Conformité de Byzas

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La Conformité de Byzas est une conquête durant la Grande Croisade qui vit la mise en Conformité Impériale du monde de Byzas par la IIIe Légion des Legiones Astartes. Mené par Fulgrim, elle marqua les esprits par l’audace du Phénicien qui n’y emmena que sept Astartes. Marqué avant tout par des intrigues politiques, cette conquête marque le début de l’indépendance des Emperor's Children qui devinrent par la suite une Légion à part entière après des années de subordination aux Luna Wolves.

Les Sept Astartes

Fulgrim durant la mise en Conformité sur Byzas.

Après des années de guerre aux côtés d’Horus Lupercal et de ses Luna Wolves, Fulgrim souhaita prendre enfin son indépendance et guider sa Légion vers ses propres campagnes. En effet, quand l’Empereur était venu sur Chemos, retrouvant son fils perdu, il restait à peine deux cents guerriers des Emperor’s Children. Ils n’avaient de Légion que le nom, subordonné à Horus. Le Phénicien avait visité les familles nobles de l’antique Europa de Terra, renouvelé les dîmes de sang, et emmené les aînés d’un millier de mondes en guise de tribut pour renouveler les rangs de la IIIe. Lentement, inexorablement, sa Légion grossissait à nouveau. Mais elle était encore faible aux yeux de ses frères. Fulgrim souhaita se démarquer afin de gagner le respect, voir l’admiration de sa fratrie. Cette envie de voler de ses propres ailes avait grandi depuis la découverte d’Ultramar, et de ce que Guilliman y avait accompli. Les succès de ses frères irritaient Fulgrim, surtout quand il vit que Guilliman et Dorn avaient régné sur des systèmes entiers, avec des Légions qui comptaient des centaines de milliers de soldats.

Constatant que ses frères ne laissaient dans leurs sillages que des mondes exsangues durant la Grande Croisade, Fulgrim souhaita tenter une nouvelle méthode plus efficace selon lui. C’est sur Byzas, un monde d’artisans et de viticulteurs, désigné par l’Imperium comme Vingt-Huit Un, que le Primarque allait à la fois acquérir son indépendance et une notoriété. Byzas était un monde non négligeable de plusieurs milliards d’habitants mais Fulgrim proclama qu’il allait soumettre cette planète avec six Astartes de sa Légion, ni plus ni moins, afin de démontrer l’étendue de ses talents. C’est Leman Russ qui avait lancé ce défi que le Phénicien accepta de relever pour le meilleur ou pour le pire, malgré la tentative d’Horus de l’en dissuader. Les sept Astartes qui accompagnèrent leur Primarque étaient le Seigneur Commandeur Abdemon, les Space Marines Cyrius, Alkenex, Quin, Thorn, Telmar et l’unique Apothicaire survivant de la Légion, Fabius Bile.

Arrivée sur Byzas

Byzas avait un système dynastique à bout de souffle où les rudiments du savoir technologique qui subsistaient après la Vieille Nuit étaient en train de s’évanouir. Il y avait quatre générations de cela, on comptait trois gouverneurs continentaux et un gouvernement planétaire unifié. Quand Fulgrim arriva, il n’en restait qu’un : le Gouverneur Héréditaire Pandion IV, un autocrate de la pire espèce. Le Triumvirat gouvernemental avait été dissous dans le sang au cours du dernier cycle de guerres civiles planétaires, qui avait conduit à l’immolation atomique à grande échelle de l’intégralité du continent sud et à la capitulation du continent de l’ouest. Il n’en restait plus qu’un sur les trois : Chalkedon. Les patriciens contrôlaient la majorité des infrastructures de la planète, si ce n’était toutes. Les fermes à rendement élevé dans les basses terres, les usines d’extraction de minerais dans les montagnes, voire les routes qui partaient de Nova-Basilos, la capitale, et la reliaient aux autres cités plus modestes. Chaque décision prise par Pandion requérait l’accord de l’une ou plusieurs de ces familles. Les provinces occidentales avaient autrefois constitué un tiers du gouvernement continental, mais elles avaient capitulé au terme d’une conquête militaire pour devenir un État esclave que les patriciens avaient divisé en fiefs privés. Réduit à la pauvreté, son infrastructure tout entière s’était pliée aux dictas de ses conquérants.

