Schémas de Construction Standards

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Une Ère d'Exploration

Les Schémas de Construction Standards, sources d’une technologie prodigieuse et oubliée.

De nombreux millénaires se sont écoulés depuis que l’humanité s’est aventurée pour la première fois à partir de la Terre Antique pour coloniser la galaxie. Pour l’humanité, ce fut l’âge d’or de la science et de la technologie, époque à laquelle les plus grands esprits de l’humanité ont mis au point des armes et des machines de guerre qui sont encore utilisées pour équiper les vastes armées de l’Imperium au 41e Millénaire. Grâce à ces grandes réalisations, l’humanité prospéra et fini par devenir l’espèce dominante dans la galaxie, mais ces temps sont révolus depuis longtemps et cette époque est maintenant appelée Moyen-Âge Technologique. C’est une époque oubliée de tous, sauf des plus grands savants actuels - et même alors, pour la plupart, c’est une époque entourée de mythes et de légendes.[1]

Les premiers pas de l’homme dans l’espace s’avérèrent effroyablement lents, et même lorsqu’il finit par atteindre d’autres planètes que la sienne, il manquait à l’effort de colonisation ne serais-ce qu’un véhicule à usages multiples qui aurait servi à l’exploration de ces nouveaux mondes et s’adaptant à différents types de terrains. Tout cela devait néanmoins changer peu après l’exploration de Mars, grâce au développement des moteurs Warp et à l’évolution du système de Schéma de Construction Standardisée, ou SCS. L’origine exacte de ce procédé s’est perdue dans les milliers d’années écoulés depuis sa première utilisation, mais ses répercutions sont néanmoins parvenues jusqu’au quarante et unième millénaire, et comme les colons de l’humanité se sont à l’origine répandus dans la galaxie, chaque monde qu’ils ont colonisé aurait possédé au moins un de ces vastes dépôts de connaissances. Conçu pour être suffisamment simple à utiliser par la majorité, la versatilité des SCS permettait aux premiers colons d’obtenir des solutions pratiques à tous leurs besoins, que ce fut en matière de transport, d’abri ou dans tout autre domaine, simplement en entrant dans le système les paramètres des conditions à remplir : les colons n’avaient qu’à préciser ce qu’ils voulaient construire et les moteurs logistiques de la machine leur fournissaient les moyens de le faire. Les SCS permirent à ces précurseurs de créer toutes sortes d’équipements utiles à partir des matériaux locaux et des ressources en énergie à leur disposition. En utilisant les ressources disponibles localement, ils pouvaient ainsi fabriquer des abris efficaces, des centrales électriques, des équipements de communication, des moyens de transport et des armes. Pour beaucoup d’entre eux, cela leur assurait une ligne de vie indispensable qui leur permettait de ne pas sombrer à nouveau dans une existence de subsistance et de barbarie étant donné les gigantesques distances spatiales qui les séparaient de l’Ancienne Terra. Au fil du temps, ce système connut des ajustements et il est dit qu’une grande partie des SCS étaient en fait capables d’apprendre et ainsi d’évoluer seuls. Grâce à leur efficacité et à leur perfection croissante, l’essor dans l’espace de l’Humanité connut un grand bond en avant et ses vaisseaux devinrent capables de s’enfoncer toujours plus loin dans la galaxie. L’histoire entra dans une période d’exploration que rien ne semblait devoir arrêter.

La Mort du Savoir

Tout cela devait cependant cesser lors d’une période désormais désignée comme l’Ère des Luttes. Même si ce qui provoqua un pareil soulèvement massif parmi les hommes donne désormais lieu aux conjectures les plus folles, ses effets cataclysmiques n’ont pu être oubliés. Des guerres déchirèrent alors la galaxie entière et leurs horreurs n’épargnèrent pas une seule planète : l’humanité se déchirant en une série de terribles guerres, se fragmentant davantage en de nombreux petits empires, dont beaucoup se retournèrent les uns contre les autres alors qu’ils luttaient pour survivre ou étaient la proie de races Xenos hostiles. Les alliances et les coalitions succombèrent une à une aux querelles des systèmes s’affrontant les uns les autres pour des raisons perdues à la postérité.

