Logistique de la Croisade Indomitus

De Omnis Bibliotheca
(Redirigé depuis Flotte Porte-Flambeaux)
Aller à :navigation, rechercher




La Croisade Indomitus fut la plus grande offensive militaire de l’Humanité en dix mille ans. C’était une contre-attaque sur des centaines de fronts, avec pour but de raffermir les défenses défaillantes de l’Imperium Sanctus et de mettre fin à l’anomie ambiante.

Quand il a mis sur pied la Croisade Indomitus, Roboute Guilliman savait qu’il s’agirait d’un exploit logistique sans pareil. Beaucoup y ont vu l’ultime essai sans espoir de l’Humanité pour consolider modestement le domaine de l’Empereur. Qui plus est, la croisade mobilisait des forces à une échelle et sur une étendue qui dépassait de loin des entreprises aussi fameuses que les Conquêtes de Macharius ou la Pacification des Mondes de Sabbat.

La Croisade Indomitus avait besoin de héros visionnaires et talentueux pour l'encadrer. Il lui fallait des flottes de guerre, d'immenses armées d’infanterie comme de blindés, de marcheurs de combat, d’engins de guerre colossaux, de Psykers et de tueurs d’élites. Il lui fallait un plan audacieux et décisif, assez solide pour faire face à l'anarchie de la galaxie tout en ayant assez d’impact pour redresser l’imperium avant le gouffre. Mais sans coordination, sans soutien logistique, sans munitions, médipacks, rations et carburant en quantités inimaginables, sans réseaux de transmissions fiables pour maintenir les Groupes de Combat en mouvement, tout serait vain.

L’Imperium n’avait rien à gagner si les Flottes de la Croisade Indomitus balayaient tout comme un feu de brousse purgeant Hérétiques et Démons mais en ne laissant que des cendres et des braises dans son sillage. A cause de la Grande Faille qui déversait son énergie impie dans le vide et du voile entre le Warp et l’espace réel qui s'amenuisait, même les parages censément en sécurité de l'Imperium Sanctus n’étaient plus éloignés des lignes de front car cette notion n'avait pas de sens. Les ennemis de l’Humanité ne tarderaient pas à ressurgir pour menacer les mondes restés dans le sillage des flottes de croisade. Faute de mesures pour les sécuriser, faute de voies d’approvisionnement sûres, la Croisade Indomitus échouerait avec des conséquences tragiques.

Les remous rageurs du warp rendaient périlleux les sauts les plus brefs. Le réseau de canaux astropathiques qui avait servi l'imperium depuis des millénaires s’était consumé comme un système nerveux surchargé, et ses relais encore fonctionnels avaient ployé sous la charge. Les canaux de communication avec les systèmes au-delà de la Grande Faille durent être coupés pour que les cauchemars cessent d’affluer dans l’esprit des Astropathes. La bureaucratie cyclopéenne de l’Adeptus Terra craquait, étouffée par sa paperasserie absurde, déchirée par les hérésies scripturales et les guerres plumitives suscitées par les torrents d’informations contradictoires.[1]

Il ne s’agissait là que d’une faction de l’assise sur laquelle Guilliman établit son Officio Logisticarum. Il bâtit ex nihilo une branche de l'Adeptus Terra jalouse de ses prérogatives, fondée à abolir les obstacles administratifs pour garantir à tout prix l’approvisionnement, la direction et le suivi des flottes de la Croisade Indomitus. Pour assister son institution bureaucratique prédominante, le Primarque proclama le Décret de Borachae ; L’Officio Logisticarum aurait tout pouvoir de réquisitionner l’appui militaire et la protection des régiments issus de la dîme (y compris de quoi soutenir lesdits régiments), mais en outre il disposerait de forteresses logistiques d’où il assurerait le ravitaillement, le soutien, et la documentation des actions entreprises par les groupes de combat de la Croisade Indomitus au fur et à mesure de leur progression.[2]

Les Forteresses Logistiques

« Les bons généraux étudient la tactique, les meilleurs la logistique. »

Les premières forteresses servant de moyens d'approvisionnement furent établies dans les systèmes où se mobilisèrent les flottes initiales de la Croisade Indomitus. Dans le système Sol, la lune souillée de Ganymède fut l’objet d’une purge secrète sous l'égide des Grey Knights. Au moment même où les frappes de bannissement se concluaient, d’énormes foreuses entrèrent en action pour agrandir les antiques laboratoires de l’Adeptus Mechanicus installés dans la lune tourmentée. On mit en place des docks spatiaux et des plates-formes de défense orbitales, tandis que des fortifications s’érigeaient à la surface de Ganymède, pour défendre les hangars de plusieurs kilomètres qu’on taillait dans le roc.

