Zardu Layak

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« Je suis un prophète des dieux. Je suis le serviteur d’Horus, et je vous dis : réjouissez-vous ! Les dieux sont en route vers ce monde. Ils accorderont leur pouvoir et leur sagesse à toute personne assez forte et assez fidèle pour les recevoir. Je vous fais le serment qu’ils traiteront avec mansuétude ceux qui auront tourné le dos au Faux Empereur. Ils seront bons envers ceux qui s’agenouilleront devant les véritables forces de cet univers ! Je vous le promets ! Vous survivrez, et vous prospérerez. Vous connaîtrez l’emprise sur ce royaume et la gloire dans le suivant. C’est le pacte qu’ils ont conclu avec moi et qu’ils me demandent de prolonger vers vous. »
- Zardu Layak à la Bataille de Terra.
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Zardu Layak, L’Apôtre Écarlate, Le Trois Fois Né, Le Lieur d’Âmes, La Voix de l’Indicible.

Le véritable nom de Zardu Layak est aujourd’hui perdu, mais les annales de sa Légion relatent qu’il était autrefois un officier du Cercle des Cendres, un Terran de naissance, et un fervent destructeur de tout ce qui se rapportait aux fausses superstitions et aux croyances errantes. Il a supervisé l’incendie d’une centaine de temples et d’innombrables tomes de mensonges au service de l’Empereur. Jusqu’à la censure brutale des Word Bearers par leur maître ultime.

Alors que son Primarque Lorgar Aurelian menait sa Légion dans un désert moral après leur punition sur Monarchia, Layak était contrit et honteux, malade de l’âme et perdu. Il fut rapidement un fervent converti par Erebus et aux nouveaux enseignements de Lorgar dans lesquels il cherchait du réconfort, mais même cela ne remplissait pas le terrible vide en lui. Ainsi, lorsqu’il commença à recevoir des visions dans lesquelles il croyait que son Primarque lui parlait directement, il les cacha aux autres de peur que sa honte ne le rende fou. Dans ces visions, l’apparition de Lorgar à la peau dorée lui demandait de reconsidérer son travail, de ne pas brûler les livres et les connaissances qu’il rencontrait, mais de les lire, de les convoiter, d’y chercher les vérités cachées que l’Empereur n’avait pas voulu que Ses fils connaissent.

Mot après mot, rune après rune, glyphe secret après glyphe secret, une nouvelle créature est née, une créature qui s’est nommée d’après le Livre de Lorgar, en utilisant l’ancienne pratique maléfique, comme Zardu Layak, le "Mangeur de Noms", mais qui a été plus rapidement connu par sa Légion comme l’Apôtre Écarlate pour sa panoplie enflammée et le sang brûlant dans lequel il barbouillait quotidiennement son armure.

Affecté au Chapitre de la Porte Ocre en tant qu’Apôtre par Erebus, qui cherchait à canaliser sa ferveur, Zardu Layak se révéla rapidement plus qu’une simple voix du Premier Chapelain. Bientôt, le Chapitre a commencé à chercher ses propres missions, loin de sa Légion mère pour de longues périodes, et chaque fois qu’il revenait, il était encore plus changé. Comme un cancer, Zardu Layak s’était enfoncé plus profondément dans sa carcasse, si bien qu’au bout d’un certain temps, la Porte Ocre n’existait plus et le Chapitre des Muets se tenait à sa place, avec Zardu Layak comme maître de facto.

Bien que Kor Phaeron, le Premier Capitaine de la Légion et bras droit de Lorgar, fut inquiet de la puissance croissante de l’Apôtre Écarlate, inquiétude qu’il gardera une grande partie cachée jusqu’à l’atrocité sur Calth, Lorgar se déclara satisfait de Zardu Layak et de sa dévotion à la parole de la Vérité Primordiale, assignant les Muets et leur maître à la commande d’un assaut clé sur Calth, bien qu’ils aient tellement changé qu’une dissimulation complète leur était nécessaire jusqu’à l’heure de frapper.[1]

Zardu Layak possède les Équipements suivants :
  • L’Azurda Char’is : Cette arme était le bâton énergique de Zardu Layak. N’étant pas membre du Librarius de sa Légion, on ne sait pas comment l’Apôtre Écarlate a acquis ce puissant artefact, ni par quel savoir caché il l’a adapté à son usage.[2]
  • Panoplie de Flammes : Héritage de l’époque où il était centurion-iconoclaste du Cercle des Cendres de la XVIIe Légion, la Panoplie de Flammes servait à la fois de bannière de guerre pour revigorer ceux qui étaient sous son commandement et d’arme à retourner contre ses ennemis. Les dons de Zardu Layak lui permettaient de modeler la flamme impure que la Panoplie produisait désormais par sa seule volonté.[3]

Jeunesse

L’enfant qui allait devenir Zardu Layak est né sur une station orbitale crasseuse autour de Terra. Il fut élevé avec la croyance que la lumière du soleil qu’il apercevait à travers les baies était dangereuse et pouvait le tuer si le film sur le cristal des vitres était endommagé. Il avait perdu le souvenir de ses parents et ne fut à l’époque qu’une âme innocente cherchant juste à survivre dans cette ville de rouille tournant dans le vide. Sa station orbitale natale accueillait un culte vénérant des centaines de dieux comme Cal’dur’ha, Celui Qui Accordait le Souffle, Su’nesh Janek, la Dame de la Foudre ou Vol’Teon, le Novice. Ces divinités étaient vénérées partout, dans des embranchements de chapelles regorgeant d’offrandes telles des chutes de tissu, des joints, des petits os. Même sous les ordures, on pouvait voir ces dieux, faits de verre, de métal poussiéreux et de vieux câbles. Des prêtres-gangers faisaient vivre ces cultes, bardés d’amulettes cliquetantes, ce qui permettait de les entendre venir quand ils venaient tuer, au nom de sacrifices religieux qui dissimulaient juste leur désir de tuer. Un jour, l’enfant se retrouva seul face à un prêtre-ganger avec une étoile tatouée sur le visage, et un pendentif de sang qui tenait par une cordelette au bras qui lui servait à manier son couteau. Il survécut d’une manière ou d’une autre.

