Histoire des Imperial Fists

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« Ne comptez pas sur nous pour être plaisants. Ne comptez pas sur nous pour espérer. Nous ne sommes pas les enfants de la nouvelle ère. Nous sommes les rocs de sa fondation. Si vous voulez de l’espoir, regardez ce que nous faisons. Si vous voulez de la bonté, regardez ceux qui viendront après nous. »
- Rogal Dorn, adresse aux Trois Cents Magistrats de Terra.
La VIIe Légion.

La loyauté en période de trahison n’est pas facile à mesurer. On ne peut pas regarder le visage d’un allié et savoir s’il est un ami ou un ennemi. Même après que la trahison d’Horus ait été hurlée depuis les plaines de la mort de Isstvan III et de Isstvan V, la vérité sur qui était un traître et qui était resté loyal était loin d’être claire. Les visages de vieux amis pouvaient être des masques de trahison et les vérités du passé pouvaient être des manteaux pour les assassins. Si Horus pouvait tomber, alors n’importe qui d’autre le pouvait aussi. En cette époque de trahison, une Légion était un pilier de la loyauté parmi les mers du doute. Les Imperial Fists et leur Primarque Rogal Dorn, toujours fidèles, n’ont jamais fléchi face au tribut exigé par une guerre entre frères, et ont porté le poids de la loyauté sans se briser, mais non sans coût. Le sacrifice sans limite change ceux qui survivent. Ce n’est que plus tard, après tant de pertes et tant de reconstructions, que nous avons pu voir que les Imperial Fists, qui ont joué leur rôle dans les fondations de l’Imperium, sont morts avec la Grande Croisade.

Si l’Empereur était le père des Légionnaires Astartes, alors Terra était leur mère. Tout comme l’Empereur a façonné Ses guerriers avec Sa volonté et Son intellect, Terra a également laissé son empreinte sur les guerriers élevés sur son sol. Ces marques, ou plutôt ces cicatrices, ont souvent façonné la culture, les valeurs et les méthodes de guerre d’une Légion de manière aussi subtile et profonde que les mystères tissés dans leur chair. Pour comprendre combien de Légions sont devenues ce qu’elles étaient, nous devons d’abord comprendre Terra.

Trempée dans le sang, l’ignorance et l’atrocité, l’Ancienne Terra, à l’époque précédant la montée de l’Empereur, était dépourvue d’espoir et existait dans un état d’obscurité. Le seul ordre était celui des tyrans : fugace et entaché de folie et d’ambition mesquine. L’Empereur a changé cela - d’abord avec Ses osts forgés à partir des tribus techno-barbares, puis avec Son armée de Guerriers Tonnerre génétiquement modifié, puis avec la création des Legiones Astartes. Avec le sang et le feu, Il apprivoisa Terra, apportant l’ordre et l’illumination là où il n’y en avait pas auparavant. La VIIe Légion a été créée pour protéger cette transformation.

Les premiers bataillons de la VIIe Légion ont été levés sur Terra. Alors que de nombreuses autres Légions ont puisé leurs recrues à une source particulière, la source en recrues de la VIIe Légion est venue de l’ensemble de Terra. Même dans les domaines où d’autres Légions avaient des "droits de dîme", la VIIe Légion a pris certains jeunes comme initiés. Il s’agissait souvent de ceux qui faisaient preuve de la plus grande capacité d’endurance, tant dans leur esprit que dans leur corps. Nombre d’entre eux étaient de nature taciturne, lents à parler mais rapides à agir. On ne sait pas très bien pourquoi un si grand nombre de recrues devaient être semblables. Il est certain que les processus utilisés pour activer la graine génétique de la VIIe Légion semblaient avoir infligé une douleur intense, et il s’agissait donc peut-être d’une sélection délibérée de souches aptes à survivre à un tel processus. Il était également possible qu’un schéma de recrutement se soit formé, perpétué jusqu’à ce qu’il devienne une tradition. Quelle qu’en soit la raison, la nature sinistre des individus recrutés dans la VIIe Légion était bien adaptée à leur utilisation.

Pendant la guerre, la VIIe Légion était préoccupée par la conquête. Alors que toutes les forces de l’Empereur se battaient et mouraient pour étendre le territoire, beaucoup ne voyaient qu’une partie de la vision globale. Vaincre l’ennemi, démolir ses forteresses, briser ses croyances et pourtant, on pouvait se retrouver avec une terre qui pourrait se retourner contre l’Imperium dans le futur, ou fournir à d’autres ennemis une faiblesse à exploiter. La victoire ne suffisait pas, pour conquérir, il fallait non seulement vaincre ses ennemis, mais aussi récolter les fruits de cette victoire. Cette philosophie a sous-tendu toutes les actions de la VIIe. En attaque, ces membres payaient n’importe quel prix avec son propre sang pour assurer la victoire, et une fois la victoire acquise, ils commençaient à consolider ce qu’ils avaient pris.

On retrouve ce schéma à maintes reprises lors de la conquête ultérieure de l’Ancienne Terra. C’est la VIIe Légion qui a brisé les Cités de la Mer de Cristal, puis a relevé la forteresse du Cinquième Cercle de leurs ruines. Dans les pinacles glacés de l’Himalaya, elle a perdu trois bataillons pour assurer la défaite de la sorcellerie des clans de l’Appel du Vent, puis les premiers bastions impériaux ont commencé à s’élever contre le ciel froid quelques jours après cette victoire. De l’autre côté de Terra, leurs forteresses contemplaient ceux qui habitaient les terres environnantes, signe constant que la force qui les avait conquis était restée, enracinée dans la terre.

