Nexus du Paria

De Omnis Bibliotheca
Aller à :navigation, rechercher

Necrons-tomb-monolith-bg.jpg
Necron angle global.pngNecron angle global.pngNecron angle global.pngNecron angle global.png
Necron.jpg
Necron-image-deco.jpg




Decor1Necron.jpgNecron-symbols-1-alt.jpg
Decor1Necron.jpgNecron-symbols-2-alt.jpg
Symbol mechanicus.png
L’Omnis Bibliotheca est vaste, peut-être vouliez-vous aller voir quelque chose qui porte le même nom : Paria
Le Nexus Paria.

Au cœur de la Noctis Aeterna, d’effroyables entités jetaient les bases de leur œuvre mortifère. Tandis que les ténèbres reculaient, l’Adeptus Terra luttait pour rétablir le contact avec les systèmes d’Imperium Sanctus. Mais parmi toutes les zones silencieuses qui nécessitaient d’être explorées, aucune n’était aussi vaste et inquiétante que la zone morte du quart nord-ouest du secteur Nephilim.

Les forces de croisade impériale s’enfoncent en nombre sans cesse croissant dans la région de l’espace désormais appelée le Nexus du Paria, ou Zone de Guerre Paria. Mais en vérité, même leurs armées, comptant des contingents de l’Adepta Sororitas, l’Adeptus Mechanicus, l’Ordo Xenos et l’Adeptus Astartes n’ont qu’une compréhension rudimentaire de la menace qui s’y développe.

Quelque énergie inconnue émane du système Xendu pour isoler l’espace réel du Warp. Monde après monde, l’aura funeste s’étend, et les planètes englouties par ce linceul malsain deviennent "inertes". Un à un, les esprits des êtres vivants qu’abritent ces astres sont soufflés telles des chandelles sous l’éteignoir. Dans le Nexus, les trajets dans le Warp sont limités, car les Navigators cherchent en vain des courants empyréens dont ils ont perdu toute trace, et les vaisseaux qui tentent de franchir le Nexus subissent des avaries catastrophiques. Les communications astropathiques sont également perturbées, et seule la foi semble à même de faire reculer temporairement cette menace.

L’inexorable expansion du Nexus du Paria est l’œuvre des Nécrons. Les anciens Xenos au corps d’androïde ont en effet lancé la première phase d’un plan conçu il y a des éons de cela, sous l’égide de Szarekh, dernier des Rois Silencieux. Avec l’appui d’un conclave de Crypteks appelés les Technomandrites, Szarekh tente de déployer une arme si puissante qu’elle pourrait mettre un terme à la menace que fait peser le Chaos sur la galaxie. Le fait que cette modification radicale du cours des événements coûte la vie à tous les peuples non-Nécrons n’est, aux yeux du Roi Silencieux, qu’un épiphénomène qu’il convient d’apprécier à sa juste valeur.

Ce projet repose sur d’immenses Pylônes taillés dans une substance appelée Noctilithe, ou Sombreroche. Bien que les érudits impériaux ignorent si les pylônes du Nexus du Paria furent façonnés à partir de ressources locales ou largués depuis l’espace, une chose est sûre : les obélisques cyclopéens canalisent l’énergie de l’étoile de Xendu pour créer une barrière entre l’espace réel et le Warp.

La majorité des mondes du Nexus est considérée comme perdue, et leurs habitants humains sont inertes. Certaines planètes sont devenues des mondes fantômes plongés dans un silence sépulcral, tandis que d’autres ont été transformées en superforteresses Nécrons par l’ajout de matrices de défense continentales. Les forces de croisade impériales s’enfoncent toujours plus loin dans les systèmes silencieux, mus par leur esprit de sacrifice et une foi aveugle en la force de leurs armes. Abattre les pylônes leur permettra peut-être de mettre fin à ce cauchemar, mais alors que les combats font rage et que de nouvelles dynasties Nécrons viennent appuyer le Roi Silencieux, la situation semble plus que jamais désespérée.

La situation dans le Nexus du Paria est un sujet de préoccupations pour quelques esprits éclairés de l’Imperium. S’il se trouve bel et bien au sud de l’Ultima Segmentum, des rapports en provenance de secteurs voisins présentent des similitudes troublantes suggérant l’esquisse d’un motif inquiétant.

Là où ces gigantesques pylônes tutoient le ciel, des régions entières de l’espace réel sont isolées du Warp. Même si l’effet n’est pas absolu, les voyages et translations Warp, les communications astropathiques et la manifestation d’énergie démoniaque ou psychique deviennent bien plus ardus. Si les sites du Nexus éparpillés venaient à s’étendre jusqu’à ce que leurs champs fusionnent, Szarekh croit que la menace du Chaos pourrait être vaincue à jamais. Cependant, ce n’est qu’un des objectifs de son plan insidieux, car l’absence totale d’énergie empyréenne se révélerait aussi néfaste pour les races inférieures que son excès. Les êtres vivants au sein du Nexus du Paria sont affligés d’une torpeur qui empire avec le temps, jusqu’au moment où ils sombrent dans un état second puis dans une mort spirituelle. Ce sort laisse leurs corps vivants mais privés d’âme : les parfaits réceptacles pour des expériences d’inversion du Biotransfert. Grâce à ce plan, et avec l’aide des Technomandrites, le dernier Roi Silencieux cherche à offrir à son peuple les moyens d’annuler la damnation qu’il leur a infligée, et ce faisant, à unir les Nécrons pour leur permettre de vaincre les ennemis qui lui résistent encore afin de revendiquer la galaxie.

Le Royaume Silencieux

Le Royaume Silencieux.

Loin de Sainte Terra, l’effroi qui s’était emparé de mondes impériaux comme Vertigus II était palpable. La Cicatrix Maledictum béait, et les distances séparant l’empire de l’Humanité semblèrent plus vastes que jamais lorsque ces mondes furent soudain privés de l’éclat de l’Astronomican. C’est dans ce puits de terreur qu’évoluaient les osts métalliques de la Dynastie Szarekhan.

Le Monde Minier de Vertigus II n’était pas sans défense. Quoique peu nombreuses, ses communautés industrielles exploitaient des ressources de grande valeur, notamment du prométhéum, et des matériaux rares vendus dans le plus grand secret à l’Adeptus Mechanicus. Ses ressources naturelles étaient si importantes pour la région que sept régiments et treize divisions blindées de l’Astra Militarum y étaient stationnés en permanence, en compagnie de macrolades de Skitarii issus de plusieurs Mondes-Forges et des forces de défense planétaire locales. Des canonnières sillonnaient le ciel sous la vigilance constante de défenses orbitales de classe Skopticon. Mais ces protections furent dérisoires lorsque s’abattit la Noctis Aeterna.

Noctis Aeterna est le nom du voile qui tomba sur les mondes de l’Humanité quand la Grande Faille scinda la galaxie en deux. Le phare de l’Astronomican fut apparemment soufflé par cette noirceur, ce qui interdit toute communication et navigation dans l’Imperium. Vertigus était isolée, à des années-lumière de toute aide. Ses dirigeants eurent pour la première fois vent d’une attaque lorsque les défenses orbitales de la planète cessèrent simultanément d’émettre. Il n’y eut pas de négociations : les forces de la Dynastie Szarekhan parurent se matérialiser ex nihilo et entreprirent d’éradiquer les humains de ce monde.

