Questoris Croisé
Un Chevalier Croisé progresse jusqu’à la position de tir optimale, plante ses jambes dans le sol et déchaîne la mort. Le Croisé crache un ouragan d’obus avec son Canon Gatling Avenger, dessinant des motifs meurtriers dans la ligne de front adverse. Sa deuxième arme - un Canon Thermique - fait grésiller l’air quand il projette un faisceau capable de réduire une escouade de Terminators du Chaos en magma écumant à chaque tir. À mesure qu’il avance, le Croisé nettoie des secteurs et découvre de nouvelles cibles, tout en continuant à tirer à chaque pas.
La priorité d’un Chevalier Croisé est de trouver des zones de tir dégagées, et si le Noble aux commandes songe à sa propre couverture, ce n’est qu’une pensée vite oubliée. Chaque pilote a appris depuis longtemps à se fier au Bouclier Ionique de son Croisé, et à sa propre aptitude à l’orienter pour encaisser n’importe quel tir. Si l’ennemi venait a s’approcher de trop, le Chevalier Croisé porte aussi une mitrailleuse, sans oublier la puissance écrasante considérable de son piétinement.
Certains Chevaliers Croisés optent pour une arme à portée plus longue, en troquant le Canon Thermique contre un Obusier à tir rapide. La Maison Raven est réputée employer une formation de Chevaliers équipée de la sorte, un groupe redoutable, capable de pulvériser les lignes de bataille adverses de loin en les saturant d’obus explosifs. Elle pulvérise ses ennemis à longue portée en saturant ses positions d’obus explosifs de gros calibre. Déployée aux côtés d’un ou plusieurs Chevaliers Vaillant, cette formation dispose d’une puissance de feu phénoménale, équivalente à celle de toute une compagnie d’artillerie de l’Astra Militarum.
La puissance de feu déjà impressionnante du Chevalier Croisé peut être améliorée par une arme de carapace. L’Autocanon Icarus lui permet de remplir un rôle antiaérien afin de protéger ses camarades. Pivotant automatiquement selon les injonctions d’Auspex, les Autocanons Icarus crachent des grêles d’obus dans le ciel, leurs canons absorbant le recul de chaque tir dans une danse de mort effrénée. Quelles que soient ses acrobaties, l’aéronef ennemi ne peut pas échapper à cette grêle de d’obus, et tombe bientôt en flammes avant de percuter le sol et d’exploser dans une boule de feu orange.
Autrement, les Chevaliers Croisés portent un râtelier de missiles pouvant être de deux types différents. Le Missile Ironstorm donne la possibilité de bombarder l’infanterie à longue distance, en faisant s’abattre des têtes aux charges antipersonnel redoutables. L’aire d’effet et l’efficacité de ces munitions font du Missile Ironstorm une arme idéale pour décimer les rangs de l’infanterie légère en la pilonnant impitoyablement.
En comparaison, la Roquette Stormspear est prévue pour fournir au Chevalier une meilleure capacité antichar. Elle est également adaptée pour tuer l’infanterie d’élite en armure lourde, ainsi que les blindés rapides dont l’armement pourrait être une menace pour le Croisé et ses frères d’armes. Les Roquettes Stormspear partent en salves fulgurantes, et hurlent en fendant l’air avant de percuter leurs cibles avec une force phénoménale.
Les Chevaliers Croisés sont généralement pilotés par des Nobles altruistes et déterminés. Même s’il peut bien évidemment s’agir de barons ou de membres d’une Cour Exaltée, ces machines sont d’ordinaire les montures de vassaux faisant preuve d’une grande humilité ou d’une foi infaillible. Au lieu de chercher la gloire d’une victoire en combat rapproché, ces guerriers cherchent à défendre leurs alliés, à couvrir de leurs armes les charges des Chevaliers plus agressifs, et à s’assurer que les menaces sont éliminées avant qu’elles puissent ternir la magnificence de leur Maisonnée. Les pilotes de Chevaliers Croisé sont donc respectés aussi bien au sein de leur Maison qu’en dehors de celle-ci, car ce sont des guerriers fiables qui ne renient jamais leur devoir.
Sire Gladius sentit la tension de la machine, car ils ne faisaient qu’un. Bien qu’il fût assis sur le Trône Mechanicum, dans le cocon d’adamantium de la coque d’Unyielding, le relais neural qui le liait au vieil Esprit de la Machine lui permettait d’éprouver chaque sensation. Il ressentit l’énorme pression qui burinait le Bouclier Ionique comme il sentait la bruine qui crépitait doucement sur sa peau de métal. À chaque enjambée il entendait le bruissement des servomoteurs. L’impulsion en retour l’empêchait d’oublier que son Chevalier, son enveloppe de métal, était sévèrement endommagé. Cela ne ralentissait pas le Chevalier Croisé, et il franchit les tranchées, en quête des pièces d’appui ennemies.
