Quatre cents siècles se sont écoulés sur la surface de la Terre depuis que l’Humanité a quitté sa carcasse polluée pour la première fois pour l’abondance inconnue des étoiles froides et lointaines. Les établissements humains se sont répandus dans un million de mondes et ont trouvé des trésors et des horreurs extraterrestres insoupçonnés dans les secteurs lointaines.
L’aube nouvelle et lumineuse de l’Humanité s’est rapidement évanouie dans le tourbillon de la brutalité et de l’ignorance connu sous le nom d’Ère des Luttes. La première vague humaine de colonisation s’est scindée en mondes individuels et en petits empires dispersés dans la galaxie. L’Imperium de l’Humanité a réussi à réunir de nombreux vestiges dispersés de la première expansion et existe depuis 10 000 ans, mais mène une guerre d’usure constante contre la rébellion interne et l’invasion extraterrestre, une guerre alimentée par la chair et le sang de l’Humanité, une guerre où la seule vraie victoire est la survie.
Les forces belligérantes sont armées de gigantesques machines de guerre et d’innombrables armes d’une puissance qui ébranle les mondes. Parmi ces machines de destruction se trouvent les Titans des Legios Titaniques - des machines de guerre bipèdes aussi grandes que des gratte-ciel et contrôlés par des équipages humains[1].
L'Adeptus Mechanicus Collegia Titanica
« En vérité, un Titan n’a que trois ennemis contre lesquels il doit se protéger : la folie, l’orgueil et un de ses semblables. »
- - Grand Maître Volkus, Ordo Sinister.
Les Titans sont d’immenses machines de combat, des guerriers humanoïdes mécaniques pouvant atteindre jusqu’à 30 mètres de haut. Ils instillent la terreur par leur simple présence, et peu de choses peuvent égaler leur armement. Peu d’ennemis, à part un autre Titan, peuvent s’opposer à eux.
Les Titans sont alimentés par des réacteurs à plasma relativement désuets. Bien que rarement utilisé dans l’Imperium depuis le Moyen-Âge Technologique, rien d’autre ne peut fournir la puissance nécessaire à un Titan. Les générateurs de Boucliers Voids du Titan nécessitent à eux seuls des quantités d’énergie si énormes que rien d’autre ne pourrait l’alimenter. Même la marge d’opération réduite d’un réacteur à plasma d’un Titan - et les conséquences d’une fusion ou d’une réaction d’emballement - sont un petit prix à payer pour obtenir l’énergie nécessaire.
Les Boucliers Voids sont la principale ligne de défense d’un Titan. Un bouclier absorbe les dommages jusqu’à ce que son générateur de Boucliers Voids soit surchargé. Les sécurités empêchent le générateur de griller lorsque cela se produit, et le Bouclier Void s’effondre alors. Cependant, une fois que la puissance excédentaire a été épuisée, le générateur peut être redémarré, réactivant le Bouclier Void une fois de plus. Dans la mesure du possible, les Titans portent un générateur de Boucliers Voids suffisamment grand pour que, en théorie, certains de ses boucliers puissent être utilisés en tout temps. Dans la pratique, ce n’est pas toujours le cas, et une fois qu’un Titan a perdu ses boucliers, il est vulnérable. En cas d’urgence, les Princeps peuvent outrepasser les limites des générateurs de Boucliers Voids, les poussant aux dernières extrémités. Si cela fonctionne, cette tactique risquée peut vaincre presque n’importe quelle attaque. Si elle échoue (comme c’est souvent le cas), le Princeps réduira les défenses de son Titan à des plaques en fusion inutiles.
Les générateurs de plasma fournissent également l’énergie pour de nombreuses armes ; la transmission de l’énergie se fait par l’intermédiaire d’hydroplastiques couplés à des actionneurs. Ceux-ci font fonctionner les systèmes d’armes et d’autres installations dans l’ensemble de la machine. Les membres d’un Titan sont mus par des faisceaux de fibres électriques qui fonctionnent comme des muscles[2].
Origine
Depuis dix mille ans, l’Imperium fait la guerre à ses ennemis. La guerre est l’état universel de l’Humanité. La paix n’est qu’un bref moment de préparation pour la suite des combats. Les races extraterrestres s’attaquent aux systèmes frontaliers de l’Imperium. La rébellion et la trahison sont monnaie courante dans des millions de mondes colonisés. Les Légions Renégates, confinées pendant des millénaires dans l’Œil de la Terreur, complotent et sapent l’Imperium. Et dans les tourbillons et les tempêtes de la dimension du Warp, les forces et les créatures des ténèbres s’agitent.
Les guerres ne peuvent avoir de fin, sinon se sera l’extinction de l’Homme. Dans ses périls, le genre humain n’a qu’un seul guide : l’Empereur. C’est à Lui qu’incombe le sort de l’Humanité. Dans Ses mains droite et gauche se trouvent l’arme et le bouclier de l’Humanité, les forces de l’Imperium - les puissants Titans de l’Adeptus Titanicus.
Les Titans sont les machines de combat suprêmes de l’Imperium, des gants recouverts d’adamantium. Ils sont armés de guerriers dévoués, armés des armes les plus puissantes que les Technoprêtres impériaux puissent concevoir, et armés de Boucliers Voids, des barrières d’énergie presque impénétrables. À travers l’Imperium et au-delà, rien n’inspire plus de crainte[3].
L'Imperium de l'Humanité : un Empire Ancien
La connaissance est un trésor qui doit être gardé avec une jalousie féroce en cette époque. La sagesse est une arme plus haineuse et plus destructrice que n’importe quel Canon Nova ou virus dévoreur de vie. Mais la connaissance et la sagesse, bien que descendants de la même source, ne sont pas identiques. Il revient donc à l’Ordre de préserver ce qui reste de la connaissance et de cultiver autant de sagesse qu’il est possible.
Le savoir le plus sacré raconte une époque de cauchemar et de mort, où les lois mêmes qui liaient le tissu de l’univers furent déchirées. De ce que nous savons - pendant vingt-cinq millénaires, l’Humanité régna sur les étoiles, les a apprivoisées, les a réduites à sa volonté. Des merveilles inimaginables étaient monnaie courante et aucun miracle techno-arcananique n’était hors de portée. Les mondes étaient des bijoux argentés qui brillaient parmi le firmament, et l’Humanité tenait entre ses mains les moyens d’anéantir la réalité elle-même ou de la remodeler pour qu’elle s’adapte à ses désirs.
Seuls les "Yldari" hautains et, bien avant eux, les "Slanni" au sang froid, se tenaient plus haut dans les rangs de la création, et comme les domaines de ces anciens, le royaume des étoiles utopique de l’Humanité ne durera pas.
Certaines données archéologiques suggèrent que la chute a été précipitée par la manifestation spontanée de capacités psychiques à l’échelle de l’espèce ; certains documents font état d’une invasion massive de l’espace humain par une myriade de souches aliens. D’autres archives enregistrent une tempête Warp à l’échelle de la galaxie qui a anéanti les mondes de l’Humanité. D’autres racontent encore que les intelligences mécaniques créées par le génie imparfait humain, et qui finit par être essentiel à tous les domaines, se sont rebellés provoquant un effondrement sur l’ensemble des mondes de l’empire dans un seul instant d’horreur.
En vérité, il est probable que tout cela soit vrai. Certainement, quand la chute arriva, elle se produisit rapidement. Quand le coup fatal tomba, il fut donné par de nombreuses mains. Le paradis avait disparu, en grande partie à cause de l’orgueil et de la faiblesse de ceux qui ne méritaient pas les dons sacrés de la technologie.
D’un seul coup, l’empire galactique de l’Humanité s’est effondré dans l’anarchie, la folie et la mort. Les mondes qui n’étaient pas engloutis par le Warp enragé étaient consumés par des aliens cauchemardesques esclavagistes. Ceux qui n’étaient pas déchirés par les mains de leurs propres machines déclinèrent à cause de leur propre rage, une rage féroce consumant des peuples autrefois éclairés. On dit même qu’une grande partie de l’Humanité était esclave de la volonté des intelligences incompréhensibles issues du Warp même, cette réalité sur laquelle s’appuyait un vaisseau interstellaire pour traverser l’immensité de l’espace, "possédée" comme l’auraient interprétés les lointains et ignorant ancêtres du genre humain, vaincue par les Démons de l’Abysse.
À travers la galaxie, la lumière de la civilisation s’éteignit. La plus grande partie de l’Humanité fut tuée et la fraction qui restait plongea dans un âge d’anarchie, de sauvagerie. et de folie qui ferait rage à travers la galaxie pendant cinq millénaires.
C’était l’Ère des Luttes, et jamais une période n’a été aussi bien portée son nom[4].
Mars et Terra
Même la Vieille Terre, berceau de l’Humanité, était tombée au cours de cette époque la plus sombre, ses océans ayant bouilli et ses grandes villes réduites en cendres. Les élites de l’Humanité étaient des sauvages sans cervelle. Les primitifs sanguinaires utilisaient des artefacts de haute technologie comme des bâtons émoussés pour s’entretuer dans les ruines de la gloire de leurs ancêtres, ignorants tout de l’héritage qui leur avait été enlevé.
Mars, la Planète Rouge qui avait longtemps servi de source d’émerveillement technologique, ne fut pas épargnée par le chaos. Pourtant, ici, un vestige d’ordre, peut-être la dernière once de rationalité épargnée de l’espèce entière, fut sauvé. Au milieu d’un monde de machines brisées, la préservation de la vie en est venue à dépendre de la préservation du savoir. Le plus petit morceau de sagesse signifiait la différence entre l’extinction et la survie, et ainsi ceux qui étaient capables d’extraire un fragment de fonctionnalité des vastes corps métalliques parmi lesquels ils s’accrochaient à la vie en sont venus à être considérés comme des prophètes des données les plus sacrées. Ainsi, les parcelles de la connaissance sont devenus des objets de vénération, les mécanismes par lesquels les données étaient conservées, traitées et transmises devenaient eux-mêmes des instruments de contemplation, les plus saints des saints. Les machines capables de réflexion étaient de la plus grande valeur, mais elles étaient connues pour être en partie dangereuses. Les gardiens de la connaissance prêchaient la sainteté de la machine tout en restant vigilants contre le retour de leur vraie conscience de soi, craignant toujours que les machines à penser puissent se retourner contre ce qui restait de l’Humanité comme elles l’avaient fait à l’aube de l’Ère des Luttes.
C’est ainsi que l’on peut dire qu’au milieu des décombres éparpillés dans les déserts rouge-oxyde de Mars, l’Humanité fit le premier pas sur le long et ardu combat pour la rédemption. Au fil d’innombrables générations, les gardiens de la machine ont rassemblé ce qui restait de technologie éparpillé dans les désolations et qui pouvait être récupéré, la composition d’un canon de connaissances qui préfigurerait le fondement d’une nouvelle religion - du Culte de la Machine. Bénis de secrets et pourtant isolés du l’essentiel de ce qui restait de l’Humanité, ces "Technoprêtres" élevèrent de grandes Forges à travers la surface de leur monde rouge et d’où jaillit un torrent de machines, artifices, instruments et armes de toutes formes et fonctions imaginables, des microscopiques nanorobot de guerre aux géants imposants et blindés capables de raser des villes entières.