Au moment du Biotransfert Nécron, la Dynastie Szarekhan était la plus puissante et la plus influente. Son prestige était immense, car c’était la Dynastie de Szarekh, dernier des Rois Silencieux. Ainsi, ses nobles considéraient que la galaxie leur appartenait, et jugeaient toutes les autres races, comme les dynasties, comme inférieures, ce qui se traduisait par une grande brutalité. En effet, ils ne cherchaient pas à intégrer leurs rivaux vaincus ni ne leur proposaient de s’acquitter d’honorables tributs, ils les soumettaient par la force et anéantissaient ceux qui leur résistaient.

Durant les millions d’années où ils sommeillèrent dans leurs froides nécropoles, la Dynastie Szarekhan perdit sa position dominante. Leurs mondes élémentaires fuirent détruits par des supernovæ ou des avaries de systèmes énergétiques censés être à l’épreuve des ans.

Lorsque sonna l’heure de l’éveil, nombre des nécropoles de Szarekhan mirent du temps à être opérationnelles, ce dont profitèrent les autres dynasties. Ce n’est que lorsqu’un émissaire Cryptek du Roi Silencieux put rejoindre librement le monde primordial des Szarekhan grâce aux protocoles dynastiques de Szarekh, que la Dynastie Szarekhan fut totalement ranimée. Le Cryptek était porteur d’un message offrant à la dynastie la possibilité de servir à nouveau le Roi Silencieux.

Sur Vertigus, les Dynastes Szarekhan ordonnèrent à leurs guerriers de détruire rapidement la contre-attaque impériale. Des centaines de phalanges de guerriers Nécrons se matérialisèrent depuis leurs Vaisseaux-Nécropoles dans chaque communauté minière. Des Gardes Impériaux, des Skitarii et même des groupes de mineurs armées à la hâte se défendirent farouchement contre les envahisseurs, mais ils ne faisaient pas seulement face à la technologie des Nécrons. Une aura dominatrice émanait en effet de chaque androïde. Alors que les squelettes métalliques s’approchaient des lignes de défense établies le long des réseaux de macro-conduites, les esprits des humains s’embrumèrent.

Viser l’ennemi devint une épreuve car tous leurs instincts leur hurlaient de détourner le regard. Les lignes des défenseurs ainsi envoûtés furent bientôt enfoncées tandis que les faisceaux d’énergie des inexorables mécaniques éventraient barricades et fortifications. Des dizaines de Gardes Impériaux furent taillés en pièces par les lames fractales dont le contact cautérisait immédiatement les plaies. Mais nombre de défenseurs furent simplement neutralisés par l’aura dominatrice des assaillants. Ainsi, certains déposèrent les armes, tandis que d’autres, abandonnant toute dignité, se déclarèrent prêts à obéir aveuglément à leurs agresseurs. Mais la Dynastie Szarekhan est sans pitié. Certains furent dématérialisés par des faisceaux tanslocateurs, tandis que d’autres furent simplement broyés sous le pas métallique de Nécrons indifférents.

Quelques foyers de résistance survécurent à l’offensive, car certains défenseurs avaient fait en sorte que les civils aient le temps de s’abriter dans les souterrains, dans l’espoir que le dédale de mines permette aux Impériaux de monter une guérilla efficace tout en se cachant des Nécrons. Mais des Destroyers Skorpekh s’enfoncèrent dans les puits de mine pour traquer les humains.

Vertigus était aux mains des Nécrons. Avant même que les derniers défenseurs fussent vaincus, les Crypteks mirent en œuvre le véritable objectif de la dynastie. Avant le Long Sommeil, ils étaient en effet des experts dans le travail de la Sombreroche. Les Crypteks bénéficiant du mécénat des nobles de la dynastie en avaient découvert les secrets, et les artificiers de Szarekhan pouvaient la manipuler grâce à des plans interdimensionnels et des matrices géodésiques. Sur Vertigus, des conclaves de Crypteks canalisèrent des flots d’énergie à la surface des communautés minières, et des lances de Sombreroche semi-fluide jaillirent du sol en direction des cieux. D’autres piliers se matérialisèrent, acheminés depuis les vaisseaux Nécrons par des colonnes de lumière. À mesure que les inquiétants mégalithes prenaient forme, d’épais nuages tourbillonnants apparurent à leurs sommets.

Vertigus était le chaînon manquant pour le dessein du Roi Silencieux. C’était en effet le dernier système nodal dans une zone stable de l’espace si vaste et d’une géométrie si complexe qu’elle défiait toute compréhension humaine. Ainsi naquit le Nexus du Paria, dont les systèmes deviendraient inertes afin de garantir l’ascension de la Dynastie Szarekhan.

La Croisade Paria

Symbol mechanicus.png
L’Omnis Bibliotheca est vaste, peut-être vouliez-vous aller voir quelque chose qui porte le même nom : Paria
La Croisade Paria.

La noirceur de la Noctis Aeterna finit par s’estomper. Sur Terra et ailleurs se mobilisèrent les forces de la Croisade Indomitus, un rassemblement militaire d’une ampleur inédite. Des flottes de vaisseaux de guerre chargés de combattants issus de milliers de mondes s’élancèrent dans le domaine de l’Humanité. Et parmi eux, les plus grands étaient sans conteste les Ultramarines.

Même s’ils n’étaient pas les héritiers directs de Roboute Guilliman, Seigneur Commandeur de l'Imperium, l’autorité des Ultramarines sur la Flotte Primus de la Croisade Indomitus était incontestable. Ces Space Marines légendaires appliquent depuis dix mille ans une discipline martiale stricte, sous-tendue par un code de l’honneur inflexible. Ainsi, les Ultramarines sont les parangons des champions surhumains de l’Humanité.

Les Ultramarines formaient l’avant-garde du Groupe de Combat Kallides. Les guerriers du Chapitre avaient déjà mené des dizaines d’engagements durant leur périple à travers l’Ultima Segmentum, avec l’appui de soldats de l’Astra Militarum, de commanderies de l’Adepta Sororitas et d’autres Chapitres Space Marines.

Le maître de groupe Marran ordonna au groupe de combat de se déployer en premier lieu dans le secteur Nephilim, bien que de violentes tempêtes Warp ralentissent sa progression. Des rapports troublants leur étaient parvenus des secteurs voisins de Nephilim, et il ne s’agissait là sans aucun doute que des messages qui avaient pu franchir les perturbations empyréennes. Des comptes rendus évoquant des assaillants inconnus côtoyaient l’évocation d’une anomalie spatiale, que l’Impérium baptisa le Nexus du Paria. Malgré le rétablissement de l’Astronomican, les rapports indiquaient que la navigation était fortement perturbée dans cette zone. Plus le phare de l’Empereur brillait, et plus le contraste devenait troublant.

Tandis que le groupe de combat abordait la frontière nord-ouest du secteur Nephilim, les capitaines du Maître de Groupe Marran signalèrent une accalmie sur le front des tempêtes Warp. Les Navigators du vaisseau crurent d’abord à un répit après des semaines de voyage tumultueux, mais le danger devint bien vite apparent, car la navigation devint de plus en plus difficile. Les courants de l’Immaterium étaient en effet si calmes que les Moteurs Warp peinaient désormais à faire avancer les vaisseaux sans consommer de grandes quantités d’énergie.

