Treizième Compagnie des Space Wolves

De Omnis Bibliotheca
Aller à :navigation, rechercher

Astartes banner.jpg
Space wolves banner left.jpg
Space wolves banner right.jpg
DeathwatchBar.jpg
Astartes-wing-2.png
Astartes-wing-1.png




Deco-dark-angel-10.png
Deco-dark-angel-10.png
Aquila.pngAquila.png
Deco-dark-angel-13.pngDeco-dark-angel-13.png
Space wolves banner flag.png
Deco-dark-angel-01.png
Astartes-mi-statue.png
Deco-dark-angel-01.png
Astartes-mi-statue.png
Astartes gothic.jpg


Le Retour de Treizième Compagnie des Space Wolves.

Une nouvelle force a surgi de la nuit pour contrer la Treizième Croisade Noire d’Abaddon le Fléau. De petites bandes de guerriers d’élite ont été aperçues ça et là, se jetant sur les serviteurs du Chaos en faisant preuve d’une sauvagerie animale annoncée par leur apparence bestiale. On ne compte plus les occasions où les armées impériales assiégées n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de ces bandes, mais toutes les tentatives d’entrer en contact avec elles se sont soldées par des échecs.

Exilés du Crépuscule : Origines

La légende raconte qu’il y a bien longtemps, les Space Wolves comptaient treize Grandes Compagnies, et qu’au cours des festivités dans le Hall du Grand Loup, une place d’honneur a toujours été réservée au seigneur de la dernière d’entre elles. Il ne l’a pourtant pas honorée de sa présence depuis l’époque où Russ lui-même menait ses loups au combat. Si les récits à ce propos sont rares et contradictoires, une chose est sûre : les membres de la Treizième Compagnie connurent un destin différent de celui du reste du Chapitre, victimes de la Malédiction du Wulfen.

Les origines de la Treizième Compagnie remontent aux premiers jours de l’Imperium, lorsque l’Empereur eut réuni Ses Primarques et qu’Il leur eut confié leurs Légions. La sixième, celle des Space Wolves bâtie à partir du patrimoine génétique de Leman Russ, reçut un gène unique : le Canis Helix, la Marque du Loup, qui différenciait les Space Wolves des autres Space Marines en les investissant des sens des loups prédateurs de leur monde natal, Fenris. Mais ce don eut son coût : la Malédiction du Wulfen. Les Marines ayant la malchance d’y succomber dégénèrent rapidement en parodies déformées et sauvages de leurs frères d’armes. La plupart du temps, la transformation survenait au cours de leur entraînement, mais elle pouvait aussi se produire des années plus tard dans l’enfer des combats. Le procédé de développement très strict employé par les Space Wolves leur permet de s’assurer que de tels cas soient détectés et jugulés le plus tôt possible, mais à l’époque de la Grande Croisade, alors que l’Empereur et Ses Légions conquéraient la galaxie au nom de l’Humanité, les frères atteints par la Malédiction étaient regroupés au sein de la Treizième Compagnie afin de tirer parti de leur incroyable férocité, mais aussi parce qu’il était ainsi plus aisé de les contenir, dans le plus grand intérêt du reste de la Légion.

Si l’on sait aujourd’hui que la Treizième Compagnie accompagna Russ dans la Grande Croisade, le détail des campagnes auxquelles elle prit part est à jamais oublié. Seuls les noms de quelques actions d’éclat demeurent dans les archives : la Bataille du Premier Siège de Methrix, celle des Plaines de Mo-Shan, la Chute de Paramours au Détroit de Morphée, la Traversée Stellaire du Bourreau…

