Invasion de Konor

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Le Système de Konor.

Les bandes de guerre putrides de la Death Guard, dirigées par le Primarque Démon Mortarion, avaient lancé un assaut furieux contre l’empire stellaire des Ultramarines après l’ouverture de la Grande Faille. Cette guerre totale menaçait de noyer les étoiles elles-mêmes dans le sang et la terreur. Les Légions Renégates et les monstruosités engendrées par le Chaos avaient déjà saccagé de nombreux monde, répandant dans leur sillage la corruption maligne des Dieux Sombres. Pourtant, tout espoir n’était pas perdu. Le retour du Primarque Roboute Guilliman avait stoppé l’élan apparemment inéluctable du Chaos. Dans une série de batailles sanglantes, les armées de l’Imperium - renforcées par les puissants Space Marines Primaris - avaient reconquis de nombreux mondes que l’on croyait perdus, forçant leurs ennemis détestés à battre en retraite et à se regrouper.

Les adorateurs du Chaos cherchaient maintenant à reprendre leur avantage en se traçant un chemin à travers la ligne de bataille impériale jusqu’à Macragge, le monde natal des Ultramarines. S’ils réussissaient, le plus grand bastion impérial du secteur serait gravement menacé et les forces de Guilliman isolées et encerclées. Pour atteindre cet objectif, les forces du Chaos devaient conquérir le système de Konor, qui était bien situé. Propulsé par la puissance industrielle du Monde-Forge de Konor, ce centre de production et de production alimentait la machine de guerre impériale avec des expéditions vitales de munitions et de machines. Peuplé et prospère, avec une force de défense importante et bien équipée, le système de Konor incarnait le rêve glorieux d’Ultramar. Surtout, il protégeait également l’un des rares itinéraires de route Warp stables vers le système de Macragge. Si l’avancée du Chaos n’était pas arrêtée, Konor tomberait bientôt.

Pourtant, les guerriers de l’Adeptus Astartes ne céderaient pas leur domaine légitime sans se battre. Les Ultramarines se dressèrent face à l’assaut du Chaos avec noblesse et courage, frappant l’ennemi avec le Bolter et l’épée. Et ils n’étaient pas seuls. Le marteau militaire qu’était l’Astra Militarum entra en action, un poing blindé fait de colonnes de chars dévastateurs et de régiments sans fin de soldats qui broyait tout devant lui, ne laissant que des cendres. Les Chapitres Space Marines dispersés envoyèrent de nouveaux renforts dans la zone de guerre, cherchant à aider leurs frères assiégés. D’énigmatiques Technoprêtres de l’Adeptus Mechanicus envoyèrent leurs légions d’acier, et de puissants Chevaliers Impériaux chevauchèrent vers le massacre comme d’anciens dieux de la guerre.

Chaque guerrier - chaque Bolter et chaque bombe - était vital, car l’ost du Chaos qui balayait le système de Konor était bien au-delà de l’imagination. Les guerriers de la Death Guard avançaient implacablement, les tirs ennemis s’enfonçant inoffensivement dans leurs Armures Énergétiques rouillées et de leurs chairs corrompues et pâles. En retour, ils déclenchèrent des bombardements de toxines nocives et de fléaux qui faisaient fondre la chair. Les légions démoniaques déferlaient aux côtés de l’avancée du Chaos, exultant à l’idée de tourmenter le royaume matériel. Des bandes de guerriers d’Astartes Hérétiques, des millions et des millions de sectateurs mortels dépravés, et mille autres horreurs convergèrent vers Konor, attirés par son aura d’agonie et de mort comme des requins par le sang.

Entourant cette tempête de feu de destruction, se trouvaient des races Xenos prédatrices, qui cherchaient toujours à poursuivre leurs propres fins mystérieuses. Des Orks se précipitaient dans la guerre par millions, ravis de la propagation du carnage. Des Asuryanis et des Drukharis arrivaient de loin, offrant leurs services en tant que mercenaires ou lançant des raids pour accomplir un projet mystérieux. Les forces Tyranides et T'au se répandaient de la Bordure Orientale, tirant parti ou attirées par l’escalade du conflit, tandis que même les Nécrons envoyèrent des forces d’invasion pour exploiter les luttes intestines des jeunes races et étendre leurs anciens empires.

Aucune partie du système de Konor ne fut laissée indemne par la guerre qui eut lieu. Les plans des Astartes Hérétiques étaient de s’emparer et de fortifier ces mondes et de les retourner contre Ultramar afin que les forces du Chaos puissent s’ouvrir par la force une route vers Macragge, et effacer cette lumière brillante de l’Imperium.[1]

Astaramis

Astaramis était un Monde-Ruche organisé et lourdement défendu. Il abritait la plus grande concentration d’habitants du système de Konor et était un puissant symbole de la suprématie impériale.

Après avoir gagné un élan significatif à travers leurs premières victoires dans les environs du système de Konor, les armées du Chaos se répandirent à travers la région tel du poison dans le système vasculaire de l’Imperium.

