Catégorie:Black Legion

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Autrefois connue sous le nom de Luna Wolves, la Black Legion était composée des fils d’Horus, le plus illustre des Primarques et Maître de Guerre de l’Imperium. Suite à sa victoire durant la Croisade d'Ullanor, ils changèrent de nom et devinrent les Sons of Horus en hommage à leur géniteur. Lorsqu’ils furent vaincus à la fin de l’Hérésie, Abaddon prit leur tête et leur ordonna de repeindre leur armure en noir en signe de honte. Depuis cette époque, ils sont connue sous le nom de Black Legion.

Leur allégeance aux Dieux du Chaos est changeant et ils les vénèrent chacun à leur tour, l’un après l’autre. Les membres de la Black Legion se laissent souvent posséder par des entités du Warp, persuadés qu’ils pourront s’en libérer dès que le moment sera propice. Sous les ordres d’Abaddon, ils ont regagné leur réputation et ont peut les trouver aux premières ligne de chaque Croisade Noire.


  • Croisés Noirs : Chaque Légion Renégate a été pervertie différemment par les Puissances de la Ruine, et massacre à sa manière propre. Inexorable et inflexible, la Black Legion est l’archétype de la menace des Astartes Hérétiques, et elle ne sort de l’Œil de la Terreur que pour effacer toute trace de l’Imperium de la galaxie.
Le maître des Luna Wolves fut l’infâme Horus, le premier et le plus puissant de tous les Primarques. Sa Légion conquit d’innombrables mondes durant la Grande Croisade avant qu’il ne trahisse l’Empereur et fomente la violente rébellion qui dévasta l’Imperium. Les Luna Wolves sont les seuls Space Marines a avoir changé de nom pour devenir les Sons of Horus et enfin, la Black Legion.

Une Légion de Traîtres

« Qui nous a promis sa loyauté ?
LE MAÎTRE DE GUERRE
Qui servons-nous avec confiance ?
LE MAÎTRE DE GUERRE
Qui nous a été retiré ?
LE MAÎTRE DE GUERRE
Mais qui allons-nous ressusciter ?
LE MAÎTRE DE GUERRE
Et qui nous mènera à la victoire ?
LE MAÎTRE DE GUERRE »
- Profession de Foi de la Black Legion.
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Cri de Guerre jusqu’à la destruction du corps d’Horus : « Pour le Maître de Guerre ! »
Depuis, les différentes bandes emploient leur propre cri de guerre. Celles qui se battent aux côtés d’Abaddon hurlent souvent : « Nous sommes de retour ! »

La Black Legion a une longue et vile histoire au service du Chaos, responsable de dix mille ans de carnage et de destruction. Sous la domination d’Abaddon le Fléau, la Légion s’est élevée à de grands et terribles sommets, gagnant sa place comme l’un des ennemis les plus dangereux de l’Imperium.

Dans les derniers jours de l’Hérésie d’Horus, les Légions Renégates se retirèrent devant les Loyalistes, leur Maître de Guerre mort et leurs rêves de conquête brisées. La trahison d’Horus provoqua une telle fracture qu’il n’était pas question de rédemption, aucune chance de panser de vieilles blessures et aucun pardon pour ceux qui avaient embrassé les Dieux Sombres. Avec leurs anciens frères à leur poursuite, les Traîtres fuirent vers l’étreinte corrompue de l’Œil de la Terreur. Parmi ces Traîtres se trouvaient les survivants fragmentés des Sons of Horus et leur plus grand seigneur de guerre survivant : Ezekyle Abaddon.

Tandis que beaucoup de Légions et leurs Primarques devenaient irrévocablement corrompus et pervertis par leur exposition aux Dieux du Chaos, Abaddon résista à de telles tentations. Quand d’autres Légionnaires renégats se sont perdus dans la folie et l’excès du Warp, Abaddon n’a jamais oublié la défaite d’Horus et la vengeance qu’il avait contracté envers l’Empereur. C’est cette soif de vengeance qui le soutiendra pendant de longs siècles et le motivera finalement à rassembler à nouveau les Légions Renégates pour la guerre. Avec le temps, Abaddon prendra la place de son Primarque tombé au champ d’honneur en tant que Maître de Guerre des Légions du Chaos.

Pendant des années, Abaddon erra dans le Warp et sur les Mondes Démons dans l’Œil de la Terreur, le temps n’ayant aucun sens dans cet autre royaume. Aigri par l’échec d’Horus, il jura de ne pas répéter les erreurs du Maître de Guerre et chercha ainsi des alliés démoniaques, s’empara d’armes anciennes et se prépara à écraser totalement l’Imperium. Même dans ces premiers temps, alors que l’Imperium se remettait lentement des terribles blessures laissées par l’Hérésie et les autres Légions Renégates luttant les unes contre les autres pour le contrôle des mondes dans l’Œil, Abaddon planifia sa revanche. Il scella des dettes impies et des pactes abominables, tout cela dans le but de rassembler le pouvoir pour sa guerre contre l’Imperium de l’Humanité.

De l’ardent désir de vengeance d’Abaddon naquit la Black Legion. Abaddon rassembla les Sons of Horus survivants pour dominer d’innombrables étoiles maudites dans l’Œil. Contrairement aux autres Légions, Abaddon ne s’inclina pas devant un dieu individuel ou un Primarque Démon, car il n’avait aucune notion restrictive de code ou d’obligation. Abaddon s’est toujours concentré sur la destruction de l’Imperium et sur l’achèvement du terrible projet qu’Horus avait commencé. À cette fin, il permettait à tout guerrier de se joindre à la Légion, à condition qu’il accepte de faire un serment d’allégeance à lui et à lui seul.

La Black Legion qu’il créa n’était plus seulement les restes des Sons of Horus, et comptait parmi ses rangs de nombreux puissants seigneurs de guerre et de Space Marines renégats. Vêtus d’une armure noire et de laiton distinctive, ils ont commis des actes ignobles au nom d’Abaddon, chacun étant un fil dans sa tapisserie sanglante de mort et de destruction. En échange de leur loyauté, ces seigneurs de guerre renégats reçurent la faveur d’Abaddon et la force croissante de la Légion à leurs côtés. Plus important encore, ceux qui marchaient dans les rangs de la Black Legion se voyaient accorder une place dans leurs croisades et une part de la gloire sanglante qu’ils allaient apporter.

Les Croisades Noires d’Abaddon sont un fléau pour l’Imperium, chacune étant une blessure profonde à travers les étoiles. La Black Legion et ses alliés ont causé de grandes destructions. Bien que la Black Legion soit sortit de l’Œil de la Terreur d’innombrables fois depuis sa formation, les Croisades Noires sont des périodes où les forces du Chaos se rassemblent en force, des milliers de Traîtres en armures qui s’attaquent aux secteurs et aux systèmes de l’Humanité. C’est pourquoi Abaddon créa la Black Legion : pour combattre dans les batailles de la Longue Guerre contre l’Empereur et Ses disciples.

Chaque Croisade Noire a fait partie du plan soigneusement établi par Abaddon ; chacune d’elle a fait avancer ses objectifs d’une manière significative. Le point culminant du grand dessein d’Abaddon n’est rien de moins que la mort de l’Empereur et l’asservissement de l’Humanité par les entités du Warp. Au cours de dix millénaires de conflits, Abaddon a élaboré ses sombres stratégies : chaque attaque, chaque monde détruit et chaque armée vaincue ne furent qu’une partie d’une guerre beaucoup plus vaste. Toujours à ses côtés se trouvait la Black Legion, sur des mondes en feu et dans des villes brisées, leurs Épées Tronçonneuses hurlantes et les aboiements des Bolters qui annoncent la Fin des Temps à venir.

Tel est le destin voulu par les fils perdus d’Horus pour l’Humanité. C’est la menace la plus grave à laquelle l’Imperium est confronté et l’impact de la malédiction qui résonne dans l’Œil de la Terreur. Là où les guerriers en armures noires de la Légion marchent, les villes brûlent et les mondes impériaux tombent. Les systèmes stellaires sont purgés et disparaissent du vide, leurs citoyens massacrés et leurs histoires effacées. Jurer une loyauté éternelle à Abaddon et devenir un Space Marine de la Black Legion, c’est devenir un guerrier de la Fin des Temps et triompher d’innombrables mondes transformés en cendres et en sang.[1]

Origines : les Descendants du Maître de Guerre

L’histoire des Space Marines de la Première Fondation s’est en grande partie perdue avec le temps. Les rapports concernant les Légions qui se rebellèrent (et plus particulièrement celle de l’Architraître Horus) furent effacés des archives impériales après l’Hérésie afin d’empêcher que de telles informations ne se répandent parmi les esprits vulnérables des citoyens impériaux. Aussi, seule une poignée de puissants individus eurent accès ce savoir et heureusement, aucun ne connut jamais l’entière vérité. Les seules données qui soient parvenues jusqu’a nous sont généralement vagues, anecdotiques et couchées sur les pages d’ouvrages hérétiques détenus par certains Inquisiteurs, ou conservées dans le pus grand secret par les légions qui restèrent loyales à l’Empereur.

On prétend que les Luna Wolves furent créés à partir d'humains issus des gangs de Cthonia, une planète située dans un des systèmes voisins de Terra. Accessible par des vaisseaux ne voyageant pas dans le Warp, Cthonia fut probablement colonisée et exploites dès l’aube des conquêtes spatiales. Ses ressources naturelles se trouvèrent donc très tôt complètement épuisées et la planète, devenue inutile, fut abandonnée, saturée de galeries souterraines et d’usines d’exploitation minière. Plus tard, d’anciennes technologies y furent redécouvertes et remises en œuvre par l’Adeptus de Mars.

