Histoire des Word Bearers

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« La foi est l’âme de toute armée, qu’elle soit investie par une religion primitive ou par une vérité éclairée. Elle rend le moindre soldat puissant, rend sa dignité au lâche et à travers son baume toute épreuve peut être endurée. La foi anoblit tous les travaux que le soldat entreprend, qu’ils soient si bas ou si vils, et leur apporte l’étincelle dorée de la transcendance. »
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S’il existe une hiérarchie de la trahison, alors les Word Bearers siègent dans son cercle le plus élevé. Autrefois les plus dévoués et les plus rigoureux des guerriers, ils ne leur suffisaient pas de trahir mais d’entraîner avec eux leurs frères des autres Légions dans l’abîme. Alors que la trahison des autres est arrivée comme une tempête, comme la floraison finale d’une graine longtemps enterrée, la trahison des Word Bearers a été distillée comme un poison pendant de longues années. Dès leur fondation, leur dévotion à l’Imperium et à la Grande Croisade était incontestable, ils étaient les porteurs des idéaux de l’Imperium, de sa vision du futur de l’Humanité. Leur loyauté n’a jamais été remise en question, mais seulement la forme de leur dévouement. Mais aujourd’hui, leur ancienne loyauté ne peut jamais être considérée autrement que comme un masque et leur fanatisme comme un défaut qui sapait tout ce qu’ils ont cherché à construire.[1]

Origines : Les Hérauts de la Vérité

La XVIIe Légion.

Avant même que les conquêtes de l’Empereur ne se répandent dans les cieux, il était clair qu’Il ne menait pas une simple guerre de conquête, mais une guerre d’idéaux. Les Guerres d'Unification, et plus tard la Grande Croisade, avaient pour but de rassembler les enfants disparates et divisés de l’Humanité sous une seule loi éclairée. Alors que l’Empereur allait briser les forces et les forteresses de ceux qui s’opposaient à Lui, Il était toujours prêt à accepter la fidélité et le service de ceux qu’Il avait vaincus. Pour être un véritable empire de l’Humanité, Il devait accueillir même ceux qui, au début, résistaient à sa revendication. Comme l’a fait remarquer un chef de guerre lors des Guerres d’Unification : « Si nous tuons tous ceux qui nous résistent, nous régnerons sur un royaume de cendres. » Mais avec certains, il ne pouvait y avoir de réconciliation ; l’unité avait ses limites.

La rationalité et l’illumination de la connaissance ne pouvaient que conduire l’Humanité à des sommets, alors que l’obscurité de la barbarie devait être repoussée, brisée et brûlée pour éclairer le chemin vers l’avenir. L’adoration des dieux et la prolifération des idées et des croyances qui pouvaient conduire à la superstition et à l’ignorance étaient des mauvaises herbes qu’il fallait couper à l’épée. Ainsi, les armées de l’Imperium naissant menaient une guerre dans l’esprit des vaincus autant qu’une guerre de chair et de sang. C’est pour cette première guerre, la guerre pour préserver les idéaux de l’Imperium que la XVIIe Légion fut créée.

Dès ses premiers jours, la XVIIe s’est distingué de Légion sœurs par son devoir et ses perspectives. Alors que toutes les Legiones Astartes combattaient avec un dévouement absolu, les guerriers de la XVIIe portaient en eux une aura de fanatisme. Recrutés parmi les fils d’ennemis exterminés, ils étaient formés et élevés pour connaître les crimes de leurs ancêtres et le prix du pardon. Alors que d’autres partaient à la guerre au nom de la justice, le XVIIe combattait avec la froideur de la fureur que seuls les condamnés et les rachetés peuvent connaître. Peu d’entre eux ont formé les liens avec les autres membres des Légions qui étaient en service à cette époque. Pour eux, il n’y avait pas de joie dans la bataille, ni de gloire dans la conquête. Tout ce qui comptait, c’était que leur devoir soit accompli. Alors que d’autres pouvaient reconnaître et même respecter leurs ennemis, la XVIIe ne voyait aucune vertu dans le défi. Ce n’est que lorsqu’un ennemi était brisé et s’inclinait dans le repentir qu’il pouvait être accepté comme ne méritant rien d’autre que la ruine.

Tandis que d’autres Légions ont acquis des noms bien plus tard dans leur histoire, la XVIIe fut rapidement nommées les Imperial Heralds lors de leur fondation. Le fait d’avoir été choisi parmi les vingt Légions existantes pourrait impliquer une faveur particulière, mais en vérité, ce titre ne signifiait pas un honneur particulier, mais la place de la Légion dans le dessein de l’Empereur. Lorsque des ennemis s’opposaient à l’Empereur en raison de leur croyance en des dieux ou des superstitions de la Longue Nuit, il incombait à la XVIIe de lancer l’ultimatum de l’Empereur : se rétracter ou être détruit. Dans les forteresses des démagogues, et les enclaves des cultes, un guerrier solitaire de la XVIIe venait. Vêtu d’une armure noire, le visage caché par une tête de mort et portant la masse aux ailes d’aigle, le héraut parlait de la vérité offerte par l’Empereur et de la futilité de la résistance. Ces porteurs de la parole et de la mort étaient choisis parmi ceux qui avaient fait preuve d’une dévotion suprême à la Vérité Impériale. Un telle fonction une fois accordé n’était jamais reprise. Certains, en voyant un tel guerrier, se rendaient et renonçaient à leurs fausses croyances. D’autres refusaient. De nombreux hérauts furent tués par des ennemis rebelles, abattus par des mains humaines après en avoir tué des centaines. Mais toujours après le héraut à la robe noire, les guerriers gris venaient avec le feu et le tonnerre du changement.