Une grande partie de l’armada du Chaos se dirigeait sur Astaramis, la planète la plus peuplée du système. Avec ses cités foisonnantes ordonnées en immenses anneaux concentriques, ce Monde-Ruche prospère et bien gouverné était un symbole du grand rêve qu’était Ultramar. Cependant, même les formidables plates-formes de défense d’Astaramis et sa garnison de vétérans ne suffisaient pas à contenir la marée qui approchait. L’armada du Chaos lança des salves de torpilles magmatiques, et ses Macrocanons pulvérisèrent les fortifications planétaires avant d’engloutir des régiments entiers de défenseurs dans des tempêtes de feu fulgurantes. Les Astartes Hérétiques et ses alliés s’abattirent sur la planète lors d’assauts orbitaux cinglants en éradiquant tout ce qui bougeait tandis qu’ils marchaient implacablement en direction des cibles à haute valeur stratégique.

Lors de la Grande Croisade, le Primarque des Ultramarines, Roboute Guilliman, avait atterrit sur Astaramis. Au cours des siècles qui s’ensuivirent, la population en vint à le voir comme un saint, et à ériger d’immenses temples et statues en son nom. En apprenant le retour de Guilliman après sa torpeur plusieurs fois millénaire, un courage nouveau a investi le cœur des habitants d’Astaramis, qui luttent bravement face aux incessantes attaques. Des temples du Palier du Sauveur à la Porte Quintus cyclopéenne, les rues résonnaient du chuintement des tirs de laser et des détonations des projectiles de Bolters.

Malgré toute la ténacité et la dévotion du peuple d’Astaramis, il ne pouvait tenir seul. L’envahisseur progressait d’heure en heure, prenant les blocs d’habitation les uns après les autres. Des forces Xenos avaient aussi été repérées sur la planète, aidées dans leurs projets inconnus, leurs tueries ou leurs pillages, par la confusion des combats. Les forces impériales avaient déjà été forcées de se replier dans les spires les plus retranchées de la Ruche, et les districts extérieurs n’étaient guère plus que des terrains vagues jonchés de débris à présent.

Mais Astaramis a tenu bon. Les forces du Chaos ont apporté la terreur et la mort sur ce Monde-Ruche resplendissant, mais l’Aquila flottait toujours sur ses plus hautes spires. Les forces du Chaos se jetèrent sur Astaramis comme des loups affamés, apportant la ruine et la terreur à ce fier monument à la gloire d’Ultramar. Pourtant, quand la fumée se dissipa et que les fusillades se turent, le Monde-Ruche tenait bon, malmené mais invaincu. Malgré les pertes horribles subies durant les premières phases de l’attaque du Chaos, les armées de l’Imperium se sont retranchés pour repousser avec détermination chaque assaut sous une grêle de lasers et de Bolts, avant de recourir à des poignards, des armes de fortune et même leurs poings quand le corps à corps s’avéra inévitable.[2]

Victoire Impériale

Malgré tous leurs efforts, les envahisseurs chaotiques ne parvinrent ni à briser le moral des défenseurs, ni à les déloger de leurs fortifications. Leur rage et leur frustration furent exacerbées par une série d’attaques éclair menées par les Aeldaris des Vaisseaux-Mondes, qui émergèrent du labyrinthe caché de la Toile pour s’en prendre à l’arrière-garde du dispositif du Chaos. Il n’y avait pas d’alliance formelle entre l’Imperium et ces dangereux pillards, mais les Aeldaris avaient leurs propres raisons d’agir. Rafales de shurikens et faisceaux d’énergie dévastèrent les rangs des envahisseurs et, lorsqu’ils parvinrent à se regrouper pour faire face à cette menace, les Xenos disparurent aussi vite qu’ils étaient arrivés, ne laissant derrière eux que les carcasses fumantes de leurs victimes.

Cette prise par les flancs a ralentit considérablement la progression du Chaos, donnant ainsi le temps aux renforts de Space Marines Primaris de rejoindre Astaramis. Incapable d’effectuer une percée pour s’emparer du Port Céleste de Praxima, la masse des Légions Renégates ne put qu’assister impuissante à l’atterrissage de régiments de guerriers à la mine résolue et de colonnes de blindés lourds venus combler les brèches dans les lignes impériales. Mètre après mètre, la force d’invasion du Chaos fut repoussée vers les zones résidentielles externes des Cités-Ruches, jusqu’à ce que la bannière d’Ultramar se dresse fièrement au sommet de la plus haute spire du Palier du Sauveur, symbole de la puissance impériale et défi adressé aux envahisseurs hérétiques.

À la suite de cette victoire capitale, le haut commandement impérial accrut immédiatement la production de munitions sur Astaramis, et promulgua un décret ordonnant à tout humain en âge de combattre de prendre les armes pour défendre Ultramar. L’ajout de tels effectifs aura une importance vitale durant les batailles à venir, car la guerre dans le système de Konor était loin d’être finie…[3]

Konor

Le Monde-Forge de Konor était un engrenage vital de la machine de guerre d’Ultramar, et ses quartiers-manufactorum tentaculaires produisaient sans relâche armes, munitions et chars de combat. Konor était la capitale industrielle et productrice de carburant du système éponyme. De fait, ce Monde-Forge était un objectif vital à la fois pour l’Imperium et les forces du Chaos. La Death Guard et ses alliés ont réuni une immense force d’invasion afin de conquérir la planète, comprenant des contingents de mercenaires Xenos et des hordes de cultitstes fanatiques se comptant par millions.