Le destin de la Treizième Compagnie est le sujet de nombreuses légendes, et les Space Wolves eux-mêmes auraient sans doute du mal à dire lesquelles sont les plus proches de la réalité. En fait, il est probable que chacune contienne une part de vérité, mais qu’aucune ne soit entièrement véridique. Certaines sagas des Space Wolves sont tues aux oreilles des étrangers et ne sont contées par les Prêtres Loups qu’au cours des cérémonies les plus sacrées. Si le Chapitre accepte de raconter son histoire, en particulier pour faire état de son long et glorieux passé, il est des sujets qu’il n’abordera jamais et qui apporteraient la mort à quiconque essaierait de s’en enquérir. La saga appelée "La Guerre des Géants" serait un rapport de la Chute de Prospero, l’un des conflits qui mit le feu aux poudres aux premiers jours de l’Hérésie d’Horus. Les Space Wolves avaient reçu l’ordre d’attaquer leurs frères d’armes, les Thousand Sons, et de les forcer à rendre des comptes quant aux actes de sorcellerie entrepris par leur Primarque Magnus le Rouge. La saga raconte que la Treizième Compagnie fut le fer de lance de l’assaut terrestre, dont la férocité brisa les lignes des renégats, permettant au reste de la Légion d’établir une tête de pont. Au plus fort de la bataille, Magnus ouvrit un portail dimensionnel afin d’échapper à la destruction perpétrée par les Space Wolves, mais Russ ordonna à la Treizième Compagnie de prendre en chasse les fuyards. C’est ainsi qu’ils quittèrent l’univers des hommes pour ne jamais plus y revenir.

D’autres sources suggèrent que la disparition de la Treizième Compagnie ne survint pas avant le Siège du Palais de l’Empereur, qui vit la défaite du Maître de Guerre Horus et la déroute des Légions Renégates vers l’Œil de la Terreur. Par la suite, Roboute Guilliman, le Primarque des Ultramarines, chercha à consolider les forces de l’Humanité. En revanche, le fier et têtu Primarque des Space Wolves, Leman Russ, souhaita qu’il ne soit accordé aucun répit aux renégats afin de les empêcher de s’établir confortablement dans l’Œil de la Terreur, ce qui impliquait une contre-attaque immédiate. Malgré l’opposition de Guilliman et de Dorn, il est possible que Russ ait ordonné à sa Treizième Compagnie de pourchasser Abaddon le Fléau, le lieutenant d’Horus, et de ramener sa tête comme trophée devant l’Empereur. Une théorie moins valorisante pour les Space Wolves veut que la Treizième Compagnie ait lancé la chasse de sa propre initiative, et les plus courageux suggèrent même qu’elle était corrompue par le Chaos depuis le début et qu’en disparaissant, elle a voulu rejoindre les rangs des renégats. Étant donné la rareté des informations, ces éléments ne sont guère mieux que des légendes, et l’apparition soudaine de la Treizième Compagnie depuis l’Œil de la Terreur en ces temps de grand danger aurait tendance à confirmer l’hypothèse qu’elle se lança à la poursuite des renégats…

Extrait de la Saga de Jorin Crocsanglant

En ces temps les rangs de la 6ème Légion

Grossirent pour former une grande armée.

Beaucoup portaient la Marque
(FRAGMENT MANQUANT)

Aussi Russ les regroupa-t-il en une Grande Compagnie,

Et à Crocsanglant revint l’honneur

De la mener vers les lauriers et la gloire

Au nom de Russ et de l’Empereur.

Crocsanglant nomma
(FRAGMENT MANQUANT)
Graal; Orkbane; Sigurd; Thorbrand et Grafeld.

Chacun reçut une garde personnelle

Et la Treizième Compagnie, telle un groupe de frères,

S’en fut dans les étoiles.

Devant elle ne résistèrent ni Xenite, ni Apostat, ni Bête
(FRAGMENT MANQUANT)
à l’appel du Garou.

Mais aux Portes de
(FRAGMENT MANQUANT)

Crocsanglant céda à la rage et
(FRAGMENT MANQUANT)

Ni Frère ni Maître ne purent le restreindre,

C’est ainsi qu’ils franchirent la Porte.

En Asaheim les Loups pleurèrent cent nuits durant

La disparition de leurs frères de sang.

Une autre légende fait état de la disparition de la Treizième Compagnie à travers un Portail Spectral Aeldari, même si dans ce cas l’histoire parle plutôt des Wolf Brothers. Il ne reste que peu d’informations sur l’identité de ce groupe, mais les données récupérées suggèrent que ces Wolf Brothers seraient un Chapitre successeur des Space Wolves dissout à cause de son instabilité génétique. Un passage du Calleria parle de Wolf Brothers poursuivant des Aeldaris à travers un portail mystique duquel ils ne réapparurent jamais. La similitude entre cette légende et les autres laisse à penser qu’une partie de la vérité se cache quelque part entre ces lignes, mais nous n’en saurons sans doute jamais plus.