Peut-être inévitablement, il s’ensuivit une époque de guerre pure et simple alors que les sectes rivales de Technoprêtres s’efforçaient d’obtenir la suprématie, doctrinale ou temporelle, mais l’équilibre du pouvoir était malaisé, bien que les schismes, hérésies et trahisons restaient constants. Un réseau interne de pouvoir, de patronage et d’influence est venu unir les factions en guerre, jusqu’à ce que les Technoprêtres de Mars soient suffisamment unis dans le but d’étendre leur pouvoir au-delà de la Planète Rouge et du Système Sol, dans une galaxie déchirée par les tempêtes Warp et dévorée par les tyrans et les Xenos monstrueux.
Aucune archive ne rappelle les détails de chaque arche de colonisation envoyée dans les ténèbres, mais il est probable que leur taux d’échec fut astronomiquement élevé et que des millions de Technoprêtres et de colons aient péri durant la soi-disant "Longue Marche". Néanmoins, certains vaisseaux coloniaux atteignirent leurs mondes cibles et les graines du Culte de la Machines furent ainsi dispersées à travers le firmament. Certains de ces mondes coloniaux allaient devenir des Mondes-Forges, semblables à Mars, et pourtant, dans bien des cas, ils possédaient leur propre variation culturelles et de rituels façonnés par des circonstances uniques. D’autres devinrent les Mondes Chevaliers, des colonies établies sur des planètes riches en ressources et qui un jour nourriront et soutiendront les puissants et voraces Mondes-Forges eux-mêmes[5] .
Les Guerres d'Unification et la Grande Croisade
Et puis, enfin, les grandes tempêtes Warp qui avaient dévasté la galaxie furent dissipées et la renaissance de l’Humanité advint. Celui connu uniquement sous le nom de "l’Empereur" a conduit Ses disciples contre les tyrans de la soi-disant Vieille Nuit et a uni tous les peuples de l’Ancienne Terre.
Certains disent que les Technoprêtres de Mars avaient depuis longtemps observé les tribus dispersées de la Vieille Terre, regardant de loin ce grand seigneur de guerre surgir des multitudes de techno-sauvages pour unir ceux qui écouteraient Son message, et conquérir ceux qui ne le rejetteront. Au fur et à mesure qu’Il gagnait en puissance, les Technoprêtres devenaient jaloux de cet individu éloigné et de Sa maîtrise de la technologie, s’imposant face à tous les autres petits seigneurs de guerre de l’Ancienne Terre, si manifestement surclassés. Et au fur et à mesure que Ses armées et Son pouvoir grandissaient, ils savaient que leurs expéditions clandestines pour récupérer les merveilles technologiques perdues dans les ruines de l’ancienne Terre allaient prendre fin.
Génie comme l’Humanité n’en avait jamais vu, l’Empereur créa les Space Marines des Legiones Astartes et mit au-dessus d’eux Ses fils génétiques - les Primarques - qui conduiraient l’Humanité dans un âge de reconquête longtemps planifié qui allait devenir connu sous le nom de Grande Croisade.
C’est sur les pentes d’Olympus Mons que cet homme, et si l’on veut appliquer une telle étiquette prosaïque, l’Empereur, mis le pied sur la Planète Rouge, Ses Guerres d'Unification ayant dépassées les limites de la Vieille Terre pour s’étendre vers l’extérieur, dans le Système Sol. Plusieurs membres de l’Ordre de Mars l’ont tout de suite pris pour une manifestation vivante de l’Omnimessie, le Dieu-Machine du Culte Mechanicus. Certains pensant le contraire, il s’en est suivi une effusion de sang, mais la plupart d’entre eux ont tenu leur langue et ajoutèrent leur voix à eux qui se sont rassemblés à Olympus Mons, pour l’instant du moins[6].
Les Legios Titaniques
Une myriade d’osts du Mechanicum ont prêté serment d’allégeance à la Grande Croisade, des cultes belliqueux de Myrmidon aux constructions de chairs cybernétiques du Lacrymal. Les plus puissants d’entre eux étaient cependant les machines-divines du Collegia Titanica, une classe martiale singulière du Culte Mechanicus et en même temps bien distincte de celle-ci.
Les gigantesques machines-divines bipèdes connus sous le nom de "Titans" ont servi les Technoprêtres de Mars depuis l’époque appelée seulement l’ère de la Pathogenesis. Bien que peu de données subsistent, on sait que les Titans sont apparus pour la première fois au cours d’une grande et terrible guerre entre les forges assiégées du Mechanicum naissant et une caste d’hérétiques cabalistiques avilis nommée la Cy-Carnivora. De vastes pans des désolations rouges de Mars étaient tombés aux mains des Mekartisans de la Cy-Carnivora, et il a fallu la création de trois ordres entiers de ce qui allait devenir la Collegia Titanica pour les vaincre. Ces trois Ordres ont été collectivement appelés la "Triade Ferrum Morgulus", et c’est à partir du modèle de leur création que furent fondés tous les futurs Legios Titaniques.
Créé pour vaincre les monstrueuses machines-dévoreuses de la Cy-Carnivora, peu de choses pouvaient se tenir devant un Titan, et rien devant une Legio entière, qui, à son apogée, pourrait compter entre 200 et 300 énormes machines de destruction. Après avoir finalement chassé de Mars les horreurs de la Vieille Nuit, les Legios Titaniques ont été fréquemment utilisés au service d’une Forge contre une autre dans une série de guerres civiles et de schismes internes, semant des inimitiés qui allaient porter des fruits amers dans l’âge sombre à venir. Lorsque l’Empereur vint enfin sur Mars et que les accords furent signés à Olympus Mons, les Legios Titaniques furent mis au service de la Grande Croisade, où leurs armes dévastatrices, leurs armure imprenable, leur habileté et leur dévouement sans pareils de leurs pilotes se sont révélés tout aussi destructeurs contre les empires récalcitrants et les horreurs Xenos qu’ils l’avaient été contre la Cy-Carnivora.
Alors que la Grande Croisade s’étendait toujours plus loin de Terra, les osts de l’Humanité rencontrèrent de nombreux mondes humains. Nombre d’entre eux ne possédaient que les technologies les plus basiques, tandis que quelques-uns étaient les égaux de Mars elle-même. Ainsi furent découvertes les colonies envoyées dans le vide pendant la Longue Marche. Telle était l’empreinte profondément enracinée du Culte Mechanicus dont les domaines-machines indépendants, même séparé par de longs et solitaires millénaires et des dizaines de milliers d’années-lumière, reconnaissaient une forme de fidélité à l’égard de la Planète Rouge. Tandis que chaque Monde-Forge restait autonome, pour un long moment du moins, chacun prêta des serments aux Seigneurs de Mars dans la vénération partagée de l’Omnimessie.
Au plus fort de la Grande Croisade, des douzaines de Legios Titaniques marchèrent à la guerre. La Collegia Titanica sur Mars servait de dépôt général pour les traditions martiales et les modèles des Legios, bien qu’en réalité chacun était en fait son propre maître. Sous les auspices du Collegia Titanica, chaque Legio assuma son propre titre, y compris les noms, icônes, bannières, couleurs et autres éléments uniques de l’héraldique de style Haut Gothique et Bas Gothique[7].
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : les Legios Titaniques
La Mort de l'Innocence et l'Hérésie d'Horus
La dévotion manifestée à l’Empereur de l’Humanité par les masses de la Planète Rouge était loin d’être totale. Ceux qui avaient gardé leurs doutes pour eux alors que le Mechanicum jurait fidélité à l’Empereur à Olympus Mons révélèrent finalement la corruption qu’ils abritaient. Kelbor-Hal, le Fabricator-Général de Mars et les Magos éminents du Culte Mechanicus, dirigèrent la plus grande partie des seigneurs de Mars contre ceux qui avaient juré allégeance à l’Imperium. D’un seul coup, le Mechanicum fut déchiré lors d’une guerre civile qui consuma Mars elle-même et qui s’est répétée sur des dizaines de Mondes-Forges sur toute la longueur et la largeur de la galaxie. Ce n’est que plus tard qu’il fut révélé que la trahison de Kelbor Hal n’était qu’une partie d’une conspiration beaucoup plus grande, et dont l’archi-instigateur avait pour but de détrôner l’Empereur, nul autre que le Maître de Guerre de toutes les armées de l’Empereur - Son fils favori, Horus Lupercal.
C’est ainsi que l’Imperium de l’Humanité fut plongé dans une nouvelle ère d’anarchie et d’effusion de sang, une ère qui allait rivaliser avec le chaos de l’Ère des Luttes dont l’Humanité venait de sortir récemment. Certains ont surnommé la trahison de Kelbor Hal la "Mort de l’Innocence", car elle marquait la fin d’une période aujourd’hui appréciée uniquement pour être du passé. Mais même cette trahison n’était que le premier acte d’une tragédie bien plus grande.
La Mort de l’Innocence fut le début de l’Âge des Ténèbres, l’Hérésie d'Horus, et pour l’Imperium tel qu’envisagé par l’Empereur de l’Humanité, ce sera le début de la fin[8].
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : l’Hérésie d'Horus
La Collegia Titanica
L’histoire de Titans est très ancienne. Les Titans ont existé tout au long de l’histoire de l’Imperium et bien avant sa fondation, avant même l’Ère des Luttes. Les Titans étaient utilisés pendant le Moyen-Âge Technologique et les premières guerres extraterrestres ; à cette époque, chaque colonie humaine avait au moins une Legio Titanique, et beaucoup en avaient des douzaines déployées pour leur défense. Pendant l’Ère des Luttes, ces Legios Titaniques se sont ensuite retournées les unes contre les autres dans les guerres sauvages et destructrices qui ont déchiré l’Humanité.
C’est au cours de l’Ère des Luttes que les connaissances nécessaires à l’entretien des Titans ont été perdues, et leur utilisation est devenue de plus en plus rare. Au l’époque de l’Imperium, un seul groupe d’individus savait comment construire, entretenir et faire fonctionner les Titans - les Technoprêtres de l’Adeptus Mechanicus. Au sein de l’Adeptus, le savoir était concentré dans l’une de ses organisations militaires : la Collegia Titanica ou, pour lui donner son titre complet, l’Adeptus Mechanicus Collegia Titanica. Ce sacerdoce technologique est aussi connu sous le nom d’Adeptus Titanicus, une contraction de son nom complet.