Près du noyau lunaire, le clergé du Dieu-Machine installa d'immenses Cogitateurs et archiviums de données pendant que l’Adeptus Astra Telepathica consacrait deux forteresses astropathiques jumelles aux pôles nord et sud Les adeptes de l’Officio Logisticarum investirent par milliers le nouveau complexe de cryptes et de tunnels. Des régiments de l’Astra Militarum pour certains tout juste ramenés de zones de conflit ailleurs dans l’imperium Sanctus s'installèrent dans les bunkers, tourelles et redoutes. Des vaisseaux pugnaces filaient dans le vide juste hors de son enveloppe orbitale. Pendant ce temps se posaient les premières vagues de vaisseaux ravitailleurs dans leurs berceaux gravifiques, et les communiqués astropathiques défilaient par les canaux tout juste ouverts.

Ganymède ainsi métamorphosée devint la forteresse logistique Aquila Adamant. Elle fut bientôt suivie d’Aquila Bellicos dans le système Gehenna et d’Aquila Furians dans le système Hastos. Adamant et ses homologues seraient les premiers maillons d’une chaîne d’approvisionnement et de communication qui s’étirerait derrière les groupes de combat Indomitus en marche. Tous les amiraux de ces groupes avaient pour ordre permanent d’installer des forteresses logistiques dans tous les systèmes et sous-secteurs reconquis. Le pragmatisme, les impondérables, et les penchants personnels de ces officiers supérieurs avaient pour conséquence que les forteresses n’étaient pas identiques. Loin des systèmes de mobilisation, peu de groupes disposaient des ressources ou du temps pour édifier l’équivalent d’Aquila Adamant.[3]

Mais comme il s’agissait de bâtir des bases de ravitaillement et de liaison astropathique, des mondes aux défenses consolidées endossèrent aussi le rôle de forteresses logistiques, parfois alors même que les combats faisaient encore rage à leur surface. Certains, comme Formidicha, Sattrochol ou Haedes VII, s’y prêtaient très bien. D’autres, comme le malheureux Agri-monde Mephistophores ou le Monde-Ruche d'Olghyn II infesté d’Orks, durent se plier aux circonstances. Il y eut même des exemples pires, comme le système Imori, où l’orgueil du gouverneur Lukaen Imori fit préférer la capitale planétaire Imori Magnificus au Monde-Forteresse d’Imori Sufficius, qui aurait fait une forteresse logistique bien plus fonctionnelle.

Si elles différaient par leur nature et leur sort, en fleurissant à la suite des flottes de la Croisade Indomitus, les forteresses logistiques témoignaient de la clairvoyance de Roboute Guilliman, et par leur simple présence elles rétablirent en bonne partie le réseau astropathique du Segmentum Solar et de plus loin encore. Les immenses banques de cogitateurs de ces mondes et lunes fortifiés relayaient l’essentiel des communications et des renseignements stratégiques de la Croisade. L’architecture binharique cyclopéenne de leurs engins-archiviums conservait l'océan de communiqués, transcriptions d’opérations, missives stratégiques, psaumes binhariques, trames cartographiques, tablettes de disposition des forces et autres informations. Roboute Guilliman ne tolérerait pas que perdurent l'obscurantisme et l’ignorance qui affligeaient les siècles antérieurs à l’Ère Indomitus. Son Officio Logisticarum se devait de tout enregistrer et les archives furent bientôt si incommensurablement complexes que seuls les savants conservateurs de données pouvaient s’y retrouver efficacement.[4]

Les Flottes Porte Flambeaux

Dès le début de la mobilisation des flottes pour la Croisade Indomitus, des forces spécialisées furent détachées à travers la galaxie. Ces Porte-Flambeaux avaient pour tâche de joindre des Chapitres de Space Marine Bien précis pour leur apporter le Don du Primarque : la technologie génétique et les magi-biologis capables de la transmettre, afin que ces Chapitres puissant créer leurs propres frères de bataille Primaris. Les forces porte-flambeaux se composaient de vaisseaux rapides de faible tonnage mais lourdement armés, embarquant des Sœurs du Silence, des Émissaires Imperatus de l’Adeptus Custodes.[5]

La Formation des Premiers Porte-Flambeaux

« Durant la Croisade Indomitus, les forces Porte-flambeaux se virent assigner une mission des plus secrètes. Avec pour tâche d'apporter aux Chapitres space marines la technologie Primaris, ce furent les acteurs les plus importants dans le grand plan de Roboute Guilliman. »[6]
La Résurrection Des Anges[7]

Certains Chapitres se virent allouer des Porte-Flambeaux car on les savait proches de l’extinction. Les flottilles porteuses du don devaient tout d’abord localiser ces Chapitres sur le déclin et vérifier s’ils combattaient encore au nom de l’Empereur, et si oui, d’entreprendre le rétablissement de leurs effectifs. Si un chapitre déclinant avait déjà disparu, on choisissait un Maître de Chapitre parmi les Écus Gris pour le fonder à nouveau, et sa première mission était de retrouver les coupables afin de venger ses prédécesseurs. Ce fut à priori le cas pour la force dépêchée auprès des Angels Revenant. Sur le Monde Chapitral de Libethra, les Nécrons de la Dynastie Maynarkh avaient fracturé la croûte planétaire pour engloutir les Angels Revenant dans la lave. Il ne restait à première vue pas la moindre trace d’éventuels rescapés du cataclysme. Or quand les Porte flambeaux atterrirent sur la carcasse déchirée et privée d’air de Libethra et s’apprêtèrent à déclarer éteint le Chapitre déclinant, leurs auspex et réseaux Vox décelèrent les signes ténus de combats féroces qui se déroulaient sous la surface planétaire. On trouve ça et là d’autres narrations de la bataille qui s’ensuivit sur la morte Libethra contre la menace Nécron, et on détaille ailleurs l’alliance entre les Porte-flambeaux et les ultimes survivants ivres de vengeance des Angels Revenant, ou encore la renaissance du Chapitre dans le brasier de la guerre. Contentons-nous de dire que le Don du Primarque fut l’aube d’une ère nouvelle pour les Anges de Libethra.