Tout prit fin quand la Légion des Imperial Heralds - anciens nom des Word Bearers - arriva. Les Astartes en armure grise massacrèrent tout le monde, brûlant les fausses idoles au nom de la Vérité Impériale. Ils trouvèrent le jeune enfant lorsque il sortit de sa cachette pour regarder les dieux brûler, les yeux pleins de larmes. Lorsque les Space Marines s’approchèrent, l’enfant ne se sauva pas, et ils l’emmenèrent pour en faire un guerrier de l’Empereur.[4]

L'Hérésie d'Horus

« Gloire aux Quatre Éternels, car Ils sont Tout. Gloire à l’Octuple Vérité, car elle est Éternelle. Gloire au Premier Cercle des Serviteurs, car ils sont on ne peut plus éminents… »
- Zardu Layak.

Nous ignorons quelles ont été les actions de Zardu Layak durant la Grande Croisade.

Il apparaît comme un acteur de l’histoire durant les dernières phases de l’Hérésie d'Horus, qui vit la rébellion du Primarque des Sons of Horus, et Maître de Guerre de l’Imperium, Horus Lupercal, contre l’Empereur. Horus avait été corrompu par les Dieux du Chaos, divinités que vénéraient Layak comme tout sa Légion des décennies avant la guerre civile.

On sait qu’il participa à la Bataille de Calth contre les Ultramarines, où à la tête de son Chapitre des Muets, il a été un acteur de la Bataille d'Ithraca, cité importante de Calth et où un important rassemblent de Titans avait été organisé peu avant la révélation de la trahison des Word Bearers. Alors que les Titans Loyalistes et Renégats s’affrontaient dans une bataille qui ravagea Ithraca, Layak dirigea ses unités de Destroyers du Cercle de Cendres et a qui il chargea de perpétrer certains des pires massacres de civils au cours des premières heures de la bataille. Il s’est retiré avec son Chapitre de la surface de la planète au cours des dernières heures de la guerre et prit part à la Croisade des Ombres.[5]

Un Maître de Guerre Blessé

Suite à la Bataille de Calth et la Croisade des Ombres qui ravagea Ultramar, Layak réapparu aux côtés de son Primarque Logar Aurelian, à bord du vaisseau amiral de la XVIIe Légion, le Trisagion, qui avait abandonné le domaine des Ultramarines une fois le carnage commis, afin de rejoindre la flotte d’Horus Lupercal se trouvant à la périphérie du système stratégique de Beta-Garmon, alors sur le point de mettre le cap vers Terra. Assis devant la baie d’observation en cristal de la tour du Trisagion, Layak rendit grâce aux Puissances de la Ruine une fois le navire revenu hors du Warp. Il était entouré des volutes de fumée que répandaient huit porteurs d’encensoirs qui avaient tous sacrifié leur vue et leur ouïe pour le servir et pour ne pas à apercevoir son visage nu et entendre ses paroles qui aurait été insupportable pour leur âme.

Sentant l’arrivée de Lorgar dans ses quartiers, l’Apôtre Écarlate se recouvrit de son armure via la sorcellerie avant d’accueillir son père génétique. Lorgar s’apprêtait à rejoindre le Vengeful Spirit, le vaisseau amiral d’Horus, avec Layak à ses côtés, qui en était honoré. Mais l'Urizen sentit alors un murmure du Warp lui appendre que le Maître de Guerre avait subi quelque chose de terrible - en réalité une blessure reçue de la Lance de l’Empereur, une arme puissante manié par Leman Russ durant son duel contre Horus durant la Bataille de Trisolian.

Les Anakatis[6]

Imprégné de pouvoirs obscurs qu’il utilisait librement pour détruire les esprits et les corps, Zardu Layak a parcouru son chemin sanglant accompagné d’une paire de gardes du corps, chacun anormalement déformé et corrompu, et doté d’une grande force. Maniant les Épée Anakatis, les cadeaux que leur a accordés Layak et les armes d’influence Xenos impie et de pouvoir malveillant, ils ont éliminé les ennemis de leur maître dans une soif de massacre à peine contrôlée.

