Démonologie

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La science ténue et dangereuse connue sous le nom de Démonologie a longtemps été considérée dans les domaines de l’Humanité comme un grand péché, à la fois pour la folie qui s’abat souvent sur ses praticiens et pour la destruction que sa pratique entraîne. Le grand Empereur de l’Humanité a d’abord fait mentir l’existence des Démons, puis a pris des mesures pour extirper et détruire leurs derniers adeptes, mais même un érudit comme Lui n’a pas pu détruire complètement cet art.

La clé de l’art du Démonologue est le double acte d’invoquer et de lier les entités démoniaques, un acte plein de danger où même une seule erreur peut entraîner le prix ultime. Les Démons ainsi invoqués sont bien loin de leurs congénères non liés, soutenus dans ce royaume mortel par l’énergie de l’incantation d’invocation et liés par les restrictions des protections de l’invocateur. Ce sont des serviteurs éphémères, limités en puissance et contraints à une obéissance aveugle, mais néanmoins mortels.[1]

Une Étude des Textes Diaboliques

Voici un curieux extrait racoleur de la "Peregrination dans le Sanctuaire Haemataugy", un incunable proscrit de provenance ancienne et un ouvrage d’un grand intérêt pour les arcanistes historiques Sigillite. Cette édition rare, récupérée par Tvas dans les bibliothèques du génie à moitié fou Narthan Dume, comprend l’œuvre perdue "Le Daemonologiesa".

Texte Démoniaque 1.jpg
Ils ont toujours été avec nous. De la première naissance au premier meurtre. Ils sont l’essence fantasmagorique de nos ancêtres revenus et agités. Ils sont nous, nous-mêmes revenus dans l’au-delà, d’une terre où le temps et l’espace s’arrêtent et ne font qu’un, et où tout ce qui sera s’est réalisé. Les apparitions ont toujours été proches du voile. Elles sont le miroir sombre. On les trouve dans les visages aperçus dans les draps froissés sur une chaise, dans l’homme à moitié vu à la fenêtre et dans l’ombre qui se déplace sur le plafond de la chambre à coucher lorsque le sommeil n’est pas un allié. L’aspect porcin est la seule véritable manifestation, rictus de malice. Méfiez-vous de lui !

Ils rient au-delà du voile.

Lors d’une évocation avec les rites appropriés, une personne peut invoquer la forme de n’importe lequel de ses ancêtres, même si son corps est pourri ou incinéré. La forme insubstantielle qui revient est celle de l’âme non dévorée, arrachée à l’au-delà, reformée, inchoative de la poussière de la création. Tenez-en compte.

En les invoquant, nous cherchons à les contrôler. Les Spectres n’éprouvent aucun plaisir à venir dans notre monde ; c’est douloureux pour eux. Les horreurs qu’ils commettent sont simplement leur façon de faire face au tourment de la naissance de la chair. Ils sont vulnérables pour un moment, des loups prédateurs dans la laine d’agneaux domestiqués. Liez-les ou souffrez.

En confluence, ils arrivent avec des rituels si adroits qu’on ne peut que les appeler grossièrement des Artes,(Talents en latin). Invitez-les de l’autre côté en consommant la chair de l’homme. C’est l’essence sauvage et véritable. Ces spectres contiennent la sauvagerie de l’humanité, bien qu’ils soient solifuges et qu’ils fuient le soleil. Libérez-les et craignez-les. Suivez les rites - ne les reproduisez pas de manière frivole. Une douzaine d’âmes doivent être données et un morceau du Scribe sera perdu, tel est le prix à payer. Tout commence par l’offrande sacrificielle du "Censuré".

Ils ont soif au-delà du voile.

Ne prononcez pas le nom des Dieux. Le faire attire le danger. Les écrire, c’est envelopper l’âme de leurs vrilles huileuses de fumée. Il n’y a qu’une seule flamme, celle du brasier de l’enfer Nous sommes tous des bûches qui ne brûlent pas ; quelques-uns deviendront des braises, mais la plupart sont l’inconséquence d’un bois détrempé, transformé en viande. Tous les délices de l’âme sont leur festin. Le maître nous consumera tous. Consomme la viande, bois la viande deviens chair. La galaxie est pleine d’étincelles qui n’éclateront jamais. La divinité sans âme drainera les plus brillantes d’entre elles pour qu’elles brûlent plus ardemment.

Lorsque l’âme impie s’élèvera, la vie bouillonnera comme les océans. Le sol tremblera et les mondes seront en fusion. Les morts s’arracheront au vide pour faire frissonner la galaxie. La terre sera de soufre et les rivières seront forgées dans la flamme. Il y aura un désastre de proportion cosmique. Nous annonçons les années de ténèbres. Les dieux se trouvent au centre de la galaxie. Ils sont les tempêtes sensibles. Ils chevauchent les vents de la peur.

Ils chantent au-delà du voile.

VOUS NE DEVEZ PAS PRONONCER LEURS NOMS! Il est écrit dans le Necroteuch de l’enfer et de l’abîme qu’ils font partie du royaume de la distorsion et le pouvoir lui fut donné, potestus ictarto tis gis gia na indlala, isibetho, kunye, jaanav, (Le reste du texte est intraduisible).[2]

Source

Pensée du Jour : « La pensée engendre l’hérésie : l’hérésie engendre le châtiment. »
  • The Horus Heresy, Book Eight - Malevolence
  1. The Horus Heresy, Book Eight - Malevolence, Chapter Daemons of the Ruinstorm Army List - Daemonology in the Age of Darkness (traduit de l'anglais par Guilhem)
  2. The Horus Heresy, Book Eight - Malevolence, Chapter The Hidden War : A Study of Diabolical Texts (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)