- « Tirer. Débarquer. Tirer. Rembarquer. Ad lib. »
- - Mantra des pilotes de Valkyrie de l’Aeronautica Imperialis.
Le transport d’assaut aérien Valkyrie, un bimoteur de la Marine Impériale, est un aéronef d’attaque très bien armé pour faire face aux rigueurs des champs de bataille du 41e Millénaire. Le blindage résistant et la charge utile polyvalente du châssis de la Valkyrie s’allient aux puissants moteurs et au comportement stable de l’appareil pour en faire un choix très populaire, à même de remplir un large de spectre de missions de combat. Ces appareils disposent d’un cockpit scellé et de prométhéum raffiné pour alimenter leurs réacteurs, ce qui leur permet d’opérer en tant qu’aéronefs en haute atmosphère contre leurs homologues adverses, ou de servir d’appareils d’attaque au sol même sur les mondes les plus hostiles.
Dotée d’une capacité de transport de troupes égale à celle de l’omniprésente Chimère, la Valkyrie sert souvent à redéployer rapidement des Escouades d’Infanterie, frapper un objectif clé à l’appui d’une formation de Tempestus Scions, combler une brèche dans les lignes en débarquant une bande de Vétérans à la mine patibulaire, voire convoyer en urgence un état-major : tout cela, entre autres choses, constitue le lot quotidien de la Valkyrie.
À quelques rares exceptions près, la plupart des formations de la Garde Impériale se voient attacher temporairement des escadrilles de Valkyrie. En effet, ces appareils sont avant tout la propriété de la Marine Impériale. Toutefois, dans le cadre d’opérations terrestres sur le long terme, elles sont généralement repeintes aux couleurs de leur régiment de rattachement, et les pilotes rendent compte directement à l’officier supérieur du bataillon.
Grâce à des réacteurs vectoriels qui permettent des décollages et des atterrissages à la verticale, ces appareils peuvent planer sur place tandis que leurs passagers débarquent en descendant en rappel. Solution alternative, toutes les Valkyries emportent assez de Grav-Chutes pour tous les soldats embarqués, permettant des déploiements à haute vitesse qui, s’ils sont très risqués, constituent un excellent atout tactique. Jaillir de la baie de transport d’une Valkyrie et sauter dans l’air glacé au-dessus d’une horde d’ennemis est une expérience traumatisante, même selon les standards de l’Astra Militarum. Alors que l’infanterie chute vers la masse d’adversaires, elle est prise à parti par des tirs. Les soldats qui atteignent le sol sains et saufs risquent de se trouver à portée de charge de quelque monstruosité Xenos, ou d’être incinérés par des langues de flammes démoniaques. Ceci dit, le choc traumatique d’un assaut aéroporté est encore pire pour l’ennemi, qui doit soudain combattre sur un nouveau front de façon inattendue, n’ayant que quelques secondes pour se préparer lorsqu’il perçoit le rugissement des réacteurs des aéronefs. Les offensives les mieux planifiées se retrouvent plongées dans la confusion alors que de l’infanterie débarque de la rampe d’assaut de ces engins pour assaillir les flancs ou l’arrière de l’adversaire. L’artillerie et les Psykers, habitués à semer la mort de loin, doivent tout à coup affronter une nasse de tirs mortels.
Les assauts aéroportés jouent un rôle crucial dans le plan de bataille de nombreux commandants impériaux. À cause du risque inhérent à de telles manœuvres, mais des objectifs essentiels qu’elles permettent d’atteindre, il n’est pas rare que les Valkyries emportent les meilleures troupes disponibles, comme des Vétérans ou des Tempestus Scions. Toutefois, certains officiers pragmatiques ont déjà remporté des victoires décisives en utilisant les Valkyries pour redéployer efficacement de simples escouades sur le champ de bataille. Un de ces officiers, Jetta Bacchi du 992e Athonian, les "Vagrant Blades", a utilisé les Valkyries lors de nombreux combats urbains pour répartir ses Rats des Tunnels sur le champ de bataille. Une fois déployée, chaque Escouade d’Infanterie établit une zone d’embuscade, mettant l’ennemi face à un dilemme : soit avancer lentement en essayant d’éviter les pièges tendus, soit foncer tête baissée pour rester le moins longtemps possible sous les tirs des Valkyries.