Monde Natal

Inutile de s’attarder ici sur Fenris, l’inhospitalier et enneigé monde dont sont issus les Space Wolves. En outre, rien ne permet de dire si la Treizième Compagnie a trouvé un refuge au sein de l’Œil de la Terreur. Il est certain que le Canis Hélix s’est révélé être un élément vital dans la survie de la Compagnie en milieu si hostile, en outre, certains pensent que la Malédiction du Wulfen serait une forme de défense contre l’influence du Chaos. Il ne fait aucun doute que les Wulfens ont foulé le sol de nombreux Mondes Démons qui auraient rendu fou n’importe quel Space Marine issu d’un autre Chapitre. Quoi qu’il en soit, on ne sait s’ils se sont accordés le temps d’établir quelque part une base permanente, mais cela reste peu probable car étranger à leur nature.

Doctrine de Combat

À ce jour, seule une poignée de rapports fait état des affrontements au cours desquels la Treizième Compagnie, récemment réapparue, a joué un rôle. À chaque fois, ses guerriers ont attaqué sans prévenir, s’enfonçant profondément dans les lignes ennemies avant de délivrer un assaut dévastateur. Il a été observé que les armées de la Treizième Compagnie préfèrent attaquer de nuit afin de tirer au maximum profit de l’élément de surprise, mais même en plein jour, leurs embuscades et manœuvres d’infiltration se sont plusieurs fois révélées décisives lors de la dernière Croisade Noire lancée par Abaddon.

Les guerriers de la Treizième Compagnie sont légèrement équipés. On ne les a jamais observés faire usage de transports de troupes, ce qui n’a rien de surprenant puisque s’agissant de spécialistes de l’infiltration, l’usage de véhicules serait inutile et même pénalisant. L’équipement de la Treizième Compagnie est standard, voire primaire par rapport à une force conventionnelle de Space Wolves. Chaque guerrier possède plusieurs armes allant du Bolter à la simple hache primitive, la plupart ayant été récupérées parmi les forces du Chaos ou transformées de telle sorte qu’elles en semblent corrompues. Il ne fait aucun doute que certains membres de la Compagnie portent des pièces d’armure acquises sur les corps de renégats, un blasphème que l’Ordo Malleus cherchera certainement à faire expier une fois la crise actuelle résolue. En fait, un certain nombre d’Inquisiteurs a d’ores et déjà appelé la Treizième Compagnie à rendre des comptes. Parmi eux se trouvent des radicaux et des puritains persuadés que ces Marines ont choisi de combattre le Chaos avec ses propres armes.

Organisation

Une Grande Compagnie conventionnelle de Space Wolves est constituée autour d’un noyau de Chasseurs Gris, des guerriers expérimentés capables de remplir n’importe quel rôle sur le champ de bataille. Pour les soutenir, les Longs Crocs fournissent la puissance de feu nécessaire, tandis que les meutes de Griffes Sanglantes sont constituées de jeunes guerriers avides de combats afin de prouver leur valeur. À la tête de la Grande Compagnie se trouve un Seigneur Loup accompagné de sa suite de Gardes Loups, des combattants accomplis constituant la chaîne de commandement. L’armée peut faire appel à un certain nombre de soutiens prenant la forme de divers véhicules blindés, de Dreadnoughts, de transports, de Motos ou de Land Speeders. À de nombreux points de vue, la Treizième Compagnie se démarque de l’organisation classique des Grandes Compagnies, et chacune de ces différences peut s’expliquer par les circonstances de sa disparition. Le noyau de l’armée est constitué des meutes de Tueurs Gris, qui remplissent un rôle similaire à celui des Chasseurs Gris, bien que chaque Tueur soit de loin un combattant plus expérimenté que son équivalent Chasseur. Ceci n’est pas surprenant dans la mesure où l’absence de nouvelles recrues rend impossible la constitution de Gardes Loups, sans quoi il n’y aurait plus aujourd’hui de Tueurs Gris. Pour compenser, la Treizième Compagnie a adopté une organisation spécifique, séparant ses guerriers en meutes spécialisées se soutenant les unes les autres, à la manière des loups en chasse. Le noyau de ces forces constitue l’équivalent des troupes d’élite de la plupart des autres armées.

