Les premiers rapports des scientifiques et des services de renseignement indiquèrent que les Tyranides sont semblables à des insectes sociaux, et qu’ils font tous partie d’une seule et même race dont les diverses familles découlent d’importantes manipulations génétiques. Les récents affrontements avec la Flotte-Ruche Harbinger ont donné tort à ces premières théories et le travail de l’Adeptus Mechanicus et du Conclave des Apothicaires nous a permis d’examiner en profondeur les caractéristiques mentales et physiques de nombreuses créatures. Les sujets furent capturés par la glorieuse 1ère Cohorte des Wyverns, menée par le Prêtre-Dragon Tanner, à l’aide de générateurs de champs de stase fabriqués par les usines du Grand Artificier Keplars. Les résultats de la vivisection de nombreux organismes furent tout simplement ahurissant.

Les premières tentatives de classification biologique des créatures ne furent guère facilitées par l’existence de plusieurs systèmes respiratoires et circulatoires redondants. Les squelettes étaient à la fois internes et externes, ne laissant que peu d’espace interne mais permettant une force et une résilience exceptionnelles. Il fut déterminé par l’examen de vingt-sept créatures différentes dotées de vingt-deux morphologies distinctes qu’il ne s’agit pas là d’une même "race". Elles possèdent cependant de nombreuses caractéristiques communes, ce qui nous amène au point suivant.

Note : Tous le spécimens de grande taille portaient au moins trois parasites ou symbiotes minuscules. [réf. Mbf.12575-12577] Deux variétés parmi ceux-ci portaient des bactéries mortelles pour les humains. [réf. Mbf.12868] Des radiations à haute dose s’avérèrent fatales à ces micro-organismes.

Recommandation : Bombardement niveau 6 de toute zone nettoyée pour prévenir toute contamination.
Physiologie Typique
des Organismes Tyranides

Squelettes :

  • Exosquelette dont l’épaisseur augmente en rapport avec la masse corporelle.
  • Endosquelette dont la densité augmente en rapport avec la masse corporelle.
  • Importante part de la masse corporelle allouée aux squelettes chez les plus grands spécimens. [induisant une excellente résistance naturelle aux dégâts]
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Système Circulatoire :

  • Système ouvert : vaisseaux sanguins incomplets, hémolymphe imprégnant les espaces intercellulaires.
  • Système fermé : fermé, un cœur principal et deux cœurs auxiliaires.
  • Cellules phagocytes : le sang de la plupart des Tyranides examinés comportait des cellules semblables à des amibes à l’utilité inconnue. Un examen approfondi mit plus tard en évidence leur rôle dans le système digestif. Nous pensons que les Tyranides (au moins les plus évolués) se nourrissent d’un liquide prédigéré absorbé par osmose dans les vaisseaux ruches. [Anomalie réf. vorace.qv] Ces cellules très actives possèdent maintes fonctions, et constituent l’élément le plus dangereux du venin Tyranide contre les Space Marines [des informations supplémentaires suivront à la conclusion des tests]. Elles neutralisent également presque tous les poisons standards et diminuent l’impact des dégâts structurels subis.
Phagocyte Tyranide
Sujet de test réf : 15β
Souche Morphide
Phagocyte tyranide.jpg
  • Glande Surrénales : de nombreux organismes Tyranides sont dotés d’excroissances glanduleuses qui semblent être développées séparément puis implantées à maturité. Ces symbiotes se nourrissent des fluides corporels de leurs hôte et produisent une substance à base d’adrénaline. Lors des combats et des périodes d’activité intense, le symbiote injecte cette substance dopante, ce qui accroît considérablement l’agressivité et la vitesse des réflexes de l’hôte.
"Glande" Tyranide - Spécimen Callo
Glande tyranide.jpg
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Cadavre gaunt.jpg

Système Respiratoire :

  • Branchies - parties spécialisées des appendices.
  • Filaments plats. Peuvent être dissimulés dans la carapace [réf. MBf.12886], ventilées par scaphognathite, ouïes trachéales, extension de la surface par la trachée.
  • Diffusion cutanée de glandes pulmonaire [réf. MBf.12886] contenant des bactéries symbiotiques [Permet l’adaptation à presque toutes les atmosphères].
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Système Digestif : Néant [voir Phagocytes]

  • [addendum : Voraces/larves]
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Organes Oculaires :

  • Pas de paupières, surface dure.
  • Glandes Meibomian : Glandes sébacées modifiées.
  • Lysozyme - Enzyme bactéricide (similaire à de nombreuses créatures connues).
  • Sclérotique : noire cornée également noire. Pupilles verticales visibles aux rayons UV. [réf. MBf.12886]
  • Vulnérabilité à la lumière intense jusqu’à réponse de compensation. Rétablissement rapide de la vision après éblouissement.
Fichier 472/-437 Œil
Oeil tyranide.jpg
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Reproduction :
Génovores, Hormagaunts, Gargouilles et Termagants peuvent se reproduire. Impossible de savoir à l’heure actuelle si les Guerriers, Lictors et Zoanthropes en sont capables. Les Tyrans des Ruches semblent être des mâles tandis que leur équivalent féminin pourrait être la monstrueuse Dominatrix. Les nuées de Voraces seraient les formes larvaires de nombreux Tyranides différents, et la grands quantité d’énergie que requiert la métamorphose est rapidement accumulée lorsque les nuées commencent à dépouiller la planète de sa biosphère.