Dans tous les cas, les Valkyries sont des atouts majeurs. Elles peuvent mener des attaques au sol, ou pourchasser les aéronefs ennemis. Même si certains appareils Xenos sont plus rapides, peu d’entre eux sont aussi polyvalents et robustes que la Valkyrie. Ces aéronefs ont une longue histoire de service aux côtés de régiments d’infanterie et de blindés, au point que certains gardes les appellent les Ailes de l’Empereur. Il ne fait aucun doute que ceux qui ont vu un Carnifex enragé se faire couper en deux par les Canons Laser d’une Vendetta, ou qui se sont élevés au-dessus d’une vague d’Orks en montant dans la cabine d’une Valkyrie, nourrissent un profond respect pour ces appareils.
Valkyrie d'Appui-Feu Vendetta
La Valkyrie peut-être configuré de différentes manières, dont une est surnommée Vendetta. Ses multiples Canon Laser|Canons Laser lui permettent d’effectuer des missions de traque aux blindés.
Valkyrie Sky Talon
La Valkyrie Sky Talon est une variante du transporteur d’assaut aéroporté, un aéronef de soutien utilisé pour le transport de charges lourdes sur les théâtres de combat. Il s’agit d’une version dépouillée du Valkyrie standard, le compartiment de transport étant remplacé par des pinces magnétiques de levage. Entre ces pinces, un seul Tauros ou deux Sentinelles Parachutées peut être transporté sur le champ de bataille et largué (à très basse altitude) pour un déploiement immédiat au combat.
Le Sky Talon a un seul membre d’équipage, son pilote. Le second navigateur et opérateur d’armes n’est pas nécessaire. Le Sky Talon est armé pour l’autodéfense et pour aider les autres transporteurs d’assaut alors qu’ils ratissent la zone de largage pour l’éliminer de l’ennemi. De série, il est équipé d’un Bolter Lourd monté sur tourelle avant pour les tirs antipersonnel et de deux Missiles Hellstrike sous les ailes pour les tirs antiblindés. Celles-ci peuvent être remplacées par plusieurs nacelles de roquettes selon les besoins de la mission.
Malgré l’armement du Sky Talon, le combat n’est pas son rôle habituel sur le champ de bataille. Son travail consiste à livrer ses passagers rapidement et en toute sécurité, puis à s’échapper à une distance sécuritaire et à se tenir prêt à retourner pour la mission d’extraction. Un pilote imprudent qui exposerait son aéronef au combat pendant trop longtemps compromettrait la capacité des unités terrestres des Élysiens à se retirer. Le Sky Talon peut également transporter une grande nacelle de ravitaillement. Les troupes de Paras opérant derrière les lignes ennemies ont toujours besoin de réapprovisionnement, les unités de ravitaillement terrestres traditionnelles ne pouvant les atteindre, le Sky Talon doit donc voler à basse altitude et rapidement pour leur livrer des conteneurs logistiques dans les zones concernées.
Sur Kastorel-Novem, les Sky Talons ont été en action constante tout au long de la bataille. Au fur et à mesure que les forces des Orks se renforçaient, leur mission devenait de plus en plus dangereuse. Les pertes ont été lourdes, surtout lors de l’interception des Chassas et des Chassa-Bombas. Au moment où l’ordre d’évacuation a été donné, bon nombre des Sky Talons du 1810e régiment avaient déjà été perdus ou endommagés au-delà de leur capacité de vol. Lorsque les survivants du régiment ont été ramenés à leurs transports en orbite, tous les Sky Talons survivants ont dû être abandonnés, mais pas avant qu’une charge de fusion n’explose à l’intérieur de chaque aéronef, pour empêcher les Orks de pouvoir en faire usage.[1]
Sources
- Codex Astra Militarum, V8
- Codex Garde Impériale, V5
- Imperial Armour Vol 8 : Raid on Kastorel-Novem
- ↑ Imperial Armour Vol 8 : Raid on Kastorel-Novem - Valkyrie Sky Talon (traduit de l’anglais par Christer)