L’Apôtre Écarlate accompagna l’Urizen à bord d’un Stormbird qui les emmena à bord du Vengeful Spirit. Il emmena avec lui ses deux esclaves et frères bretteurs Word Bearers, Kulnar et Hebek, issus de la confrérie des Anakatis Kul. Ils furent accueillis par les officiers d’Horus, que Layak connaissait de vue et de réputation : Falkus KibreHorus Aximand et Maloghurst, l’Écuyer du Maître de Guerre. En apercevant Maloghurst, le Maître des Muets vit la force vitale et la puissance qui émanait de lui, une énergie des âmes en ascension. Les Sons of Horus étaient mal à l’aise devant l’arrivé non prévu de Lorgar et de sa Légion, les ordres étant de rassembler les forces renégates sur le monde d’Ullanor. Layak fut témoin de l’agacement de Lorgar qui n’appréciait pas ces sous-entendus ainsi que l’aspect royal des termes employés par les Sons of Horus concernant le Maître de Guerre et la volonté de dissimuler le mal qui l’affectait. Néanmoins, Lorgar fit profil bas et apprenant que Fulgrim - désormais un Prince Démon de Slaanesh, - ne communiquait plus avec Horus depuis un long moment, il s’engagea à aller le chercher lui-même, dans le domaine infernal de l’Œil de la Terreur.

Peu avant le départ dans l’Œil de la Terreur, Layak retrouva Maloghurst dans ses appartements, après que l’Écuyer ait tenté de ranimer avec sa sorcellerie Horus dans sa salle du trône, là où le Maître de Guerre était assis, plongé dans le coma. Sortant des ombres, Layak apparu devant l’Écuyer d’Horus, les ténèbres l’entourant et disparaissant comme de la fumée emportée par le vent. Ses deux gardes du corps silencieux se tenaient à une foulée derrière lui, les bras ballants. Maloghurst lui promis de lui arracher le cœur, de lui mettre dans la bouche avant de le faire jeter dans le vide si jamais il osait de nouveau d’entrer par effraction dans ses appartements. L’Apôtre Écarlate se moqua de la susceptibilité de Maloghurst, soulignant qu’il ne fera pas les mêmes erreurs que les favoris précédents de Lorgar, tel Erebus, alors en disgrâce. Il proposa alors son aide pour sauver Horus, affirmant savoir quel mal rongeait le Maître de Guerre. Il expliqua que les pouvoirs des Dieux du Chaos cernaient Maloghurst et que le Maître de Guerre attirait l’attention des Démons des Quatre Puissances. Bien que méfiant, Maloghurst l’écoutera, comprenant que les dieux se disputaient l’âme de son seigneur, qui voguait dans le Royaume du Chaos.

De nouveau à bord du Trisagion qui quitta la formation de la flotte d’Horus, Layak discuta avec Lorgar, confirmant au Primarque que Maloghurst était une âme faible, seulement fidèle au Maître de Guerre et non aux Dieux Sombres. Lorgar lui affirma alors qu’Horus n’était plus digne d’être le champion des Dieux Sombres et qu’il fonçait droit vers la défaite. L’Urizen expliqua que le Maître de Guerre était trop fort pour se soumettre pleinement à la volonté des dieux, se jugeant supérieur à eux, mais trop faible pour vaincre l’Empereur. Lorgar avait l’attention de l’éliminer afin que quelqu’un prenne sa place, faisant comprendre qu’il avait l’attention d’être cet usurpateur. Layak se demanda si cela n’était pas une "hérésie" car Horus avait reçu l’Onction des dieux, mais Lorgar contra en affirmant qu'ils étaient les champions et non les esclaves des dieux, se devant de prendre le pouvoir si une arme était devenue défectueuse. Pour prouver ses dires, il ordonna à Layak d’enlever son masque, mais l’Apôtre Écarlate refusa, déclarant que seules les Puissances de la Ruine pouvait voir son visage et lire ses pensées, quitte à mourir de la main de son père génétique. Satisfait, Lorgar constata que son serviteur comprenait la nécessité d’obéir aux dieux et de tout faire pour appliquer leur volonté.[7]

L'Arrivée sur Orcus

L’Apôtre Écarlate arriva sur le monde d’Orcus, planète saccagée découverte durant la Grande Croisade, dont les nuages tourbillonnaient sur ses steppes, avec des océans noirs comme du vin empoisonné, et des glaces polaires qui étendaient leur emprise glacée sur les montagnes des latitudes inférieures en leur envoyant des vents piquants. Orcus était peuplée de semis humains vêtus de fourrures en proie à des peurs confuses, tous convaincus de vivre à l’orée du royaume des morts, ce qui était vrai car la frontière de leur monde était l’Œil de la Terreur. Là, Layak se posa avec Lorgar dans les versants à pic de montagnes sombres d’Orcus, une plaie béante creusée dans la chair de la planète où avait été évidé la moitié d’un versant montagneux à l’explosif et au brûle-pierre, afin de creuser un puits évasé suffisamment large pour engloutir un vaisseau de guerre. Les parois lisses étaient incrustées de cristaux fondus alors que d’immenses portiques de métal descendaient en spirale, retenus à la roche vitrifiée par des toiles de poutres et de câbles et où des cadavres d’offrandes pendaient à des chaînes sous les plates-formes ainsi que d’autres structures, temples, arsenaux, entrepôts capables d’abriter des manipules de Titans, ou des dizaines de milliers de soldats. C’était un camp de base sur la route de cette dimension étrangère qu’on appelait la Toile, et ce fut des Démons qui avaient guidé Lorgar jusqu’à Orcus autrefois. Conscient de son importance, le Primarque y avait organisé cette base. Layak n’était jamais allé dans la Toile et était impatient de découvrir cette nouvelle dimension située entre la réalité et l'Immaterium.