De même que les Tueurs Gris ne connaissent pas le grade de Garde Loup, il n’y a pas de Griffes Sanglantes dans leurs meutes. On peut deviner qu’après la disparition soudaine de la Compagnie, soit ces derniers ont péri, soit ils ont depuis longtemps intégré les rangs des Tueurs. Et aucun sang neuf ne leur a jamais été insufflé depuis…

Certains des gradés commandant les Space Wolves ont également disparu parmi la Treizième Compagnie. À part le Seigneur Loup, seuls les Prêtres des Runes et les Prêtres Loups ont subsisté. On pense que cela est dû au fait que les pertes subies n’ont pas pu être remplacées faute de formation appropriée et de ressources. Cela soulève une question intéressante concernant les Prêtres des Runes, des individus dotés de capacités psychiques que la Compagnie semble maintenir en nombre suffisant parmi ses rangs sans difficulté. À l’évidence, l’Œil de la Terreur a quelque influence sur elle, dotant subitement certains guerriers de capacités psychiques.

Toutefois, les meutes qui se démarquent le plus de l’organisation classique des Space Wolves sont celles des Wulfens. Ces derniers sont des prédateurs aguerris qui se jettent sur leurs proies dès qu’ils les ont repérées. Pour l’instant, on ne sait pas si les meutes de Wulfens constituent des formations fixes ou au contraire sont formées à mesure que les guerriers de la Treizième Compagnie succombent à la Malédiction.

Le premier rapport faisant état d’une communication directe entre les forces impériales et la Treizième Compagnie eut lieu au cours du raid contre le Poste d’Observation d’Ormantep. Parmi les survivants, un Psyker Assermenté affecté à des Kasrkin déclara avoir presque été décapité par Wulfen avec lequel il tentait de communiquer, et il ne dut son salut qu’à l’intervention d’un des chefs de la Treizième Compagnie. S’il est évident que les Wulfens sont très efficaces en combat rapproché, il est également clair qu’ils sont aussi dangereux pour l’ennemi que pour les troupes impériales.

L’Inquisiteur Asmorales a souligné que la Compagnie qui disparut il y a dix mille ans devait faire la taille d’un Chapitre actuel de Space Marines, étant donné l’importance des Légions de la Première Fondation. Or depuis, seule une poignée de membres de la Treizième Compagnie a été aperçue, c’est pourquoi l’Inquisiteur pense que la majorité d’entre eux sont demeurés au sein de l’Œil, qu’ils y aient péri ou qu’ils y soient retenus par une mission dont eux seuls connaissent l’existence. Il n’est pas non plus impossible que la Treizième Compagnie soit divisée en un certain nombre de contingents combattant les forces du Chaos, chacun sous la houlette d’un Seigneur Loup répondant aux ordres d’un unique individu qui pourrait être amené à se révéler lors du conflit en cours.

Le Raid sur Ormantep

Le treizième jour de Secondus de l’année impériale 999.M41, le Haut Commandement du secteur Cadien perdit le contact avec le monde d’observation Ormantep, une planète minière peu peuplée située aux abords du système cadien. Sa proximité avec la Porte Cadienne en avait fait un avant-poste idéal d’observation, doté d’un canal télépathique fixé sur les abords de la Porte et protégé par une compagnie de Kasrkin.

L’attaque qui détruisit la station fut soudaine et seule une poignée de survivants en réchappa. Un unique Astropathe agonisant parvint à lancer un appel à l’aide capté par un croiseur impérial situe dans les environs.

Les attaquants étaient une petite compagnie de guerriers d’élite de la Black Legion, ils massacrèrent les défenseurs avec méthode et brutalité, déterminés à éliminer le Chœur des Astropathes à l’abri dans le bastion principal. Les Kasrkin leur opposèrent une défense héroïque qui les retint pendant plusieurs heures, avant qu’un allié totalement imprévu ne leur vienne en aide.

Alors que les renégats s’approchaient des barricades érigées à la hâte autour du bastion principal, les survivants rapportent que la nuit s’illumina d’un halo étrange, mais dont il était impossible de localiser la source. Les renégats ralentirent leur attaque, jetant des regards dans toutes les directions lorsque leur arrière-garde fut enveloppée par la brume.

Ils se mirent alors à vider leurs chargeurs au jugé contre un ennemi que les Kasrkin ne pouvaient qu’à peine discerner.