Les guerres menées par les Imperial Heralds étaient directes et fonctionnelles. Alors que d’autres Légions combattaient d’une manière qui reflétait leur nature, pour la XVIIe, la guerre n’était qu’un outil à appliquer. Pour eux, la vraie guerre existait bien avant qu’une balle ne soit tirée, et durerait bien après que la dernière goutte de sang soit tombée. Ils étaient des guerriers dans une guerre menée dans le domaine de la croyance, une guerre dans laquelle la vérité était la seule véritable arme.

Une fois la conquête achevée, les Imperial Heralds cherchaient des ouvrages qui parlaient du pouvoir de la sorcellerie, des faux dieux et de l’irrationnel. Ils vidaient les bibliothèques, faisant le tri entre la vérité et le mensonge. Les idoles et les accessoires du culte étaient jetés et retirés des temples et des sanctuaires. Ceux qui avaient conservé le poison de la fausse croyance étaient traînés sur des bûchers faits de livres entassés et de statues sculptées. Tous brûlaient ensemble. Ceux qui avaient été libérés des chaînes de l’ignorance avaient le choix entre embrasser la Vérité Impériale ou rejoindre le bûcher. Enfin, les grands bâtiments qui avaient abrité les mensonges du passé étaient démolis et réduits en poussière. Ce n’est qu’alors que la plupart des guerriers partaient, laissant la population sauvée à sa vie nouvellement illuminée. Ce fut un schéma qu’ils ont répété à travers l’Ancienne Terra, se méritant ainsi un deuxième nom. Peu de gens parlaient de la XVIIe comme des Imperial Heralds. Pour leurs frères des autres Légions et le peuple de l’Imperium nouveau-né, ils étaient les Iconoclastes.[2]

Les Feux de Colchis

Sur le monde féodal de Colchis, la religion était très prégnante. Son peuple adorait des puissances supérieures, et la principale religion était le Covenant.

L’enfant Primarque Lorgar tomba du ciel de Colchis, et fut élevé par un prêtre fanatique nommé Kor Phaeron. Lorgar finit par avoir des rêves lui montrant l’arrivé prochaine d’un dieu doré et de lumière et mena une croisade pour détruire les anciens dieux de Colchis au nom de ce dieu d’or. Quand l’Empereur arriva à Colchis, et descendit avec Magnus le Rouge à Ses côtés, Il ne faisait aucun doute dans l’esprit de Lorgar, désormais maître de Colchis converti à sa foi, qu’il s’agenouillait devant son dieu.[3]

L'Empereur Vénéré comme un Dieu

La Vérité Impériale[4]

La Vérité Impériale était la philosophie rationnelle et athée qui a guidé la conquête de Terra par l’Empereur et la formation de l’Imperium au cours de la Grande Croisade. La Vérité Impériale soutenait que l’univers était rationnel, que la connaissance vaincrait la peur et libérerait des terreurs de l’Ère des Luttes. Cette affirmation s’accompagnait de la négation de l’irrationnel, de la superstition et de la foi en des pouvoirs et des principes au-delà du connaissable. Dans la Terra et l’Imperium unifiés de l’Humanité, il ne pouvait y avoir de mystères de l’âme, de sorcellerie, de dieux. Ceux qui s’accrochaient à leur ignorance étaient rejetés, leurs mensonges réduits au silence dans le rugissement du bûcher. Les terreurs du passé avaient grandi dans l’ombre de la superstition et des fausses croyances. Pour assure un avenir, on ne pouvait tolérer les illusions du passé. On ne niait pas qu’il y avait d’autres dimensions, des races extraterrestres et des mutants qui possédaient des pouvoirs psychiques, mais seulement qu’ils étaient surnaturels. Que certains puissent appeler ces phénomènes de la sorcellerie, ou les attribuer à des dieux, n’étaient que les symptômes d’une compréhension incomplète.

Bien sûr, l’Imperium et l’Empereur touchaient dans une certaine mesure à l’irrationnel et à l’éthéré. Le nouvel Imperium s’était développé à partir du passé, et aussi laïque soit-il, une grande partie de son pouvoir et de sa nature s’exprimait de manière à trouver des échos au spirituel. Dans des pratiques telles que la prestation de serments du moment, les noms des divisions du pouvoir impérial et les symboles de ce pouvoir, l’Imperium s’enveloppait dans les vêtements de l’autorité tissés à partir de rêves aussi vieux que les dieux qu’il reniait.

