Arkhan Land

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- Technoprêtre Moulinex.
Arkhan Land.

Arkhan Land était l’un des membres les plus célèbres du Mechanicum, un Magos et un Technoarchéologue des plus légendaires et des plus talentueux à l’époque de la Grande Croisade. Né sur Mars et doté d’une intelligence hors norme, il devient rapidement un Technoprêtre renommé, capable de naviguer avec succès dans les dangereuses catacombes et voûtes technologiques situées sous la surface de son monde natal et de récupérer des fragments de SCS et des artefacts. Connu au sein du Mechanicum comme un génie inégalé mais aussi arrogant et irrespectueux, il se démarquait de ses congénères pour afficher très peu d’améliorations bioniques.[1]

Il marqua l’histoire impériale lorsqu’il mena une expédition de trois ans dans le Librarius Omnis de Mars à la recherche d’une base de données SCS fonctionnelle, ce qui a permis de récupérer les plans du char de combat qui entrera dans la prospérité sous le nom de Land Raider. À cette découverte majeure s’ajoutent celles du véhicule utilitaire lourd polyvalent baptisé Land Crawler, du Mars Universel Land Engine qui servira de base à l’Onagre des Dunes, et les informations sur le plaques de suspension gravitique qui seront utilisées dans le Land Speeder. Toutes ces découvertes seront baptisées en son honneur.[2]

Les hauts faits d’Arkhan Land attirèrent l’attention de l’Empereur de l’Humanité et furent largement mise à profit par la Legio Custodes qui utilisa une variété de chars d’assaut alimentés par les plaques antigravitationnelles d’Arkhan Land, ainsi que le motojet modèle Paragon. Peu après la récupération du Primarque Angron par l’Empereur, Arkhan Land fut personnellement chargé par ce dernier de l’aider dans sa tentative de guérir le Primarque des Griffes du Boucher, les monstruosités cybernétiques intégrées dans le cortex frontal de l’Ange Rouge et responsables de sa démence meurtrière. Seul Land pouvait confirmer la conviction de l’Empereur que les Griffes du Boucher étaient basées sur l’ancien appareil nommé cruciamen, une technologie mentionnée dans des textes profanes dans les cryptes de l’Hexarchion.[3]

Land vénérait l’Empereur en tant qu’Omnimessie, et pour cela il lui resta fidèle pendant l’Hérésie d'Horus. Il fut évacué de Mars par le Sergent Nicanor Tullus des Imperial Fists sur les ordres du Premier Capitaine Sigismund. Alors que Land et Tullus se dirigeaient vers le convoyeur qui devait les emmener en lieu sûr, ils furent attaqués par un automate de classe Vorax envoyé par le Mechanicum Noir récemment formé des membres du Mechanicum ayant rejoint les rangs de l’Architraître Horus Lupercal pour éliminer Land plutôt que de laisser ses talents être transférés sur Terra. Tullus donna sa vie pour permettre à Land de s’échapper avec d’autres Technoprêtres loyalistes.[4]

Exilé sur Terra alors qu’Horus marchait sur le Monde-Trône pour renverser l’Empereur, Land s’allia avec le Fabricator-Général du Mechanicum loyaliste, Zagreus Kane - malgré leur mépris mutuel - pour mettre au service de l’Empereur ses connaissances en matière d’armement interdit. Car alors que l’Hérésie d’Horus ravageait la galaxie, l’Empereur était assis sur le Trône d'Or, cette machine étrange décuplant Ses pouvoirs psychiques, pour empêcher une faille Warp crée par accident par le Primarque des Thousand Sons, Magnus le Rouge au sein même de la salle du Trône d’engloutir Terra, condamnant le Maître de l’Humanité à rester placé immobile sur le Trône. L’Empereur mis en place un plan consistant à lancer une offensive dans la faille Warp qui menait directement dans la Toile Aeldari, afin de couper les ponts entre ce lieu et Terra et refermer la faille pour empêcher les Démons de se déverser dans le Monde-Trône. Pour ce faire, le soutien de Mechanicum était essentiel, et Kane accepta en échange du maintien d’une soi-disant route de la Toile qui aurait relié Terra à Mars. Land fut chargé de construire l’Archimandrite, qui consistait à transformer une Magos Domina du nom d’Hieronyma, et membre de l’Ordo Reductor, en un "Avatar du Dieu-Machine , autrement dit, placer la Magos dans un châssis semblable à un robot de Classe Domitar et qui possédait de multiples couches de code formant la carte aux dimensions impossibles de la Toile. Une fois sa tâche achevée, Arkhan Land accompagna l’Archimandrite dans la Toile, en compagnie des Gardes Custodiens et des Sœurs du Silence. Arrivant dans la cité en ruine des Aeldaris du nom de Calastar, et qui servait de base d’opération des Impériaux pour repousser, depuis la Toile, les Démons, Land fut ébranlé en découvrant l’existence des créatures du Warp. La Guerre dans la Toile prit fin quand l’Empereur en personne arriva et repoussa les monstruosités démoniaques avant que les survivants de ce conflit, dont Land, ne retourne dans la salle du Trône où l’Empereur repris Sa place sur le Trône d’Or pour s’assurer que la faille Warp ne se rouvre, le condamnant à ne jamais pouvoir le quitter.

Après la Guerre dans la Toile, Arkhan Land a commencé à passer beaucoup de temps avec un Space Marine des Blood Angels du nom de Dominion Zephon. Exilé sur Terra avant la guerre civile pour cause de rejet par son corps des bioniques posés au niveau de ses mains tranchés durant un conflit antérieur à celle de la Grande Hérésie, Zephon profita de l’expertise de Land qui l’opéra en utilisant des fragments d’une Intelligence Abominable qu’il inséra dans la cerveau du Blood Angel pour reprogrammer son esprit afin que son corps accepte les membres bioniques. L’opération fut un succès. En échange, Land demanda et obtint une audience avec le Primarque des Blood Angels, Sanguinius, récemment arrivé sur Terra pour participer à la bataille finale, afin de lui demander, sans succès, de récupérer Mars des mains du Mechanicum Noir.

Pendant le siège du Palais Impérial, Land a réussi à survivre de justesse malgré la diminution constante du territoire loyaliste. Déclarant qu’il était trop important pour mourir, il parvint à se rallier aux convois qui fuyaient vers le Sanctum Imperialis. Arkhan survécut de justesse, mais il fut contraint, contre toute attente, de prendre part à la défense finale de la Porte de l’Éternité. La nuit précédant la bataille, Land fut réconforté par Zephon et une Skitarii rencontrée durant sa retraite du nom Transacta-7Y1, et dont il finira par s’attacher. Sur les murs du palais en ruine, dans les derniers instants de la Bataille de Terra, le Technoarchéologue écouta le discours enthousiaste de Sanguinius, discours qui lui donnera le courage de prendre part à la défense de la Porte de l’Éternité. Dans les derniers moments de l’affrontement violent marqué par le combat mythique de Sanguinius contre Angron puis contre le Démon Majeur Ka'Bandha, Land parviendra à traverser la Porte d’Éternité avant qu’elle ne se referme.