Dans la première décennie de leur existence, les Imperial Fists ont érigé six cents citadelles sur les terres des conquis. On dit que les victimes de la Légion reposent encore dans les fondations de chacune d’elles, leur crâne et leur sang se mêlant à la pierre et au mortier de leurs murs. Avec ces bastions encadrant les terres conquises de l’Imperium, l’ordre se répandit parmi les habitants de ces nouveaux domaines. Les anciennes méthodes allaient changer, tomber ou être remplacées par les nouvelles, et si elles ne le faisaient pas, les forteresses qui se dressaient répondraient à la question de savoir quelle serait la réponse à la rébellion.

La VIIe Légion n’était pas seulement des bâtisseurs et des castellans. À la base, ils étaient l’expression la plus directe de la volonté de l’Empereur d’unir l’Humanité ; ils étaient des croisés. Les forteresses consolidaient la conquête, et la VIIe recherchait la conquête avec une faim concentrée. Alors que des forteresses et des domaines ordonnés surgissaient dans leur sillage, la VIIe Légion ne s’attardait jamais, mais avançait toujours, envahissant des domaines non mis en Conformité et repoussant les frontières tout en renforçant ce qu’elle venait de prendre. Des attaques de chocs massives, utilisant toute la panoplie d’armes de la Légion, caractérisaient l’approche de la guerre de la VIIe. De multiples bataillons s’emparaient souvent du terrain en masse, brisant les ennemis avec la force d’un coup de marteau. Sur les plaines de Kenneatar, le 5e bataillon de la VIIe a brisé les lignes de la Tyrannie avec un fer de lance de cinquante machines de guerre. On dit que le nuage de poussière projeté dans leur sillage a effacé le soleil. Dans les tunnels de Galabaz, ces membres ont brisé la croûte au-dessus de la ville enterrée et sont tombés dans les tunnels exposés en dessous alors que les explosions résonnaient encore à travers les montagnes. Mais toujours, dans le sillage de la destruction qu’ils ont causée, ils ont remplacé ce qu’ils avaient brisé par quelque chose de plus solide.

C’est à partir de ces premières conquêtes que la VIIe Légion a acquis son nom. Quand beaucoup regardaient les terres prises par la VIIe, ils disaient que c’était comme si "la main de l’Empereur était descendue, serrée tel un poing incassable". La description du service rendu par la VIIe Légion a dû plaire à l’Empereur, car Il a personnellement décrété qu’ils seraient désormais connus sous le nom d’"Imperial Fists" et leur a conféré le droit de porter les lauriers de la victoire dans le cadre de leur héraldique. Toujours aussi consciencieux et taciturne, on dit que les Imperial Fists renommés ont accepté leurs honneurs dans un humble silence.

Le Prétorien

Rogal Dorn, Primarque des Imperial Fists.

Il y a longtemps, avant même la venue de l’Empereur, où la nuit régnait sur Terra, le peuple du monde d’Inwit a commencé à créer son propre royaume dans les étoiles. Sur chaque monde qu’ils ont conquis, ils ont assimilé, réaligné et renforcé. À chaque conquête, leur culture et leur savoir se sont développés, mais Inwit elle-même est resté inchangé même si elle est devenu le centre d’un empire. Les Ruches de glace et les disputes entre clans demeurèrent et pendant que leur monde donnait naissance à des vaisseaux stellaires et encerclait son orbite de stations d’armes, ses dirigeants ont gardé les anciennes méthodes, celles qui avaient assuré leur puissance. Les seigneurs de la guerre et les matriarches qui commandaient des armées dans les étoiles vivaient encore à peine plus facilement que leurs vassaux. Il en était ainsi, et il en est ainsi maintenant.

C’est dans le cadre de cet empire en plein essor que Rogal Dorn a grandi pour devenir un homme, puis pour diriger ses domaines en tant qu’Empereur. Une grande partie de ses premières années reste inconnue, ou du moins peu connue. Ce que l’on sait, c’est que du froid et de l’obscurité d’Inwit, le garçon, nommé Rogal par sa famille adoptive, s’est levé pour diriger la Maison de Dorn de la Caste de Glace et ensuite l’Amas d’Inwit. Ses qualifications se marièrent parfaitement avec Inwit, et il développa l’empire plus loin que tout autre, commandant et entraînant ses armées, façonnant des vaisseaux spatiaux comme on n’en avait jamais vu auparavant. Lorsque le véritable Empereur fut réuni avec Rogal Dorn, Il retrouva non seulement un fils perdu, mais aussi la force d’une société spatiale déjà forgée pour la guerre.[1]

  • Pour plus de détails, voir l’article dédié : Rogal Dorn

Les Croisés Exaltés

Dorn était doté d’une énergie bornée tempérée par une nature réservée et stoïque. Nombreux sont ceux qui ont remarqué l’absence d’émotion et l’acuité de la personnalité du Primarque et de la Légion, mais une telle évaluation était loin d’être suffisante. Réservé, mais terrifiant lorsqu’il était en colère, Dorn était à la fois prudent et calculateur, et capable de poursuivre une fin avec une énergie implacable. Bien qu’il ait rarement montré des émotions, quand il le fit, il était capable de secouer le sol ou d’assombrir le soleil. Lors de la résurgence presque désastreuse de la race Xahelicienne dans l’Amas d’Adonis, la rage froide de Dorn aurait tenu les créneaux autant que les bras de ceux qui se tenaient dessus. Son admonestation des renforts à Castoris aurait résonné jusqu’au ciel brûlant à la mer encore brûlante. "Aussi rapide et impitoyable que le tranchant d’une hache", c’est ainsi que Leman Russ aurait décrit son frère.

