« Organisation de la Première Légion » : différence entre les versions
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Version du 19 janvier 2025 à 17:25

L'Expérience de la Première Légion
L’organisation et la structure de la Légion des Dark Angels étaient antérieures aux modèles standard établis par le Principia Bellicosa. En effet, nombre des doctrines et des formations couramment utilisées dans les Legiones Astartes trouvent leur origine dans les premières pratiques de la Première Légion. En fait, il semblerait que ce soit l’une des principales missions que l’Empereur a confiées à la Première Légion : découvrir, affiner et perfectionner les stratégies et les modèles qui permettraient à Ses nouveaux guerriers génétiquement modifiés d’atteindre une efficacité maximale. Lorsque nous parlons de la forme "standard" d’une Légion Space Marine, nous parlons des Dark Angels, car c’est dans le sacrifice de la Première que ces structures sont nées. Si Roboute Guilliman a par la suite complété et adapté cette structure, même ce général extraordinaire s’est appuyé sur les fondations qui avaient été définies par les guerres de la Première Légion avant le retour du Lion. Même Lion El'Jonson, en reprenant le commandement de sa Légion, s’inclinera devant la sagesse des fondateurs de la Première Légion, se contentant de lier cette structure à une vision et une autorité uniques, et elle est restée largement inchangée dans sa forme depuis ce jour, sinon dans sa fonction.
Dans les premières années de son existence, la Première Légion avait expérimenté toutes les formes de guerre, tous les styles d’organisation et de formation, avec une foule de guerriers se consacrant à presque tous les stratagèmes tactiques ou stratégiques. Cela signifiait que la Légion comprenait des spécialistes adaptés à chaque adversaire et à chaque champ de bataille, mais qu’elle ne disposait pas d’une structure cohérente pour organiser ces guerriers. De par sa nature même, elle était chaotique et fluide, changeant constamment au fur et à mesure que certaines tactiques tombaient en désuétude et que de nouvelles se développaient, et il lui manquait donc un sens de l’organisation facile à définir. Ce chaos était un outil nécessaire pour atteindre son objectif et, avec le temps, il se résoudrait en un système de formations de soutien qui permettrait aux Dark Angels d’affronter n’importe quel ennemi sur n’importe quel champ de bataille et de le vaincre. Ce système de formations spécialisées était au cœur même de la Première Légion, le noyau autour duquel elle avait été construite.[1]
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : Histoire des Dark Angels
Schéma Standard
La Première Légion était composée de Chapitres, de Compagnies et d’escouades comme toutes les autres, c’était la forme de sa structure ouverte, le visage découvert qu’elle montrait à ses Légions sœurs et à l’Imperium en général. Cependant, chacun des guerriers de la Légion occupait également une position dans une deuxième couche d’organisation, cachée, qu’ils gardaient dissimulée de ceux qui n’appartenaient pas à la Légion. [2]
Les officiers de ligne incluent les Sergents, Lieutenants (Centurions subalternes) et Capitaines (Centurions Supérieurs).
Les officiers de Légion étaient les Consuls et Préteurs à la tête d'un Bataillon ou d'un Chapitre.
Les Dark Angels emploient des termes tels quel "Maître" ou "Chevalier-Capitaine" pour les officiers de ligne, et "Seigneur-Commandant" et "Maréchal" pour les officiers de Légion. [3]
Corpus Nobilis - Titres et grades les plus connus et les plus utilisés avant/après le retour de Lion El'Jonson : [4]
- Chevalier-Préteur
- Chevalier-Commandant
- Chevalier-Capitaine
- Chevalier
Titres utilisés : Préteur, Chevalier-Préteur ou Seigneur-Commandant
Titres utilisés : Préteur, Chevalier-Commandant
Les Grands Osts
- Maître : Dirigeant d’un Ost
- Maréchal
- Procurateur : Recruteur et superviseur au nom de l’Ost au sein de la Légion
- Initié
La face secrète de l’organisation de la Légion était composée principalement de deux corps distincts : les grands Osts et les Ordres de Bataille. Ces deux organes servaient à permettre la collecte et la codification des connaissances par les guerriers de la Légion et à faire en sorte que ces connaissances soient disponibles sur le champ de bataille au moment où les généraux de la Grande Croisade en avaient le plus besoin.
Les grands Osts étaient les plus importants des deux, se comptant d’abord par douzaines, chaque force individuelle revendiquant la loyauté de centaines de guerriers individuels. Les armées étaient chacune vouées à la perfection d’un art de la guerre, certaines étant spécialisées dans la guerre de siège, d’autres dans l’art de l’escarmouche et encore plus dans la discipline brutale de l’assaut de choc et bien d’autres encore. Ils ne se battaient pas en formations cohésives dans la plupart des situations, étant répartis dans les différentes Chapitres et Compagnies de la Légion. Une unité donnée pouvait comprendre des membres de différents Osts travaillant tous ensemble, prêtant leur expérience et leurs compétences à leurs Frères de Bataille, de sorte que l’ensemble avait une valeur bien plus grande que n’importe quelle pièce individuelle. Quel que soit le défi que devait relever la moindre unité de la Première Légion, elle trouvait au moins un expert dans ses rangs, ce qui constituait un avantage certain par rapport à de nombreuses Légions plus jeunes, chacune d’entre elles étant dédiée à une seule pratique conquérante et mal équipée pour combattre en dehors de sa sphère de prédilection. Ce n’était que dans les situations les plus terribles qu’un Ost se rassemblait en masse, ses acolytes étant appelés des rangs pour former un seul corps de ceux qui étaient les plus compétents dans leur art. Qu’il s’agisse des compétences de siège de l’Ost de Pierre ou des clades de l’Ost du Néant, un tel corps pouvait être une force puissante dans son élément choisi, plus que capable de renverser le cours de la bataille la plus terrible.