La main-d’œuvre s’attentait essentielle à une guerre d’attrition. L’assaut du Chaos sur Konor a débuté quelques jours après un bombardement orbital apocalyptique déchaîné par des salves de missiles Inferno et d’ogives toxiques depuis des Space Hulks corrompus et des vaisseaux de classe Despoiler. Les armées de l’Adeptus Mechanicus tout comme l’atmosphère de la planète furent ravagés par un mélange de virus dévoreurs de chair et de gaz suffocants. Presque la moitié de la puissance industrielle de Konor fut détruite, et les envahisseurs firent débarquer leurs troupes en un flot incessant. Les commandants Astartes Hérétiques avaient jugé nécessaire l’étendue prodigieuse de la destruction des infrastructures de Konor car, même ainsi, le Monde-Forge était capable de produire des quantités considérables de chars d’assaut et de munitions. Si le Chaos venait à contrôler la planète, les milliards d’esclaves capturés par la flotte d’invasion mis au travail dans les manufactorums augmenteront encore cette production.

L’effort de guerre de l’Imperium de l’Humanité dans le système de Konor, et dans le conflit plus large qui faisait rage aux quatre coins d’Ultramar, serait sérieusement entravé si Konor venait à tomber entre les griffes du Chaos. De fait, le haut commandement impérial a autorisé le déploiement de plusieurs armées afin de relever les assiégés. L’Archimagos Gother Zymus et ses légions Skitarii avaient encore le contrôle du Temple Forge de Cladis et de ses domaines, et bénéficiaient du renfort des Chevaliers Impériaux de l’opiniâtre Maison Raven. Malgré des pertes sévères, l’ennemi s’enfonçait davantage à l’aide de ses troupes d’assaut blindées et de ses Machines-Démons, et creusait un sillon sanglant à travers les entrailles brisées des manufactorums et des arcologies. Dans ce no man’s land infernal, des escouades de tireurs d’élite traquèrent leurs proies dans les décombres enfumés et cherchèrent à sécuriser des objectifs clé comme les relais vox, les raffineries de prométhéum ou les précieux generatorums encore intacts.[4]

Victoire Impériale

Après des jours de combat sans merci, l’Imperium a repris le contrôle du Monde-Forge de Konor. Ses gigantesques manufactorums s’affairèrent à produire armes et munitions en vastes quantités pour l’effort de guerre.

Renforcés par l’arrivée de nouveaux conscrits et d’équipement après leur victoire à Astaramis, les défenseurs du système se joignirent avec une détermination féroce à la furieuse bataille pour le contrôle du Monde-Forge de Konor. Ils se retrouvèrent bientôt dans un paysage cauchemardesque d’usines dévastées, un dédale de ruines industrielles et d’ateliers jonchés de débris où ils risquaient aussi bien de se faire tuer par des machines défectueuses que par les bandes du Chaos qui rôdaient dans les rues couvertes de cendres.

Pire encore, des hordes d’Orks s’étaient abattues sur le Monde-Forge assiégé pour profiter de la confusion et voler autant de métal et de carburant que possible dans les vastes réserves de Konor. Ces pillards violents étaient aussi dangereux pour les Impériaux que pour les forces du Chaos, car ils parcouraient ce monde dans des machines de guerre vomissant des nuages de fumée noire pour massacrer tous ceux qui avaient le malheur de croiser leur route.

Malgré tout, les soldats de l’Imperium poursuivirent leur mission avec bravoure et abnégation, progressant à travers des territoires ravagés pour atteindre des objectifs d’une importance vitale. Engagées dans une guerre d’usure sans pitié, les unités d’élite de l’Adeptus Astartes repoussèrent les Marine renégats abhorrés. Armures Terminator et Gravis essuyaient d’incessantes salves de Bolter tandis que les Dreadnoughts s’opposaient à de monstrueuses Machines-Démons, broyant leurs ennemis et les faisant exploser sous les tirs. Appuyée par des détachements de vétérans de l’Astra Militarum bien équipés, la contre-attaque Loyaliste submergea les forces du Chaos.

Aussi coûteuse que fût la victoire, l’Imperium n’en reprit pas moins le contrôle de Konor, de sorte qu’un pourcentage non négligeable de ses précieuses capacités de production demeura opérationnel. Quelques heures après la fin de la bataille, les manufactorums et chaînes d’assemblage du Monde-Forge avaient reçu la bénédiction de la machine et furent réactivées, avant de se remettre à produire des équipements vitaux et des machines afin de poursuivre l’effort de guerre.[5]

Nethamus

Avec son vaste océan de cultures et ses complexes de synthé-silos, Nethamus était le grenier de Konor, et nourrissait d’innombrables milliards d’âmes à travers le système.

Après avoir répandu l’horreur de la guerre totale à la fois sur la capitale industrielle et sur le centre de recrutement du système de Konor, la flotte d’invasion du Chaos chercha à s’en prendre aux vivres des défenseurs impériaux. En corrompant le grenier de Nethamus - un gigantesque Agri-Monde tempéré dont les océans de cultures s’étendaient sur des millions d’hectares - les forces du Chaos espéraient affamer leur proie. Sans les ressources vitales en nourriture de Nethamus, la machine de guerre de l’Astra Militarum se gripperait jusqu’à l’immobilisation. Plus perfide encore, la Death Guard et ses alliés pourront commencer à faire circuler des produits souillés à travers Ultramar. Une fois consommées, ces denrées pestiférées insuffleront une faim insatiable qui incitera des millions d’âmes à réclamer les bienfaits de Nurgle.