Les gangs féroces qui habitaient les profondeurs de Cthonia jouissaient d’une certaine liberté, hors d’atteinte des rigueurs habituelles de le citoyenneté impériale, ils n’en servirent pas moins de vivier de spécimens humains lors de la Première Fondation. Un rapport fait même état "d’équipes de recrutement" rassemblant les gangers par milliers et les transportant enchaînés dans les soutes de vaisseau prisons jusqu’aux géno-laboratoires de Luna. C’est là qu’ils reçurent le code génétique d’Horus et, bien que les Space Marines étaient habituellement recrutés sur des mondes primitifs, les Luna Wolves se révélèrent, après le processus d’endoctrinement hypno-psychologique, d’excellents éléments.

Horus

Il est encore plus difficile de trouver des informations concernant Horus lui-même. On pense qu’il fut le premier Primarque à avoir été retrouvé par l’Empereur, puisqu’il avait été envoyé bien moins loin de Terra que ses frères. Étant très jeune au moment de sa découverte, il resta pendant des années le seul fils de l’Empereur qui, découvrant de nombreuses affinités entre eux, consacra beaucoup de temps à l’éducation de Son protégé. Horus reçut bientôt le commandement de la Légion des Luna Wolves, soit dix mille Space Marines créés à partir de son propre code génétique. À leur tête, il accompagna l’Empereur dans Sa Grande Croisade et c’est ensemble qu’ils bâtirent le foyer initial de l’expansion de l’Imperium naissant.

Ils se battirent côte à côte en de nombreuses occasions. Lorsque les habitants de la cité fortifiée de Reillis refusèrent de se soumettre à la volonté bienveillante de l’Empereur, leurs forces de défense empruntèrent secrètement des tunnels souterrains pour émerger juste derrière l’Armée Impériale assiégeante. Des centaines de soldats d’élite rampèrent jusqu’au campement de commandement pour le prendre d’assaut par surprise. Pris au dépourvu par une telle attaque et sans leurs armures, l’Empereur et Horus se battirent dos à dos jusqu’au moment où une explosion de plasma envoya Horus au sol, inconscient. L’Empereur se tint fermement devant le corps de Son fils et refusa de reculer jusqu’à ce que des renforts arrivent et repoussent les attaquants. Sur la planète Gorro infestée d’Orks, Horus rendit la pareille à son père en tranchant le bras d’un énorme et frénétique seigneur de guerre Peau-Verte qui tentait de l’étrangler.

Mais vint le jour où l’Empereur détecta la présence d’un autre Primarque et se mit à sa recherche, laissant à Horus le commandement de la Grande Croisade. Bien qu’il se réjouisse de la découverte de l’un de ses frères, Horus était déterminé à faire en sorte que ce soit à son égard que son père ressentirait le plus de fierté.

L’Empereur était sans cesse occupé par la recherche des autres Primarques qui faisaient peu à peu leur apparition.

De nombreuses Légions disposaient de leur commandant attitré mais Horus se retrouva bien souvent à la tête des opérations. C’était une position qu’il appréciait particulièrement et dont il profita à plusieurs reprises pour démontrer qu’il était un général accompli, obtenant de nombreuses décorations des mains de l’Empereur pour ses conquêtes. Il bénéficiait également de l’approbation et de l’admiration de toutes les Légions Space Marines, y compris leurs Primarques.

Il est dit d’Horus qu’il était non seulement un guerrier et un stratège d’exception, mais qu’il faisait également preuve d’une grande intelligence. Personnage charismatique, persuasif et doué d’un talent inné pour la psychologie, il était capable de déceler la nature des hommes pour en exploiter les forces et les faiblesses. Ces talents lui permirent de gagner le cœur de ses soldats, mais également de trouver des solutions négociées à de nombreux conflits là où d’autres auraient lancé l’assaut. Pour de nombreux mondes, une rapide démonstration de la puissance de destruction à sa disposition suivie d’une journée de pourparlers avec les responsables locaux suffirent à plier ceux-ci à la volonté de l’Empereur sans qu’il n’y ait effusion de sang. Horus se pliait aux coutumes et protocoles d’accueil locaux s’il pensait que cela réduisait les risques d’une réaction hostile. Cette pratique destinée à établir les bases de relations durables est d’ailleurs devenue une partie intégrante de la politique impériale.

Horus était également doué pour tirer le meilleur parti de ses frères Primarques et de leurs Légions respectives. Nombre d’entre elles excellaient dans un style de combat particulier, diversité qu’il encourageait et exploitait à bon escient. Si une attaque éclair s’imposait, il dépêchait les White Scars ou les Night Lords. Quand une campagne prolongée s’annonçait, il faisait confiance à la Death Guard ou aux Salamanders. En cas de minutage serré ou d’opérations à couvert, il avait recours à l’Alpha Legion, et dans les situations plus simples où la détermination était de mise, il envoyait les autres Légions. Horus dirigeait celles-ci comme un général aurait manœuvré les unités de son armée, faisant en sorte que chacune soit toujours à son avantage et permette à l’ensemble de gagner. Il envoya aux Blood Angels des rapports détaillés sur les plus brillantes victoires des World Eaters, et inversement, afin d’aviver leur rivalité et de les forcer à améliorer leurs performances. De même, il est presque certain qu’Horus connaissait le différent qui opposait les Space Wolves aux Dark Angels, car il envoya souvent ces deux Légions sur les mêmes conflits afin de les inciter à accomplir les plus hauts faits d’armes en cherchant prouver leur supériorité.

Les Sons of Horus lors de l’Atrocité de Isstvan III, acte de trahison suprême ayant déclenché l’Hérésie d’Horus.

Sa propre Légion avait l’honneur de faire office de garde personnelle au plus grand des Primarques et partageait son credo d’être toujours la meilleure. Sous son commandement, les Luna Wolves se trouvèrent systématiquement à l’avant-garde de chaque campagne, repoussant toujours plus loin les limites de l’Imperium dans leur désir de conquérir plus de mondes que toute autre Légion. Dans les systèmes d’Aartuo, de Keskastine et d’Androv, les Luna Wolves passèrent de planète en planète à mesure que les armées locales étaient soumises. Les Iron Warriors et les Ultramarines, qui combattaient alors aux côtés d’Horus, furent laissés en arrière pour traiter les dernières poches de résistance ou établir des garnisons sur les mondes conquis. Les officiers des Luna Wolves refusèrent catégoriquement d’assigner des troupes à ces tâches, insistant sur le fait que chacun de leurs hommes était nécessaire pour poursuivre la Grande Croisade. Plusieurs rébellions éclatèrent sur de nombreuses planètes après le départ des Luna Wolves, ce qui incita Roboute Guilliman, le Primarque des Ultramarines, à avoir une discussion avec Horus à ce sujet. Celui-ci calma alors la situation en reconnaissant que les troupes de Guilliman étaient bien meilleures dans ce type de tâche que ne l’étaient les siennes. Pourtant, des années plus tard, Guilliman prescrivit dans son saint ouvrage, le Codex Astartes, la nécessité d’une doctrine plus orthodoxe s’agissant de la prise de contrôle d’une planète.

L'Hérésie

Durant la campagne d’Ullanor, Horus défit un imposant empire Ork. L’Empereur déclara qu’il s’agissait de la plus grande victoire au nom de l’Imperium et qu’Il était particulièrement fier des Luna Wolves pour leur glorieuse participation. La récompense la plus remarquable qu’Il leur fit fut de rebaptiser la Légion, car dès lors, Il décréta qu’elle serait appelée les "Sons of Horus", en l’honneur de leur Primarque. Horus lui-même reçut le titre de Maître de Guerre, faisant officiellement de lui le commandant suprême des forces de l’Empereur. Mais en dépit de tous ces honneurs, certains pensent qu’il n’était pas satisfait. Dans Son discours, l’Empereur avait proclamé les glorieuses victoires d’Horus comme siennes. Certes, il s’agissait de la rhétorique usuelle pour de telles déclarations et, après tout, les Primarques étaient les vassaux de l’Empereur et le bras armé de l’Imperium, mais aux yeux d’Horus, l’Empereur passait à présent Son temps dans la sécurité de Son palais, tandis que lui conquérait l’Imperium en Son nom. C’est ainsi que fit surface un ressentiment profondément enraciné dans le cœur du Primarque.

Horus tomba malade alors qu’il se trouvait sur un petit Monde Sauvage nommé Davin. Au cours de sa convalescence, il prit part à la cérémonie d’inauguration d’une "loge" militaire. Par la suite, les officiers d’Horus détectèrent un changement dans le comportement de celui-ci, et on peut penser que la Loge en question n’était autre qu’un temple du Chaos où le Maître de Guerre fut ensorcelé.

Horus commença alors à introduire des Loges similaires au sein de sa propre Légion ainsi que dans d’autres qui étaient sous son commandement. Sa fidélité s’altéra à tel point que les Space Marines de sa Légion pensèrent qu’il était possédé par un Démon. Que cela fut vrai ou non, il est toutefois certain qu’il était dés lors voué corps et âme au Chaos et qu’il ambitionnait de se placer à la tête de l’Imperium. Il est impossible de savoir avec certitude si les événements de Davin furent orchestrés par les Dieux du Chaos ou bien le simple fait d’un groupe isolé. Un Primarque tombant malade parait si peu probable qu’il aura sans doute fallu un poison particulièrement virulent pour l’affecter, ce qui indique peut-être le signe d’une conspiration divine.