La croyance que l’Empereur était un dieu n’était pas nouvelle. Dès l’époque de sa première conquête, certains murmuraient qu’il n’était pas du royaume des mortels. Beaucoup de Ses ennemis vaincus furent parmi les premiers à le qualifier de divin. Face à Sa puissance et à la destruction de tout ce qu’ils avaient connu, ils l’appelaient par des noms anciens, car c’était leur seule façon de rationaliser ce qui s’était passé. Certains l’appelaient ange, d’autres esprit, certains démon, d’autres encore plaçaient sa nature plus haut. Ils l’ont nommé Dieu, et lui ont adressé des prières aux veilles de la nuit et à la lumière des soleils perdus.

Que Lorgar ait cru que l’Empereur était un dieu ne fait aucun doute, et il est probable qu’il a eu cette croyance avant de rencontrer l’objet de sa dévotion, et l’a maintenue même après être devenu un seigneur d’une Légion chargée de purger l’idolâtrie et la superstition. Au cours de ces premières années, il a caché sa conviction, ne la déclarant jamais ouvertement mais ne la reniant pas non plus. Dans toutes les archives de ses paroles de cette époque, qui sont nombreuses, on ne cesse de louer la vision de l’Empereur et la voie qu’il a tracée pour l’Humanité, mais pas un seul mot ne dénonce la croyance spécifique que l’Empereur était divin. Le culte des idoles, les pratiques des mystiques et la fausseté d’innombrables dieux, tous ont été condamnés sans mesure, mais sur la nature de son seigneur et père, Lorgar était resté silencieux.

Il semble probable que Lorgar ait partagé sa croyance avec d’autres, discutant et soignant leur foi en même temps que la sienne. Il serait facile, au vu des événements ultérieurs, de dire que des personnages comme Erebus et Kor Phaeron étaient ses principaux confidents, et peut-être l’étaient-ils. D’autres, cependant, semblent avoir joué un rôle tout aussi important. Ralik-gar, Haut Héraut de la Légion et son commandant avant le retour de Lorgar, semble avoir été convoqué par son père, et avec lui des iconoclastes aussi dévoués que Maedro Vessar et Ustun Cho. Grâce à eux et à d’autres, Lorgar a commencé à changer l’âme de sa Légion.

Le retour de Lorgar dans la XVIIe n’a pas changé la nature de la Légion en surface, la manière dont ils ont fait la guerre était la même mais, sous la surface, le retour de leur père génétique a changé les Imperial Heralds de manière bien plus profonde. Les anciennes méthodes de service dévoué ne suffisaient plus, la dévotion à un idéal ne suffisait plus, la victoire ne suffisait plus. La raison pour laquelle ils se battaient, le feu qui les animaient pas à pas sur le chemin de la vérité, était l’essentiel.

Lorgar Aurelian, Primarque des Word Bearers.

Si la victoire était certaine, et qui pouvait en douter alors que les étoiles et les systèmes tombaient par centaines devant la Croisade de l’Empereur, alors la mesure de la vraie victoire ne se mesurait pas à la mort et au sang, mais à ce qu’un guerrier portait en lui. Ce que l’on croyait et la marque que l’on laissait sur l’Humanité étaient de la plus haute importance. Ce sentiment de ferveur accrue se répandit dans la XVIIe comme un feu, comme si la simple présence de Lorgar avait élevé ses fils dans une lumière plus vive.

L’un des changements tangibles qui a accompagné le retour du Primarque Lorgar a été l’augmentation de l’importance de la cérémonie. Les hérauts de l’ancienne Légion, vêtus de noir et coiffés d’un crâne, ont reçu une nouvelle autorité pour assurer la force morale de leurs frères Légionnaires. Les nouveaux Chapelains devinrent le noyau de la Légion, montrant le chemin de la vérité par la parole et les actes, non seulement aux vaincus mais aussi à ceux qui tenaient l’épée. Lorsqu’une ville brûlait ou qu’un peuple était mis à mort, l’acte était accompli avec la solennité d’un rite. Les condamnations des ennemis étaient prononcés en phrases rituelles par un Chapelain, alors qu’il dispersait les cendres des mondes morts et provocateurs sur les têtes courbées de leurs guerriers. De nouveaux mots et phrases commencèrent à entrer dans le vocabulaire de la XVIIe Légion, des mots qui avaient le goût de la poussière et de l’encens de Colchis : apôtre, athamé, credo. Certains commencèrent même à se référer à des modes de pensée dangereux et déviants par un nom qui venait lui-même de l’ombre des croyances perdues : l’hérésie, comme ils l’appelèrent.