Mais l’Imperium était bien conscient du destin qui menaçait Nethamus, et se prépara à une réponse apocalyptique. Soldats et ouvriers agricoles chargèrent les réserves de grains à bord d’immenses chenilles-usine et de silos synthétiseurs, capables de produire suffisamment de vivres pour soutenir l’effort de guerre du système de Konor. Dès que les premières troupes de la Death Guard posèrent le pied sur Nethamus, elles relâchèrent leurs virulents poisons dans l’atmosphère, mais des vaisseaux impériaux en orbite faisaient à présent pleuvoir des ogives magmatiques sur la planète afin d’incinérer les grandes étendues de cultures. La contagion rampante se trouva entravée de toute part par d’immenses murs de feu ou de vastes étendues arides, où les nuages de cendre se mêlaient à des spores démoniaques en une pluie putride et empoisonnée.

La corruption de Nethamus fut refrénée, mais si les défenseurs impériaux ne pouvaient contenir les assaillants, tout cela aura été vain. Les formations blindées du Chaos lancèrent assaut après assaut sur les chenilles-usine mobiles. Jusqu’à présent, la bravoure des équipages de chars de l’Astra Militarum et de l’Adeptus Astartes les repoussaient, mais de nombreuses chenilles isolées furent encerclées et détruites, ou abordées par des combattants chaotiques massacrant les ouvriers agricoles qui s’y trouvaient et corrompant leur précieuse cargaison. Si les forces impériales continuaient à perdre leurs chenilles-usine à ce rythme, la famine se répandrait à travers Konor et la région alentour en l’espace de quelques semaines.[6]

Victoire Impériale

Des tempêtes infernales rugissantes ont dévoré la majeure partie du continent austral de Nethamus, mais les précieux silos à grain de l’Agri-Monde restèrent intacts. Le système de Konor n’allait pas mourir de faim.

Enhardies par leur victoire sur Konor, les armées de l’Imperium se mirent en route pour l’Agri-Monde de Nethamus, le grenier du système. Leur nombre fut renforcé par des légions Skitarii et des machines de guerre grondantes venus du Monde-Forge reconquis. Ces troupes s’avéreraient vitales lors de la bataille pour Nethamus, car les Machines-Démons et les blindés corrompus arpentaient déjà la surface de la planète. Des Écumeurs Drukharis avaient aussi été repérés, filant à travers les plaines à bord de leurs agiles montures. Ces tueurs sadiques se délectaient de la terreur et de la confusion générées par le conflit, apparaissant de nulle part comme des croque-mitaines pour s’emparer des infortunés afin de les réduire en esclavage ou en jouets torturés.

Certains des plus féroces affrontements eurent lieu au Goulet, la région de vallées qui reliait au nord le continent austral incinéré, où les quelques chenilles-usine restantes disposaient toujours de leur précieuse cargaison. Le sol avait été transformé en un désert de cendre sous la pluie de projectiles explosifs, tandis que les régiments de chars impériaux formaient un mur d’acier afin de défendre le moindre pouce de terrain.

Cette défense héroïque fit gagner un temps précieux au Convoi Druseus - le plus grand des rassemblements de chenilles-usine et de ses protecteurs blindés - afin d’atteindre une position facilement défendable parmi les vallées les plus au nord. Alors que les forces hérétiques se pressaient sur tous les fronts, le convoi fit halte et ses défenseurs érigèrent à la hâte des fortifications, creusèrent des tranchées et déployèrent des tourelles de défense. Au cours d’un combat de char faisant trembler le sol, les forces impériales repoussèrent l’assaut et pulvérisèrent les Machines-Démons comme les tanks corrompus jusqu’à ce que le champ de bataille soit recouvert des épaves fumantes de centaines de véhicules, forçant l’ennemi à battre en retraite.

La cité de Khorsis, longtemps le dernier bastion impérial de la planète, fut enfin reprise quelques jours plus tard, mais le temps que les dernières poches de résistance hérétiques soient purgées, la grande Ruche agricole n’était guère plus qu’une coque carbonisée. Nethamus, bien que criblée de tempêtes de feu et suffocante sous les épais nuages de fumée, s’accrochait encore à la vie. De plus en plus de renforts impériaux posèrent le pied sur la planète, et bientôt les chenilles-usine se retrouvèrent retranchées derrière les protections de lignes de défenses et de batteries d’armes Vengeance, et gardées par des régiments de soldats de l’Astra Militarum. Les vivres et les fournitures médicales en sécurité, la défense du système de Konor put continuer.[7]

Vanitor

Vanitor, un monde rude et battu par les vents, qui hébergeait le Relais Astropathique du système de Konor. Sans cet avant-poste de communication clé, le système serait complètement isolé du reste de l’Imperium.