Débarquant sur une plate-forme d’atterrissage avec quarante-deux guerriers du Chapitre des Muets, Layak fut étonné de voir que ce fut non pas une foule de suppliants qui accueillirent comme d'habitude Lorgar, mais seulement dix personnes en bure rouge encapuchonnée, qui attendaient en demi-cercle. Les gouttes de pluie s’évaporaient à un mètre d’elles dans de petites explosions, sous l’effet de la chaleur qui troublait leurs contours et on devinait que sous les robes, certaines étaient grandes et maigres, et d’autres trapues. On eut même dit que certaines pouvaient être presque humaines mais toutes irradiaient à la vue runique du masque de Layak. L’Apôtre Écarlate entendit des chuchotis dans une myriade de langues mélangées alors qu’il les regardait plus attentivement. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentit hésitant. Ces individus étaient les Oracles de la Sainte de Cendres, des augures sacrés vénérant la Dame Bénie, Cyrène Valantion, considérée comme une Sainte par la XVIIe Légion avant son assassinat par des Custodiens aux débuts de l’Hérésie d’Horus, et pratiquant la lecture des flux du Warp. Ils étaient sous la protection du Primarque et jouissaient presque de la même estime que la Sainte Perdue du Panthéon. Lorgar leur annonça qu’il aura besoin d’un guide parmi eux, et une femme s’avança, aveugle, et irradiant de puissance. Elle se présenta comme étant Actaea et désigna Layak comme étant "l’Homme Creux" qui en retour, constata qu’il s’agissait d’une jeune femme aveugle.

Il retrouva plus tard Actaea dans un temple de pierre noir et dont l’unique porte entourée de gravures incrustées d’argent représentant des scènes évoquées dans le Livre de Lorgar. L’Apôtre Écarlate ordonna à Kulnar et Hebek de s’assurer à ce que personne entre. L’intérieur était plongé dans l’obscurité, la seule lumière provenant de son bâton et des yeux de son masque. L’air était moite, chaud et fétide et les narines de son masque s’ouvraient pour lui permettre d’en détailler les odeurs : pourriture, sang, sueur et encens. Le sol était jonché d’os couverts de viande en décomposition et certains paraissaient avoir été débités proprement, d’autres hachés, quelques-uns rongés. Du plafond bas pendaient des disques de cuivre attachés à des ficelles, et gravés de symboles qu’il connaissait pour la plupart. Le fait de ne pas tous les connaître le troublait davantage que la force avec laquelle ils s’imposaient à son esprit. Actaea sentit sa présence et lui demanda ce qu’il voulait alors que par terre, huit cadavres étaient cloués au sol de marbre blanc du temple, à chacun des points cardinaux rituels. Il répondit qu’il ne voulait rien demander, l’aveugle le requestionnant alors sur pourquoi il était venu seul dans son temple et sans l’avoir demandé à Lorgar. Tendant une main ensanglantée, elle déclara quelle voyait son visage, ce qui le fit reculer car il considérait que c’était un blasphème que de le savoir. Elle lui tendit un Athamé de verre noir, une arme capable de déchirer la réalité mais le Maître des Muets ne s’en empara pas, demandant enfin ce qui le taraudait : Lorgar suivait-il véritablement la volonté des Dieux du Chaos en souhaitant renverser Horus puis pourquoi ils étaient venus sur ce monde, ce qui était pour Actaea, la vraie question.

Le lendemain, suivant les Oracles de la Sainte de Cendres et Lorgar, Zardu Layak descendit vers une plate-forme dans le noir, un endroit où des sacrifice avaient été pratiqués. L’Urizen s’écorcha la main en invoquant le nom de Fulgrim puis il pénétra dans la Toile en quête du Phénicien. Layak avança jusqu’au bord et sauta par-dessus bord, et tomba en silence dans le portail de la Toile, suivit de ses guerriers et d’Actaea.[8]

Perdu dans la Toile

En entrant dans la Toile, Layak entendit un son, puis des voix, des paroles, des murmures, des cris et des chansons ainsi que des langages qui n’étaient déjà plus pratiqués quand la galaxie n’était qu’une braise dans le ventre de l’univers. Il entendit leur douleur, leur chagrin et leur colère qui déferlaient tels les courants profonds. Ses sens réapparurent et une lumière ténue lui apparut, qui se diffusait à une grande hauteur, et suivait la courbure d’un vaste tunnel de section circulaire. Au-delà de ses parois, on devinait une nuit sans étoile alors que des filets de brume coulaient autour de ses pieds et cachaient tout ce qui pouvait se trouver au loin. Le tunnel se dérobait à sa vue et les distances se contractaient et s’étiraient selon la perspective. Actaea apparut à ses côtés, Kulnar et Hebek se tenant derrière elle, et Lorgar apparaissant peu après, annonçant qu’ils étaient quarante-cinq. Layak constata la présence des vétérans des Kalteth, avec leurs armures bordées d’or sale dérobé au trésor de rois défunts, les Unktuth, les bouchers de Gadeth et les frères de Grolth. Deux de ses guerriers avaient disparu, un tribut prélevé pour assurer la traversée. Actaea sorti une coupelle de bronze et la présenta à Lorgar qui s’entailla la paume, y faisant couler son sang tandis que l’aveugle prononçait d’une voix sibilante des paroles qui faisaient fumer l’air. Layak parvenait à goûter la sorcellerie qui imprégnait l’air et les parois du tunnel se mirent à onduler autour d’eux, et des éclairs rouges tonnèrent dans la brume. Lorgar, dont le visage était veiné de noir sous sa peau poudrée d’or, tendit le poing, et l’ouvrit avant de reculer lorsque la dernière goutte de sang frappa la surface de la coupelle. L’Urizen appela Fulgrim et une vive lueur apparut alors au-dessus de la coupelle de bronze. Puis l’Apôtre Écarlate constata la disparition des parois du passage. Actaea versa le sang du Primarque dans une fiole en cristal, annonçant voir la voie à suivre et l’obligation de ne pas la perdre de vue et de ne surtout pas regarder en arrière, quoi qu’il advienne. Les Word Bearers la suivirent, et Layak entendit des voix derrière lui qui chuchotaient dans des langues inconnues et sifflantes. Des mains spectrales lui griffaient et lui caressaient le dos alors que son instinct le poussait à fuir, se heurtant à sa volonté. Il comprit que ce lieu était fatal, demandant à l’Oracle pourquoi passer par ici pour accomplir leur quête, la réponse venant de Lorgar lui expliquant que c’était juste plus rapide en plus d’être le moyen le plus sûr et le plus discret d’atteindre leur destination.