La Collegia Titanica/Adeptus Titanicus a été réorganisé à partir des restes des anciennes Legios Titaniques. Dans le sillage de l’Hérésie d’Horus et de la trahison de nombreuses Legios Titaniques, une nouvelle organisation garantissant la loyauté était nécessaire. L’indépendance de pensée et d’action a été abandonnée ou rigoureusement contrôlée. Le rôle de la nouvelle Collegia était de balayer les anciennes Legios Titaniques, rassemblant les Titans restants en une seule force dont la loyauté pouvait être assurée. La réorganisation a été un succès : depuis l’époque de l’Hérésie, l’Empereur et Son Administratum n’ont eu que peu de raisons de s’inquiéter de la Collegia[9].
La Collegia a quatre branches ou Divisiones : la Divisio Militaris, la Divisio Mandati, la Divisio Telepathica et la Divisio Investigatus. Chaque Divisio est à son tour divisée en un certain nombre d’Ordres. Les Ordres sont les unités de base et autonomes de la Collegia, comparables aux Chapitres des Space Marines. Chaque Ordre est commandé par son propre Grand Maître, a ses propres uniformes, insignes, couleurs et rituels. Tous, cependant, ont en commun leur loyauté envers l’Empereur[9].
La Divisio Militaris
Les Ordres de la Divisio Militaris, généralement appelés simplement Ordres Militaires, sont les successeurs des anciennes Legios Titaniques de l’Ère des Luttes. Beaucoup peuvent retracer leur histoire au-delà de la fondation de l’Imperium, jusqu’à ces temps troublés.
Utilisés lorsqu’une Force de Frappe précise d’un Chapitre Space Marines de l’Adeptus Astartes serait inappropriée, les Ordres Militaires sont à la pointe de la Collegia. Chaque Ordre est basé sur son propre Monde-Forge, et comprend de nombreuses troupes de combat terrestre et du personnel de soutien en plus de ses Titans de Bataille. Certains des Ordres Militaires sont des forces hautement spécialisées, créées pour faire face à des siège ou des combat dans des atmosphères planétaires exotiques, par exemple.
Aucun Ordre, cependant, n’est autorisé à avoir ses propre moyens de transport spatial ; c’est une question de politique impériale qui stipule que cela revient à la Flotte Impériale. Le transport est refusé aux Ordres Militaires pour de bonnes raisons historiques. Pendant l’Hérésie d’Horus, plus de la moitié des Legios Titaniques se joignirent à la rébellion. Avec leurs propres navires de transport, ils ont pu mener des campagnes mobiles, et les Titans ont même pris part au siège du Palais Impérial. Dans la réorganisation qui suivit l’Hérésie, les Ordres Militaires furent délibérément rendus dépendants de la Flotte pour le transport ; privés de mobilité, les rebelles pouvaient être rapidement isolés et détruits. Dans l’ensemble, cette politique a été un succès.
Plus d’une centaine d’Ordres du Divisio sont stationnés près de l’Œil de la Terreur pour combattre les Titans du Chaos des Legios Renégates bannies. Les autres sont dispersés dans des lieux stratégiquement importants à travers l’Imperium[10].
La Divisio Mandati
Les Ordres Exécutifs de la Divisio Mandati voyagent dans de vastes vaisseaux-temple spatiaux, amenant la Pax Imperialis dans les mondes isolés de l’Imperium. Chaque vaisseau-temple transporte entre deux et cinq des immenses Titans Empereur en plus des prêtres, des troupes régulières, des adeptes de l’entretien et d’autres personnels de soutien. Chaque Titan Empereur est une unité autonome transportant des membres de l’Adeptus Arbites, de l’Inquisition et de l’Adeptus Terra. C’est leur tâche d’apporter la Pax Imperialis à tous les mondes qui leur sont confiés. Avec un Titan Empereur comme plate-forme, les serviteurs impériaux peuvent être persuasifs ; et là où la persuasion échoue, la puissance de feu impose la volonté impériale.
Certains Ordres Exécutifs ne dépassent jamais les limites de l’Imperium, ayant un diocèse défini sous leurs autorités. D’autres se spécialisent dans la parole de la Pax Imperialis au-delà des frontières de l’espace impérial. Ces Ordres Missionnaires, qui opèrent souvent à l’appui des Libres-Marchands, sont l’élite de la Divisio Mandati[11].
La Divisio Telepathica
La Divisio Telepathica, aux effectifs beaucoup moins nombreux que les deux précédentes, manœuvre les terrifiants Titans Psi. Les Ordres Télépathes opèrent chacun à partir d’un Monde-Forge secret près du cœur de l’Imperium[12].
La Divisio Investigatus
La Divisio Investigatus comprend un certain nombre d’Ordre de Recherche. C’est leur tâche de construire les Titans utilisés par toutes les Divisiones, et de concevoir et de tester les améliorations et les mises à niveau. L’ensemble de la Divisio est basé sur la planète Mars, le cœur de l’Adeptus Mechanicus, dans le système capital impérial. Il n’est pas rare qu’un Ordre de Recherche se rende sur le terrain pour tester ses nouvelles conceptions dans des conditions de combat appropriées[13].
Types de Titans
Les Titans sont classés dans certain nombre de grands types, selon leur taille et leur fonction. Les Titans de Bataille et les Titans Empereur sont parmi les plus nombreux, mais il en existe d’autres moins nombreux, comme les redoutables Titans Psi et les rapides et légèrement armés Titans Scouts[14].
Tous les Titans sont organisés en unités appelées Legios Titaniques. Les Legios Titaniques sont chacune basées sur des Monde-Forge et restent sous le contrôle direct de l’Adeptus Mechanicus, qui gardent jalousement ces puissants véhicules et ont le pouvoir de sanctionner les zones de guerre dans lesquelles ils vont engager leurs forces. C’est ce pouvoir qui donne aux dirigeants de l’Adeptus Mechanicus une grande partie de leur influence lorsqu’il s’agit de déterminer où et quand les armées de l’Imperium vont combattre. C’est une puissance qui est convoitée par d’autres factions sur Terra - en particulier l’Ecclésiarchie qui aimerait beaucoup obtenir le soutien des Titans pour ses guerres religieuses[15].
Pour l’Adeptus Mechanicus, les Titans sont des symboles anciens et vénérés de la puissance du Dieu-Machine, Ils chevauchent le champ de bataille comme le Dieu-Machine incarné. L’Esprit de la Machine à l’intérieur est soigneusement entretenu par des rituels et des prières. Chaque Titan combattra sur d’innombrables champs de bataille pendant des centaines d’années. La perte d’un Titan est un coup dur pour une Legio, et chaque perte étant pleurée dans son Monde-Forge[16].
Titan de Bataille
Les Titans de Bataille mesurent entre 10 et 25 mètres de haut. Leurs membres se déplacent grâce à des faisceaux de fibres électriques qui se tordent et se fléchissent comme des muscles autour des os en Adamantium et en Armaplast. Ils sont protégés par jusqu'à six générateurs de Boucliers Voids et ont une armure lourde en céramite et en adamantium comparable à celle des Chars Super-Lourds. Les générateurs de Boucliers-Voids sont la première ligne de défense du Titan de Bataille, mais ils ont un besoin d'énergie féroce qui dépasse la capacité de la plupart des sources d'énergie portables. Tous les Titans surmontent ce problème en utilisant des réacteurs à plasma dangereusement volatils avec tous les risques de fusion ou d'emballement qui en découlent[17].
Tous les Titans sont divisés en plusieurs classes selon leur conception de base. De loin, la classe la plus commune de Titans de Bataille est le Warlord.
Depuis l’époque antérieure à l’Imperium, il existait des Titans de Bataille de classe Warlord, et des millions ont été construits selon les plans de cette classe. Il est populaire auprès de tous les Ordres Militaires de la Collegia Titanica. Ses caractéristiques et capacités de manipulation bien connues en font également un cobaye test idéal pour les nouveaux appareils des ordres de recherche de la Divisio Investigatus.
Enfin, chaque classe comporte un certain nombre de variantes. Le type de variante d’un Titan est déterminé par son armement. Il existe, par exemple, quatre variantes principales du Titan de Bataille de la classe Warlord : le Night Gaunt, Eclipse, Death Bringer et Nemesis[14].
Les Titans sont contrôlés par l’utilisation d’une Unité d'Impulsion Cérébrale ou UIC comme on les appelle parfois. Les Unités d’Impulsion Cérébrale lient les commandes directement à partir des ondes cérébrales de l’équipe à la passerelle du Titan, donnant à la machine une agilité et un temps de réaction autrement impossibles à atteindre. Dans une certaine mesure, le Titan et son équipage, en particulier son commandant ou Princeps, fusionnent en utilisant le UIC.
Les réacteurs à plasma des Titans de Bataille sont conçus pour générer suffisamment d’énergie pour que le Titan puisse fonctionner selon des paramètres stricts. Par exemple, un Titan peut bouger et tirer mais son temps de réaction sera ralenti et il ne pourra pas bouger à pleine vitesse. Alternativement, le même Titan pourrait sacrifier tous ses mouvements afin de lui donner suffisamment d’énergie pour suivre et verrouiller les cibles plus rapidement ou bien se déplacer à pleine vitesse mais être incapable de se fatiguer pendant qu’il le fait. Les Titans de Bataille ont normalement des supports d’armes multi-configuration qui leur permettent d’échanger facilement leurs armement. Cette caractéristique utile permet à un Titan de s’armer théoriquement avec la combinaison d’armes idéale pour chaque type de terrain et chaque adversaire. Bien sûr, sur un front de guerre, c’est rarement le cas, car les Titans sont souvent absents des installations de la base pendant des semaines. Il est également à noter que le Princeps et ses équipages développent rapidement un goût pour des combinaisons d’armes spécifiques[17].
Titan Warhound
Les Warhounds constituent la plus petite classe de Titans, parfois appelés, "Titans Scouts". Ils sont les yeux et les oreilles des Legios Titaniques et lors des campagnes, se projettent en avant des groupes principaux. Plus rapides et plus agiles quel les Reavers ou les Warlords, ils n’ont toutefois pas leur blindage, ni leur puissance de feu. Comme tous les Princeps, les commandants de Warhounds perçoivent et réagissent par les senseurs de contrôle et les contrôles neuraux de leur Titan. Leur audace est proverbiale. Les Warhounds opèrent presque invariablement par paires, de sorte qu’ils peuvent dépasser et déborder d’autres Titans plus grands qu’ils pourraient rencontrer.
Dans un engagement majeur, les Warhounds opèrent sur les flancs et cherchent à engager les chars et l’infanterie ennemis plutôt que d’autres Titans, où leurs Méga-Bolters Vulcains, leurs Batteries Inferno et les Turbo-Lasers (toutes des armes Titaniques plus légères), peuvent encore infliger d’immenses dégâts[16].