Des lignes de runes et de codes binaires éclairèrent les moniteurs de Gladius, baignant le Noble dans une lumière froide. Des alarmes l’avertirent comme les obus des hérétiques lui plongeaient dessus. Guidé par les voix qui résonnaient dans son esprit, Sire Gladius réorienta son bouclier au moment ou les explosions fleurirent autour de lui. Les mains de Gladius tressaillirent dans leurs gants de câbles quand le Canon Avenger inonda les tranchées de projectiles tandis que le Canon Thermique nettoyait les nids d’armes lourdes. Les icônes clignotantes indiquèrent que l’artillerie ennemie était presque à portée, et Gladius sourit quand les armes de son Chevalier se verrouillèrent sur de nouvelles cibles. La, il trouverait vengeance à assouvir et gloire à remporter. |
Questoris Errant
- « L’Errant est certainement le meilleur des Chevaliers. Un canon d’une puissance incomparable, auquel aucune protection hérétique ne résiste. Une lame conçue pour faucher les bêtes les plus monstrueuses dans un corps à corps honorable. Un esprit-guerrier féroce digne de celui du pilote le plus belliqueux. Oui, donnez-moi un Chevalier Errant, et je vous apporterai la victoire. »
- - Sire Tadwynne de la Maison Soros.
Parmi les types variés de Chevalier Impérial que l’on croise sur les champs de bataille du 41e Millénaire, le Chevalier Errant a le rôle du tueur brutal à courte portée - faisant de lui un extraordinaire chasseur de chars. Le blindage des cibles fond rapidement en tas de mâchefer fumant sous le tir du Canon Thermique fixé à l’épaule de l’Errant. Une fois l’ennemi aperçu, un Chevalier Errant cherche généralement à réduire la distance en tirant des faisceaux sifflants tandis qu’il se propulse à grandes enjambées. Grâce à leur taille, à un épais blindage d’adamantium et à un Bouclier Ionique directionnel, les Chevaliers Errant n’hésitent pas à charger tout droit au-devant des armes ennemies les plus puissantes. Une fois au milieu des lignes adverses, un seul Errant peut vaincre un escadron de chars entier, en tirant et en se taillant un chemin dans leur formation, pour ne laisser qu’un sillage d’épaves calcinées.
Le Chevalier Errant est un pilier de maintes Maisons Nobles. Les qualités de l’exo-armure sont parfaitement adaptées au caractère belliqueux de ses pilotes. C’est une relation dynamique cyclique, car au fil des millénaires, le caractère combatif du pilote a un effet résiduel sur l’Esprit de la Machine du Chevalier, qui devient lui-même plus impétueux. Et chaque nouveau pilote noble contribue et perpétue ce schéma éternel.
Dès le début du combat, un Chevalier Errant se jette invariablement dans la mêlée, et les ennemis qui ne sont pas balayés par les explosions du Canon Thermique subissent vite l’épreuve de l’Épée Tronçonneuse Reaper. Peu de créatures ou de machines de guerre y survivent, aussi massives soient-elles. Les dents adamantines de la lame Reaper peuvent trancher les bunkers de ferrobéton ou éventrer un Char Super-Lourd. Certains pilotes d’Errant optent pour le Gantelet Thunderstrike à la place de la longue Épée Tronçonneuse, usant de sa poigne inégalée pour renverser leurs adversaires, broyer les entrailles des créatures colossales, ou arracher les membres des Titans. La puissance du Gantelet Thunderstrike est telle qu’il peut retourner un char ou même renvoyer rouler et s’abîmer au milieu des ennemis. Le pivot supplémentaire de carapace permet au Chevalier Errant de porter une autre arme, notamment l’Autocanon Icarus jumelé antiaérien - un rajout que font fréquemment les Technoprêtres qui prévoient - d’agir sous des cieux dominés par l’ennemi.
Les Chevaliers Errant sont souvent à la pointe de l’attaque, et avant la fin de la bataille, ils se seront frayé un chemin sanglant jusqu’au cœur de la mêlée. En dépit de la protection offerte par leur blindage et leur Bouclier Ionique, ces vénérables machines subissent des dégâts. Après chaque opération, les géants grouillent littéralement de Sacristains, car la tradition de la plupart des Maisons Nobles prévoit qu’un Chevalier ne doit pas être vu avec ne serait-ce qu’une égratignure sur sa livrée après la bataille. Ces antiques machines sont entretenues avec amour, jusqu’à passer des onguents sur le plus petit rouage. On accorde autant d’attention à la conservation de l’héraldique personnelle de l’engin, car les icônes dont elle se compose symbolisent toutes les choses qui font la fierté d’un Noble, y compris son monde natal, sa Maison, ses serments, son rang et ses honneurs de bataille les plus prestigieux.