Les Sons of Horus, extrêmement loyaux et fiers de leur Maître de Guerre, n’eurent aucune hésitation. Ils renoncèrent rapidement à leurs vœux envers l’Empereur et commencèrent à vénérer Horus et ses nouveaux Dieux. La corruption se répandit bientôt dans toutes les organisations avec lesquelles Horus était en contact, y compris une division de l’Adeptus Mechanicus incluant la Collegia Titanica et la Legio Cybernetica. Horus connaissait les autres Primarques comme des frères et il avait déjà l’habitude de les manipuler. Faisant appel à leur fierté, leurs prouesses martiales et leur courage, jouant de leurs rancunes et de leurs sentiments, il parvint à s’attacher la loyauté de la moitié d’entre eux. La guerre qui s’ensuivit fut la plus terrible de l’histoire de l’Imperium et faillit causer sa destruction définitive. Les Space Marines combattirent les Space Marines et les Titans affrontèrent les Titans tandis que Terra était assaillie et le Palais de l’Empereur assiégé.

L’histoire raconte qu’au cinquante-cinquième jour des combats, des renforts impériaux massifs étaient en approche. Cherchant à venir à bout de l’Empereur avant qu’il ne soit trop tard, Horus abaissa les boucliers de défense de sa Barge de Bataille et défia son créateur de venir l’affronter. Mais ce fut Horus qui mourut et son décès mit un terme à la rébellion. Ce fut un profond traumatisme pour les Sons of Horus, qui abandonnèrent immédiatement l’assaut du palais et se replièrent loin des combats, attisant ainsi l’inimitié de toutes les autres Légions Renégates. À bord de la Barge de Bataille, le Capitaine de la Première Compagnie dirigea une furieuse contre-attaque afin d’expulser les forces impériales du vaisseau avant de s’enfuir dans l’espace en emportant la dépouille du Maître de Guerre.

L'Exil

La Black Legion n’a qu’un seul et unique objectif : détruire l’Imperium. La Black Legion est la principale responsable de la Longue Guerre.

Comme les autres Légions Renégates, les Sons of Horus se réfugièrent dans l’Œil de la Terreur. Ils établirent une base d’où ils pourraient poursuivre leur campagne contre l’Imperium, construisirent une tombe-forteresse pour leur Maître de Guerre et même morts, ils continueront à le révérer comme leur commandant. Personne ne fut nommé pour le remplacer et les dignitaires de la Légion accomplirent des sacrifices sur sa tombe afin qu’il continue à les guider. Au cours des siècles qui suivirent, les Sons of Horus se révélèrent une des Légions Renégates les plus actives, probablement en essayant de maintenir leur tradition consistant à rester sans cesse les meilleurs, ou bien en cherchant à compenser leur échec sur Terra. Ils se vouèrent alternativement à chacun des Dieux du Chaos, offrant volontiers leurs corps pour être possédés par un Démon en souvenir de leur Primarque. Néanmoins, à chaque changement d’allégeance les Démons du Dieu abandonné se retiraient dans le Warp en laissant derrière eux des corps sans vie, entraînant ainsi le dépérissement de la Légion jusqu’à ce qu’elle soit menacée d’extinction. Ses Sorciers-Archivistes menèrent des expérimentations désespérées et finirent par découvrir une technique de possession qui ne conduisait pas à la destruction de l’hôte mortel.

La Légion fut donc sauvée, mais elle restait peu importante. Les Sons of Horus menèrent une série de guerres sanglantes contre les autres Légions Renégates à la recherche de ressources et de la suprématie au sein de l’Œil de la Terreur. Le point d’orgue du conflit fut la destruction de la forteresse de la Légion par une force combinée de leurs anciens alliés comprenant les Emperor's Children, mais plus grave, le corps du Maître de Guerre fut volé et un individu qui se faisait appeler le Primogenitor chercha, en conjonction avec les Emperor’s Children, à le cloner. Dépossédés du cadavre de leur Primarque et battus par leurs ennemis, les Sons of Horus finirent par jurer fidélité à un nouveau chef, Abaddon, le Capitaine de la Première Compagnie.

Abaddon savait que le souvenir du Maître de Guerre rappelait à ses frères les blessures du passé, aussi son premier décret fut-il de renoncer au nom d’Horus. Il embarqua à bord de la dernière Barge de Bataille et lança une attaque éclair au cours de laquelle le corps du Maître de Guerre et le laboratoire de clonage furent détruits. À la suite de cet épisode, chaque Space Marine peignit son armure en noir et depuis ce jour, la Black Legion d’Abaddon est en guerre contre l’Imperium, semant la destruction et la misère partout sur son passage.

Histoire de la Black Legion

Ce fut en tant que Sons of Horus que la Légion lutta durant l’Hérésie d’Horus, en servant de garde prétorienne tout au long de ses campagnes. Ses guerriers furent les premiers à retirer les symboles de l’Empereur de leurs armures, les remplaçant par l’Œil d’Horus, une icône qui devint un symbole de terreur pour l’Imperium. Ils combattirent avec une fierté et une férocité impensables, sachant qu’ils étaient des élus dans le nouvel ordre du Maître de Guerre. Lorsque l’Empereur vainquit Horus, le moral des guerriers de la Légion fut anéanti ; leur seigneur, leur père, leur avait été ravi, et ils lancèrent un raid qui parvint à arracher la dépouille d’Horus aux Loyalistes en dépit de lourdes pertes.

Les factions des autres Légions Renégates blâmèrent par la suite les Sons of Horus pour avoir entamé la retraite de Terra vers le Warp avec le corps de leur cher Maître de Guerre, en laissant la horde au sol privée de chef. Or, la bataille de Terra avait été perdue lorsque Horus était tombé, et aucun pouvoir dans l’univers n’aurait pu apporter la victoire aux forces du Chaos après cela. Dans l’Œil de la Terreur, les Sons of Horus livrèrent de féroces batailles contre les autres Légions pour la possession de mondes clés et de ressources vitales, luttant pour reprendre leur place de Légion dominante.

Les Sons of Horus vénérèrent un Dieu du Chaos après lvautre et chaque fois, ils furent de plus en plus à se laisser posséder par des Démons. Au fil des siècles, ils furent saignés à blanc par une succession de conflits avec diverses Légions. Ces luttes intestines culminèrent avec la destruction de la dernière forteresse des Sons of Horus par une force combinée des autres Légions Renégates. Pour combler le tout, le corps du Maître de Guerre fut dérobé pour tenter de créer des clones d’Horus, au grand dam de ses derniers fils. Privés de leur père génétique et spirituel, les Sons of Horus jurèrent allégeance à Abaddon, capitaine de la 1èreCompagnie, comme nouveau Maître de Guerre.

Abaddon commença par rejeter le nom d’Horus et l’ancien titre de sa Légion. Il ordonna que les Space Marines de Chaos restants repeignent leur armure en noir en souvenir éternel de leur honte, puis il les mena dans un raid éclair pour détruire le corps d’Horus et les clones contrefaits créés à partir de sa dépouille. La gigantesque Barge de Bataille de la Légion et sa flotte d’escorte disparurent dans l’immense nébuleuse de poussière à l’extrême limite de l’Œil de la Terreur, afin de servir de base secrète pour Abaddon et ses guerriers, connus désormais en tant que Black Legion. Depuis, la Black Legion n’a cessé de lancer des raids contre l’Imperium ; sa flotte a été repérée en de nombreux points de la galaxie, ravageant et pillant, pour s’évanouir aussi mystérieusement qu’elle était apparue.

Abaddon et ses guerriers, luttèrent âprement pour regagner fierté et réputation, en prenant part aux plus dangereux conflits possible. Au départ, Abaddon gagna le respect réticent des Légions Renégates, mais à mesure que ses méfaits gagnaient en audace et en envergure, ce respect se mua en soutien. Ses discours passionnés balayèrent les différents entre Légions Renégates et ravivèrent les feux de la haine. Les champions de nombreux dieux et Légions rivalisent à présent afin de combattre pour Abaddon dans la livrée de la Black Legion.

Les tactiques de la Black Legion varient de Compagnie en Compagnie, mais toutes sont guidées par l’implacable volonté d’Abaddon et respectent la même approche militaire. La Légion préfère les actions rapprochées sur le combat à distance et veille à garder l’ennemi sous pression. Elle y parvient au moyen d’assauts précis mais limités qui désorganisent l’ennemi et capturent des positions destinées à des tirs de soutien, lesquels à leur tour maintiennent la pression tandis que de nouveaux assauts sont préparés. L’intervalle entre chaque attaque décline progressivement, laissant de moins en moins de temps à l’ennemi pour riposter. Le commandant de la Black Legion attendra à la tête de ses Possédés pour faire monter la pression avant de lancer une attaque finale et dévastatrice impliquant souvent des Terminators téléportés ; la Légion s’assure d’employer les bons spécialistes pour chaque mission.


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Monde Natal : Cthonia, Un Enfer Légendaire

Cthonia
Cthonia.
Cthonia, le monde natal de la Légion, n’existe plus. Il a vraisemblablement perdu son intégrité géo-structurelle et s’est brisé en une myriade d’astéroïdes au cours des siècles qui suivirent l’Hérésie. La planète autrefois riche en minerais était en effet minée de galeries et de complexes miniers souterrains (en fait, les nombreux gangs qui composaient la population ont certainement été importés à l’origine pour servir d’équipes de consolidation des tunnels), mais certains conjecturent néanmoins qu’elle fut délibérément détruite.

Pour les Luna Wolves, l’évolution qui effacera leurs origines comme force combattante qui avait permit l’unification durable de Terra est venue avec le premier groupe de nouveaux initiés originaire de Cthonia, le monde associé au Primarque avec lequel ils avaient été réunis. Ceci aura une influence profonde d’abord sur le caractère de la Légion sur de nombreuses années, un changement lent, qui se manifestera plus tard par une transformation dramatique de son apparence.

