non)·qui font l’effort de passer outre son apparente froideur.


« Les tyranides ne seront pas impressionnés par les marques inscrites sur la garde de ton épée. Montre-moi comment tu t’en sers! »
- Tarran Cearr, capitaine de la Deathwatch

Capitaine Tarran Cearr

Tarran Cearr
Capitaine
Perso-tarran.jpg

Comme de nombreux Storm Wardens, Tarran jouit à la fois d’une réputation de bravoure exceptionnelle et de témérité insensée suivant la personne interrogée. Son crâne rasé arbore un tapis de tatouages tracés à la manière typique de Sacris, et quiconque est formé à l’interprétation de ces symboles tribaux peut lire l’histoire d’une grande bataille dans ses délicats nœuds. Cearr est un homme plein d’entrain dont le sens de la camaraderie s’accompagne d’un sens de l’humour acerbe qui n’épargne personne et il a probablement déjà proposé un duel amical à chaque Frère de Bataille de la forteresse Erioch. Seul le Capitaine Servais semble ne pas être dans ses bonnes grâces. Les deux hommes sont souvent entrés en conflit à cause de leurs divergences stratégiques, philosophiques et personnelles. Leur opposition systématique en termes de méthodes de combat a souvent constitué un motif de dissension entre les deux capitaines depuis l’arrivée du guerrier de la Raven Guard.

Si Tarran prend ses missions au compte de la Deathwatch avec la gravité la plus totale, il ne voit aucune raison de ne pas employer son temps au service de l’Ordo Xenos pour promouvoir les intérêts des Storm Wardens. En dépit de la quarantaine décrétée par l’Inquisition, il désire ardemment découvrir la vérité dans l’Incident Némésis, étant convaincu que celui-ci recèle la clé du retour de la première compagnie des Storm Wardens. Personne n’a lu le Liber Tempest plus souvent que Tarran. Il propose toujours ses services et ceux de ses subalternes lorsgu’une mission se présente gui semble mettre en jeu des infestations d’Asservisseurs et il interroge fréquemment les représentants de l’Ordo Xenos dans l’espoir de leur soutirer des informations à ce sujet.


Capitaine Brand

Brand Mac Lir
Capitaine
Perso-brand.jpg

Brand Mac Lir est issu des Storm Wardens. Il a connu la gloire lors de la purge de Vigil et son désir de se joindre à la Deathwatch provient de cette bataille contre les terrifiants Slaugths. Sa ferveur et ses aptitudes tactiques lui permirent d’obtenir rapidement des promotions : au cours de sa troisième mission, il dirigeait déjà une équipe d’extermination et il fut nommé Capitaine lors de sa neuvième veille.


Lors des phases d’approche, Brand est un officier prudent, redoutant les pièges et les astuces de l’ennemi. Mais une fois au coeur de la bataille, il est aussi féroce et direct que n’importe quel Space Marine. Sa claymore de Sacris, Morwenna, a répandu plus que son compte de sang xenos lors de combats rapprochés.


Frère de Bataille Richter

Richter est un vieux marine couvert de cicatrices qui s’est joint récemment aux rangs de la Deathwatch d’Erioch. Ce Black Templar semble taciturne et n’a rien de particulièrement remarquable, mais sa maîtrise du bolter et de l’épée tronçonneuse fait de lui un véritable maître dans l’art du combat. Ceux qui ont l’oeil exercé savent qu’il s’agit d’un frère d’épée, même s’il ne porte aucun signe distinctif sur son armure et retire aucune gloire personnelle de ses prouesses.

Des tourments spirituels le troublent grandement. Sa mâchoire fermée et son regard distant laissent transparaître une âme profondément blessée par un événement passé. Certains frères remarquent qu’il s’entretient souvent en privé avec le chapelain Strome et que les deux hommes agissent comme s’ils avaient un lien passé, ou qu’ils partageaient le même poids douloureux.


« Les ténèbres savent être patientes. Nous devons nous montrer aussi patients qu’elles, attendre, et confier nos âmes à !’Empereur entre-temps. »
- Arius Hyzeron

Frère de Bataille Arius Hyzeron

L’Ultramarine Arius Hyzeron est à bord de la forteresse Erioch depuis plus longtemps qu’aucun de ses frères de bataille. Il a fait partie des dix gardiens de la Chambre de la Vigilance pendant plus de deux siècles. Il ne reste plus personne pour le confirmer ou nier, mais on raconte que c’est le Sergent Varthion lui-même qui a recommandé d’affecter Arius au poste qui l’a rendu célèbre (la défense du Portail Warp), ce qui voudrait dire qu’Arius est dans l’Étendue de Jéricho depuis plus de quatre cents ans. Il a vu de nombreuses menaces xenos défiler depuis ce jour.

Arius jouit du charisme éclarant qui caractérise son chapitre et il a forgé des liens avec de nombreux habitants d’Erioch depuis son arrivée sur place, y compris avec l’ entêté maître de forge Greyweaver. Il est volontiers souriant en dépit des trois cicatrices parallèles qui ornent son œil cybernétique. C’est aussi un puits de théories concernant les antiques légendes de la Crypte Omega, faisant de lui une personne particulièrement intéressante aux yeux de l’épistolier Axineton.