Parmi les objectifs du groupe de combat se trouvait Vertigus II. Cette planète n’avait donné aucun signe de vie lors des trois derniers cycles de dîme. Si ses dirigeants pensaient s’affranchir de leurs responsabilités, ils se trompaient, d’autant que ses ressources minérales étaient encore plus précieuses après les soulèvements et calamités psychiques qui avaient frappé les autres mondes miniers du Segmentum.

Le détachement spécial III fut constitué pour enquêter sur le silence de Vertigus. Nombre de vétérans Ultramarines s’étaient vus confier d’anciennes reliques du Chapitre, et ils constituaient l’avant-garde du détachement spécial. Les messages vox des Ultramarines ne reçurent aucune réponse, et malgré des scans répétés, leurs vaisseaux ne décelèrent aucune trace d’aéronefs, impériaux ou non.

Les Ultramarines et leurs alliés atterrirent en de multiples points sur le continent principal de Vertigus. Une fois au sol, le Capitaine de la force Ultramarines coordonna l’exploration des communautés minières depuis la capitale de M’tallonis. Les Space Marines ne trouvèrent pas trace des habitants de la planète, et ne rencontrèrent dans chaque ville qu’un silence oppressant. Les Ultramarines étaient conditionnés pour n’éprouver aucune peur, mais ils furent gagnés par un malaise persistant tandis que des échos fantômes perturbaient leurs Auspex.

Ils trouvèrent des signes manifestes de combat, tels que des cratères causés par des obus et des brûlures de laser. Des sillons causés par la désintégration de la matière et des entailles nettes dans la roche indiquèrent au Capitaine quel genre d’adversaire s’était trouvé là, et il ordonna à ses troupes de redoubler de vigilance. Cependant, certaines zones ne présentaient aucun dégât, et les Ultramarines virent des signes d’évacuation soudaine, notamment des ordinateurs dont les moniteurs de flexicristal étaient encore actifs et des pièces jonchées de rations à peine entamées. La tension s’accrut lorsque des patrouilles signalèrent la présence d’immenses obélisques de roche noire.

Soudain, des contacts apparurent dans chaque secteur. Tels de funestes mirages soudain tangibles, des squelettes de métal apparurent, leurs fusils projetant des faisceaux d’énergie, tandis que les puits de mine vomirent des aberrations griffues qui fondirent sur les Space Marines. Dans le ciel, des reflets lumineux sur des ailes de métal marquèrent l’arrivée d’essaims d’insectes métalliques. Les Ultramarines réagirent instantanément et ouvrirent le feu sur les Nécrons, qu’ils entendaient chasser au plus vite de ce monde. La Bataille de Vertigus reprenait de plus belle.

Zone de Guerre Nexus Paria

Groupe de Combat Kallides

Un groupe de combat entier de la Flotte de Croisade Primus fut dépêché pour percer le voile du silence qui recouvrait le sous-secteur Nephilim. Cette mission était prioritaire, aussi les serviteurs, Technoprêtres, Logistères et Adeptes du Departmento Munitorum œuvrèrent sans relâche pour que les vaisseaux de guerre, les appareils de ravitaillement et les soldats du Groupe de Combat Kallides soient prêts au plus vite. Pour mener à bien cette mission secrète, le Primarque Guilliman sélectionna personnellement l’Amiral Marran, vétéran de la Flotte de Guerre Solar. Marran était célèbre pour son zèle et son agressivité. Ses officiers, à la fois intimidés par son charisme et fiers de lui, le surnommaient avec affection le "Grox-Taureau". Le Maître de Groupe Marran fut autorisé à conserver son vaisseau amiral, un puissant cuirassé nommé Hammerblow. Dans son strategium, son conseil de guerre comprenait des seigneurs des Ultramarines, des Black Templars et de la Deathwatch, d’augustes Nobles des Maisons de Chevaliers Terryn et Mortan, des Princeps de la Legio Castigatum et l’Inquisitrice de l’Ordo Xenos Kyria Draxus. La mission du Maître de Groupe Marran était simple, quoique périlleuse. Son groupe de combat devait se rendre en toute hâte dans le Sous-Secteur Nephilim, sans tenir compte des appels à l’aide et des conflits sur sa route. Il devait découvrir ce qui se trouvait au-delà du voile et éliminer toute menace éventuelle.

L’onde de choc psychique provoquée par la Grande Faille fut si catastrophique que l’Imperium ignorait tout des horreurs qui frappaient la galaxie. Mais lorsque le voile se leva, les cauchemars qu’il révéla s’avérèrent pires que tout ce qu’on aurait pu imaginer. Partout où les Hauts Seigneurs de Terra regardaient, ils ne voyaient que désastre et destruction. Ils craignaient que la vaste zone bientôt baptisée Imperium Nihilus fût perdue. Depuis Terra, la Grande Faille semblait voir consumé tout ce qui se trouvait à l’intérieur de ses frontières. L’attention des Hauts Seigneurs se reporta sur l’Imperium Sanctus car cette zone pouvait encore être sauvée.

Même cette décision semblait désespérée, car les ténèbres psychiques se retirèrent pour laisser la place à un raz-de-marée de hurlements de terreur. Des appels à l’aide inondèrent les canaux astropathiques du Système Sol, surchargeant l’esprit de ceux qui tentaient de les recevoir et de les déchiffrer. Un grand nombre d’Astropathes périt ou sombra dans la folie en s’acquittant de cette tâche, mais ils n’en oublièrent pas pour autant leur devoir. Lentement, douloureusement, l’ampleur de la catastrophe devint apparente. C’est alors qu’une étrange anomalie fut détectée.

Zone de Silence

Au cœur de ce maelstrom de hurlements gisait une région où régnait un silence total. Dans la majorité du sous-secteur Nephilim et certains des mondes impériaux environnants, un linceul semblait s’être abattu. Aucune communication astropathique n’en avait émané depuis le reflux de la Noctis Aeterna, et aucun message transmis là-bas n’avait reçu la moindre réponse. À ce moment, le Primarque Guilliman avait déjà mis en place son plan pour la Croisade Indomitus, sous les auspices de l’Officio Logisticarum. Le silence inquiétant du sous-secteur Nephilim fut noté, enregistré et transmis à l’état-major de la Croisade, qui jugea la situation suffisamment préoccupante pour lancer une enquête urgente. Les hurlements, appels à l’aide et autres prières désespérées étaient alors monnaie courante dans l’Imperium, mais le silence absolu qui s’était abattu sur un sous-secteur entier masquait peut-être une menace mortelle. Dans l’Imperium Sanctus, la situation était d’ores et déjà catastrophique, et une nouvelle crise pourrait lui être fatale, il fallait faire quelque chose.

L'Éveil Psychique

« Vous serez mon champion, vous serez celui qui apporte la lumière de la vigilance impériale dans ce néant sombre et silencieux. Je vous confie l’avant-garde de ma Flotte Primus, car je sais que vous chasserez les ténèbres et vaincrez les maléfices qu’elles dissimulent. Je vous confie cet espoir. »
- Roboute Guilliman au Maître de Groupe Marran.