Cthonia était un monde de roches dures, faits de tunnels et de villes souterraines, en orbite autour d’une étoile bleue en train de mourir lentement, dans un système sans vie. Colonisé dans un passé oublié, Cthonia était un monde riche qui avait été systématiquement exploité pendant des milliers d’années pour ne laisser qu’une carcasse vide. Ses réseaux miniers avaient autrefois produit de l’adamantine, des pierres précieuses et de la poussière de cristal en grandes quantités, combustible durant le Moyen-Âge Technologique. En récoltant ces ressources, l’Humanité avait creusé de plus en plus profondément dans la croûte de Cthonia, et brisé sa surface avec des Ruches de traitement qui se sont finalement effondrées dans les cavernes infinies en dessous. Au fur et à mesure que les mines s’enfonçaient, elles devenaient l’écho de l’enfer légendaire : l’air rempli de l’odeur du soufre et de la chaleur brute, les visages des gangs de travailleurs éclairés par la lueur des roches qu’ils érodaient. La mort venait facilement sur Cthonia et portait de nombreux visages : une brèche de magma dans un tunnel minier, un tremblement de terre qui avalait une Ruche, une poche de gaz empoisonné qui s’infiltrait dans un tunnel. Même pendant ses hauts jours, il y avait de nombreuses façons de mourir. Les Ruches de Cthonia grouillait d’humains, qui vivaient leurs brèves vies dans la chaleur des mines ou dans les confins poussiéreux des usines de transformation.

Qui étaient les maîtres de ce monde infernal ? Qui s’est nourri des richesses extraites de son cœur ? Personne ne peut en être certain. Certains prétendent que ce sont les prêtres de Mars, toujours avides de matériaux pour nourrir leurs villes fortifiées. D’autres sources indiquent qu’il s’agissait d’un royaume stellaire qui avait été réduit à néant bien avant que l’Unité ne devienne un rêve sur Terra. Peu importe qui c’était, ils ont dévoré le cœur de Cthonia jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’une enveloppe morte. Par la suite, peut-être même avant la venue de la Longue Nuit, Cthonia devint un monde orphelin, abandonné à l’entropie et à la violence, et même avant le grand effondrement, les véritables ténèbres s’y étaient installées.

Des récits de ceux qui ont visité Cthonia, originaire de Mars ou de Terra, racontent que des expéditions minières disparaissaient en un seul cycle. Parfois, elles laissaient un signe de leur passage : une marque sur le mur d’un tunnel ou un seul cadavre dont les yeux étaient recouverts d’une pièce. Dans la plupart des cas, il ne restait que du sang séché et des chuchotements effrayants. D’après ce que l’on sait, dans la chaleur infernale des mines abandonnées et les racines enchevêtrées des Ruches, des gangs de tueurs fourmillaient comme de la vermine dans un monticule, il n’y avait pas d’autre loi que celle de la lame, pas de désir que celui de survivre. Certains gangs étaient territoriaux, leurs chefs possédaient toutes les prétentions de rois barbares. Avec des armées d’hommes et de femmes liés à leur service, ils s’empareraient de l’accès aux tunnels, exigeant le tribut à d’autres factions et créant des enclaves dans la chaleur incandescente des réseaux de tunnels abandonnés. Pour d’autres gangs, le sang et le pouvoir étaient un butin à glaner par la violence et la violence seulement, et la viande des morts pour se nourrir. Ne détenant aucun territoire et vivant du pillage, ces gangs pratiquaient des raids, assassinaient et brûlaient. Là où ils n’avaient pas besoin de nourriture, de munitions ou de fournitures, ils faisaient des raids simplement pour renforcer la peur qu’ils propageaient, ou pour éliminer les faibles et les indignes de leurs propres rangs. Tandis que ces gangs laissaient du sang et la ruine dans leur sillage, d’autres se déplaçaient comme des spectres, tuant en silence et pour des objectifs que peu pouvaient comprendre. Entre ces factions, un réseau fluide de respect, de tribut et de rivalité existaient. Des factions se formaient, évoluaient et disparaissaient en quelques mois solaires. Parmi ceux qui avaient survécus longtemps, une seule chose était certaine : leur temps arriverait tôt ou tard. C’est ainsi qu’au cours des longues années de l’Ère des Luttes, les forts ont tué les faibles pour ensuite se s’entre-tuer eux-mêmes, tandis que d’autres se relevaient encore et encore et encore. Cette souche meurtrière cthonienne de l’Humanité a non seulement survécu, d’une certaine manière, mais a prospéré par le meurtre et le pillage. Et ainsi Cthonia a endurée.[2]

Une Moisson Humaine

Au temps de la Grande Croisade, les mines de Cthonia étaient épuisées depuis longtemps, mais le nouvel Imperium avait besoin de bien plus que des métaux et des bijoux - des combattants endurcis et des survivants nés par millions ; une race de tueurs affamés qui ne se faisaient aucune illusion sur les horreurs de l’univers. Avec la prise de Luna et de ses forges génétiques, l’Empereur pu accélérer la production de Ses Legiones Astartes. Récompensés pour leur rôle dans la Pacification de Luna, la XVIe Légion a été honorée en bénéficiant de la plus grande partie de la production des forges génétiques de Luna. Cet honneur verra le XVIe doubler ses effectifs, et les doubler à nouveau en l’espace de quelques années. Pour alimenter cette croissance, les modeleurs génétiques avaient besoin de chair pour travailler. Au fur et à mesure que ce besoin s’est fait sentir, une solution s’est présentée et qui était Cthonia.

Cthonia, relativement proche de Terra, et avec qui des contacts intermittents mineurs avaient été maintenus même pendant l’Ère des Luttes, sa population meurtrie et déchirée par les conflits, connue l’arrivée des premières Flottes Expéditionnaires qui avaient quittées le Système Sol. L’un des rares documents qui existent encore indique que le premier objectif de cette expédition impériale était d’anéantir toute vie sur Cthonia, à l’intérieur comme à l’extérieur. À une époque de raison et de vérité, il n’y avait pas de place pour la barbarie de Cthonia. La première description presque prophétique, la décrivait comme "…un nid de serpents s’enroulant dans l’obscurité que nous ferions mieux de détruire". Avec ses ressources dépouillées, elle avait peu de valeur stratégique et son peuple était jugé en grande partie hors de portée de l’illumination, mais l’Imperium naissant avait besoin de bras autant que d’idéaux et cette nécessité sauva Cthonia. Sa jeunesse a été récoltée par dizaines de milliers, d’abord comme soldats pour les armées de la Croisades, puis, pour les plus prometteurs, par la Légion. Sur Luna, ces fils élus de Cthonia renaquirent comme guerriers de la XVIe. Avec ces nouvelles recrues, un nouveau départ commença.

L’Empereur, en l’honneur de leur nouveau lieu de naissance, les propensions impitoyables des Cthoniens ainsi que les victoires du passé, donna à la XVIe un nom pour effrayer Ses ennemis. Alors qu’ils se dispersaient pour répandre le sang parmi les étoiles non conquises, leurs ennemis les connaîtraient sous le nom de Luna Wolves. Peut-être qu’aujourd’hui, avec l’histoire qui nous connaissons, nous pouvons dire qu’il aurait mieux valu que Cthonia ait été détruite et oubliée.[3]

À Présent

Depuis la destruction de sa forteresse dans l’Œil de la Terreur, la Black Legion ne possède plus de base planétaire fixe et voyage en permanence à bord de vaisseaux spatiaux. De sa flotte initiale, il ne reste plus qu’une seule ancienne Barge de Bataille, à laquelle viennent s’ajouter de nombreux vaisseaux réquisitionnés ou capturés au cours des siècles. Il semble d’autre part que des navires impériaux qui se rebellèrent durant l’Hérésie d’Horus soient à présent sous le commandement d’Abaddon, ainsi que de nombreux autres dont il a lui-même ordonné la construction.

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Doctrines de Combat

La Black Legion est une force de combat polyvalente, capable de s’adapter très vite à n’importe quelle situation. Elle a été entraînée à répondre sans délai aux ordres d’Horus et sa chaîne de commandement est particulièrement efficace. Cet état de fait s’est considérablement dégradé au cours des années d’exil alors que la Légion n’avait personne a sa tête, mais Abaddon a veillé à la restauration de la discipline par la peur et la violence. La tactique d’Horus consistant à "décapiter l’ennemi" en le privant de son haut commandement reste a ce jour une des méthodes favorites de la Black Legion.

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Organisation

Organisation et Structure d’une Unité au Sein de la Légion (Pré-Hérésie)

Un Légionnaire de la XVIe Légion durant la Grande Croisade.

D’abord en tant que Luna Wolves et plus tard en tant que Sons of Horus, la Légion avait conservé une grande partie de sa structure d’antan, telle qu’elle existait depuis les Guerres d’Unification de Terra et du Système Sol et qui suivait de prêt suivi de près le modèle Terran établi par l’Officio Militaris avant les retrouvailles avec les Primarques. La plus petite formation au sein de la "Logos Terra Militia" et donc au sein des Luna Wolves était l’escouade. Il s’agissait d’un groupe de Luna Wolves sous le commandement d’un Sergent. La taille et la spécialisation des escouades variaient considérablement, avec la majorité des unités allant de 10 à 20 Space Marines au sein de la XVIe Légion. À l’inverse, les escouades très spécialisées, telles que les unités de reconnaissance, ou celles qui pouvaient avoir subi de lourdes pertes, accueillaient qu’une poignée de Space Marines en service actif.