Après la fin de l’Hérésie d’Horus, Arkhan Land dirigea une seconde expédition dans le Librarius Omnis. Ce fut sa dernière car il fut portée disparue. Deux siècles après que son expédition ait été déclarée perdue, son journal vox a été retrouvé et où il y raconte comment son équipe a été éliminée par une chose qui pouvait être soit une entité psychique, un virus ou un animal sauvage.[5]

Des millénaires après sa disparition, Arkhan Land est une figure tellement vénérée de l’héritier du Mechanicum, l’Adeptus Mechanicus, que ses disciples forment un sous-culte qui se nomme lui-même Landite ou Landiste. Ils cherchent à poursuivre le travail de Land et à faire des recherches sur les nombreuses variantes SCS issues de ses découvertes.[6]

La Grande Croisade

Un Homme de Paix Très Bien Armé[7]

Le penchant de Land pour la récupération d’archéotechnologie était légendaire, comme l’était l’étendue de sa collection. En cela résidait sa véritable passion, plutôt que dans la reconstruction corporelle avancée qui enivrait un si grand nombre de ses semblables. Arkhan Land était profondément attaché à ses outils, ses gadgets et ses appareils, dont beaucoup défiaient la compréhension actuelle de Terra et de Mars. Un de ces instruments, très probablement le joyau de son arsenal, était une arme de poing trapue, dotée d’un curieux ensemble de lentilles de focale, de pales magnétiques rotatives, de bobines accélératrices en spirale, et de la faculté de cracher des projectiles micro-atomiques solides de la taille d’un doigt d’enfant. Le Technoarchéologue avait modifié l’arme à l’aide de tampons acoustiques afin d’atténuer le bruit horrible qu’elle produisait en faisant feu, puis l’avait installée sur un support fixé à son épaule, pour pouvoir emporter partout sa relique favorite sans avoir à la porter à la ceinture ou à l’intérieur de ses robes, tel un pistolero imbu de sa personne essayant d’impressionner par son aspect martial. En guise de touche finale, ce support était connecté en esclave à son processus visuel inconscient, de sorte que l’arme, une fois activée par une commande mentale, suivait ensuite le moindre mouvement de sa tête en pointant là où il regardait. Bien que Land se voyait comme un homme de paix, il possédait une arme capable de fission nucléaire chaque fois qu’elle faisait feu. En aucune façon ne considérait-il cela comme de l’hypocrisie. Cette seule suggestion l’aurait contrarié, car Arkhan Land prenait la défense de son intégrité personnelle avec presque autant de sérieux que son devoir…

Arkhan Land a vécu durant la glorieuse époque que fut l’expansion du domaine de l’Empereur, la vaste campagne militaire étalée sur deux siècles baptisée la Grande Croisade et qui forgea l’Imperium de l’Humanité. Land était alors déjà célèbre pour avoir offert les prémices de la technologie antigrav à cet Imperium en pleine ascension et pour avoir découvert et partagé les schémas permettant la production de masse des Land Raiders et Land Speeders que les Légions utilisaient par milliers.[8]

Un Célèbre Explorateur

On sait peu de chose sur le grand Technoarchéologue Arkhan Land, dont le nom est pourtant resté gravé dans l’histoire. Son lieu de naissance demeure mystérieux, mais il semble probable qu’il s’agisse de Mars même. Il était, sans aucun doute, doté d’un esprit fort perceptif, mais l’histoire semble surtout se souvenir de son excentricité et de ses habitudes singulières. Par exemple, une eau-forte montre le grand Technoprêtre lors de sa promenade quotidienne sous les grandes voûtes célestes de Sierra Planum avec son Psyber-singe familier, tandis que les Citations de Geronimus font fréquemment allusion aux perruques ostentatoires qu’il portait pour dissimuler sa calvitie précoce.[9]

Un Personnage Talentueux Ayant une Haute Opinion de Lui-Même

Arkhan Land a toujours été animé d’une vision en plus d’être un prodige. Le temps pour lui d’atteindre l’âge de cinq ans en calcul terrien standard, Arkhan savait parler couramment cinquante variantes du gothique, et jouissait d’un niveau passable dans plusieurs dizaines d’autres.

Concernant les améliorations, il faisait figure de puriste : à onze ans, il avait refusé l’implantation mnémonique et la structure de renfort cognitif parce qu’il ne voulait pas que ses pensées « soient ralenties par l’ingénierie de quelqu’un d’autre ». Bien entendu, il avait par la suite officié sur lui-même au fil du temps. Tous les hiérarques de Mars la Sacrée s’adonnaient à leur évolution mécanique car il n’y avait que par l’amélioration bionique et augmentique que les adeptes pouvaient se rapprocher de la pureté de l’Omnimessie. Néanmoins, ses modifications étaient demeurées subtiles au point d’être invisibles. Arkhan Land paraissait apprécier sa forme humaine sous son incarnation originelle et la meilleure raison qu’il pouvait donner pour soutenir cette décision était l’exemple que leur donnait l’Empereur, car comme il le disait lui-même à ses détracteurs : « L’Omnimessie affiche Lui-même bien peu d’amélioration extérieure. Pour ceux d’entre vous qui s’inquiètent de ma piété, considérez donc celui que je m’efforce d’imiter par ma retenue. »[10]

Des Découvertes Légendaires

Un Explorateur Irrité[11]

Arkhan Land n’a jamais supporté que les Legiones Astartes prennent l’habitude d’appeler le char d’assaut dont il avait découvert le SCS le "Land Raider", sans lui accorder distinctement l’honneur et la paternité de cette découverte. Arkhan avait d’ailleurs rédigé un essai long et détaillé afin d’enrayer cette tendance, intitulé "Notes enrichissantes, et traités pertinents, relatifs au char de combat de Land, modèle Raider : la résurrection d’un miracle ancien".

C’est pourtant ce personnage un peu farfelu qui mena la Grande Expédition d’exploration des ruines de le Librarius Omnis de Mars. Trois années durant, il explora les catacombes labyrinthiques de cet édifice déserté en quête de banques de données de Schémas de Construction Standardisés en état de marche. Il ne devait jamais atteindre ce but suprême, mais fit deux découvertes qui allaient révolutionner les traités techniques des millénaires à venir. La première était une barre de données SCS contenant presque toutes les informations concernant un char lourdement blindé, qui devait se faire connaître sous le nom de "Land" Raider en honneur de son découvreur. Ensuite, Arkhan Land devait mettre à jour de précieuses informations sur des plaques anti-gravité, et développa durant des années de nombreuses hypothèses sur les possibilités d’applications utiles et pratiques de tels appareils. Ces informations et son travail permirent ainsi la construction des tout premiers "Land" Speeders.[12]

Land conçu durant cette époque le Mars Universel Land Engine (M.U.L.E) et qui était conçu au départ comme une bête de somme pouvant l’escorter à travers les désolations de Mars dans une sécurité relative. L’inspiration de Land dans la conception de sa machine était une bête insectoïde au fort caractère, dont le savant croyait qu’elle arpentait Sainte Terra dans un passé lointain. Mais la machine se montra si performante qu’elle fut bientôt déclinée à des fins militaires. Équipée d’un champ de force Emanatus et produite par millions, et envoyée au front, le M.U.L.E deviendra l’Onagre des Dunes encore utilisé dix millénaires après.[13]

Sapien[14]

Sapien était le Psyber-singe d’Arkhan Land et le suivait partout où il allait. Il avait été construit par son maître à partir d’ouvrages historiques en sa possession, lesquels décrivaient clairement ce qu’était un singe et ce qu’il n’était pas, à l’époque où ces animaux existaient sur Terra. Arkhan Land s’était opposé à plusieurs savants, terrien, martiens et d’outre-système, concernant la véracité de ces archives. Chacun semblait avoir son propre point de vue, appuyé par ses propres recherches, sur ce que les singes avaient pu être véritablement. Un rival d’Arkhan particulièrement malavisé insistait sur le fait que ces individus étaient capables de se suspendre aux arbres par leur queue, une idiotie notoire aux yeux de Land qui lui savait la vérité : la queue des singes d’autrefois possédaient les attributs d’une arme transperçante et lacérante conçue pour délivrer son venin !