La création des premiers Space Marines Primaris par l’Archimagos Belisarius Cawl n’était rien de moins qu’un miracle aux yeux des décisionnaires de Terra. Cela faisait dix mille ans que l’Humanité ne s’était pas tenue aussi près du gouffre de l’extinction, et le génie technologique de Cawl proposait à l’Imperium une chance de survie, mais aussi de contre-attaquer les innombrables légions d’hérétiques et de Xenos qui assaillaient le domaine de l’Empereur. La conception et l’usinage des armes, armures et machines de guerre que l’Archimagos destinait à l’Adeptus Astartes en cette funeste époque étaient visionnaires. Pourtant, cette force n’aurait servi à rien si ceux qui en avaient eu besoin étaient demeurés hors d’atteinte. Quel est l’intérêt d’une lame flambant neuve, si elle reste suspendue dans l’atelier de son forgeron ?

Aussi, la tâche de déployer des milliers de Space Marines amenés à maturité par le génie génétique de Cawl incomba en grande partie aux forces opérationnelles et aux groupes de combat de la Croisade Indomitus. Si ce fardeau n’était pas leur objectif premier, quand la mission de repousser des envahisseurs et des usurpateurs conduisait une flotte à entrer en contact avec un Chapitre établi, elle fournissait opportunément un effectif de Space marines Primaris déjà aguerris par leur périple dangereux. Par exemple la force de Guilliman en personne, la Flotte Primus, approvisionna entre autres les Space Wolves et les Blood Angels avec ce qu’on finit par appeler le Don du Primarque. De même, des éléments de la Flotte Tertius renforcèrent les Verydian Hawks et les Hammers of Dhrex, tandis que la Flotte Secundus livra aux Selenarchs les moyens transhumains et matériels de reprendre l’Amas de Garredes.

Dès les prémices de la Croisade Indomitus, Guilliman avait compris que nombre de ses descendants et de ceux de ses frères ne seraient jamais touchés par une logistique aussi hasardeuse. Alors, le Primarque forma des flottes spécialisées qui se mirent en quête des Chapitres qui ne seraient pas contactés par la Croisade Indomitus avant des années. Ces formations navales réduites étaient au départ identifiées par des codes alphanumériques cryptés ou des runes. Peu à peu, ceux qui eurent conscience de leur existence, et leurs bénéficiaires, finirent par les surnommer les Porte-Flambeaux.[8]

Les flottes Porte-flambeaux avaient pour rôle d’écumer l’Imperium ravagé par la guerre et le warp à la recherche de confréries spécifiques de l’Adeptus Astartes. Chaque Porte-flambeau se verrait assigner une cible unique et définitive, quoiqu’en de rares occasions, au gré des missions ou de la réalité du terrain, certains durent en contacter plusieurs lors d’une même expédition. Ces flottes étaient conçues pour remonter aux foyers de Chapitres situés au-delà de la Cicatrix Maledictum, dont on savait qu’ils étaient écartelés à l’extrême et risquaient l’extinction, et atteindre les Chapitres dont aucune archive ne référençait le monde d’origine, ceux qui étaient en croisade constante, les isolationnistes, les nomades et tous ceux au mode opératoire non conventionnel.

Une flotte Porte-flambeau amenait sa cargaison infiniment précieuse à l’un des relais d’opérations clandestines du Système Sol ou des sous-secteurs voisins. La majeure partie de ces flottes embarquait des forces de frappe de Space Marines parvenus à maturité, munis des organes spécialisés et des marqueurs génétiques conçus par Cawl, ainsi que des conteneurs d'armes et des escadrons de chars d’assaut. Le détail exact des effectifs, du matériel et des spécimens transportés variait d’une flotte à lautre, mais les cales de leurs astronefs contenaient toutes des réservoirs scellés et protégés dans des boucles de stase anti-empyréennes. À l’intérieur, du matériel génétique et des échantillons de tissus cryogénisés côtoyaient des disques cristallins bénis, supports de données cryptés qui recelaient les méthodes ésotériques permettant d’utiliser ce matériel. Ce savoir inestimable était le moyen pour un Chapitre de créer lui-même ses Primaris. La nature et la complexité de ces sceaux de protection techno-ésotériques variaient grandement en fonction de l’endroit d’où une flotte Porte-flambeau appareillait, et le Chapitre qu’on lui avait assigné. En outre, des baies de cogitateurs sanctuarisés, isolées des réseaux informatiques des vaisseaux, contenaient les engrammes cryptés qui permettraient aux Techmarines du Chapitre , à l’équipage des véhicules et aux frères de bataille d’apprendre à entretenir et manipuler les nouveaux modèles d’équipement et d’engins fournis. Un Apothicaire vétéran du Chapitre récipiendaire co-superviserait le transfert de ces données, car elles seraient la clé de voûte du futur des procédures d’hypno endoctrinement.