Les spécialités et l’équipement des escouades des Luna Wolves comprenaient toutes celles que l’on trouve généralement dans d’autres Légions, y compris les unités de Brèche et de Traque désignées, en moindre quantité moindre. Ils ont également maintenu des ressources considérables en termes d’armures et de véhicules, grâce à des planètes industrielles sous leur autorité, mondes qu’ils avaient mis en Conformité. Ils entretenaient de bonnes relations avec le Mechanicum assurant un approvisionnement régulier de munitions et de matériel pour la Légion, qui les dépensait rapidement. On pense toujours qu’Horus, par pragmatisme lors de ses retrouvailles avec sa Légion, a adopté de nouvelles formations d’escouades ayant prouvées leur efficacité dans les autres Légions. Par exemple, il est à noter que jusqu’à l’Assaut de Lactrical, le nombre d’Escouades de Brèche équipées de boucliers était relativement faible dans la XVIe Légion. La contribution de ces unités parmi les forces des Imperial Fists n’a pas échappé à son attention. Après l’anéantissement de Lactrical, le nombre de ces escouades dans les rangs des Luna Wolves a sensiblement augmenté. D’autres preuves anecdotiques de cette adaptabilité et de cette volonté d’adopter de nouvelles armes de guerre peuvent être trouvées dans le soutien d’Horus au projet Armure Tactique Dreadnought, avec pour résultat que sa Légion fut l’une des premières et des plus largement équipées d’Armures Terminator et à l’avant-garde du développement de tactiques pour son utilisation dans les assauts.

Si Horus et sa Légion ont montré une préférence pour une formation d’escouade particulière, c’était pour l’Escouade Tactique. Les escouades configurées sous cette forme au sein des Sons of Horus étaient plus nombreuses que tous les autres types d’escouades combinés pendant la Grande Croisade. Horus remarqua à plusieurs reprises qu’il y avait peu de défis dans une guerre qui ne pouvaient pas être relevés par, ou n’exigeaient pas, l’utilisation de telles unités. La présence d’escouades de type Tactique était pensée pour être tenue en réserve et libérée une fois qu’une faiblesse dans une ligne ennemie était identifiée. Entraînées à subir un feu nourri et portant des armes de combat rapproché qu’elles utilisaient en cas de dépassement de positions ennemies - les escouades dites Despoiler - montraient une fois de plus l’importance de l’Escouade Tactique dans la pensée tactique d’Horus. L’efficacité de cette tactique subdivisée était telle que son utilisation a été copiée dans plusieurs Légions différentes, comme les White Scars et les Iron Warriors, qui ont mis sur pieds leurs propres escouades Despoiler.

Le cœur de la Légion des Sons of Horus était la Compagnie en tant que principale division militaire. Constituée d’un regroupement d’escouades sous la direction d’un Capitaine, la Compagnie était la force de base des campagnes et des batailles. Il n’y avait pas de force fixe pour une Compagnie au sein des Sons of Horus. Tandis que d’autres Légions codifiaient et appliquaient des limites à la taille de formations similaires, ce n’était pas le cas chez les Sons of Horus, qui avait commencé sous une forme plus régimentaire, mais dont la structure et la disposition étaient devenues de plus en plus ponctuelles au fil du temps.

Par exemple, des Compagnie de 36 ou de 972 guerriers ont été enregistrées durant l’action de la Légion contre le Patrimoine de Dasim.

La configuration des types d’escouades au sein d’une Compagnie variait aussi largement que sa force. Certaines se composaient presque exclusivement d’Escouades Tactiques et de quelques Escouades de Support. D’autres étaient un mélange éclectique basé sur les exigences variées des campagnes et de la volonté d’Horus. À titre d’exemple, la 17e Compagnie, connue sous le nom de Garde Hesperus, avait un effectif standard de 205 hommes au moment du bombardement de Isstvan III. Les Escouades Tactiques constituaient la moitié de cette force numériquement (la Légion accordant en général une grande importance à l’utilisation des Escouades Tactiques dans chaque déploiement). Le reste se composait de deux unités de Vétérans, de trois unités de reconnaissance, d’une escouade de soutien lourd et d’armes de soutien à batteries multiples. La 1ère Compagnie a montré une variété encore plus grande. En petit nombre, elle contenait deux sous-formations distinctes : les Escouades Terminators Justaerin qui en formaient une partie et les Escouades d’Assaut Reaver Catulan qui formaient l’autre. Tous deux portaient l’armure noire réservée uniquement par cette Compagnie d’élite et chacun était dirigé par un Capitaine sous le commandement général du Premier Capitaine. Utilisée en combinaison, la 1ère Compagnie a illustré la prédilection d’Horus pour les attaques précises et écrasantes contre des cibles stratégiques.

Un Légionnaire de la XVIe Légion, devenue les Sons of Horus, durant l’Hérésie d’Horus.

Dans d’autres Légions, une Compagnie faisait partie d’autres niveaux d’organisation, diversement appelés bataillons, cohortes, chapitres, régiments ou par un certain nombre d’autres titres. Horus semblait avoir voulu éviter cette couche supplémentaire d’organisation fixe, qui s’est érodé avec le temps dans la Légion et qui était largement académique au moment de sa transition vers les Sons of Horus. Au lieu d’une structure formelle, il regroupait les Compagnies et les unités individuelles selon les besoins de l’exécution d’une campagne particulière. Le commandant d’une telle formation est habituellement un Capitaine supérieur. Si la formation était particulièrement importante, d’autres Capitaines assumaient le rôle de lieutenants auprès du commandant général jusqu’à la fin de la campagne. Ces formations portaient rarement des titres officiels, mais les Sons of Horus appelaient communément les formations destinées à poursuivre un assaut rapide "Fer de Lance". En évitant les formalités et les structures fixes au-dessus du niveau de base de la Compagnie, Horus a démontré son pragmatisme et sa préférence pour la frappe chirurgicale.

Au sein des Sons of Horus, les escouades portaient généralement leur propre titre honorifique ou épithète plutôt qu’une simple numérotation : Illuminators Prime, Death Makers, Jerrok’s Reavers, the First Sons, etc, tandis que certains ont été nommés d’après le Sergent ou le chef qui les a permis d’obtenir une réputation. Beaucoup de ces titres trahissaient la culture des honneurs des gangs cthoniens et la tradition de réputation et de guerre fratricide dont ils sont issus. Au fil des ans, cela a pris de l’ampleur au sein de la base de la Légion. L’un des avatars de cette influence croissante a été la ré-émergence tardive de signes des gangs de Cthonia gravés dans l’armure d’un Space Marine individuel, enregistrant des morts et des actes remarquables, ainsi que la Compagnie à laquelle il appartenait, une pratique qui s’est rapidement accélérée après que la Légion eut pris son identité en tant que Sons of Horus. Cette transition a marqué non pas tant une nouvelle brutalité assumée dans la Légion, mais un facteur qui avait toujours existé et qui était devenu plus visible à mesure qu’une grande partie de la Légion commençait finalement à ignorer l’influence de Mère Terra. Le blanc des Luna Wolves devint vert de mer, puis s’obscurcit encore plus jusqu’à un vert-de-gris ou vert-noir sombre. De plus, les Sons of Horus finir par rejeter davantage les traditions terranes sur les disciplines de la guerre et se tournaient, par fierté et malice vers le cœur noir de Cthonia, et ses traditions de fief de gangs, d’orgueil sanglant et de conflits impitoyables et incessants.[4]

Hiérarchie du Commandement de la Légion

Comme pour toutes les Légions, le commandement d’Horus était absolu. Sous Horus se trouvaient ses Capitaines, sous eux se trouvaient les Sergents d’unité, et lorsqu’une formation d’escouades se réunissait dans un but précis, le grade informel de "chef" était donné au Sergent à qui l’autorité de commandement sur le terrain avait été accordée - une question qui n’était pas toujours d’ancienneté, mais plutôt le choix du meilleur ou du plus adapté à la tâche à accomplir ; ce qui cadrait bien avec l’approche pragmatique et parfois impulsive de la Légion en matière de guerre.

Sous eux se trouvaient les combattants des Sons of Horus. Cette hiérarchie pouvait sembler simple mais son application était différente dans la pratique au sein des Sons of Horus. Dans chaque grade, le prestige et la réputation personnelle comptaient pour beaucoup dans la confrérie des Space Marines. Il y avait des distinctions entre ceux qui avaient combattu longtemps dans la Légion, entre ceux qui avaient combattu dans différentes campagnes, entre ceux qui ont reçu des honneurs, et entre les escouades ordinaires et ceux qui ont formé une garde d’honneur d’un Capitaine.

Ils existaient d’autres divisions, difficilement visibles pour un étranger - des divisions de sang et d’origine, des divisions que le simple fait de devenir un Space Marine aurait dû effacer, mais qui, pour les Sons of Horus, ne se fit pas dans de nombreux cas et qui finirent par porter des fruits amers. Le rang de Capitaine au sein de la Légion comportait également de subtiles variations d’autorité. En général, ceux qui commandaient une Compagnie de rang inférieur étaient plus nombreux que ceux d’une Compagnie de rang supérieur. Un Capitaine qui avait déjà eu le commandement général d’une campagne était supérieur à ceux qu’il avait commandés. Au sommet de cette hiérarchie non explicite, mais bien réelle, se trouvaient les Capitaines qui étaient les plus proches conseillers d’Horus et en particulier le Capitaine de la 1ère Compagnie, qui était le principal officier de campagne de son Primarque.

Un Légionnaire de la défunte XVIe Légion, triste déchéance de la plus illustre des Legiones Astartes avant l’Hérésie.