Modèles : ......................... | Types III à XXI | Origine : ........................... | Mars |
Type de Véhicule : ............. | Titans Scouts | Blindage Structure : ........... | 95mm |
Longueur : ....................... | 12,1m | Blindage Superstructure : ... | 95mm |
Largeur : ......................... | 11m | Blindage Tourelle : ............. | N/A |
Hauteur : ......................... | 14m (au repos) | Protège Canon : ................. | N/A |
Garde au Sol : .................. | 6,5m | Moteur : ........................... | Réacteur à Plasma Type XIV |
Poids à Vide : ................... | 410 tonnes | Vitesse Maximum : ............. | 58km/h sur route, 42km/h tout-terrain (longueur de foulée : 8,25m) |
Armement Principal : ......... | Canon à Plasma | Munitions Principales : ........ | Illimité (tiré du réacteur) |
Armement Secondaire : ...... | Méga Bolter Vulcain | Munitions Secondaires : ...... | 14000 coups |
Angle de Tir Vertical : ......... | de -33° à +36° | Angle de Tir Horizontal : ..... | 100° |
Équipage : ........................ | 4 (Princeps, 2 Moderatii, Technoprêtre) |
Titan Dire Wolf
Le Titan Éclaireur Lourd, Dire Wolf, est le cousin mieux armé du Warhound, avec un blindage plus épais, un réacteur plus puissant et des armes plus puissantes. Désigné comme chasseur de classe Titan dans le De Bellis Titanicus, le Dire Wolf joue le rôle d’embusqueur dans les groupes de combat de la Legio, se retranchant dans des positions avancées pour tendre des embuscades et anéantir des cibles clés à l'’ide de tirs précis de son arme principale ; le Laser à Neutron et le Canon Volcano sont les armes les plus courantes.[18]
Titan Reaver
Le Reavers est un très vieux modèle de Titan, et s’il n’est pas aussi lourdement armé que le Warlord (qui constitue le pilier des Titans de Bataille des Legios Titaniques), ou aussi rapide et agile que le Warhound, il reste toujours une puissante machine de guerre à part entière.
Il est protégé par d’épaisses plaques de blindage en adamantium et doté d’une puissance de feu dévastatrice. Comme son grand cousin, le Reaver est considéré comme un machine-divine de destruction, une incarnation de la puissance du Dieu-Machine, trois fois bénie par le Technoprêtre de l’Adeptus Mechanicus avant de s’engager dans la bataille.
Chaque Reaver est commandé par un Princeps, qui est connecté directement à l’Unité d’Impulsion Cérébrale du Titan. Il est assisté de deux membres d’équipage, portant le grade de Moderatii, qui contrôlent le mouvement et les armes du Titan. La source d’énergie du Reaver est son réacteur à plasma, qui est entretenu par un Technoprêtre qui manipule avec soin l’alimentation électrique disponible du Titan et est à son tour assisté dans sa tâche complexe par des Serviteurs connectés directement dans les systèmes du Titan.
Le Reaver comprend trois supports d’armes. Son arme sur sa carapace est l’équivalent d’une arme plus petite de la taille d’un Warhound, tandis que ses bras portent les armes les plus lourdes - jusqu’à la taille d’une arme de Warlord. Les plus grosses armes Titaniques, comme les Sismo-Canons, sont encore au-delà de la capacité de charge d’un Reaver[15].
On dit du modèle Mars qu’il est le plus vieil archétype de Titan encore en service, ses origines précédant même la Grande Croisade. L’apparition d’un seul Reaver a souvent suffi à renverser le cours d’un conflit, l’ennemi terrifié fuyant devant le colosse dans chaque pas fait trembler la terre.
Modèles : ......................... | Types I à XIV | Origine : ........................... | Mars |
Type de Véhicule : ............. | Titan | Blindage Structure : ........... | 120mm |
Longueur : ....................... | 15,4m | Blindage Superstructure : ... | 120mm |
Largeur : ......................... | 18,1m | Blindage Tourelle : ............. | N/A |
Hauteur : ......................... | 22,3m | Protège Canon : ................. | N/A |
Garde au Sol : .................. | 8,25m | Moteur : ........................... | Réacteur à Plasma Type XXII |
Poids à Vide : ................... | 738 tonnes | Vitesse Maximum : ............. | 27km/h sur route, 19km/h tout-terrain (longueur de foulée : 12,5m) |
Armement Principal : ....... | Blaster Laser Gatling Blaster |
Munitions Principales : .... | 90 tirs de la batterie 30 coups |
Armement Secondaire : ...... | Lance-Missiles Apocalypse | Munitions Secondaires : ...... | 40 missiles |
Angle de Tir Vertical : ......... | de -33° à +28° | Angle de Tir Horizontal : ..... | 100° |
Équipage : ........................ | 4 (Princeps, 2 Moderatii, Technoprêtre) |
Titan Warbringer Nemesis
Le Titan Warbringer Nemesis est une immense machine de guerre. Il est conçu pour détruire à distance les cibles ennemies de classe Titan, et servir de plate-forme d’appui-feu spécialisée dans les manipules auxquels il est affecté. Il se situe entre les classes Reaver et Warlord qui sont plus courantes. Sa masse et sa puissance de feu le placent souvent sur les lignes de front du champ de bataille aux côtés des différentes classes de Titans de Bataille. Le Titan Warbringer Nemesis à un blindage frontal renforcé, lui permettant de résister à la plupart des tirs de riposte avec une facilité déconcertante, et ses batteries de défense le protègent correctement des attaques aériennes, bien que son blindage arrière relativement léger puisse le rendre vulnérable aux attaques de flanc par voie terrestre.
Au sein des Legios Titaniques, la Némésis a la réputation d’être un Esprit de la Machine agité et de conduire ses Princeps et Moderatii à des niveaux de conscience presque paranoïaques. Les artefacts de capteurs fantômes et autres phénomènes aberrants sont monnaie courante à bord d’une telle machine-divine, mais les incidents où de tels Titans ont braqué et verrouillé des cibles bien avant que leurs équipages puissent réagir sont aussi bien connus. Les Technoprêtres qui servent dans l’entourage de ces machines louent les mystères complexes qui ont amenés à cette création, et beaucoup parmi les Magos du Dieu-Machine considère que c’est un honneur d’être assigné comme serviteur d’un tel exemple merveilleux de Ses miracles[19].
Titan Warlord
Le Titan de Bataille Warlord a toujours été le cheval de bataille des Legios Titanique, en effet sa conception est antérieure à l’Imperium lui-même. Certains Warlords de la Legio sont en service depuis le Moyen-Âge Technologique et beaucoup d’autres datent de l’Ère des Luttes. Ces anciennes machines de guerre sont soigneusement conservées et entretenues par les Technoprêtres, de sorte que l’énergie surgit encore à travers leurs membres puissants lorsque les bonnes litanies sont exécutées.
Le Warlord est un lourd Titan de Bataille destiné à l’action continue sur la ligne de front dans les grandes zones de guerre. Il est protégé par six générateurs de Boucliers Voids et l’une des armures les plus épaisses que l’on puisse voir sur un Titan de Bataille. Le Warlord peut monter jusqu’à quatre systèmes d’armes principaux indépendants et plusieurs systèmes d’armes subsidiaires pour augmenter sa puissance de feu à courte portée pour le combat urbain.
La grande longévité du Titan Warlord a conduit à une pléthore d’appareils spécialisés conçus pour lui. Il s’agit notamment de modules d’assaut, de missiles à tir unique, d’armes de siège comme les obus de démolition ou les béliers d’abordage, les centres de tir, les aires d’atterrissage, etc. Certaines Legios Titaniques sont presque entièrement composées de Titans Warlords équipés de dispositifs de guerre de siège et ne sont utilisées que pour démolir des forteresses et des villes qui résistent sottement à la volonté de l’Empereur.
Le Titan Warlord présente un inconvénient : son réacteur à plasma est monté dans la cavité abdominale, ce qui le rend vulnérable à un coups frontal. Bien qu’aussi bien blindé que possible, le réacteur reste un point faible qui est vulnérable même aux armes lourdes de l’infanterie. Par conséquent, dans les batailles ouvertes, les Warlords sont le plus souvent configurés comme des plates-formes d’artillerie, en montant un certain nombre d’armes et de missiles à longue portée pour fournir un appui-feu lourd[20].
Titan-Psi
Alors que le Warlord Sinister semblait être une création singulière dans sa forme et sa fonction, le concept de Titan-Psi était totalement inconnu, du moins dans les annales des ennemis de la Grande Croisade, et même dans les descriptions les plus obscures de l’histoire des Titans du Mechanicum. Dans les profondeurs des événements d’avant l’Unification, il existait de nombreuses références occultées de ce que l’on pourrait décrire comme des "Psi-Titans" ; c’est à dire des Titans conçus pour être piloter et amplifier les pouvoirs d’un seul Psyker, expériences et machines reliques uniques de la guerre. Bien que supprimées depuis longtemps par l’orthodoxie martienne, ce qu’il est advenu des machines elles-mêmes ou des sous-cultes de l’Omnimessie qui les a créées et pilotées reste inconnu. Parmi les Xenos psychiquement puissants avec lesquels l’Humanité a été en guerre, les Aeldaris et les Fra'al possédaient des machines de guerre psi, et en nombre moindre les Vaxal’rek maintenant exterminé, dont certaines machines correspondaient facilement aux Titans de l’Imperium en échelle si ce n'est toujours en forme[21].
Titan Warlord Sinister
Arme de terreur si secrètement dissimulées que peu de personnes, même au sein de la hiérarchie de l’Imperium, ne soupçonnait son existence. Le Warlord Sinister est une chose qui n’aurait pas du exister. Il représentait la fusion de la plus puissante technologie militaire sur le champ de bataille connue de l’Imperium, les Titans de Mars, et le pouvoir "militarisé" des Psykers asservis de grade alpha et saignés à blanc comme des batteries vivantes par des technologies arcanes interdites. De tels arts, dont la moindre allusion signait un arrêt de mort pour leur créateur, n’existent en général jamais. La seule exception pour libérer cette terreur venait directement de l’Empereur, et son utilisation était dédiée à l’une des agences de guerre et de contrôle politique les plus secrètes et les plus macabres de l’Imperium, l’Ordo Sinister.
L’apothéose de cette sombre science et de cette moisson maligne prit forme dans le corps du Warlord Sinister, une variante du Titan le plus connu, le Warlord. Cette variante est la seule connue à avoir été déployée par l’Imperium, en petit nombre, avant l’Hérésie d’Horus, bien que des rumeurs persistaient quant à l’existence d’autres prototypes et modèles expérimentaux cachés même aux yeux des grands et des puissants de Terra[22].