Marchant aux côtés de son Primarque et suivant Actaea, Zardu Layak perdit la notion du temps, ne sachant plus si les intervalles entre ses pas ou ses pensées se mesuraient en secondes ou en semaines. Il entendit des voix parlant l’Aeldari, langue qu’il comprenait et qui prétendaient qu’il allait mourir ici. Lorgar affirma qu’il entendait pour sa part autre chose, se retournant pour le regarder et lui affirmer qu’il allait mourir avant de voir la lumière d’un autre soleil. Comprenant la duperie, Layak bondit en arrière, tout en levant son bâton alors que le visage du faux Lorgar se fendit, avant de se dissoudre dans le néant en ouvrant la bouche démesurément pour pousser un cri muet. L’Apôtre Écarlate se retrouva seul dans la brume.

C’est alors qu’un spectre apparu, lui demandant qui il était. Layak se défendit par des formules maléfiques. Il vit l’apparition d’un visage qui le regardait de haut, celui d’un jeune Word Bearer, et il se remémora sa jeunesse sur sa station orbitale natale en orbite de Terra et sa découverte par la XVIIe Légion. Une dague d’argent trancha la gorge du personnage spectral et une main bien concrète sortit de la brume et se saisit du bras de Layak qui tombait à la renverse. Il s’agissait de son garde Hebek, guidé par Actaea venu le chercher, la dague d’argent en main. Tenant la fiole de cristal dans son autre main, tout en paraissant balayer la brume de ses yeux aveugles. Layak la suivit en courant tout en apprenant que Lorgar était égaré. L’Apôtre Écarlate avait compris que la Toile était une abomination alors que devant lui, les chemins se ramifiaient et se courbaient comme l’intérieur d’une conque et la gravité se résumant à une loi simple et perverse : le sol était ce sur quoi on se tenait. Actaea y voyait une merveille, certes trompeuse, mais la tromperie était sacrée car elle éprouvait la foi des croyants. Pour Layak, la Toile le défiait et devait donc être détruite pour servir les dieux mais Actaea se moqua de lui en affirmant qu’il devrait savoir ce qui avait de la valeur et qu’il se mentait à lui-même en affirmant qu’il s’intéressait qu’à ce qui servait les Puissances de la Ruine. L’Apôtre Écarlate déclara Actaea hérétique quand la jeune femme aveugle annonça servir la vérité, les Dieux Sombre n’en étant qu’une simple expression. L’aveugle prétendit être la portion manquante de son âme, et qu’il avait besoin d’elle pour sortir de la Toile, ce labyrinthe de l’esprit. Mais, entendant la détonation de Bolters et le son des épées, Layak ordonna à ses esclaves de porter la jeune femme pour courir vers un passage qui déboucha sur une scène de feu et de tuerie. Cet endroit était une caverne aux parois lisses, avec de minces passerelles faites d’une substance brillante qui la traversaient comme les mailles d’une toile. Un pont étroit s’étirait devant l’Apôtre Écarlate qui vit des guerriers des Muets qui couraient en tirant des rayons et des projectiles sur des cibles invisibles. Il formula une formule impie et des symboles couleur de suie apparurent dans son sillage, des formes frissonnantes surgissant de l’éther et se muant en plumage et en serres. La volonté de Layak se superposa à celle des Démons, et ils partirent à tire d’aile au-dessus de lui comme un vol de corbeaux matérialisé ex nihilo. À sa vue s’ajouta la vision multiple des Démons, et son esprit absorba ce qu’il voyait et le combina avec ce que percevaient ses propres yeux. Les ennemis qui attaquaient les Word Bearers étaient des fantômes des Custodiens de l’Empereur, les gardes du corps surhumains du Maître de l’Humanité. Lorgar était leur cible, le Primarque affrontant les Custodiens aux côtés de ses guerriers. Puis un trio d’Automates de Bataille du Mechanicum apparu sur une passerelle au-dessus du Primarque et des Custodiens. Layak envoya la nuée de Démons dans l’intervalle entre les automates et leurs cibles mais les faisceaux de ciblage les désintégrèrent. Cela offrit le temps à Lorgar de lever la main d’un geste lent, et de faire chauffer à blanc un des automates qui se tordit et tomba mollement. Deux autres automates entrèrent en scène, ciblant l’Apôtre Écarlate qui fit apparaître un Démon bouffi entre lui et les tirs des machines. Layak laissa le Démon suivre son instinct pour regarder Lorgar le rejoindre et qui usa de sa sorcellerie pour déchaîner une destruction dans toute la structure qui dispersa tous les ennemis alentour. Une brume argentée sortit des parois comme une main qui cherchait à tous les enserrer alors que Layak entendit dans sa tête un cri qui le guida vers la bonne directions, le Primarque, Actaea et les derniers Word Bearers sur ses talons.

