Abysse de Grail
L’Abysse de Grail est un désert céleste qui s’étend entre les bras spiraux de la galaxie, parsemé de systèmes solaires stables, de planètes rebelles, de restes de détritus cosmiques et d’autres obstacles à la navigation, l’Abysse porte bien son nom. Formant la frontière extrême du Segmentum Obscurus et la limite de l’espace connu, au-delà de ses frontières ne se trouvent que des étoiles et des systèmes à la dérive accessibles uniquement grâce aux caprices de passages Warp relativement stables depuis le noyau galactique (y compris des systèmes tels que le désormais tristement célèbre Isstvan et Ultima Ectosa, l’étoile la plus éloignée du plan galactique nord connue pour abriter une colonie impériale). En raison de la topographie changeante de l’Abysse de Grail et du vide psychique dans l’espace Warp local qui lui donne son nom et qui rend les voyages interstellaires imprévisibles dans la région, les déplacements dans la région de l’Abysse de Grail sont en effet plus difficiles que les voyages vers les étoiles les plus éloignées de l’humanité, et l’ont probablement été bien avant la naissance de l’Imperium. Les mondes humains de l’Abysse sont donc peu nombreux et éloignés les uns des autres, tels des chandelles vacillantes dans une mer de nuit.[1]
Keopsis
- Classification : Ruche Souterraine [[[Monde Minier]]]
Ancien monde singulier situé à l’extrême limite du Segmentum, la population humaine de Keopsis remonterait à l’Âge Sombre de la Technologie et aurait précédé la phase d’hyperactivité sauvage que connaît actuellement son étoile, Urtal. Fréquemment baignée par des tempêtes solaires qui frappent la surface de la planète de ravages cosmiques et de températures digne d’un haut fourneau, la population humaine, qui a maintenu une sophistication technologique considérable pendant l’Ère des Luttes, est descendue depuis pour habiter des villes souterraines qui s’étendent sur plusieurs kilomètres sous terre. Les Keopsar, comme la population se désigne elle-même, se sont adaptés et ont même prospéré, adaptant leur mode de vie à ces calamités fréquentes, allant jusqu’à construire de vastes tours d’absorption pour générer une énergie presque illimitée à partir des assauts solaires. Ils ne parcourent la surface de leur monde que pendant les brefs "hivers solaires" de la planète offerts par la distance extrême de leur orbite et le cycle de phase de leur soleil, afin de puiser de l’eau fraîche dans la vapeur coalescente et d’évaluer les dommages subis par leurs activités à la surface.
Lorsque Keopsis a été découverte par un corps expéditionnaire de la Première Légion, une guerre civile brève mais sanglante s’en est suivie, rapidement remportée par le parti pro-impérial avec l’aide des Legiones Astartes vêtues de sable. Par la suite, le monde est devenu une partie volontaire et loyale de l’Imperium, bénéficiant d’échanges technologiques et exploitant son labyrinthe de mines profondes pour recueillir des cristaux rares et des gisements de minéraux pour l’Imperium, et devenant un avant-poste frontalier et une "dernière lumière" dans l’obscurité à la lisière de l’espace connu.[2]
Baroda
- Classification : Monde Chevalier
Baroda est l’un des nombreux Mondes Chevaliers apparus à la fin de l’Âge Sombre de la Technologie. Il s’agit d’un monde de type terrestre au climat varié, doté de la mégafaune saurienne typique de ce type de monde. Isolée dans l’Abysse de Grail, Baroda a été épargnée par les influences extérieures et les assauts extraterrestres pendant l’Ère des Luttes, mais elle a souffert d’une propension aux terribles tempêtes climatiques et d’une diminution des quantités de ressources minérales facilement accessibles, ce qui a conduit à de fréquents affrontements entre ses maisons pour le pouvoir et le contrôle. Lorsque Baroda fut reconquise par l’Imperium, seule une poignée de Maisons de Chevaliers, les Makabius, avaient survécu, leurs Chevaliers étant réduits à des hybrides de ce qu’ils étaient auparavant, brûlant des combustibles fossiles et mal entretenus. Si la réintégration de l’Imperium et le contact avec le Mechanicum rajeunirent la technologie de Baroda et lui donnèrent une place dans quelque chose de bien plus grand, son isolement dans l’Abysse de Grail l’éloignait toujours des contacts et de l’influence habituels. Dans les années qui suivirent, la fleur de la jeune noblesse du Seigneur fuit le monde, ses jeunes Chevaliers rejoignant les forces de la Grande Croisade en tant que Questoris, pour ne plus jamais revenir, beaucoup devenant des Chevaliers Sans-Fief si leurs seigneurs aigris le leur interdisaient afin de tenter de freiner l’exode.[3]
Shoar
- Classification : Monde Sauvage