Malgré ses découvertes à usage militaire, Arkhan Land se considérait comme un homme de paix et était avant tout un Technoarchéologue dont l’existence se dédiait à redécouvrir les plans et les Schémas de Construction Standardisés perdus depuis le Moyen-Âge Technologique. Il jouissait dans ce domaine d’une certaine renommée, et la fierté qu’il éprouvait était en conséquence. Car en plus de s’être aventuré pendant des années dans les cryptes du Librarius Omnis, enfoui dans l’écorce profonde de la Planète Rouge, avec sa pléthore de pièges mortels et de systèmes défensifs codés en dur ; avoir cartographié une région des catacombes équivalente à la superficie d’une petite nation à la surface de Mars et redécouvert les diagrammes antiques nécessaires à réintroduire dans la sphère de connaissance humaine la production du char de combat modèle Raider, Land était remonté vers la surface de la Planète Rouge, avec les plans détaillés, et entièrement décodés, de l’engin de récolte agricole modèle Crawler. Ses supérieurs sidérés lui avaient réclamé d’en délivrer une présentation aux dignitaires de différentes forges, car l’engin n’était pas simplement efficace dans son fonctionnement mais caractérisait les trois piliers de la production de masse : peu coûteux à construire, facile à entretenir, simple à faire opérer en toute sécurité par des utilisateurs novices. Le Crawler, lui avaient assuré les protecteurs de Land, allait révolutionner la vie sur les Agri-Mondes de l’Imperium émergeant. Son discours de présentation lors d’un symposium avait duré presque trois heures et certains des pairs et des protecteurs d’Arkhan Land jugèrent excessif un tel degré d’autocongratulation, mais Land se voulait un homme pragmatique et le Crawler fut rapidement introduit sur plusieurs centaines de mondes impériaux reconquis durant la Grande Croisade.[15]

La Rencontre avec l'Empereur

Arkhan a eu l’honneur incommensurable d’œuvrer avec l’Empereur en une occasion. Cela constituait à la fois l’expérience la plus notable et la plus mystifiante de toute son existence. Il fut un jour convoqué par l’Empereur alors qu’il se trouvait sur Mars et se plia avec joie au court trajet vers Terra. Plutôt que d’aller atterrir à l’un des nombreux spatioports, les instructions spécifiques avaient emmené son appareil vers la toundra des terres les plus au nord, marquées par la guerre. Le célèbre Technoarchéologue eut là le privilège suprême de pénétrer dans l’un des laboratoires sacrés et secrets de celui qu’il voyait comme l’Omnimessie, au cœur d’un volcan inactif. Il y emprunta un dédale de portes fermées et de systèmes de défense actifs, en piétinant à plusieurs endroits parmi les ossements des intrus vaincus, jusqu’à se trouver en présence de l’Empereur qui se tenait au cœur de Son grand laboratoire. Et ce fut là, pour la première fois, qu’il vit de ses yeux celui qui passait aux yeux du Mechanicum comme étant le Dieu-Machine. L’Empereur, avec une voix qui sonna aux yeux de Land comme aussi mécanique et pure qu’il se l’était imaginée, vide de toute expression et de toute emphase, lui ordonna de ne pas s’incliner devant lui. Ébahi en admirant des appareils du laboratoire qui défiaient l’entendement du commun des mortels, Arkhan fut immédiatement persuadé que toutes ces machines étaient connectées en esclave à l’esprit de l’Empereur, et que chacune fonctionnait en tant qu’élément d’un chœur harmonique afin d’accomplir la volonté du Maître de l’Humanité.

Le Seigneur de l’Imperium le remercia d’être venu jusqu’à Lui et expliqua à un Arkhan Land aux bords des larmes qu’Il avait besoin de son expertise. C’est alors que le Technoarchéologue vit que l’Empereur se tenait près du Primarque des World Eaters, le sanguinaire Angron, qui était allongé sur une table centrale. L’attention de l’Empereur était dirigée vers un ensemble de moniteurs proches et y surveillait le défilement d’informations. Land s’avança, fixant les implants cybernétiques grossiers et cruels posés sur le crâne d’Angron : les Griffes du Boucher, implantées de force sur le Primarque durant sa jeunesse sur le monde de Nuceria. L’Empereur expliqua alors qu’Il cherchait à "réparer" les dégâts qu’Angron avait subi au niveau de son esprit à cause des Griffes du Boucher. Land fut invité par l’Empereur à observer les écrans des moniteurs qui montraient un hololithe vacillant du crâne du Primarque, avec son cerveau et sa colonne vertébrale encombrés de dizaines de fines vrilles noires, qui ne pouvaient être organiques. Le Maître de l’Humanité questionna alors Arkhan Land sur le fait qu’il avait, lors de son expédition dans les cryptes d’Hexarchion, déjà vu un tel implant. Land le lui confirma, soulignant qu’il avait par la suite émis un décret condamnant cette technologie, décret ratifié par le Fabricator-Général du Mechanicum, et que toutes ses découvertes ont été effacées des archives après qu’il ait considéré que ce savoir représentait une menace morale et une potentielle perversion de la cognition humaine. Les Griffes du Boucher étaient connus par Land sous le nom de cruciamen, bien qu’il n’en avait jamais vu d’implanté et opérationnel, et jamais du type spécifique qu’Angron portait, ni à une telle étendue. Les cruciamen qu’il avait découvert en stase dans leur crypte scellée paraissaient beaucoup plus grossiers.

Satisfait, l’Empereur exprima Sa reconnaissance à Arkhan Land pour avoir confirmé ce qu’Il soupçonnait concernant les origines du cruciamen, ce que personne d’autre que le Technoarchéologue n’aurait pu faire. Il révéla à Land que les Griffes du Boucher avaient apportées des modifications empreintes d’un génie primitif et que par les altérations apportées au lobe limbique et au cortex insulaire d’Angron, les chirurgiens de Nuceria avaient affecté sa capacité à réguler n’importe quelle émotion. Tous ses sentiments étaient réduis à presque rien, ou détournés pour lui susciter un degré suprême de douleur. Land interrogea l’Empereur sur Sa capacité à retirer les Griffes du Boucher du Primarque, chose que le Maître de l’Humanité répondit par l’affirmative. Devant la surprise de Land, l’Empereur lui montra la tête d’Angron, y posant Ses deux mains, une dont le bout des doigts était pressé sur la tempe et la joue du Primarque, l’autre au sommet de son crâne rasé, où les vrilles de câbles rejoignaient la chair et l’os. Les images de plusieurs écrans donnèrent aussitôt une empreinte plus claire du crâne, Arkhan y apercevant des vrilles qui s’enfonçaient loin, enracinées dans la matière du cerveau, nouées au système nerveux, et plus loin encore, enroulées en boucles serpentines autour de la colonne. Il comprit que chaque mouvement devait faire souffrir le martyre au Primarque, en alimentant les émotions de base qu’étaient sa colère et sa hargne. Pire encore, le lobe limbique et le cortex insulaire n’avaient pas été simplement endommagés par l’insertion de cet engin de torture ; ces deux parties avaient été chirurgicalement attaquées, et extraites avant même l’implantation. L’appareillage enfoncé dans son crâne n’avait pas saccagé ces sections du cerveau, mais les avait remplacées. Des modules cybernétiques noirs et laids apparaissaient sur les images internes, à la place de portions entières des tissus cérébraux du Primarque. Arkhan Land en conclut que c’était la seule chose qui maintenait l’Ange Rouge en vie.

De nouveau étonné en voyant l’Empereur exprimer avec froideur que même "abîmé" Angron restait un Primarque, Land Lui fit remarquer qu’Il était très détaché émotionnellement. L’Empereur lui expliqua alors que les Primarques n’étaient pas Ses fils, mais des généraux, des outils engendrés afin de servir un but, tout comme les Légions Astartes. Arkhan Land lui demanda, avec Sa permission, de lui poser une question, ce que l’Empereur lui autorisa. Il lui demanda pourquoi Il avait laissé les Primarques l’appeler "père". Pour toute réponse, le Maître de l’Humanité lui parla d’un écrivain des temps anciens ayant raconter l’histoire d’un pantin de bois ayant souhaité renaître sous la forme d’un enfant humain. Ce pantin, face à son créateur, appela ce dernier "père". Land comprit la métaphore et reçut de nouveau la gratitude de l’Empereur avant de partir.