En quelques minutes seulement tous les renégats étaient morts sans exception, et les défenseurs trouvèrent leurs corps sauvagement massacrés, comme s’ils avaient été victimes de puissantes mâchoires ou de sauvages coups de griffes. La seule et unique preuve tangible de ces attaquants plus que mystérieux était les enregistrements vocaux, distordus et de mauvaise qualité, des hurlements qui emplirent le complexe quelques minutes avant l’attaque des Marines du Chaos.

Croyances

La Treizième Compagnie est réapparue en un temps de grand péril pour l’Imperium, et elle s’adonne à une campagne sans merci contre Abaddon, faite d’embuscades et de manœuvres d’infiltration. Il semble évident qu’elle soit engagée dans une interminable chasse contre le Fléau, comme l’avait ordonné Russ selon la légende. Le fait que cela dure depuis plus de dix mille ans est la preuve indubitable de leur persévérance, même si personne ne peut dire combien d’années se sont écoulées pour eux au sein de l’Œil de la Terreur.

Il reste également à savoir quel accueil Logan Grimnar, l’actuel Loup Suprême des Space Wolves, réservera aux Wulfens. La Treizième Compagnie disparaîtra-t-elle à nouveau à la poursuite d’un nouvel objectif, ou cherchera-t-elle à réintégrer les rangs des Space Wolves ? Certains affirment que les Wulfens ont passé trop de temps dans les Royaumes du Chaos, et que seul un diktat inquisitorial pourrait leur permettre un retour dans l’Imperium. Évidemment, il n’est pas impossible que les Space Wolves, réputés pour leur farouche sens de l’indépendance vis-à-vis des institutions impériales, s’opposent à toute censure faite à l’encontre de leurs anciens frères de sang. Quoi qu’il en soit, avec l’invasion d’Abaddon battant son plein, voici le genre de conflits interne dont l’Imperium préférerait se passer.

Patrimoine Génétique

« J’ai à trois reprises eu l’occasion de voir ces bêtes à l’œuvre, et à chaque fois j’ai été révulsé : ni par leurs méthodes ou la terreur qu’ils répandent même parmi nos propres rangs, mais parce que poser son regard sur l’un deux revient à voir prendre forme la bête qui sommeille en chacun de nous. »
- Inquisiteur Asmorales.

On sait aujourd’hui que c’est le Canis Helix qui est responsable de la condition des Wulfens, mais il est également possible que ce soit cette même force sauvage de la nature, présente en chaque Space Wolf, qui ait permis à la Treizième Compagnie de résister des millénaires durant à la corruption des Puissances du Chaos. Ce que l’on ne sait pas et qui reste encore à déterminer concerne le degré l’imprégnation de leur patrimoine génétique par l’Œil de la Terreur. Beaucoup s’appuient sur l’apparence bestiale des Wulfens et l’utilisation de matériel pris aux renégats pour clamer l’évidence de leur corruption, tandis que d’autres défendent leurs méthodes en expliquant qu’elles leur sont dictées par la plus haute des nécessités.

Les meutes de Wulfens sont souvent conduites au combat par des Prêtres Loup, dont on peut deviner qu’ils jouent un rôle vital pour contrôler les excès générés par la Malédiction. Ce sont les garants du patrimoine génétique que leur a transmis Russ, et il semble qu’ils soient les seuls à pouvoir calmer un Space Wolf succombant à l’appel du Garou. Ils jouent donc le rôle de gardiens en menant les meutes de Wulfens à la bataille et en les apaisant entre deux combats sanglants. L’Adeptus Mechanicus est sans doute particulièrement désireux d’examiner le patrimoine génétique d’un Wulfen tué au combat, mais à ce jour il n’en a jamais eu l’occasion. Mais s’il venait à trouver quelque impureté, on ne peut qu’imaginer quelle serait la véhémence de la réaction impériale, et quel serait le parti pris par les Space Wolves…

Cri de Guerre

Les légendes parlent de l’effroyable hurlement des Wulfens, que des oreilles mortelles entendent pour la première fois depuis dix mille ans. Des témoins ont rapporté que ces hurlements ont un effet dévastateur sur le moral de l’ennemi, et peuvent même rendre les troupes amies plutôt nerveuses.

Source

  • White Dwarf N°111 (Juillet 2003)