L’ouverture de la Grande Faille engendra d’innombrables désastres, guerres et autres bouleversements dans toute la galaxie. Cependant son effet le plus insidieux ne fut pas immédiatement décelé. En raison du grand nombre d’ouvertures béantes dans le tissu de la réalité l’énergie du Warp s’écoulait librement. Certains de leurs effets furent subtils et graduels. Ils étaient aussi inexorables, les cas de mutations psychiques se multiplièrent dans tout le royaume de l’Empereur, sans doute sous l’impulsion des niveaux de plus en plus élevés d’énergie empyréenne. L’Humanité n’était pas la seule race touchée par ce phénomène. La férocité des Orks atteignit des sommets sur d’innombrables zones de guerre, les Waaagh! apparaissant les unes après les autres dans la galaxie. Les Aeldaris virent leur puissance psychique s’accroître à un niveau qu’ils n’avaient pas connu depuis des millénaires, même si l’exploration de cet avantage ne serait pas aisée. Les Magus des Sectes Génovores et les Psykers renégats pullulèrent. Dans le même temps, les races qui n’avaient aucune connexion avec le Warp, ou qui le considéraient comme un blasphème, durent affronter cette nouvelle apocalypse psychique en ayant recours à des moyens de plus en plus violents. Au cœur de cette océan de démence, le néant qui recouvrait le sous-secteur Nephilim paraissait encore plus étrange.

//Origine : Officio Logisticarum Infoprélat 1e Classe Magridette Hep-Gholt
//Autorisation : Primus-Alpha-Umber
//Dataconduite : KL-887-**-3498/H
//Destinataire : Maître de Groupe Marran

>Mon seigneur, que la lumière de l’Empereur vous illumine et bénisse tous ceux qui combattent sous votre bannière. À votre demande, j’ai compilé un résumé des informations transmises par les vaisseaux envoyés en éclaireurs. Je puis confirmer que, comme vous l’avez ordonné, les capitaines de ces vaisseaux ont évité les situations qui se développent aux abords du phénomène que nous appelons le Voile. Je m’abstiens d’y joindre des analyses personnelles, les miennes ou celles des capitaines. Néanmoins, je tiens à souligner que ces informations incitent à la plus grande prudence.

Premier Point : Extraits d’un augure astrospectral du phénomène [classification : Voile] par la Corvette de Classe Claymore, Unstinting Wrath. Témoignage du Navigator Lunst Vandorgrephen.

« Ce phénomène le Voile… je n’ai jamais rien vu de tel… invisible à l’œil nu dans l’espace réel, mais l’on sent sa présence avec une certitude aussi absolue qu’effrayante… une présence ou une barrière qui s’adresse à la partie reptilienne la plus primitive du cerveau humain… et commande de na pas aller plus loin, de s’enfuir… vu à travers le troisième œil de ma Guilde, il se révèle dans toute sa terrible majesté… comme un mur de brume tournoyante, émettant un éclat chatoyant mais vide… comme un dôme de cristal au travers duquel on pourrait voir, mais… il n’y a rien au-delà. Je suis un Loyal serviteur de l’Empereur, mais… [Utilité de l’Extrait expirée]».

Deuxième Point : Interception à distance de communications diffusées sur les réseaux vox et noosphériques planétaires – réf – mondes impériaux aux abords du Voile.

[Note contextuelle : mon seigneur, nos observations indiquent que le Voile est un phénomène en expansion dont l’étendue a été multipliée par 0,03 depuis le début de nos observations cinq cycles plus tôt].

-Réf Planète : Halcyos. Situation géopolitique extrêmement instable. Émeutes dans la plupart des complexes urbains. Des cultes apocalyptiques [sub-réf : Le Dernier Jour, Les Enfants de l’Accalmie, Hérauts Apocalyptiques] prêchent des versions perverties du credo impérial, et parlent du linceul de l’Imperium s’abattant pour juger ses sujets. Scènes de violence, notamment aux abords des spatioports et des docks privés et officiels. Forces de l’ordre locales durement éprouvées. Régiments de Défense Planétaire déployés.

-Réf Planète : Kesporia II. Actuellement en proie à l’invasion d’une xéno-espèce locale [sub-réf : Voidshoal Yhemir]. Dégâts significatifs des infrastructures locales, pertes impériales et Xénos substantielles. Réserves de carburant et de nourritures particulièrement touchées. Note stratégique : les Yhemir ne cherchent pas la conquête planétaire, mais semblent vouloir quitter la région du Voile en toute hâte en donnant l’impression d’attaquer Kesporia II pour se ravitailler avant de poursuivre leur exode.

-Réf Planète : Marches de Threfenia. Déclarée Interdicto Extremis par l’Ordo Hereticus. Des rapports fragmentaires indiquent un afflux important de réfugiés impériaux en provenance de la Zone de Silence, suivi d’un grand nombre de mutations psychiques incontrôlées. Impossible de déterminer pour l’instant si ces mutations sont la conséquence de l’exposition à la zone de silence, au franchissement du Voile, ou si elles résultent d’une condition préexistante masquée jusqu’à l’atterrissage. Guerre civile purificatrice en cours.

Des données d’observation additionnelles, concernant d’autres mondes impériaux se trouvent dans le sous-fichier : adjunctus/Gamma/989. Toutefois, j’ai sélectionné ces trois-ci comme représentantes d’une tendance générale. Je prie pour que ces informations vous guident, vous et vos conseillers, quant aux décisions que vous devrez prendre dans le cadre de cette mission. Nul doute que l’Empereur vous guidera si vous décidiez de franchir le Voile, que ce soit en voguant dans l’espace réel ou sur les courants du Warp.

Je demeure votre fidèle serviteur.

M. Hep-Gholt.

Au-Delà du Voile

Le Suspens

Les sensations étranges dont le Groupe de Combat Kallides fit l’expérience après son entrée dans la zone de silence n’étaient qu’un avant-goût de ce qui allait arriver. Le phénomène empire à mesure que leurs vaisseaux s’enfonçaient dans le sous-secteur Nephilim. Même si les moteurs Warp fonctionnaient et les Navigators pouvaient encore les guider, les astronefs étaient comme des galions perdus dans le brouillard sans le moindre souffle de vent. Les communications astropathiques se limitaient à des messages à courte portée, et elles demandèrent plus d’efforts aux Astropathes à mesure que les appareils avançaient dans le sous-secteur. Les non-Psykers furent victime d’un syndrome inconnu qui causait de la confusion, de la paranoïa et une apathie qui pouvait évoluer en dépression et, pour les cas les plus graves, plonger la victime dans un état comateux. Cet effet fut bientôt baptisé "Le Suspens", et il devenait de plus en plus sérieux de jour en jour.