« Nous voulons tous la même chose, frère sergent : voir l’humanité reprendre l’Étendue de Jéricho aux mains de nos ennemis et toute la galaxie avec. »
- Adrielle Quist

Inquisitrice Adrielle Quist

Adrielle Quist
Inquisitrice
Perso-quist.jpg

C’est l’Inquisitrice Carmillus qui, la première, remarqua Adrielle Quist et ses prodigieuses capacités télépathiques. Son esprit vif et curieux la mettait clairement à part des acolytes avec lesquels elle opérait. Alors gu’elle n’était encore qu’une interrogatrice, elle fut l’un des rares individus à se voir autoriser l’accès à la Tour d’Airain lorsque sa maîtresse fut promue au rang d’Inquisitrice de la Chambre d’Erioch. En cinq années à peine, Quist a acquis sa rosette et est depuis le principal agent de Carmillus sur le terrain. Quist est profondément fascinée par la technologie xenos, ce dont elle ne fait part à personne, consciente que nombre de ses collègues la dénonceraient en tant que radicale ou traître s’ils apprenaient qu’elle souhaite voir l’Imperium égaler la technologie des races xenos telles que les T'au. Elle est secrètement l’un des principaux approvisionneurs du Creuset Resolviate en artefact. La jeune Inquisitrice souhaite ardemment faire la connaissance de Frères de Bataille qui partagent son ouverture d’esprit au sujet de la voie que l’humanité pourrait emprunter afin de progresser, car cela rendrait moins laborieux ses efforts pour se procurer des technologies xenos en mission.

Quist faisant office de superviseur de terrain pour le compte de l'Inquisitrice de la Chambre

JDR
Adrielle Quist est un personnage du scénario "Un sommeil de plomb" de la campagne de l’ouvrage L’EMPEREUR PROTÈGE.

Inquisiteur Vils Andarion

Vils Andarion
Inquisiteur
Perso-andarion.jpg

Cet Inquisiteur est l’une des nombreuses sommités de l’Ordo Xenos attirées à la forteresse d’Erioch depuis l’ouverture du Portail Warp de la Gueule de Jéricho. Son sujet d’étude est le Portail lui-même, mais le danger que représente le Puits Nocturne l’a conduit jusqu’à Erioch pour qu’il poursuive ses investigations. Sur place,. il peut étudier toutes les données rassemblées autour du portail. L’Inquisiteur est toujours entouré d’une suite assez importante, composée d’adeptes, de serviteurs et de savants. Ils travaillent tous jour et nuit à la Tour d’Airain, cherchant à recomposer le puzzle qui obnubile Andarion.

Il a également fait montre d’un intérêt tout particulier pour les légendes xenos propres à l’Étendue de Jéricho (les plus anciennes et les plus obscures ayant sa préférence). En plusieurs occasions, il a organisé des expéditions dans la Descente de Jove et à Karlack, suivant ainsi les traces de l’Inquisiteur Zaer Vincent. L’intérêt d’Andarion pour les mythes locaux et plus particulièrement celui évoquant une cité sous-marine l’ont mené à Karlack, juste avant la disparition de Vincent, et tous deux ont enquêté ensemble pendant un moment. Vils a décidé qu’il n’abandonnerait pas l’enquête concernant la disparition de son collègue tant que celui-ci n’aurait pas été retrouvé (ou, plus probablement, tant que son assassin n’aurait pas été arrêté).


Inquisitrice Ezu Ghraile

Ezu Ghraile
Inquisitrice
Perso-ghraile.jpg

L’Inquisitrice Ezu Ghraile ne s’est déplacée jusqu’à l’Étendue de Jéricho que pour une seule et unique raison : les Tyranides. Elle les considère comme la plus grande menace à laquelle doit faire face l’Imperium aujourd’hui, et c’est un avis qu’elle peut exposer en long, en large, et en travers, à qui veut bien l’écouter. Ezu a pris ses quartiers dans la forteresse afin de pousser l’Ordo Xenos à augmenter le nombre d’opérations dans la Percée d'Orpheus. Ses prises de positions publiques contre la politique de l’Inquisiteur de la Chambre ont été retentissantes et violentes. Elle a choisi de s’installer loin de la Tour d’Airain, préférant la proximité du Bestiarium. De là, elle insuffle sa bile et son vitriol dans de longs rapports qu’elle envoie à la Chambre de la Vigilance.

Ghraile a l’oreille de la Deathwatch car ses membres comprennent mieux que quiconque la menace exponentielle que représente une Flotte-Ruche pouvant accéder à suffisamment de biomasse. Cependant, convaincre les officiers de la Croisade d'Achilus et ses collègues Inquisiteurs qu’il faudrait détourner tous les renforts passant par le portail warp pour les diriger vers la Percée d’Orpheus est une tâche difficile. L’Inquisitrice s’accroche à l’espoir que la Crypte Omega s’ouvre un jour et contienne une arme capable d’arrêter les Tyranides : pas seulement dans l’Étendue de Jéricho, mais dans toute la galaxie.


« Je vous assure que cette frappe est d’une grande importance stratégique. La Deathwatch doit être présente lorsque les forces de la croisade débarqueront. Y aura-t-il des xenos ? Bien sûr que oui ! L’Étendue n’en regorge-t-elle pas ? »
- Libre-Marchand Diaz Lan

Libre-Marchand Diaz Lan

La dynastie des Libres-Marchands Lan, qui est issue d’une lignée militaire, a envoyé de nombreux vaisseaux aux côtés de la Croisade d'Achilus. Diaz est le plus jeune frère du patriarche actuel, Kazandus. Étant plus fin diplomate que le surmené Seigneur Militant de la croisade, Diaz a reçu l’ordre de sa dynastie d’abandonner ses explorations afin de servir en tant qu’officier de liaison de la croisade et il transmet ainsi souvent les requêtes de la croisade et du seigneur militant Tetrarchus lui-même.

En vérité, Diaz est fort las de sa fonction même s’il garde cela pour lui. Il n’avait passé que quelques années aux commandes de son propre vaisseau, le Horizons Pride, quand son frère l’a fait affecter à la croisade. Il désire retrouver un plus grand degré d’autonomie pour conduire ses affaires et de meilleures opportunités de profit que celles que lui réservent les trois percées ensanglantées. Diaz est sympathique et doué pour le combat, ce qui lui permet d’entretenir de très bons rapports avec de nombreux militaires de la croisade et il dispose de ressources formidables. Les vaisseaux de l’armada Lan ont par ailleurs l’habitude de « s’égarer », abandonnant temporairement la principale flotte croisée afin d’explorer des confins moins connus de l’Étendue. Les rapports que ces vaisseaux transmettent à Diaz font de lui une précieuse source d’informations au sujet des races et mondes xenos.