Cela avait été la première et unique fois qu’il s’était trouvé seul en présence de l’Omnimessie et s’il aurait pu s’accrocher de toutes ses forces à l’honneur singulier de cet instant, le mettre en lumière, et capitaliser sur la gloire qui en aurait résulté, il n’en fit rien. Il maintiendra en secret l’honneur le plus véritable de sa vie, refusant de l’exploiter pour son bénéfice personnel, afin d’éviter de rabaisser toute la valeur de cet instant.[16]

L'Hérésie d'Horus

Malheureusement, l’âge d’or de le Grande Croisade prit brutalement fin lorsque le Primarque Horus Lupercal, fils favori de l’Empereur et Maître de Guerre de l’Imperium, fut corrompu par le Chaos et retourna la moitié des Légions Space Marines contre l’Empereur, déclenchant une guerre civile apocalyptique : l’Hérésie d’Horus.

L'Exil

À cette époque, le Mechanicum de Mars, l’ancêtre de l’Adeptus Mechanicus, était allié à l’Empereur, profitant de la Grande Croisade pour y retrouver les Mondes-Forges frères, en offrant en échange une partie de sa technologie et de ses armées à l’entreprise du Maître de l’Humanité alors vu par une grande partie des Technoprêtres comme l’avatar de leur déité, l’Omnimessie. Mais le chef du Mechanicum, le Fabricator-Général Kelbor-Hal se déclara partisan du Maître de Guerre, formant ainsi le Mechanicum Noir. Les armées de Kelbor-Hal déclenchèrent le Schisme de Mars, une brutale guerre civile sur la Planète Rouge qui vit le massacre et l’exil des Loyalistes. Apprenant le conflit sur Mars, le Primarque Rogal Dorn, seigneur des Imperial Fists et chargé de défendre Terra et le Système Sol contre les renégats, envoya son Premier Capitaine, Sigismund s’emparer des armures des forges de Mondus Occulum et de Mondus Gamma - qui produisaient la plus grande partie des armures et des armes de l’Astartes - avec quatre Compagnies.

Une heure avant le débarquement sur Mars, Sigismund ordonna à un guerrier des Imperial Fists, le Sergent Nicanor Tullus, de localiser Arkhan Land et de l’évacuer au plus vite. Sigismund avait, avec le numéro deux du Mechanicum, le Fabricator Locum Zagreus Kane, organisé avec les moyens du bord le sauvetage de Land. Arkhan Land se trouvait alors dans son laboratoire - un capharnaüm presque surnaturel qui prouvait que si le Technoarchéologue était un génie, son esprit était aussi désorganisé que ses quartiers - avec son Psyber-singe Sapien, quand Nicanor le trouva. Bien que terrifié par l’Imperial Fists, l’arrogance de Land le rattrapa et il garda une attitude digne, ce qui amuse le Space Marine. Le Technoarchéologue demanda à qui allait la loyauté de l’Imperial Fists, ce dernier déclarant sa fidélité envers l’Empereur, au grand soulagement de Land. Il comprit que Nicanor était venu le sauver, car il avait de nombreux ennemis dans les deux camps. Mais il refusa de quitter son monde natal, raillant Nicanor en apprenant que les fils de Dorn étaient venus récupérer le plus de matériel possible avant de laisser le Monde-Forge principal brûler. Agacé, Nicanor l’informa qu’un navire l’attendait, caché sur la toundra de Zetek et qu’il allait l’escorter le plus discrètement possible à travers le complexe Mesatan avant d’embarquer vers Terra. Mais toujours aussi agaçant, Land refusait d’abandonner son travail sans surveillance, même si des assassins étaient sûrement en route pour le tuer voir pire, le capturer. Land pensait que l’Omnimessie allait le protéger, poussant Nicanor à souligner qu’il était alors peut-être la réponse à ses prières. Cette réflexion de philosophie méta-spirituelle de la part d’une brute en céramite outra le Technoarchéologue. Finalement, Land eut droit à un choix simple et brutal : où bien il venait avec Nicanor où bien ce dernier l’exécutait pour empêcher les Traîtres de s’emparer de sa personne. Par miracle, le Bolter de l’Imperial Fists soudainement pointé sur sa tête eut le bénéfice fabuleux d’activer l’instinct de survie de Land qui accepta soudainement de suivre le Space Marine !

Arkhan Land et son nouveau garde du corps s’engagèrent dans le complexe Mesatan, un lieu souterrain, traversant une série de portes bourdonnantes et crissantes qui évoquaient des sas étanches censés régler le problème de radiation catastrophique à contenir du fait de la guerre qui ravageait Mars. Land s’inquiétait de l’alimentation en énergie complexe ainsi que le filtrage de l’air, craignant de mourir asphyxié. Durant la route, le Technoarchéologue se sentait insulté par le fait qu’on avait jugé bon de lui envoyer "seulement" un seul Space Marine pour garder sa précieuse personne...

La Guerre, Quel Ennui[17]

Malgré toutes les manières dont son travail a enrichi - "révolutionné" ne serait pas un terme trop fort, même - l’arsenal des Légions Space Marines, les guerriers Astartes en eux-mêmes et leurs diverses capacités n’ont jamais particulièrement intéressé Arkhan Land, au-delà du rôle qu’a tenu le génie de l’Omnimessie dans leur création. Il a étudié leur physiologie autant qu’il le pouvait, mais une grande partie des données étaient scellées par un édit impérial, et l’essentiel de ce qu’il a pu lire se résumait à de la propagande terne. Il en était resté là et honnêtement, il s’en moquait. La guerre, pour Arkhan Land, a toujours été synonyme d’un incroyable ennui, car sa passion consistait à déterrer les secrets du passé pour illuminer le futur. Il n’avait que faire des lassantes brutalités du présent. Les Space Marines n’étaient pour lui que des outils qui accomplissaient leur fonction avec un aplomb dénué d’inspiration.

Mais à un moment de leur trajet, Nicanor sentit qu’ils étaient suivis. Ils arrivèrent au niveau d’un pont qui enjambait un dépôt de stockage, où des milliers de caisses et de conteneurs formaient un bidonville. L’Imperial Fist s’engagea en premier lorsque leur poursuivant se révéla enfin. Il s’agissait d’un Automate modèle Vorax qui les attaqua alors qu’ils se trouvaient au milieu du pont, sans nulle part où fuir. Le Technoarchéologue se mit derrière le Sergent Imperial Fist qui alors fonça droit sur le Vorax qui activait ses canons rotatifs. Ce fut la première fois que Land vit de ses propres yeux un Astartes se battre, en dehors des archives enregistrées. Il regarda Nicanor libérer un orage de Bolts qui tous frappèrent la carapace du Vorax, malgré le fait que l’armure du Sergent fut perforée par les tirs de l’Automate. Puis le Space Marine activa une Bombe à Fusion pour faire sauter le pont, tandis que Land prenait ses jambes à son cou. Rejoint par Nicanor dont des organes vitaux avaient été touchés par les tirs du Vorax, Arkhan Land arpenta les tunnels du complexe Mesatan en direction du convoyeur, apprenant alors que Sigismund et Zagreus Kane étaient les investigateurs de son sauvetage. Le Technoarchéologue exprima alors son mépris pour Kane qui n’était à ses yeux qu’un individu terne avec une vision étriquée. S’élevant à travers le complexe, Land fut interrogé par Nicanor quand celui-ci lui avoua n’avoir jamais vu un Vorax de sa vie, lui révélant qu’on les utilisait dans les cités-forges où la surpopulation devenaient problématique et qu’ils étaient parfois dotés de protocoles d’assassinat, mais seulement contre des cibles suffisamment prioritaires. Émergeant enfin dans la lumière douteuse de l’aube martienne, les deux compagnons se retrouvèrent dans les plaines alcalines de Zetek avant que Nicanor ne désigne une colline, informant Land qu’un vaisseau les attendait de l’autre côté de la crête.