Chaque Ost avait suivi la même structure organisationnelle, chacun ayant son propre Maître, ses Maréchaux et ses initiés organisés en cellules dispersées dans les Chapitres de la Légion. Ces cellules étaient intégrées au cœur même du noyau de la Légion, opérant aux côtés des Compagnies et des escouades de sa face ouverte. Une escouade donnée pouvait très bien comprendre des membres de plusieurs cellules, chacune étant liée au service de différents Osts - ils étaient à la fois frères, scellés par les serments faits à la Légion et au Sergent, et rendus étrangers par les liens secrets et les mystères de leur Ost. Un guerrier devait son obéissance à la fois à son commandant dans les rangs de la bataille ouverte et à son supérieur dans la société cachée de son Ost, seul le contexte subtil de la tradition permettant de savoir quand l’un avait autorité sur l’autre. Le fait qu’un tel système ne fonctionnait pas seulement sur le champ de bataille, mais qu’il excellait à faire triompher la Première Légion témoigne de la force d’esprit et de la loyauté durable de ces guerriers.
Les grands Osts de la Première Légion avaient recruté ouvertement et largement parmi les guerriers non-initiés de la Légion. Lorsque de nouvelles recrues atteignaient les Compagnies de première ligne, elles se retrouvaient sous la surveillance constante des procurateurs désignés des armées, chacun cherchant des signes de l’aptitude de l’aspirant à rejoindre son Ost dans sa conduite sur le champ de bataille. Ceux qui étaient sélectionnés par les procurateurs, après avoir affronté leurs épreuves sur le champ de bataille et dans les épreuves subtiles menées par leurs Frères de Bataille et leurs commandants, étaient rapidement incorporés dans les rangs les plus élémentaires de l’Ost et se voyaient accorder le droit de porter sa marque. Les guerriers initiés de l’Ost se réunissaient librement dans l’enceinte des camps de la Légion pour débattre de la stratégie et du bon usage des armes, avec ceux des grades supérieurs responsables de la formation de leurs subordonnés. Ces rassemblements, bien que non secrets, étaient considérés comme une affaire privée de l’Ost, un forum où le rang d’un guerrier au sein de son Ost était supérieur à celui de son rang au sein de la Légion. Les membres pouvaient parler des affaires de l’Ost, de la pratique et de la protection de leurs rites de combat et de leurs traditions uniques, sans craindre la censure, car on considérait qu’il était du devoir des Osts de préserver la Légion par leur recherche incessante de l’excellence. [2]
Les Osts de la Première Légion n’étaient pas désignés comme des "Ailes" avant le retour de leur Primarque, et leur organisation était différente. Les Ailes seront une création ultérieures de Lion El’Jonson. Dans les histoires de la Légion, le fondement de la doctrine sous-jacente à la formation des Osts est souvent attribué à l’Empereur Lui-même, un volet du grand plan qu’Il avait formé pour la première de Ses Légions. [5]
Osts en 753.M30
Tous les Osts perdus de la Première Légion n’ont pas simplement disparu, laissant un héritage pour le sang versé en leur nom. Parmi les doctrines qui échouèrent face aux vicissitudes de la bataille, et qui se révélèrent peu pratiques pour une application général au sein des Légions, il y en eurent certaines dont le mérite restait à explorer sous d’autres formes et à adapter pour servir l’Empereur même dans la mort. Le premier de ces Osts "ratés" était l’Ost des Pentacles, un rassemblement de ceux qui, au sein de la Première Légion, avaient montré une aptitude ou une résistance aux pouvoirs inconstants et pervers de l’occulte, une discipline défendue par un certain nombre des seigneurs de guerre les plus profanes vaincus par l’Empereur sur l’ancienne Terra. En utilisant les connaissances tirées des sanctuaires déchus de ces tyrans de la Vieille Terre, la Première Légion avait tenté de créer sa propre cabale sorcière, des guerriers-adeptes répandus au sein de la Légion pour améliorer le modèle psychique qui leur avait été accordé par l’Empereur avec les arts ésotériques et pour conseiller ses commandants quand ils devaient combattre un ennemi armé de telles connaissances et capacités.
Le zénith et le nadir de la brève existence de l’Ost se situeront au moment du Scellement de la Porte Noire en 810.M30, une bataille longtemps gardée secrète, connue uniquement de ceux qui ont accès aux voûtes les plus profondes des Archives Impériales. C’est là, dans ce sombre royaume où l’Humanité a pénétré à l’improviste et sans y avoir été invitée, que les adeptes de l’Ost - connus alors sous le nom de Quaesitors - serviront à la fois de plus grande arme et de plus dangereuse faiblesse de la Légion. Les plus faibles d’entre eux, n’ayant aucune formation formelle en techniques défensives, allaient succomber au contrôle d’entités au-delà du l’entendement de l’homme mortel et faire des ravages dans les lignes de bataille de leurs propres frères avant d’être mis à terre. La bataille ne fut gagnée que par la force d’esprit et le sang du Maître de l’Ost des Pentacles et des meilleurs Quaesitors de l’Ost, qui scellèrent la brèche et barrèrent les portes de ce royaume de la réalité grâce à leurs pouvoirs psychiques.