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : l’Ordo Sinister
Titan Warmaster
Le titre de Maître de Guerre est aujourd’hui entachée par la trahison, cet honneur jadis glorieux étant un rappel amer du fils autrefois favoris qui est devenu le plus odieux des ennemis de l’Imperium. Ce sont peut-être les actes de trahison d’Horus Lupercal qui ont donné le nom du Titan Warmaster, ou peut-être le destin lui-même préfigurait-il des passages de l’histoire encore non écrits lorsque le nom a été accordé. Quoi qu’il en soit, l’existence même de la machine-divine était à bien des égards un acte de trahison de premier ordre, son existence ayant été cachée à la plupart des individus, peut-être même à l’Empereur Lui-même, jusqu’aux derniers jours de l’Hérésie d’Horus.
Avec le recul, il n’est peut-être pas surprenant que le Mechanicum ait caché à l’Humanité l’existence de cette puissante machine-divine, car le Culte Mechanicus s’est toujours construit sur des fondations secrètes. En effet, c’est grâce à ses propres connaissances et à son expertise en matière de technologie que le Culte Mechanicus est parvenu au pouvoir, et l’a conservé en ne partageant que ce qu’il jugeait nécessaire. Même au sein de son propre Ordre, une certaine ignorance était maintenue, les Mondes-Forges rivaux refusant souvent d’échanger leurs connaissances afin que le thésauriseur puisse s’élever au-dessus de l’ignorant. Pourtant, le Titan Warmaster n’était pas un outil de pouvoir politique ni un pilier de force, mais une arme de mort et de destruction apocalyptique, enveloppée et endormie jusqu’à ce qu’un Monde-Forge soit au bord de l’extinction. Quand ce jour arrivait, le Titan Warmaster partait en guerre, ne laissant que du sang et des cendres dans son sillage. Son existence même était un secret protégé au sein des plus hauts échelons du Mechanicum, un secret dont on ne parlait jamais ouvertement, ni à ses pairs ni aux étrangers.
Les premières rumeurs d’une nouveau machine-divine ont émergé de Mars après la Mort de l’Innocence, avec des récits d’immenses machines de guerre, dont on n’avait pas encore vu l’équivalent, marchant au combat. On racontait que six forges de Phoenicis avaient été détruites en un seul jour par une forteresse remplie de colère, que des milliers de personnes avaient été réduites en cendres dans une singulière tempête de plasma, que des manipules de Titans, loyalistes ou renégats, avaient été mis en pièces par une machine-divine méprisant ses inférieurs et les armes qu’ils brandissaient. De tels récits ont été rejetés comme des mythes et des fantaisies, évoqués par des esprits terrifiés et brisés par la galaxie en mutation. Pourtant, l’émergence du Warmaster ne pouvait être ignorée à jamais, car les machines-divines constituaient un ultime plan de secours, un exemple de l’éthique selon laquelle la paix devait être achetée par le sang et, si la victoire s’avérait impossible, ils devaient tous brûler avant qu’un Monde-Forge ne tombe.
Au combat, un Titan Warmaster est un outil d’éradication qui se repose rarement, envoyé pour marcher sur les cendres de ses ennemis et détruire toute forteresse dans laquelle ils s’abritent. Peu de choses peuvent arrêter sa progression laborieuse, car sa forme plaquée de céramite est conçue pour résister aux barrages d’artillerie et aux armes titaniques ; là où même un Titan Warlord pourrait tomber, un Titan Warmaster resterait inébranlable. Les armes les plus légères sont celles d’un Titan Scout Warhound, portées par les épaules du Titan Warmaster, tandis que les bras et la carapace de la machine-divine portent des armes conçues pour une annihilation totale - des destructeurs à plasma qui réduisent les ennemis en atomes et des barrages de missiles capables de tuer des chars super lourds et des Titans. Bien que peu de Legios Titaniques aient eu un Titan Warmaster dans leurs rangs, et qu’un nombre encore plus restreint en ait eu plusieurs, l’Hérésie d’Horus a été le creuset pour lequel la machine-divine a été conçu. Pour la première fois depuis des millénaires, le Titan Warmaster a traversé la galaxie, incarnation vivante de l’Omnimessie et et de l’ingéniosité meurtrière de ses serviteurs. Avec le temps, le titre de Maître de Guerre fut lié à deux choses, à la machine-divine et à l’Architraître, mais il représentait les deux mêmes choses - un auteur de l’annihilation et un ennemi contre lequel peu pouvaient se dresser[23].
Titan Warmaster Iconoclast
Bien que les Titans de combat lourds Warmaster aient été à l’origine cachés à la vue de l’Empereur et de l’ensemble de l’Imperium, ils ne sont pas restés inactifs dans les arsenaux de leurs Legios Titaniques. Le Mechanicum a longtemps travaillé à la production d’une machine-divine destinée à sauvegarder un Monde-Forge en période de grand péril et, ce faisant, le Titan Warmaster est né. Cependant, les Legios Titaniques, plus agressives, ne cherchaient pas seulement à éviter l’extinction, mais aussi à riposter contre tout agresseur qui osait mettre leur Monde-Forge au bord du précipice. À cette fin, un nouveau modèle est né, basé sur le Titan Warmaster, mais différent dans son armement et son objectif, un outil d’éradication vengeresse visant directement le cœur de l’ennemi. Cette classe variante de Titan portait le nom d’"Iconoclast".
Lorsque les premiers rapports sur l’Iconoclast sont apparus pendant l’Hérésie d’Horus, de nombreuses personnes des deux côtés de la guerre ont supposé qu’il s’agissait simplement d’une mise à niveau du Titan Warmaster. En effet, en apparence, les deux Titans sont similaires, basés sur le même châssis et dotés de capacités défensives et offensives similaires. Pourtant, c’est le cœur battant de l’Iconoclast qui le distingue, car dans chacun d’entre eux réside un Esprit de la Machine d’une férocité remarquable, sa soif de guerre et son comportement belliqueux ressemblant bien plus à celui d’un animal frénétique qu’à celui de l’anima logé dans les autres machines-divines. Lorsqu’il est réveillé, l’Esprit de la Machine d’un Iconoclast ne désire rien d’autre que de marcher dans les combats les plus violents, de détruire les édifices de son ennemi et d’assouvir sa colère sur tous ceux qui le défient. La puissance de l’Iconoclast fait que seuls les Princeps les plus sûrs d’eux ont la force de volonté nécessaire pour dompter la bête qui est en eux.
Au combat, l’Iconoclast sert d’avant-garde à l’Omnimessie, souvent la première machine-divine à se mettre en marche lorsque l’ennemi se terre dans des forteresses apparemment impénétrables. Si la puissance apocalyptique de chaque machine-divine peut dévaster des pans entiers du territoire ennemi, l’Iconoclast est spécifiquement équipé pour affronter des forteresses préparées pour des méthodes plus conventionnelles de guerre de siège. Les couches de Boucliers Voids qui entourent une fortification offrent peu de protection, car la machine-divine fonce simplement dans les dents des canons ennemis et traverse les boucliers. C’est dans la guerre rapprochée que l’Iconoclast excelle, car c’est face à l’ennemi qu’il peut déchaîner sa colère à peine contenue, ratissant les ennemis retranchés avec des flammes, des Canons à Fusion et des rafales de Gatling. Le peu qui reste est abattu par les armes de combat rapproché spécialement conçues pour l’Iconoclast, sa Foreuse de Siège Krius déchirant les blindages épais avec facilité et les larges balayages de son Épée-Tronçonneuse Desolator éradiquant des escadrons entiers de véhicules blindés. Une fois que tous ceux qui sont à sa portée sont tombés, l’Iconoclast se met en marche une fois de plus, pour ne jamais se reposer jusqu’à ce qu’il ne reste que les véritables serviteurs de l’Omnimessie.
L’Iconoclast est une machine-divine conçue dans un but unique, un outil créé pour rien de moins que l’oblitération. Même ses réacteurs présentent des modifications destinées à engager l’ennemi de près, avec des dérivations Voids conçues pour résister à la puissance de feu la plus féroce et des transducteurs cinétiques qui utilisent le mouvement du Titan pour renforcer ses armes. Les rares personnes qui connaissent l’existence de l’Iconoclast craignent son arrivée sur le champ de bataille, car la marche d’un tel engin divin fait de l’impénétrable un peu plus qu’un inconvénient. Là où le Warmaster est craint pour ses prouesses destructrices, la crainte de l’Iconoclast se répercute vers l’avant, car là où il s’avance, les civilisations s’effondrent, ne laissant derrière elles que des décombres pour marquer leur passage[24].
Titan Empereur
Les Titans de la classe Empereur mesurent entre 25 et 40 mètres de haut, bien que certains Titan Empereur soit bien plus grand avec une taille de 50 mètres[25], 60 mètres et 70 mètres[26] allant même jusqu'à 90[27] et 100 mètres[28]. Ils montent de véritables arsenaux d’armes et sont protégés par jusqu’à douze générateurs de Boucliers Voids et un blindage d’une épaisseur telle qu’on en trouve que sur une installation de défense planétaire. Les Titans de la classe Empereur sont parmi les plus grandes unités de combat mobiles pouvant être déployées sur une surface planétaire et chacun d’eux constitue un élément vital de la stratégie de l’Imperium. Les Titans de la classe Empereur utilisent les mêmes technologies que les Titans de Bataille, mais à une échelle massive, avec d’énormes réacteurs à plasma pour répondre à leurs besoins colossaux en énergie[29].
Ces Titans massifs sont parmi les forces les plus puissantes que l’on puissent déployer sur une surface d’une planète. Les Titans Empereur ont une autre fonction tout aussi importante : ce sont d’immenses temples mobiles du Culte Impérial. Les Ordres Exécutifs s’en servent pour porter la parole de l’Imperium et la Pax Imperialis dans des mondes isolés[14].
Titan Imperator
L’Imperator est l’un des plus grands exemples d’un Titan de classe Empereur. L’Imperator utilise le modèle "dynamique" du réacteur à plasma qui forme le cœur de tous les Titans de classe Empereur. Ceci permet aux Princeps du Titan de contrôler strictement la quantité d’énergie canalisée vers les différentes parties du Titan afin d’utiliser au maximum la puissance disponible.
Seuls les Princeps les plus aguerris au combat reçoivent le commandement d’un Titan Imperator et peuvent choisir des membres d’équipage parmi les autres Titans de la Legio. En comparaison avec les Titans de Bataille de toutes les classes, les Imperators sont rares, la plupart des Legios Titaniques alignant trois ou quatre Imperators dans une campagne. Les Grands Maîtres des Legios Titaniques utilisent souvent des Titans Imperators, modifiés à un degré plus ou moins grand, comme quartier général mobile. De là, ils donnent des ordres à toute la Legio ou même dirigent personnellement des assauts vitaux si la situation le justifie.
Les Imperators passent une grande partie de leur temps à servir de vastes forteresses mobiles pour renforcer les secteurs vulnérables de la campagne ou pour agir comme force de réserve derrière la ligne de front. Lorsqu’une offensive mineure commence, les Imperators lancent des assauts massifs d’hommes et de machines, leur terrifiante puissance de feu traçant un chemin à travers les lignes ennemies.