Dorn était également capable de ruminer et de laisser les choses lui ronger le crâne sous son attitude de pierre. Autant il était un guerrier d’une loyauté absolue, autant il était un idéaliste - les raisons pour lesquelles il se battait étaient aussi importantes pour lui que le résultat de ses efforts. Pendant la période de la Grande Croisade, peu de gens ont vu cette qualité à Dorn ; il n’y avait pas de raison, bien que nous qui le connaissions bien puissions peut-être en voir des indices dans sa confrontation presque fatale avec Konrad Curze dans le système Cheraut et son bref schisme avec Ferrus Manus après Hannizare. Ce n’est que maintenant, avec tant de choses perdues qui ne seront jamais reconstruites, et le sang qui souille encore la naissance de l’Imperium qui survit, que nous pouvons voir que peut-être même dans la loyauté parfaite il peut y avoir un défaut. Au moment où les Imperial Fists ont été unis à Rogal Dorn, cependant, les ombres de la trahison d’Horus attendaient encore loin dans le futur.

Peu d’intégrations de Primarque vers une Légion ont été aussi rapides ou aussi complètes que celle entre Rogal Dorn et les Imperial Fists. Les idéaux de l’Imperium et le but de la Grande Croisade correspondaient à la vision et à la volonté de Dorn, et les guerriers des Imperial Fists étaient des exemples non seulement de tout ce qu’il avait construit dans l’Amas d’Inwit, mais aussi de tout ce dont il avait rêvé pour son avenir.

Dès l’instant où Dorn a rencontré ses fils génétiques, il a exigé d’eux tout ce qu’il demanderait de lui-même. On raconte que lorsqu’il a rencontré le Maître de la Légion, Mathias et les contingents de vétérans des Imperial Fists, il n’a rien dit, gardant son silence même après qu’ils se soient agenouillés et lui aient juré fidélité. Ce n’est que lorsqu’il les a observés au combat qu’il a rompu son silence et qu’il leur a parlé directement. Il leur dit qu’ils avaient beaucoup à faire, et plus à apprendre. À Mathias, il donna un seul mot pour le remercier de ses services, et l’a nommé Haut-Castellan de l’Amas d’Inwit. Un tel honneur était également un devoir profond, car le commandement suivant qu’il donna fut de lever trente régiments de nouveaux Imperial Fists dans le système d’Inwit. Sans attendre ni regarder en arrière, Rogal Dorn et ses fils plongèrent à nouveau dans les étoiles.

Au cours des seize décennies suivantes, les Imperial Fists se sont battus sur le front brûlant de la Grande Croisade. Sans relâche, ils se sont déplacés de zone de guerre en zone de guerre, ont été honorés par chacune des Légions sœurs, et se sont élevés dans l’estime de beaucoup. Dans leurs méthodes de guerre, les voies d’Inwit et les échos des victoires de la VIIe Légion se sont combinés. Ils continuèrent à avancer, sans pause ni répit. Tout comme sur Terra, ils ont fortifié et construit pour sécuriser ce qu’ils avaient conquis, mais tout comme auparavant, ils ne se sont pas attardés à régir leurs conquêtes. Bien qu’un Castellan avec une poignée de guerriers pouvaient rester pour maintenir ses défenses, ils n’administraient pas, ni n’élaboraient et n’appliquaient de lois ; ils étaient des guerriers de l’Imperium, pas ses maîtres, et ils existaient pour servir à la guerre et mourir pour sa survie.

Fer et Pierre : Rogal Dorn et Perturabo[2]

La similarité encourage la compréhension, ou du moins certains le prétendent. Dans le cas de Rogal Dorn et de Perturabo, ce sentiment tomba non seulement sous le poids de la réalité, mais il s’en trouva brisé. Car on peut rarement dire qu’il existe en surface deux êtres qui se ressemblaient davantage, mais qui furent séparés par un gouffre plus grand. Tous deux s’en voulaient au point d’être taciturnes, tous deux intransigeants, tous deux sublimes artisans de la guerre qui prônaient l’indomptabilité et l’endurance ; beaucoup de choses suggéraient qu’ils devaient voir le monde avec une seule paire d’yeux, qu’ils devaient peut-être être plus proches que les autres. La haine la plus amère qui puisse naître entre deux parents aussi proches semble incroyable, mais c’était une réalité, certains affirmant dès le premier instant de leur rencontre.

Rogal Dorn et Perturabo sont les seuls à connaître les racines exactes et la cause de leur inimitié, mais si l’on y regarde de plus près, il apparaît un schéma de comportement et d’incidents qui peut offrir un indice. Souvent, on a l’impression que les similitudes entre les deux hommes furent la cause de la discorde plutôt que de la compréhension. Tous deux étaient têtus et plus encore lorsqu’on les mettait au défi. Ils parlaient rarement et couvaient beaucoup derrière leurs masques de pierre et de fer. C’est ainsi que le silence de l’un aggravait l’autre, que l’honnêteté brutale de l’un provoquait la colère de l’autre, et que le caractère intraitable des deux faisait qu’une fois la dispute commencée, aucun des deux ne cédait.

On ne peut nier qu’il y avait des différences entre les deux, et souvent ces différences ont pu être à l’origine de différends même si elles n’en étaient pas la cause sous-jacente. Si Rogal Dorn et Perturabo étaient souvent en faveur des guerre de siège en temps de guerre, ils divergeaient souvent dans leur exécution. Alors que tous deux étaient pragmatiques, Perturabo a souvent fait preuve d’une brutalité directe en faisant la guerre, en appliquant une force écrasante ou en subissant d’horribles pertes. Bien que Dorn n’ait jamais hésité à payer un tel prix pour la victoire, il acceptait rarement un grand nombre de pertes, sauf par nécessité. Dorn était sans aucun doute un idéaliste par-dessus tout, Perturabo un pragmatique avant tout. Sur des fondations aussi fissurées, les décennies de la Grande Croisade ont été marquées par des pressions, des honneurs, des disparités et des malheurs, et l’histoire a récolté une inimitié qui a mené les Primarques et leurs Légions au bord de la destruction.

