Zahndrekh et Obyron

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Némésor Zahndrekh (au fond) -
- Vargarde Obyron (devant)
Grands Maîtres de Gidrim, Nobles Seigneurs de la Bordure Orientale


« Regarde, Obyron, les séparatistes arrivent - tentant de me prendre de flanc comme ils l’ont fait à la Quatrième Bataille de Vyndakh. Comment peuvent-ils imaginer que s’enduire de vert et hurler comme des sauvages puisse conduire à une issue différente ? Cela me dépasse, mais c’est sans importance. À moi mes légions - une autre glorieuse victoire nous attend. »
- Le Némésor Zahndrekh au Vargarde Obyron, avant la défaite cuisante de la Waaagh! Dent-bleue.


« C’est une nouvelle victoire sur les rebelles, Obyron ! Il me semble étrange que les généraux ennemis aient choisi d’employer un si grand nombre de bêtes sauvages. Leurs soi-disant tactiques sont de plus en plus barbares. Peu importe, mon ami, car tant que nous tiendrons bon, ils échoueront. En avant ! »
- Némésor Zahndrekh au Vargarde Obyron, après la défaite d’une vrille de la Flotte-Ruche Tyranide Mawgawr.


« Seul l’éternel peut appréhender le fardeau d’une loyauté inébranlable. »
- Vargarde Obyron de la Dynastie Sautekh.

Le Némésor Zahndrekh était jadis considéré comme un des plus grands généraux de toutes les dynasties. Ses campagnes d’expansion ont hissé Gidrim du rang de planète insignifiante au bord de la galaxie à celui de siège du pouvoir exécutif d’une dizaine de systèmes, et bien qu’à présent ce monde soit assujetti à la Dynastie Sautekh, Zahndrekh compte toujours parmi ses héros les plus influents. Sa réputation est méritée, car Gidrim est l’un des mondes primordiaux récemment éveillés les plus actifs, et les armées de Zahndrekh sont une menace constante sur la bordure orientale de la galaxie.

Malgré son génie militaire, Zahndrekh ne perçoit pas la réalité telle qu’elle est vraiment. Son esprit a été altéré durant le Long Sommeil, et se retrouve désormais piégé loin dans le passé, durant les Guerres Sécessionnistes qui ravagèrent cette portion de la galaxie. Il croit revivre ces campagnes en tant que créature de chair et de sang, écrasant les rois rebelles et ramenant leurs domaines dans le giron du pouvoir en place. Il ne voit pas d’armées d’Orks, d’Aeldaris ou d’humains, mais des hordes de séparatistes menaçant de scinder ses chères dynasties. C’est pour cette raison que Zahndrekh est l’un des rares Tétrarques à suivre scrupuleusement le protocole d’honneur martial envers tous ses adversaires - là où les autres voient des extraterrestres, lui ne voit que des Nécrontyrs. Il dédaigne l’usage de Traqueurs, de Spectres assassins ou d’autres stratagèmes prohibés par les codes de bataille - à l’inverse de ses subordonnés. Lorsque c’est possible, le Némésor Zahndrekh s’assure que les généraux ennemis sont capturés, non pas tués, puis traités honorablement, au grand dam de sa cour royale.

Obyron protège Zahndrekh en tout lieu et en tout temps.
En effet, de nombreux Dynastes de la cour de Zahndrekh paieraient cher pour voir le vieux général démis de ses fonctions, car ils jugent que sa perception erronée amoindrit ses capacités au combat. Toutefois, comme il sied à son statut, Zahndrekh est protégé contre toute atteinte à son intégrité physique. Sa sépulture est constellée de pièges, sa suite comprend trois cohortes de Factionnaires, et il va même jusqu’à employer plusieurs dizaines de goûteurs - même s’il s’est écoulé des millions d’années depuis qu’une quelconque nourriture a franchi ses lèvres. Pourtant, Zahndrekh dispose d’un rempart plus solide encore, son bras droit et protecteur, le Vargarde Obyron.

Obyron est le Vargarde de Zahndrekh depuis leur toute première campagne - une série victorieuse d’escarmouches peu reluisantes dans les marécages de Yama - et se tient à ses côtés depuis cette époque, à la fois sur et en dehors du champ de bataille. Contrairement à son maître, Obyron discerne parfaitement les bouleversements de son existence, mais a abandonné depuis longtemps tout espoir de ramener Zahndrekh à la réalité : quels que soient les dégâts subis par son esprit, ils semblent irréversibles. Ainsi, en servant dévoué, Obyron se charge de régler les problèmes causés par les excentricités du Némésor, les principaux étant liés aux prisonniers d’honneur, "tués en tentant de s’échapper", ou aux membres de la cour royale, évincés discrètement.