Au moment où ils avaient presque atteint le site d’atterrissage, apercevant un transporteur orbital dont une rampe d’embarquement étaient abaissée pour avaler réfugiés et matériel, Nicanor tituba, ses blessures se révélant très graves. Le Technoarchéologue fit remarquer que, connaissant les données physiologiques des Astartes, ce dernier ne pouvait saigner autant sans être gravement touché, mais ne reçut pour toute réponse que l’ordre d’avancer. C’est alors que la visière multilentilles de Land lui révéla que le Vorax arrivait sur leur position. Nicanor lui hurla de courir, ce qu’il fit, abandonnant son protecteur qui fit face à l’horreur mécanique avec courage avant de périr embrocher. Mais Nicanor avait gagné assez de temps pour permettre à Arkhan Land de rejoindre le convoyeur.

Alors que Nicanor trépassait, Land se sentit en sécurité, mais ressentit un goût de trahison à l’idée que Nicanor était mort pour le protéger. Mais le pragmatisme eut tôt fait d’étouffer ce pathétique sursaut de moralité, car la conscience et la culpabilité étaient des concepts créés par des gens trop humbles pour assumer leurs échecs. Il savait qu’il devait survivre. Alors que le transport commençait à s’élever, Arkhan Land se fraya un chemin à travers une mer de lamentations et de silhouettes meurtries pour s’asseoir le dos à la cloison d’un compartiment avec Sapien. Land traita l’Imperial Fists d’imbécile, comme tous ses congénères, bien que ces mots sonnèrent un peu creux, cette fois, même à ses propres oreilles…[18]

La Guerre dans la Toile

Avant l’Hérésie d’Horus, l’Empereur travaillait sur Son Grand Œuvre, un projet grandiose et secret qui consistait à conquérir, au bénéfice de l’Imperium, l’étrange dimension labyrinthique connue sous le nom de la Toile. Située entre le monde matériel et immatériel, la Toile offrait la possibilité de se déplacer entre des planètes, via des portails, sans avoir recours au Warp. La mystérieuse technologie connue sous le nom de Trône d’Or était l’épicentre du Grand Œuvre, car elle offrait à l’Empereur un moyen d’amplifier Ses don psychiques déjà hors normes pour contrôler le passage vers la Toile. Le Trône d’Or, ainsi qu’un portail de la Toile, se trouvaient au cœur de Son palais. Les Dieux du Chaos ne pouvaient laisser ce projet aller à son terme, et ils manipulèrent le Primarque psychiquement puissant des Thousand Sons, Magnus le Rouge, pour qu’il détruise, sans le vouloir, le Grand Œuvre. Cherchant à communiquer à l’Empereur la trahison d’Horus à travers ses pouvoirs psychiques, Magnus brisa les protections que l’Empereur avait posé dans Son palais, offrant aux Démons du Warp un l’accès à la portion de la Toile que l’armée de l’Empereur avait conquise et détruisant les moyens de contrôle fragiles qu’Il avait mis en place. L’Empereur fut alors contraint de rester assis sur le Trône d’Or pour empêcher la faille de s’agrandir et d’engloutir Terra. En parallèle, Sa Grade Custodienne et Sa Sororité du Silence, aidés d’éléments du Mechanicum, entraient dans la Toile pour affronter les armées démoniaques au niveau de leur nique tête de pont, la Nécropole de Calastar. Ce fut ainsi que débuta la secrète Guerre dans la Toile. Cinq années plus tard, l’Empereur commença à présenter les symptômes d’une fatigue physique et activa un plan. Il donna psychiquement des consignes à Ses Custodiens. Arkhan Land allait, sans savoir ce qui se tramait, participer en partie à la conclusion de ce conflit.

Réfugié sur Terra, dans le Palais Impérial même, alors en pleins travaux de fortification pour faire face au futur siège qu’Horus allait mener dans le chapitre final de la guerre civile, Arkhan Land fut requis par le Fabricator-Général Zagreus Kane afin que le Technoarchéologue lui offre son aide. Cette demande avait été formulée par les Custodiens de l’Empereur qui éprouvaient du respect envers Land pour avoir mis à leur disposition les plaques antigravitationnelles équipant leurs motojets modèle Paragon, chose qui flatta l’ego du Technoarchéologue. Néanmoins, les rapports entre lui et le Fabricator-Général étaient mauvais, Land se voyant être son souffre-douleur tout en considérant intérieurement que Kane était indigne de sa fonction. Toujours accompagné de son Psyber-singe Sapien perché sur son épaule, il se rendit à l’intérieur de la place-forte de l’Ordo Reductor en exil. Kane l’attendait déjà au sien de cette forteresse intérieure de la division miliaire spécialisée du Mechanicum. Sans cérémonie, il invita Land à le suivre afin de rencontrer les Exécuteurs de la Sainte Dissolution. Durant leur marche, Land put encore se moquer silencieusement de Kane quand celui-ci était vénéré par des Technoprêtres perturbés par la perte de Mars comme étant l’Omnimessie Incarné, bien que le Fabricator-Général répondit à ce blasphème en abattant d’un tir en pleine poitrine l’un de ces mécréants. Par ce geste, Arkhan Land le "complimenta" pour son leadership naturel et la source d’inspiration qu’il incarnait, parvenant à avoir l’air sincère malgré les rires de Sapien. Enfin arrivés dans la crypte où des centaines de laquais et de serfs s’affairaient pour construire, reconstruire et réparer des Automates de Bataille, Land fut le destinataire d’une question en requête binaire de Kane et qui lui demandaint s’il était déjà venu dans ce lieu. Land a choisit de lui répondre à haute voix pour lui signifier que non, insistant bien que le titre de Kane pour bien faire comprendre qu’il le considérait comme indigne de le porter. Empruntant par la suite une plateforme élévatrice circulaire qui les fit descendre encore plus bas dans le complexe, les deux Technoprêtres partagèrent enfin un moment de compréhension mutuelle quand Land exprima son inquiétude de devoir rester à jamais sur Terra et que Mars ne soit jamais récupérée. Arrivé à destination, Land suivit Kane dans ce lieu spécialisé dans la préservation de composants biologiques délicats, et leur connexion afin de lier l’homme à la machine à un niveau inséparable. Arkhan y rencontra alors la Magos Domina Hieronyma, qui travaillait sur un bol de liquide de conservation dans lequel flottait tout un nid de câbles et de fils autour d’un cerveau humain. Le Fabricator-Général expliqua à la Magos Domina que l’Empereur, par l’intermédiaire de la Legio Custodes et la Sororité Silencieuse, leur avait transmis une liste de réquisitions. De plus, Hieronyma était nommée nouvelle Adnector Primus des Unificateurs, ou Adnector Concillium, une organisation de Technoprêtres chargés par l’Empereur à connecter l’acier terrien et le fer martien aux avenues surnaturelles de la Toile, charge qu’ils étaient parvenus à exécuter avant la catastrophe provquée par Magnus le Rouge. Le précédent Adnector Primus, Mendel, était tombé au combat durant la Guerre dans la Toile. Kane, en plus de cette nomination, annonça qu’un projet secret du nom de Projet Archimandrite allait continuer. Il s’agissait de fusionner Hieronyma avec un châssis d’un robot de Classe Domitar et qui possédait de multiples couches de code formant la carte aux dimensions impossibles de la Toile. L’objectif était d’assurer la connaissance et le maintien de la Voie Arésienne, une route secrète au sein même de la Toile qui rejoignait la Crypte Arésienne sur Mars. Le Mechanicum loyaliste avait toujours bien l’attention de récupérer la Planète Rouge coûte que coûte. Quant à Arkhan Land, sa venue aux côtés du Fabricator-Général était simple : Kane lui ordonnait - grâce à sa vision, son acuité en ce qui concernait les procédés d’armement interdits et surtout sa connaissance des secrets qui se trouvaient dans les cryptes d’Hexarchion - de l’aider à construire l’Archimandrite afin de prendre possession de la Voie Arésienne et reprendre Mars in fine, une possibilité qui convainquit Land de l’aider.