Le Relais Astropathique Konorian, situé sur le Monde Sauvage de Vanitor et protégé par une immense forteresse-basilique, reliait autrefois les Forces de Défense du système de Konor au reste de la machine militaire d’Ultramar. Ce fut l’une des premières cibles engloutie par l’invasion chaotique lors de l’assaut initial, car priver le système de Konor de ses lignes de communications le plongerait dans les ténèbres et la confusion. Malgré une résistance courageuse, les forces du Munitorum responsable de l’entretien et de la défense des installations furent encerclées puis massacrées. Le chœur astropathique du relais fut contraint et torturé par des Sorciers du Chaos, et la souffrance produite par ce tourment - amplifiée par les pouvoirs psychiques bruts des infortunés Astropathes - devint une balise étincelante pour les monstruosités voraces du Warp.

Le hurlement psychique strident attira l’attention des Chevaliers Gris qui associèrent rapidement le conflit se répandant à travers Ultramar et un potentiel aimant naturel à entités de l’Immaterium. La confrérie des Chasseurs de Démons savait que laisser cette balise émettre son signal infâme finirait par provoquer une abominable incursion démoniaque à l’échelle d’un secteur entier. Ralliant leurs troupes, les Chevaliers Gris organisèrent plusieurs Forces de Frappe avant de s’abattre sur les défenseurs corrompus de Vanitor. Avec une brutalité impitoyable, ils mirent en pièces les horreurs engendrées par le Chaos et leurs maîtres misérables. Mais même les Chevaliers Gris n’avaient pas appréhendé en totalité le cauchemar qui se répandait à travers le Monde Sauvage battu par les vents.

Au-dessus des grandes plaines, de larges brèches Warp vomirent le déluge rance de l’Empyrée dans la réalité. Parmi les Pics Tremantaens vertigineux, les Astartes Hérétiques et leurs serviteurs déments se sont retranchés comme des tiques. Ils se terraient désormais derrière des redoutes circulaires de rocbéton bâties autour du relais qui trônait au sommet du plus élevé des pics. Des blizzards de sang gelé et des ouragans mutagènes battaient ces passes montagneuses, et firent éclore des horreurs grouillantes ou écorchaient les chairs des inconscients qui s’aventuraient à découvert. Au Relais Konorian, les forces du Chaos défendirent leurs protégés martyrisés avec une détermination farouche, en déchaînant des déluges de tirs automatiques et d’artillerie sur ceux qui cherchaient à pénétrer les murs de la basilique. Si les impériaux ne pouvaient franchir cette barrière formidable, l’agonie des Astropathes torturés n’en serait que plus intense et noierait Vanitor dans les flots du Warp. La damnation du système de Konor tout entier serait alors inéluctable.[8]

Victoire du Chaos

Vanitor était plongée dans la corruption, et les tempêtes Warp tourbillonnantes qui ravageaient sa surface attirèrent les Démons dans l’univers matériel. Cet immense relais astropathique de l’Imperium était devenu un point de ralliement pour les créatures du Warp.

Les forces du Chaos capturèrent Vanitor dans les premières phases de la guerre du système de Konor, dont elles massacrèrent sans mal les défenseurs. En maintenant la dynamique de leur invasion, les séides des Dieux Sombres étaient parvenus à désorganiser leurs adversaires, qui n’avaient pas conscience du cataclysme potentiel qui se préparait sur ce Monde Sauvage isolé. Mais les perturbations psychiques causées par les tourments du chœur astropathique qui s’y trouvait ne purent être dissimulées bien longtemps. Enfin délivrées des apocalyptiques désolations de feu de Nethamus, les flottes impériales se dirigèrent sur Vanitor à pleine vitesse.

Après leur tentative infructueuse de détruire les capacités de production de nourriture de Nethamus dans le but de causer une famine et soumettre le système de Konor, les forces du Chaos durent à tout prix conserver le contrôle de la balise psychique dévoyée de Vanitor. De vastes armées d’Astartes Hérétiques, de Cultistes et de machines de guerre corrompues se précipitèrent sur ce monde pour y établir un puissant réseau de fortifications et de zones meurtrières. Sous la direction des Chasseurs de Démons des Chevaliers Gris, les armées impériales attaquèrent ces positions défensives qu’ils renversèrent grâce à un barrage d’artillerie intense et des assauts lancés par l’infanterie, appuyée par d’immenses machines de guerre. Galvanisés par leur victoire sur Nethamus, bien équipés et renforcés par un apport de troupes fraîches, les régiments de blindés de l’Astra Militarum s’abattirent comme un gigantesque marteau sur leurs adversaires qu’ils broyèrent sans pitié sous les chenilles de leurs véhicules, à tel point que même les Astartes Hérétiques vacillèrent devant la férocité de l’offensive. Mais en dépit des efforts des Loyalistes, des entités démoniaques, attirées comme des requins par les émanations psychiques de Vanitor, se matérialisèrent en grand nombre sur ce monde, dont elles scellèrent bientôt le destin.