La Famille Longsorrow

Fam. Longsorrow
Serfs
Perso mathias.jpg

Les membres de la famille Longsorrow sont à la tête des domestiques officiant au sein de la Tour d’Airain. Ils ont la réputation méritée d’être d’excellents serviteurs (bien que souvent glaciaux) et prêt à servir les Frères de Bataille en toutes circonstances : du choix de la tenue appropriée pour assister à une cérémonie, au rechargement des cellules énergétiques pour leur armes laser. Selon les chroniques de la famille, qui couvrent des rayonnages entiers d’étagères poussiéreuses, ils auraient été amenés sur Erioch pour y être interrogés et exécutés par l’Inquisiteur Barnabas il y a de cela huit générations.

Malheureusement pour lui, l’Inquisiteur passa de vie à trépas avant de pouvoir officier. Les Longsorrow, par contre, bénéficièrent de révélations ultérieures qui les innocentèrent de tout acte répréhensible. Théoriquement libres, ils ne pouvaient pourtant pas quitter la forteresse, connaissant son emplacement et une partie de son agencement. Alors, ils rassemblèrent des serviteurs sans maître et fondèrent une sorte de clan de majordomes au service de la Tour d’Airain. Ils sont très philosophes quant aux circonstances qui les ont fait passer de suspects à domestiques, et ils maintiennent un comportement mettant subtilement en avant leur fierté brisée, rappelant qu’ils n’auraient jamais dû se retrouver dans cette situation.


« Peut-être le bolter modèle Godwyn MkXIV dans ce cas, Monseigneur ? En tenant compte, de la vitesse du vent et... Je vois, bien entendu. Un choix excellent, Monseigneur. »
- Maques Longsorrow au massacre de Fallspoint

Disparus

Capitaine Ramiel

Le capitaine Ramiel des Dark Angels s’est mis au service de la Deathwatch il y a une petite soixantaine d’années. Il avait ses propres raisons secrètes pour le faire, même si la passion qu’il mettait à écraser les xenos était véritablement remarquable. Le capitaine avait participé à l’extermination d’un monde rebelle appelé Tarabalus, où, au milieu des ruines enflammées de la capitale, il avait découvert des informations concernant les Déchus. Cette nouvelle était d’une telle importance qu’elle fut immédiatement transmise au Cercle Intérieur.

Un individu, potentiellement un Déchu, avait été employé par les oligarques de Tarabalus pour entraîner leurs armées. Selon les survivants, il avait quitté la planète avant même que les premiers modules d’atterrissage ne touchent le sol. La rumeur voulait qu’avant son départ il ait enfilé une «armure complètement noire, sans aucun symbole, sauf une épaulière argentée ornée d’une crâne». Cela avait éveillé les soupçons de Ramiel qui avait alors pensé qu’au moins un membre des Déchus avait rejoint la Deathwatch sous l’identité d’un bouclier noir. Pendant les décennies qui suivirent, Ramiel passa plus de temps au sein de la Deathwatch qu’avec les membres de son propre chapitre. Il voyageait de forteresse en forteresse, traquant secrètement les boucliers noirs et se renseignant sur leurs origines. C’est à la Forteresse d’Erioch qu’il orienta ses soupçons sur la personne du chapelain Titus Strome. L’obligation de secret qui liait Ramiel lui interdisait cependant d’affronter directement Titus. Donc, il récolta patiemment des indices et chercha un moyen de tester la matrice génétique du chapelain. Mais avant que l’affaire ne puisse être résolue, il fut appelé pour mener une équipe d’extermination lors d’une mission spéciale.

C’était il y a une trentaine d’années et Ramiel, accompagné de son équipe, fut envoyé pour rétablir le contact avec la station de guet de Midael, à la frontière de l’Anomalie de Hadex. À cette époque, on pensait que les données rassemblées par la station seraient vitales pour la croisade et qu’une présence permanente pourrait y être utile. Cependant, tous les contacts avec Ramiel et son équipe furent perdus dès qu’ils approchèrent du système. On n’a jamais retrouvé la moindre trace d’eux par la suite. Midael est restée coupée de tout contact avec la Deathwatch depuis lors et les secrets qu’elle peut dissimuler sont, à ce jour, toujours là-bas.

Inquisiteur Zaer Vincent

Img-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.png

« Je ne crois pas que vous ayez jamais eu affaire à mon collègue, l’Inquisiteur Zaer Vincent. C’était... c’est un homme de valeur qui a un don particulier pour dénicher les secrets. Malheureusement, ce don l’a peut-être mené à sa perte. »

- Inquisitrice Adrielle Quist

L’Inquisiteur Zaer Vincent est un membre actif de l’Inquisition sur le terrain. Il entretient des liens étroits et personnels avec Inquisitrice Adrielle Quist. Il est porté disparu depuis un an alors qu’il enquêtait sur Karlack aidé un temps par l’Inquisiteur Vils Andarion.[2]

JDR
La mystérieuse disparition de l’Inquisiteur Zaer Vincent est le point de départ du scénario "Un sommeil de plomb" de la campagne de l’ouvrage L’EMPEREUR PROTEGE.