Si Keopsis est le monde de feu de l’Abysse de Grail, Shoar est son pendant glacial, un monde extrêmement froid à la limite des tolérances humaines, bloqué en orbite autour d’une étoile boursouflée et mourante. Sa population autochtone, rustique et brutale, réside principalement dans les estuaires côtiers de la région équatoriale et mène une vie marquée par une guerre tribale incessante. Formidables spécimens physiques et combattants habiles, les Shoars ont été enrôlés en grand nombre dans l’Auxilia Solar, formant plusieurs cohortes de "Preneurs de Crânes" attachées aux 7e et 60e Flottes Expéditionnaires, et on pense que plusieurs recrues ont été envoyées sur Terra pour déterminer leur aptitude à être recrutées pour les Légions des Space Marines, avec un résultat inconnu avant que la guerre civile ne vienne briser l’Imperium.[4]
Lascal
- Classification : Monde Colonisé [Point d’Ancrage de la Flotte]
Monde terrestre situé au bord de l’Abysse de Grail, Lascal était une colonie Ork sauvage avant l’arrivée de la 7e Flotte expéditionnaire du Seigneur Suleiman Grimm de la Première Légion. Après l’extermination des Orks, Lascal est devenu un Monde en cours de Colonisation. Après l’extermination de l’infestation Ork, Lascal devint un avant-poste de la Grande Croisade, et plus tard un ancrage pour les flottes navale y fut construit en orbite sous les auspices du Mechanicum de Lucien, avec lequel le monde continuerait à entretenir des liens distants. Pendant un certain temps, la planète a pris de l’importance, mais la ligne de front de l’expansion de l’Imperium dans la région allait bientôt se déplacer et s’éloigner des ténèbres de l’Abysse de Grail vers des territoires plus fructueux, mais l’ancrage de la flotte, bien que déclassé, a été maintenu comme un maillon dans les chaînes contraignantes du contrôle impérial de la galaxie. La planète elle-même a conservé une population humaine importée relativement faible, mais en lente expansion, pour desservir ses industries orbitales. En 902.M30, elle était devenue une colonie impériale indépendante et autosuffisante.[5]
Grail
Classification: Traître/Gisement de reliques, niveau Thesaurum.
[Subarctiques/Irradiées/Ruches sous-glaciaires +++Abandonnées+++]
Données du système: GJ/9849//3504/Ω
Grille stellaire: 24-HDD/JK-71
Segmentum: Obscurus Orient Umbra
Notation: Activité non confirmée enregistrée
++[Éclaireurs traîtres et loyalistes observés/forces inconnues présentes]++[6]
- Classification : Monde Mort (sous-type Relique)
Le monde errant qui a longtemps donné son nom à l’Abysse Grail est un Monde Mort, un monde de reliques, un lieu de richesses cachées et de terribles dangers qui a longtemps attiré les explorateurs et les chasseurs de trésors en herbe dans leurs tombes. Le Monde-Ruche est une énigme, un monde qui grouillait autrefois de vie, des milliards d’êtres humains à en juger par les ruines de ses Cités-Ruches continentales aussi silencieuses que des tombes, mais qui est désormais pris dans une orbite erratique autour d’un astre dévoyé, un astre dont la trajectoire est graduelle et qui l’emmène dans le vide intergalactique. Échaudée par les radiations, sa chaleur se perdant lentement dans l’obscurité, son atmosphère déjà partiellement gelée dans ce qui deviendra finalement un dernier hiver, aucune preuve n’a jamais été retrouvée sur la façon dont elle en est arrivée là, ni sur le destin ultime qui a tué ses habitants, peut-être il y a des dizaines de milliers d’années.
Il est probable que Grail serait restée l’un des innombrables mystères rencontrés au cours de l’expansion de la Grande Croisade et pratiquement oubliés, si ce n’est qu’une grande partie des vestiges technologiques humains de Grail sont curieusement et contradictoirement intacts. Plusieurs vestiges de SCS ainsi que de nombreux artefacts de l’Âge Sombre de la Technologie ont été récupérés dans ses ruines, mais de telles explorations sont périlleuses. Outre le climat inhospitalier, l’instabilité topographique peut faire s’effondrer des sections entières des ruines sans avertissement, tandis que des créatures Xenos non indigènes ont également été attirées par Grail ou s’y sont échouées, et des rapports d’infestation potentielle par des Psychneuein ont été signalés mais restent non confirmés.[7]
Source
- The Horus Heresy, Book Four - Conquest
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter The Principal Worlds of the Coronid Deeps - The Grail Abyss (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter The Principal Worlds of the Coronid Deeps - The Grail Abyss - Keopsis (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter The Principal Worlds of the Coronid Deeps - The Grail Abyss - Baroda (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter The Principal Worlds of the Coronid Deeps - The Grail Abyss - Shoar (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter The Principal Worlds of the Coronid Deeps - The Grail Abyss - Lascal (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter The Principal Worlds of the Coronid Deeps - The Grail Abyss - Grail (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter The Principal Worlds of the Coronid Deeps - The Grail Abyss - Grail (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
