Modèle:Preview Random Xenos
Par Index
On rencontre des essaims d’étoiles mortes partout dans les Étendues de Koronus, des zones anormales où les étoiles ne sont plus que des braises agonisantes, seuls vestiges d’un immense cataclysme au cours duquel elles se tordirent dans les affres de la mort et implosèrent, expulsant leurs couches externes en nuages de matière stellaire qui se dilatèrent ensuite dans le vide environnant. Les zones ténébreuses qui s’étendent le long des grands récifs d’Hecaton furent modelées, voici une éternité, par le violent trépas de dizaines ou peut-être de centaines d’étoiles. Un mal terrible a certainement parcouru les Étendues, dans un lointain passé, une sombre puissance qui a assassiné toutes ces étoiles, les unes après les autres, amas par amas. Des mondes Xenos morts orbitent autour de ces ruines stellaires, disloqués et liquéfiés par l’agonie de leurs soleils, puis paralysés par le froid glacial du vide sous les derniers rayons livides du pâle brandon de leur étoile moribonde. On y trouve des mines cyclopéennes et la croûte de ces planètes est sillonnée de labyrinthes souterrains. Quant aux sinistres symboles que l’on peut encore y voir, lorsqu’ils n’ont pas été érodés par le passage des millénaires, ils témoignent d’une redoutable sorcellerie Xenos et d’antiques cataclysmes ; ils témoignent du passage des Yu’Vath.
Ces créatures furent un véritable fléau dans les Étendues de Calix, du temps du Seigneur Militant Angevin, avant la fondation du Secteur Calixis, au quatrième siècle du 39e Millénaire. Les Yu’Vath vénéraient le Warp et asservissaient les mondes par de viles sorcelleries Xenos, consumant les vies et les âmes de leurs esclaves humains corrompus pour façonner des horreurs sur les mondes infernaux de Calix au point que les chroniqueurs de la Croisade d'Angevin ne voulurent pas en conserver le souvenir dans les annales. Avec leurs armées d’esclaves torturés, les Yu’Vath, ces viles créatures corrompues par le Warp, épuisèrent et harcelèrent les armées de la croisade durant des décennies avant leur ultime combat et leur anéantissement complet de la main du Général Drusus (qui fut ensuite canonisé), assisté de l’Adeptus Astartes. Aujourd’hui encore, les ouvrages qui évoquent les victoires de la Croisade d’Angevin contre les Yu’Vath sont des documents confidentiels ; quant aux érudits qui savent ce qui existait avant la sainte fondation du Secteur Calixis, ils ne sont pas nombreux.
Dans les villages rebuts et les avant-postes des puits, les sous-ruchards ne sortent de chez eux que par deux, en surveillant attentivement le toit des dômes qu’ils traversent. Malgré cela, il est bien trop fréquent de trouver un cadavre sans tête dans un dôme-hab abandonné ou une caverne dépotoir, victime d’un Hante-Pénombre.
Les Hante-Pénombre sont des chasseurs volants, avec un petit corps entre deux grandes ailes de cuir. Leurs gueules rondes occupent le centre de leur poitrine et sont remplies de dents fines comme des aiguilles. Les Hante-Pénombre s’accrochent aux charpentes des cavernes sous-Ruches, comme un bout de tissu, jusqu’à ce qu’une victime malheureuse passe en dessous. Alors, ils ouvrent leurs ailes et piquent sur leur proie.
Tous les Orks veulent arriver au contact de l’ennemi le plus vite possible, et pour les Kultes d’la Vitesse, ces têtes brûlées shootées à l’adrénaline et à la gazoline, cela veut dire monter sur le premier véhicule venu et foncer à fond la caisse vers l’ennemi.
Les Orks aiment aller vite. La vitesse répond à un besoin profond du tempérament Ork, tout comme le tonnerre des armes à feu, le cliquetis des chenilles et le vacarme des batailles. Ils aiment sentir le vent sur leur visage, voir la poussière s’élever derrière eux en un gros nuage, et entendre le rugissement des moteurs puissants. Les Genetors de l’Adeptus Mechanicus ont depuis longtemps défini qu’il y a deux zones sensorielles uniques dans le cerveau des Orks. L’une d’elles est stimulée par le bruit, l’autre par la sensation de vitesse. Lorsqu’un Ork est exposé à un bruit fort - comme le vacarme d’une bataille - ou le frisson d’aller très vite sur un véhicule, il éprouve une sensation de plaisir total et un extraordinaire sentiment de bien-être. Il ne fait aucun doute que le cerveau des Orks a naturellement évolué de cette manière, de sorte que les Orks se comportent instinctivement d’une manière qui profite à la race Ork dans son ensemble et contribue à son expansion. En d’autres termes, les Orks aiment le bruit des batailles et le raffut des grosses machines, et sont donc enclins à un comportement imprudent. Le fait que cela conduise souvent à une fin tragique pour certains Orks n’a aucune importance, car la race dans son ensemble en ressort dynamique, aventureuse, joyeuse face à l’adversité et insouciante face au danger.