Si toutes les Maisonnées utilisent le modèle de Chevalier Errant, nuls ne sont plus redoutés que ceux qui se battent pour le Monde-Forge Lucius. Bien qu’incapables de reproduire les capacités de téléportations dont bénéficient les Titans de la Legio Astorum - les légendaires Coureurs du Warp - les Technoprêtres rencontrent quelques succès limités dans l’envoi de plus petites unités. Lors de la défense de leur monde contre la Flotte-Ruche Léviathan, les prêtres régents de Lucius sont parvenus à envoyer une phalange d’Onagres des Dunes en plein milieu des lignes ennemies. Travaillant inlassablement à améliorer le procédé, les Technoprêtres parvinrent à téléporter des machines de guerre de plus en plus grosses au cœur de la mêlée. Avant la fin de l’invasion, ils réussirent à envoyer un Chevalier Errant au plus profond des rangs ennemis, provoquant une déstabilisation maximale. La machine de guerre fut capable de balayer instantanément des hordes de créatures tyranides. Naturellement, les Chevaliers Errant alliés ou détachés auprès de Lucius convoitent tous l’honneur d’être à la tête des massacres. Bien qu’anathème pour les Technoprêtres et leurs esprits purement logiques, les diverses Maisons Chevaliers participent à ce qui est désormais connu sous le nom de Tournoi Lucian - des duels d’honneur entre Nobles pour remporter le privilège d’être téléporté au combat.
L’Errant est une des classes de Chevalier les plus répandues. Il est l’ossature de la plupart des forces de Chevaliers de l’Imperium, car sa popularité n’a jamais décru au cours des millénaires.
Les Chevaliers Errant sont utilisés de préférence de façon agressive, car ce sont des plates-formes d’assaut et de tir à courte ou moyenne portée. Ils forment souvent l’avant-garde, et sont parfaits pour traquer les chars, les marcheurs et les monstres, notamment dans des terrains torturés comme des ruines ou des jungles. Leur efficacité est due en grande partie à leur armement principal traditionnel : le Canon Thermique et la Tronçonneuse Reaper.
Le Canon Thermique est une des Armes à Fusion les plus imposantes utilisées par l’Imperium. Il est alimenté par d’énormes thermo-inducteurs, et tire des ondes dont l’agitation moléculaire est capable de réduire un char en flaque de métal fondu, ou un bunker en tas de cendres. Le canon thermique est particulièrement redoutable à courte portée, où sont tir est si destructeur que peu de choses en dehors d’une cible de classe Titan sont capables de lui survivre. Même ceux qui ne sont pas touchés directement par les rayons risquent de prendre feu à cause du souffle et des effets secondaires de l’explosion.
La Tronçonneuse Reaper est une arme de contact, maniée un peu à la façon dont un homme manierait une épée. Sa lame est si longue qu’elle peut traverser un char de part en part. Ses dents diamantées sont mises en mouvement par des turbopropulseurs très puissants, et peuvent trancher net le bras d’un marcheur super-lourd, ou couper en deux un véhicule chenillé. Tout être vivant ayant le malheur d’être frappé par une telle arme explosera dans des gerbes de sang et d’entrailles.
Les Chevaliers Errant sont souvent dotés d’une mitrailleuse ou d’un Fuseur pour améliorer leur puissance de feu. Certains sont également équipés d’une arme de carapace qui leur offre plus de polyvalence sur le champ de bataille. Les pilotes les plus agressifs insistent pour que leur Tronçonneuse Reaper soit remplacée par un Gantelet Thunderstrike. Ces énormes poings peuvent renverser un Gorkanaute d’un seul horion, ou projeter des chars tels des jouets à travers les airs. Quel que soit son armement, un Chevalier Errant se précipite généralement là où les combats sont les plus féroces afin de se couvrir de gloire. Après la bataille, on peut souvent voir ces Chevaliers immobiles et recouverts de Sacristains, des artisans qui réparent minutieusement les dégâts que la machine de guerre aura inévitablement subis dans le creuset des combats.
Questoris Galant
- « Chaque tour de clé doit être accompagné d’un chant extrait d’une Litania Minorus, en commençant par les bénédictions, puis les suppliques en enfin les Implorations. Cela peut être difficile sous le feu de l’ennemi, mais la plupart des Esprits de la Machine répondent mieux aux rythmiques monocordes. Évitez à tout pris les modulations de voix qui changeraient votre timbre habituel. Malheur à celui qui effraye ou alarme les nombreuses voix du Trône Mechanicum. »
- - Extrait des Enseignements Sacristains du Technaugure Gustave.
Impétueux. Fous. Plus que pugnaces. Ces qualificatifs, entre autre, ont été utilisés pour décrire les Galant, considérés par la majorité de leurs pairs comme les plus intrépides et les plus combatifs des Chevaliers, surpassant même l’entêtement caractéristique des Nobles qui pilotent les Chevaliers Errant. Homme et machine partagent ces traits : agressifs, audacieux et difficiles, sinon impossibles, à refréner. Ils sont impatients d’attaquer, et le feront avec une ferveur implacable.
Un Noble destiné à piloter un Chevalier Galant apprend trois doctrines basiques lorsqu’il est connecté à son Trône Mechanicum. Selon la Maison à laquelle appartient le Chevalier ou l’héritage antique emmagasiné dans le Trône, ces commandements sont énoncés de maintes manières différentes, mais ils se réduisent tous aux mêmes trois truismes : fie-toi à ton Bouclier Ionique, rue-toi sur l’ennemi et frappe vite et juste. Équipé pour le corps à corps, un Chevalier Galant charge donc droit sur les lignes adverses, ses immenses enjambées permettant au colosse de couvrir promptement le champ de bataille.