La livraison en bonne et due forme de ce savoir génétique et technologique est primordiale pour les flottes Porte-flambeaux, et la majorité de leurs tâches est indissociable de cet objectif. En impératif secondaire nombre d’entre elles ont pour mission de sonder ce qui se trouve au-delà de la grande faille (le cas échéant) et dénicher un moyen de la franchir. La taille réduite des flottes Porte-flambeaux les rend bien plus aptes à récolter des renseignements sans attirer l’attention des autorités locales ou des nefs ennemis en maraude. La stabilité des chenaux warp, l’Intégrité d’un système et de sa société, la présence (ou l’absence) d’ennemis et d’alliés, l’altération d’un phénomène stellaire connu… Tout ceci et plus encore remplit les bases de données des Porte-flambeaux. Lorsqu’il décrète la fin de la mission de sa flotte réussie ou non, le commandant conduit ses ouailles vers un système dédié. Là, après un débriefing rigoureux et la purification du corps et de l’esprit des vaisseaux et de leur équipage, les informations sont passées au tamis d’une filtre psycho-osmotique avant d’être transmises aux clercs du Logisticarum de Guilliman.[9]

Ordres et Missions

« Lieutenant, informez les capitaines du Cardinal Taris XI et du Bullshock qu’ils contourneront et occuperont à demeure ces vaisseaux fantômes Aeldari. Rappelez-leur que seule la cargaison de nos cales importe. Enfin, remerciez-les et bloquez leurs transmissions. »[10]
-Amiral Shand, Flotte de Bataille Solar, Commandant de la Flotte Porte-flambeau Imperator Judicium. »
Le Don de Medusa[11]

Certaines forces de Porte-Flambeaux furent envoyées chez des Chapitres susceptibles de rejeter le Don du Primarque, pour une question de doctrine, d’héritage génétique ou de ciconstances historiques. Pour Guilliman et ses conseillers, il était inacceptable mais pas inconcevable que les Chapitres les plus obstinés ou conservateurs refusent en bloc le génie génétique Primaris ou la présence concomitante de l’Adeptus Mechanicus. En pareil cas, la force emmenait un contingent de l’Adeptus Custodes plus nombreux que la normale. Sa présence garantissait que le don avait l’aval de l’Empereur en personne et que tout résistance à sa mise en œuvre revenait à rejeter le Maître du Genre Humain. Une telle force de Porte-flambeaux reçut pour mission de trouver la flotte tripartite des Sons of Medusa. On s’attendait à de la résistance de la part de ses trois Clans guerriers : Lachesis, Mageara et Atropos. Le génogerme utilisé pour créer leurs renforts primaris venait de leur chapitre parent, les Iron Hands, que la violence de la lutte intestine du Schisme de Moirae avait rendus nettement hostiles aux Sons of Médusa. Il s’avéra que la flottille envoyée ; trouver le clan Lachesis eut la tâche aisée, car elle arriva à temps pour prêter main-forte aux Sons of Médusa contre les Orks de l’Amas de Dravus, et après un an de campagne ensemble, les liens martiaux ainsi noués mirent à bas tous les obstacles au don. Par contre, les Porte-flambeaux assignés aux flottes claniques Mageara et Atropos se heurtèrent à des complications qui allaient bien au-delà d’une simple résistance de la part des Sons of Medusa.

Nombre de forces Porte-flambeaux sont accompagnées d’un Inquisiteur et de ses suivants. Certains supervisent la sécurité et les protocoles de séquestration d’une technologie sensible. D’autres fournissent des informations sur les secteurs que traverse la flotte, et leur réputation et leur Rosette Inquisitoriale offrent souvent un sauf-conduit dans les systèmes au gouvernement un peu trop soupçonneux. L’Astra Militarum sert rarement pour les Porte-flambeaux, sinon par le truchement de forces d’élites comme les Fils du Tempestus, exception faite de vétérans endurcis rompu à l’art de repousser les abordages, de suites assignées à certains officiers supérieurs, et parfois d’un régiment proche du Chapitre ciblé qui saurait faire accepter plus facilement le Don. À l’insu de tous sinon du Logisticarum et de certains inquisiteurs, d’autres forces accompagnent les flottes Porte-flambeaux, comme des cadres de Sœurs du Silence, des demi-confréries de Grey Knights, des missions de l’Adepta Sororitas et des Libres-marchands flanqués de leur entourage bigarré. D’agiles astronefs réquisitionnés accompagnent les flottes Porte-flambeaux souvent chargés de petites armées d’abordage de la Marine Impériale, dont la plupart des membres sont des vétérans rustres et brutaux qui naissent, vivent et meurent à bord d’un vaisseau.[12]