Il a fallu des décennies pour que ce changement s’opère. La XVIIe Légion était déjà importante avant même d’être réunie avec son Primarque et Lorgar ne fut pas assez fou pour tenter un tel projet en une seule étape. Le Primarque doré avait le génie de parler aux cœurs des hommes, et ses campagnes pour gagner ces cœurs étaient aussi subtiles et approfondies que celles menées par des hommes comme Fulgrim et Guilliman sur le champ de bataille. Peu à peu, la foi s’est répandue de frère en frère. Les Chapelains, sa nouvelle avant-garde de la foi, modifièrent subtilement les conseils qu’ils donnaient à leurs frères. De nouvelles structures d’organisation apparaissent à côté de l’ancienne hiérarchie militaire ; des fraternités qui semblent avoir beaucoup en commun avec celles des autres Légions mais qui, en vérité, étaient des dispositifs de propagation de la foi dans les rangs de la XVIIe. L’écho de cette grande, mais lente, conversion se retrouva dans les étapes par lesquelles Lorgar allait plus tard corrompre la moitié des Légions, et tirer l’Imperium dans les ténèbres dont il avait jadis cherché à chasser.

Il peut sembler étrange que des guerriers qui ont combattu pour renverser des dieux adoptent ces mêmes croyances, mais cela ne tenait pas compte de la nature fondamentale du fanatique. Au fond, ils avaient besoin d’une cause autour de laquelle construire leur monde. Cette cause pouvait être modifiée, tant que la chaleur de son feu les comblait. Dans son cœur, la XVIIe est tombé dans l’emprise de la religion parce qu’une partie de ses guerriers l’avait toujours voulu, une autre partie souhaitant qu’il y ait plus de croyance que de rationalité.

Le second facteur qui a permis à Lorgar de convertir sa Légion à la croyance en la divinité de l’Empereur était la nature même de la Grande Croisade. Sur d’innombrables fronts, les Légions ont combattu, subi des pertes et recruté de nouveaux membres. Comme cette attrition mélangeait l’ancien et le nouveau, le sang des iconoclastes Imperial Heralds se diluait dans celui de Colchis, puis dans des dizaines de mondes au bord de la conquête sanglante. C’étaient des fils qui n’avaient jamais vu la lumière de Sol, ni connu la Légion telle qu’elle était. Ils ont accepté ce qu’on leur a enseigné parce que c’était la seule vérité offerte. Dans le cas de ceux de Colchis, la croyance au divin était ancrée dans chaque pensée dès la naissance.

Quand tout fut terminé, quand le dernier des Imperial Heralds avait embrassé la foi, quand le dernier des anciens iconoclastes fut mort, alors Lorgar ajouta la dernière pièce du rituel pour sceller sa victoire. Les Imperial Heralds allaient devenir les Word Bearers. Pour le reste de l’Imperium, qui ignorait encore les changements intervenus dans la XVIIe Légion, le nom reflétait leur rôle dans l’apport de la Vérité Impériale à l’Humanité tout entière. Pour Lorgar, c’était une affirmation de son but : offrir à l’Humanité la foi dans son dieu alors à Son apogée.[5]

L'Arithmétique de la Foi

La foi dans le secret pouvait être sincère mais, en fin de compte, elle ne pouvait pas satisfaire une âme déterminée. Alors que la Grande Croisade atteignait son apogée, Lorgar était confronté à des mondes que sa Légion avait mis en Conformité : des mondes brisés, des mondes qui avaient vécu sous le joug d’extraterrestres, de sorciers et de croyances en de faux dieux, des mondes qui n’avaient plus que le froid confort d’être unis à un univers qui semblait ne contenir rien de plus que la vérité qu’ils voyaient souffler sur des vents chargés de cendres. Comment pouvait-il connaître la vérité et la nier à ces mondes ? Du moins, cela sembla être le chemin probable qui l’avait conduit à faire de sa croisade non pas une croisade de rationalité mais de foi.

Lorsque les mondes et les systèmes tombaient aux mains des Word Bearers, ils ont été amenés à croire en la divinité de l’Empereur. Tandis que d’autres Légions laissaient des conquêtes comme des traces de pas sanglantes sur les étoiles, les Word Bearers s’y s’attardaient. Au milieu de la dévastation, ils élevaient des temples. Des Chapelains et des prêcheurs vassaux allaient parmi les conquis pour parler du dieu qui régnait désormais sur eux. Les fondations des nouvelles villes étaient enfoncées dans les braises des anciennes. Les mondes qu’ils ont reconstruits ont grandi et prospéré. Leur peuple était totalement fidèle à l’Imperium et à l’Empereur ; ils étaient dociles, mais ils étaient seuls dans un pays impie. Bien qu’ils ne l’aient pas vu, leur piété était condamnée dès le moment où les Word Bearers les ont convertis.