Tenus dans sa cohérence par le charisme personnel d’Horus et son leadership, la structure de commandement des Sons of Horus s’est avérée très efficace, adaptable et résistante. Combinée avec l’habileté de la Légion à conclure rapidement les campagnes, elle lui permettait de voler d’une victoire à l’autre, se formant et se réformant pour relever chaque nouveau défi. Chaque Son of Horus connaissait ses capacités et celles de ceux qui l’entouraient, tant par le rang qu’il occupait que par sa réputation personnelle, capacités qui étaient inscrites dans une hiérarchie déterminée par les actes plutôt que par les exigences de la formalité. Aussi efficace qu’elle fût, on ne peut s’empêcher de remarquer l’importance du prestige personnel et la répartition de l’autorité comme une caractéristique de la Légion, et à l’occasion la source de certains conflits et de vendetta dans les rangs - une graine de division à venir. Comme le caractère d’une Légion était un écho de son Primarque, ainsi nous pouvons peut-être voir le défaut du père dans l’orgueil de ses fils. C’est ainsi que lorsque Horus tomba en disgrâce, ses fils aussi, et leurs défauts, ensommeillés depuis longtemps, se multiplièrent pour les consumer : l’orgueil, l’ambition, le désir d’être plus grand que tout autre, la sauvagerie et la volonté sans merci de faire se manifester de tels sombres rêves.[5]

Disposition de Guerre

La disposition exacte des Sons of Horus au moment de l’Atrocité de Isstvan III est incertaine. La purge dans quatre Légions n’était pas un acte impulsif ; c’était un massacre prémédité. Nous savons maintenant qu’Horus avait planifié ses actions à Isstvan III bien à l’avance, et a pu délibérément dissimuler l’emplacement et la force des éléments des Sons of Horus à l’Imperium pendant un certain temps. Les preuves d’un recrutement accéléré dans la Légion avant le début des hostilités tendraient à suggérer une accumulation cachée de forces. Nous ne pouvons donc pas être sûrs des nombres exacts recueillis à Isstvan III, ni de la force précise de la Légion avant ou après l’atrocité. Il est plausible que ce qui fut rassemblé à Isstvan représentaient à la fois les éléments auxquels il ne pouvait pas faire confiance pour le suivre, mais aussi les forces suffisantes pour éliminer ceux qui auraient survécu au bombardement de la surface de la planète. Étant donné les récits de la bataille sur Isstvan III par ceux qui y ont survécu, il semblerait probable que les éléments abattus représentaient quelque chose approchant le tiers des Sons of Horus. Les archives, aussi corrompues soient-elles, plaçaient les Sons of Horus à une force de combat d’environ 130 000 à 170 000 Space Marines dans la période précédant l’Atrocité de Isstvan III. Bien que le chiffre ait pu être plus élevé, cette estimation valide également des évaluations plus générales de la Légion des Sons of Horus, la plaçant dans le quart supérieur des Légions en termes d’effectifs de Space Marines.

La flotte de la Légion était également considérée comme l’une des plus importantes sous le drapeau d’un seul commandant, avec plus de cent vaisseaux de classe capitales et peut-être trois fois en croiseurs et escorteurs plus petits sous son commandement direct. En tenant compte des pertes probables de la guerre terrestre qui a suivi le bombardement de Isstvan III, et des éléments de la Légion des Sons of Horus qui n’étaient pas dans le système de Isstvan à l’époque, il s’ensuivrait qu’Horus a commencé sa guerre avec environ 70 000 - 110 000 Space Marines de sa propre Légion à sa disposition, avec des preuves considérables que ce dernier chiffre est le plus exact.

Même si des siècles nous sépare de ces événements, nous ne pouvons jamais être sûrs de ce nombre étant donné le cataclysme et les conflits qui ont suivi, mais si c’était la réalité de sa situation, cela expliquerait une grande partie la stratégie d’Horus. Avec trois de ses principales Légions alliées également épuisées, l’importance des autres alliances était cruciale. Aussi la dévastation des forces Loyalistes clés dans les attaques surprises à Isstvan V, Calth, Signus Prime, Mars et Phall correspondait à un besoin de corriger une faiblesse créée par la nécessité d’abattre sa propre Légion.[6]

Le Mournival

Les membres du Mournival étaient les conseillers et les confidents les plus dignes de confiance d’Horus. Composé de quatre Capitaines, le Mournival existait à l’extérieur du reste de la structure de commandement de la XVIe Légion. Le Mournival était l’âme des Luna Wolves, et plus tard des Sons of Horus, soutenant son Primarque et dirigeant le tempérament et les décisions de la Légion. Horus comptait sur le Mournival pour équilibrer ses décisions avec des questions et des perspectives différentes. De cette façon, les quatre Capitaines étaient une combinaison de conseillers, de personnes de confiance et d’assurance. On sait qu’il y avait un rituel dans le lien entre les frères du Mournival : les réunions du Mournival avaient lieu au clair de lune, une phase différente de la lune étant gravée sur le heaume de chaque frère, tandis que ses serments de fraternité étaient actés sur l’image réfléchie d’une lune. Les origines du Mournival ne sont pas claires bien qu’il y ait des parallèles avec les rites de fraternité entre les clans Jutigran et les pratiques des cultes génétiques de Luna. Quelle que soit l’origine du Mournival, son existence au sein de la Légion remonte certainement aux premières décennies de sa création, et on sait qu’il a persisté même après l’Atrocité de Isstvan III.[7]

Organisation (Après l'Hérésie)

Les Élus d’Abaddon.

Après la mort d’Horus, les Compagnies se disloquèrent. Il est de nos jours possible de croiser des bandes de guerre de toutes tailles et compositions, à la tête desquelles se trouvent des Champions de la Black Legion, officiers des anciens temps ou ayant gagné leur place au prix d’actes indicibles. Il arrive parfois que ces bandes se rassemblent sous la bannière d’un grand Champion ou même d’Abaddon en personne afin de lancer une incursion d’envergure contre l’Imperium. Malgré tout, les allégeances à diverses entités du Chaos conduisent invariablement des conflits internes. La possession par un Démon est toujours considérée comme hautement favorable, et de nombreux membres de la Légion reçoivent l’honneur de devenir l’hôte d’une de ces créatures.

L'Ezekarion

L’Ezekarion était à l’origine un cercle de conseillers très proche d’Abaddon. Le Fléau avait nommé parmi eux les fondateurs de la Black Legion et certains éléments importants qui avaient prouvé leur valeur. Ils étaient douze membres, conseillers et gardien du Maître de la Black Legion, des frères assermentés d’Abaddon, ayant le privilège de l’appeler par son prénom et ceux en qui le Fléau avait le plus confiance. Ils avaient juré de toujours dire la vérité en face d’Abaddon qui exigea en retour à ce privilège des résultats de leur part au risque d’être écarté ou mis à mort. Abaddon offrira aux membres de l’Ezekarion des éclats d’argent issus de la lame cassée qui appartenait autrefois à Sanguinius, des éclats emplis d’un écho psychique extrêmement puissant, nourris des blessures que la lame avait infligé au cours des nombreuses décennies, et bourdonnant du râle que le Primarque avait poussé au moment où il avait été fauché par Horus durant la Bataille de Terra.

À l’aube de la Première Croisade Noire, les membres de l’Ezekarion étaient Falkus Kibre, Sargon Eregesh, Iskandar Khayon, Telemachon Lyras, Lheorvine Ukris, Ashur-Kai Qezremah, Valicar Hyne, Vortigern, Amurael Enka, Ilyaster Faylech, Ceraxia et Moriana.[8]

Les Élus d'Abaddon

Plutôt qu’une force unique avec un seul chef, la Black Legion allait devenir une puissante armée composée de nombreux guerriers et chefs de guerre. Au sein de cette armée, tous jureraient une allégeance complète à Abaddon, et à travers un cercle restreint, il les dirigerait avec une domination absolue. Ces derniers furent connus sous le nom d’Élus d’Abaddon. Ils seront ses généraux préférés, se tenant au-dessus de tous les autres et exécutant sa sombre volonté, l’ombre déformée du Mournival dans lequel il avait servi.

Le Seigneur Ravageur dirige ses forces terrestres sans peur et est toujours à l’avant-garde de l’assaut.

Le Seigneur Trompeur guide ses flottes avec des visions ésotériques afin qu’elles puissent toujours trouver leur proie, quel que soit l’endroit où elles se cachent.

Le Seigneur Corrupteur répand la peur et la corruption devant la flotte, et garde également les petits seigneurs de guerre en ligne par la brutalité et la terreur.

Le Seigneur Purgateur récolte des esclaves sur les planètes et s’assure que partout où la Black Legion pose le pied, la souillure des Dieux Sombres demeure.

Les images floues des cibles que son équipe devait éliminer luisaient faiblement sur le projecteur holographique rotatif, et l’instructeur arpentait la pièce les mains dans le dos en attendant que le système déverrouille les dossiers cryptés. Le système émit un léger bip sonore et le briefing de la mission s’afficha dans la lumière tamisée de la pièce. L’homme s’immobilisa et leva les yeux vers ses assassins triés sur le volet. « Les Élus d’Abaddon. Le niveau de menace de ces cibles a été classé oméga. »

Il fut satisfait de noter l’absence de la moindre frayeur chez les agents qu’il avait lui-même sélectionnés. Chacun savait pourtant qu’un code oméga signifiait que très peu, pour ne pas dire aucun d’entre eux, ne reviendraient vivants de cette expédition.

Une image se fit soudain plus nette, c’était celle d’un géant en armure noire souillée de sang, un casque couronné de lames sur la tête et une longue épée courbe dans ses mains. « La cible principale est connue sous le nom de Devram Kordosa et on pense qu’il s’agit du même individu que celui autrefois surnommé le Tyran de Sarora. On prétend qu’il a distillé tous les fluides vitaux des habitants de la plus importante Cité-Ruche de cette planète pour en extraire le contenu d’une unique fiole dont les propriétés sont encore inconnues, mais qui le rendrait totalement invulnérable pendant une courte période après son ingestion. Il a conquis le système entier et l’a broyé dans sa poigne de fer, en distillant progressivement les populations de ses planètes, jusqu’à être un jour renversé par des rivaux que nous supposons être des Space Marines renégats des Emperor’s Children. »

L’image s’estompa pour être remplacée par une silhouette courbée en Armure Énergétique dont la surface était gravée de sceaux étranges et animée par des symboles ondulants. Une cape de plumes irisées l’enveloppait et son visage était dissimulé par un masque dvor au sourire inquiétant.