Les flottes Porte-flambeaux comptent peu de bâtiments mais ils sont rapides, puissants et résistants, cela pour mieux dissuader les éventuels pirates, car montrer les muscles suffit souvent à briser un blocus, et pour distancer des flottes qui s’avéreraient trop dangereuses le cas échéant. L’Office de l’Émissaire Paternoval choisit des Navigateurs et polyvalents selon un accord confidentiel négocié entre Guilliman et le Paternova en personne. Les spécialistes autochtones des régions que les flottes traversent, toujours plus imprévisibles, ne sont plus aussi nombreux ou utiles qu’autrefois, et seuls ces navigateurs de talent sont capables de guider les astronefs dans les tempêtes warp et les tremblements de faille les plus délicats.[13]

Le commandement d’une flotte Porte-flambeau échoit en général à l’officier de plus haut rang à bord. En général, il s’agit d’un Custodien, mais il arrive qu’une flotte soit dirigée par une sinistre Sœur du Silence, un Noble d’une Maison de Chevaliers Impériaux, ou un haut dignitaire de la Navis Imperialis. Les officiers de l’Adeptus Astartes qui accompagnent la flotte jusqu’à son Chapitre de destination offrent souvent conseils et expertise tactique, en général en occupant un poste à responsabilité lors des rares batailles auxquelles la flotte est confrontée. Il arrive qu’une force soit accompagnée de petits contingents de Space Marines n’appartenant pas au Chapitre visé. Ce sont souvent les émissaires d’une confrérie qui entretient des liens étroits avec la cible, et qui sera capable de la rassurer quant au bien-fondé du Don.[14]

La Mission Avant Tout

« Nous ne Pouvons pas aider les Fusiliers Bédénite, Capitaine. Si l’Empereur a décrété qu’ils doivent tomber en retenant les Tyranides, c’est leur devoir. J’en ai un autre. À présent, faites taire cet Astropathe; je ne laisserai pas les vagissements de ce colonel bédénite distraire mes officiers. »[15]
-Comte-Commandant Torustan Hin-Brahey, Commandant de la Force de l’illumination Vertueuse.
Le Vide Lointain[16]

D’autres forces de Porte-flambeaux furent détachées vers les Chapitres trop lointains ou trop mobiles par nature pour que le gros de la Croisade Indomitus les rejoigne. Certain avaient leur monde chapitral par-delà le bouillonnement de la Grande Faille. D’autres, y compris des noms aussi illustres que les Ultramarines, les Black Templars et la Raven Guard, résidaient en des régions très éloignées de Terra ou voguaient constamment à bord de flottes de croisades. Les porte-flambeaux qui leur étaient destinés recoururent à tous les moyens susceptibles de gagner du temps. La plupart comptaient sur la redondance de leurs cadres de Sœurs du Silence, dont la présence assagissait les remous du Warp et pouvait même permettre de tenter de franchir la fureur démentielle de la Cicatrix Maledictum. D’autres s’attachèrent les services de Libre-Marchands au courant d’itinéraires cachés, ainsi que de puissants astropathes pour accroître la portée de prise de contact, voir de confréries de Grey Knights pour déjouer les périls et autres interférences maléfiques menaçant la mission cruciale des Porte-flambeaux.

Les flottes Porte-flambeaux pourraient passer des mois voire des années à la recherche du Chapitre dont elles détiennent l’avenir. Le tumulte du warp rend les voyages interstellaires à tout le moins hasardeux, même dans l’Imperium Sanctus. Le succès de la mission d’une flotte implique l’identification et la localisation du Chapitre, l’acheminement de sa précieuse cargaison intacte, et une transmission pacifique du Don du Primarque avant de repartir par le même itinéraire pour une nouvelle assignation. Quoi qu’il en soit, les enjeux sont éminemment élevés, et l’échec sonne bien souvent le glas de toute une confrérie de Space Marines.

Avec le désespoir, l’avidité et la fureur belliqueuse qui sourde dans toute la galaxie, en particulier au-delà de la Grande Faille où la Lumière de l’Empereur est moins qu’un souvenir, même les guerriers surhumains de l’Adeptus Astartes sont menacés par l’annihilation. Une flotte Porte-flambeau qui a la chance de trouver le Chapitre qu’on lui a assigné arrive parfois au moment du râle d’agonie des Space Marines. Le Chapitre ciblé a peut-être déployé la totalité de ses effectifs sur une seule Zone de Guerre particulière, où il est submergé par l’ennemi et menacé d’extinction, ou bien son monde lui-même est la cible d’une invasion. Dans de telles situations, les forces des Porte-flambeaux n’hésitent pas à intervenir et allient la totalité de leurs ressources à la défense du Chapitre.[17]

Si les Space Marines succombent au combat, ou que les Porte-flambeaux arrivent manifestement trop tard, les spécialistes de la flotte entreprendront la refondation de la confrérie. Les Space Marines prévus comme des renforts pour leur Chapitre s’établiront sur le monde chapitral tombé s’il est sécurisé, ou bien en choisiront un nouveau. Les vaisseaux Porte-flambeaux serviront de flotte initiale au Chapitre renaissant, afin de lui permettre d’entreprendre des missions tout en participant à établir des voies de communication avec les mondes-forges proches qui pourvoiront à ses besoins. La réussite dans l’entreprise d’une flotte Porte-flambeau n’est pas systématique. Il arrive qu’une force opérationnelle trouve un Chapitre meurtri qui ose toutefois remettre en question voire refuser la technologie. Certains craignent la perte de leur indépendance, ou l'érosion de leur identité.