Les rumeurs sont arrivées les premières : des chuchotements ont circulé entre les forces qui avaient combattu aux côtés des Word Bearers. On commença à parler des pratiques rituelles de la XVIIIe, de la ferveur de leur zèle et de leur dévotion à la Grande Croisade. Certains allaient même jusqu’à se demander si les Iconoclastes d’autrefois n’avaient pas succombé aux pratiques qu’ils persécutaient. Les rumeurs se multiplièrent, mais si elles atteignaient les plus hauts cercles de l’Imperium, elles ne déclenchèrent aucune action. La Grande Croisade était une guerre d’expansion qui s’était étendue à toute la galaxie. D’innombrables flottes et des centaines de milliers d’armées menaient des actions, séparées par de vastes distances et reliées uniquement par les liens ténus du voyage Warp et de l’astrotélépathie. L’ampleur et le dynamisme d’une telle entreprise firent de la connaissance absolue une denrée rare. L’Empereur et le Conseil de Guerre n’avaient ni le temps ni les moyens de faire autre chose que de croire que ceux qui menaient la Croisade agissaient comme l’Empereur le souhaitait. Les rumeurs, les ouï-dire et les méfiances ne suffisaient pas à remettre en cause les motivations de l’une des Légions.

Dans ce dernier cas, ce n’est pas la croyance qui a mis en lumière les torts des Word Bearers, mais l’arithmétique de la conquête. La conquête des mondes a pris du temps et des ressources, mais les reconstruire et les amener à croire en l’Empereur en tant que dieu a pris plus de temps encore. Au fil des ans, le rythme de conquête des Word Bearers s’est ralenti. Là où d’autres ont amené des dizaines de mondes à la Conformité, les Word Bearers en revendiquaient une poignée en comparaison. La disparité était finalement devenue trop importante pour être ignorée. La bureaucratie militaire qui s’était développée autour du Conseil de Guerre envoya des expéditions dans un groupe de mondes conquis par les Word Bearers. Y avait-il un facteur qui avait causé aux Word Bearers de plus grandes difficultés que les autres Légions ? Les émissaires et les expéditions avaient trouvé la réponse.

La Légion n’avait pas été ralentie par la résistance, mais parce qu’elle s’attardait sur ses conquêtes. La reconstruction de la foi d’une planète prenait du temps, tout comme la reconstruction des villes et l’élévation des temples d’où la foi pouvait être maintenue. Et la foi offerte aux mondes que la Légion avait conquis était la croyance que l’Empereur était un dieu.[6]

Censure

Une fois la vérité révélée, ce n’était qu’une question de temps avant que l’Empereur ne soit incité à censurer les Word Bearers. Les liens de cause à effet sont mal enregistrés, mais il semble que l’Empereur ait attendu un certain temps après que les premiers rapports soient parvenus à Sa cour. On sait qu’Il a envoyé des missions pour analyser beaucoup d’autres mondes conquis par les Word Bearers. Nous ne pouvons que spéculer sur les raisons de cette attente : peut-être ne voulait-il pas croire Son fils, peut-être voulait-Il être sûr, peut-être se contentait-Il de recueillir des informations avant d’agir. Certaines sources indiquent que l’Empereur a mis en garde Lorgar à cette époque, qu’Il lui a même dit que s’il persistait, il devrait en subir les conséquences. Nous ne pouvons pas savoir maintenant si cela est vrai, trop de choses ont été oubliées, et trop de choses encore ne doivent jamais être rappelées. Ce que nous savons, c’est que l’Empereur a enfin agi.

L’Empereur se releva de Ses efforts et appela un autre de Ses fils à Ses côtés. Roboute Guilliman, Primarque de la XIIIe Légion, avait la réputation d’être un chef prudent et d’une honnêteté sans faille. Personne d’autre n’a été témoin de ce qui s’est passé entre eux deux, et le Seigneur Guilliman refuse encore aujourd’hui d’en parler, mais on peut peut-être deviner pourquoi l’Empereur a choisi les Ultramarines comme outil de censure. Il semble bien que l’Empereur ne souhaitait pas que Lorgar et ses fils soient brisés, mais simplement remis sur le droit chemin. La XIIIe Légion était une Légion avec un palmarès exemplaire de victoires et de mondes conquis. Ultramar était déjà à l’époque un royaume en pleine expansion composé de centaines de systèmes obéissants et prospères. À travers la galaxie, ils avaient repoussé les limites de l’Imperium avec de l’énergie et un esprit pour ce qui devrait suivre au lendemain de la guerre. Ils étaient le miroir et l’ombre des Word Bearers, semblables à bien des égards et différents à bien d’autres : un exemple vivant de ce que les Word Bearers pouvaient être. Peut-être était-ce le message véhiculé par le choix des Ultramarines ; qu’il y avait de l’espoir au-delà de la honte qui devait venir. Quelles que soient les subtilités du message de censure, il fut cependant délivré d’une manière qui ne laissa aucun doute quant à sa signification.