« Leur sorcier, Ygethmor le Trompeur, » poursuivit l’instructeur, « soupçonné d’être à l’origine des massacres de Corrialis. Il y a deux cents ans, les populations entières de six mondes de ce système, soit plus de six milliards d’âmes, ont péri en une seule nuit de massacres rituels collectifs. Ygethmor est suspecté d’avoir initié un culte millénariste et de l’avoir fait se propager à chaque monde habité du système, il devait donc être capable d’emmagasiner d’une façon quelconque l’énergie libérée par ce suicide de masse. Les derniers rapports localisent Ygethmor sur une des Barges de Bataille d’Abaddon, différente de celle de Zaraphiston, car il semble que les deux individus se disputent les faveurs du Maître de Guerre. »

L’instructeur marqua une pause, le regard fixé sur les assassins au travers de la projection holographique du sorcier.

« Il est très probable qu’Ygethmor soit au fait de votre venue. On peut penser qu’il n’interférera pas avec votre mission, car il y gagnerait beaucoup si vous parveniez à éliminer ses rivaux. Néanmoins, ce ne sont que des spéculations, et non des faits. Tous les paramètres de la mission ont été calculés comme si son intervention était inévitable. »

L’image changea une fois de plus sur l’holoprojecteur et deux silhouettes prirent la place de la précédente. La première était celle d’un guerrier en armure de bronze, dont un des gantelets serrait fermement la hampe d’un long vouge. Son armure était archaïque, les bordures de chacune de ses épaulières étaient garnies de crânes grimaçants, son masque facial représentait un museau carnassier ricanant et les cornes qui l’entouraient paraissaient davantage appartenir à la tête du guerrier qu’à son casque. Le corps déformé de la créature repoussante qui l’accompagnait était couvert de plaies suppurantes, et des fluides gluants et visqueux semblaient s’écouler des fissures rouillées qui gerçaient les cloques boursouflées de son Armure Énergétique. Son épée jaunâtre ruisselait du même pus infâme que son visage.

Même l’instructeur, d’ordinaire inébranlable, parut révulsé par ces deux êtres et déglutit avec difficulté avant de poursuivre.

« L’identité de ces cibles est encore inconnue. Elles ont néanmoins été repérées en de nombreuses occasions au cours du dernier siècle dans les alentours de Cadia. La psychométrie astropathique laisse entendre que ces individus tenteraient de se rendre au centre de l’Œil de la Terreur, à la recherche du Cœur du Chaos. Il ne nous appartient pas de savoir de quoi il s’agit ou si un tel voyage est possible, mais les lectures répétées du Tarot de l'Empereur révèlent que ces personnes ont un rôle crucial à jouer dans les plans du Fléau. Quel est ce rôle, nous l’ignorons, mais le simple fait de savoir qu’Abaddon y accorde de l’importance suffit pour que l’on s’en inquiète. »

L’éclat de la plaque holographique s’estompa tandis que les lumières se rallumaient. L’instructeur se tenait debout devant son équipe.

« Après tant de siècles, les traîtres se sont à nouveau rassemblés sous la bannière de leur maître et la menace de leur retour ne doit pas être sous-estimée. L’Officio Assassinorum vous a bien entraînés. Dans toute l’étendue des domaines de l’Empereur, vous êtes Ses tueurs les plus compétents. C’est à vous qu’Il a confié cette tâche, et vous ne Le décevrez pas. Des briefings détaillés vont être chargés dans vos cellules mémorielles, étudiez-les attentivement. »

L’instructeur fit un signe de tête aux assassins de son équipe.

« Exitus Acta Probat, » conclut-il, sachant qu’il ne reverrait jamais aucun d’entre eux vivant.

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Héraldique de la Black Legion

Généralement, les bandes de guerre œuvrent seules, pillant et ravageant les planètes au nom de leur maître tout en poursuivant leurs propres objectifs. Leur serment envers le Maître de Guerre les oblige à mettre de côté leurs différends et à combattre en tant que Légion si les circonstances l’exigent. Même lorsque cela se produit, on ne peut nier que la Black Legion reste un ramassis de guerriers sournois qui passent leur temps à conspirer les uns contre les autres afin de s’attribuer la gloire des pillages et la meilleure part de butin. Quand ils ne sont pas en guerre ouverte, les seigneurs de la Black Legion minimisent sans cesse les achèvements de leurs rivaux pour se mettre en valeur. Seule la crainte qu’Abaddon leur inspire les pousse à coopérer. Malheur à celui qui le déçoit…


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Icônes et Symboles de la Black Legion
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L’Œil d’Horus, symbole de la Black Legion

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L’Œil d’Horus durant l’Hérésie, symbole des Sons of Horus

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Tête de loup et croissant de lune, symbole des Luna Wolves

Les symboles hérétiques sont souvent peints, tatoués ou scarifiés sur des zones clairement visibles pour plaire aux dieux.
Les Bolters et Pistolets Bolets sont souvent endommagés, car ils servent aussi d'armes contondantes.
La Black Legion arbore tristement célèbre Œil d'Horus sur ses épaulières.
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Croyances

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Avant la défaite du Maître de Guerre, la principale croyance de la Légion consistait en la supériorité indiscutable d’Horus et de ses Space Marines. Leur quête continuelle destinée prouver que leur Légion était la meilleure de toutes les amena effectivement à conquérir le plus grand nombre de mondes au nom de l’Imperium. Leur défaite et leur exil furent un terrible coup porté à leur ego, mais aujourd’hui, la force de caractère d’Abaddon à permis de restaurer le sens de la fierté à la Légion et de la focaliser à nouveau sur son objectif ultime : détruire tout ce que le Faux Empereur de l’Humanité a créé.

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Patrimoine Génétique

Avant les incidents de Davin, le patrimoine génétique de la Légion était pur. À la suite de leur dévotion au Chaos, ses Marines commencèrent développer des mutations aléatoires, ce qui corrompit petit à petit leurs gênes, et la recherche systématique d’hôtes démoniaques ne fit qu’aggraver les choses. Quoi qu’il en soit, les mutations sont considérées au sein de la Black Legion comme les faveurs décernées par les Dieux et sont en conséquence exhibées avec fierté.

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Reliques de la Black Legion

  • Le Creuset du Mensonge

Il est impossible de décrire le Creuset des Mensonges, car son image est unique pour celui qui la contemple. Une personne doté d’une vision de Sorcier peut le percevoir comme une cape ondulante saturée d’énergie Warp ; un guerrier peut le voir comme une amulette archaïque enveloppée d’une flamme psychique maléfique. Quelle que soit son apparence, le Creuset des Mensonges défie les lois naturelles pour déformer les coups des ennemis de celui qui le porte, mais un tel pouvoir a un prix…[9]

  • L'Œil de la Nuit

L’un des artefacts utilisés par Abaddon pour prendre le commandement des redoutables Forteresses Noires, l’Œil de la Nuit est un cristal d’obsidienne aux multiples facettes et d’origine inconnue. La moindre caresse du rayon d’ébène qu’il peut libérer provoque des pannes de courant massives ou des dommages internes catastrophiques sur les machines. Même les armures les plus épaisses ne peuvent résister à son contact maléfique.[10]

  • La Main des Ténèbres

Dispositif ancien imprégné du pouvoir mutagène du Warp, la Main des Ténèbres décompose tout ce que son porteur touche. La chair se détache des os et les armures ne sont plus que des flaques de scories liquides. C’est grâce à cet artefact légendaire qu’Abaddon a finalement pu accéder aux rouages des Forteresses Noires, avant de le remettre au Primarque Démon Mortarion pour s’assurer l’allégeance de la Death Guard dans le cadre de sa Treizième Croisade Noire.[11]

  • Dernier Souvenir des Yuranthos

Mk’ell était un Psyker responsable de l’anéantissement de son espèce, les Yuranthos. Le pouvoir du Psyker était si grand qu’il fut déchiré par les énergies du Warp qu’il maniait, alors même que la population de sa planète était immolée par la tempête de feu qui en résultait. Ne voulant pas gaspiller le pouvoir d’un élève aussi talentueux, Tzeentch lia l’essence de la race mourante dans un petit cristal. Celui qui porte cette gemme azur peut accéder à un fragment du pouvoir de Mk’ell et le déchaîner sur ses ennemis, non sans risque.[12]

  • Le Crâne de Ker'ngar

Ker’ngar était un puissant champion des Dieux Noirs bien avant l’Hérésie d’Horus et l’apparition des Space Marines du Chaos. Cet ancien guerrier était si puissant qu’il se vanta un jour de ne pas pouvoir être tué au combat. Malheureusement pour Ker’ngar, cette affirmation s’est avérée fausse lorsque Khorne a envoyé le Preneur de Crâne pour défier l’arrogant guerrier et s’emparer de son crâne. Celui-ci orna la cape du Preneur de Crâne pendant des siècles avant d’être remplacé. On dit que, malgré sa défaite, l’esprit indomptable de Ker’ngar est toujours lié au crâne et qu’il protège celui qui le porte de toute atteinte, qu’elle soit physique ou arcanique.[13]

  • La Lame de l'Épine Dorsale

On pense qu’elle a été forgée à partir de la colonne vertébrale du puissant Gardien des Secrets, K’alith le Prurient. La lame résonne de l’essence frémissante des derniers soubresauts lascifs du Démon.[14]

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Bandes de Guerre de la Légion Noire

« Il est préférable de servir le Maître de Guerre que de compter parmi ses ennemis. »
- Devram Korda, le Tyran de Sarora.