Nomenclature[18]

Roboute Guilliman était conscient des dangers d’une standardisation de la nomenclature pour les flottes Porte-flambeaux. Plusieurs flottes atypiques aux ordres confidentiels auraient attiré une attention malvenue en émettant des schémas d’identification normalisés. Il confia donc aux commandants de flotte le soin de déterminer son propre nom. Nombre de ces armadas clandestines reçurent un nom inspiré par la foi inébranlable de leur commandant, ou par l’ampleur de leur investissement, comme la Force Opérationnelle Lumière d’Espoir et la Force Opérationnelle du Fanal Angelis. D’autres portent le nom ou le titre de leur commandant. La flotte du Mahj de Cironis était dirigée par le suzerain de la Maison Th’arkone, une maisonnée chevaleresque du monde irradié de Cironis. La Force Opérationnelle Aggarmenus, quant à elle, fut baptisée d’après le vingt-troisième nom inscrit dans l’armure d’or de son commandant, le Capitaine-rempart Graentis. D’autres affichent effrontément leur Chapitre cible. La Force Opérationnelle Porte-flambeaux des White Sentinels ne savait pas, lors de son appareillage, si le Chapitre éponyme existait encore, eu égard à ses penchants pour les assauts rapprochés imprudents. Dans son périple, la flotte s’engagea dans plusieurs batailles spatiales contres des Corsaires Aeldari, des pillards de l’Hereticus Astartes et des armadas peaux-vertes. Leur commandant, l’Amiral al Pre’golsa, infligea des défaites si cinglantes que les pirates du sous-secteur Karenna apprirent à craindre le nom de sa flotte. Lorsqu’il trouva enfin les survivants des White Sentinels, al Pre’golsa leur avait forgé à leur insu une réputation d’experts en combat naval et à éviter à tout prix. Les flottes Porte-flambeaux articulées autour d’un noyau de bâtiments de l’Adeptus Mechanicus associent habituellement des sceaux alphanumériques à des éléments plus prosaïques, tandis que celles aux ordres de commandants zélés seront baptisées d’après des miracles, des saints ou des Mondes Sanctuaires.

Bien d’autres sont simplement suspicieux vis-à-vis de ces inconnus qui prétendent partager le Don d’un soi-disant Primarque dont l’influence et la puissance ne reflètent que des intentions occultes. Il faut alors convaincre ces Chapitres récalcitrants, leur rappeler leur devoir de défenseurs de l’Humanité, et insister sur la nature divine de la technologie qu’on leur propose. Néanmoins les Porte-flambeaux sont parfois contraints de déclarer hérétique ceux qui refusent opiniâtrement, et se font alors les bourreaux du Chapitre. D’autres confréries encore sont déjà égarées si loin sur le sentier de l’hérésie que la flotte ne cherche plus à dialoguer avec elles. Il incombe alors aux Grey Knights et aux Sœurs du Silence de la force de se déployer pour laver cet affront fait au tableau d’honneur de l’Imperium. Alors, le matériel génétique pourtant immaculé conservé en stase est considéré comme souillé, et ne sera jamais utilisé pour fonder un Chapitre.

L’issue la plus démoralisante pour une flotte Porte-flambeau est de ne pas trouver son Chapitre du tout. La galaxie est incommensurablement immense, et il est presque impossible de trouver des mondes ou une flotte à moins de savoir où chercher. Eu égard à l’administration byzantine de l’Imperium, il est difficile de trouver une telle information, quand bien même Guilliman s’est assuré que ses flottes Porte-flambeaux sont munie des données les plus fiables relative à leur mission. Certains chapitre ne sont connus que de nom, ou par celui de la région qu’ils protègent. D’autres sont à peine plus qu’une légende, née d’une bataille ayant eu lieu il y a des siècles ou des millénaires, à un endroit inconnu. Certains ont changé de monde chapitral, et cette information s’est perdue sous des strates bureaucratiques à l’ampleur géologique, quand seulement l’information a été émise. Il arrive aussi qu’une flotte Porte-flambeau ne parvienne pas à accomplir sa mission.