Le Dernier Secret : les Dieux Sombres et les Démons[7]

Le Warp est le miroir de la réalité, une mer bouillonnante d’énergie psychique brute alimentée par les émotions de toute créature qui espère, déteste et rêve. C’est un lieu de métaphore et de folie, qui ne peut être perçu ou compris qu’à travers des symboles et une interprétation subjective. Les étranges pouvoirs des Psykers de toutes sortes découlent du pouvoir du Warp, l’esprit du Psyker agissant comme un canal pour que l’irréalité du Warp affecte la réalité. C’est également le Warp qui permet à l’Humanité, et à de nombreuses autres races, de parcourir les vastes distances de l’espace. Les navires passant par le Warp, leurs parcours guidés par des Navigators élevés pour percevoir et lire les marées de l’énergie psychique. Tout cela était connu à l’époque de la Grande Croisade, mais ce n’était que la moitié de la vérité.

Les dieux niés par la Vérité Impériale étaient réels. Vastes formations d’énergie psychique, tempêtes d’émotions sombres, notes persistantes dans la symphonie de l’existence, toutes les descriptions sont en deçà de la vraie nature des Puissances du Warp. Puissants au-delà de la compréhension des mortels, parasites et rusés, ils sont les Puissances de la Ruine, le panthéon du mensonge, l’Annihilateur Primordial. Ils ont d’innombrables noms dans d’innombrables langues, mais pour ceux qui ont entrevu ne serait-ce qu’une fraction de leur existence, ils sont connus comme les Dieux du Chaos.

Ces entités totalement étrangères ont faim du monde des mortels, même si celui-ci est aussi fondamentalement toxique pour leur nature que l’air l’est pour une créature des profondeurs de l’océan. Elles peuvent étendre leur pouvoir dans la réalité et pour influencer les mortels, corrompre l’existence physique, et même envoyer des parties d’elles-mêmes marcher parmi les hommes comme des Démons, mais seulement pour un temps. Pour vraiment influencer la réalité, ils doivent utiliser des créatures mortelles de chair et de sang. À de tels serviteurs, ils peuvent donner des pouvoirs au-delà de l’imagination, en offrant l’impossible en échange d’un esclavage éternel. Pour beaucoup d’humains, un tel pacte peut sembler le seul moyen d’échapper à la douleur de la vie, ou d’atteindre le désir de leur cœur. Dans les superstitions et les croyances du passé, les Dieux du Chaos attendent les vaniteux, les souffrants, les courroux et les désespérés. La Vérité Impériale a étranglé les croyances et les pratiques dans lesquelles les Dieux du Chaos se cachaient. Elle dissimulait la vérité car l’ignorance était le seul moyen de protéger l’Humanité.

Sur la planète Khur, les Ultramarines ont réduit en cendres la ville de Monarchia. Les Word Bearers avaient rendu Khur à la Conformité, et Monarchia, sa Cité Parfaite, était le joyau de cette Conformité. Les habitants de Khur ont hurlé à la mort de leur ville et les Word Bearers sont venus. Là, sur les cendres d’une ville qui représentait tout ce qu’ils avaient cru et fait, les Word Bearers se sont agenouillés devant leur Empereur. Il n’était pas un dieu et ne souffrirait pas d’une telle croyance dans Son royaume. L’Empereur s’en alla, laissant un Primarque châtié et une Légion humiliée. Certains diront que l’on peut voir naître tout ce qui allait arriver à cet instant.[8]

Renaissance

Après Monarchia, l’histoire de la XVIIe Légion se divise. L’une est l’histoire de la Légion à laquelle nous avons cru pendant des décennies après, l’histoire d’une Légion qui se retirait du gouffre du passé et qui embrassait sa véritable vocation. C’était une fausse histoire. La seconde fut une histoire de l’ombre, la véritable histoire qui se cachait derrière le masque d’une loyauté apparente. Nous ne pouvons jamais connaître cette véritable histoire, et ce que nous en savons, ce sont des aperçus déformés.

En apparence, la réponse de Lorgar à la censure de l’Empereur a été de se retirer. Pendant un certain temps, sa Légion semblait avoir joué un petit rôle dans la Grande Croisade. À son retour, il était cher qu’elle était une force changée. Alors qu’avant elle s’attardait sur les conquêtes, elle avançait alors avec un élan implacable. Des mondes brûlaient, des civilisations étaient mises à genoux et une piste de conquêtes rapides s’étendait derrière elle comme un voie sanglante. On dit que l’Empereur était heureux que Son fils ait compris son erreur et qu’il devienne, avec le temps, ce qu’il était destiné à être. Aux yeux de tous les autres, les Word Bearers semblaient possédés par une fureur pénitente et une sinistre détermination à brûler le passé. Tous s’étaient trompés.

Le fait que Lorgar ait été secoué par le bouleversement de son univers semble probable, mais quelle action cela a-t-il provoqué ? À l’époque, certains pensaient que la XVIIe s’était retiré dans la honte, et que son retour dans la Croisade était alimenté par un désir d’expiation. Une telle lecture des événements ne sonne plus juste. Il semble plutôt probable que la chute de Lorgar ait commencé après Monarchia, que les puissances du Warp lui aient tendu la main dans son moment de doute et lui aient offert ce que l’Empereur lui avait refusé : une puissance supérieure en laquelle croire.