Une fois qu’un Chevalier Galant a comblé la distance, il peut libérer sa fureur adamantine. La Tronçonneuse Reaper s’abat telle la faux de la mort. Les fantassins sont moissonnés et les véhicules légers sont balayés, et les chars d’assaut et marcheurs adverses sont transpercés par de brutales estocades. Néanmoins, le Galant ne s’exprime pas seulement par l’épée, son autre bras portant un Gantelet Thunderstrike. Cette arme entourée d’un nimbe crépitant peut délivrer le coup de grâce à tout ce qui est présent sur le champ de bataille. Le coup de tonnerre de son impact peut enfoncer n’importe quelle épaisseur de blindage, déchirer le cœur des plus énormes bêtes, ou soulever des véhicules pour les laisser s’écraser sur leur toit. Durant les Guerres de Suppression sur Dhollox, la démonstration de la puissance du Gantelet Thunderstrike resta ancrée dans les mémoires. Furieux des ravages perpétrés contre ses alliés du Mechanicus par une compagnie blindée renégate, le Baron Winstone de la Maison Krast chargea promptement. Il se tailla un chemin de sa lame tronçonneuse, piétinant la ligne blindée jusqu’à atteindre le véhicule de commandement. Avec son Gantelet Thunderstrike, il écrasa la bannière des rebelles avant d’enfoncer son poing à travers le blindage du char pour en cueillir le chef de compagnie. Les tirs ennemis ricochaient sur le Bouclier Ionique de Winstone au moment où le Baron leva bien haut son poing, exhibant aux yeux de tous son adversaire avant de l’écraser entre ses doigts et de se débarrasser dédaigneusement des restes. Désemparés, les renégats prirent la fuite. La poursuite impitoyable qui suivit cette débâcle ne s’acheva qu’avec la mort du dernier rebelle.
Bien qu’il soit orienté vers le corps à corps, un Galant possède une arme montée en tourelle, généralement une mitrailleuse, dont les salves de projectiles servent à pilonner l’ennemi en prélude à la charge, ou à décimer les hordes tentant d’embourber le Chevalier sous le poids du nombre. Certains Chevaliers Galant optent à la place pour un Fuseur, afin de disposer des chars à courte portée. Il n’est pas inhabituel qu’un Chevalier Galant augmente sa puissance de feu limitée par l’ajout d’une arme de carapace. La nacelle Lance-Missiles Ironstorm s’avère particulièrement efficace pour freiner l’infanterie qui tenterait de submerger un Chevalier, grâce à son barrage capable de disperser le plus déterminé des ennemis.
Lorsqu’une formation de Chevaliers Galant est déployée, elle est sûre d’attirer une part disproportionnée de la puissance de feu adverse. En effet, la plupart des ennemis feront tout pour empêcher la maisonnée d’atteindre leurs lignes. Depuis la Grande Croisade, les histoires de dévastation causée par ces Chevaliers belliqueux abondent et la témérité de leurs attaques les a rendus célèbres dans toute la galaxie. Ce fut un Chevalier Galant qui chargea la fameuse forteresse hérétique d’Archeonite, en se frayant un chemin à travers treize lignes de défense pour pulvériser les portes de la citadelle. Ce fut un trio de Chevaliers Galant qui contre-attaqua l’invasion Tyranide de Grodisphere : ils se jetèrent contre une ligne de Carnifex briseurs de siège, bloquant l’offensive Xenos dans un bain de sang spectaculaire. On dit même que le grand Seigneur Stellaire Macharius préférait la formation de Lance Galant à toute autre pour enfoncer les lignes ennemies.
La culture des Mondes Chevaliers précède la naissance de l’Imperium de plusieurs millénaires. Bien que liés désormais à l’Imperium et à l’Adeptus Mechanicus par des serments de fidélité, peu de choses ont changé sur la plupart de ces planètes. La vie y est bien plus façonnée par les étranges liens entre les Nobles régents et leurs exo-armures Chevaliers que par n’importe quelle influence extérieure. Cette société est faite de rituels inlassablement formalisés, tournant autour de l’observation étouffante des cérémonies et des mondanités. Face à ce tableau de formalisme, seule la joie du combat et des défis martiaux représente une libération pour les Nobles. Ils appartiennent à une race de combattants depuis dix mille ans, nés et élevés pour la guerre, et tous se languissent d’échapper à l’enfermement des bastions et l’oppressante monotonie de la vie de courtisan. Chaque Maison de Chevaliers possède ses traditions ésotériques et ses conventions. Avant chaque festin quotidien, la Maison Vulker porte un toast cérémoniel impliquant soixante-quatre différentes acclamations et réponses, alors que les Nobles de la Maison Raven doivent mémoriser chaque victoire consignée par leur Maisonnée - une archive qui remonte à bien avant la fondation de l’Imperium. Chacun de ces triomphes doit être exposé en détail à la veille de chaque Rituel de Transfiguration - et il s’agit de loin du plus simple de leurs devoirs cérémoniels. De fait, il n’est pas surprenant que les Chevaliers soient si enthousiastes et prompts à répondre aux convocations de guerre de leurs alliés… |
Questoris Magaera
Parmi les exemples les plus rares d’armures de Chevaliers actuellement produites en nombre par les Mondes-Forges du Mechanicus, le Magaera est une merveille de technologie perdue. Dans son armure sont logés des dispositifs reliques que seuls les plus savants du Mechanicus comprennent, depuis l’autosimulacra de réparation jusqu’au Bouclier anti-fusée Ionique presque inimaginable. Cependant, la pression exercée sur les réacteurs atomatiques du blindage entraîne des niveaux dangereux de radiations s’infiltrant au-delà des boucliers de confinement et, en cas de dommages importants, des explosions internes potentiellement catastrophiques.