Frère de Bataille Telerion

Une légende parmi la Deathwatch parle de Frère Telerion, un loyal serviteur de l’Empereur et un érudit renommé du Sombre Motif, qui a disparu il y a des siècles alors qu’il enquêtait sur un message cryptique émanant d’une station de surveillance près de l’Anomalie de Hadex. Telerion était fasciné - d’aucuns diraient obsédé - par les récits d’une ancienne structure connue sous le nom de Labyrinthe Perdu. De vagues références éparses dans des textes xénos parlaient de cet ancien endroit et du grand pouvoir contenu en son cœur. Telerion a passé près d’un demi-siècle de sa vie à essayer de localiser ce labyrinthe et d’en percer les mystères. Lorsqu’un signal brouillé de la Station Midael arriva à la Forteresse d’Erioch, celui-ci relaya le rapport d’un Libre-Marchand prétendant avoir découvert dédale gigantesque, caché sur un monde perdu bien souvent recouvert par l’Anomalie de Hadex. Peut-être Telerion a-t-il trouvé ce qu’il cherchait depuis si longtemps, ou peut-être erre-t-il encore sur les voies spatiales hantées de l’Anomalie, cherchant désespérément le Labyrinthe perdu.[3]


Gardien Lokhan

Le Frère de Bataille Lokhan fut Gardien de la Deathwatch lors du célèbre incident de la fête de l'Ascenson d'Erioch. On dit qu’il assuma personnellement la responsabilité de l’événement qui coûta tant de vies, et certains murmurent qu’il perdit sa Clavis à cette occasion. Il entreprit aussitôt une quête de pénitence et n’a pas communiqué une seule fois avec la Deathwatch depuis. Il existe toutefois 812 rapports traitant d’un Frère de Bataille solitaire correspondant à sa description qui parcourt les Mondes Morts des Frontières de l’Étendue en quête d'un ennemi non identifié. [4]


Inquisiteur Ivor Karanos

Pendant près d’un siècle, l’Inquisiteur Ivor Karanos de l’Ordo Xenos a poursuivi l’ambition de toute une vie de trouver la Tablette d’Irrigall. Cet ancien artefact était considéré par de nombreux membres de l’Ordo comme le témoignage d’une ancienne dynastie xenos. Karanos pensait que la tablette était bien plus qu’un simple témoignage d’une civilisation oubliée - il était convaincu que cette tablette contenait les secrets de leur technologie et de leur armement avancé. C’est sur le monde de Bregan que cette tablette perdue depuis longtemps a finalement été trouvée, après une quête qui a consommé d’innombrables vies et ressources.

Peu de temps après avoir trouvé l’artefact, l’Inquisiteur Karanos a disparu sans laisser de trace. Son vaisseau, son équipage et ses alliés ont tous disparu en quelques jours. On a d’abord cru qu’il avait été emporté par une tempête Warp qui avait été signalée dans les environs de sa dernière localisation connue. Il a été déclaré perdu et son illustre carrière n’est plus qu’une note de bas de page dans les annales de l’Empire. Près de trois décennies plus tard, des mondes situés au plus profond de l’Étendue de Jéricho ont signalé des attaques d’un ennemi inconnu.

Cet ennemi mystérieux semblait surgir de nulle part et était capable de surmonter les défenses avec facilité. La marine impériale s’est mise à la recherche de l’ennemi mais n’a pas réussi à trouver de traces. Pendant ce temps, les attaques sur des mondes isolés se multipliaient. Les attaques n’étaient pas aléatoires, et un modèle est rapidement apparu pour les moteurs logiques de l’Adeptus Mechanicus. Tous les mondes étaient autrefois considérés comme faisant partie du même empire xenos que celui d’où provenait la tablette d’Irrigall, et finalement l’Ordo Xenos est intervenu pour enquêter plus avant.

C’est à ce moment que les archives de l’incident deviennent difficiles à localiser. Des légendes et des récits affirment que cinq Inquisiteurs distincts ont été tués alors qu’ils enquêtaient sur cet ennemi inconnu. Le dernier Inquisiteur qui a traqué l’ennemi aurait envoyé une transmission brouillée appelant à l’aide avant sa mort. Cette transmission perdue prétendait que Karanos était de retour et qu’il était maintenant dominé par une technologie ancienne. La véracité de ce rapport est impossible à vérifier car toutes les traces de cette transmission ont été effacées et ceux qui l’ont interceptée n’ont plus été entendus depuis. Tout ce dont on est sûr, c’est que les forteresses de surveillance de toute l’Étendue ont été placées en état d’alerte et que trois Équipes d'Extermination se seraient rendues sur le monde mort de Corial V. Depuis, aucun rapport d’attaque n’a été reçu dans l’Étendue.[5]


In Memoriam

Sanctuaire commémoratif.

Capitaine Prascus

Le capitaine Prascus des Ultramarines est connu pour avoir été celui qui a fait construire les premiers terrains de chasse de la forteresse d’Erioch il y a quatre cents ans. Il est également célèbre pour son don particulier lorsqu’il s’agissait de sélectionner la bonne équipe d’extermination pour une mission donnée. D’ailleurs, le vénérable Frère de Bataille Arius Hyzeron en garde un souvenir ému. Arius peut raconter de nombreuses anecdotes sur la façon dont les escouades du capitaine étaient toujours parfaitement équilibrées, ce qui générait un incroyable dynamisme qui les rendait presque impossibles à arrêter. Les commandants utilisent encore le terme de « Paire de Prascus » pour parler d’une équipe de deux frères de la Deathwatch qui opèrent ensemble malgré leurs grandes différences.

La méthode qu’utilisait le capitaine pour pousser des rivaux et des solitaires à travailler en harmonie reste un mystère que bien des officiers du chapitre rêvent de percer. Prascus a servi à onze reprises dans la Deathwatch, dont six fois comme capitaine et deux fois comme Maître de la Veille. Il fut tué lors de la bataille de Macragge, au cours d’un intense combat dans la forteresse polaire nord de la planète.

