Ursarkar E. Creed
- « Ce que j’exige de mes officiers ? Qu’ils soient prêts à accomplir leur devoir, le feu dans les yeux et la prière aux lèvres. »
- - Seigneur Castellan Ursarkar E. Creed
L’Œil de la Terreur déverse son flot d’horreurs sur la Porte Cadienne, mais devant elles se dressent les héros de l’Humanité dont fait partie le Seigneur Castellan Ursarkar E. Creed, chargé d’organiser la défense contre les renégats et les hérétiques. Certainement le plus grand soldat que la planète ait jamais connu, il s’est hissé jusqu’à ce rang par la force de son talent, de son courage et de sa foi. L’enfant qui allait devenir le Seigneur Castellan de Cadia fut trouvé dans les ruines de Kasr Gallan par des soldats du 8ème Régiment Cadien. Il ne voulut pas parler des horreurs dont il avait été témoin, auxquelles sa foi en l’Empereur et sa volonté d’airain lui avaient seules permis de résister. Impressionnés par son courage, les hommes du régiment l’adoptèrent et il fut intégré à une unité de conscrits, aussi appelés Boucliers Blancs, c’est là qu’il rencontra Jarran Kell. Entre les deux jeunes hommes naquit une solide amitié qui devait les unir pour le restant de leur vie, l’un était aussi taciturne que l’autre extraverti. Creed était déjà un chef naturel qu’animait sa dévotion totale à la cause impériale, lorsque son peloton de Boucliers Blancs partit dans le cadre de la Croisade Drussite qui devait durer cinq ans. Au moment où l’armée Cadienne célébra sa victoire parmi les bûchers des xenos, Creed était devenu capitaine et Keil était son principal aide de camp. Dans son nouveau rôle, Creed se montra aussi exigeant envers ses hommes qu’envers lui-même, et l’exemple qu’il donnait lui attira le respect de tous. Il appliquait la discipline rigide qui caractérisait les Cadiens, mais savait également quand fermer les yeux, ce qui ne plaisait guère aux Commissaires. Creed n’avait jamais besoin de répéter un ordre : il dégageait une aura de confiance et d’autorité qui commandait l’obéissance de son entourage.
Sa plus grande force résidait pourtant dans sa compréhension intime des stratégies d’une armée Cadienne, ce qui le différenciait de ses homologues officiers usant le plus souvent de leurs troupes comme d’un rouleau compresseur en basant leur victoire sur l’espoir de subir moins de pertes que l’adversaire. Creed savait combiner une défense inflexible à des contre-attaques meurtrières, ce qui le rendait aussi apte à commander une armée entière qu’un peloton isolé. Toujours accompagné de Kell, Creed se battit lors de la migration des Hrud de 983 à 985.M41, et commanda le détachement qui pourchassa le Seigneur du Chaos Brû sur Trecondal. Sa première action en tant que Seigneur Général de Cadia le vit non seulement défaire, mais exterminer le raid d’Ulthwé sur Aurent en 992.M41. Il était alors l’officier Cadien vivant le plus auréolé de succès, et seule sa basse extraction lui interdisait des postes plus élevés. En 999.M41, un complot élimina plusieurs membres du Haut Commandement Cadien. Il existait pour de tels cas d’urgence un titre particulier, celui de Seigneur Castellan, applicable à vie ou jusqu’à ce que l’urgence soit passée. De retour sur sa planète natale, Creed fut plébiscité par les troupes Cadienne. Ses rivaux se retirèrent un par un pour le bien de tous, jusqu’à ce que l’orphelin soit nommé Seigneur Castellan de Cadia. Les sombres jours qui s’annonçaient allaient demander toute son adresse et toutes ses capacités.
Sergent-Major Jarran Kell
Si Creed est silencieux et calculateur, Kell est sa voix, tonitruante et rugissante comme il sied à un sous-officier. Sa mission personnelle est de garder Creed en vie, comme l’attestent ses nombreuses cicatrices. Adversaire redoutable, sa voix amplifiée couvre les cris des blessés et assure que les ordres de Creed sont suivis à la lettre.