Les défenses de l’Imperator sont pour le moins impressionnantes. Douze générateurs de Boucliers Voids et une armure de plusieurs mètres d’épaisseur assurent que seules les salves les plus concentrées ont une chance de l’endommager. De plus, un groupement de Psykers de l’Adeptus Astra Telepathica protège l’Imperator des agressions psychiques et utilise leurs pouvoirs pour l’aider à viser avec ses batteries d’armes. Une compagnie complète d’infanterie et des troupes de soutien peuvent être logées à bord de l’Imperator pour le protéger contre un assaut de l’infanterie ou être transportées vers un objectif vital.
Le Titan Imperator standard est configuré pour délivrer des salves de dévastation à toutes les portées, le feu s’intensifiant lorsque l’Imperator se rapproche de sa cible. Cependant, les Imperators ne sont normalement pas équipés pour combattre d’autres Titans en combat rapproché. Au lieu de cela, ils comptent sur leur puissance de feu mortelle pour écraser leurs adversaires avant qu’ils ne puissent s’approcher trop près[30].
Titan Warmonger
Le Titan Warmonger est très proche en apparence et en structure du Titan Imperator, mais il a un rôle différent sur le champ de bataille. Au combat, le Warmonger est habituellement retenu pour fournir un soutien-feu à longue portée en raison de l’importance de ses armes et missiles de soutien ainsi que de ses immenses capacités anti-aériennes. Le Warmonger n’est pas aussi efficace à l’assaut rapproché que l’Imperator en raison de son rôle spécifique de soutien et de centre de commandement. Les Titans de Classe Empereur sont connus pour avoir existé bien avant l’Hérésie d’Horus et bien que plusieurs Imperators du Chaos existent, il n’y a aucun Warmonger du Chaos connu[31].
Équipage des Titans
Chaque Titan est commandé par un équipage de trois à cinq personnes, qui sont toutes reliées à leur machine par des Unités d’Impulsion Cérébrales[32].
Princeps
Un équipage de Titan est commandé par un Princeps. C’est lui qui contrôle les mouvements du Titan. Le Princeps n’a qu’à penser qu’il marche, qu’il court ou tout autre action : le système d’impulsion cérébrale et les muscles du faisceau de fibres font le reste, traduisant ses pensées en mouvement par le Titan.
Il est responsable des systèmes défensifs du Titan, décidant quand (s’il y a lieu) surcharger les générateurs de Boucliers Voids. Il coordonne également les actions des Moderati, les membres d’équipage ordinaires qui contrôlent les systèmes d’armement du Titan. C’est la tâche des Princeps de diriger l’impressionnante puissance de feu du Titan ; chaque Moderatus doit s’assurer que son arme assignée fonctionne correctement et avec précision.
Trône de Commandement
Le Trône de Commandement blindé d’un Titan est monté au centre du pont de bataille dans la tête du Titan. Le Trône de Commandement est le centre du Titan et permet de contrôler toutes les fonctions du Titan, si nécessaire, par l’intermédiaire des systèmes de commande maîtresse. En dernier recours, le Princeps a accès à ces commandes manuelles pour contrôler les fonctions de la motricité globale du Titan, et ainsi de suite - comme montrés dans l’image à côté dans les bras du trône de commandement[33].
Unités d'Impulsion Cérébrale
Mystère sacré de l’Adeptus Mechanicus, l’Unité d'Impulsion Cérébrale existe sous diverses diverses formes. Les plus courantes sont représentées dans l’image à côté, à savoir une série de connecteurs de cavité crânienne et d’implants cyber-optiques, et sont favorisées par les traditions de la Legio (bien que d’autres Legios Titaniques préfèrent utiliser le spinal-cortex ou des mesures encore plus drastiques, telles que les réservoirs vitro-immersibles). Les Unités d’Impulsions Cérébrales assurent le contrôle direct et intuitif du Titan et permettent aux Princeps de recevoir des informations de son moteur logistique, de son Auspex et de ses systèmes de contrôle directement par leurs propres sens via des connecteurs neuronaux[34].
Cuirasse Blindée
En plus d’aider à protéger le Princeps contre les blessures causées par les éclats d’obus causés par les dommages secondaires lors des impacts, la Cuirasse Blindée elle-même contient des systèmes d’alimentation et de survie qui fournissent au Princeps de l’air pur. Il aide également à réguler la température corporelle et à surveiller les signes vitaux pour déceler les réactions dangereuses de l’Unité d’Impulsion Cérébrale[35].
Ombilicaux de Soutien
Ces câbles ombilicaux blindés transportent l’énergie, les systèmes de survie et les données vers le trône de commandement et intègrent de multiples canaux redondants de sorte que si l’un d’eux est coupé ou interrompu pendant le combat, d’autres peuvent prendre sa place[36].
Moderatii
Bien que les commandes des Princeps soient exécutées principalement via l’interface de l’Unité d’Impulsion Cérébrale, de nombreuses fonctions du Titan sont entre les mains de Moderatii.
Dans un Reaver par exemple , il y a deux Moderatii, l’un dédié au contrôle des principaux systèmes d’armes du Titan, l’autre à la barre, à la surveillance de la rétroaction Auspex et aux affichages tactiques du champ de bataille[37] .
L’équipage est protégé à l’intérieur de bulles de soutien qui peuvent être éjectées du Titan en cas d’urgence. Chaque machine comprend des écrans de données et de visualisation qui affichent les visualisations des armes, des vues extérieures et des informations sur les cibles. Des commandes manuelles à utiliser en cas de défaillance de l’impulsion cérébrale sont également fournies.
L’unité d’impulsion relie l’équipage et le Titan au niveau le plus intime. Les pensées deviennent les actions du Titan ; un membre d’équipage n’a qu’à imaginer qu’une arme tire ou que le Titan entier se déplace pour que les systèmes exécutent ses ordres mentaux. Le Titan devient le corps de l’équipage tant qu’ils y sont liés. Dans la plupart des cas, les systèmes amortisseurs empêchent l’équipage de ressentir les dommages subis par le Titan. Les défaillances de ces systèmes sont heureusement rares, car l’équipage souffre alors de terribles pseudo-blessures et douleurs lorsque le Titan est endommagé.
Les pertes parmi les équipages inexpérimentés de Titan sont élevées, mais si un équipage peut survivre à une ou deux batailles, son espérance de vie au combat augmente de plusieurs ordres de grandeur. Les équipages de Titans deviennent fatalistes, légèrement paranoïaques et totalement cruels envers les ennemis de l’Empereur.
Les équipages ont également droit à une certaine tolérance dans leur comportement ; les infractions mineures aux règles commises par un Moderatii sont souvent ignorées. Les Ordres Militaires, en particulier, se considèrent comme une élite, qui n’est pas liée par les mêmes règlements mesquins que les guerriers inférieurs. Les limites de ce qui est acceptable sont bien compris par chaque Princeps, et bien que le comportement de son équipage peut être aussi idiosyncrasique que possible, sa loyauté ne doit jamais être mise en doute.
Enfin, les meilleurs équipages de Titans qui ont survécu à plusieurs campagnes et plusieurs centaines d’heures de combat sont finalement retirés des unités de ligne. Ils sont affectés à des fonctions supposés moins difficiles et surtout plus prestigieuses dans les rangs de la Divisio Telepathica ou en tant qu’équipage personnel d’un Grand Maître[32].
Le Technoprêtre
Le dernier membre de l’équipage est un Technoprêtre. Depuis son poste dans la salle des machines, il contrôle le réacteur à plasma du Titan. C’est le cœur du Titan, fournissant l’énergie à tous les systèmes du Titan selon les besoins. Tous les Titans nécessitent de grandes quantités d’énergie, et le réacteur à plasma dangereusement volatil du Titan permet d’en produire. Avec les risques d’effondrement ou de réaction de fuite catastrophique qui en découlent, le Technoprêtre doit constamment surveiller le rendement du réacteur, en détournant l’énergie vers les systèmes au besoin[16].
Groupements Tactiques Titaniques
Les Legios Titaniques sont des organisations extrêmement flexibles. Le nombre de Titans opérationnels dans une seule Legio peut varier d’à peine une douzaine dans le cas de l’élite de la Legio Ordo Sinister à plus de cent dans la Legio Destructor. Lorsqu’ils sont en guerre, certains des Titans de Bataille de la Legio sont envoyés dans différents secteurs du front de bataille pour soutenir des compagnies spécifiques, nominalement sous le contrôle du commandant de secteur. De même, la plupart des Titans de classe Empereur sont déployés pour renforcer le front à des points clés, bien que ceux-ci demeurent sous le commandement direct du Grand Maître de la Legio.
La majeure partie des Titans de Bataille restants de la Legio est formée en groupes de trois Titans chacun, qui resteront généralement ensemble pendant toute la durée de la campagne. Chaque groupement tactique est une unité indépendante, comprenant souvent ses propres troupes de soutien ainsi que des installations de réparation et d’entretien. Les Titans d’un groupement tactique sont presque toujours du même type, Reavers ou Warlords. Cela permet de s’assurer qu’ils demeurent un groupe cohésif avec des capacités similaires.
Les Titans Scouts tels que les Warhounds n’ont pas été organisés en groupes de combat depuis les excès commis par les Scouts du Senior Princeps Esau Turnet des Têtes de Mort, qui faisaient partie de la Legio Renégate Mortis, lors de l’Hérésie d’Horus. Au lieu de cela, les Titans Scouts opèrent en paires et ces équipes sont attachées à des groupements tactiques ou à d’autres grandes formations si nécessaire
L’armement des Titans d’un groupement tactique varie considérablement en fonction du terrain sur lequel il combat et des forces de ses adversaires. Les Grands Maîtres d’une Legio Titanique réfléchissent depuis des milliers d’années aux mélanges d’armes optimaux pour les groupements tactiques. Est-il préférable d’armer les trois Titans avec des armes de même portée pour obtenir une puissance de feu massive ? Ou chaque Titan devrait-il être adapté pour soutenir ses camarades et combler leurs lacunes ? D’innombrables codex et documents ont été écrits sur le sujet de l’armement Titanique, mais les Princeps et les Grands Maîtres ont tous leur propre perception de l’arme idéale[38].
Maisons de Chevaliers Vassales de l'Adeptus Titanicus (Ère Grande Croisade/Hérésie d'Horus)
- « Les vassaux sont vos fidèles molosses, et tous chiens qu’ils puissent être, je n’irais pas chasser sans eux. »
- -Princeps Nistru, Legio Fureans.