Ce qu’ils ont pris de toutes les terres qu’ils ont conquises, ce sont des recrues. La Grande Croisade a vécu du sang et de la chair de ses guerriers. Plus elle s’étendait et plus elle se répandait, plus elle accumulait les pertes au combat et plus il y avait des batailles à mener. Toutes les Légions recrutaient à travers la galaxie, par nécessité autant que pour toute autre raison, mais les Imperial Fists le firent avec un zèle affamé qui n’avait d’égal que peut-être celui des Ultramarines du Seigneur Guilliman ou des Word Bearers de Lorgar. Alors que d’autres Légions pouvaient puiser dans un seul monde, les Imperial Fists en ont tiré de nombreux.

Alors même que les braises se refroidissaient, les Imperial Fists passaient au crible une population conquise pour trouver le matériel adéquat pour remplir ses rangs. Ceux qui devaient vivre par la force de leur volonté, ceux qui avaient été tempérés par les épreuves et les souffrances, ceux-ci étaient surtout prisés par les Imperial Fists. De la tribu des chasseurs du monde de Tiberina, ravagé par le feu, ils prirent tous les enfants mâles qui pouvaient porter une lance. Sur Sevan, ils ont éliminé les guerriers sous les plaques d’usine des gangs pillards et ont emmené la moitié de leur nombre dans le vide spatial. Dans les clans de navires de Nedoran, ils ont pris tous les jeunes qui avaient vu plus de 10 000 cycles de navires. Beaucoup de ces recrues potentielles mourraient avant même de devenir des Space Marines, écartées pour faiblesse ou autre défaut inacceptable. Ceux qui ont survécu ont souvent formé des compagnies, des bataillons ou même des régiments complets selon la taille de l’escouade. Souvent, ces formations ont conservé l’empreinte de leur monde natal sur leur caractère et leur culture. Les manières de parler, les marques physiques d’allégeance et même les idiosyncrasies de guerre, tous pouvaient être touchés par l’ascendance commune d’une formation. Au fil du temps, ces sous-cultures se sont souvent effondrées sous l’effet de l’usure et des nécessités de la guerre, mais certaines ont perduré pendant des décennies.[3]

Les Fils Favoris

Au fil de la Grande Croisade, les Imperial Fists s’élevèrent vers les honneurs et les faveurs de l’Empereur. Toujours fiables, ils étaient souvent utilisés pour renforcer les campagnes, pour tenir les fronts qui s’effritaient et pour briser les sièges dans l’impasse. L’Empereur faisait aussi souvent appel à Dorn et à ses fils pour combattre à Ses côtés, conférant cet honneur aux Imperial Fists plus qu’à toute autre Légion. Lorsque l’Armée Impériale est descendue sur Ophelia VII, l’Empereur a mené l’assaut à la tête de 100 Custodiens et de 10 000 Imperial Fists. Toujours à Askanisa, l’Empereur a fait appel non seulement à Horus et aux Luna Wolves, mais aussi à Dorn et aux Imperial Fists pour former Son avant-garde dans la destruction des Dynasties du Suaire.

L’Empereur a également utilisé Dorn pour s’assurer que la guerre et la mise en Conformité étaient réalisées selon Ses souhaits et Sa vision. À maintes reprises, par des moyens petits et grands, les Imperial Fists ont agi sur l’ordre direct de l’Empereur. D’autres Primarques et Légions ont ouvert une voie plus brillante ou ont répandu la Vérité Impériale dans d’autres mondes, mais pour beaucoup, les Imperial Fists étaient le roc sur lequel les fondations de l’Imperium étaient construites.

Bien qu’ils furent très appréciés et honorés, le statut des Imperial Fists ne convenait pas à certaines de leurs Légions sœurs. L’animosité entre les Imperial Fists et les Iron Warriors était bien connue, mais Perturabo et sa Légion n’étaient pas les seuls à éprouver du ressentiment. Si peu d’entre eux atteignirent le sommet de la rancune du Seigneur de Fer, d’autres s’irritèrent de la confiance placée dans les Imperial Fists. La nature de Dorn n’améliorait pas les choses. Pour dire la vérité, brutal et intransigeant dans ses idéaux et son expression, ses manières aggravaient souvent ses pairs autant qu’il suscitait leur admiration.

Une Forteresse des Étoiles[4]

Les Imperial Fists ont été et sont encore des constructeurs et des briseurs de forteresses, mais les plus grandes forteresses qu’ils ont construites étaient parmi les étoiles. Les Légionnaires Astartes étaient des guerriers des étoiles, mais les Imperial Fists ont fait du froid de l’espace un champ de bataille privilégié. Alors qu’il y avait de grandes et d’immenses forteresses sur le terrain à défendre et à attaquer à profusion dans la Grande Croisade, les plus grands sièges et défenses se trouvaient en réalité dans l’environnement meurtrier de l’espace. La défense des systèmes stellaires, la création de zones d’extermination et d’orbites croisées étaient des compétences que les Imperial Fists affinèrent peu à peu sur des milliers de fronts de bataille. Pour eux, les méthodes de défense ou de prise de position, qu’elles soient terrestres ou dans le vide, étaient les mêmes en principe, même si elles étaient différentes dans leur application. Après tout, qu’est-ce qu’un vaisseau spatial sinon une forteresse de pierre et de métal libérée de la gravité ? C’était une approche qui leur a permit de devenir les maîtres prééminents de la guerre spatiale de haute intensité parmi les Legiones Astartes, et ils étaient inégalés dans les domaines de l’assaut d’abordage et du combat rapproché entre navires.