Les Chevaliers de type Magaera sont le plus souvent utilisés comme unités d’assaut de choc, perçant les positions ennemies les plus lourdement défendues, tout en repoussant les tirs d’armes lourdes et en autoréparant en quelques minutes les frappes d’armes même dévastatrices. Pour l’aider dans ce rôle, il est armé d’un Canon Foudroyant complexe, utilisant des faisceaux électromagnétiques focalisés pour vaporiser l’infanterie et faire exploser les blindages.[1]
Questoris Paladin
Que l’ennemi combatte à courte ou longue portée, qu’il engage des chars, de l’infanterie ou des monstres, le Chevalier Paladin est équipé pour faire face à toutes les situations. Il a été conçu afin d’apporter une polyvalence inégalable à une Lance, et même s’il n’est pas aussi spécialisé que d’autres classes de Chevaliers Questoris dans un type de combat spécifique, c’est la monture favorite de beaucoup de Nobles.
Les Chevaliers Paladin sont très répandus au sein des armées de l’Adeptus Mechanicus, en général soutenus par l’infanterie Skitarii. La classe Paladin propose une combinaison parfaitement équilibrée de vitesse, de puissance de feu et de blindage - un exemple éminent de conception militaire. Les Nobles qui les pilotent se targuent de pouvoir remplir n’importe quelle mission avec aplomb.
L’arme typique d’un Chevalier Paladin est l’Obusier à tir rapide. Cette arme d’artillerie à tir direct projette plusieurs obus en quelques secondes, ce qui permet d’avoir un taux de destruction de cible extrêmement élevé. Le bruit de cette arme est si distinctif qu’au sein des régiments de l’Astra Militarum qui ont eu la chance de combattre aux côtés de Chevaliers, il est de coutume de souhaiter que "l’écho du tonnerre" s’abatte sur l’ennemi.
L’Obusier à tir rapide permet au Chevalier Paladin d’apporter partout où il est nécessaire un appui feu longue portée administré à coups d’obus de gros calibre. S’il excelle dans le rôle de pièce d’appui ou de chasseur de chars, il est aussi taillé pour le combat rapproché. Sa conception bipède, son agilité et sa vitesse le portent rapidement au contact de l’ennemi, traversant ou passant généralement au-dessus des obstacles qui ralentiraient les véhicules plus conventionnels. Son immense Épée Tronçonneuse Reaper peut trancher les plaques de blindages d’un Gorkanaute Ork, et une estocade lancée par ses puissants servomoteurs peut ficher la lame dans un bunker de ferrobéton, éventrant la structure défensive et massacrant les occupants. Si l’ennemi cherchait à submerger un Chevalier Paladin, une paire de mitrailleuses - l’une fixée sur la spalière, l’autre montée à côté de l’obusier à tir rapide - projetterait une gerbe de munitions solides, permettant au géant blindé de faucher l’ennemi qui parviendrait à échapper à son implacable piétinement.
Les Chevaliers Paladin sont si répandus dans les Maisons Nobles qu’il est rare qu’une Lance n’en indue pas au moins un. La Maison Hawkshroud se réfère souvent aux Paladins en disant qu’ils sont l’âme de leurs osts, tandis qu’au sein de la Maison Vulker, on se contente de définir leur armement comme "Optimal", au point qu’ils ont reçu un tel surnom. Même si les Paladins sont parfois pilotés par des Chevaliers qui viennent d’accomplir le Rituel d'Adoubement, on leur confie plus généralement les commandes d’un Chevalier Errant. La plupart du temps, les Paladins sont les montures de Nobles expérimentés, plus à même de tirer parti de la polyvalence d’une telle machine de guerre.