À la suite de cette lutte cataclysmique, l’Ost des Pentacles avait été dissous, ses questeurs revenant dans les rangs de la Légion ou confiés à d’autres Osts, dont les compétences puissantes mais non raffinées avaient été jugées trop dangereuses et imprévisibles pour être utiles. L’ancien Maître de l’Ost des Pentacles, Idrik Kybalos, dont toute référence a disparaît dans les archives des Dark Angels, ne revient pas à un autre poste au sein de la Légion. Il réapparaît près d’un siècle plus tard, inscrit sur la charte fondatrice du Librarius aux côtés de personnalités telles que Magnus le Rouge et Jaghatai Khan, son œuvre étant sans doute préservée par ordre de l’Empereur jusqu’à ce qu’on en ait à nouveau besoin. En effet, une grande partie du programme de formation initiale du Librarius intégrait les techniques mises au point par les adeptes de l’Ost des Pentacles mélangées aux traditions de Prospero et de Chogoris, un hommage au sacrifice et aux compétences de ces guerriers que l’histoire avait oubliés.
Hexagrammaton
L’Hexagrammaton, une phrase de l’ancien Terran qui se traduit approximativement par "Les Six Voies Divines", était le titre donné à la forme moderne des grands Osts des Dark Angels. Il était entré en usage dans toute la Légion vers 830.M30, lorsque la Légion avait atteint pour la première fois un effectif nominal de 100 000 guerriers et qu’elle avait éliminé un grand nombre des premiers Osts par attrition au combat et par l’échec de leurs doctrines. Les armées qui restèrent furent considérées comme l’expression la plus pure et la plus efficace des tactiques et des stratégies forgées par la Première Légion au cours de sa longue histoire, dignes d’une place permanente dans leur ordre de bataille. Ils ont connu un tel succès que, lorsqu’il a pris le commandement de la Légion, Lion El’Jonson a conservé l’Hexagrammaton pratiquement inchangé. Le Primarque ne prit des mesures que pour réorganiser leurs hiérarchies et structurer les Osts afin qu’ils fassent davantage écho aux cohortes chevaleresques calibanites avec lesquelles il avait conquis les sombres forêts de son monde d’adoption, changeant symboliquement le titre de ces forces en "Ailes" pour marquer son ascension au poste de Grand Maître.[8]
L’appartenance à l’une des six Ailes de l’Hexagrammaton était une marque de compétence et de valeur dans les rangs des Dark Angels. Il était rare de voir un de leurs chefs de guerre sans l’insigne de l’une de ces organisations secrètes sur sa plaque de combat.[7]
Les Ailes
- Maître : Dirigeant de l’Aile
- Maréchal
- Procurateur : Recruteur et superviseur au nom de l’Aile au sein de la Légion
- Initié
Hekatonystika
L’Hekatonystika était le pendant caché du terrible Hexagrammaton de la Légion des Dark Angels. Traduit approximativement par "les Cent Arts Ésotériques" dans le langage des terres brisées de Mykene sur la Vieille Terre, le terme utilisé pour désigner l’ensemble des Ordres Militants secrets intégrés dans la structure des Ailes et des Chapitres. Chaque Ordre était un corps autonome de guerriers dédié à la protection d’une partie des traditions secrètes de la Légion, durement acquises, le plus souvent en ce qui concernait la faiblesse d’un ennemi spécifique ou la maîtrise d’un certain terrain ou d’une certaine arme. Ils étaient à parts égales des érudits et des guerriers, à la fois chercheurs et praticiens, et aussi meurtriers sur le champ de bataille qu’ils étaient énigmatiques dans les salles de la Légion. Bien que rarement réunies en un seul endroit, de petites cellules de ces guerriers étaient souvent assemblées avant les batailles qui allaient bénéficier de leurs compétences, formant une unité temporaire connue au sein des Dark Angels sous le nom de Cenobium pour mener la charge et conseiller les officiers en charge.[19]
Les Ordres Militants
- Précepteur : Dirigeant d’un Ordre
- Sénéchal : Membre de haut rang supervisant une chambres cachée de l’Ordre
- Cénobite : Titre honorifique utilisé pour afficher la suprématie temporaire de sa position dans l’Ordre sur celle au sein de la Légion
- Adepte
Les Ordres de Bataille, bien que plus nombreux, comptaient beaucoup moins d’adhérents que les Osts. Sur les centaines d’Ordres individuels, la plupart ne comptaient que quelques dizaines d’initiés, une poignée de guerriers seulement en comparaison des vastes armées et des Chapitres de la grande Légion. Ces fraternités de guerriers ne pouvaient pas diffuser leurs connaissances à travers toute une Légion de la même manière que les armées, et abritaient un ensemble de compétences mal disposées pour un tel usage. Les Ordres de Bataille étaient des experts d’un seul aspect sanglant de la guerre, de la destruction d’un ennemi singulier ou de la maîtrise d’un champ de bataille aberrant. Lorsqu’un Ordre de Bataille de la Première Légion rencontrait un ennemi digne de sa haine ou un champ de bataille dont la nature défiait son mépris, c’était vers les Ordres de Bataille qu’il se tournait, formant un Cenobium, un cadre de guerriers d’un Ordre entraîné à neutraliser l’ennemi, à mener l’assaut et à transformer tout leur savoir secret en une arme pour frapper les ennemis de l’Humanité.[20]
Chaque Ordre de Bataille était strictement hiérarchisé, bien qu’il n’y en ait pas deux identiques, chacun étant organisé de manière à servir au mieux les objectifs et les traditions de cet Ordre. Car, contrairement aux Osts, qui recrutaient ouvertement et partageaient une grande partie de leurs connaissances lorsqu’ils étaient appelés au combat, les Ordres étaient de nature plus secrète. La véritable position et la nature des grades au sein d’un Ordre donné n’étaient véritablement comprises que par les initiés de cet Ordre, avec un système de chiffres et de signes cryptiques propres à chaque Ordre utilisé pour les distinguer de ceux qui y avaient été intronisés dans leurs rangs. Chaque niveau de l’Ordre accordait aux initiés une plus grande compréhension des mystères qu’il avait créé pour les préserver et leur imposait une plus grande responsabilité pour que ces connaissances soient toujours prêtes à être utilisées en cas de besoin. Un Ordre se réunissait pour affirmer son savoir sous forme de rituels et de traditions, ainsi que pour s’entraîner de manière plus pratique - pour se tenir prêts le jour où son savoir serait requis au nom de la Légion et de l’Imperium.