Incapable de localiser les Lions Azures dans le sous-secteur Afqal, la Flotte Gladius Ad Umbra découvrit fortuitement les Wardens of the Philae. Les trois derniers millénaires d’histoire des Wardens étaient si semblables à ceux contenus dans les archives de la flotte au sujet des Lions Azuré que le commandant finit par estimer qu’il s’agissait du même Chapitre. Inversement, plus d’une catastrophe génétique fut évitée de justesse lorsqu’on manqua de confier le Don du Primarque au mauvais Chapitre portant le même nom et une livrée presque similaire. Ce genre d’erreur peut avoir des conséquences durables et effroyables pour un Chapitre dont le patrimoine génétique est précieusement entretenu. Les frères de bataille qui en résulteraient pourraient n’être jamais stables mentalement voire physiquement, et finir leur existence aussi difformes et versatiles que la faille qui déchire la galaxie.[19]

Les Périls du Warp

Les voyages Warp restaient difficiles dans la majeure partie de l’Imperium. Comme déjà mentionné, les remous causés par la Grande Faille affectaient tout autant les courants du Warp que la trame du Materium. Des routes Empyréennes depuis longtemps établies et fiables se délitèrent en l’espace d’une nuit, tandis que de nouveaux courants permirent d’atteindre rapidement des régions du cosmos jusqu’alors difficile d’accès. Comparativement aux voyages Warp avant l’apparition de la Faille, toute traversée de l’Empyrée s’avérait périlleuse. La durée du trajet était hautement imprévisible. Des vaisseaux disparaissaient à une fréquence qui aurait causé une énorme consternation avant la Faille, et qui en vint cependant à être considérée comme normale. Le temps comme l’espace étaient affectés. Guilliman lui-même fut parmi les plus touchés par ces phénomènes. Alors que le Primarque voyageait davantage que quiconque pour diriger sa titanesque entreprise de reconquête, ses apparitions semblaient avoir peu de sens d’un point de vue chronologique et, même en usant du système de datation le plus élastique possible, il parut plus d’une fois être présent à plusieurs endroits simultanément.

Ces anomalies temporelles engendrèrent quantité de problèmes logistiques. Les rassemblements militaires étaient incroyablement difficiles à orchestrer, avec des éléments des Forces de Frappe qui arrivaient à des jours, des mois, voire des années d’écart les uns des autres. D’étranges occurrences, comme des vaisseaux qui arrivaient avant d’être partis, devinrent monnaie courante, quand d’autres disparaissaient dans le passé. On suppose que ces navires projetés à des époques différentes subirent un sort horrible, alors qu’ils étaient arrachés au Materium pour être avalés par la Faille. Avec toutes sortes d’événements perturbants signalés à travers tout l’Imperium, l’Ordo Chronos eut véritablement fort à faire durant ces années.[20]

Un Manque de Ressources

En dépit de l’accroissement du nombre de Forteresses Logistiques, de Redoutes et de Mondes-Bastions qui formaient un réseau d’approvisionnement à travers les secteurs fracturés de l’Imperium Sanctus, différents facteurs rendaient le ravitaillement des flottes impériales extrêmement difficile. Personne, pas même le Fils Vengeur lui-même, le maître incontesté de l’organisation, n’était capable de surmonter les obstacles posés par le Chaos, les déprédations des Xenos et les ruptures spatiotemporelles. Les Flottes de la Croisade se virent contraintes de prélever les hommes, l’équipement, la nourriture et l’eau dont elles avaient désespérément besoin sur les mondes qu’elles étaient censées protéger. Cela engendra par exemple la Rébellion de la Reine Orlah et de son Royaume de Fer. Cette dernière ne fut pas la seule dirigeante impériale à avoir accueilli à bras ouverts ses sauveurs, pour ensuite se retourner contre eux une fois leurs besoins exposés au grand jour.

Selon le décret du Régent Impérial, tout commandant supérieur de la Croisade pouvait réquisitionner des ressources sur un monde en tant qu’Exacta Amplius. Ces demandes supplémentaires devaient prétendument être compensées par une diminution de la dîme future, quoiqu’à un taux nominal qui favorisait bien plus l’Imperium que ses mondes vassaux. En réalité, les requêtes des forces de croisade contraintes de ponctionner les ressources d’un monde impérial pouvaient gravement compromettre la capacité dudit monde à subvenir à ses besoins, allant parfois jusqu’à causer sa destruction. Il est exact qu’il y eut des cas de rébellions contre le commandement impérial central motivées par des préoccupations politiques ; des Gouverneurs Planétaires, livrés à eux-mêmes durant des siècles, étaient parfois dispensés d’imposition, une pratique courante durant toute l’histoire de l’Imperium, mais d’autres actes de défi virent le jour par pur désespoir existentiel.

Prenons, par exemple, le Monde Minier de Frentius dans le système Ob, dont la population tout entière fut enrôlée par le Groupe de Combat Omnius de la Flotte Decimus afin de remplacer les membres d’équipage décimés par une épidémie de vers cérébraux. Le capitaine du groupe, Essené, dispensa généreusement Frentius de vingt années terranes d’exacta pour ce service, un acte symbolique étant donné que les galeries minières furent entièrement dépouillées de tout habitant et de toute machine. Considérons encore les flottes de réfugiés qui fuyaient l’expansion du Maelström : regroupées en une vaste armada et recherchant un nouveau monde, elles se retrouvèrent privées de nourriture, de carburant et de protection quand deux groupes de combat de la Flotte Sextus, quasiment anéantis par les hordes de Huron Sombrecœur, durent choisir entre leur propre survie ou celle d’une flotte majoritairement composée de civils. Après avoir eu vent de ces "dîmes" additionnelles, un nombre conséquent de mondes basculèrent dans la sédition, beaucoup tentant purement et simplement de quitter le giron impérial.