Les SCS et le Chaos[2]

Les Technoprêtres de l’Adeptus Mechanicus considèrent les SCS comme des textes sacrés et le moindre écart par rapport à leurs écritures sacrées comme la pire des hérésies. Les Magi Noirs et les Techmanciens, cependant, ne sont aucunement limités par une telle doctrine et construisent toutes sortes de machines hybrides dans une quête sans fin pour créer les machines de guerre les plus efficaces. En plus de ces blasphèmes, les Techmanciens mènent parfois des missions pour dénicher les traces de systèmes SCS intacts, dont des rumeurs font état. De tels rapports sont courants parmi les ordures sans maître qui errent dans le vide au-delà des frontières de l’Imperium, mais la plupart ne conduisent qu’à la mort de ceux qui sont assez stupides pour les écouter. Néanmoins, il arrive très rarement qu’un Techmancien particulièrement déterminé ou favorisé découvre un fragment de SCS décrivant une arme inconnue jusqu’alors, et l’utilise pour un effet épouvantable sur les armées de l’Imperium.

Durant ces conflits, les surfaces entières de planètes furent rasées et leurs précieuses archives anéanties. D’innombrables concepts furent oubliés par les systèmes SCS endommagés au-delà de toute possibilité de réparation. Le peu qui a survécu à cette terrible période avait souvent été modifié au-delà de toute reconnaissance car, complètement isolés et se débrouillant seuls, de nombreux colons durent adapter leurs constructions SCS à leurs propres besoins, modifiant souvent leurs conceptions originales au-delà de toute identification. Malgré son déclin, beaucoup de créations SCS plus pratiques ont perduré sous une forme ou une autre, des copies étant transmises de génération en génération, mais lorsque les guerres s’éteignirent enfin et que l’Humanité fut à nouveau réunifiée sous la bannière de l’Empereur révélé à Son peuple, la grande majorité des SCS avaient été détruits et leur précieuse connaissance perdue, même si ceux qui restaient étaient encore discernables dans leurs formes et leurs conceptions utilitaires communes. Les rares résidus fragmentaires de cette source inestimable devinrent des reliques, secrètement conservées à l’écart du monde extérieur, leurs enseignements atteignant le statut de cantiques légendaires, de connaissance d’inspiration divine. Malheureusement, l’expertise et les connaissances nécessaires pour réinventer une telle technologie avaient cependant été perdues depuis longtemps, et tout ce que les artisans de l’Imperium pouvaient espérer faire était de reproduire ce qui avait été fait auparavant. Ainsi, les copies des concepts créés par les systèmes SCS ont perduré plus longtemps que les systèmes SCS eux-mêmes et sont devenues l’objet de la quête de l’Adeptus Mechanicus, qui se jette avidement sur la moindre miette d’information pouvant mener à la découverte d’un fragment de ce savoir. Au fil du temps, des éléments épars de conceptions SCS ont été redécouverts et réincorporés de façon progressive aux inventaires impériaux : un bon exemple en est l’Immolator des Sœurs de l’Adepta Sororitas, la banque de données renfermant les détails de son assemblage fut mise à jour dans un ancien complexe industriel du monde de Fornoth, durant la Croisade d’Icaria.

L'Adeptus Mechanicus et le Rapport à la Technologie

En ce 41e millénaire, la technologie n’est pas très bien comprise et la plupart de ceux qui peuvent la comprendre ont été réunis sous la houlette de l’Adeptus Mechanicus, l’une des organisations clés de l’Imperium de l’Humanité. Aujourd’hui, ces Technoprêtres - serviteurs du Culte du Dieu-Machine - en sont les adorateurs et toute l’ancienne technologie de l’Humanité, en particulier celle qui a été récupérée dans ses mondes perdus depuis longtemps et dispersés dans la galaxie, est vénérée par l’Adeptus Mechanicus d’une manière plus proche d’un artefact religieux que d’un simple groupe électrogène ou d’une pompe à essence - les Technoprêtres croyant que toutes les machines ont une volonté ou une âme qui leur est propre.