Qui étaient les voix qui le conseillaient, et les mains qui le guidaient vers la damnation ? Là encore, beaucoup de choses restent cachées, mais un certain nombre de candidats semblent probables. Kor Phaeron, le père de substitution de Lorgar sur Colchis et son proche conseiller, semble être une source probable de la corruption, tout comme le Premier Chapelain Erebus. Tous deux étaient imprégnés de l’ancienne foi de Colchis, une foi qui était probablement entachée par les pouvoirs du Warp bien avant que Lorgar ne tombe du ciel. Le mot "Pèlerinage" est également l’un des rares fragments à être apparu comme lié à cette époque, bien que sa signification précise ne puisse être que devinée aujourd’hui. Ce dont nous ne pouvons plus douter aujourd’hui, c’est que les Word Bearers qui ont rejoint la Grande Croisade n’ont plus servi l’Empereur.

Pendant plus de quatre décennies, la XVIIe Légion a porté un faux visage de loyauté et a semé les graines qui allaient finalement s’épanouir dans la guerre civile. La nature précise de leurs préparatifs n’est ouverte qu’à des suppositions, mais on peut déduire beaucoup de choses du caractère de Lorgar et des atrocités qui allaient suivre. Tout d’abord, il semble probable que le regain d’énergie des Word Bearers dans la Grande Croisade ait servi de couverture à sa croissance rapide en effectif, ainsi qu’à l’ensemencement de son nouveau credo corrompu sur les mondes. C’est également à cette époque que la Légion a dû être débarrassée de toute dissidence. Les derniers des anciens Iconoclastes, les quelques Terrans et ceux qui ne voulaient pas embrasser la nouvelle foi ont dû être passés discrètement à l’épée. La corruption d’une grande partie de l’appareil de l’Imperium a également dû se produire à cette époque. C’est ainsi que lorsque Horus tomba finalement, Lorgar avait déjà préparé le terrain pour la guerre.[9]

L'Hérésie d'Horus

Depuis l’Hérésie d’Horus, les Word Bearers sont les plus fanatiques partisans des Dieux du Chaos.

Les Word Bearers furent la première Légion à être entièrement corrompue par le Chaos, leur Primarque Lorgar s’étant tourné vers des Dieux du Chaos plus dignes de son adoration que l’Empereur qui l’avait rejeté.

Lorgar affirma plus tard que seul le Chaos permettrait à l’Humanité de repousser les hordes d’extraterrestres qui menaçaient déjà le jeune Imperium. Dans un premier temps, la Légion dissimula sa nouvelle foi, et complota pour corrompre les d’autres Légions de l’intérieur. Lorsque Horus défia ouvertement l’Empereur et que ses Space Marines coupèrent tout lien avec l’autorité impériale, les Word Bearers rejoignirent les forces au Maître de Guerre. Ils furent la deuxième Légion à renier son serment d’allégeance, et s’en prirent rapidement à celle qu’ils méprisaient le plus, les Ultramarines de Roboute Guilliman.

Lorsqu’éclata l’Hérésie d’Horus, les Word Bearers, libérés des entraves de leur loyauté, déchaînèrent leur haine sur les fils de Guilliman. Les Ultramarines furent surpris par l’attaque : les Word Bearers parvinrent à les repousser jusqu’à Ultramar, le secteur spatial placé sous leur contrôle, et c’est sur le monde de Calth que la bataille commença. Ce monde était un véritable paradis, ce qui ne devait pas durer.[10]

La Bataille de Calth

L’assaut sur Calth fut mené par le champion de Lorgar, Kor Phaeron, qui faillit presque détruire Calth entièrement la planète. Kor Phaeron cribla le soleil de Calth de métaux mortels et de substances qui décuplèrent son taux de radiation. Les dernières bribes d’atmosphère de Calth furent finalement consumées et la planète se retrouva privée d’air et ses habitants durent se réfugier dans de gigantesques cavernes. À sa surface, le combat entre Word Bearers et Ultramarines s’éternisait. Les fils de Lorgar étaient plus nombreux, mieux équipés et plus féroces, mais les Ultramarines ne cédaient pas d’un pouce : si motivés que furent les guerriers de Kor Phaeron, ils n’arrivaient pas à déloger les Loyalistes, nombre desquels étaient nés sur Calth.

La guerre qui eut lieu fut dévastatrice et chargée d’atrocités, les anciens codes d’honneur bafoués et toutes sortes d’armes mortelles employées. Les Word Bearers utilisèrent des millions d’adorateurs comme boucliers humains et invoquèrent des hordes de Démons pour mener les assauts. Mais les fils de Lorgar avaient sous-estimé la ténacité de leurs adversaires et ils furent finalement défaits lorsque des renforts venus de Macragge les chassèrent de Calth. Kor Phaeron s’enfuit dans l’Immaterium et les Ultramarines avaient gagné. Leur commandant, le Frère Capitaine Ventarus, poserait un jour le pied au milieu des ruines de Colchis, capturant symboliquement le monde natal de la Légion qui avait menacé d’asservir Ultramar.