Malgré les conseils de prudence de ses aides de camp, le Maître de Groupe Marran était mû par la conviction absolue que les tergiversations ne menaient nulle part. Ainsi, après une reconnaissance sommaire durant la phase de rassemblement de son groupe de combat, il ordonna un saut Warp dans la Zone de Silence. Le résultat fut inattendu. Depuis Terra, et jusqu’au sous-secteur Nephilim, la Mer des Âmes avait été plus tumultueuse et hostile que l’irascible Maître de Groupe n’avait jamais vue. Cette violence avait crû jusqu’aux abords de la Zone de Silence. Mais lorsque les vaisseaux du Groupe de Combat Kallides s’élancèrent dans le Warp, les Navigators firent état d’une accalmie aussi soudaine que choquante des courants du Warp. Les moteurs Warp des vaisseaux peinaient à fonctionner correctement. Plusieurs Astronefs souffrirent de l’effondrement de leurs Champs de Geller, non pas à cause d’une trop forte pression du Warp mais en raison de son absence totale. Plusieurs vaisseaux émergèrent simplement dans l’espace réel, à une grande distance des coordonnées prévues, tandis que d’autres eurent des difficultés à obtenir l’énergie nécessaire à un retour réussi dans l’espace réel.

Lorsque le groupe de combat se regroupa à grand-peine dans le nord-est galactique de la Zone de Silence, les Navigators, les Astropathes, et les Psykers de toutes sortes indiquèrent éprouver une soudaine oppression, l’équivalent psychique d’une gêne respiratoire. Ils rapportèrent également qu’ils éprouvaient de grandes difficultés à faire appel à leurs pouvoirs, quand ce n’était pas totalement impossible. Nombre d’entre eux avaient l’impression d’être muets, ou aveugles. Les Astropathes ne pouvaient plus transmettre que de brefs messages sur de courtes distances, et décrivirent le processus comme une tentative de hurler en ayant la gorge serré dans une effroyable étau. Mais les Psykers n’étaient pas le seuls à être affectés. Tous les serviteurs impériaux du Groupe de Combat Kallides éprouvèrent une étrange torpeur spirituelle, une lassitude qui les rongeait en permanence et qu’ils devaient activement combattre pour se concentrer sur leur tâche et se souvenir de leurs devoirs. Les Spaces Marines et les guerrières de l’Adepta Sororitas semblaient moins touchés par ce phénomène que leurs camarades non améliorés, mais ils subissaient tout de même les sensations de torpeur, de fatigue et d’irritation qui les assaillaient. Néanmoins, Marran ordonna d’avancer immédiatement, en naviguant dans l’espace réel si nécessaire, malgré la lenteur de ce procédé. Le Groupe de Combat Kallides avait une mission à accomplir, et il était bien décidé à la mener à bien.

L’Offensive de Mesmoch

Mondes Morts et Mégalithes

Avançant autant que faire se pouvait le long d’itinéraires Warp inefficaces, le groupe de combat atteignit les systèmes périphériques du sous-secteur. La situation qu’ils découvrirent était préoccupante : les mondes semblaient avoir été abandonnés précipitamment. Ils trouvèrent des planètes à l’environnement intact, présentant peu de signes de lutte armée, voire aucun. Cependant, les sujets impériaux, et les soldats censés les protéger, étaient portés disparus. L’énigme de leurs disparition devint de plus en plus frustrante à mesure que le Groupe de Combat Kallides s’enfonçait toujours plus loin dans le sous-secteur, le Suspens se faisant plus intense de jour en jour. Ils trouvèrent enfin des réponses sur la planète de Mesmoch, dans le Système Zeidos, où la guerre éclata.

Ce fut une force de Vanguard Ultramarines qui finit par découvrir une immense structure xénos qui se dressait dans les jungles semi-colonisées de Mesmoch. Ce mégalithe, si grand que sa cime atteignait la troposphère, était couvert de glyphes luisants trahissant son origine nécron. Les Auspex indiquèrent qu’il était constitué de Noctilithe, que les érudits impériaux appelaient Sombreroche. Il fut établi que l’effet de Suspens émanait de la structure, bientôt appelée Pylône de Mesmoch. Des nécropoles nécrons plus traditionnelles entouraient la base du mégalithe, et bien qu’extrêmement vastes, elles semblaient minuscules comparées au colossal édifice. Il était indubitable que cette structure nécron était responsable de la zone de silence, du moins dans cette région du sous-secteur.

Ravi d’avoir enfin trouvé un objectif militaire à frapper, le Maître de Groupe Marran ordonna une offensive immédiate et écrasante. Des forces de la Deathwatch et de Black Templars menèrent l’attaque, avec l’appui d’un imposant contingent de blindés et de fantassins de l’Astra Militarum, et même un Titan Warlord de la Legio Castigatum. Les bombardements préliminaires dégagèrent deux zones d’atterrissage dans la jungle, et des têtes de pont furent rapidement établies. Les Impériaux rencontrèrent une résistance nécron localisée, mais leur progression fut rapide malgré l’accroissement des effets du Suspens à proximité du pylône.

Le vent tourna quand les vaisseaux impériaux tentèrent de bombarder le Pylône de Mesmoch. Le moral des troupes plongea lorsque les tirs, assez puissants pour raser une ville, furent arrêtés sans mal par le bouclier d’énergie qui protégeait la structure. Pire, le bombardement déclencha une contre-attaque immédiate. La bataille s’enlisa dans la jungle et dans les ruines impériales au sud-ouest du pylône. Les Nécrons firent reculer les Impériaux, tandis que le Suspens faisait des ravages. Les Impériaux finirent par ordonner la retraite, qui se mua bientôt en une déroute qui aurait tourné au désastre sans une contre-attaque lancée par le Sénéchal Gehart des Black Templars. Cependant, lorsque les forces impériales eurent regagné le vide de l’espace après avoir échappé à des escadrilles entières d’appareils nécrons, il devint clair que leur défaite avait été humiliante.

Guerre dans le Nexus Paria

Sombreroche

On craint, parmi les milieux les plus avisés de l’Imperium, que l’Humanité n’ait que trop tardé à comprendre l’importance de la Noctilithe. Communément appelée Sombreroche, cette étrange matière est depuis longtemps associée aux Forteresses Noires, et aux mystérieux Pylônes de Cadia, qui en toute hypothèse, auraient ralenti l’expansion de l’Œil de la Terreur pendant si longtemps. Mais ce n’est que récemment que l’Adeptus Mechanicus a acquis une meilleure compréhension du processus de canalisation de l’énergie cosmique de la Noctilithe, et découvert qu’elle pouvait être "polarisée" pour attirer ou repousser l’énergie du Warp. Certains membres de l’Inquisition et du Clergé de Mars pensent que d’autres structures analogues existent dans toute la galaxie, et qu’Abaddon le Fléau s’est efforcé de les raser pour hâter l’ouverture de la Grande Faille. De plus, il apparaît désormais que les Nécrons connaissent depuis bien longtemps la nature et la fonction de la Noctilithe. De fait, les experts de l’Ordo Xenos affirment que cette matière est à la base de nombreuses technologies Nécrons, notamment les gigantesques pylônes érigés sur des mondes-clés du sous-secteur Nephilim et au-delà.

À l’issue de l’Offensive de Mesmoch, la guerre proprement dite commença. Jusqu’alors, les Nécrons étaient restés discrets, permettant aux Humains de s’enfoncer davantage dans leur "matrice contra-empyréenne" tout en étudiant ses effets sur ce qu’ils considéraient être une vermine semi-intelligente. Mais désormais, les Humains avaient localisé un des pylônes nécrons. Peu après, d’autres forces avancées en découvrirent davantage sur d’autres mondes, et en déduisirent que ces structures étaient à l’origine de la Zone de Silence. Peu enclins à risquer d’endommager leurs installations, les Nécrons lancèrent leur contre-attaque.