Ils débouchèrent sous la lumière rouge d’un soleil agonisant, sur une mesa de verre noir à la surface ondulée comme par le retrait d’une mer peu profonde, avec des choses blêmes au corps segmenté qui ondulaient en agitant des crinières de vibrisses. Une forêt d’arbres argentés ondoyait, et le feuillage tintinnabulait comme des clochettes avec des sortes de papillons de nuit, assez nombreux pour former un nuage, qui décollèrent d’un arbre sous les yeux de Layak. Lorgar lui apprit qu’il était au cœur de l’empire de la race Aeldari, et dans leur tombeau, car ils étaient là où Slaanesh était né. Puis toutes les sensations auditives de l’Apôtre Écarlate ne firent plus qu’une, le mettant à genoux lui et ses frères. Actaea expliqua que Fulgrim était proche et qu’il savait qu’ils arrivaient. Lorgar suivit l’aveugle, Layak restant en retrait, guère rassuré sur ce qui les attendaient dans ce sous-bois sombre. Il vit un de ses Word Bearers s’arrêter plus loin et allait le rappeler à l’ordre, quand le guerrier lâcha ses armes, et ôta son casque pour inspirer longuement. Sa gorge enfla, il tomba à genoux, son armure se crevassa, les brèches s’élargissaient pour inspirer davantage d’air avant que des racines grises ne montent de la poussière qui l’entraînèrent dans le sol. Un long hurlement psychique atteignit l’esprit de Layak puis se tut alors qu’une tache rouge grandissait là où le guerrier s’était trouvé. Des roses cristallines commencèrent à pousser à vue d’œil, et à déployer leurs pétales frais.

Enfin, ils quittèrent le sous-bois pour se retrouver en face du Palais de Slaanesh.[9]

L'Asservissement de Fulgrim

Pénétrant dans le Palais du Prince Noir, Layak entendit des sanglots de douleur, de deuil et de joie qui éclataient le long des rues. Des formes, parfois humaines mais généralement pas, se jetaient à ses pieds et le suppliaient en sifflant avant de se trancher la gorge. Il remarqua que ses requérants pleuraient tous avant de mourir. Accompagnant Lorgar, il se vit observé depuis de délicats balcons le long de grandes tours lisses par des mutants à tête bovine et au corps musclé et huilé, brandissant des épées à lame crochue et des coups-de-poing faits de chaînes aiguisées. Layak avait l’esprit troublé, tant l’air était saturé de Warp et il ne faisait plus la différence entre les fruits de l’imagination et les choses concrètes, les deux se confondant, interchangeables comme une chanson et un discours. Actaea sentait qu’on les observait, ce que confirma Lorgar alors qu’ils continuaient d’avancer en s’élevant encore et encore, gravissant des rampes autour de dômes et de tours de verre bariolé et d’argent poli. Layak reconnut la géométrie Aeldari dans leurs lignes, tout juste altérées, comme si l’esprit qui avait guidé la main à l’origine de toutes ces colonnes, portes et tours, avait sciemment conçu une subtile insulte. Enfin, ils arrivèrent sur une vaste place bordée de statues d’albâtre, de marbre et de jade, toutes parfaites à première vue mais plus monstrueuses à chaque nouveau regard. Le bruit blanc de l’eau provenait de hautes fontaines en forme d’hommes et de femmes idéalement conformes aux canons de beauté les plus exigeants et Layak vit qu’une des statues avait les yeux écarquillés et injectés de sang, pensant entendre un cri dans sa tête. Une foule vint occuper l’espace, vêtue de soieries et portant des masques de velours et de gemmes, tantôt joyeux tantôt tristes. Layak releva qu’ils avaient tous soit des yeux, soit une bouche, soit un nez ou des oreilles, mais qu’un individu donné n’avait jamais davantage qu’un seul de ces traits. Tous chantèrent le nom d’Aurelian. Enfin, ils firent face à une estrade couverte de coussins, qu’occupait un être bouffi au point que sa chair débordait mollement de son torse. Layak trouva ce Démon ignoble car rien qu’à voir la masse vautrée sur l’estrade, il sentit son âme étirée et siphonnée et le moindre désir refoulé des plus obscurs recoins des songes. Il y reconnut N'kari, une des Six Courtisanes du Prince du Chaos. Ce Démon très puissant se présenta pourtant à Lorgar comme étant Fulgrim mais personne ne fut dupe. Lorgar appela son frère, lui demandant de se montrer. Un danseur masqué et vêtu de pourpre apparut alors en exécutant un salto et s’inclinant bien bas devant le Primarque avant de reprendre sa forme démoniaque serpentine originelle. C’était le véritable Fulgrim.