La majorité des Chevaliers marchent pour l’une de soi-disant Maisons de Chevaliers Impériales, qui ont toute autonomie sur leurs domaines et le doit de nouer des alliances avec d’autres factions impériales selon leurs désirs. D’autres Maisons de Chevaliers sont sujettes aux Protocoles Sidon, portant le rouge et le noir du Mechanicum et possédant seulement le droit de porter le symbole de crâne et rouage du Culte de la Machine, l’Opus Machina. Ces Maisons affiliées au Mechanicum servent dans les Taghmata des Mondes-Forges, et marchent aux côtés de rangs serrés de Skitarii, tech-esclaves, automates et des nombreux autres combattants et machines qui servent le Dieu-Machine. Il existe cependant une troisième classe de Maisons, distincte des premières, les Maisons Vassales Titanicus. Elles peuvent avoir leurs propres traditions et recruter sur un monde donné, mais chacune est entièrement soumise à une des Legios de l’Adeptus Titanicus. Les Maisons Vassales Titanicus sont à ce point intégrées qu’elles portent souvent la livrée et l’héraldique de leur Legio parente, et il est extrêmement rare qu’elles luttent sans elle.
Les Chevaliers des Maisons Vassales servent d’éclaireurs et de tirailleurs en étroite coopération avec les formations de Titans. Ils doivent contourner et harceler les forces ennemies occupant les objectifs de la Legio et protéger les Titans des menaces cachées rôdant à couvert, en sacrifiant leurs vies pour la sauvegarde des machines-divines. Dans les guerres à grande échelle caractéristiques de l’Hérésie d’Horus, en particulier celles sur Paramar V, Beta-Garmon, Kado, Ryza et Terra, ces Maisons servirent d’écran aux précieux Titans face aux tirs ennemis, faussant les verrouillages de cibles et attirant les tirs jusqu’à donner leurs vies pour leurs maitres.
Les descendants des Vassaux sont différents de ceux des Maisons affiliées à l’Imperium ou au Mechanicus. Ils ne manifestent pas l’individualisme pour lequel les Nobles Impériaux en particulier sont bien connus, leur féroce sens du devoir étant à la place tourné vers un dévouement total à leurs maîtres de la Legio. Toutefois, il ne s’agit pas d’une obéissance aveugle car les Vassaux savent que leurs maîtres comptent sur eux, ce qui leur accorde un grand honneur. La vie d’un Vassal est invariablement plus courte que celle de ses homologues, mais durant leur service plus bref, ils voient la guerre à une échelle que bien d’autres Vassaux ne verront jamais. Ils servent dans l’ombre, au pied des plus puissantes machines-divines, ils arpentent des mondes en feu et donnent leur vie sans se plaindre. La plupart des Legios sont accoutumées au fait d’être les combattants les plus colossaux du champ de bataille, et possèdent ainsi une certaine arrogance, or c’est l’inverse pour les Vassaux, qui ont ainsi une perspective unique de la guerre. Toutes les Legios n’ont pas de Maison Vassale, bien que la plupart en aient eu au cours de leur histoire. Dans de rares cas, une Maison Vassale a servi en tant que telle pendant une période discrète, peut-être pour faire acte de pénitence, et a été relevée de son service après avoir accompli un fait d’armes notable.
Les armures des Maisons Vassales ne sont que très rarement nommés contrairement aux machines-divines du Titanicus. De nombreux Titans ont des siècles voir des millénaires d’existence et ont gagné des noms et des distinctions. Les nouvelles machines sont censées arpenter les champs de batailles pour les années à venir, et au long de l’Hérésie d’Horus beaucoup ont reçu des noms grandiloquents en anticipant des faits qu’elles étaient censées accomplir. Les Armures Chevaliers Vassales, toutefois, ne sont pas supposés survivre bien longtemps, en conséquence, beaucoup de Maisons Vassales investissent leurs machines d’un genre de titre différent. La Maison Coldshroud, par exemple, baptise chacune de ses armures d’après une classe d’armes anciennes, en y ajoutant un numéro indiquant le nombre de fois que le nom a été employé. La Maison Perdaxia, vassale de la Legio Fureans, utilise les noms des déités préhistoriques des régions Indales, précédés d’un code inscrutable composé de chiffres, de lettres et de symboles runiques plus obscures encore. |
Il existe au moins deux façons de conférer le statut de Maison Vassale Titanicus. Beaucoup de Maisons devinrent vassales au cours de la Grande Croisade lorsqu’à leur découverte par les Flottes Expéditionnaires, elles se trouvaient dans un tel état qu’il leur était impossible de perdurer seules, leurs rares Chevaliers offrirent leurs services en tant que Maison Vassale Titanicus à condition que s’ils survivaient, prospéraient et servaient, ils soient un jour relevés de leur service et deviendraient une Maison Chevalier Impériale. En d’autres cas, un Monde Chevalier fut découvert mais résista à l’Imperium, et aurait été conquis probablement par une Legio Titanique qui força alors les Chevaliers à servir en tant que Vassaux, peut-être à perpétuité. Enfin, certaines Maisons Vassales ont été créées de toutes pièces par un Monde-Forge. Les Legios Titaniques n’incluent jamais d’Armures Chevalier dans leurs rangs mais leur intérêt au combat peut avoir justifié. La création d’un tel corps par les seigneurs de la forge.
En luttant au pied des plus puissantes machines de guerre jamais conçues par l’Humanité, les Maisons Vassales ont souvent développé une haine féroce de leurs homologues servant des Legios Titaniques ennemies. Ces batailles épiques sont rendues plus âpres encore par le fait que les Vassaux n’ont qu’un bref moment pour régler leur différend avant que la mort ne les prenne. Lorsque les Chevaliers de la Maison Coldshroud rencontrèrent ceux de la Maison Perdaxia, par exemple, le choc fut des plus brutal, tandis que les maîtres titaniques des deux Maisons Vassales s’affrontaient au-dessus.
Mondes Natals
Si certaines Maisons Vassales ont des droits de recrutement sur des mondes spécifiques, (en particulier les Maisons qui avaient une planète comme foyer avant de devenir Vassales du Titanicus), la plupart volent rarement leur monde natal, servant exclusivement aux côtés des Legios Titaniques à laquelle elles sont soumises, dont elles considèrent le Monde-Forge comme leur foyer. Beaucoup ne connaissent que le domaine de leur Legio parente, surtout celles expressément créées comme Vassales. La plupart des Maisons Vassales ont leurs propres traditions, rituels et dogme, et les Chevaliers sont considérés comme une classe distincte des équipages de Titans, d’où le peu d’interactions entre eux. En termes de discipline interne, d’assignement du rang, etc. Le Grand Maître de la Maison a toute autorité, bien que lors de la nomination d’un nouveau Grand Maître, la Legio parente dispose d’un droit de veto.
Ressources Matérielles
Les Maisons Vassales peuvent généralement aligner de 200 à 300 armures Dans une Maison Impériale ou affiliée au Mechanicum, un tel effectif serait considérable, mais les Maisons Vassales sont soumises à une forte attrition en raison de leur rôle, et seule la capacité de production du Monde-Forge de leur Legio leur permet de maintenir pareil effectif. Les Maisons Vassales sont invariablement bien équipées, car elles peuvent puiser non seulement dans les ressources de leur Legio parente, mais également dans celles du Monde-Forge lui-même. Elles utilisent toute la gamme d’Armures Chevaliers, des types Questoris et Cerastus standards aux modèles Mechanicum plus inhabituels, y compris ceux qui emploient des armes et des systèmes inaccessibles aux Maisons de Chevaliers sans lien aussi étroit avec un Monde-Forge donné.
Maisons Vassales Notables de l'Âge des Ténèbres
Maison Coldshroud
Les Héritiers de la Maison Coldshroud sont issus de l’Octade, la région autour de Gryphonne IV dominée par le Monde-Forge. Depuis que Gryphonne IV existe, des familles favorisées ont cédé leurs fils et leurs filles pour qu’ils rejoignent les rangs de la maison, car il ne saurait y avoir plus grand honneur. La Maison Coldshroud est implacable au service des Griffons de Guerre et a lutté à leurs cotés tout au long de la Grande Croisade et de l’Hérésie d’Horus. Sur Paramar V, elle a affronté d’écrasantes forces renégates ; elle couvrit la retraite de la Legio et ouvrit la voie de la reconquête de la planète grâce aux vies de ses héritiers.
Maison Morbidia
Des siècles durant, ceux de la Maison Morbidia n’étaient guère plus que des esclaves au service de Mars. Le sombre fait qui l’a radiée de sa place au sein des Maisons du Mechanicum est un secret bien gardé bien qu’assez terrible pour condamner la Maison entière ainsi que ses descendants à la servitude. Lorsque le Mechanicum fut divisé par la traîtrise du Maître de Guerre et que Mars se changea en champ de bataille, la Legio Mortis offrit la "liberté" à la Maison Moribidia si elle prêtait serment à Horus. Aigrie par des siècles d’asservissement, la Maison de Chevaliers fut prompte à accepter. Depuis elle marche aux côtés des Têtes de Morts et partage ses crimes envers l’Imperium.
Maison Perdaxia
L'histoire de l’ex-Maison Impériale de Perdaxia a été effacée, non par les agents de l’Empereur, mais pas Ses ennemis. Ses Chevaliers vont au combat avec leur ancienne héraldique éraflée et recouverte par la livrée de la Legio Fureans, ce qui ne permet que de spéculer quant à l’identité de ses maîtres de jadis. Fanatiquement loyale aux Yeux de Tigres, la Maison Perdaxia répondit aux côté de sa Legio à l’appel de l’Archimagos Inar Satarael lorsque les traîtres envahirent Paramar V. Pendant les combats, les Héritiers de Terdaxia se sacrifièrent par centaines pour protéger les Titans des Yeux de Tigres en emportant des dizaines de Titans loyalistes avec eux.
Maison Procon Vi
La Maison de Chevaliers Procon Vi est inhabituelle en ceci qu’elle maintient une présence indépendante sur la planète Procon et un vaste contingent vassal au service de la Legio Solaria. La raison est qu’un grand nombre de descendants de la Maison Vi furent détachés sur Tigris pour servir d’équipages de Titans aux Chasseurs Impériaux, et que leurs loyaux frères et sœurs sont venus combattre à leurs côtes. La quasi exclusivement féminine Legio Solaria entretient une relation étroite avec sa Maison Vassale, dont de nombreux Princeps et Moderatii sont liés par le sang avec ses descendants. Ces liens furent déterminants sur les champs de bataille de Beta-Garmon, ou les Loyalistes connurent guerre et destruction a une échelle inimaginable.