Des flottes de vaisseaux-nécropoles assaillirent les forces impériales. Des légions nécrons quittèrent leurs cachettes tandis que des structures défensives et des nécropoles dissimulées jaillissaient du sol de tous les mondes impériaux du sous-secteur. D’âpres batailles s’engagèrent dans les systèmes de Zeidos, Paradyce, Shen’Tai, Vertigus et Vie Almus. Nécrons et Impériaux s’affrontèrent sur des mondes abandonnés, dont les habitants en Suspens avaient été emportés par les Nécrons pour des raisons encore inconnues. Ce fut dans les premiers temps de cette nouvelle phase de guerre totale que l’état-major du Groupe de Combat trouva un nouveau nom pour la région. Ayant constaté les similitudes entre le Suspens et les pouvoirs des détestables mutant appelés Parias, la zone entière fut rebaptisée le Nexus du Paria. Si cette appellation était vouée à apaiser les craintes des soldats du groupe de combat, ce fut un échec cuisant.

Le Chef d'Œuvre de Szeras

L’Armure de la Foi

Un seul outil semblait aider les guerriers du Groupe de Combat Kallides face au Suspens : la foi. Bien que personne ne sût pourquoi, et surtout pas les Nécrons, les individus les plus zélés, comme les Sœurs de Bataille, les Black Templars ou les Prêtres régimentaires de l’Astra Militarum semblaient résister davantage au Suspens. Il est à noter qu’ils n’étaient pas immunisés. Mais alors que l’influence néfaste du Nexus Paria se faisait chaque jour plus terrible, ces hérauts de la sainte lumière de l’Empereur semblaient tenir bon et exhortaient leurs camarades à faire de même.

À l’insu de l’Imperium, l’Illuminor Szeras avait conduit une vaste congrégation de Crypteks et des légions issues de plusieurs dynasties alliées pour commencer à travailler sur le Nexus du Paria sitôt après l’ouverture de la Grande Faille. Les Nécrons appelaient ce dispositif la matrice contra-empyréenne, et sa fonction était double. En établissant soigneusement les pylônes de Noctilithe d’une taille immense, et en employant des machines à gravitation quantique pour modifier l’orbite des planètes, voire l’arrêter si nécessaire, les Nécrons créaient une région de l’espace réel que le Warp ne pouvait affecter en aucune manière. Cet effet pouvait être décrit comme une sphère d’énergie en expansion empêchant les entités de l’espace réel de contacter le Warp. L’effet était toujours instable car le dispositif n’était pas terminé.

Cependant, cela suffisait à couper les Psykers de leurs pouvoirs, de ralentir considérablement les voyages dans le Warp, d’atténuer l’activité des tempêtes Warp comme les manifestations démoniaques et, pire que tout, d’étouffer graduellement les âmes de tous les êtres vivants pris dans sa zone d’influence. Les lieutenants de l’Illuminor savaient que ce plan avait deux objectifs définis. Le premier était d’empêcher le Warp de submerger peu à peu l’espace réel et, à terme, de séparer définitivement la galaxie de l’empyrée. Le deuxième, conséquence heureuse du premier, était de trépaner spirituellement tous les êtres organiques conscients de la galaxie, fournissant aux Nécrons une quantité quasiment infinie de corps vivants mais vides qu’ils pourraient utiliser dans leurs recherches pour inverser le Biotransfert. Ce que Szeras seul savait, c’était qu’ils agissaient au nom d’un Être aussi Mystérieux que Puissant[1]

Les Batailles du Nexus Paria

La guerre pour ramener le Nexus Paria dans le giron impérial, menée pour l’essentiel par le Groupe de Combat Kallides de la Flotte de la Croisade Indomitus Primus, se mua en un conflit long et coûteux. Nombreuses furent les batailles d’une horreur indescriptible. Ceci est un extrait de l’introduction du Volume I du compte rendu Définitif de la Guerre du Nexus Paria, écrit par moi, l’Éminent Historitor Alfus Rekorik Smigh. Rédigé au doux son du Canon Trembleterre et du Mortier de Siège Medusa saluant l’ennemi Nécron.

Ceux qui évoluent dans les cercles autorisés ont sans doute entendu parler des événements principaux de la Guerre du Nexus Paria, comme le Désastre de Mesmoch, la Bataille des Portes, les Raids de Tredica et le Salut Fallacieux d’Asthan. Mais combien peuvent se targuer d’une connaissance approfondie de ce conflit, et de l’environnement où se sont déroulés les combats ? Chaque action, même la plus anodine, a eu un rôle à jouer. Combien de gens connaissent le Miracle de la Fracture Bellosienne, le Dernier Carré des Telghun Marshlanders ou l’Effondrement de Purtalan City ? J’ai l’honneur et le privilège d’avoir pour mission sacrée d’informer ceux qui sont autorisés à savoir. D’innombrables leçons peuvent être tirées de ces événements, et il y a quantité de héros à célébrer et pleurer. Nous ne savons pas ce que la guerre peut encore nous apprendre, ni quels grand héros vont se distinguer, mais c’est ici que nos chroniques commencent. Dans cette introduction au premier volume, je me concentrerai sur une poignée d’événements et d’individus.

La Contre-Offensive de Vie Almus Majora

La Démonifuge

Ephrael Stern, que certains surnomment la "Démonifuge", est une énigme, bien qu’elle ait joué un rôle prépondérant jusqu’à présent dans la guerre. Mes recherches ne m’ont pas permis de déterminer comment elle avait rejoint les Sœurs de Bataille de l’Ordre de Notre Dame des Martyrs contre la Légion Renégate des Word Bearers sur Severitas. Néanmoins, elle a gagné la confiance des Sœurs de Bataille en faisant la preuve qu’elle était bénie par l’Empereur. Elle rejoignit ensuite le Groupe de Combat Kallides, et le Maître de Groupe Marran suivit ses conseils avisés. Elle orchestra ainsi l’attaque contre les Portes Dolmens de Cherist, dans le Système Lomorr, ce qui limita la capacité d’action des Nécrons dans les Systèmes de Zeidos et Shen’tai. Grâce à la limitation des renforts nécrons, le Maître de Chapitre Karyas Kaeso des Andromedan Blades fut en mesure d’affecter les six compagnies sous ses ordres pour briser le siège de la ville d’Exulta sur Mesanor dans le système de Zeidos. Sur Hethalas, dans le système de Shen’Tai, neuf régiments d’Infanterie Légère Kesharienne parvinrent à franchir le cordon de phalanges nécrons qui menaçaient de l’anéantir. Ce ne sont là que deux exemples des conséquences qu’eut la victoire de Stern sur Cherist.

Dans les premières phases de la guerre, Vie Almus Majora fut le site de terribles défaites pour le groupe de Combat Kallides. L’effet dégénérant de ce qui serait ultérieurement baptisé le "Suspens" et les effectifs sans cesse croissants des Nécrons empêchaient les forces impériales commandées par le Maréchal Bigelis Thao de véritablement prendre pied sur la planète. Ses efforts pour la rconquérir, comme le Maître de Groupe Marran le lui avait ordonné, furent sérieusement compromis après le désastre de la Bataille du Thermokarst d’Ishlarn. Là, vingt régiments blindés, dont les ironclads Chancylliens, les Thunderers de Ghabikhan et les Highryders Ptéroniens, appuyés par dix régiments d’infanterie légère de Gelzoan, furent encerclés et pratiquement anéantis. Le reste des forces du maréchal ne firent guère mieux, et au bout de plusieurs mois, les troupes de Thao tenaient un périmètre dont les limites se situaient à peine à une semaine de marche de leurs site d’atterrissage, cerné par les forces nécrons.