La légion Skitarii de Triplex Phall 211-R envoyait manipule sur manipule de l’autre côté de la crête. Chaque vague était balayée en retour. Le Technoprêtre Dominus Jacbyte sentait chaque data-laisse se distendre, voyait les signatures sur ses senseurs internes s’éteindre. Des renforts inattendus de l’ennemi mettaient à mal les anticipations statistiques de Jacbyte. Ses Skitarii n’arrivaient pas à percer la ligne de défense, comme en témoignaient les piles de corps brisés éparpillées sur le champ grêlé de cratères devant les fortifications ennemies. À ce moment, l’harmonie électronique du code de combat binharique qui bourdonnait sur les canaux vox fut interrompue par un nouveau son discordant. Inlassablement, une trompe de bronze sonnait, ses notes claires s’élevant, suivie par le séisme des pas alors qu’une lance de Chevaliers s’avança entre les rangs Skitarii. Les troupes détachées par la Maison Krast étaient arrivées ! Atteignant le sommet de la crête, les Chevaliers attirèrent un feu nourri prodigieux, mais les tirs ne faisaient qu’étinceler sur les boucliers ioniques. Le trio encaissa la tempête et répondit du staccato lourd de ses obusiers à tir rapide. Le fer de lance de Chevaliers ne brisa pas la ligne de défense, mais l’enjamba, s’arrêtant seulement pour tirer à bout portant sur l’ennemi en contrebas ou balayer un bunker d’un revers d’Épée Tronçonneuse. Jacbyte envoya le reste de ses Skitarii pour exploiter la percée. La mission serait bientôt achevée, l’archéotechnologie serait sienne… |
Questoris Precepteur
Le Chevalier Precepteur est un monstre à courte portée de classe Questoris. Sa conception sert à mettre en application un des commandements les plus importants du Code de la Chevalerie : se rapprocher suffisamment de l’ennemi, l’engager avec assez de force pour montrer qu’on respecte sa résistance, et l’abattre rapidement au nom de l’Empereur. Pour ce faire, le Chevalier Precepteur est équipé d’une tronçonneuse Reaper ou d’un Gantelet Thunderstrike, et d’une arme très rare appelée Impulseur Laser. Elle sert en effet à courte portée, afin que le Noble puisse toiser son adversaire dans les yeux avant de l’occire.
L’Impulseur Laser est une arme terrifiante qui, en dépit de sa portée limitée pour sa taille, est en mesure de percer les murs d’une forteresse ou de cisailler les jambes d’un Titan par une salve concentrée. Elle fonctionne en accumulant une quantité d’énergie démentielle dans son sanctuaire d’impulsion, avant de la canaliser le long de câbles sanctifiés jusqu’au canon. Il en résulte une salve fulgurante et dévastatrice qui fait disjoncter les uns après les autres les boucliers énergétiques de machines de guerre adverses, avant de percer leur blindage et de détruire leurs composants vitaux.
En tant que parangon des doctrines de combat des Chevalier, le Precepteur est souvent piloté par des maîtres d’armes ou des précepteurs des Maisons Nobles. Ces vétérans endurcis ont connu des décennies de guerres, et ont pour mission de servir d’exemple à leurs frères plus jeunes, ainsi que de les former à l’art du combat chevaleresque. Quand ils ne sont pas sur le champ de bataille, ils ont pour devoir d’entraîner les jeunes écuyers afin de leur inculquer les talents nécessaires pour piloter un Chevalier, et pour s’assurer qu’ils disposent de la résistance mentale requise pour survivre au Rituel d’Adoubement. Les pilotes de Chevaliers Precepteurs sont donc des êtres craints et respectés par leurs pairs, et même les Barons des Cours Exaltées parlent d’eux avec révérence, car ils ont été le plus souvent formés dans leur jeunesse par un de ces maîtres d’armes au regard d’acier.
C’est également à ces derniers qu’échoit la tâche de recruter, entraîner et fortifier mentalement les Liges qui pilotent les Armigères, afin de s’assurer que ces derniers restent loyaux jusqu’au bout et qu’ils ne commettent aucun acte déshonorant. Dans le cadre de cette mission, les Chevaliers Precepteurs se rendent souvent au combat accompagnés d’une paire d’Helvérien ou de Hastaire. Certains précepteurs ont des liens neuronaux extrêmement forts avec leurs Liges, au point qu’ils finissent par former des unités combattantes indissociables qui agissent en parfaite synchronisation. Néanmoins, même les pilotes d’Armigères qui ne servent que peu de temps sous les ordres d’un précepteur sont inspirés par ses actes héroïques, et se rendent compte de l’honneur qui leur est fait, ce qui raffermit leur loyauté, si bien qu’ils consentent de leur plein gré à se soumettre à la volonté d’un autre.
La plupart des pilotes de Chevalier Precepteur cherchent à donner l’exemple au combat en traquant les ennemis les plus gros et les plus dangereux. Ce rôle convient à merveille à leur monture, dont l’esprit-machine adore partir en chasse. Bien des batailles ont été remportées grâce aux actions d’un Chevalier Precepteur, qui avance sans peur sous les tirs adverses avant d’ouvrir le feu avec son Impulseur Laser, pendant que ses Armigères attaquent de flanc. Peu d’ennemis peuvent survivre à ce genre de tactique, et même si c’est le cas, le Precepteur a toujours la possibilité de charger au corps à corps pour mettre un terme définitif au duel à grand renfort de Gantelet Thunderstrike ou de tronçonneuse Reaper.