Face à son frère, Lorgar lui demanda de revenir pour participer à la conclusion de la guerre civile, mais le Phénicien déclina l’offre, trop occupé à caresser N'kari. Fulgrim ne s’intéressait plus au monde matériel ainsi que du conflit qui faisait rage. Alors Lorgar lui révéla qu’il avait besoin de lui pour éliminer Horus, qui s’était montré indigne d’être le champion des Dieux du Chaos mais comme Fulgrim s’obstina dans son refus, Zardu Layak se vit ordonner psychiquement par son Primarque de prononcer le véritable nom démoniaque du Phénicien afin de le placer sous son contrôle. Fulgrim attaqua immédiatement Lorgar, et un duel débuta entre les deux frères alors que Layak menait son rituel d'asservissement. Quand Layak commença à prononcer le nom véritable du Phénicien, un vide s’ouvrit dans son esprit alors que les mots se dépliaient dans le noir, se développant en séries de syllabes qui s’étiraient par-delà le langage pour toucher l’éternité. Ce n’était pas un langage que les mortels pouvaient parler. C’était un nom, un unique nom que mentionnaient des cauchemars au-delà du seuil du sommeil et il s’allongeait, ondoyait comme un serpent. L’Apôtre Écarlate sentit son âme pousser un cri déchirant, mais les fragments de savoir jaillissaient sans pitié de là où ils avaient été implantés en lui. Chacun d’eux était une partie du nom, un segment du ver qui s’extirpa du vide pour jaillir de sa gorge. En parallèle, des cultistes de Slaanesh et des Démons, dont N’kari, attaquèrent les Word Bearers pendant que Lorgar tentait tant bien que mal de retenir les coups du Primarque Démon. La vue de Layak vira au noir quand les segments suivants du nom véritable dardèrent dans l’air et il sua du sang alors qu’il prononçait chaîne maillon de la chaîne infernale du nom démoniaque de Fulgrim. Kulnar et Hebek protégèrent le Maître des Muets face à la vague d’horreurs lancée par N’kari, la présence des antiques Épées Anakatis propageant une peur dans les rangs démoniaques. Finalement, l’Apôtre Écarlate acheva le rituel en prononçant l’ultime syllabe du nom et prit le contrôle Fulgrim, tout en prenant les ordres de Lorgar lui-même. L’Urizen ordonna que le Phénicien rassemble sa Légion des Emperor's Children, alors dispersée, sur Ullanor. Fulgrim n’ayant pas le choix, lança un cri psychique que tous les guerriers de la IIIe Légion pouvaient entendre dans la galaxie.

Quand à N’kari, il refusa de quitter son "tendre" Fulgrim et cracha une des ses dents noirs que Lorgar ramassa et donna à Zardu Layak qui y vit la manifestation concrète d’un pacte qui permettait d’invoquer N’kari et lui donner des ordres, sans que le Démon lui nuise directement.[10]

Le Rassemblement d'Ullanor

L’Apôtre Écarlate retourna avec son maître et les survivants de leur troupe sur Orcus, rien ne leur faisant cette fois-ci barrage. Layak supporta les tentatives de Fulgrim de tirer sur ses liens pour éprouver sa volonté et la tournure de sa pensée. De retour à bord du Trisagion, Layak resta seul dans ses quartiers à contempler en silence son casque. Le vaisseau amiral de Lorgar fonçait à plein régime vers Ullanor afin d’arriver avant qu’Horus prononce la fin du rassemblement, tandis que les navires des Emperor’s Children les rejoignaient un par un suite à l’appel de Fulgrim. Il se remémora les jours où il était un jeune guerrier de l’Empereur ce demandant alors à haute voix ce qu’était la vérité. Ce fut Actaea qui lui répondit, apparaissant par surprise. Furieux de voir ses quartiers si facilement accessibles, Layak apprit qu’elle avait un accord avec Kulnar et Hebek qui surveillaient les quartiers du Maître des Muets. Il réprima l’envie de se saisir de son masque posé afin de se cacher le visage mais comme la jeune femme était aveugle, ce ne fut pas nécessaire. C’est alors que l’Apôtre Écarlate exprima son trouble ne n’être plus qu’un amalgame du guerrier d’antan qui croyait que les dieux étaient une abomination, et le rire d’un immortel qui rongeait son âme. Actaea prophétisa que ses souvenirs s’amenuiseront avec le temps, que son passé sera englouti par le pouvoir des créatures qu’il avait enchaînées. Mais il lui restait encore les moyens de faire le choix de ce qu’il allait faire dans peu de temps.

Arrivant enfin sur Ullanor, Layak débarqua sur la planète à la suite de son Primarque, là où s’était tenu autrefois le Triomphe qui avait vu l’ascension d’Horus au titre de Maître de Guerre. Fulgrim était venu aussi, accompagné de son second, Eidolon, et d’une centaine de ses fils génétiques criards tous munis d’armes volumineuses à la bouche évasée et bardées de tubulures chromées. Mais Layak repéra dans les estrades un Alpha Légionnaire qui prétendra être Alpharius

Puis le Vengeful Spirit apparut en orbite et Horus Lupercal, guéri de sa blessures suite au sacrifice rituel de Maloghurst, débarqua sur Ullanor, tandis que les Emperor’s Children en orbite utilisaient une myriade d’instruments constituant une symphonie de souffrance qui déclencha un brouillard de douleur dans le Warp et qui affecta aussitôt le réseau vox des Sons of Horus pour isoler le Maître de Guerre. Lorgar ordonna à Fulgrim de tuer Horus lorsque ce dernier descendra sur la planète, mais Horus avait appris les plans de Lorgar, et lorsqu’il arriva, il frappa très violemment l’Urizen qui tomba à terre. Layak trahit alors son Primarque car en voyant Horus, il avait été frappé comme par un coup physique. Ébahi par les différentes images de Lupercal que les yeux de son masque lui présentaient, il refusa de lâcher Fulgrim pour appliquer le plan de l’Urizen, choisissant alors le camp d’Horus, et libérant le Primarque Démon de son contrôle qui en profita pour frapper à son tour Lorgar, par vengeance. Lorgar fut exilé par Horus qui promiy de le tuer s'il le recroisait. Tandis que l’Urizen partait avec sa Légion d’Ullanor, Horus regarda Layak et ses cinq mille guerriers des Muets. Se rappelant les paroles de la jeune aveugle qui l’invitait à faire un choix par lui-même, il s’agenouilla devant Horus, imité par tout son Chapitre, et lui fit serment d'allégeance.