Inexorablement, l’élan de l’assaut impérial se brisa, jusqu’à ce que ses armées battent en retraite. Piégés entre les forts montagneux et les vagues de Démons qui se déversaient sur les plaines de Vanitor par des brèches dans la réalité, les impériaux furent rapidement encerclés. Le massacre commis par les osts du Warp, avides de chair humaine, fut effroyable, de sorte que moins de la moitié des forces Loyalistes parvint à en réchapper. Alors que les hurlements tourmentés du chœur astropathique montaient en un effroyable crescendo, le ciel de Vanitor s’ouvrit en une plaie béante.[9]

Drenthal

Drenthal était couvert par un gigantesque océan constellé d’archipels et d’immenses habitations flottantes. Ce monde abritait de nombreux centres de formation de l’Aeronautica Imperialis.

Situé à proximité du Monde-Forge de Konor, Drenthal était un orbe bleu entouré de stations orbitales incendiées et de vaisseaux en formation de combat. Les reliefs de la Flotte de Défense de Konor étaient piégés en orbite autour de la planète, encerclés par une armada du Chaos qui vomissait toujours plus de navettes d’atterrissage dans l’atmosphère de Drenthal. La proximité du monde océanique avec Konor fit de lui un objectif inestimable pour les belligérants. En effet, il était idéalement situé pour héberger des forces de contre-attaque et de bombardements navals dans cette zone de guerre. Les chantiers navals orbitaux et les plates-formes d’armement avaient déjà été atomisés par des tirs de Macrocanons et des missiles perce-blindage, mais les défenses planétaires de Drenthal n’avaient pas encore été submergées.

En raison de sa météo stable, Drenthal avait longtemps été utilisé comme centre d’entraînement pour l’Aeronautica Imperialis. L’océan couvrait presque quatre-vingt-quinze pour-cents de la surface de la planète, et les académies de pilotage de la Flotte Impériale étaient donc basées sur des porteurs colossaux, chacun aussi grand qu’une petite ville, strillés de pistes d’atterrissage et parsemés de hangars et de baraquements. Le reste de la population du monde subsistait sur des métropoles flottantes baptisées châteaux de mer, ou bien s’était établi sur les archipels de coraux-rasoir blanchis par le soleil. La plupart de ces habitations nautiques étaient désormais la proie des flammes déchaînées par les bombes incendiaires des aéronefs du Chaos.

À bord des châteaux de mer encore debout, et à travers les archipels, les défenseurs impériaux combattirent pour le moindre bout de terrain, repoussant assauts aériens massifs comme invasions navales avec une bravoure farouche. Des troupes d’assaut impériales et des Escouades Inceptors Space Marines se précipitaient sans frémir dans la mêlée depuis l’orbite basse afin de s’abattre au milieu des rangs ennemis. Motos et Speeders rugissaient à travers les îles de coraux traîtres et fendaient du feu des Bolters les flancs des colonnes ennemies. Les combats au sol furent féroces, mais Drenthal se prêtait mal aux formations massives de blindés et d’infanterie. Les plus âpres des batailles se livraient donc dans les airs. Des dragons de métal sortaient de forges infernales hurlant et tourbillonnant au-dessus de la dévastation et arrachant des cieux les transports impériaux, ou plongeant afin d’incinérer les soldats et les civils terrifiés. Tous les aéronefs de l’Aeronautica Imperialis disponibles prirent les airs et lancèrent d’incessantes frappes contre ces machines démoniaques, appuyés par les Escorteurs Stormravens de l’Adeptus Astartes.

Des épaves en flamme pleuvaient à travers Drenthal. L’Imperium, redoutant la perspective d’une victoire du Chaos, commença à mettre en place une stratégie apocalyptique afin de refuser leur trophée aux hérétiques. Des plates-formes foreuses creusaient la croûte de la planète à la recherche de carburant cristallisé. Si tout semblait perdu, les réacteurs à fusion de ces foreuses seraient mis en surcharge. Le trauma géothermique déchirerait Drenthal dans un ultime acte de défiance rancunière.[10]

Victoire du Chaos

Drenthal fut conquise par les Puissances de la Ruine. Les eaux avaient rougies avec le sang des corps mutilés qui flottaient à la surface des océans, tandis que des Métadracs tournoyaient en hurlant dans les cieux.

Des débris fumants tombèrent en une pluie ardente sur l’océan sans fin de Drenthal lorsque les armées de l’Humanité tentèrent d’en chasser les légions du Chaos. Les immenses châteaux de mer furent incendiés par les flammes démoniaques et pilonnés sans relâche par l’artillerie renégates. Les maladies virulentes concoctées par la Death Guard se répandirent avec une rapidité effrayante parmi les civils survivants. L’état-major impérial parvint rapidement à une effroyable conclusion : Drenthal était condamnée, mais elle ne devait surtout pas tomber entre les griffes du Chaos. S’ils surchargeaient la titanesque foreuse à fusion entreposée à la Station de Terebral Sigma, les Impériaux seraient en mesure de causer un cataclysme tectonique pour balayer l’ennemi abhorré.