La plupart des Ordres maintenaient une chambre sanctuaire à bord de tout vaisseau spatiale où une cellule de leurs membres était postée, un espace privé dans lequel l’entrée n’était accordée qu’aux membres ordonnés de l’Ordre et où l’entraînement et l’étude rituels pouvaient être poursuivis en isolement. Certains des plus grands Ordres contrôlaient des stations spatiales, le plus souvent basées dans et autour de zones de guerre qui soutenaient ou exigeaient leurs compétences uniques. L’Ordre des Lances Brisées exploitait une forteresse orbitale capable d’accueillir les 138 membres connus, mise en place au-dessus des mesas brisées et des canyons d’Argyel III, un Monde Mort dont la roche était parsemée de traces de métaux lourds qui contrariaient la plupart des systèmes de capteurs actifs. Étant donné que les Lances Brisées étaient passées maîtres dans l’art de l’embuscade et de la guerre silencieuse qui prévalait sur un terrain aussi dense et confus, cet endroit était parfait pour la formation de ses initiés et servait de retraite aux vétérans qui cherchaient à contempler les enseignements de l’Ordre sans se distraire.
Ces sanctuaires, qu’il s’agisse de grandes forteresses ou de chambres spartiates à bord d’un navire de guerre, avaient également joué un rôle crucial dans le recrutement de nouveaux membres. Ces acolytes potentiels étaient identifiés par les membres supérieurs d’une cellule grâce à l’enregistrement de leurs réalisations et de leurs compétences, et faisaient l’objet de nombreux débats au sein de la cellule avant qu’une décision ne soit prise. Une fois convoqué par la cellule, un guerrier pouvait s’attendre à faire face à une série d’épreuves physiques et mentales épuisantes, administrées dans la solitude du domaine de l’Ordre où ces candidats se voyaient accorder des droits d’entrée limités, bien que souvent sous serment contraignant de garder secret tout ce dont ils étaient témoins. Ces procédés varient considérablement d’un Ordre à l’autre, bien qu’ils présentaient souvent la possibilité très réelle de blessures graves ou même de mort pour ceux qui acceptaient le défi. La nature exacte de ces rituels était tenue secrète et même ceux qui échouaient étaient tenus par l’honneur de la Légion de ne pas parler de ce qu’ils avaient affronté. Tel était le respect accordé aux Ordres par les guerriers de la base de la Légion. Ce n’était qu’une fois pleinement intronisés qu’ils recevaient la liberté des domaines de l’Ordre et le droit de commencer à étudier le premier niveau de la tradition cachée de leur nouvelle fraternité de guerriers et de porter la marque de l’acolyte sur la céramite de leur plaque de guerre.