Peu après, les Primarques Angron et Perturabo arrivèrent et une parade fut effectuée, ouvrant le début de l’invasion du Système Sol. Un immense sacrifice d’esclaves au nom des dieux fut ensuite pratiqué sous la supervision de Layak et une fois terminé, le Maître de Guerre ordonna de mettre le cap sur Terra, vers la bataille finale.

Zardu Layak admira l’armada du Maître de Guerre qui attendait en orbite d’Ullanor, quand il entendit la voix d’Actaea qui remarqua qu’il avait enfin fait un choix : celui d’abandonner Lorgar. L’Apôtre Écarlate demanda alors à la jeune aveugle ce qu’elle voyait, celle-ci répondant juste voir un commencement et une fin. Il demanda si la victoire les attendait mais à cela, Actaea prétendit que même Horus l’ignorait. Alors que Layak montait dans son Stormbird affichant à présent l’Œil d’Horus, il se confia à Actaea, lui avouant qu’il avait oublié ce qui s’était passé avant le voyage pour le retrouver, se demandant pourquoi il continuait d’avancer malgré sa perte d’identité. L’aveugle lui donna pour réponse "la foi". Par la suite, il demanda si c’était bien elle qui avait prévenue Horus de la trahison de l’Urizen. Elle ne répondit qu’à moitié, affirmant que la vérité était désagréable à entendre. Enfin, le Maître des Muets la questionna sur son identité réelle, car il avait appris via ses serviteurs qu’aucun Oracle de la Sainte de Cendres ne portait son nom, personne qui ressemblait à son signalement ou qui possédait son pouvoir. Et pourtant elle l’attendait sur Orcus… Mais la rampe du Stormbird se leva, et la jeune et mystérieuse aveugle disparut de sa vue, ses derniers mots étant un adieu.

Quand à Zardu Layak, il se dirigea vers la plus grande bataille de l’histoire de l’Humanité et son ultime destin sur Terra.[11]

Sources

  • FRENCH JOHN, Esclaves des Ténèbres - Les Égares et les Damnés, Black Library, 2019
  • FRENCH JOHN, Siege of Terra - La Guerre Solaire, Black Library, 2019
  • HALEY GUY, Siege of Terra - Les Égarés et les Damnés, Black Library, 2019
  • THORPE GAV, Siege of Terra - Le Premier Rempart, Black Library, 2020
  • The Horus Heresy, Book Five - Tempest
  • Forgeworld - Zardu Layak and Blade-slaves Bodyguard[2]
  1. The Horus Heresy, Book Five - Tempest, Chapter The Word Bearers - Zardu Layak, The Crimson Apostle (traduit de l'anglais par Guilhem)
  2. The Horus Heresy, Book Five - Tempest, Chapter The Word Bearers - Zardu Layak, The Crimson Apostle - The Azurda Char'is (traduit de l'anglais par Guilhem)
  3. The Horus Heresy, Book Five - Tempest, Chapter The Word Bearers - Zardu Layak, The Crimson Apostle - Panoply of Flame (traduit de l'anglais par Guilhem)
  4. Informations issues de Esclaves des Ténèbres - Les Égarés et les Damnés, Chapitre Huit de FRENCH JOHN, Black Library, 2019 et résumées par Guilhem.
  5. The Horus Heresy, Book Five - Tempest, Chapter The Word Bearers - Other Chapters present at the Battle of Calth et résumées par Guilhem.
  6. Informations issues de Forge World - Zardu Layak and Blade-slaves Bodyguard et résumées par Guilhem.[1]
  7. Informations issues de Esclaves des Ténèbres - Les Égarés et les Damnés, Chapitre Un, Chapitre Deux, Chapitre Trois, Chapitre Quatre de FRENCH JOHN, Black Library, 2019 et résumées par Guilhem.
  8. Informations issues de Esclaves des Ténèbres - Les Égarés et les Damnés, Chapitre Cinq, Chapitre Six de FRENCH JOHN, Black Library, 2019 et résumées par Guilhem.
  9. Informations issues de Esclaves des Ténèbres - Les Égarés et les Damnés, Chapitre Sept, Chapitre Huit, Chapitre Neuf, Chapitre Dix, Chapitre Onze de FRENCH JOHN, Black Library, 2019 et résumées par Guilhem.
  10. Informations issues de Esclaves des Ténèbres - Les Égarés et les Damnés, Chapitre Douze, Chapitre Treize, Chapitre Quatorze, Chapitre Quinze, Chapitre Seize de FRENCH JOHN, Black Library, 2019 et résumées par Guilhem.
  11. Informations issues de Esclaves des Ténèbres - Les Égarés et les Damnés, Chapitre Dix-Sept, Chapitre Dix-Huit, Chapitre Dix-Neuf de FRENCH JOHN, Black Library, 2019 et résumées par Guilhem.