Sur Gidrim, l’instinct d’Obyron en matière d’intrigue politique est aussi affûté que celui de Zahndrekh à la bataille. Il est presque impossible qu’un complot s’ourdisse sans qu’Obyron ait été mis au courant, et le fasse échouer. La méthode choisie dépend de l’impact qu’elle aura, un jugement public par les armes restant sa favorite - son talent avec une lame était légendaire bien avant le Biotransfert, et n’a que peu décliné avec les millénaires. Parfois, Obyron considère que la terreur muette répandue par la disparition d’un conspirateur a un effet plus durable. Obyron a prouvé sa valeur des centaines de fois, ce qui n’empêche pas un noble parvenu de tenter sottement de s’en prendre au Tétrarque de Gidrim une fois par décennie. En un tel cas, Zahndrekh laisse son Vargarde s’acquitter de son devoir. Sur bien d’autres monde Nécrons ou autre, Obyron serait considéré comme l’éminence grise du pouvoir en place, mais sa loyauté est indéfectible. Il n’attend aucune récompense pour son service et n’a jamais manifesté le désir de gouverner dans l’ombre de son maître.

Durant leurs campagnes, Zahndrekh et Obyron sont quasiment invincibles. Le Némésor se salit rarement les mains au corps à corps, car malgré sa mémoire défaillante, sa meilleure arme reste sa sagacité. Sous son commandement, les armées Nécrons de Gidrim réagissent instantanément pour contrer les stratégies ennemies, passant d’une tactique défensive à une attitude offensive au moment opportun. Grâce à quelques ordres précis, des ennemis arrivant de flanc sont isolés et écrasés, les vagues d’assaut dispersées, et les positions d’artillerie oblitérées. La clarté de sa vision du cours de la bataille est telle que même les vétérans adverses ne s’en sortent guère mieux que de vulgaires recrues, leurs compétences étant anticipées et étouffées.

De son côté, Obyron se bat en première ligne, maniant son Fauchard avec la précision attendue chez un guerrier fort d’un millier de campagnes. Où qu’il se trouve, Obyron veille toujours sur son maître, ses devoirs de garde du corps outrepassant toute considération. En effet, si Zahndrekh vient à être menacé, son second retourne à ses côtés pour le protéger. Son Manteau de Pèlerin est verrouillé sur l’algorithme autodirecteur du Némésor, ce qui lui permet de se téléporter ainsi que les guerriers à proximité pour protéger son maître au plus vite.

Il est heureux qu’Obyron soit si dévoué à sa tâche, car peu de seigneurs de Gidrim sont prompts à combattre aux côtés de leur Némésor. Certains ne peuvent simplement pas tolérer ses constantes réminiscences de batailles anciennes et rattachées à ses campagnes révolues. D’autres considèrent que l’esprit dérangé de Zahndrekh est un rappel constant du sort qui les guetterait si les circonstances exigeaient qu’ils retournent en stase. De fait, aucun d’entre eux ne se doute qu’une telle tare les affecte peut-être déjà, et qu’ils sont en réalité aussi inconscients de leurs propres déficiences que Zahndrekh.

Le fait que, malgré ses tactiques curieuses et son respect le plus strict de l’ancien code d’honneur du Triarcat, Zanhdrekh demeure un des meilleurs généraux d’Imotekh en dit long sur ses talents - et plus important encore, sur ceux d’Obyron. Ensemble, Zahndrekh et Obyron forment un rempart contre les hordes qui menacent la Dynastie Sautekh.


Le Némésor Zahndrekh observait avec tristesse la marée de Peaux-Vertes qui sautait dans le canyon en face d’eux. Quelques brutes en armure périrent instantanément, désintégrés par les Nécrons qui tiraient depuis le fond du ravin, mais nombres d’entre eux s’abattirent hache la premières faisant disparaître les Nécrons endommagés par dizaines.

« Ces séparatistes sont fous, » soupira Zahndrekh, exaspéré. « Ils étaient censés être piégés au bord de la falaise, et pas sauter volontairement en bas. Notre plan magnifique s’écroule, Obyron. »

Le Vargarde massif ne dit rien, car son regard d’émeraude était fixé sur le ciel. Il y eut un rugissement assourdissant, et trois Orks arrivèrent, portés par des réacteurs dorsaux fumants, hurlant tout en tirant sur le Némésor avec des balles qui rebondirent sur son corps de métal sans faire de dégâts,. les Orks atterrirent, brandissant leurs haches. Le Fauchard d’Obyron s’abattit une fois, deux fois, trois fois. Six quartiers de chair ork sanguinolente tombèrent au sol. Leur sang gicla sur le Némésor, qui ne remarque rien, son attention entièrement concentrée sur la bataille sans le ravin.

« Peu importe, »' conclut Zahndrekh. « Envoyez les Monolithes, et que les Moissonneurs déploient nos phalanges de réserves selon le chevauchement Ectos classique. Nous pouvons encore rentrer à temps pour le festin ! »


Obyron possède l’Équipement suivant :
  • Manteau du Pèlerin : Obyron a fait confectionner ce voile de ténèbres amélioré par le plus accompli des psychomanciens de Gidrim, Dagon de la Matrice des Ombres. Il permet à Obyron de se déplacer sur le champ de bataille à loisir, et de se tenir au côté de Zahndrekh chaque fois que sa présence est requise.
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Sources

Pensée du Jour : « La Raison engendre le Doute : le Doute engendre l’Hérésie. »
  • Codex Necrons, V8
  • Codex Nécrons, V5