Modèle:Preview Random Histoire
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Dès le début, les guerriers de la XIXe Légion étaient connus pour être des chasseurs rusés et patients, capables d’attendre leur heure jusqu’à ce que le moment soit venu de frapper. Lorsque la Légion a été unie à son Primarque - Corvus Corax, le Seigneur Corbeau, le Libérateur, elle a adopté une forme de guerre illustrant la rapidité, la discrétion et la précision, qui a été codifiée dans sa doctrine. Sous la direction du Primarque à la peau d’ivoire, aux yeux d’ombre et aux cheveux zibelin, la XIXe Légion a gravé son nom dans les annales de la Grande Croisade.
Cependant, comme le racontent les histoires tragiques de notre époque, les gloires de la Légion devaient être dispersées sur les sables noirs de Isstvan V, et l’Imperium fut presque privé de l’un de ses plus grands champions.
Une nouvelle ère avait commencé, mais cette aube dorée n’allait pas déboucher sur le futur rayonnant que l’Empereur désirait pour l’Humanité. Le jeune Imperium fut en effet déchiré par la grande trahison de l’Hérésie d’Horus. L’orgueil humain et l’ambition prêtèrent le flanc aux machinations des Dieux Sombres. L’âge de lumière s’assombrit comme l’Humanité troquait la raison contre la superstition afin de survivre.
Les Légions de Space Marines armés par les usines de Mars formaient le fer de lance de la Grande Croisade. Soutenues par l’Armée Impériale, elles se révélèrent invincibles. Les Xenos et les créatures du Warp furent repoussés, et les planètes furent reprises les unes après les autres. Les campagnes militaires éloignaient toujours plus les armées de Terra, qui découvrirent successivement les vingt Primarques, qui rejoignirent la Grande Croisade à la tête de la Légion créée à leur image.
La planète Vigilus avait de tout temps été reconnue comme un pivot du Segmentum Obscurus. Lorsque la Grande Faille s’ouvrit, elle devint plus que jamais indispensable.
Vigilus était une planète si importante pour l’Imperium que lorsqu’une Waaagh! d’Orks jaillit de la Grande Faille, les défenseurs du système réagirent instantanément. Les forces de l’Astra Militarum et de l’Adepta Sororitas stationnées sur place continrent l’invasion Ork et les empêchèrent de dévaster les étendues ruchières tandis que plusieurs Chapitres Space Marines étaient envoyés en renfort depuis le Secteur Stygius et au-delà. Les vagues de renforts suivantes étaient commandées par nul autre que Marneus Augustus Calgar, Maître de Chapitre des Ultramarines, accompagné de certains des esprits les plus affûtés de l’Adeptus Astartes.
Puis les étoiles se mettent à mourir.
À vaciller.
À défaillir.
Une par une, elles se consument, réduites en cendres qui tombent comme la neige. Elle se pose sur mon visage renversé, se mêle à mes larmes. Mon espoir s'est changé en terreur, mes doigts, que je passe sur mes joues, laissent un sillon de ténèbres qui brûle ma peau.
Je tombe à genoux dans les cendres? Je sais que la fin est arrivée.
Ma fin.
La fin de tout.
Mais soudain, une réalité me frappe. Une révélation. Je peux mettre un terme à tout cela ! J’arrache mon regard aux cieux mourants et je creuse, craignant qu’il soit déjà trop tard. Les cendres recouvrent une chose, qui a été cachée et qui est capable de stopper l’extinction des étoiles.
Mes doigts courbés dévoilent un motif dans les cendres. Je décèle des formes évoquant des fournaises et des bouches hurlantes, des chaînes, des marteaux. En leur cœur se dresse une silhouette aux yeux de braise. Elle se tourne.
La terreur s’empare de moi, et je creuse.
Il y a un autre motif sous le premier. Une forteresse, imposante et redoutable, mais rongée par les bêtes qui s’agitent contre ses murs. Une fois encore, les braises dansent sous mes yeux, courant sur le bastion de cendre comme une fissure. Avant que l’image se brise, ces lignes incandescentes prennent la forme d’un géant écarlate.
Dans le ciel, les étoiles meurent encore.
Je creuse.
Je vois une forêt de cendre pousser, se flétrir et pousser à nouveau.
Je vois un antique chevalier à genoux sur le lieu de sa victoire et pleurant des braises.
Je vois un cercle dans un cercle dans un cercle, des cercles concentriques. Et en leur milieu… rien.
La lumière faiblit et je continue de creuse. Il ne peut pas être trop tard.
Et je la trouve enfin. La clé, affreuse, est faite d’airain, d’os et de pierre. Sa surface rouillée es chaude et brûle mes doigts ensanglantées. Je dois ignorer la douleur. Je dois mettre un terme à tout cela.
Mais je dois trouver la serrure de cette clé.
Alors que le rêve s’estompe, mon regard est attiré par les cieux vides au-dessus. Je ne veux pas regarder, mais je le dois.
Il reste si peu d’étoiles, et elles tournoient et fusionnent en un unique point ardent, si brillant qu’il brûle mes yeux. Je sais que j’ai troublé la serrure. Mais en levant ma main tremblante, je suis pris d’une peur.
Qu’est-ce qu’elle retient ?
Que vais-je libérer ?
Le doute m’assaille et j’ai soudain l’impression qu’on se sert de moi. Mais je suis pris dans le rêve et ne peux résister.
La clé glisse dans une serrure brillant comme des étoiles mourantes.
Elle tourne, et les flammes m’engloutissent.
Je m’éveilles en hurlant, les ongles arrachés de mes doigts enflés, des larmes de sang sur mes joues.
Parfois, quand j’ai de la chance, je ne rêve pas pendant des jours.
Mais les songes reviennent toujours.