Inquisiteur Horosa Barnabas

Les histoires concernant Horosa Barnabas remontent à quatre siècles et aucune ne le met véritablement en valeur. La génération actuelle de domestiques de la Tour d’Airain, par exemple, descend principalement de ses prisonniers, pris au piège sur la station même une fois leur innocence prouvée après la mort de l’Inquisiteur. Une série d’artefacts perdus et de missions avortées entachent l’ensemble de sa carrière (et celle de sa suite, qui était tout aussi incompétente et négligente), à un tel point qu’on peut se demander s’il n’y avait pas un secret derrière tout ça. Si c’est le cas, il a été recherché et peut-être trouvé au nez et à la barbe de l’Ordo Xenos, et probablement avec la complicité de certains membres parmi les plus haut placés. L’essentiel des contributions de Barnabas sont à présent scellées dans les zones en quarantaine des catacombes, car on prétend qu’elles sont trop dangereuses.

L’Inquisiteur était un adepte des coups hardis et était capable d’impressionner les masses, jouant parfaitement son rôle, au point d’en être archétypal. Ses pogromes à grande échelle terrifiaient les nobles, ce qui lui assura une certaine popularité parmi les classes inférieures. Malheureusement, la cape claquant au vent et l’impressionnante armure énergérique de Barnabas laissèrent de marbre les Aeldaris qu’il affronta lors d’une escarmouche sur Andronicus. Il fit face à son destin là-bas, sous la forme d’une lance ardente Aeldari.

Copiste Taelon

Le Copiste Taelon des White Scars, était un Archiviste de la Deathwatch dont le travail diligent a permis de rassembler en un seul endroit les informations sur les plus grands ennemis de la Deathwatch dans l’Étendue de Jéricho. Taelon a mis à profit les ressources de la Deathwatch, de l'Ordo Xenos et des chapitres des Space Marines, rassemblant des rapports et des notes de dizaines d'experts et des témoignages de première main à travers l’Étendue.

Malheureusement, Taelon fait partie des victimes de la bataille du Darkspire sur la planète Ystobel, déchiqueté par un Tyran des Ruches alors qu'il tenait la créature à distance suffisamment longtemps pour que les autres Forces Impériales puissent s'échapper. Sa tâche reste incomplète, bien que ses notes exhaustives aient été hautement appréciées par les Inquisitrices Ezu Ghraile et Adrielle Quist de l'Ordo Xenos, et que de nombreux Capitaines de garde aient tenu compte de sa sagesse au cours des décennies qui ont suivi.[6]

Les Prisonniers

Img-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.pngImg-noise-300x300.png

« Pourquoi ne pas le tuer ? Parce qu’ainsi nous pouvons l’étudier. Et en l’étudiant, nous pouvons apprendre comment en tuer encore plus comme lui.»

- Chapelain Titus Strome

La Forteresse d’Erioch est aussi une prison pour les Xenos les plus dangereux rencontrés par la Deathwatch. Ici, ils sont étudiés jusqu’à ce que les apothicaires décident qu’ils n’ont plus de valeur. Les cellules du Xenos Bestiarium contiennent ainsi un grand nombre de créatures étranges, et d’alliés potentiels, qui sont retenus ici jusqu’à ce que leur destin soit déterminé par la Chambre de la Vigilance. Il existe peu d’endroits dans la galaxie où une telle collection d’espèces Xenos est visible, et il s’agit d’une source d’horreur et d’émerveillement mêlés pour ceux qui osent poser leurs yeux dessus.


Aun'La Tuas'Malor Viola : Éthéré T'au

NIVEAU DE MENACE INFRAROUGE

Aun'La est un membre de rang inférieur de la Caste des Éthérés. Il a été capturé par une Équipe d'Extermination alors qu'il se trouvait à bord d'un vaisseau messager en transit. Lors d'une opération exceptionnellement complexe menée par Frère Pellas, la frégate de classe ++Gladius Thunder's Word++ s'enfonça profondément dans l'espace contrôlé par les et intercepta le navire alors qu'il traversait un système inhabité. Des tirs très précis permirent de détruire les réacteurs de la cible et une équipe d'abordages maîtrisa facilement les Xenos qui se trouvaient à l'intérieur. Le bâtiment fut ensuite saboté pour faire croire à la surchauffe de ses réacteurs et le ++Thunder's Word++ disparut sans être repéré par les vaisseaux T'au. Pour autant que l'on sache, les Xenos n'ont pas conscience que l'Éthéré a été capturé : ils pensent qu'il est mort lors de l'explosion accidentelle de son transport.

Cependant, certains n'ont pas caché leurs doutes concernant cette opération. Tout s'est trop bien passé, au regard toujours suspicieux des Inquisiteurs, pour avoir une confiance totale dans le trophée qui leur est tombé entre les mains. Depuis les transmissions imprudentes qui ont alerté la Deathwatch, jusqu'à la route empruntée par l'Éthéré, en passant par l'absence d'unités de la flotte de guerre T'au dans cette zone lors de ]a capture, ils pensent qu'il ne peut s'agir que d'une mise en scène. Les T'au sont loyaux jusqu'au fanatisme envers leurs classes dirigeantes. Et mettre en péril un tel individu, même de rang inférieur, semble être une négligence très peu caractéristique de cette race.

Les examens et les augures pratiqués sur Aun'La n'ont révélé aucune déviation notable par rapport à la morphologie classique d'un T'au. Il n'y a aucun signe de nodes supplémentaires au niveau du crâne qui pourraient indiquer un contrôle psychique, ni de glandes productrices de phéromones, ni aucune amélioration subsonique.

La conclusion qui en a été tirée est que le « membre supposé de la Caste Éthérée » n'est pas ce qu'il prétend être, et qu'il a été livré volontairement aux ennemis des T'au pour les perdre.

Tous les Xenos sont obligatoirement examinés au niveau moléculaire pour chercher des armes cachées ou des explosifs avant d'être amenés à Erioch, et Aun'La ne semble présenter aucun danger de cette sorte pour le moment. Quoi qu'il en soit, il est continuellement observé, et complètement isolé des autres prisonniers du du Secteur Magenta pendant que la Chambre de la Vigilance décide de son destin. Certains penchent pour une vivisection afin de régler la question une fois pour toutes, alors que d'autres optent pour l'observation, attendant que le plan des Xenos se dévoile de lui-même. La question n'a pas encore été tranchée.