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J’ai rencontré Creed pour la première fois il y a vingt ans, quand mon régiment, les Grenadiers du 219ème d’Albitern, combattait aux côtés du 8ème Cadien sur Amistel. Je secondais alors l’équipe de commandement du Seigneur Martial Kleomene et j’effectuais la liaison avec les officiers principaux du Departmento Munitorium. Ce fut pour moi un honneur, étant le cinquième membre de mon clan à recevoir cette charge. Je dois avouer que les manières du général Creed ne correspondaient pas à ce qu’on pouvait attendre de la part d’un officier, et à mon sens, il n’avait pas compris comment il convenait de se comporter en haut lieu. En outre, il y eut cet incident d’approvisionnement. Je supervisais pas moins de cinq Munitorium et leur personnel, neuf compagnies d’équipes de travail plus une compagnie de sécurité du 219ème. C’était un poste important. C’est alors que Creed et son roturier aboyeur de sergent-major vidèrent l’un de mes magasins, munitions et matériel médical compris, sans suivre la procédure habituelle. Je n’en fus informé que lorsqu’un lieutenant au visage tuméfié se présenta à mon bureau pour m’informer que Creed et ses hommes avaient enfoncé les portes du magasin pour se servir. Une telle anarchie ne pouvait être tolérée parmi les forces du glorieux Empereur. Inutile de dire que je poursuivis Creed aussi rigoureusement que possible, selon le code du Codex Imperialis. |
À cette époque, le 8ème Cadien contestait la Chaîne de Barbazzar aux Orks de Bluehacker de sorte qu’il me fut impossible de convoquer Creed engagé en première ligne, sans parler de l’y rejoindre. Pour couronner le tout, lorsque les Cadiens eurent repoussé et exterminé les Orks au terme d’une course poursuite dans les plaines, non seulement Creed avait utilisé la totalité du matériel volé, mais il s’était attiré les faveurs des membres du Haut Commandement, Khan Harumann, ce brigand de cavalier couvert de fourrures, n’arrêtait pas de décrire Creed comme « le meilleur de ses faucons de chasse » et de porter des toasts en son honneur à chaque repas d’officiers. Or le Seigneur Martial faisait grand cas des recommandations d’Harumann, de sorte que ma plainte fut proprement ignorée. Je protestai, mais on me fit clairement comprendre que je risquais ainsi d’être envoyé au front, et ne pouvant me permettre une telle disgrâce par respect pour les miens, je tins ma langue. Je fus par la suite rattaché à l’équipe du Maréchal Kassel, qui commandait mon propre glorieux régiment, le 219ème, ces damnés Cadiens de Creed et cinq autres régiments. Cette armée, qui constituait le flanc droit d’un imposant ost de guerre, fut chargée de contourner les Orks à Scardale, une région constituée de ravins infranchissables pour la plupart des véhicules. Je conseillais donc au maréchal d’avancer précautionneusement, ravin après ravin, en laissant le temps d’acheminer les provisions. Je me souviendrai toujours comment Creed me regarda avec dédain. |
Son irrespect dépassait largement les bornes. Évidemment, je ne pus insister en raison de la présence de Jarran Kell, et je n’eus d’autre choix que d’écouter la tirade de cet amateur de Creed, qui affirmait que la clef résidait dans la vitesse. Je n’en crus pas mes oreilles lorsque le maréchal approuva son plan et il n’y eut pas de moment de tout mon service où je fus davantage courroucé. Comprenant qu’il me fallait agir pour sauver l’honneur de la Garde Impériale menacé par ce brigand irrespectueux, je trouvais une demi-douzaine de soldats du 219ème et les envoyai donner une bonne leçon à Creed, non sans avoir au préalable acquis leur silence. Je sirotais tranquillement et ostensiblement une boisson au bar des officiers lorsque je fus arrêté sans ménagement. Les hommes avaient échoué, et ces chiens déloyaux m’avaient même dénoncé. Mon destin fut scellé lorsque l’attaque de Creed progressa de plus de cinquante kilomètres en trois jours, lui permettant de s’enfoncer dans les plaines. Que quelqu’un tel que moi puisse tomber si bas par la faute d’un homme comme Ursarkar Creed constitue un outrage vis-à-vis des miens et de mes héritiers. Il n’est pas plus grand déshonneur que de devoir commander une légion pénale, mais tel est mon destin, et je suis convaincu que d’autres talentueux officiers suivront la même voie tant qu’un tel bandit se verra octroyé le droit de diriger des armées. Colonel Sackville Stade, Premier Régiment Pénitentiaire de Bar-el.
Tué en 997.M41 au cours d’une émeute inter-régimentaire.
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L'Élite de Cadia
- « Les chiens du Chaos se terrent dans notre fort. Messieurs, reprenons-leur ce qui nous appartient. »
- - Creed de Cadia
Ursarkar E. Creed n’est pas le genre d’homme à commander depuis l’arrière, car il préfère se trouver au front, là où ses troupes peuvent bénéficier au maximum de son génie tactique. Dans de tels cas, Creed rassemble ses meilleurs hommes, des Vétérans experts en démolition, en armes à fusion et en combat au corps à corps. Ils sont célèbres pour leurs assaut fulgurants au coeur des lignes ennemies, et utilisent des filins de rappel pour descendre de leurs Valkyries et capturer leur objectif sous le nez de l’ennemi.
- Les "Trois C" de Creed
Ursarkar E. Creed et Jarran Kell donnent leurs ordres depuis la ligne de front. Transport : la Valkyrie Les Dents de l’Enfer.
- Escouade de Vétérans Primus, "Les Têtes de Feu"
Spécialisée dans l’utilisation "inventive" des armes à fusion. Transport : la Valkyrie Duchesse de Fer.
- Escouade de Vétérans Secundus, "Les Chiens Fous"
Les Chiens Fous tirent leur nom de leurs dangereuse habitude de lancer des charges de démolition depuis leur Valkyrie. Transport : la Valkyrie Dame Vengeresse.
- Escouade de Vétérans Tertius, "Les Pyrophores"
Célèbres pour leurs Lance-Flammes, les Pyrophores sont les premiers au combat. Transport : la Valkyrie Baiser de Feu.
- Escouade de Vétérans Quadrus, "La Pyrobrigade"
La Pyrobrigade est imbattable pour déloger des ennemis retranchés. Transport : la Valkyrie Prométhée.[1]
Sources
- White Dwarf N°111 (Juillet 2003)
- Warhammer 40k - Assauts Planétaires, V5
- ↑ Informations issues de Assauts Planétaires - Invasions Célèbres, Le Voice of Godhood, L'Élite de Cadia