De ces bastions de guerre des étoiles, le plus grand était Phalanx. Relique préimpériale de grande taille et d’une puissance inimaginable, Rogal Dorn a reconstruit l’épave froide, trouvée en orbite autour d’Inwit, où elle avait dérivé depuis le Moyen-Âge Technologique, et l’a présentée à l’Empereur lors de leur rencontre. Bien que lourde et difficile à manœuvrer dans le Warp, cette forteresse stellaire titanesque était néanmoins une arme spatiale dont la puissance de feu éclipsait, en comparaison, des flottes d’attaque entières. La puissance de Phalanx à elle seule a brisé le dos de dizaines d’espèces de Xenos pendant la Grande Croisade, a réduit des mondes en cendres brûlantes et a servi de forteresse imprenable contre les horreurs du vide. Phalanx a servi à la fois de base principale des opérations des Imperial Fists et de pivot, d’abord pendant la Grande Croisade, puis, pendant les terreurs de l’Hérésie Horus, pour la défense du Système Sol et de Terra.

C’est peut-être ces manières qui a poussé l’Empereur à ne pas faire de Dorn le Maître de Guerre lorsqu’Il s’est retiré de la Grande Croisade. Horus, contrairement à Dorn, était un maître de la diplomatie et du maintien d’un équilibre coordonné entre des forces en conflit. Là où Dorn provoquerait un conflit, Horus unifierait, là où Dorn ne ferait pas de compromis, Horus le ferait et avec une façon de satisfaire tout le monde. Mais alors même que Horus prenait les rênes de la Grande Croisade, Dorn fut investi Prétorien de Terra. Alors même qu’Horus menait la Grande Croisade, les Imperial Fists se retiraient avec l’Empereur sur Terra. Et avec cette décision, le sort de l’Empereur et de tous Ses fils était fixé.[5]

L'Hérésie d'Horus

Quand les Imperial Fists revinrent sur Terra, ils reçurent pour tâche de concevoir les défenses du Palais Impérial. Depuis, les Imperial Fists ont reçu le titre honorifique de Défenseurs de Terra, et même s’ils n’y reviennent que rarement, leur Monde Chapitral devint officiellement Terra.

L’heure de gloire des Imperial Fists eut lieu au cours des pires heures de l’Hérésie d'Horus, lorsque Dorn et ses fils menèrent la défense du Palais Impérial. La Légion tint les murs qu’elle avait érigés contre tous les assauts, en vidant les chargeurs de ses Bolters contre les Traîtres. Dorn accompagna l’Empereur au cours de Son ultime combat à bord du vaisseau amiral d’Horus placé en orbite basse mais fut séparé de son père au cours de la téléportation. Quand il trouva enfin le sanctum du Maître de Guerre, il arriva trop tard pour intervenir dans le duel épique qui marqua la fin de l’Hérésie d’Horus.

Après la guerre civile, Rogal Dorn était amer et avait soif de revanche et il résista à la demande de Guilliman de scinder les Légions, risquant même de provoquer une nouvelle guerre civile. Cependant, Dorn finit par comprendre que sa colère brouillait son bon sens, et il accepta. Lorsque les Imperial Fists sortirent de la Deuxième Fondation, leur adhésion aux principes de l’ouvrage de Guilliman n’était égalée que par les Ultramarines eux-mêmes.

Laissant la mission de protéger l’Empereur aux forces militaires de Terra et de l’Adeptus Custodes, les Imperial Fists restèrent un Chapitre nomade basé à bord de Phalanx, afin de porter le fer aux ennemis de l’Humanité.[6]

Après l'Hérésie

La Guerre de la Bête : la Destruction des Imperial Fists et leur Renaissance[7]

La tragédie frappa les Imperial Fists 1 500 ans après l’Hérésie d’Horus, en 544.M32. Alors que le Chapitre - qui depuis la grande Hérésie restait confiné sur Terra - menait un xenocide contre des aliens insectoïdes baptisés les Chromes sur le monde d’Ardamantua, à six semaines en voyage Warp de Terra, il fut annihilé par l’apparition d’une Lune d’Assaut Peau-Verte, les effets gravitationnelles réduisant en charpie la flotte non préparée et les derniers survivants se faisant massacrer par des Orks d’une taille et d’une avancée technologique sans précédent. Cette destruction du Chapitre sonna le début de l’épouvantable Guerre de la Bête qui faillit détruire l’Imperium au profit de la race Ork menée par le plus dangereux Xenos ayant ravagé la galaxie avant l’apparition des Tyranides : le Seigneur de Guerre la Bête !

Un seul Imperial Fist survécut à la dévastation d’Ardamantua, le Second Capitaine Koorland, devint le Dernier Fils de Dorn. Koorland déclencha un protocole secret établi par ente les Imperial Fists et leurs Chapitres successeur, le Dernier Rempart, ayant pour but de réunifier l’ancienne VIIe Légion en cas de menace majeur. Se réunissant dans le système de Phall, les Black Templars, les Fists Exemplar, les Crimson Fists, les Iron Knights et les Excoriators s’unirent sous la direction de Koorland qui deviendra le Seigneur Commandeur de l'Imperium, sauvera Terra d’une Lune d’Assaut Ork, retrouvera le Primarque Vulkan sur le monde de Caldera, mènera la première attaque contre le monde capitale de la Bête, Ullanor, et fondera la Deathwatch.