La Black Legion est la plus vaste des Légions de Traîtres à l’intérieur de l’Œil de la Terreur, et de loin. Tant qu’un guerrier est prêt à jurer allégeance à Abaddon et à s’incliner devant lui, il peut rejoindre la Black Legion. Au cours de siècles de guerres et de vendetta perpétrées après l’Hérésie d’Horus, des Space Marines originaires de dizaines de Chapitres ont rejoint le Fléau. Aujourd’hui, la Black Legion compte des seigneurs de guerre et des bandes qui vénèrent le Chaos sous toutes ses formes, qui appliquent des doctrines dépravées variées et qui obéissent à une foi destructrice.

La Black Legion a recruté d’innombrables bandes de guerre pour les rallier à sa cause. Même si certaines d’entre elles restent jalouses de leur autonomie, elles ont toutes juré allégeance à Abaddon, et portent donc des variantes d’or et de noir pour proclamer haut et fort leur faction d’adoption. Beaucoup de bandes vénèrent un Dieu du Chaos au détriment des autres, et décorent leurs cuirasses d’icônes, de trophées et des couleurs fétiches de leur patron démoniaque dans l’espoir de s’attirer ses faveurs, et peut-être aussi pour ne pas dépendre totalement de la Black Legion. De nombreux Légionnaires ont toutefois rejoint ces osts afin d’affirmer l’autorité d’Abaddon.

Les Chiens d'Abaddon

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Dans les rangs de la Black Legion, il y a des milliers des fidèles de Khorne. Ces Space Marines sont toujours au premier rang des assauts, en chargeant en hurlant dans la mêlée. Les Chiens d’Abaddon se délectent des combats rapprochés, où ils peuvent faire couler le plus de sang possible pour leur dieu, en utilisant des Lames Tronçonneuse, des Griffes Éclair ou même leurs propres crocs. Bien que les Chiens ne soient pas un seul au sein de la Black Legion, ils étaient dirigés par Urkanthos, commandant de la Flotte Noire. Urkanthos revendiquait tous les partisans de Khorne au sein de la Légion comme siens et les dirige selon la volonté d’Abaddon.[15]

Les Chiens sont actuellement menés (depuis la Chute de Cadia) par Threxos Hellbreed, l’Amiral de la Flotte Noire. Il a gagné les faveurs de Khorne à cause de son talent pour les abordages, lancés après avoir tendu des embuscades aux navires ennemis.

Les Enfants du Tourment

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Des centaines d’adeptes de Slaanesh ont prêté serment à Abaddon et ont rejoint la Black Legion. Sous la direction de chefs de guerre tels que Devram Korda, le Tyran de Sarora, et Zagthean le Brisé, ils forment d’innombrables bandes de guerre au sein de la Légion, collectivement appelées les Enfants du Tourment. Ces Traîtres se sont rangés du côté du Fléau pour qu’ils puissent se complaire dans le désespoir qu’il répand et se baigner dans le sang frais de ses victimes. Même s’ils embrassent les excès de Slaanesh, les Enfants du Tourment sont méprisés par les Emperor’s Children, qui les voient comme des traîtres envers Fulgrim et des marionnettes d’Abaddon.[16]

Les Fils du Cyclope

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Les Fils du Cyclope sont peut-être la plus petite des bandes de guerre consacrés à un seul des Dieux Sombres. Constitués des adeptes de Tzeentch, des Sorciers et de leurs Rubricae, les Fils du Cyclope détiennent une quantité disproportionnée de pouvoir au sein de la Black Legion. Ceci est dû à la faveur que le Fléau accorde à ses seigneurs de guerre ; des Psykers tels que Zaraphiston et Ygethmor le Trompeur. Des devins et des voyants talentueux, qui constituent le noyau des conseillers de confiance d’Abaddon, scrutant l’avenir pour lui et guidant ses Croisades Noires.[17]

Les Porteurs de Corruption

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Le Dieu de la Peste a de nombreux adeptes au sein de la Black Legion, son touché putride étant évident chez tous ses guerriers. Sous la domination de Skyrak Slaughterborn, les Nurglites ont rallié beaucoup de partisans à leur cause. Au combat, les Porteurs de Corruption sont les vecteurs de peste d’Abaddon et les hérauts de la contagion, apparaissant souvent devant d’autres bandes de guerre pour semer la contagion et la maladie. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle de nombreuses autres bandes de guerre évitent à avoir à faire avec les Porteurs, repoussés par les bénédictions du Dieu de la Peste qu’ils véhiculent, et la puanteur omniprésente qui les suit.[18]

Les Tourmentés

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Les Tourmentés fusionnent leurs âmes avec les Démons, les invitant dans leur chair afin de s’enivrer de leur puissance corrompue. Trouvant leurs origines sur Maeleum, l’influence des Space Marines du Chaos Possédés des Tourmentés de la Black Legion ont lentement grandi en taille et en force. Chaque guerrier des Tourmentés a un reflet sombre dans le Warp, la sensibilité jumelée du Démon qui partage son esprit. Ces Démons ont leur propre but et agissent en fonction de celui-ci lorsque l’occasion se présente, rendant les Tourmentés imprévisibles mais terriblement vicieux au combat.[19]

Les Briseurs de Serment

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Ceux qui trahissent le Fléau vivent rarement assez longtemps pour regretter leur erreur, ou s’ils y arrivent, c’est dans une agonie abjecte. Ceux qui ont rompu leur serment ne sont pas de véritables traîtres au Maître de Guerre et restent donc sous son regard, mais ce sont ceux qui ont échoué dans la bataille ou qui ont été paralysés par de graves blessures. Sans les bénédictions des Dieux Sombres pour réparer leurs membres ou régénérer leur chair par une mutation, les Briseurs de Serment fabriquent leurs propres prothèses : lames suturées aux moignons, appendices Xenos greffés dans des cavités et armure en loques rapiécées avec les matériaux que l’Œil juge bon de fournir.[20]
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La Haine en Héritage

À treize reprises Abaddon a lancé la Black Legion à l’assaut de l’Imperium. Chaque fois le profanateur et ses hordes ont remporté une grande victoire, tué des millions de Loyalistes ou accompli d’obscurs objectifs, avant de disparaître à nouveau dans l Œil de la Terreur. À la fin du 41e Millénaire, la Treizième Croisade Noire vainquit enfin Cadia, et Abaddon en sortit plus fort que jamais, à la tête d’une vaste armée de Traîtres, d’hérétiques et de Démons.

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Sources

Pensée du Jour : « Un servant qui se questionne est plus dangereux qu’un hérétique ignorant. »
  • Codex Heretic Astartes Chaos Space Marines, V8
  • Codex Marines du Chaos, V3 ; 2ème édition
  • Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, V6
  • The Horus Heresy, Book One - Betrayal
  • Index Astartes du White Dwarf n°101 (Septembre 2002)
  • DEMBSKI-BOWDEN AARON, La Légion Noire, Black Library, 2018
  1. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Legion of Traitors (traduit de l'anglais par Guilhem)
  2. The Horus Heresy, Book One - Betrayal, Chapter The Space Marine Legions - The Sons of Horus - Cthonia : A Hell of Legend (traduit de l'anglais par Guilhem)
  3. The Horus Heresy, Book One - Betrayal, Chapter The Space Marine Legions - The Sons of Horus - Cthonia : A Hell of Legend - A Human Harvest (traduit de l'anglais par Guilhem)
  4. The Horus Heresy, Book One - Betrayal, Chapter The Space Marine Legions - The Sons of Horus - Unit and Formation Strucure Within the Legion (traduit de l'anglais par Guilhem)
  5. The Horus Heresy, Book One - Betrayal, Chapter The Space Marine Legions - The Sons of Horus - Unit and Formation Strucure Within the Legion - Legion Command Hierarchy (traduit de l'anglais par Guilhem)
  6. The Horus Heresy, Book One - Betrayal, Chapter The Space Marine Legions - The Sons of Horus - Unit and Formation Strucure Within the Legion - War Disposition (traduit de l'anglais par Guilhem)
  7. The Horus Heresy, Book One - Betrayal, Chapter The Space Marine Legions - The Sons of Horus - Unit and Formation Strucure Within the Legion - The Mournival (traduit de l'anglais par Guilhem)
  8. Informations issues de La Légion Noire, Dramatis Personae, Chapitre II - Parmi les Étoiles Estompées, Chapitre III - Le Cimetière d'Une Légion, Chapitre VI - Ezekarion de DEMBSKI-BOWDEN AARON, Black Library, 2018 et résumées par Guilhem.
  9. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Chaos Artefacts of the Black Legion, The Crucible of Lies (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  10. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Chaos Artefacts of the Black Legion, The Eye of Night (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  11. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Chaos Artefacts of the Black Legion, The Hand of Darkness (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  12. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Chaos Artefacts of the Black Legion, Last Memory of the Yuranthos (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  13. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Chaos Artefacts of the Black Legion, The Skull of Ker'ngar (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  14. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Chaos Artefacts of the Black Legion, The Spineshiver Blade (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  15. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Black Legion Warbands - Hounds of Abaddon (traduit de l'anglais par Guilhem)
  16. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Black Legion Warbands - Children of Torment (traduit de l'anglais par Guilhem)
  17. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Black Legion Warbands - Sons of the Cyclops (traduit de l'anglais par Guilhem)
  18. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Black Legion Warbands - Bringers of Decay (traduit de l'anglais par Guilhem)
  19. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Black Legion Warbands - The Tormented (traduit de l'anglais par Guilhem)
  20. Black Legion - A Codex : Chaos Space Marines Supplement, Chapter Black Legion Warbands - Oath-Broken (traduit de l'anglais par Guilhem)

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