Land a donc fourni les plans et les références mécaniques nécessaires à pouvoir emmagasiner ces niveaux de savoir sans précédent dans un cerveau semibiologique. Il y avait ajouté des diagrammes récupérés de sa collection personnelle, afin d’armer Hieronyma par-delà tout ce que son ordo avait pu connaître jusqu’alors. Le cœur lourd, il leur avait transmis des textes interdits, acquis lors de ses excavations les plus profondes ; mais à dire vrai, ce poids s’accompagnait d’une certaine curiosité car si tout se déroulait comme prévu, ces systèmes d’armement allaient jouer un rôle décisif pour reprendre Mars la Sacrée. Il ne lui restait qu’à attendre de voir si Hieronyma survivrait à la terrible opération de transformation. 

Plus tard, la Magos Domina fut transformée par des chirurgiens-opérateurs et au nom de sa qualité d’expert dans les implantations mentales, Arkhan Land observa, au-dehors de la salle chirurgicale, le déroulement de l’opération, surveillant notamment les paquets de données injectés dans l’esprit de Hieronyma. À ses côtés, se trouvait le Custodien Diocletian Coros, Préfet des Hykanatoi et l’un des commandants chargés de la Guerre dans la Toile.

Il pensait qu’Hieronyma allait périr, car il ne se faisait guère d’illusions quant à la probabilité de traverser indemne toutes ces procédures opératoires, et à plus forte raison, que la Magos survive ensuite suffisamment longtemps pour les mener jusque sur Mars par le biais de cette prétendue Voie Arésienne. Malgré ses doutes, le Technoarchéologue avait participé au Projet Archimandrite pour apprendre tous les détails qui concernaient le Grand Œuvre de l’Empereur. Et cette observation fut pour lui très instructive, car depuis des moniteurs, il vit les multiples couches de code passant par les cogitateurs qui formaient peu à peu une carte d’un morceau de la Toile dans l’esprit d’Hieronyma, carte issue des recherches menées par les équipes expéditionnaires qui avaient commencé à inspecter cette région. Tout en observant la Magos Domina convulser - ce qui ne lui inspirait pas de grands élans de compassion - Arkhan Land comprit que le cœur de la carte représentait une ville qui possédait des catacombes formant un labyrinthe de plusieurs centaines de passages interrompus de façon abrupte, ou peut-être inachevés, et des milliers d’autres chemins irradiaient de ses bords comme des veines capillaires. Depuis les bords de la ville, des milliers de branches s’étendaient en un réseau qui paraissait aléatoire et sans fin, et, plus problématique, remuait et changeait d’un instant sur l’autre, comme si le royaume qu’elle dessinait n’était lié que par une relation des plus fragiles avec l’écoulement matériel du temps. Toujours avide de connaissances, il continua à lire les moniteurs qui lui révélèrent des données archivées qui défiaient la compréhension, et encore davantage la simple véracité ; des scans et des analyses auxquels avaient procédé les Technoprêtres de la caste des Unificateurs, quantifiant la nature du royaume dans lequel ils opéraient, et plus importants que tout, les "ennemis" face à eux. Arkhan Land découvrit alors l’existence de la Toile Aeldari, une connaissance qui lui fit pendre sa mâchoire car son esprit commençait à appréhender l’idée d’un royaume qui n’existait pas à l’intérieur du Warp, mais en dépit de lui, permettant le voyage sur de vastes distances, sans jamais une seule fois devoir s’exposer à l’atteinte de ses tentacules perfides, et dont le mouvement, le réagencement, faisait partie de sa manière de résister au contact corrosif du Warp, afin d’y rester immunisé.

Se mettant à pleurer en prenant conscience du génie de l’Empereur et de Son Grand Œuvre, Land ressentait de la colère devant le sabotage de Magnus le Rouge - une arme biologique stupide à ses yeux, - et qui par son ignorance, avait détruit le chef d’œuvre du Maître de l’Humanité. Alors que l’opération d’Hieronyma prenait fin, Land supplia le Custodien Diocletian de venir avec lui pour participer au Grand Œuvre. Le Custodien resta de marbre, préférant se concentrer sur la Magos Domina qui ressuscitait sous la forme de l’Archimandrite. Néanmoins, quelques semaines après le succès du Projet Archimandrite, Diocletian acceptera la requête de Land à rejoindre l’expédition de retour vers la Cité de Calastar, n’était-ce que pour la probabilité infime que les connaissances du Technoarchéologue puissent se révéler utiles.[19]

Le jour de la dernière opération impériale dans la Toile, Arkhan Land fit la rencontre d’un Space Marine de la Légion des Blood Angels, du nom de Dominon Zephon. Ce dernier était en exil sur Terra avant le début de la guerre civile après qu’une lame Xenos ne lui coupe ses deux bras sous le coude et ne mutile ses deux jambes. Ses deux bras avaient été remplacés par des augmétiques, ainsi que sa cuisse et son genou gauches, et en plus de son son pied droit par une griffe à quatre griffes. Mais Zephon n’avait jamais retrouvé son plein potentiel du fait que son corps rejetait les augmétiques, l’handicapant de fait. Il avait été recruté pour participer à la dernière bataille de la Guerre dans la Toile, tant les Custodiens manquaient de bras. C’est en se rendant au cœur au Sanctum Imperialis pour l’ultime journée de cette guerre secrète que Land vit pour la première fois Zephon qui dut supporter ses discours s’étendant en longueur à propos de la structure de la Toile et de son potentiel pour l’Humanité.

Arrivant enfin dans la salle du Trône où la lumière psychique de l’Empereur aveuglait, Land, toujours accompagné de Sapien, avança vers le portail de la Toile, aux côtés de bataillons du Mechanicum, de Chevaliers Impériaux de la Mason Vyridion, de l’Archimandrite, de Zephon, de Sœurs du Silence et de Custodiens, et y entra. Prévoyant, il avait néanmoins emmené avec lui un Raider piloté par des Serviteurs embarqués et un noyau de l’Esprit de la Machine au cas où l’expérience de la visite de la Toile tournait au vinaigre. De plus, Arkhan Land disposait du droit de voyager à la tête de la procession aux côtés de l’Archimandrite et de la présence peu amène de Diocletian bien qu’il choisisse très vite de cheminer seul, en s’insérant ici et là à l’intérieur du convoi, parfois même en se laissant dépasser. Durant le voyage, le Technoarchéologue fut fasciné par les tunnels de métal sombre, bordés de circuits luisants et dont les murs en eux-mêmes irradiaient une faible lumière électrique par leurs circuits. Il s’agissait des tunnels bâties par les Unificateurs pour relier la Toile, envahies par un brouillard qui semblait provenir de nulle part. Tout en ayant la foi que l’opiniâtreté psychique de l’Empereur allait maintenir ces tunnels protégés, son habitude à voyager dans des catacombes le maintenait dans un état de vigilance, voyant sans raison des défenses automatiques partout et se crispant à la moindre secousse d’un blindé de passage ou d’un générateur crachotant. Land était surtout inquiet de la présence du Warp venant s’écraser contre l’extérieur des tunnels par lesquels il voyageait. Le Warp détraquait le temps, au point que la montre du Technoarchéologue, qui avait continué de passablement bien fonctionner pendant près de quatre heures, s’était mise à comptabiliser entre sept et cinquante secondes pour chacune de celles qui passaient réellement, quand elle ne s’arrêtait pas pendant un délai indéterminé, pour se remettre en marche selon son bon vouloir.