Mais lors de la seconde invasion d’Ullanor, Koorland a été tué par la Bête et avec sa mort, les Imperial Fists se sont éteints. Ils auraient pu le rester si le Maître de Chapitre des Fists Exemplar, Maximus Thane, n’avait pas reconstruit le Chapitre en demandant à chacun des Chapitres Successeurs des Imperial Fists d’offrir une partie de leurs forces. Sur le monde d’Inwit, monde d’origine de Dorn, les Chapitres successeurs acceptèrent ce projet de reconstruction, conscient que l’Imperium n’était pas prêt d’accepter la disparition du symbole d’espoir que représentait le nom de la VIIe Légion, celui des Défenseurs de Terra. Thane devint le nouveau Maître de Chapitre des Imperial Fists renaissants, qui furent rapidement opérationnels pour protéger l’Imperium de la Bête alors en passe de triompher. La destruction et la reconstruction des Imperial Fists ne furent jamais révélés au peuple de l’Imperium et resta un secret gardé uniquement par la fraternité ayant participé à cette renaissance.

Thane supervisa l’invasion finale d’Ullanor au cours de laquelle la Bête et ses cinq Prime Orks - des Orks aussi imposants que la Bête elle-même - furent tous tués. Au lendemain de la guerre, Thane déclara que les Imperial Fists ne resteraient plus en sentinelle sur Terra, mais s’embarqueraient sur Phalanx pour mener une croisade perpétuelle contre les ennemis de l’Humanité. Peu après, lors de ce que l’on a appelé la Décapitation, les Hauts Seigneurs de Terra ont quasi tous été tués sur ordre de Drakan Vangorich, Grand Maître de l’Officio Assassinorum. Thane, désormais Seigneur Commandeur de l’Imperium et lui-même lassé des Hauts Seigneurs incompétents de l’époque, permit à Vangorich de régner à sa place pendant qu’il balayait les restes des forces de la Bête de l’Imperium. Un siècle plus tard, Vangorich était devenu trop instable et le Grand Maître des Assassins fut tué sur Terra par une Force de Frappe de Space Marines sous les ordres de Thane, issus des Imperial Fists, des Halo Brethren et des Sable Swords. Seul Thane survécu, dirigeant jusqu’à sa mort les Imperial Fists qui continuèrent à servir l’Imperium des millénaires plus tard.

Plus que jamais, les Imperial Fists se battent pour défendre l’Imperium au bord du gouffre.

On pense que Rogal Dorn est mort en combattant une flotte du Chaos, quand il aborda le bâtiment de guerre Sword of Sacrilege. Lorsque les Imperial Fists vainquirent cette flotte, ils ne retrouvèrent que la main de leur Primarque qui fut ramenée à bord du Phalanx, et au fil des ans, les noms des Maîtres de Chapitre successifs des Imperial Fists ont été gravés sur ses phalanges. La Main de Dorn est devenue la relique la plus sacrée des Imperial Fists, un symbole de sacrifice et de détermination.

Mais l’héritage du Primarque restait, parmi les plus influents de tous ses frères Primarques, inspirant les Imperial Fists et les menant de victoire en victoire. D’ailleurs, si les Défenseurs de Terra ont une faiblesse, c’est celle de poursuivre la lutte même quand tout espoir est perdu. Cette détermination sans faille a souvent permis d’arracher une victoire inespérée des griffes de la défaite, mais toujours par un coût exorbitant. Il est même arrivé que des forces d’Imperial Fists aient été totalement anéanties, précipitant ainsi une défaite impériale, alors qu’une approche plus prudente aurait pu mener à la victoire. Toutefois, de telles occurrences restent rares, car les guerriers de ce Chapitre sont aussi talentueux qu’indomptables, et ils s’assurent de venger dans le sang tout affront qu’ils ont subi.

Depuis que les hordes du Chaos ont multiplié leurs offensives contre l’Imperium, les fils de Dorn ne sont pas restés oisifs. Pour eux, l’Imperium est tel une vaste forteresse : ses mondes assiégés sont des tours, des portes et des bastions. C’est ainsi que les Imperial Fists ont mené des défenses obstinées et des contre-attaques pour reprendre les planètes perdues. Pendant ce temps, Phalanx est resté en orbite autour du Monde-Trône, partant de temps à autre en mission vitale, mais revenant systématiquement pour poursuivre sa garde du Segmentum Solar, car telle est la charge sacrée des Sentinelles de Terra.[8]

À l’Ère Indomitus, la mission des Imperial Fists se poursuit et les projets de Dorn, baptisés le Bastion Imperialis, abandonnés après la trahison d’Horus, ont repris. L’objectif était de sécuriser l’Imperium Sanctus - les domaines qui n’ont pas été isolés de Terra par la Grande Faille - mais les Imperial Fists refusent fermement d’abandonner l’Imperium Nihilus. Des mondes épars qui n’avaient pas connu la loi de l’Empereur depuis des siècles ont à nouveau reçu protection en l’échange de serments de loyauté, et des tyrans qui se pensaient à l’abri derrière des murs et des redoutes d’adamantium ont appris qu’il n’existe aucune forteresse que les Imperial Fists ne peuvent raser, aucun abri qu’ils ne peuvent exhumer des décombres, aucune faiblesse trop infime pour être exploitée, et nulle part où échapper à leur vengeance.