Larathyn Ki Tajell : Renégat Aeldari

NIVEAU DE MENACE : NOIR

Il y a un peu moins de trois siècles, une Équipe d'Extermination de la Deathwatch fut envoyée pottr enquêter sur un signal de détresse venant de la Station de Resgulus. En arrivant sur place, les Frères de Bataille découvrirent les restes d’une attaque Aeldari qui avait presque réussi à submerger les défenses automatiques de la base. Dans cette dernière, ils découvrirent un unique Aeldari qui affirma être sous la protection de l’Inquisition. Souriant, s’exprimant dans un bas gothique doté d’un léger accent, il exhiba les sceaux requis et les témoignages.

Le renégat se présenta sous le nom de Lararhyn Ki Tajell, associé de longue date avec un membre haut placé de l’Ordo Xenos. Malheureusement pour lui, l’Inquisiteur en question avait disparu et devrait répondre de certaines de ses activités s’il venait à réapparaître. Après avoir subi de nombreux outrages, 1’Aeldari fut envoyé au Xenos Bestiarium et y est resté reclus depuis.

Malgré sa situation, Larathyn conserve une attitude polie, avec un brin d’excentricité typique de sa race. Il est très philosophe par rapport à son emprisonnement et préfère se considérer comme un hôte d’honneur de la Deathwatch. En vérité, sa vie ne tient qu’à un fil puisque certains Frères de Bataille considèrent qu’il s’agit d’un espion capable, d’une façon ou d’une autre, de transmettre à l’extérieur des informations sur les activités de la forteresse. Cependant, ses lumières sur les opérations Aeldaris dans l’Étendue de Jéricho ont été assez précieuses pour lui permettre de rester en vie. Larathyn est prêt à collaborer à n’importe quelle enquête qu’on lui présente, cherchant par tous les moyens à obtenir la confiance des investigateurs.


Sujet #696 : Xenotype Inconnu

NIVEAU DE MENACE : ULTRAVIOLET

Le sujet #696 est une entité xenos inconnue et instable. Elle fut capturée à bord du navire Damnatio Magellus lorsque ce dernier fut retrouvé dans la Dérive de Slinnar. Le Magellus avait été perdu dans la région seize siècles plus tôt par la flotte du Libre-Marchand LeCouer, alors qu’il avait été séparé des autres bâtiments par une Tempête Warp totalement inattendue. Lors de sa découverte, il portait de nombreuses traces de combat. Sa coque était ouverte, comme déchirée par les griffes monstrueuses d’un vaisseau vivant Tyranide. Mais ce que les Frères de Bataille de la Deathwarch découvrirent à l’intérieur surpassa toutes les horreurs.

L’équipe était dirigée par le Chapelain Titus Strome, à sa propre requête, une action pour le moins inhabituelle pour ce vieux guerrier tenu par de nombreux autres devoirs. Il partagea avec son équipe une prémonition qu’il avait eue, selon laquelle un terrible adversaire rôdait dans les entrailles du vaisseau. Lorsqu’ils brisèrent les sceaux intérieurs, ils eurent tous la preuve qu’il avait raison. Nichée dans la cathédrale de commandement, ils trouvèrent la créature qui avait tué l’ensemble de l’équipage du Magellus, dormant au milieu des restes de toutes ses victimes. La chose monstrueuse ondulante, était dotée de griffes et de tentacules qui se dressèrent pour défier les Frères de Bataille. Elle tenait à la fois de la pieuvre, de l’araignée, mais aussi de l’oiseau.

Les Space Marines attaquèrent immédiatement l’énorme créature au fulgurant et au lance-plasma, mais cela ne servit à rien. Pour chaque membre coupé ou incinéré, deux nouveaux poussaient pour le remplacer. Et à chaque minute de plus, la bête semblait résister de mieux en mieux à leurs assauts. Le prométhéum et les lames eurent un meilleur résultat au début, mais l’endurance de la créature semblait sans limites. Aucune masse centrale vulnérable, ou l’équivalent d’un cerveau, ne pouvait être trouvée.

Frère Alaix fut broyé. par les tentacules qui l’attrapèrent, et Frère Faynor fut coupé en deux par une lame d’os dorée de plumes. En désespoir de cause, le chapelain Strome utilisa une relique qu’il avait conservée avec lui pendant plus de deux siècles, afin de vaincre le démon xenos. Le Temporus Agirens était une grenade à stase de fabrication très complexe, dont on disait qu’elle venait du magos Justinius Krenz lui-même. Il s’agissait d’un engin de la taille d’un poing, capable d’arrêter le temps sur un petit périmètre pour une durée limitée.

La bête du Damnatio fut prise dans le champ de stase après un flash aveuglant, piégée comme un insecte dans l’ambre. Le chapelain pensa un moment à précipiter l’épave dans le cœur de l’étoile la plus proche, mais son devoir envers la Longue Veille l’en empêcha. Un tel spécimen devait être examiné et identifié afin de pouvoir être contré si l’on en découvrait un autre un jour. Le transfert en direction d’Erioch fut parsemé d’embûches. Une autre mort et plusieurs blessés furent à déplorer avant que la bête ne soit finalement isolée, et sécurisée, dans le Xenos Bestiarium.

À ce jour, les examens du sujet #696 n’ont rien donné mis à part de la frustration. Les premières théories affirmant qu’il s’agissait d’un être ayant subi une mutation sous l’effet du Warp ou d’un organisme Tyranide ont été balayées (même si la créature présente des traits communs avec les deux). Aucune arme et aucun type d’attaque n’ont été létaux, bien que certains semblent pouvoir ralentir son extraordinaire capacité à se régénérer. On a également supposé que cette entité était la manifestation d’un être qui se trouve dans une autre dimension, avec un accès limité à la nôtre, ses tentacules passant par une brèche pour se nourrir. Comment tuer une telle créature et est-elle vraiment unique ? Ces deux questions n’ont toujours pas trouvé de réponses satisfaisantes.