L’Adeptus Mechanicus considère que tout ce qui implique des modèles de SCS reflète la volonté et la divinité du Dieu-Machine et, en fin de compte, de l’Empereur Lui-même. Les modifications antérieures, en particulier celles apportées par les premiers colons de l’Humanité, sont rarement remises en question, presque toujours acceptées comme étant une partie intégrante du SCS et dupliquées en tant que telles. Ainsi, ce que les Magos considèrent actuellement comme de purs Schémas de Construction Standard ne le sont pas, et il leur est désormais impossible de séparer l’original de son adaptation.

Beaucoup considèrent toute modification d’un modèle SCS comme une technohérésie, un défi à la volonté du Dieu-Machine et de l’Empereur, et inconcevable pour tout fidèle serviteur impérial. L’innovation est considérée comme profondément suspecte et fortement découragée, même pour les quelques personnes qui pourraient avoir les compétences nécessaires pour la réaliser. De nombreuses formes de technologie plus avancées dans la galaxie sont considérées comme des technologies "obscures" et proscrites, et quiconque s’adonne à ces technologies interdites - en particulier celles créées par d’autres races - s’expose aux sanctions les plus sévères, toutes les infractions étant passibles de lourdes peines, y compris la mort ou la reconversion en tant que l’un des milliards de Serviteurs de l’Imperium.

Avec une telle attitude, une technologie nouvelle ou plus performante n’est pas considérée comme la solution à la myriade de dangers auxquels l’Humanité est confrontée, de nombreux sous-cultes au sein de l’Adeptus Mechanicus semblant en fait la craindre comme l’un des dangers qui pourraient entraîner sa chute. Le simple fait de développer des armes meilleures, plus grandes ou plus précises ne vient même pas à l’esprit de l’Adeptus Mechanicus, un point de vue partagé par de nombreuses personnes au sein des plus hauts niveaux de l’Imperium, qui considèrent que la plupart des problèmes peuvent être résolus par la force brute (c’est-à-dire en utilisant plus d’hommes, la main-d’œuvre étant l’une des plus grandes ressources de l’Imperium) ou par une foi aveugle (l’Empereur protège). L’obtention de la connaissance par l’expérimentation et la méthode scientifique a donc été remplacée au sein de l’Imperium par l’ignorance et la foi, qui ne nécessitent ni preuve ni témoignage, mais seulement la certitude que la doctrine du Dieu-Machine est exacte.

Les SCS et les Véhicules au 41e Millénaire[3]

Développés à l’origine pour fournir aux colons une technologie capable de résister aux conditions rigoureuses de la galaxie, les modèles de véhicules issus des SCS étaient grands, robustes, difficiles à endommager, fiables, faciles à réparer et offraient un haut niveau de standardisation d’une machine à l’autre. Ils devaient être capables de fonctionner dans n’importe quel environnement, la simplicité et l’efficacité l’emportant donc sur les considérations de forme.

Nombre des véhicules du 41e Millénaire qui ont leurs racines dans les systèmes SCS en sont encore le reflet. Grands, rustiques mais très robustes, ce sont des modèles éprouvés qui ont très peu changé au fil des siècles. Ce ne sont pas les machines de guerre élégantes et fonctionnelles des Aeldaris, mais des mastodontes bruyants et cliquetants, qui crachent les gaz d’échappement de leurs moteurs rugissants : Chimères et Leman Russ en étant les exemples évidents. Il fut un temps, au Moyen-Âge Technologique, où l’Humanité aurait peut-être pu les améliorer, les rendre plus rapides, plus silencieux ou y ajouter des dispositifs permettant de faciliter le travail de l’équipage, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Souvent, les connaissances sont insuffisantes et même lorsqu’elles le sont, la volonté n’existe pas.