Beaucoup d’Imperial Fists voient la Croisade Indomitus de Guilliman comme la preuve d’une vérité longtemps tue, celle que la galaxie serait un endroit bien différent si Dorn et non Guilliman avaient façonné le destin de l’Imperium après l’Hérésie. Si Dorn embrassa finalement les principes du Codex Astartes pour briser sa Légion adorée en Chapitres, il ne le fit pas par envie, mais par besoin. Le fait que le Codex gouverne encore les Imperial Fists après dix mille ans témoigne de leur refus caractéristique d’abandonner le moindre défi qu’ils ont accepté de relever. Mais pour les Imperial Fists, l’agressivité tempérée de la Croisade Indomitus ressemble plus à une stratégie du regretté Dorn que du ressuscité Guilliman et ils ne sont pas les seuls à croire que le Seigneur Commandeur d’aujourd’hui est, à bien des égards, un homme différent du Primarque d’autrefois. Toutefois, contrairement aux autres, les fils de Dorn considèrent ce changement comme la confirmation de la légitimité des préceptes de Dorn.[9]

Médias Externes

Sources

Pensée du Jour : « Le cœur de l’univers est impitoyable et glacial ; il n’a cure de la vie humaine. »
  • The Horus Heresy, Book Three - Extermination
  • Codex Space Marines, V8 ; 2ème édition
  • Codex Supplement Imperial Fists, V8
  • ABNETT DAN, L'Éveil de la Bête, Tome 1 : Mon Nom est Carnage, Black Library, 2016
  • SANDERS ROB, L'Éveil de la Bête, Tome 2 : Prédateur, Proie, Black Library, 2016
  • THORPE GAV, L'Éveil de la Bête, Tome 3 : Au Nom de l'Empereur, Black Library, 2016
  • ANNANDALE DAVID, L'Éveil de la Bête, Tome 4 : Le Dernier Rempart, Black Library, 2016
  • HALEY GUY, L'Éveil de la Bête, Tome 5 : Monde Trône, Black Library, 2016
  • GUYMER DAVID, L'Éveil de la Bête, Tome 6 : Les Échos de la Longue Guerre, Black Library, 2016
  • ANNANDALE DAVID, L'Éveil de la Bête, Tome 7 : À la Recherche de Vulkan, Black Library, 2016
  • THORPE GAV, L'Éveil de la Bête, Tome 8 : La Bête doit Mourir, Black Library, 2016
  • ANNANDALE DAVID, L'Éveil de la Bête, Tome 9 : Pour les Morts, Black Library, 2016
  • GUYMER DAVID, L'Éveil de la Bête, Tome 10 : Le Dernier Fils de Dorn, Black Library, 2016
  • SANDER ROB, L'Éveil de la Bête, Tome 11 : L'Ombre Ullanor, Black Library, 2016
  • HALEY GUY, L'Éveil de la Bête, Tome 12 : Execution, Black Library, 2016
  1. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter - The Imperial Fists - Inwit : Darkness and Ice (traduit de l'anglais par Guilhem)
  2. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter - The Imperial Fists - Iron and Stone : Rogal Dorn and Perturabo (traduit de l'anglais par Guilhem)
  3. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter - The Imperial Fists - Illumination’s Crusaders (traduit de l'anglais par Guilhem)
  4. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter - The Imperial Fists - Fortress in the Stars (traduit de l'anglais par Guilhem)
  5. The Horus Heresy, Book Three - Extermination, Chapter - The Imperial Fists - The Favoured Sons (traduit de l'anglais par Guilhem)
  6. Informations issues du Codex Space Marines, V8 ; 2ème édition - Imperial Fists et résumées par Guilhem.
  7. Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 1 : Mon Nom est Carnage, Chapitre Un - Ardamantua, 544.M32, Chapitre Deux - Ardamantua, Chapitre Quatre - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Cinq - Ardamantua, Chapitre Six - Ardamantua, Chapitre Sept - Ardamantua, Chapitre Huit - Orbite d’Ardamantua, Chapitre Neuf - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Dix -Ardamantua, Chapitre Onze - Orbite d’Ardamantua, Chapitre Onze -Ardamantua, Chapitre Quatorze - Ardamantua - Confins du Système, Chapitre Qinze - Ardamantua, Chapitre Seize - Ardamantua, Chapitre Dix-Sept - Ardamantua, Chapitre Dix-Huit - Ardamantua, Chapitre Dix-Neuf - Orbite d’Ardamantua, Chapitre Vingt - Orbite d’Ardamantua, Chapitre Vingt-et-Un - Orbite d’Ardamantua, Chapitre Vingt-Trois - Orbite d’Ardamantua, Chapitre Vingt-Quatre - Ardamantua, Chapitre Vingt-Cinq - Ardamantua, Chapitre Vingt-Six - Ardamantua, Chapitre Vingt-Sept - Orbite d’Ardamantua, Chapitre Vingt-Huit - Ardamantua, Chapitre Trente - Ardamantua, Chapitre Trente-et-Un - Ardamantua, Chapitre Trente-Deux - Ardamantua, Chapitre Trente-Trois - Ardamantua, Chapitre Trente-Quatre - Terra - le Palais Impérial de ABNETT DAN, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 2 : Prédateur, Proie, Chapitre Cinq - Eidolica - Alcazar Astra, Chapitre Dix - Ardamantua, Chapitre Douze - Systeme d’Aspiria - Point de Mandeville, Chapitre Treize - Orbite d’Ardamantua, Chapitre Quinze - Eidolica - Alcazar Astra - Chapitre Dix-Sept - Eidolica - Alcazar Astra, Chapitre Dix-Neuf - Eidolica - Alcazar Astra, Chapitre Vingt-et-Un - Orbite d’Incus Maximal / Malleus Mundi de SANDERS ROB, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 3 : Au Nom de l'Empereur, Chapitre Huit - Nestrum - Point de Mandeville, Chapitre Quatorze - Orbite de Phall de THORPE GAV, Black Library, 2016