Les combats brutaux s’enchaînèrent rapidement dans les rues étroites des Cités-Ruches flottantes, les combattants pataugeant dans des eaux saumâtres souillées de sang et de nappes de prométhéum où flottaient des cadavres bouffis. La confusion qui régnait partout sur le globe fut encore exacerbée par les actes d’un culte secret d’adorateurs de Xenos, qui était longtemps resté en sommeil au sein des tanneries de cuir de baleine et des raffineries de Drenthal. Contraints à se dévoiler par le conflit qui faisait rage partout, ces tueurs mutants se glissèrent hors des égouts pour s’en prendre à tout intrus, frappant avec force et rapidité avant de regagner leurs cachettes avec les armes et les munitions prises à l’adversaire. Une rumeur se répandit comme une traînée de poudre, faisant état d’abominations plus horribles encore, qui avaient jailli de coins obscurs pour s’emparer des soldats imprudents qu’ils emportaient dans les ténèbres souterraines.

La bataille a fait également rage dans les archipels de Drenthal. Motos et Speeders livrèrent bataille dans les dunes de corail tandis que résonnait dans l’air le fracas incessant des tirs de Bolter. La guerre dans les airs fut tout aussi violente que celle qui se déroulait à la surface. De grandes escadrilles de Stormravens et de Valkyries affrontèrent des Machines-Démons volantes au milieu d’un ouragan d’explosions et de tirs antiaériens.

Les forces du Chaos lancèrent un assaut d’une violence extrême contre les troupes impériales qui défendaient la Station de Terebral Sigma, alors que les Technaugures essayaient en vain d’accomplir les rituels requis pour le sabotage de la foreuse à fusion, psalmodiant des prières à l’Omnimessie tout en travaillant, mais il était trop tard, même pour une mesure aussi désespérée. Une cabale de Sorciers du Chaos canalisa l’aura de sauvagerie et carnage qui émanait de la surface de Drenthal, et parvint à ouvrir une brèche dans la réalité, par où des Démons s’infiltrèrent dans la caverne qui abritait la foreuse. Les Technaugures et leurs subordonnés furent massacrés sans pitié, ce qui empêcha la destruction de Drenthal. Le monde océanique était voué à servir de base arrière pour l’assaut contre Ultramar.[11]

Loebos

Loebos était autrefois un Monde Exodite Aeldari, jusqu’à ce qu’une invasion impériale massacre la population et rende son Esprit-Monde violemment fou.

Alors que la guerre dans le système de Konor atteignait son paroxysme, des rapports vox funestes filtrèrent de ses confins le plus reculés. Le Monde Hostile de Loebos traversait à toute allure le système telle une boule de démolition aux proportions astronomiques, traînant un nuage colossal d’astéroïdes couverts de spores et de gaz nocifs. Il s’agissait de l’ultime coup de Mortarion afin de conquérir Konor - un monde transformé en arme, alimenté par des moteurs de la taille de continents et par l’énergie malveillante du Warp. Si l’élan furieux de Loebos n’était pas freiné, la guerre à l’échelle du système qui faisait rage deviendrait insignifiante. Le Monde Hostile foncerait à travers le secteur comme une comète de pestilence, entraînant corruption et mort dans son sillage et infectant des bienfaits pestilentiels de Nurgle un monde après l’autre.

Les scans longue portée du monde-projectile révélèrent les raisons de cet élan. Une panoplie de Moteurs Warp gargantuesques couvrait le continent austral de Loebos et brillait avec l’éclat d’une supernova. Ces moteurs propulsaient autrefois plusieurs des immenses Space Hulks de la Death Guard, des vaisseaux grotesques depuis lesquels les élus de Nurgle ont lancé leurs raids dans l’espace impérial. Grâce à des artifices Warp indicibles, ces énormes engins avaient été transférés à la surface du Monde Hostile, et leur puissance colossale avait arraché Loebos à son orbite pour l’envoyer à toute allure en direction du cœur d’Ultramar.

La seule option disponible au haut commandement impérial fut d’ordonner un assaut total sur le monde dans l’espoir de saboter les Moteurs Warp ou de détruire la planète elle-même par une charge cyclonique judicieusement placée. Une telle tâche n’était pas aisée. La Death Guard avait établi des forteresses vertigineuses sur tous les sites d’atterrissages viables de Loebos, et des holo-pics indiquaient que d’innombrables forces du Chaos étaient stationnées à travers la ceinture équatoriale.

Une garnison aussi terrible semblait suffisante, mais la planète elle-même représentait peut-être le danger le plus redoutable pour quiconque posait les pieds à sa surface. L’Imperium avait jadis tenté de coloniser Loebos seulement pour découvrir qu’il s’agissait d’un monde Aeldari peuplé par des tribus Exodites. Le combat qui s’en était suivit fut brutal et la population Aeldari fut massacrée par des régiments de chars d’assaut et des bombardements intenses. Ce massacre global rendit fou de rage et de chagrin l’Esprit-Monde de Loebos, et il se déchaîna sur l’envahisseur humain avec toutes les armes à sa disposition. La flore et la faune de Loebos s’abattirent sur les forces impériales. Des régiments d’infanterie furent mis en pièces par des lierres aux épines rasoir, et des chars furent engloutis dans des marécages d’acide bouillonnants. Seule une fraction des forces d’invasion impériales avait pu échapper vivante à Loebos.