Les plus hauts échelons des Magi, bien que dogmatiques et rigides dans leurs demandes d’adhésion au Culte du Dieu-Machine, savent que l’Humanité a autrefois maîtrisé une technologie bien plus avancé que ce qu’elle possède aujourd’hui. Plutôt que de s’efforcer d’imiter les réalisations passées par l’expérimentation et la recherche, la science pour eux s’apparente désormais davantage à l’étude archéologique. Les Technoprêtres recherchent dans la galaxie les traces cachées ou oubliées des machines du passé, et celles qu’ils trouvent sont reproduites servilement, mais seulement une fois qu’il est établi que les systèmes SCS sont présents et que la bénédiction du Dieu Machine a été accordée à leur démarche. Comprendre comment ou pourquoi les choses opèrent n’est plus considéré comme important, le simple fait qu’elles fonctionnent (par la volonté du Dieu-Machine) suffit à l’Adeptus Mechanicus.

C’est ainsi que presque tous les objets actuellement utilisés par l’Imperium ont vu le jour, légués en tant que descendants d’anciens modèles SCS ou assemblés à partir de découvertes sur des planètes reculées. Parmi les dernières redécouvertes de l’Adeptus Mechanicus figurent le Chasseur Lightning, dont les plans ont été trouvés sur Karnak II mais dont la vérification a pris près d’un demi-siècle, et l’Immolator des Sœurs de Bataille, une variante de la coque commune du Rhino. Ce sont les grandes réalisations des équipes d’Explorators qui parcourent la galaxie pour retrouver les machines SCS perdues et reconstruire lentement le patrimoine technique de l’Humanité. Pour l’Adeptus Mechanicus, la récupération des SCS est son saint Graal et est un processus laborieusement lent qui est déjà en cours depuis plus de 10 000 ans.

Alors que la chasse aux nouvelles découvertes se poursuit sans relâche, un flux constant de connaissances technologiques plus anciennes est perdu à jamais pour l’Imperium. Lorsqu’une machine tombe en panne, en particulier une machine dont il ne reste que quelques exemplaires, il n’y a souvent plus les connaissances nécessaires pour la réparer. Si les bénédictions et les louanges ne peuvent pas ranimer l’esprit de la machine, alors l’Adeptus Mechanicus ne peut rien faire : telle est la volonté du Dieu-Machine.

Cette décomposition et cette redécouverte donnent lieu à une gamme très diversifiée de technologies, en particulier parmi les véhicules de l’Imperium. Certains contiennent des systèmes incroyablement avancés, tandis que d’autres sont primitifs, et beaucoup intègrent les deux extrêmes, utilisant des systèmes de ciblage sophistiqués ou des liens d’impulsion mentale tout en étant entraînés par une turbine à vapeur. Les Vaisseaux Spatiaux de l'Imperium sont un autre exemple de cette fusion inégale car, bien que capables d’astro-navigation sophistiquée et de sauts Warp, de nombreuses autres tâches à bord sont accomplies par la seule force humaine, les canons massifs du vaisseau étant souvent amenés en position de tir pendant une bataille par des centaines de membres d’équipage sous contrat.[4]

Médias Externes

Sources

Pensée du Jour : « Un esprit ouvert est une citadelle sans portes et désertée par ses gardes. »
  • Index Astartes
  • Imperial Armour Vol. 13 : War Machines of The Lost and The Damned
  • Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard
  1. Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - SCS Technology (traduit de l’anglais par Christer)
  2. Imperial Armour Vol. 13 : War Machines of The Lost and The Damned - Chaos Rhino Armoured Troop Carrier (traduit de l’anglais par Christer)
  3. Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - SCS and Vehicles in the 41th Millennium (traduit de l’anglais par Christer)
  4. Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - The Adeptus Mechanicus and Attitudes to Technology (traduit de l’anglais par Christer)