Occuper une position même dans les cercles extérieurs d’un des Ordres Militants était considéré comme un grand honneur, et de toute la Légion moins de la moitié pouvait prétendre à un tel accomplissement. Bien que peu de personnes en dehors des rangs d’un Ordre donné connaissaient la portée de l’insigne porté par ses adeptes, tous les guerriers de la Légion accordaient au porteur d’un tel sceau le respect qui lui était dû et peu de personnes, même parmi les plus anciens des commandants, manquaient à leur devoir, quel que soit le rang qu’ils occupaient en dehors de l’Ordre. Bien que cela soit rare, certains guerriers particulièrement doués de la Légion portaient sur leur armure l’insigne de plus d’un des Ordres Militants. Dans certains cas, ces guerriers avaient officiellement quitté un Ordre pour occuper un poste dans une nouvelle confrérie, en jurant de garder les secrets de leur ancienne association, tandis que dans les cas les plus exceptionnels, ils pouvaient détenir un rang dans deux ou plusieurs Ordres en même temps. Les exemples les plus connus sont Lion El’Jonson lui-même, qui détenait le rang de Haut Précepteur de chaque Ordre au sein de la Légion, et le Chevalier-Capitaine Atreus Deucalion, porteur de l’épée Chrysaor. Le Chevalier-Capitaine Atreus, qui était également Maréchal de la Firewing, était considéré comme l’un des meilleurs épéistes de la Légion et occupait son poste au sein de trois Ordres distincts, mélangeant les techniques de lame de chacun pour former un style unique et mortel qui lui était propre. [21]
Exemples d'Ordres Militants
Les Ordres Civilis
En plus des Ordres Militants, il existait également les Ordres Civilis, des organisations dédiées à des tâches hors champ de bataille nécessitant des connaissances spécialisées et vitales pour le succès de la Légion. Ces Ordres comptaient rarement parmi leurs rangs des Frères de Bataille à part entière, mais étaient plutôt un moyen d’honorer les serfs de la Légion et les aspirants en échec qui se consacraient au soutien des guerriers dans la ligne de front. Parmi eux, on comptait des armuriers, des quartiers-maîtres, des pilotes de cargo et des équipes de maintenance, l’épine dorsale invisible des opérations de la Légion. Cependant, comme ces Ordres inférieurs n’étaient pas représentés au sein du Conclave des Précepteurs, il existe peu de documents sur leur structure et leur histoire, accessibles aux étrangers.[19]
Hiérarchie du Commandement de la Légion
Compte tenu de leur structure d’organisation unique, il n’était pas surprenant que les Dark Angels aient également employé un certain nombre de variantes de titres pour leurs officiers. Les officiers de ligne de la Légion avaient conservé un modèle d’identification standard avant l’influence calibalite que le Lion avait apportée à la Légion, bien que dans les années qui avaient suivi le retour du Primarque, un système de variantes basé sur les titres des chevaliers de Caliban ait trouvé la faveur de beaucoup. Au début de l’Hérésie d’Horus, seuls les vétérans les plus intransigeants de l’ancienne Légion, ceux de Terra, Gramarye et au-delà, utilisaient encore les titres plus anciens et plus simples de Préteur, Centurion et Consul.
Les guerriers de l’Hexagrammaton adhérèrent à leur propre système de titres, qui dénotait à la fois l’autorité et l’habileté du porteur au sein de l’Aile à laquelle il appartenait. Ce système était en vigueur dans les six Ailes modernes, avec peu de différences entre elles. Certaines utilisaient des titres honorifiques distincts pour distinguer les guerriers de renommée particulière, comme le titre d’Eskaton, qui était utilisé dans la Dreadwing pour désigner un guerrier qui avait supervisé la mort finale d’une race ou d’un monde.
En revanche, les Ordres secrets de l’Hekatonystika avaient conservé quelques titres fixes parmi les centaines d’Ordres individuels. Parmi les quelques titres utilisés par presque tous les Ordres, les plus connus étaient celui de Précepteur, utilisé pour désigner le chef d’un Ordre, et de Sénéchal, qui était accordé aux membres de haut rang qui supervisaient les chambres cachées des salles d’un Ordre. Lorsqu’ils étaient ouvertement vêtus de la panoplie complète de l’Ordre et tenus d’entreprendre la guerre au nom de la Légion, les membres utilisaient également le titre honorifique de Cénobite pour illustrer la suprématie temporaire de leur position dans l’Ordre sur celle au sein de la Légion.
Ce qui suit est un bref résumé des titres et grades les plus connus et les plus utilisés pour les trois Chambres de la Première Légion :
(Corpus Sinister)
Précepteur
Sénéchal
Cénobite
Adepte
(Corpus Nobilis)
Chevalier-préteur
Chevalier-commandant
Chevalier-capitaine
Chevalier
(Corpus Dextera)
Maître
Maréchal
Procurateur
Initié
Étant donné la multitude de niveaux de structure que l’on trouvait dans l’organisation des Dark Angels, la hiérarchie de commandement de la Légion pouvait sembler impossible à appréhender pour les étrangers. Les trois branches de l’autorité tissées dans la forme de la Légion, celle de l’Aile, du Chapitre et de l’Ordre, semblaient rivaliser pour réclamer l’allégeance et l’attention de chaque guerrier sur le champ de bataille, tout en présentant des schémas héraldiques complexes qui défient toute identification facile par ceux qui n’étaient pas familiers avec leurs subtilités. Cependant, pour les guerriers de la Première Légion, elle se sont avérées non seulement efficace mais aussi capable de s’adapter rapidement au flux des combats et aux vicissitudes toujours changeantes de la guerre, ce qui lui avait permis non seulement de surmonter les défis de la Grande Croisade mais aussi de s’épanouir comme l’une des plus dangereuses Legiones Astartes.
Prises séparément, chacune de ces chaînes de commandement était en fait de forme assez traditionnelle, basée sur les préceptes du Principia Bellicosa que la Première Légion avait contribué à définir, avec une autorité investie dans une seule chaîne de commandement, des plus hauts grades jusqu’à chaque individu des Compagnies, Ordres et Ailes qui composaient la Légion. Cela permettait aux commandants de garder efficacement le contrôle de grands corps de troupes en répartissant la responsabilité entre une multitude d’officiers de rang inférieur tout en restant fidèle à la vision et à la stratégie d’un seul général.