Ce ne fut qu’après la victoire de la Démonifuge sur Cherist que la contre-offensive commença, lorsqu’il fut établi que les effets du Suspens pouvaient être atténués par la force de la foi. Le Maréchal Thao décida en effet de renforcer la ferveur de ses troupes, en diffusant constamment des sermons enflammés, en déployant des Missions de l’Adepta Sororitas uniformément sur le front et en imposant un régime stricte de prières qu’il suivit lui-même, n’hésitant pas à prier devant ses soldats durant ses tournées d’inspection.

4e jour de la Marche de la Voie d’Argent de Ste Winifryd

Aujourd’hui, nous avons atteint le premier temple sans encombre. Bien qu’il en reste vingt-sept à visiter avant d’arriver au Chœur de Winifryd, le moral est bon. La marche a été ardue, mais ce n’est rien à coté de Gelzoa. Le prêtre Axiol dirige les prières du matin, du midi et du soir avec une vigueur et un enthousiasme communicatifs. L’Empereur soit loué, les briefings du colonel n’ont fait mention d’aucune attaque sur la colonne. Nous avions prévu que la poussière du désert serait un grave problème pour nous. Si nous continuons à cette allure, nous atteindrons le Chœur d’ici quarante jours sans rencontrer de problème.

-Extrait du Journal de Guerre du Major Antin Dezorax du 17e Fusiliers Motorisés de Gelzoa.

Il est à noter que ceux qui ont participé à la Marche Funèbre de Paradyce II ne l’appelaient pas ainsi, en tout cas pas au début. Cette marché forcée improvisée a impliqué plus de trois millions de fantassins de l’Astra Militarum et des dizaines de milliers de véhicules. L’itinéraire suivi est celui qu’aurait emprunté Ste Winifryd trois millénaires plus tôt, lorsqu’elle accomplit des miracles au nom de l’Empereur et prêcha Sa parole à la populace. Le Chœur proprement dit était aussi vaste qu’une ville et chaque « Temple » avait la taille d’une basilique. Le Major Dezorax ne le savait pas, mais la colonne avait déjà subi près de huit mille pertes à ce moment, en raison de la maladie, du Suspens et de l’activité ennemie.

39e jour de la Marche de la Voie d’Argent de Ste Winifryd

Le 4e peloton a été taillé en pièces aujourd’hui. Par des serpents de métal qui ont jaillit de la poussière. J’ai tout vu. C’est arrivé non loin du neuvième temple. Les attaques sont plus fréquentes désormais. Nous sommes tous fatigués. Même le prêtre Axiol semble avoir perdu de sa verve, même s’il ne l’admettra jamais. Personne n’a encore été placé « en Suspens », comme on dit. Tout le monde a perdu du poids. Nos paquetages nous tailladeraient encore plus les épaules si nous n’avions pas d’allégé notre barda en consommant toutes nos rations. Personne n’est venu rappeler que notre mission devrait déjà être terminée. Garde la foi, me dis-je sans cesse, garde la foi. L’Empereur nous protège.

- Extrait du Journal de Guerre du Major Antin Dezorax du 17e fusiliers motorisés de Gelzoa.

À l’époque où la marche aurait dû atteindre sa destination, la colonne avait subi environ un demi-million de pertes. Certains rapports affirment qu’il y avait à peine " quinze mille martyrs" au 39e jour, d’autres avancent le chiffre délirant de quatre millions. La première affirmation est ridicule, car la file de véhicules abandonnés par la colonne est visible depuis l’orbite, mais ceux qui produisent ce chiffre pour laisser entendre que l’Imperium a remporté une victoire impossible ne font que ternir l’immense sacrifice de nos guerriers, de même que la foi et l’endurance dont ils ont fait preuve. En vérité, l’ampleur du sacrifice consenti pour cette victoire la rend digne d’être commémorée.

87e jour de la Marche de la Voie d’Argent de Ste Winifryd

Le prêtre Axiol est mort. J’ai été promu au grade de Colonel. Personne ne m’a dit ce qui était arrivé à mon prédécesseur. J’ai été invité au MOS sur le CCCG. Les soldats ont normalement la permission de manger un jour sur deux. L’eau est strictement rationnée. Pas sur le CCCG. J’étais affamé, j’ai dû me forcer à la retenue. Que l’Empereur soit loué pour la discipline du Militarum ! J’ai vomi après. Mon corps ne supporte plus la véritable nourriture. J’ai pu trouver de l’eau pour le Sergent Norzan. Elle est malade depuis jours. Je suis en colère. Nos troupes meurent de faim, pas nos commandants. Mais ils ont plus de responsabilités, n’oublie pas ton devoir. Que l’Empereur me donne la force. Qu’il nous donne tous la force, nous en avons plus que jamais besoin.

Notes de l’Historitor
MOS : Mess des Officiers Supérieur
CCCG : Char de Commandement du Commandant Général – Chez les Fusiliers Motorisés de Gelzoa, c’est souvent un transport d’assaut blindé Crassus, modifié avec la permission de l’Adeptus Mechanicus.

-Extrait du Journal de Guerre du Major Antin Dezorax du 17e Fusiliers Motorisés de Gelzoa.

C’est la dernière entrée connue du Colonel Dezorax. On ne connaît pas avec certitude la date de son décès (car il ne fait aucun doute qu’il soit bel et bien décédé), mais on sait qu’il n’atteignit jamais le Chœur. La marche se poursuivit encore quarante-deux jours après la rédaction de cette page. Selon mes estimations, environ dix pour cent de ceux qui prirent part à la "’Marche Funèbre" atteignirent le Chœur après 129 jours. Ces chiffres peuvent sembler désastreux, mais l’Imperium finit par l’emporter. Tels sont les sacrifices qu’il faut accepter face à un ennemi aussi impitoyable que les Nécrons, et nous devons nous réjouir de les accomplir. Les temples furent sécurisés, les Xenos furent contraints de mobiliser d’importantes ressources contre la marche – voir le Chapitre 19 du Volume III pour les détails – en vain. C’est la raison pour laquelle le Chœur, bien qu’assiégé, eut à subir une pression moindre.

Dans ses rapports officiels de campagne, Thao note le "renouveau" qui se répand chez ses "braves soldats" après qu’il ait introduit ces changements. Il conçut un plan pour une contre-attaque, qu’il présenta avec un tel enthousiasme et en faisant montre d’un tel flair tactique qu’il gagne l’appui des délégations des chapitres de l’Adeptus Astartes des Darkspires, des Sons of Orar et des Harrowers. Son plan était ambitieux : il entendait briser le cordon qui les encerclait, en lançant des contre-attaques vers le nord, le sud, l’est et l’ouest.