On pensa à deux reprises au cours de l’Histoire de l'Imperium que la technologie nécessaire pour fabriquer les Impulseurs Laser avait été perdue. Pendant la Grande Croisade, ces armes n’étaient produites que sur trois Mondes-Forges, réputés pour leur talent dans la création d’armes basées sur la technologie laser. Ces planètes formaient les Astres Deuterium. Elles connaissaient les secrets de la fusion nucléaire, et leurs tech-magi étaient très respectés. Au cours de l’Hérésie d'Horus, un des Astres Deuterium, Fusiria, se rebella, et les deux autres, Magnax et Artos-Rho IV, furent envahis et détruits. À cause de cette triple tragédie, les Chevaliers Precepteurs se raréfièrent au sein des Maisons Nobles, car leur armement principal ne pouvait plus être fabriqué. Au M34, une flotte Explorator de l’Adeptus Mechanicus parcourut les Mondes Écorchés à la recherche de savoir caché et d’archéotechnologie. Aidée par les Chevaliers de la Maison Krast, elle parvint à repousser les Peaux-Vertes primitifs de ces planètes, et s’appropria des trésors au nom de l’Omnimessie. Parmi ces découvertes se trouvait un SCS d’Impulseur Laser, qui fut rapidement (mais respectueusement) remis en service. C’est ainsi que la Maison Krast fut la première à bénéficier de modèles récents de Chevaliers Precepteurs, et en possède aujourd’hui encore un grand nombre. Peu à peu des armes furent remplacées et de nouveaux châssis furent expédiés sur d’autres Mondes Chevaliers, jusqu’à ce que les Chevaliers Precepteurs soient de nouveau répandus. Au début du M38, une importante force d’Astartes Hérétiques atterrit sur le Monde-Forge Ixas, où était conservé le SCS de l’Impulseur Laser. Les séides du Chaos balayèrent toute résistance et dérobèrent le SCS avant de s’enfuir dans le Maelström. Il fut alors utilisé pour donner naissance à des Machines-Démons particulièrement redoutables. Mais l’histoire ne s’arrêta pas là. Le Sans-Fief Moritor Repugnum, qui menait une croisade de Black Templars dans le Maelström, reprit le SCS des mains du Mechanicum Noir. La machine fut ramenée sur Ixas en grande pompe au milieu du M41, et depuis, elle sert de nouveaux à fabriquer des Impulseurs Laser pour les Maisons de Chevaliers. |
Questoris Styrix
L’armure des Chevaliers du modèle Styrix est l’égale du Magaera en termes de sophistication technologique, mais elle a été méticuleusement conçue pour faciliter l’éradication efficace des formations d’infanterie et des véhicules de soutien. Les explosions du Canon à Graviton intégré au Styrix clouent les malheureuses cibles sur place, tandis que les faisceaux de Volkite et les décharges rad bouillonnantes de chair font un lourd bilan. L’anima de ces armures, imprégnée de massacre et de mort dans son sens le plus viscéral, développe souvent un Esprit de la Machine distinctement malveillant, et a acquis une sombre réputation dans de nombreuses Maisons les plus conservatrices, qui considèrent le massacre gratuit d’une infanterie impuissante comme indigne d’un vrai Chevalier.
Parmi les Maisons ayant prêté serment à Mechanicum, le Styrix est tenue en plus haute estime, surtout parmi les Scions qui ont subi une augmentation importante en l’honneur de leurs énigmatiques mécènes et qui partagent leur antipathie pour la faiblesse de la chair. Les impitoyables Chevaliers de la Maison Col'Khak sont réputés pour avoir déployé des formations entières de ces machines en soutien à la Legio Atarus, balayant l’infanterie ennemie des pieds du Titan dans un souffle furieux de faisceaux d’énergie et de radiations purificatrices.[2]
Questoris Vigilant
- « Fie-toi à ta puissance de feu, mais apprête ta Reaper. »
- - Maxime des Chevaliers Vigilant.
Le Chevalier Vigilant est une plate-forme d’arme polyvalente et terriblement destructrice. Son armement standard à longue portée est le Canon Gatling Avenger, une arme démesurée aux fûts multiples rotatifs, capable de cracher une grêle d’obus perce-blindage de la taille d’une bouteille de lait en seulement quelques secondes, provoquant ainsi un carnage sans nom.
De nombreuses Maisons Chevaliers, dont les Raven et les Vulker, utilisent les Chevaliers Vigilants comme force de percée ou pour balayer les bastions ennemis. Cette tactique est spécialement efficace en terrain dense, comme dans l’espace confiné d’une Cité-Ruche, un Manufactorum ou une jungle épaisse. Que ce soit en purgeant des blocs d’habitation ou en progressant sous une épaisse canopée exotique, la percussion de lourdes enjambées et le vrombissement bourdonnant du Canon Gatling à haute vélocité Avenger signalent à tous, amis comme ennemis, qu’un Chevalier Vigilant est là.