Ce qui compliquait cet arrangement, c’était que pour les personnes extérieures, il semblait que les trois différents volets de l’autorité au sein de la Légion n’étaient pas liés et ne laissaient aucune méthode permanente et fixe permettant de savoir quand l’autorité d’un commandant dépassait celle d’un autre. Pour les guerriers des Dark Angels, cela se résumait à une simple question de contexte sur le champ de bataille et à une confiance et un respect profonds pour les capacités des guerriers qui se tenaient à leurs côtés. Au combat, l’autorité était confiée aux guerriers du plus haut rang de la branche de la Légion la plus apte à exploiter la situation qui les entourait. Lorsque les connaissances et les compétences spécialisées d’un officier d’une Aile ou d’un Ordre donné donnaient un avantage à la Légion, son autorité l’emportait sur celle des commandants plus traditionnels, les officiers de rang inférieur et les officiers de ligne leur faisant implicitement confiance pour mener le combat. Lorsque les vétérans d’une Aile et d’un Ordre avaient décidé de mettre en œuvre les stratégies globales des commandants de Chapitre, les guerriers qui les entouraient les suivaient.
Un tel mépris pour les lignes de commandement et de contrôle strictes et immuables avait frustré certaines Légions et certains Primarques, Guilliman en particulier ayant fait de nombreuses tentatives pour convaincre le Lion de réformer sa Légion sur la base de son propre codex. D’autres Légions avaient tenté d’imiter le succès du modèle des Dark Angels, la Raven Guard appliquant une structure similaire pour séparer certaines strates de leur Légion, mais aucune des autres Légions n’avait conservé le noyau solide de vétérans de longue date nécessaire pour mettre pleinement en œuvre les doctrines organisationnelles complexes de la Première Légion. Comme cela avait été prévu, ils avaient repris de l’exemple de la Première les éléments de leur tactique qui correspondaient à la direction de leur propre Légion et les avaient adaptés à leurs propres objectifs. Seuls les superbes compétences, l’endoctrinement à long terme et la familiarité des guerriers des Dark Angels avaient permis d’exploiter pleinement un dispositif aussi complexe. Cela leur avait permis de s’adapter et d’évoluer d’un moment à l’autre sur le champ de bataille, en remportant la victoire sans l’attrition grinçante qui avait marqué les conquêtes d’autres Légions plus inflexibles.
En dehors de l’autorité sur le champ de bataille des Chevaliers-préteurs ou des Précepteurs des Ordres, trois organes exerçaient un contrôle sur le déploiement stratégique de la Légion. Le plus important d’entre eux était le Primarque Lion El’Jonson, qui détenait les rangs de Seigneur de la Première Légion, de Grand Maître de l’Hexagrammaton et de Haut Précepteur de l’Hekatonystika. Il détenait l’autorité absolue et définitive sur toute la Légion et, lorsqu’il est entré en fonction, ses ordres avaient supplanté tous les autres, indépendamment de sa position ou de ses connaissances. Étant donné la tendance connue du Lion à s’engager en première ligne pour contrôler des forces de combat plus petites et à laisser les nombreux éléments de sa Légion atteindre leurs objectifs comme bon leur semblait, il existait au sein de la Légion une grande marge de manœuvre pour des formes de contrôle secondaires permettant de gérer l’administration plus banale des forces de masse de la Légion. Heureusement, les Dark Angels étaient tout à fait capables d’opérer sans contrôle direct, ayant fait leurs preuves au cours de siècles d’opérations indépendantes, et possédaient déjà des organes d’autorité supplémentaires bien adaptés à la direction de la tâche ardue consistant à approvisionner les vastes flottes des Dark Angels.
Le Conseil des Maîtres, composé des chefs des Ailes de l’Hexagrammaton ou de leurs agents désignés, avait longtemps supervisé le fonctionnement stratégique de la Légion. Les Maîtres réunis faisaient souvent partie intégrante du processus d’affectation des forces de la Première Légion aux différentes flottes et zones de guerre de la Grande Croisade, et il y avait souvent de vifs débats dans les salles du conseil pour savoir quelles Ailes devaient fournir des troupes et quels commandants devaient être déployés. En tant que guerriers parmi les plus expérimentés et les plus anciens de la Légion, les Maîtres des Ailes et leurs Maréchaux étaient parfaitement adaptés à une planification de si haut niveau et le Primarque leur accorda l’honneur de sa confiance implicite, le libérant ainsi pour qu’il puisse jouer un rôle plus actif au sein de la Légion. Le Conclave des Précepteurs avait rarement joué un rôle similaire, car bien qu’il ait été composé de guerriers de compétence et d’expérience égales, il n’avait été convoqué dans son intégralité qu’à quelques occasions cérémonielles. Les Précepteurs des Ordres n’assumaient des rôles de direction stratégique que lorsque leurs compétences spécialisées étaient requises par le conflit en cours, mais ils constituaient toujours une réserve d’officiers talentueux au cas où la Légion aurait besoin d’être dirigée.