Les Voraces se nourrissent à satiété et excrètent les éléments de base de tout ce qu’ils ont mangé. Les acides aminés, protéines, sucres, hydrocarbures et sels minéraux sont rendus sous la forme d’un liquide graisseux. Ce dernier est probablement destiné à d’autres créatures [q.v. Reines Nornes], qui ne peuvent ou n’ont pu se nourrir directement de la biomasse. Les nuées de Voraces semblent constituer la premiers étape d’un système digestif symbiotique englobant la ruche entière.

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Organes :
L’apparente absence de foie, de reins, d’appareil digestif et autres glandes laisse la place à des organes de défense, des muscles et des systèmes redondants. Il est très difficile de tuer un Tyranide sans causer d’importants dégâts à plusieurs systèmes, à moins que le système nerveux central ne soit très gravement endommagé.

Addendum : Texte joint - [obj. Durabilité Structurelles des Tyranides]

L’évolution telle que nous la connaissons requiert de nombreuses générations d’adaptations graduelles. Les Tyranides semblent évoluer "selon les besoins" en conservant toutes les adaptations utiles et en développant des redondances des systèmes déjà adéquats qui renforceront l’organisme. Beaucoup appellent cela de la manipulation génétique, mais ce processus est tellement lié à l’évolution des Tyranides qu’il ne peut en être séparé dans leur cas. De même, lorsqu’on parle d’ancêtres ou de proto-organismes, les plus anciens sont généralement éteints, mais chez les Tyranides plusieurs stades d’évolution peuvent cohabiter. Les Reines Nornes Tyranides étudient le matériel génétique récolté par la ruche et recherchent des évolutions ou des biomorphes qui pourraient être utiles. [réf. WD145.3738]

Les Tyranides peuvent être qualifiés de formes de vie convergentes plutôt que divergentes. L’ADN, l’ARN et d’autres tests montrent qu’un groupe peut contenir des créatures en même temps que leurs ancêtres, ainsi que d’autres sans lien de parenté. Pour s’adapter, les formes de vie convergentes éliminent les autres de l’écosystème, prennent leur place, et les absorbent en imitent les aspects jugés utiles. En pénétrant dans une biosphère, elles absorbent systématiquement toute la biomasse, avec les éléments nutritionnels mais aussi l’histoire de son évolution. Les vaisseaux-ruches contiennent de vaste couveuses où dorment et grandissent les guerriers de la horde. Lorsque de nouvelles données génétiques sont acquises, celles-ci sont relayées aux créatures en cours de métamorphose au cours de processus similaire à l’Omophagea des Space Marines. Ils sont ainsi capables de s’adapter très vite à des atmosphères ou des poisons inconnus en modifiant leur propre métabolisme durant leur développement. Les Hormagaunts qui étaient considérés comme une adaptation récente semblent en fait presque aussi anciens que les autres espèces de Termagants. Les Flottes-Ruches contiennent peut-être des créatures qui ne se sont pas réveillées depuis une éternité, et que nous prendrons pour de nouvelles créatures alors qu’il s’agira en fait de tueurs perfectionnés au cours de millénaires d’évolution.

Le fameux "Esprit-Ruche" est un autre sujet d’importance. Grâce à l’aide de l’Épistolier Drukha, nous avons pu déterminer quelles créatures possédaient une réelle intelligence et lesquelles n’ont qu’un comportement instinctif une fois isolés de l’Esprit-Ruche. L’examen comparé du cerveau de créatures bestiales et d’organismes supérieurs a montré d’importantes différences. Le cerveau des créatures synapses [Tyranicus Tyranicii, Tyranicii Preafeceta] est doté d’un organe tronqué complexe qui semble être à l’origine de l’activité psychique et du contrôle des entités inférieures. Les Zoanthropes en font l’usage le plus prononcé, ce qui leur permet de projeter des éclairs d’énergie psychique capables de détruire des blindés.

Ensemble Cortex Synaptique
-Lab. Xenox Fenris Ω
Cortex tyranide.jpg

Trois types d’organes furent découverts : maître, indépendant et esclave. Les organes maîtres émettent constamment des pensées et des ordres tout en étant à l’écoute des stimulus des autres organes. Les organes indépendants reçoivent des signaux mais n’en émettent aucun. Les créatures dotés d’organes esclaves ont besoin d’un stimulus d’un organe maître, et se comportent de manière totalement instinctive si elles en sont privées.