Il fut à un moment du voyage rejoint par Dominion Zephon qui décida de marcher avec lui et d’entamer la conversation. Le Blood Angel souligna l’exploit qu’avait produit le Mechanicum en construisant ses tunnels et la chance que le Projet Archimandrite fut un succès. Land fit remarquer qu’il ne vénérait pas l’Omnimessie comme la Magos Domina, cette dernière le voyant comme la Destruction incarnée là où lui voyait un génie. Zephon remarqua que le Technoarchéologue semblait détacher du sort de l’Archimandrite, ce que Land lui confirma, exprimant l’effroi qu’il ressentirait de finir limiter à une taille de cerveau enfermé dans un châssis mécanique. Le courant passant bien entre les deux personnages, Sapien en profita pour monter sur l’épaule de Zephon qui accueillit avec douceur le Psyber-singe avant de le remettre sur l’épaule de Land qui se rendit alors compte de l’instabilité des bioniques du Space Marine. Zephon lui apprit le rejet des greffes, ce qui intrigua Land qui demanda l’autorisation d’étudier ses prothèses afin d’essayer de comprendre leurs déficiences exactes, ce que le Blood Angel accepta si les circonstances le permettent. Pour terminer leur premier échange, Land se fit interroger par Zephon sur ce qu’ils ont vu dans la salle du trône et ce qu’il en avait tiré. Refusant d’avouer qu’il avait été en larmes quand il avait compris le Grand Œuvre de l’Empereur et que ce désastre avait pour origine la folie de ces grosses brutes de Space Marines, Land préféra dire d’un ton badin que ce fut juste intéressant. Il avoua à Zephon qu’il participait à cette expédition juste pour en être le témoin. Finalement, le Blood Angel prit congé de lui.

Une durée de temps indéterminée après sa discussion avec le Space Marine, un message grésillant de Diocletian fut transmis sur le réseau vox et remonta la ligne processionnelle. L’ordre fut donné de se tenir prêts, de couper les réglages des Auspex et de tout capteur prédictif, et d’atténuer tous les sens transhumains, car le convoi atteignait enfin une des sections originelles de la Toile. Arkhan Land fut excité comme jamais. Il débarqua alors dans la ville de Calastar, la Cité Impossible, devenue une nécropole Aeldari. C’est alors que les rapports tombèrent : les murs de la Cité Impossible étaient tombés et un océan sans fin de Démons s’y déversait.

Le Raider d’Arkhan Land[20]

Le char Raider d’Arkhan Land ressemblait à un Spartan Space Marine par tous ses aspects sauf trois.

Le premier était sa taille accrue : non seulement possédait-il une porte avant plus grande et une capacité d’accueil augmentée, mais sa coque était aussi bardée de couches denses de céramite renforcée par des alliages martiens rares, considérés bien trop précieux pour généraliser leur emploi aux Legiones Astartes. Cela le rendait considérablement plus large, et transformait sa coque rouge et lisse en la peau de quelle créature mythique et bestiale. Le crâne divisé du Mechanicum de Mars apparaissait sur ses flancs, entouré de saintes inscriptions binaires et trinaires gravées avec grand soin sur chaque centimètre carré de sa céramite.

La deuxième différence tenait à la tourelle blindée massive installée sur son toit, tenue par un Serviteur, et qui offrait à sa couleuvrine volkite quadritube un angle de tir à trois cent soixante degrés. Ce Serviteur était en connexion fixe, et son existence était vouée à se cantonner à sa tourelle. Il avait été rituellement amputé aux genoux et chirurgicalement relié à son poste, puis chargé de mono-protocoles voir/trouver/tuer d’une violence simpliste, que celui-ci exécutait avec une agressivité froide et calculée.

La troisième, et sa divergence la plus spectaculaire avec le modèle principal du parc de véhicules des Légions Space Marines, était l’absence de la moindre trace de chenilles. Ce Raider volait à un mètre au-dessus du sol, et se déplaçait significativement plus vite que ses semblables qui y étaient liés.

La situation était désespérée, les derniers Custodiens et Sœurs du Silence se battant pour tenir la Cité Impossible face aux déversements de Démons. Rapidement, Land prit les commandes de son Raider et avec Diocletian et Zephon à son bord, il se dirigea vers un pont, suivis de trois Spartans de la Legio Custodes, afin de porter assistance à des Custodiens assaillis et menés par le Dreadnought Sagittarus Malacque. Alors que la rampe du Raider s’abaissait pour offrir un refuge aux Custodiens, Land fut paniqué en voyant les Démons, balbutiant et tremblant tout en bredouillant des questions qui n’en étaient pas et auxquelles il ne voulait pas réellement obtenir les réponses. Diocletian lui ordonna de les ramener à la tour centrale de la cité, la Flèche des Dieux, le Technoarchélogue s’exécutant immédiatement. Une fois arrivée dans la tour qui servait de centre de commandement, les différents commandants impériaux comprirent que la cité allait tomber dans quelques jours, ces conclusions provoquant des divisions entre les membres du Mechanicum, qui voulaient garder la cité, et ceux de la Legio Custodes, qui voulaient évacuer. Cela amusa Land, qui s’était assis dans un coin, affalé dos au mur, exprimant sa compréhension sur le fait que l’Empereur avait gardé Son plan secret pour éviter des telles chamailleries. Ses propos agacèrent l’Archimandrite, au plus grand désintérêt du Technoarchéologue. Finalement, les forces du Mechanicum décidèrent de se battre jusqu’au dernier, dans l’espoir illusoire de retourner un jour sur Mars via la Voie Arésienne.

Des jours passèrent alors que les combats continuaient à faire rage. Land trouva refuge dans les catacombes de la Flèche des Dieux. Il devait à l’origine partir avec les colonnes d’évacuation initiales, mais l’un des Custodiens avait noté quelle était la puissance de feu de son Raider et lui avait demandé s’il était prêt à rester pour escorter la colonne finale, en rajoutant que c’était elle qui couraient le plus grand risque d’être attaquée si l’arrière-garde était submergée… En attendant, il trouva une chambre circulaire, baignée de la lumière aeldari bleue et envoûtante qu’émettaient des gemmes fissurées serties au plafond en circonvolutions. Land trouvait les sanctuaires des Aeldaris immondes, car bien qu’il reconnaissait la grande élégance chez leur espèce, il ne supportait la grande antipathie et tristesse, ainsi que l’orgueil encore plus grand qui s’y dégageaient.

Réfugié dans cette chambre, il se concentra sur un appareil portatif qui ressemblait à un Auspex, ou à un signum, qui lui permettait de voir des flux d’images provenant de Chevaliers de la Maison Vyridion, alors en plein cœur des combats. Le Technoarchéologue fut rejoint par Zephon, alors interdit de rejoindre le champ de bataille par les Custodiens. Land lui montra son appareil, expliquant avoir voulu voir la fin héroïque du Titan Warlord Scion of Vigilant Light, de la Legio Ignatum, se remémorant l’avoir vu, il y a bien des années, sortir en marchant de la forge de l’Ignatum. Puis il demanda à Zephon pourquoi il n’était pas en train de se battre, ce dernier lui rappelant les problématiques liées à ses bioniques. Finalement, Land expliqua la raison de la présence du Blood Angel dans la Toile : les Custodiens se servaient de lui comme d’un canari dans une mine, soit dans l’objectif de tester la loyauté de la Légion des Blood Angels en cette période de doutes, soit de voir comment un Space Marine supportait le séjour dans la Toile, confronté aux monstres du Warp. Et cerise sur le gâteau, ce canari était Zephon, un estropié qui ne pouvait devenir une menace sérieuse. Néanmoins, Arkhan Land conclu que le Blood Angel semblait avoir passé le test.