Ces incidents se produisirent à maintes reprises, et cependant tel avait toujours été le lot de l’Humanité : souffrir en tant qu’individus pour que l’espèce humaine et l’Empereur-Dieu perdurent. Les sujets de Terra qui oublièrent ce principe n’étaient pas meilleurs que les pions du Chaos que les glorieuses armées de l’Empereur combattaient nuit et jour, pas plus qu’ils ne méritaient d’être épargnés.[21]

Relique des Flottes Porte-flambeaux

« Il s’agit du Don de l’Empereur à ses instruments de mort de prédilection. Je vous prie de bien réfléchir à votre devoir, Maître de Chapitre, avant de réitérer votre refus. »
-Capitaine-Bouclier Graentis, Ost-rempart des Émissaires Imperatus, Commandant de la Force Opérationnelle Porte-flambeau Aggarmenus. »[22]

Relique d'Artificier

  • Heaume Traqueur : Certains composants de cette panoplie de senseurs remontent au Moyen-Âge Technologique. Les bases de données des cryptes de Mars indiquent qu’elle a été fixée sur les heaumes et les masques de certains des plus éminents chasseurs de l’histoire. Des lentilles et divers scanners oculaires permettent au porteur d’analyser le moindre mouvement de sa proie, détecter ses failles et prédire le faux pas qui sonnera son glas.[23]
  • Lame d'Union : Façonnée par une dizaine de maître artisans pour imiter le profil de la légendaire lame de l’Empereur, cette épée à l’équilibre parfait a été conçue pour illuminer le périple d'une flotte Porte-flambeau. Lorsqu’une flotte a trouvé son Chapitre assigné, l’épée est confiée à son commandant. Son champ d’énergie sophistiqué et la nano-régénération de son fil alliés à l'artisanat traditionnel rappelant les épées de légende sont le symbole de la consolidation et de la renaissance du Chapitre.[24]
  • Narthécium Modèle Hélix : Cet outil chirurgical polyvalent est une version améliorée de celui utilisé couramment par les Soigneurs de l’Adeptus Astartes. Muni d’analyseurs multispectraux, de neurostimulants et de catalyseurs musculaires, ainsi que d’auspex corticaux et de nanoscies à dents de fulcrite pour fendre l’armure la plus épaisse, le porteur est capable de ramener le plus grièvement blessé de ses frères de la lisière de la mort.[25]

Relique Antique

  • Orbe de Purification : D’abord offerte au commandant de la force opérationnelle Porte-flambeau assignée à la localisation du Chapitre des Silver Phoenix, cette sphère ésotérique est capable de repousser l’énergie malveillante. Dans les régions les plus obscures au-delà de la Cicatrix Maledictum, ses ondes lancinantes de pureté privent les psykers du contrôle de leurs pouvoirs et incinèrent l’esprit des sorciers.[26]

Sources

Pensée du Jour : « L’argent des proscrits a peu de valeur, mais les âmes qu’il peut acheter sont innombrables. »
  • White Dwarf (Novembre 2019)
  • White Dwarf 466
  • KYME NICK, L'Aube de Feu : Le Royaume de Fer, Black Library, 2023
  1. White Dwarf (Novembre 2019), page 46
  2. White Dwarf (Novembre 2019), page 47
  3. White Dwarf (Novembre 2019), page 47
  4. White Dwarf (Novembre 2019), page 48
  5. White Dwarf (Novembre 2019), page 47
  6. White Dwarf 466, page 52
  7. White Dwarf (Novembre 2019), page 47
  8. White Dwarf 466, page 52
  9. White Dwarf 466, page 53
  10. White Dwarf 466, page 53
  11. White Dwarf (Novembre 2019), page 48
  12. White Dwarf 466, page 54
  13. White Dwarf 466, page 54
  14. White Dwarf 466, page 54
  15. White Dwarf 466, page 55
  16. White Dwarf (Novembre 2019), page 48
  17. White Dwarf 466, page 54
  18. White Dwarf 466, page 55
  19. White Dwarf 466, page 55
  20. Informations issues de Le Royaume de Fer - Appendices : Notes concernant la Croisade - Les Périls du Warp de KYME NICK, Black Library, 2023.
  21. Informations issues de Le Royaume de Fer - Appendices : Notes concernant la Croisade - Un Manque de Ressources de KYME NICK, Black Library, 2023.
  22. White Dwarf 466, page 54
  23. White Dwarf 466, page 65
  24. White Dwarf 466, page 65
  25. White Dwarf 466, page 65
  26. White Dwarf 466, page 65