Ce système de commandement à plusieurs niveaux, du Primarque au Conseil des Maîtres, au Conclave des Précepteurs puis aux officiers de ligne, était suffisamment souple pour permettre à la Légion de préférer une multitude de déploiements simultanés plutôt que de se regrouper dans une seule zone de guerre. Cela jouait en faveur des forces de leur Primarque, qui s’intéressait peu à la micro-gestion des stratégies de sa Légion et excellait dans le commandement direct du champ de bataille. Que le Lion ait apporté peu de changements à cette structure existante témoigne de son approbation, et qu’il ait accordé une telle autonomie à ses guerriers montre la confiance qu’il avait pour les vétérans de la Première Légion.[25]
Disposition de Guerre
Ces bannières montrent à la fois l’insigne original de la faucheuse ailée de l’ancienne Première Légion Terranne, et la bannière ultérieure des Dark Angels du Lion. Il convient de noter l’emblème de l’Hexagrammaton en conjonction avec l’épée ailée, tandis que la bannière de face montre le symbole original des anciens Osts de la Première.
Horus avait choisit le moment de déclarer l’instant de sa trahison, établissant des plans pour que les Légions qui menaceraient sa révolte soient divisées et éloignées des combats qui décideraient du sort de l’Imperium. Les Dark Angels, toujours en mouvement et répartis sur le vaste territoire de l’Imperium, avaient été subtilement divisés par les ordres du nouveau Maître de Guerre, mis en place pour patrouiller et faire campagne loin de Terra et éloignés des limites nord des domaines de l’Empereur. Une partie importante de la Légion s’était rassemblée sous les ordres du Lion El’Jonson et avait été envoyée au-delà des limites de l’Imperium dans l’est galactique, très loin des évènements qui allaient arriver et loin de ceux qui pourraient faire appel à eux pour les aider. Caliban et Gramarye avaient tous deux vu une chute soudaine des expéditions de fournitures cruciales et des nouvelles provenant du front lointain de la Grande Croisade, tous mis en cause dans les vicissitudes de la guerre plutôt que dans les ordres dissimulés du Maître de Guerre, les laissant progressivement plus isolés et vulnérables. Selon toute évaluation conventionnelle de la force militaire, les Dark Angels avaient été acculés dans un coin avant même que le premier canon des rebelles ne soit tiré sur Isstvan.
Sur l’ensemble de leurs effectifs, probablement un peu moins de 200 000 guerriers, pas plus d’un tiers avait été envoyé aux côtés du Lion et placé hors de portée de l’Imperium. Il restait donc peut-être 120 000 Dark Angels actifs le long des frontières de l’Imperium, pour la plupart regroupés au sud et à l’ouest de la galaxie en petites forces de combat ne dépassant pas 5 000 guerriers. La plupart de ces forces étaient soit fortement engagées dans des campagnes difficiles, soit fraîchement sorties des champs de bataille et comptaient encore sur leur force. Peu d’entre elles avaient eu la possibilité d’entrer en contact avec les échelons supérieurs du commandement de leur propre Légion ou de celui de la Divisio Militaris qui coordonnait les déploiements de la Grande Croisade, et le Primarque Lion El’Jonson restait loin de la portée de sa Légion sans nouvelles de sa progression ni du sort des troupes qui l’accompagnaient. Les Dark Angels qui restaient étaient par essence aveuglés et, selon la logique militaire acceptée, épuisés. Horus, ses stratèges et ses co-conspirateurs considéraient que des forces si réduites représentaient une menace négligeable pour leurs plans, qu’isolées de tout commandement central, elles seraient incapables de monter une véritable opposition à la rébellion.
Ils se trompèrent lourdement. Parmi toutes les Légions, le système complexe d’Ailes et d’Ordres des Dark Angels avait longtemps défié toute emprise des Loges Guerrières traîtresses d’Horus, niant ce germe insidieux de corruption qui avait entravé la capacité de tant d’autres Légions à réagir rapidement à la nouvelle de la perfidie d’Horus. Les Dark Angels ne furent pas non plus distraits par la confusion qui régnait dans les canaux de contrôle de l’Imperium au lendemain de la révolte de Isstvan, car ils avaient longtemps dédaigné de se soumettre à la surveillance directe des autorités de l’Imperium. Là où d’autres Légions et flottes s’étaient empressées de réagir à l’assaut unifié des forces de l’Architraître et luttèrent pour combattre l’influence du Maître de Guerre dans leurs propres rangs, les flottes des Dark Angels prirent chacune de leur côté l’initiative et relevèrent ce nouveau défi de front. Tenus volontairement à l’écart du conflit initial par les machinations du Maître de Guerre, les Chevaliers-prêtres des Dark Angels établirent leurs Chapitres sur ces mondes périphériques qui osèrent se déclarer ouvertement partisans du Maître de Guerre, privés de la possibilité de frapper directement les nouveaux centres de pouvoir d’Horus. Les Dark Angels tournèrent leur désavantage vers l’opportunité, chaque flotte étant une menace imprévisible pour les Traîtres et leurs alliés, et plus que capable d’anéantir des forces plus importantes que leur nombre limité pourrait le laisser croire. La destruction et le chaos qu’ils provoquèrent empêchèrent de nombreux systèmes et centres industriels le long des rives sud et ouest de la galaxie de fournir la principale force rebelle, ainsi que de menacer le monde de Barbarus, où vivait la Death Guard, et de ralentir le rythme des troupes de ce monde clé vers le front.