Comme une majorité des lignes impériales étaient sous pression constante, ce fut aux Space Marines qu’il incomba d’attirer les Nécrons, en exploitant au maximum leurs talents pour le redéploiement rapide. Au nord des zones d’atterrissage de Thao, les Sons of Orar conduisirent un assaut blindé au Col de Lhesper, un goulet d’étranglement qui devait être pris rapidement pour que Thao réussisse sa poussée au nord et empêcher ses forces de s’enliser en terrain difficile. Un fer de lance blindé mené par des Chars Super-Lourds Astraeus lança un assaut contre une phalange de Monolithes Nécron, ce qui eut pour résultat la destruction de nombreux véhicules xénos. Bien qu’il soit impossible de déterminer dans quelles proportions les forces nécrons furent déplacées dans cet effort, cette action eut pour effet de permettre à une formation interarmes de franchir les lige nécrons à une telle vitesse que le Maréchal Thao "versa des larmes de gratitude pour les bienfaits que l’Empereur leur avait prodigués ce jour-là." Le rôle de Thao n’est pas à sous-estimer, car il fit en sorte que les régiments blindés impliqués fussent renforcés par des Leman Russ Executioners, et que les détachements de Tempestus Scion impliqués fussent équipés d’Armes à Plasma additionnelles.

Une telle prépondérance de ses armes redoutables, comparée au reste des forces impériales, joua sans doute un rôle important dans la percée des éléments d’avant-garde du nord. Le chapitre des Darkspires a refusé de fournir la moindre information sur ce que ses guerriers firent pour faciliter l’avance orientale. (J’ai fait l’expérience directe d’énormes disparités dans le degré de coopération des Chapitres de l’Adeptus Astartes. Il fut extrêmement difficile de joindre les Darkspires – même en tenant compte des difficultés considérables que rencontrèrent mes Astropathes pour adresser mes requêtes aux officiers concernés – qui finirent par rejeter mes demandes. Bien que mon orgueil en soit meurtri, je suis certain que des guerriers aussi loyaux à l’Empereur doivent avoir de bonnes raisons de ne pas communiquer les informations qu’ils détiennent.)

Même les forces impériales qui investirent ultérieurement les zones où ces Space Marines avaient affronté les Nécrons ne trouvèrent aucune trace de combat, hormis quelques douilles de Bolter et traces d’impacts. Néanmoins, quand les Chevaliers des Maisons Navaros et Thalmus se frayèrent un chemin à travers le Borlayan Tors aux côtés de l’Ordre des Lamentations, du 9e corps de Sentinelles Orlaxien et du 22e de Dragons Légers Orlaxien, ils ne rencontrèrent pas la même opposition que lors des précédentes tentatives de percées. Là comme pour l’avance septentrionale, l’objectif était un mouvement rapide pour tirer le meilleur parti de l’interdiction de l’Adeptus Astartes et créer un élan que les Nécrons auraient du mal à ralentir. Cette impulsion avait une importance cruciale pour le moral des troupes. Même si nous savons tous que la foi est ce qui nous permet de tenir lorsque nous traversons une épreuve, les victoires renforcent la foi. Durant l’avance orientale, le gain territoriale des Impériaux fut tel que les logisticars de la force de frappe et les officiers du Munitorum se retrouvèrent presque dans l’incapacité de ravitailler les troupes en nourriture et en carburant, et en furent réduits à charger les vagues suivantes de transports de troupes de munitions et de rations que le contingent réduit de navettes Arvus ne parvenait plus à acheminer.

Catastrophe sur Kalliphor

Si l’on oublie la puissance et le plan de l’Empereur pour la galaxie, il est aisé de désespérer lorsque l’on entend ce qui est arrivé sur Kalliphor. Je consacre un volume entier au récit de la liste apparemment interminable des désastres qui affligèrent les braves guerriers qui combattirent sur ce monde, mais cette introduction serait incomplète si je ne mentionnais pas cette tragédie, car les pertes subies ont indubitablement eu une grande influence sur la campagne. Entre trente et quarante millions de morts ou de personnes en Suspens. Trois cent soixante-treize vaisseaux perdus corps et biens (parmi lesquels des vaisseaux de la Flotte Impériale, des transports du Logisticarum, des astronefs de missionnaires de l’Ecclésiarchie, des transports de troupes et bien d’autres encore. Pour une liste aussi complète que possible des ressources militaires affectées à Kalliphor, veuillez consulter le Volume V de cette chronique.) Et ce n’est là que ce que nous savons. Je tremble en songeant à l’ampleur du bilan final, lorsque nous aurons enfin recensé les pertes totales au sein de la population locale et des forces de l’Astra Militarum et de la Navis Imperialis présentes sur zone au début du conflit.

Quel sujet impérial digne de ce nom peut retenir ses larmes en pensant à la perte du His Imperial Majesty et du His Divine Purpose ? Des vaisseaux tels que les étoiles n’en connaîtront jamais plus. Rares sont ceux qui pourraient réprimer un frisson en apprenant la perte des deux millions de soldats des Franches Compagnies Kalliphoriennes enfermés dans les bunkers souterrains des montagnes de Gastojun avec des milliers des Nécrons que l’on nomme à juste titre "Dépeceurs" à cause des erreurs d’un état-major borné ? Qui pourrait demeurer insensible en apprenant que les dépôts salins de Laryon sont désormais appelés la Mer de Rouille, en raison des dizaines de milliers d’épaves de Chars Leman Russ, Hellhound et Macharius qui gisent, originaires de mondes aussi lointains que Valhalla, Cadia, Quisto'rol, Aleusis et une dizaine d’autres ?

Néanmoins, quelques récits de victoire et d’espoir surnagent dans cet océan de tragédies. La charge des Dragons Légers de Heskia est, du moins je l’espère, une manœuvre que l’on enseignera dans les écoles d’officiers de l’Astra Militarum dans les siècles à venir. Quel glorieux spectacle ce devait être, que de voir ces centaines de Nécrons broyés sous les chenilles des tanks des Dragons. Je ne peux pas omettre les Ratlings du 337e Corps d’Auxiliaires Abhumains. Leurs tireurs d’élite, à ce qu’on me rapporta, éliminèrent des centaines d’officiers Nécrons durant le Siège de la Ruche Traanaxis, qui dura quinze longs mois, des assassinats qui prolongèrent le siège assez longtemps pour permettre l’arrivée des Heskiens susmentionnés. (Cela dit, je me dois de rappeler que les Ratlings ne sont pas réputés pour leur honnêteté). Les éminents Tritons Haephosiens parvinrent à engloutir une nécropole de Nécrons dans les profondeurs glacées de l’Océan Tranzpasien Opar une audacieuse action de sabotage contre les piliers sous-marins du complexe, alors même qu’un essaim d’appareils xénos jaillissait des hangars du tombeau. Les pilotes de la 78e Division de l’Aeronautica Imperialis, les "Chacals de Feu", auraient été submergés sans cette intervention.[2]

Médias Externes

Sources

  • Warhammer 40k - Le Fil du Silence
  • Codex Nécrons, V9
  • White Dwarf N°455 - Zone de Guerre Nexus Paria
  • White Dwarf N°456 - Les Batailles du Nexus Paria
  1. White Dwarf 455 - Zone de Guerre Nexus Paria
  2. White Dwarf N°456 - Les Batailles du Nexus Paria