Première Tentative d'Assassinat

Fulgrim et ses fils furent accueillis par une petite foule de dignitaires dans la ville de Nova-Basilos, et notamment par le chancelier Corynth du gouvernement continental de Chalkedon. Amené dans la salle de réception du palais gouvernemental, Fulgrim fit connaissance de Pandion IV qui l’accueillit chaleureusement, voyant dans l’Imperium un moyen de mettre au pas les patriciens, mette fin au déclin de sa civilisation, et surtout conserver son trône ! Durant la réception qui suivit, il identifia une douzaine d’individus comme des assassins amateurs. Sirotant son vin, il constata avec hilarité qu’on avait tenté de l’empoissonner. Constatant l’échec, l’assassin le plus proche s’avança à découvert, et tira avec un petit pistolet à balles solides sur le Phénicien qui se contenta avec hilarité de rattraper la balle d’une main. Durant le chaos que provoqua cette tentative d’assassinat, Fulgrim fit arrêter certains des assassins avant de prendre en chasse une navette contenant certains des assassins fuyards. S’étant accroché à la navette durant son décollage, le Phénicien pénétra à l’intérieur et massacra les révolutionnaires en herbe, en conservant un seul vivant. Mais il fut déçu de voir que l’heureux élu préféra se suicider en proclamant sa fidélité à un certain Sabazius. Le Phénicien apprendra par la suite que ce Sabazius était un homme légendaire qui avait dirigé les ancêtres de Byzas après les avoir libéré d’un puissant tyran. Une société savante, la Confrérie Sabazienne, avait repris son nom, afin d’influencer Byzas autrefois. Progressiste et cherchant l’illumination dans la quête de perfection, elle avait été réprimé et détruite.

Au même moment des perturbations dans les terres agricoles, ainsi que dans les usines de traitement des minerais situées dans les montagnes de Byzas éclatèrent, menant à des troubles à l’ordre public dans les provinces occidentales.

Seconde Tentative d'Assassinat

Lors d’un rassemblement de la noblesse dans le palais, Fulgrim proclama aux patriciens que la destinée de Byzas était dans l’Imperium - qu’ils le veuillent ou non. Le Primarque souhaitait une intégration en douceur et expliqua que toute résistance était futile devant la réelle puissance militaire qu’il détenait. Beaucoup de nobles, notamment le puissant patricien Bucepholos, ne furent pas convaincus, doutant de la réelle puissance du Primarque et de l’Empereur.

Néanmoins, Fulgrim trouva dans le chancelier Corynth un allié, l’homme souhaitant sincèrement le mieux pour son peuple. Alors qu’il se promenait dans la cité, une nouvelle tentative d’assassinat visa Fulgrim, un tir depuis une tour. Le Phénicien intercepta la balle avec Lame de Feu, l’épée forgée par son frère Ferrus Manus, et pourchassa le où les terroristes sur les toits de la ville. Mais il ne mit la main sur aucun assassin, suite à des explosions pour éliminer tout les poursuivants et toutes les preuves.

Après ses péripéties, Fulgrim rencontra la puissant patricien Bucepholos, le soupçonnant d’être le commanditaire de ces assassinats. Mais le Primarque décela que le noble était innocent. Entre temps, les dîmes sur la nourriture avaient été diminuées d’un quart sur la planète, affectant la stabilité de Nova-Basilos et le gouvernement continental par contrecoup. Fulgrim y vit une tentative de créer une instabilité politique par des nobles ambitieux.

La Confrérie Sabazienne

Il fut par la suite contacté par un agent se disant représentant de la Confrérie Sabazienne, lui donnant rendes-vous là où Sabazius aurait posé le pied sur Byzas la première fois d’après la légende, au sommet des montagnes d’Anabas : Sabazius-Ut-Anabas. Le Primarque y rencontra les membres de la Confrérie qui était en réalité des nobles souhaitant mettre à bas le gouvernement de Pandion afin de s’accaparer le pouvoir. Ils cherchèrent à s'allier à Fulgrim qui déclina leur proposition, car il se satisfaisait de la coopération de Pandion qui apportait la stabilité malgré sa corruption.