Le Silicate : « le Gardien du Voeu »

NIVEAU DE MENACE : JAUNE (possiblement BLANC)

Les Silicates appartiennent à une race aussi rare que secrète, et sont presque inconnus dans la Frontière Orientale. On pense que leur monde natal se trouve très loin dans le cœur galactique et qu’une catastrophe a poussé des survivants à fuir vers la frontière externe. Quoi qu’il en soit un être qu’on croit appartenir à cette race est maintenu dans le Xenos Bestiarium. Il s’agit d’une masse de silicate en forme d’œuf haute de deux mètres. Lorsqu ’on l’étudie de plus près, on s’aperçoit de la présence d’une forme très vaguement humanoïde au travers de sa surface.

Le Xenos n’est capable de communiquer que par télépathie. Rares sont les Psykers qui choisissent de tenter une connexion avec ses longues et lentes pensées. Et par la suite, ils ne parlent généralement pas de leur expérience. Les rares qui choisissent de le faire avouent être profondément troublés. L’entité s’est présentée à ceux qui ont tenté de communiquer avec elle comme étant un gardien du vœu de la vingt-neuvième intercession. Les réponses à plusieurs niveaux du Silicate sont très difficiles à interpréter, mais il semble se considérer comme un otage volontaire : une sorte d’assurance prise suite à un accord très ancien. La Crypte Omega apparaît souvent dans ses messages , et des secrets se rapportant à sa construction (ou son but ultime) semblent toujours hors de portée.

Le gardien du vœu lui-même paraît être incapable du moindre mouvement, mais on a noté qu’il tremblait légèrement avant chaque ouverture de la Crypte. Les archives montrent que par deux fois le Silicate a envoyé un message. Il s’agissait d’avertissements d’une puissance surprenante, émis dans une langue inconnue. Les sceaux de protection de sa cellule onr été renforcés après chacune des transmissions.

Le détail de l’accord entre le gardien du vœu ,et les humains s’est perdu dans les brumes du temps, tout comme la date à laquelle l’entité a été amenée à la forteresse. Des recherches ont été menées à plusieurs reprises dans les catacombes, mais à ce jour rien n’a été trouvé en rapport avec les Silicates; ou le gardien du vœu. Plus étrange encore, un inventaire du Xenos Bestiarium datant de M39 indique la présence d’un Silicate d’un mètre se déplaçant lentement dans la cellule occupée actuellement par le Xenos.

Des tests indiquent que l’être est au moins partiellement artificiel et manufacturé au niveau moléculaire. L’Apothicaire Winslas a postulé qu’il s’agissait d’un greffon symbiotique d’une vie à base de carbone, doté d’une matrice réplicative de silicium, peut­être conçu pour être une forme d’archivage de données, mais qui aurait acquis un état de conscience. Certains adeptes croient que cet être est dans un état transitoire, prenant lemement du volume, et s’éveillant petit à petit à la conscience. Selon le célèbre Principe de Jaxxon, cela devrait mener logiquement à une augmentation exponentielle de ses pouvoirs mentaux et de ses capacités.

Certaines rares fréquences sont capables de briser quelques fragments de l’entité. Une batterie d’émetteurs harmoniques très puissante a été installée dans les murs de sa cellule pour qu’il puisse être détruit en appuyant simplement sur un bouton, en cas de besoin.


Verian-Holms Delacre : Ex-Gouverneur

NIVEAU DE MENACE : INFRAROUGE (possiblement NOIR)

Le Gouverneur DeLacre fut à l’origine exfiltré des mondes en quaranraine sur ordre de l’Inquisiteur Andarion. La planète Kaggeran, autrefois prospère, avait déjà glissé dans l’hérésie xenos bien avant l’arrivée de la Croisade d'Achilus dans l’Étendue. Quand la sanglante campagne de la Percée de Canis débuta, elle représenta aussitôt une énorme opportunité de s’enrichir pour le gouverneur. Sous son régime corrompu, des armes et du matériel furent vendus aux deux camps qui s’opposaient et DeLacre se remplit les poches facilement en jouant sur les deux tableaux à la fois. Un tel crime méritait une mort affreuse et exemplaire qui donnerait à réfléchir aux traîtres en puissance. Cependant, le cours des événements s’accéléra et le blocus du Seigneur Commandant Ebongrave fut mis en place, empêchant l’Inquisiteur d’agir à temps pour éviter que le système Kaggeran tout entier ne sombre dans l’anarchie.

Andarion décida donc que DeLacre allait avoir une autre utilité. Il resterait en vie et pourrait ainsi révéler le nom de tous ses contacts sur Kaggeran, ce qui serait bien plus constructif que de l’envoyer se tenir face à un peloton de purification. Plus important, l’Inquisiteur en est venu à subodorer que le réseau d’intrigues xénophile s’étend bien au-delà de la planète, peut-­être même dans les systèmes voisins d’Argoth et Rheelas. Afin d’éviter toute discussion stérile avec Ebongrave, Andarion mit en scène une fausse exécution avant de transporter un DeLacre désespéré jusqu’à Erioch. Un prisonnier comme lui est généralement gardé dans la Tour d’Airain, mais l’Inquisiteur insista pour que le gouverneur xénophile soit enfermé avec la racaille xenos dans le Bestiarium, afin qu’il puisse un peu méditer sur l’attitude qu’il devait adopter.