Alors même que les armées de l’Imperium, constituées à la hâte, se dirigeait vers Isstvan V, les Dark Angels étaient pleinement engagés sur une douzaine de mondes éloignés de Terra, utilisant les armes de terreur à leur disposition pour faire des exemples sur les mondes de l’Imperium qui soutenaient le plus vigoureusement le Maître de Guerre. Les enveloppes brûlées et empoisonnées des mondes autrefois peuplés étaient destinées à mettre rapidement fin à toute insurrection, mais ne pouvaient pas endiguer la rébellion qui s’était levée à la suite du Massacre du Site d'Atterrissage sur Isstvan V et l’élan des armées rebelles du Maître de Guerre. Malgré cela, les Dark Angels n’avaient pas hésité à détruire ce qu’ils ne pouvaient pas tenir au nom de l’Empereur, préférant laisser Horus comme Maître de Guerre d’un empire de cendres plutôt que de laisser leur faiblesse temporaire lui céder des territoires, seuls les mondes les plus fortifiés étant à l’épreuve de leurs assauts. Ainsi, pendant les quelques premières années de l’Hérésie d’Horus, la taille limitée des Compagnies des Dark Angels les avait cantonnées dans des raids à petite échelle, beaucoup d’entre elles utilisant les vaisseaux spatiaux supérieur de leurs flottes pour jouer le rôle de pilleurs commerciaux, coupant à la source la chaîne d’approvisionnement des Traîtres. Gramarye et Caliban, bien que n’ayant jamais été directement attaqués, furent maintenus isolés de la grande guerre, à la fois par les actions des ésotéristes Word Bearers et les étranges pouvoirs qu’ils exerçaient désormais, et par le silence inquiétant de certains échelons de la direction de la Légion. Les Dark Angels restèrent une force puissante, mais divisée et sans cohésion, à l’époque apparemment à peine plus qu’une épine douloureuse dans le flanc de la machine de guerre qu’Horus avait dirigé vers Terra. Pourtant, avec le recul, il est clair que les actions des flottes de la Première Légion avaient privé Horus de la victoire rapide qu’il désirait, car les provisions qu’elles lui refusèrent et le chaos qu’elles avaient semé dans des secteurs qui auraient pu le rallier sans qu’un coup de feu ne soit tiré avaient suffisamment ralenti son avance.
Le refus obstiné des Dark Angels de consolider et d’accorder aux laquais d’Horus une dernière bataille décisive, un assaut provocateur et suicidaire pour exprimer leur colère et leur frustration, a donné à Dorn le temps de rallier les éléments Loyalistes restants autour du noyau de l’Imperium. Il les avait également empêchés de participer à la série de massacres et aux derniers combats qui avaient frappé les Loyalistes au cours des premières années de l’Hérésie d’Horus, la décimation soigneusement organisée par laquelle Horus avait éliminé les obstacles qui se dressaient sur son chemin. Cette stratégie soigneusement choisie laissa les Dark Angels parfaitement placés pour le retour de leur seigneur, posés aux frontières du fragile empire d’Horus et prêts à ce que le Lion donne l’ordre, lâche les chaînes du châtiment impérial et leur donne la permission d’utiliser tous les outils qu’ils possédaient pour provoquer un cataclysme. Le premier coup d’Horus avait échoué, Terra restait hors de sa portée et la Première Légion s’est tenue prête à lui montrer le terrible coût de ses ambitions.[27]
Synthèse de l'Organisation de la Légion
Maîtres
des Osts/Ailes
extérieur
Précepteurs
des Ordres Militants
Militant
extérieur
Médias Externes

Sources
- The Horus Heresy, Book Nine - Crusade
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - Unit Organisation and Structure Within the Legion (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ 2,0 et 2,1 The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - Of Hosts and Orders (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ Liber Astartes - Chapitre Dark Angels, Héraldique de la 1ère Legio Astartes - Dark Angels
- ↑ 4,0 et 4,1 The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - Lords of the Inner and Outer Circles (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 et 5,10 The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Hosts of the First Legion (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - Of Pentacles and Whispers (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ 7,0 et 7,1 The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter Legiones Astartes Appendix : The Dark Angels - The Hexagrammaton (traduit de l’anglais par Blacklisted Jack)
- ↑ 8,0 et 8,1 The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Hexagrammaton (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Stormwing (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ 10,0 et 10,1 Liber Astartes - Chapitre Dark Angels, Détachement de Compagnons de la Deathwing
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Deathwing (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter Legiones Astartes Appendix : The Dark Angels - Deathwing Companion Detachment (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Ravenwing (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Dreadwing (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ Liber Astartes - Chapitre Dark Angels, Escouade Interemptor de la Dreadwing
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Ironwing (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Firewing (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter Legiones Astartes Appendix : The Dark Angels - Firewing Enigmatus Cabal (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ 19,0 19,1 et 19,2 The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Hekatonystika (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - Of Hosts and Orders (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ 21,0 21,1 21,2 21,3 21,4 et 21,5 The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - Of Hosts and Orders (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy - The Battle of Perditus : Umbral-51 - Inner Circle Knights Cenobium - Order of the Broken Claws (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ 23,0 et 23,1 The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter Thramas: The grave of Heroes - Dark Angels Terminator Cenobite (traduit de l’anglais par Blacklisted Jack)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - The Five Hundred Companions (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - Legion Command Hierarchy (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - Heraldry of the First Legion (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Nine - Crusade, Chapter The Dark Angels - War Disposition (traduit de l’anglais par Guilhem)