Victoire Totale

Agacé par tous ces complots, le Phénicien tenta un coup d’éclat pour forcer ses adversaires à s’unir contre lui et à se dévoiler afin de les éliminer d’un seul coup. Comprenant qu’une démonstration de force ne fera que disperser davantage ses adversaires, il prit le gouverneur et sa famille en otage, le contrôle de Nova-Basilos et de l’armée continentale, rappela les bataillons gouvernementaux stationnés dans les provinces occidentales et l’arrière-pays afin de laisser les nobles gérer le chaos qu’ils ont créé, puis proclama la dissolution des patriciens et du gouvernement. Ainsi, il força les patriciens à s’unir et à entreprendre la conquête de Nova-Basilos, avec Fulgrim et ses six Légionnaires pour leur faire face.

Face à la puissance des Astartes et d’un Primarque, les simples mortels furent rapidement défaits, les patriciens leaders exécutés tels Bucepholos, et leurs enfants emmenés par les Emperor’s Children pour devenir des Astartes. Suite à cette victoire, Fulgrim nomma Fabius Bile Maître Apothicaire de la Légion, en récompense pour ses efforts et son travail pour sauver la Légion ainsi que pour les nombreux les tests qu’il avait effectué pour mesurer la comptabilité du peuple de Byzas à devenir un monde de recrutement pour la IIIe Légion.

Dernier Complot

Dans la semaine qui avait suivi cette victoire, les patriciens s’étaient soit rendus, soit repliés dans l’arrière-pays. Malheureusement, les provinces occidentales étaient toujours en révolte ouverte, forçant Fulgrim à s’y déplacer pour mater définitivement les récalcitrants. Comprenant que les rebelles avaient pour base Sabazius-Ut-Anabas, le Phénicien s’y rendit dans l’espoir d’entériner sa victoire. L’arrivée du Primarque fit trembler Sabazius-Ut-Anabas jusque dans ses fondations. Pénétrant dans la base ennemie, Fulgrim se retrouva face à une centaine de membres de la Confrérie Sabazienne. Tous d’excellents duellistes, ils se jetèrent en même temps sur le Primarque. Mais durant l’affrontement, Fulgrim compris qu’ils ne voulaient que le retenir, et qu’il avait été attiré dans un piège. Grâce à ses sens, il entendit un vrombissement, celle d’un arme atomique déclenchée et prêt à le faire sauter ! Il repéra l’arme, et tout en massacrant les mortels, il fonça sur l’arme de destruction massive. Il leva Lame de Feu à deux mains et détermina la source exacte. Puis il transperça le boîtier, désactivant l’arme et sauvant sa vie.

En un éclair, il compris qu’on l’avait berné, et il retourna au plus vite à Nova-Basilos. Le chancelier Corynth avait manipulé le Primarque et l’avait éloigné dans l’espoir qu’il se fasse tuer pendant qu’il effectuait un coup d’état pour reverser Pandion, et se débarrasser de la IIIe Légion en même temps. Fulgrim arriva à temps et affronta Corynth. Surclassé, le chancelier fit promettre à Fulgrim d’améliorer la vie de son peuple. Le jurant sur son honneur, le Phénicien exécuta Corynth. La guerre pour Byzas s’acheva.

Victorieux et ayant réussi son pari, Fulgrim obtient son indépendance et prédestina le destin de sa Légion désormais autonome.[1]

Source

Pensée du Jour : « Le fût d’un canon est source d’inspiration. »
  • REYNOLDS JOSH, Fulgrim - Le Phoenix Palatin, Black Library, 2018
  1. Informations issues de Fulgrim - Le Phoenix Palatin, Chapitre Un - Anabase, Chapitre Deux - Fils de Phénicie, Chapitre Quatre - L’Illustre Assemblée, Chapitre Cinq - Les Suppliants, Chapitre Six - Les Patriciens, Chapitre Sept - Le Phénicien Dévoilé, Chapitre Huit - Le Chef au Repos, Chapitre Neuf - Des Vies et des Opinions, Chapitre Dix - La Leçon de Cyrius, Chapitre Onze - Fils de Sabazius , Chapitre Douze - Le Phénicien à Anabas, Chapitre Treize - La Vie Parfaite, Chapitre Quatorze - Huit Contre Byzas, Chapitre Quinze - Les Frappe-Marteau, Chapitre Seize - La Sentence du Phénicien , Chapitre Dix-Sept - Catabase de REYNOLDS JOSH, Black Library, 2018 et résumées par Guilhem.