Pillard Ork
Les Pillards sont les plus lourdement armés des Orks, car ils dérobent les meilleures armes à leurs camarades. Ce sont des kleptomanes incorrigibles qui volent tout ce qui passe à leur portée, et nul n’est à l’abri de leurs déprédations. Même une brève altercation avec un Pillard à propos d’un objet perdu peut aboutir à la perte du sandwich, de l’Automatik' et des dents en or de son interlocuteur sans qu’il s’en aperçoive. Beaucoup de Pillards appartiennent aux Deathskulls. Ce sont en effet des voleurs invétérés qui accueillent à bras ouverts tous les Pillards des autres clans.
Un Pillard possède un point de vue très libéral sur ses possessions. Si un Ork est assez adroit pour dérober quelque chose à un Pillard, ce dernier n’essaiera pas de reprendre l’objet volé - du moins tant que son nouveau propriétaire n’a pas le dos tourné - car il considère qu’il a fait main basse dessus à la loyale. En retour, un Pillard réagit aux accusations avec une innocence offensée. Les Pillards les plus roublards prétendent que "partager les richesses" est un pilier de la kultur’ ork. Leurs détracteurs se contentent de les traiter de racaille sans plus d’honneur qu’un gros coprophage.
Leur quête sans fin consistant à s’approprier, escamoter et chaparder tout ce qu’ils peuvent permet aux Pillards d’être très à l’aise matériellement. Ils échangent leurs plus beaux objets contre des armes toujours plus puissantes, et deviennent peu à peu la plaque tournante d’un trafic d’armes florissant. Ils s’acoquinent souvent avec les Mékanos, qui voient en eux des clients de premier choix et d’excellents intermédiaires.
Les Pillards arrivent parfois à persuader les Mékanos de leur fabriquer une de ces armes lourdes à l’aspect impressionnant appelée "Kanon eud’la Mort". Chacune est une ode au talent du Mékano, qui l’assemble à partir de l’armement que le Pillard a ramassé sur le champ de bataille. Le Mékano précède à divers ajustements sur l’arme au cours de sa fabrication. Ceux-ci peuvent aller de l’ajout de viseurs et de gyroscopes au démontage complet de l’arme pour repartir de zéro. Les Mékanos accompagnent parfois les Pillards au combat pour voir leurs créations en action. La nature exacte et le fonctionnement d’un Kanon eud’la Mort sont imprévisibles, mais deux choses sont sûres : il fait un bruit assourdissant et réduit en charpie tout ce qui traverse son angle de tir.
Quand une bande de Pillards ouvre le feu, elle déclenche une tempête de balles, de rokettes et de rayons d’énergie qui surprend souvent autant les Pillards que leurs ennemis. Les ruines et le sous-bois sont rasés, et l’infanterie qui s’y dissimule est réduite en pulpe. Les chars grincent et s’arrêtent en essuyant la tempête de tirs qui perforent les équipages et les divers systèmes. Même les aéronefs ne sont pas à l’abri des tirs des Pillards, et se crashent en déclenchant des boules de feu impressionnantes, comme s’ils avaient été frappés par le poing de Gork lui-même.
Les Pillards appelés les Blastaboyz de Nardruk combattent pour le Boss de Guerre Grubnutz des Deathskulls, un chef de guerre parmi les dizaines qui envahissent actuellement le Monde-Forge Ryza. Le Mékano Nardruk est connu pour se servir dans les outils des autres Orks, parfois même alors qu’ils sont en train de les utiliser, et a rassemblé autour de lui une bande étrange et kleptomane. Les Blastaboyz n’ont aucun scrupule à dépouiller l’ennemi, qu’il soit mort ou vif, ainsi que les autres Orks, et ce dans le but d’ajouter plus de dakkas à leurs énormes Kanons eud’la Mort. Ils vivent en parias aux abords de la tribu de Grubnutz, car ils sont tenus à l’écart à cause de leurs rapines constantes. Ceci dit, peu de Peaux-Vertes oseraient défier ouvertement les Blastaboyz, de crainte de voir leurs grenades dégoupillées au moment où ils ne s’y attendent pas. De plus, quand le combat commence, peu de bandes sont aussi efficaces que les Blastaboyz. Couverts de peintures bleues et retroussant leurs lèvres d’un air menaçant, les Blastaboyz déclenchent un déluge de feu qui provoque de telles pertes chez l’ennemi que leurs défauts sont aussitôt oubliés. Du moins, jusqu’à ce qu’une nouvelle réserve de Fling' disparaisse… |
Source
- Codex Orks, V8