La corruption de Nurgle n’avait fait qu’exacerber la démence vengeresse du monde. Des douves dans lesquelles macèrent les cadavres d’inconscients furent remplies de toutes les toxines possibles afin de protéger les défenseurs du Chaos derrière leurs murailles, mais les troupes luttant dans les étendues sauvages ne disposaient pas d’une telle protection. Toutes les forces disponibles devaient se diriger vers Loebos le plus rapidement possible car le temps était compté. La bataille à venir serait sans commune mesure avec ce que le système de Konor avait connu, un cauchemar aux proportions apocalyptiques. Des milliers de véhicules et des millions de combattants composeront un hachoir à viande meurtrier, et l’environnement lui-même cherchera à massacrer et dévorer les belligérants, quelle que soit leur allégeance. Pourtant, l’Imperium devait détruire Loebos, peu importe la manière ou le prix à payer, ou bien la guerre pour Konor s’achèverait dans une dévastation à une échelle galactique.[12]

Victoire Impériale

Au cours d’un assaut désespéré sur la planète fulgurante de Loebos, les armées de l’Imperium évitèrent la destruction du système de Konor.

Il était inutile que l’Imperium de l’Humanité retienne ses forces lors de l’assaut sur Loebos, car si le Monde Hostile ne déviait pas de sa course implacable, il n’y aurait plus grand-chose à sauver du système de Konor. Alors que la planète filait à travers l’espace en laissant des traînées d’énergie Warp dans son sillage, la Flotte Impériale lança tous les navires de transport, vaisseaux cargos et croiseurs à sa disposition, chaque bâtiment rempli de soldats et de véhicules. Cette armada improvisée se rendit en orbite basse, où elle fut durement accueillie par l’immense flotte du Chaos escortant le Monde Hostile. Des milliers de vaisseaux furent éliminés dans des explosions aveuglantes.

Bien que la première vague de l’assaut planétaire ait été presque entièrement annihilée par les tirs antiaériens ou déchiquetée par des essaims de Drones de la Peste, les deuxième et troisième vagues parvinrent à atterrir pour se jeter dans la gueule du loup. Alors même que les troupes Loyalistes se précipitaient sur leurs positions préétablies, les forêts de Loebos s’animèrent autour d’eux : des lierres barbelés s’emparèrent de soldats hurlants, des arbres de cristal tranchant empalèrent chars et marcheurs, et des mares d’acide grésillant dévorèrent les navettes de débarquement et leur équipage. Pourtant, menée par les champions intrépides de l’Adeptus Astartes, l’avancée impériale s’enfonça dans la jungle mortelle et les horreurs que le monde dément lui opposa. Rapidement, la grande forteresse de la Death Guard du Trifectum Putris commença à s’effondrer sous l’implacable tempête de feu déchaînée par les obus des Chars Super-Lourds.

Au Cercle de Menhauris, le cœur furieux du tourment de l’Esprit-Monde, un portail étincelant émergea et déversa des rangs de guerriers agiles et gracieux accompagnés de chars antigrav puissants. Les Aeldaris étaient de retour sur leur monde brisé, et ils étaient accompagnés de la fureur de leur vengeance légitime. Avec l’épée et le Canon Shuriken, ils attaquèrent la corruption qui s’en était prise à Loebos, brisèrent les icônes démentes du Chaos qui constellaient sa surface et massacrèrent les adorateurs des Dieux Sombres qui croisaient leur route. Certains Osts de Guerre des Vaisseaux-Mondes, animés par le chagrin et l’horreur du destin de Loebos, en profitèrent pour assouvir leur soif de vengeance contre les combattants de l’Imperium qui avaient jadis ravagé ce Monde Vierge. Pourtant, la majeure partie de leur colère fut dirigée contre les esclaves des Dieux Sombres, parmi lesquels les Aeldaris prélevèrent un tribut sanglant avant de disparaître dans la Toile.[13]

L'Imperium Victorieux

L’Imperium a finalement réussi à décrocher la victoire sur Loebos et à sauver le système de Konor. Néanmoins les Guerres de la Peste étaient loin d’être terminées.[14]

Sources

  • Warhammer Community : Galaxy In Flames - Fate of Konor
  • Warhammer Community : Semaine Un : Astaramis
  • Warhammer Community : Astaramis
  • Warhammer Community : Semaine Deux : Konor
  • Warhammer Community : Konor
  • Warhammer Community : Semaine Trois : Nethamus
  • Warhammer Community : Nethamus
  • Warhammer Community : Semaine 4 : Nethamus
  • Warhammer Community : Nethamus
  • Warhammer Community : Semaine 5 : Drenthal
  • Warhammer Community : Drenthal
  • Warhammer Community : Semaine 6 : Loebos
  • Warhammer Community : Loebos
  • Warhammer Community : The Fate of Konor: Imperial Victory!
  1. Galaxy In Flames - Fate of Konor[1] (traduit de l’anglais par Guilhem)
  2. Semaine Un : Astaramis[2] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  3. Astaramis[3] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  4. Semaine Deux : Konor[4] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  5. Konor[5] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  6. Semaine Trois : Nethamus[6] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  7. Nethamus[7] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  8. Semaine 4 : Nethamus[8] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  9. Nethamus[9] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  10. Semaine 5 : Drenthal[10] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  11. Drenthal[11] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  12. Semaine 6 : Loebos[12] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  13. Loebos[13] (traduit de l'anglais par Guilhem)
  14. Warhammer Community : The Fate of Konor: Imperial Victory![14] et résumées par Guilhem