Le gouverneur corrompu de Kaggeran est toujours en vie, car il est le seul lien solide que possède l’Ordo Xenos avec la Main Tendue. Cette dernière est une conspiration secrète à grande échelle, soutenant les T'au, et dont les membres sont recrutés dans l’élite de l’Étendue de Jéricho. Le cerveau de DeLacre est lentement mais sûrement pressuré afin qu’il donne jusqu’à la moindre parcelle d’information. Les noms qui sont ressortis sont particulièrement troublants, et l’Officio Assassinorum a déjà été alerté. D’ailleurs, la décision de l’Inquisiteur Andarion de conserver le gouverneur dans le Xenos Bestiarium est peut­-être motivée par le manque de confiance qu’il éprouve envers ses collègues et leurs suites.


Colonie de Sangsues Diaboliques

NIVEAU DE MENACE : VIOLET

Des échantillons de sangsues diaboliques ont été isolés dans le Xenos Bestiarium bien longtemps avant l’arrivée de la Croisade d'Achilus. Des études ont permis d'identifier cette espèce comme étant une variante de la très adaptative Sangsue Corticale. Les sangsues diaboliques vivent en colonies qui peuvent compter entre une dizaine et plusieurs centaines d’individus. Ces derniers agissent de façon coordonnée afin de s’attaquer à des créatures bien plus grandes qu’eux.

Contrairement aux sangsues corticales qui sont plus sophistiquées ou aux Cérébrites de Catachan, une sangsue diabolique ne peut pas prendre le contrôle du système nerveux d’un hôte. À la place, elle paralyse sa proie et permet ainsi à sa colonie de festoyer. Les victimes de la créature sont vidées de tous leurs fluides et utilisées comme incubatrices pour les œufs. Il peut arriver de temps à autre qu’une colonie libère une proie. La folle agonie de cette dernière la pousse à se déplacer sans répit avant de s’effondrer, ce qui permet ainsi la fondation d’un nouveau nid.

Les infestations de ces organismes sont notoirement difficiles à éradiquer et l’intelligence collective qui anime les rassemblements importants ne doit pas être sous-estimée. Elle semble parfaitement capable d’apprendre, d’échafauder des plans er d’utiliser des diversions. Conserver et contenir les sangsues diaboliques dans le Xenos Bestiarium a été un défi des plus difficiles à relever.


Le Sauteur de Mahir : Éclaireur Tyranide

NIVEAU DE MENACE : INDIGO

Autre précurseur de l’arrivée de la Flotte-Ruche Tyranide, le « sauteur de Mahir » est une variante de Gaunt que l’on trouve sur le monde mortel éponyme.

Très certainement arrivé là à bord d’une Spore Mycétique ou d’un vaisseau de la ruche en perdition, le monstre s’est adapté aux conditions locales en devenant plus petit et plus agile. Il compense sa faible force par son nombre et a renforcé sa carapace. Une horde de sauteurs de Mahir peut compter jusqu’à soixante individus, et est capable d’abattre de très grandes proies. Le Xenos Bestiarium entretient une réserve de sauteurs qui sont utilisés sur les terrains de chasse. Les Frères de Bataille trouvent que ces créatures rapides et résistantes font d’excellentes cibles pour l’entraînement au tir.


Organisme Tyranide Inconnu

NIVEAU DE MENACE: ULTRAVIOLET

Une des cellules du Xenos Bestiarium est apparemment vide. Elle serait occupée par un organisme Tyranide indétectable d’un genre totalement inconnu. L’occupant, s’il existe, fut pris dans un piège à stase posé par une Équipe d'Extermination enquêtant sur des disparitions étranges sur Descente de Jove en 814.M41 . Le piège signala que quelque chose entrait dans sa zone d’effet avant de se déclencher, mais les membres de l’escouade ne purent rien détecter à l’intérieur. Comme les Frères de Bataille ne trouvaient aucun défaut dans l’esprit de la machine de l’appareil, ils le firent transférer, sans l’ouvrir, au Xenos Bestiarium pour étude ultérieure.

La créature serait une variante de Lictor ou de Genestealer, mais dotée de pouvoirs de camouflage incroyables. Certains pensent que des capacités psychiques pourraient être à l’oeuvre, empêchant l’esprit humain de noter la présence du Xenos, même indirectement à travers des augures ou des senseurs. Une autre possibilité serait que la bête soit capable de se déphaser. Dans ce cas terrifiant, le monstre pourrait tout simplement passer au travers des murs. Quoi qu’il en soit, le piège de stase a arrêté de fonctionner il y a longtemps et, pour le moment, la créature qui se trouvait à l’intérieur n’a jamais fait mine de trahir sa présence.

Des armes automatiques dotées d’auspex ont été installées dans le cas d’une tentative d’évasion de l’entité, qui serait ainsi abattue si le personnel ne s’apercevait pas de sa sortie. On a également envisagé de bombarder l’ensemble de la cellule au moyen de radiations très puissantes dans l’espoir que les pouvoirs de la bête cessent de fonctionner à sa mort. Plusieurs Frères de Bataille se sont aussi portés volontaires pour entrer jouer les appâts et attendre que le xenos les attaque. Actuellement, la Chambre de la Vigilance réfléchit toujours aux meilleures options. Elle hésite à agir alors qu’elle en sait si peu, mais voudrait tout de même découvrir la vérité sur cet étrange xénomorphe.

Sources

  • Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : Livre de Règles
  • Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : Kit du Meneur de Jeu
  • Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : Rites de Bataille
  • Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : The Outer Reach (traduit par Blacklisted Jack)
  1. Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : The Outer Reach : The Dead Cabal (traduit et résumé de l'anglais par Blacklisted Jack)
  2. Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : L'Empereur Protège (résumé par Blacklisted Jack)
  3. Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : The Outer Reach - Chapter I: The Dead Cabal (traduit par Blacklisted Jack)
  4. Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : Rites de Bataille (note p.160)
  5. Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : Honour the Chapter (traduit par Blacklisted Jack)
  6. Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : Mark of the Xenos - Introduction (traduit par Blacklisted Jack)