    Informations issues L'Éveil de la Bête, Tome 4 : Le Dernier Rempart, Chapitre Quatre - Orbite de Phall, Chapitre Neuf - Orbite de Phall de ANNANDALE DAVID, Black Library, 2016
    Informations issues L'Éveil de la Bête, Tome 5 : Monde Trône, Chapitre Un - Le Dernier Rempart se Rassemble, Chapitre Cinq - La Femme sur la Lune, Chapitre Sept - Une Conversation avec Terra, Chapitre Huit - Le Calcul de la Suspicion, Chapitre Neuf - L’Attaque du Dernier Rempart, Chapitre Dix - Le Portail, Chapitre Onze - Servitor de la Bête, Chapitre Quinze - Le Décret du Seigneur Guilliman, Chapitre Seize - L’Accueil des Héros, Chapitre Vingt-et-Un - Trois Séparations de HALEY GUY, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 6 : Les Échos de la Longue Guerre, Chapitre Dix Huit - Terra - le Palais Impérial de GUYMER DAVID, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 7 : À la Recherche de Vulkan, Prologue - Caldera - Torrens, Chapitre Trois - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Quatre - À Travers l’Imperium, Caldera, Chapitre Cinq - Caldera - Laccolith, Chapitre Six - Caldera - Laccolith, Chapitre Sept - Caldera - Au-delà de Torrens, Chapitre Huit - Caldera - La Faille d’Ascia, Chapitre Neuf - Caldera - la Faille d’Ascia de ANNANDALE DAVID, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 8 : La Bête doit Mourir, Chapitre Un - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Deux - Ullanor - l’Orée du Système, Chapitre Trois - Ullanor - Orbite Basse, Chapitre Quatre - Ullanor - Orbite Basse, Chapitre Cinq - Ullanor - Haute Atmosphère, Chapitre Six - Ullanor - Orbite Basse, Chapitre Sept - Ullanor - Zones d’Atterrissage Principales, Chapitre Huit - Ullanor - Orbite Basse, Chapitre Neuf - Ullanor - Gorkogrod, Chapitre Dix - Ullanor - Gorkogrod, défenses extérieures, Chapitre Onze - Ullanor - Gorkogrod, Chapitre Douze - Ullanor - Gorkogrod, Chapitre Treize - Ullanor - Aux Portes de Gorkogrod, Chapitre Quatorze - Ullanor - Gorkogrod, Chapitre Quinze - Ullanor - Gorkogrod, Chapitre Seize - Ullanor - Orbite Haute, Chapitre Dix-Sept - Ullanor - Gorkogrod, Chapitre Dix-Huit - Ullanor - Gorkogrod, Chapitre Dix-Neuf - Ullanor - Centre de Gorkogrod, Chapitre Vingt - Ullanor- Sanctum du Temple-Gargant, Chapitre Vingt-Un - Ullanor - Sanctum du Temple-Gargant, Chapitre Vingt-Deux - Ullanor - Gorkogrod, Épilogue - Terra - Confins du Système de THORPE GAV, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 9 : Pour les Morts, Prologue - Le Vide, Chapitre Premier - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Deux - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Trois - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Quatre - La Lune d’Assaut Ork, Chapitre Cinq - Le Système Immitis, Chapitre Six - Terra - le Palais Impérial de ANNANDALE DAVID, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 10 : Le Dernier Fils de Dorn , Chapitre Un - Plaeos - Rentrée Atmosphérique, Chapitre Deux - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Trois - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Quatre - Plaeos - Ruche Mundus, Chapitre Cinq - Eidolica - Alcazar Astra, Chapitre Six - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Sept - Terra - le Palais Impérial, Chapitre Huit - Incus Maximal - Orbite, Chapitre Neuf - Incus Maximal - Mons Primus, Chapitre Dix - Incus Maximal - Hyboriax Primus, Chapitre Onze - Immitis VII - Lune, Chapitre Douze - L’Espace, Chapitre Treize - Ullanor - Gorkogrod, Chapitre Quatorze - Ullanor - Gorkogrod, Palais Intérieur, Chapitre Quinze - Ullanor - Gorkogrod, Chapitre Seize - Ullanor - Gorkogrod, Palais Intérieur, Chapitre Dix-Sept - Ullanor - Gorkogrod, Salle du Trône, Chapitre Dix-Huit - Ullanor - Gorkogrod, Salle du Trône, Épilogue - Ullanor - Orbite de GUYMER DAVID, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 11 : L'Ombre Ullanor, Chapitre Trois - Inwit - les Terres Fragmentées, Chapitre Cinq - Luna - Citadelle de Somnus, Chapitre Six - Terra - le Palais Impérial de SANDERS ROB, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 11 : L'Ombre Ullanor, Chapitre Sept - Secteur d’Ullanor - 44 Thoosa, Chapitre Huit - Système d’Ullanor - 44 Thoosa, Chapitre Neuf - Ullanor - Site de l’Impact, Chapitre Dix - Ullanor - Gorkogrod de SANDERS ROB, Black Library, 2016
    Informations issues de L'Éveil de la Bête, Tome 12 : Execution, Chapitre Un - Mort a la Bête !, Chapitre Treize - Un Nouvel Ordre, Chapitre Seize - La Fureur des Space Marines de HALEY GUY, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  8. Informations issues du Codex Space Marines - Imperial Fists, V8 ; 2ème édition et résumées par Guilhem.
  9. Informations issues du Codex Supplement Imperial Fists - Le Rempart de l’Imperium, V8 et résumées par Guilhem.