Le redouté Canon Gatling Avenger est une sorte de canon d’assaut démesuré ; ses obus de plus gros calibre sont plus destructeurs et sa cadence de tir est encore plus prodigieuse. Une seule volée de l’arme rotative peut tracer un sillon de mort d’un bout à l’autre de la ligne ennemie, stoppant les charges ou détruisant des colonnes entières de véhicules légers. Outre cette puissance de feu, le Canon Gatling Avenger intègre un Lance-Flammes Lourd pour chasser les ennemis de leur couvert. Tout adversaire qui échappe au rideau de feu doit ensuite éviter les grands arcs de l’arme de mêlée caractéristique du Vigilant, l’Épée Tronçonneuse Reaper. Cette énorme lame hérissée de dents est généralement utilisée pour détruire les plus grandes cibles, en découpant les chars d’assaut ou en portant le coup de grâce aux ennemis de classe Titan. C’est cette combinaison de puissance de feu à moyenne portée et d’habileté en assaut qui fait du Chevalier Vigilant un adversaire si redoutable et un allié si populaire.
Lorsqu’ils comprennent qu’ils ne peuvent égaler la puissance d’un Chevalier Impérial, nombre des ennemis de l’Humanité tentent ensevelir la machine de guerre sous le poids du nombre, ou cherchent à s’attaquer à ses flancs plus vulnérables. C’est contre ce genre de tactiques que le Vigilant se distingue le plus brillamment, grâce au volume de tirs qu’il peut lâcher. Si des ennemis rapides comme les Piranhas des T'au ou les Buggies Orks contournent les flancs des Chevaliers pour déjouer les boucliers ioniques des marcheurs, ils constateront que le Vigilant est un obstacle de taille. Il se verrouillera sur eux et son Avenger tirera de courtes rafales précises, qui transformeront ces véhicules légers en épaves incendiées. Du fait de leur penchant à engager l’ennemi au corps à corps, beaucoup de Chevaliers Vigilants portent une mitrailleuse sur leur spalière. Ainsi armés, ils se sont montrés particulièrement efficaces pour arrêter les charges d’Orks et pour éradiquer les grandes nuées de créatures qui sont la signature des invasions Tyranides.
Il arrive que les Chevaliers Vigilants remplacent la terrible Reaper par un Gantelet Thunderstrike, utilisant l’intensité énergétique de ses coups prodigieux pour pulvériser les ennemis les plus imposants. La formation Lance Avenger, rendue célèbre par la Maison Terryn, se compose d’un trio de Chevaliers armés de la sorte, et la Maison Vulker emploie plusieurs Lances similaires lorsqu’un siège nécessite des mesures dévastatrices.
Dans beaucoup de Maisons Nobles, les Chevaliers Vigilants sont réservés aux pilotes les plus accomplis, souvent des barons renommés ou des membres de la Cour Exaltée, parce que le Chevalier Vigilant possède un esprit-machine belliqueux et obstiné qui le rend difficile à dompter. Un Chevalier Vigilant peut se laisser aller à des actes d’agressivité irréfléchie au combat, surtout lorsqu’il est entouré d’alliés humains ou de civils sans défense, c’est pourquoi son pilote doit le refréner.
La difficulté à piloter un Chevalier Walden signifie qu’un tel rôle est un honneur. Beaucoup de Nobles sont devenus de grands héros depuis le Trône Mechanicum d’un Chevalier Vigilant, formant des duos célébrissimes même au-delà de leurs mondes, comme Sire Guillaume Terryn et Honourium, Dame Polena El Thorne et son Vigilant Death Inescapable, ou encore le Baron Isaac de Raven et le puissant Reaper of Lives. La réputation d’élite des Chevaliers Vigilants a donné aussi naissance aux Lances Avenger de la Maison Terryn : un trio de Chevaliers Vigilants avec Canon Gatling et Gantelet Thunderstrike, une combinaison aussi impressionnante que dévastatrice.
Les bandes de guerre Orks, les nuées d’assaut Tyranides et même les hordes des Sectes Génovores fondent comme neige au soleil lorsqu’un Chevalier Vigilant ouvre le feu. Cette classe de Chevalier est devenue répandue parmi les Maisons dont les territoires se situent sur les chemins d’invasion de ces Xenos, mais c’est aussi pour cette raison que de nombreux Sans-Fief pilotent des Chevaliers Vigilants. Ils sont souvent les seuls survivants de Mondes Chevaliers détruits, qui ont réussi à échapper au sinistre destin de leurs frères d'armes grâce à la puissance de feu exceptionnelle de leur exo-armure Chevalier. Depuis leur exil, ils font mise à profit sans hésitation afin d’absoudre leurs erreurs et d’accomplir leur vengeance contre tous ceux qui leur ont fait du tort, à eux et à leur ancienne Maison.
Sources
- Codex Adeptus Mechanicus, V8
- Codex Imperial Knights, V8
- The Horus Heresy, Book Four - Conquest
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter - The Questoris Knight Crusade Army List - Questoris Knight Magaera (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter - The Questoris Knight Crusade Army List - Questoris Knight Styrix (traduit de l'anglais par Guilhem)