Pendant que Kor Phaeron menait ses troupes sur Calth, Lorgar avait conduit le reste de la Légion pour détruire le royaume de l’Empereur. L’horreur des batailles qui s’y déroulèrent dépasse la compréhension des mortels et leurs récits remplissent de nombreux coffres du Sanctus Librarius mais finalement, Horus fut vaincu, et les Légions Renégates durent s’enfuir. Les Word Bearers se replièrent vers l’Œil de la Terreur, et c’est là qu’ils résident encore, lançant des attaques sur l’Imperium dans le but de piller et de détruire, attendant de pouvoir reprendre ce qui fut jadis à eux.[11]

Après l'Hérésie

Après la défaite du Maître de Guerre, Lorgar a reçu sa récompense suprême et a finalement été élevé au rang de Prince Démon. Depuis le Monde Démon de Sicarus, Lorgar veille sur sa Légion, dirigeant la multitude de ses guerres et orchestrant la vaste corruption intérieure dont souffre l’Imperium aux mains des sectes du Chaos. Contrairement aux autres, la Légion des Word Bearers a su garder un semblant d’organisation. Chacun des champions de Lorgar combine les qualités martiales d’un brutal chef de guerre et la foi communicative d’un prêcheur divinement inspiré, et porte le nom d’Apôtre Noir. Chacun d’entre eux a sous ses ordres une armée équivalente à un Chapitre de Space Marines, aussi appelée Ost, et ces hordes se sont avéré être une dangereuse menace pour l’Imperium.

Depuis des millénaires, les Word Bearers se lancent dans des guerres de religion impies contre l’Imperium, semant les graines de la corruption sur chacune des planètes qu’ils attaquent, tissant un réseau de sectes. Sur les mondes qu’ils attaquent, les Word Bearers élèvent d’immenses monuments à la gloire de leurs Dieux Sombres, et de vastes cathédrales sont érigées là où les chants et les prières des fidèles se mêlent aux plaintes et aux hurlements des victimes sacrifiées au nom de Lorgar. Les Word Bearers sont la seule Légion Renégate à observer d’une manière stricte les préceptes d’une religion et, sous la guidance de leurs Apôtres Noirs, doivent passer une bonne partie de leur temps en communions dépravées, en prières blasphématoires, en sacrifices rituels ou en études occultes.

La guerre qu’ils ont déclarée à l’Imperium est totale et ne s’arrêtera que lorsqu’ils auront foulé au pied la dernière icône de cet Empereur qui les a abandonnés.[12]

Médias Externes

Sources

Pensée du Jour : « L’esprit d’un Xenos ne peut recevoir la bénédiction de l’Empereur. »
  • The Horus Heresy, Book Two - Massacre
  • THORPE GAV, Lorgar - Porteur de la Parole, Black Library, 2017
  • Index Astartes du White Dwarf N°102 (Octobre 2002)
  1. The Horus Heresy, Book Two - Massacre, Chapter Word Bearers (traduit de l'anglais par Guilhem)
  2. The Horus Heresy, Book Two - Massacre, Chapter Word Bearers - Origins : The Heralds of Truth (traduit de l'anglais par Guilhem)
  3. Informations issus de The Horus Heresy, Book Two - Massacre, Chapter Word Bearers - The Fire of Colchis
    Informations issues de Lorgar - Porteur de la Parole, Livre 1 : Révélation, Livre 2 : Ascendant, Livre 3 : Invocation de THORPE GAV, Black Library, 2017
    Informations issues de l'Index Astartes du White Dwarf N°102 (Octobre 2002) et résumées par Guilhem.
  4. The Horus Heresy, Book Two - Massacre, Chapter Word Bearers - The Imperial Truth (traduit de l'anglais par Guilhem)
  5. The Horus Heresy, Book Two - Massacre, Chapter Word Bearers - The Emperor as God (traduit de l'anglais par Guilhem)
  6. The Horus Heresy, Book Two - Massacre, Chapter Word Bearers - The Aritmetic of Faith (traduit de l'anglais par Guilhem)
  7. The Horus Heresy, Book Two - Massacre, Chapter Word Bearers - The Last Secret : Of Dark Gods and Daemons (traduit de l'anglais par Guilhem)
  8. The Horus Heresy, Book Two - Massacre, Chapter Word Bearers - Censure (traduit de l'anglais par Guilhem)
  9. The Horus Heresy, Book Two - Massacre, Chapter Word Bearers - Rebirth (traduit de l’anglais par Guilhem)
  10. Informations issues de l'Index Astartes du White Dwarf N°102 (Octobre 2002) et résumées par Guilhem.
  11. Informations issues de l'Index Astartes du White Dwarf N°102 (Octobre 2002) et résumées par Guilhem.
  12. Informations issues de l'Index Astartes du White Dwarf N°102 (Octobre 2002) et résumées par Guilhem.