La Flotte-Ruche est un véritable écosystème mobile. Elle doit pouvoir se suffire à elle-même pendant des périodes inimaginablement longues pour traverser l’espace intergalactique. Toute les créatures vivent en symbiose, et dépendent les unes des autres pour la nourriture, la défense ou autre. Dans les vaisseaux-ruches, des créatures "individuelles" semblent agir comme des globules rouge, mais il apparaît qu’elles font en réalité partie intégrante du vaisseau et ne constituent pas des entités séparées, leur attitude autodestructrice pour le bien du vaisseau est donc compréhensible.

Durabilité

L’étonnante durabilité biologique des Tyranides est un facteur très important pour les forces de l’Imperium. Voici une analyse des défenses biologiques contre les projectiles et l’armement à projection d’énergie.
Sous-dossier [arsenal impérial]

1. Muscles : La gaine musculaire de toutes les créatures [connues] des Flottes-Ruches est constituée de fibres entrelacé, aussi efficaces qu’un gilet pare-balles standard bf130. Surtout efficace contre les projectiles, c’est un élément très important de protection de l’organisme une fois la chitine traversée.
2. Squelette : L’épaisse carapace chitineuse combinée au dense endosquelette riche en silicate offre une grande protection contre les armes à énergie ou à projectiles. L’exosquelette contient des poches de "Tyrgel", un liquide organique visqueux (92.987 cps) doté d’extraordinaires capacités d’isolation thermique.
Les armes à projection d’énergie ont peu de chance de causer des blessures mortelles travers les zones ainsi protégées à moins d’être d’une nature antichar. La protection offerte par la chitine elle-même est proportionnelle à sa densité et à son épaisseur, allant de 5 à 14 Moh. Le "Tyrgel" diminue également l’énergie cinétique des projectiles et des armes à fragmentation. Tous les Tyranicus Tyranicii, Tyranicus Cruentusea et leurs dérivés sont exceptionnellement résistants et possèdent un grand nombre de ces poches. La densité totale de leur biomasse atteint 1,659, en grande part à cause du squelette [humains <1,175].
3. Enzymes : Les phagocytes neutralisent tout poison et/ou attaque biologique. Ils sont également capables d’émettre une enzyme qui polymérise le "Tyrgel". Cela se produit lorsque les poches sont percées et scelle les plaies avec une remarquable efficacité pour éviter les pertes de fluides vitaux.
4. Fonctions Biologiques : Comme cela mentionné ailleurs, la redondance des systèmes respiratoires et circulatoires combinée avec l’absence d’appareil digestif chez la plupart des Tyranides leur permet d’endurer d’énormes dégâts. Les Termagants peuvent survivre à la perte de tous leurs membres sans succomber à l’hémorragie [voir enzymes]. Ils peuvent rester en activité pendant des heures, voire des jours, après avoir subi de graves traumatismes au thorax. [réf. fichier9/batrep/Tyranide/Rôdeur]
D’intenses radiations [réf. Bombe au Cobalt] sont efficaces au sol, mais les Flottes-Ruches semblent protégées par des moyens inconnus. Il est donc à la portée des Tyranides de parer à cette menace.

Tous ceux qui désirent abattre des créatures Tyranides à l’aide d’armes de tir devraient examiner ces informations. Les parties couvertes par la carapace ne doivent PAS être visées, sauf par des armes antichars. Les yeux, le cou et, les articulations sont les points faibles de presque tous les organismes Tyranides. Les dommages infligés aux extrémités ont cependant très peu de chances de s’avérer fatals, sauf dans des cas extrêmes.

Addendum : Toxines Tyranides

Sac à Toxines - Fichier 34/5945738.M40
Sac à toxine.jpg

Les toxines Tyranides sont incroyablement mortelles, et peuvent même venir à bout de la physiologie améliorée d’un Space Marine. Cette toxicité exceptionnelle semble due au mélange de poisons inorganiques très réactifs, d’hémotoxines, d’aflotoxines, de neurotoxines, de nodules acides et de cellules phagocytes.

Le corps d’un Space Marine peut résister à la plupart de ces composants… mais les phagocytes sont très destructeurs très rapidement, et semblent stimulés par les défenses du corps qui tentera de les détruire. Ils imitent l’aspect extérieur des cellules natives et commencent à détruire tout ce qu’ils peuvent. Ils procèdent en se fixant sur les récepteurs à la surface des cellules et émettent en signal adapté qui annule de façon permanente toutes les fonctions de la cellule.

Cela a pour effet de surexciter les cellules de Larraman et de causer un blocage généralisé des vaisseaux sanguins. Nous n’avons pas trouvé de meilleure parade qu’un traitement immédiat par R.P.A. au double des niveaux normaux. C’est la procédure standard actuelle dans tous les Narthecium.



Base de recherche Biomédicale de
la Legion Draco, New Hallefuss


Chef Magos Biologis Salk