La Beauté des Anges[21]

Arkhan Land était fasciné de voir que Dominion Zephon, comme tous les Blood Angels, était esthétiquement magnifique. Il trouvait curieux que l’héritage génétique de Sanguinius agisse sur la physiologie humaine pour produire des figures d’une beauté aussi emblématique et mythologique. Tout cela n’était d’ailleurs guère séculier, valeur cardinal de l’Imperium de cette époque.

Finalement, Land exprima son souhait de partir, au grand étonnement de Zephon. Agacé, le Technoarchéologue lui expliqua via une projection de la carte de la Toile en évolution imprimée dans l’esprit de l’Archimandrite et insérée dans le brassard de son avant-bras que la Cité Impossible n’était qu’un tunnel semblable à tous les autres. Sa seule véritable importance fut d’être une place-forte facile à défendre pendant que la Legio Custodes avançait aussi loin que leur nombre le leur permettait. Qu’importe qu’elle tombe, cela ne changerait rien au désastre actuel et rester ne servait à rien. Bien décidé à partir dans trois heures avec la colonne d’évacuation finale, il proposa à Zephon de tenter de réparer ces bioniques, créant un espoir chez le Blood Angel. Il avoua que les guerriers des Légions et leurs bioniques l’avaient toujours intéressé, notamment suite à son constat que les Asatrtes les laissaient sans blindage pour les protéger, le laissant supposer que cela découlait de la façon dont les bioniques échouaient à entrer en interface avec les Armures Énergétiques, ce que reconnut Zephon. La conversation prit fin quand Land partit chercher un scanner médical au milieu de son matériel afin de commencer à soigner - ou plutôt réparer - le guerrier des Blood Angels.

La Bataille de Terra

Une Mort Mystérieuse

Arkhan Land devait trouver la mort en menant une seconde expédition dans le Librarius Omnis, et son journal vocal fut découvert deux siècles plus tard par une équipe de recherche. On pense que lui et son équipe furent tués un par un par quelque mystérieux prédateur, dont la nature exacte reste sujette à controverse. S’agissait il d’un animal sauvage, d’une entité psychique ou d’un virus ? Pour beaucoup, il s’agit surtout du signe que les secrets du Moyen-Âge Technologique doivent être laissés à l’oubli de la préhistoire.[22]

Un Héritage Plurimillénaire : l'Énigme de Land

Dix millénaires après l’Hérésie d’Horus, les disciples du vénéré Technoarchéologue Arkhan Land, découvreur des SCS du Land Raider et du Land Speeder, forment leur propre sous-culte au sein de l’Adeptus Mechanicus, appelée Landites ou Landistes. Ils poursuivent le travail de leur fondateur et recherchent les nombreuses variantes SCS potentielles en lien avec les découvertes de Land. Leur travail a conduit à de nombreuses innovations, telles que les variantes Prometheus et Helios du Land Raider. Le cercle intérieur du culte Landiste, qui comprend des artisans de l’Adeptus Mechanicus de très haut niveau, aurait des preuves de l’existence d’un nouveau véhicule, mais garderait le secret sur cette découverte. Les recherches ésotériques du culte ont révélé qu’il existait autrefois, pendant la Grande Croisade, un véhicule blindé plus lourd que le Predator, mais plus léger que le transport d’assaut lourd du Land Raider. D’autres membres de la hiérarchie de l’Adeptus Mechanicus contestent cette affirmation et, en M.39, plusieurs membres du culte des Landistes ont été arrêtés pour technohérésie et condamnés à l’Arco-flagellation pour leurs crimes. Depuis, les Landistes sont restés très discrets sur leur travail. Ils pensent que dans les plans mêmes du Land Raider, il existe des compatibilités et des redondances de systèmes, jusqu’à un niveau microscopique, qui pourraient aider à reconstruire le char d’assaut manquant. De nombreux Technoprêtres disciples de Land sont devenus obsédés par ce travail, mais il semble que le succès final leur ait toujours échappé et le mythique char manquant reste une énigme à ce jour.[23]

Sources

Pensée du Jour : « Il est toujours en train de regarder. »
  • ABNETT DAN, Siege of Terra - Saturnine, Black Library, 2020
  • DEMBSKI-BOWDEN AARON, Siege of Terra - Échos d'Éternité, Black Library, 2022
  • DEMBSKI-BOWDEN AARON, Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile, Black Library, 2016
  • DEMBSKI-BOWDEN AARON, Bringer of Sorrow, Black Library, 2019
  • Index Astartes du White Dwarf N°117 (Janvier 2004)
  • Codex Adeptus Mechanicus, V8
  • Imperial Armour Vol. 2 : Space Marines & Forces of the Inquisition
  1. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Sept - Le Raider et le Crawler de Land - Le Douzième - Disciple du Dieu Démanteleur de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  2. Informations issues de l’Index Astartes du White Dwarf N°117 (Janvier 2004) et résumées par Guilhem.
  3. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Sept - Le Raider et le Crawler de Land - Le Douzième - Disciple du Dieu Démanteleur de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  4. Informations issues de Le Fardeau de la Loyauté : Exil de AARON DEMBSKI-BOWDEN, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  5. Informations issues de l’Index Astartes du White Dwarf N°117 (Janvier 2004) et résumées par Guilhem.
  6. Informations issues de Imperial Armour Vol. 2 : Space Marine & Force of the Inquisition - Land Raider - The Land Enigma et résumées par Guilhem.
  7. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Sept - Le Raider et le Crawler de Land - Le Douzième - Disciple du Dieu Démanteleur de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  8. Informations issues de Le Fardeau de la Loyauté : Exil de AARON DEMBSKI-BOWDEN, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  9. Informations issues de l’Index Astartes du White Dwarf N°117 (Janvier 2004) et résumées par Guilhem.
  10. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Sept - Le Raider et le Crawler de Land - Le Douzième - Disciple du Dieu Démanteleur de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  11. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Sept - Le Raider et le Crawler de Land - Le Douzième - Disciple du Dieu Démanteleur de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  12. Informations issues de l’Index Astartes du White Dwarf N°117 (Janvier 2004) et résumées par Guilhem.
  13. Informations issues du Codex Adeptus Mechanicus, V8 - Onager Dunecrawlers et résumées par Guilhem.
  14. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Sept - Le Raider et le Crawler de Land - Le Douzième - Disciple du Dieu Démanteleur de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  15. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Sept - Le Raider et le Crawler de Land - Le Douzième - Disciple du Dieu Démanteleur de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  16. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Sept - Le Raider et le Crawler de Land - Le Douzième - Disciple du Dieu Démanteleur de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  17. Informations issues de Le Fardeau de la Loyauté : Exil de AARON DEMBSKI-BOWDEN, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  18. Informations issues de Le Fardeau de la Loyauté : Exil de AARON DEMBSKI-BOWDEN, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  19. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Sept - Le Raider et le Crawler de Land' - Le Douzième - Disciple du Dieu Démanteleur, Chapitre Dix - Le Chemin de Chez Eux - Archimandrite - Maîtresse de la Flotte Noire de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  20. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Seize - La Guerre dans la Toile - Dynastes, les Seigneurs de Terra - Les Dorés et les Sans-Âme de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  21. Informations issues de Le Maître de l'Humanité - Guerre dans la Toile - Chapitre Dix-Neuf - Un Millier d’Âmes - Un Tunnel Comme Tous les Autres - Le Spectre Pernicieux de l’Espoir de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2016 et résumées par Guilhem.
  22. Informations issues de l’Index Astartes du White Dwarf N°117 (Janvier 2004) et résumées par Guilhem.
  23. Imperial Armour Vol. 2 : Space Marine & Force of the Inquisition - Land Raider - The Land Enigma (traduit de l’anglais par Guilhem)