Héraldique
L’héraldique des Armures Chevaliers d’une Maison Vassale Titanicus découle la Legio Titanique à laquelle elle est soumise. La plupart des Maisons Vassales ont leur propre icône, mais leurs couleurs sont invariablement dérivées de celles de leur Legio parente comme on peut l’observer chez les Cerastus Lancer de la Maison Coldshroud, qui porte le jaune d’or et le gris moucheté des Griffons de Guerre. Certaines Maisons Vassales, en particulier Morbidia et Perdaxia, portent les couleurs de leurs Legio parentes inversées, tandis qu’une poignée a gagné le droit de porter ses propres couleurs. À de rares exceptions près, les armures des Maisons Vassales arborent une héraldique plus uniforme que celles des Maisons Impériales, avec peu ou aucune iconographie individuelle, ni motifs ou symboles décrivant des hauts faits du Noble aux commandes. Liés comme ils le sont au service de leurs maîtres Titanicus, les Héritiers des Maisons Vassales vivent et meurent sur ordre de leurs maîtres.
Marquages de Victoires
Les Chevaliers Vassaux n’existant que pour servir leurs maîtres Titanicus et ne font état de leurs victoires que si elles sont significatives. Toutefois, ils sont nombreux à avoir reçu l’honneur de partager la gloire de leurs superviseurs et arborer ainsi leurs victoires. Falchion-LVI porte ainsi plusieurs icônes utilisés par les Griffons de Guerre pour représenter diverses classes de Titans – cinq crânes et un Roi pour plusieurs Titans de lignes abattus (la majorité étant des Warlords) et un cavalier pour représenter un Titan de Reconnaissance abattu (généralement un Warhound). Le fait que ce dernier soit arboré sur les bannières de Falchion-LVI suggère que le Chevalier a été directement impliqué dans cette victoire et non qu’il s’agisse d’une décoration par procuration.
Falchion-LVI
Le Cerastus Lancer Falchion-LVI fut produit sur Gryphonne IV à l’aube de l’Hérésie d’Horus, dans le cadre de l’effort de guerre du Monde-Forge pour doper les défenses de l’Imperium contre l’avance inexorable des osts du Maître de Guerre. Falchion-LVI fut déployé pour la première fois sur Paramar, où il résista aux charges féroces des Chevaliers massés de Perdaxia puis il servit sur Tallarn aux côtés de l’illustre Titan, Régent de Fer, de la Legio Gryphonicus.[40]
Les Couleurs des Titans de Bataille
Comme les Space Marines des Legiones Astartes, chacune des Legios Titaniques avait son propre système d’héraldique complexe. Elles sont étroitement liées à l’histoire et aux victoires de l’unité et sont souvent l’incarnation de la personnalité et du caractère collectif de la Legio.
Au cours de l’histoire de l’Imperium, les Ordres changèrent leurs couleurs et leurs motifs, mais moins que ce que l’on pourrait croire. La tradition et la fierté sont profondément ancrées dans chaque Ordre. Même les couleurs des anciennes Legios Titaniques ont été conservées et transférées à leurs Ordres successeurs pendant l’Hérésie d’Horus et la Purge qui suivi. Au temps de l’Hérésie d’Horus, les Legios Titaniques et les Ordres nouvellement formés conservèrent leurs couleurs qui devinrent bien plus qu’une marque de chaque Ordre : les couleurs devinrent des insignes de fidélité à l’Empereur ou au Maître de Guerre Horus.
Chaque Ordre Titanique a son propre emblème et ses propres couleurs. Par exemple, les couleurs de l’Ordre de la Divisio Militaris des Guêpes de Feu sont le rouge et l’or ; tous ses Titans sont peints dans ces deux couleurs. Son emblème, celui d’une guêpe dans un triangle blanc à bordure bleue, est peint sur la carapace de chacun de ses Titans, et chacun porte la bannière de la Divisio Militaris montée sur sa carapace. Sur le carénage inférieur de chaque jambe - de manière à être visible par les troupes au sol - se trouve le symbole de la classe du Titan.
Chaque Titan a sa propre bannière de victoire personnelle, suspendue à sa "taille". Celui-ci porte l’insigne de l’Ordre et - dans le cas des Guêpes de Feu - des crânes blancs comme symboles de victoire. Les équipages individuels attachent souvent des bannières de mise à mort supplémentaires aux armes de leurs Titans, enregistrant le nombre de cibles que chaque arme a éliminé. Il s’agit souvent d’un emblème non officiel adopté par le Princeps du Titan, ou par les Moderatus en charge de l’arme.
Certains Titans ont aussi des emblèmes personnels, des devises et autres sur leur carapace, leurs armes ou leurs carénages de jambes, et dans de nombreux Ordres, les équipages ont une grande liberté dans la personnalisation de leur Titan. Les couleurs de base de l’Ordre et de ses insignes doivent, bien entendu, être conservées et respectées.
Au lendemain de l’Hérésie d’Horus, les Ordres Loyalistes du nouveau Collegia Titanica ajoutèrent des Sceaux de Pureté à leurs Titans. Ces énormes sceaux de métal mou ont été appliqués par les Technoprêtres de l’Adpetus Mechanicus comme une marque de pureté et une protection contre la corruption. Peints et gravés de runes, décorés de longues bannières en ruban, les sceaux sont encore apposés sur les Titans. Ils sont un souvenir des jours honteux de l’Hérésie où des milliers de Titans se sont retournés contre l’Empereur sous l’influence obscure du Chaos.
Pendant la Grande Purge, les Titans portaient également un fanion de campagne sur la bannière de la Divisio Militaris. Ce long drapeau blanc ont été ajouté aux Titans en signe de loyauté, et portait généralement un slogan Loyaliste comme par exemple perficiii purgendi ou bellum iustum qui étaient populaires. De telles banderoles sont rarement utilisées aujourd’hui, car peu de campagnes ont exigé autant de dévouement et de fanatisme que celles qui ont été mises en place pour combattre l’Hérésie[41].
Médias Externes
Sources
- Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Rulebook, 2018
- Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Loyalist Legios
- Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Traitor Legios
- Imperial Armour Vol. 3 : The Taros Campaign
- Imperial Armour Vol. 6 : The Siege of Vraks - Part Two
- Imperial Armour : The Siege of Vraks : 2nd Edition
- Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, 1989
- Codex Titanicus, V2
- Warhammer 40 000, Apocalypse, V6
- The Horus Heresy, Book Seven - Inferno
- The Horus Heresy - Legions Imperialis : Rulebook
- Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : The Achilus Assault
- DEMBSKI-BOWDEN AARON, Space Marines Battle - Helsreach, Bibliothèque Interdite, 2010
- LEE MIKE, Les Anges Déchus, Black Library, 2010
- THORPE GAV, Délivrance Perdue, Black Library, 2012
- Forge World - Règles de Legion Titanicus Warbringer Nemesis[1]
- NetEpic 5.0 Rule Book : Optional Rules[2]
- White Dwarf, Février 2019
- ↑ Codex Titanicus : Introduction - The Galaxy (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - Titans (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - Contents (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Rulebook - Chapter - The Imperium of Mankind - The Empire of Old (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Rulebook - Chapter - The Imperium of Mankind - Mars and Terra (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Rulebook - Chapter - The Imperium of Mankind - The Unification Wars and the Great Crusade (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Rulebook - Chapter - The Imperium of Mankind - The Titan Legions (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Rulebook - Chapter - The Imperium of Mankind - The Death of Innocence and the Horus Heresy (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ 9,0 et 9,1 Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - The Collegia Titanica (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - The Collegia Titanica - The Divisio Militaris (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - The Collegia Titanica - The Divisio Mandati (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - The Collegia Titanica - The Divisio Telepathica (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - The Collegia Titanica - The Divisio Investigatus (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ 14,0 14,1 et 14,2 Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - Titans - Titan Types (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ 15,0 15,1 et 15,2 Imperial Armour Vol. 6 : The Siege of Vraks - Part Two : Reaver Battle Titan (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ 16,0 16,1 16,2 et 16,3 Imperial Armour Vol. 3 : The Taros Campaign : Warhound Titan (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ 17,0 et 17,1 Codex Titanicus : Battle Titans (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy - Legions Imperialis : Rulebook Strategic Assets, Titan Detachments, Dire Wolf Heavy Scout Titan, Titan Detachments (traduit de l'anglais et résumé par Trazyn l'Infini)
- ↑ Forge World - Règles de Legion Titanicus Warbringer Nemesis Titan (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ Codex Titanicus : Warlord Battle Titan (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Seven - Inferno, Chapter The Ordo Sinister - The Hereteknica of the Psi-Titan (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Seven - Inferno, Chapter Talos of the Emperor - Warlord Sinister Pattern Battle Psi-Titan (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Loyalist Legios, Chapitre - Adeptus Titanicus : Loyalist Legios - Warmaster Heavy Battle Titan (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Traitor Legios, Chapitre - Adeptus Titanicus : Traitor Legios - Warmaster Iconoclast Heavy Battle Titan (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Deathwatch: The Achilus Assault : Imperator ! (traduit de l’anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Informations issues de Helsreach, Chapitre IV, Chapitre XXI de DEMSKI-BOWDEN AARON, 2010, Black Library et résumées par Trazyn l'infini
- ↑ Informations issues de Délivrance Perdue Chapitre Quinze : Les Chanceux/Loyauté Divisé/Les Astartes Dévoilés de THORPE GAV, 2012, Black Library et résumées par Trazyn l'infini
- ↑ Informations issues de Les Anges Déchus - Manipulations et Trahisons, Chapitre XIX - Lion Rampant, Diamat, La 200e année de la Grande Croisade de l'Empereur de LEE MIKE, 2010, Black Library et résumées par Trazyn l'infini
- ↑ Codex Titanicus : Emperor Class Titans (traduit de l’anglais par Christer)
- ↑ Codex Titanicus : Imperator Emperor Class Titan (traduit de l’anglais par Christer)
- ↑ NetEpic 5.0 Rule Book : Optional Rules - Warmonger Titan (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ 32,0 et 32,1 Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - Titans - Titan Crews (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Imperial Armour : The Siege of Vraks : 2nd Edition - Chapter Seven - On the Edge of Defeat - Titan Princeps - Command Throne (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Imperial Armour : The Siege of Vraks : 2nd Edition - Chapter Seven - On the Edge of Defeat - Titan Princeps - Mind Impulse Units (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Imperial Armour : The Siege of Vraks : 2nd Edition - Chapter Seven - On the Edge of Defeat - Titan Princeps - Armoured Cuirass (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Imperial Armour : The Siege of Vraks : 2nd Edition - Chapter Seven - On the Edge of Defeat - Titan Princeps - Mind Support Umbilicals (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Imperial Armour : The Siege of Vraks : 2nd Edition - Chapter Seven - On the Edge of Defeat - Titan Princeps - Moderatii (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Codex Titanicus : Titan Battle Groups (traduit de l’anglais par Guilhem)
- ↑ White Dwarf - Février 2019, Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Nouvelle Formation Les Maison Vassales, Convention de Dénomination de Maison Vassale
- ↑ White Dwarf - Février 2019, Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Nouvelle Formation, Les Maison Vassales
- ↑ Adeptus Titanicus : Epic Battles Between Gigantic Robots, Chapter - Titan Battle Colours (traduit de l'anglais par Guilhem)
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