Lucin Expirae

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-Lucin Rufinius, ex-commandant de Port l'Errance
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« Un jour, on donnera mon nom à des mondes ! »
Planète Lucin Expirae.


Au cœur du royaume de Winterscale, dans les Étendues de Koronus, il existe un monde glacial auquel personne, à première vue, n’aurait prêté la moindre attention s’il n’avait renfermé de fabuleuses ressources. Lucin Expirae est une planète recouverte d’une neige riche en méthite et en divers gaz cristallisés. Cette vilaine boule de neige possède cependant en abondance une ressource pour laquelle des Libres-Marchands seraient non seulement prêts à tuer, mais également à déclencher de véritables guerres. Cette ressource, le nephium pur, est hautement prisée par les Technoprêtres de l’Adeptus Mechanicus pour ses propriétés uniques. Cette denrée est si précieuse à leurs yeux qu’ils sont prêts à récompenser somptueusement quiconque pourra leur en fournir.

Découverte par Sebastian Winterscale en 258.M41, Lucin Expirae fut baptisée ainsi dans le seul but de se moquer de Lucin Rufinius, le commandant de Port l’Errance, un incompétent notoire nommé à cette fonction pour l’empêcher d’exercer de vraies fonctions de commandement. Cela n’empêcha pas Rufinius de prétendre qu’il serait un jour si célèbre que son nom serait donné à diverses planètes des Étendues. Il se révéla si pathétique et méprisable que Sebastian trouva effectivement son nom parfaitement adapté à une planète aussi froide et isolée.

Le monde de Lucin Expirae était habité il y a fort longtemps par une race xenos qui bâtissait ses cités à partir de roches et de gaz gelés grâce à une technologie mystérieuse et extrêmement sophistiquée. Ses membres ont été capables de forer la surface de la planète et d’aménager un véritable dédale de corridors et de tunnels, aujourd’hui aussi vide, obscur et glacial que l’espace lui-même.

La raison qui a poussé ces xenos à construire leurs cités autour de ces puits de nephium bitumeux, bouillonnants, vaseux et détrempés, reste un mystère. Ils n’ont laissé derrière eux aucune trace de technologie. Les températures glaciales de la planète pouvant geler et briser les métaux, tout matériel n’ayant pas été spécifiquement conçu pour fonctionner dans le vide finit inévitablement par s’y craqueler et devenir totalement inutilisable. Pour autant, personne n’est en mesure de dire si c’est ce qui est arrivé aux vestiges de cette civilisation xenos.

Lucin Expirae est un monde extrêmement hostile pour la vie humaine. L’atmosphère de la planète est si ténue qu’elle en est irrespirable et, qui plus est, toute personne qui s’essaierait à la respirer sentirait instantanément ses poumons geler avant même commencer à suffoquer. Les équipements environnementaux lourds sont obligatoires si l’on veut se déplacer à la surface de la planète : Certains types de respirateurs dotés de bouteilles d’oxygène, Les combinaisons environnementales, les armures carapace thermiques et hermétiques, les armures énergétiques ou les combinaisons spatiales. Un individu dépourvu de respirateur s’asphyxie.

Les Infrastructures Xenos

Personne ne sait vraiment ce qui est arrivé à la race xenos disparue qui a vécu sur cette planète. Toutefois, les dégâts subis par les murs de leurs cités laissent à penser que ces créatures ont bien pu être impliquées dans une guerre de grande ampleur... et qu’elles auraient fini dans le camp des perdants. On ne peut qu’imaginer leur sort par la suite.

On trouve, dispersés sur toute surface de ce monde glacé, d’innombrables ensembles de constructions xenos, des sortes de cités, bâties à partir d’une glace imprégnée des gaz et de la neige qui recouvrent la planète. Ces structures s’enfoncent profondément dans le sous-sol. On ignore comment, mais la race qui a vécu ici bien avant l’arrivée de l’homme était capable de transformer la glace et la neige de ce monde en une substance transparente bien plus résistante que la céramite ou que tout autre matériau produit par l’Imperium.

Personne n’a encore réussi à percer leur secret de fabrication. Leurs villes sont (ou plutôt étaient) d’une beauté et d’une élégance à couper le souffle. Sous ces cités de glace, des réseaux de tunnels givrés ont été percés dans la roche par de mystérieuses foreuses.

Toutes ces villes ont été construites autour de cuvettes où l’on peut trouver des bassins bouillonnants de nephium. Les arrêtes érodées par le vent des vestiges de ces cités constituent le seul témoignage de ce qu’a pu être cette civilisation. Les ouvriers qui ont sué sang et eau dans ces bâtiments déserts murmurent qu’il ne vaut mieux pas s’approcher des tunnels. Parfois, la nuit, lorsque la lueur pâle de la lune et de certains astres éclaire les lieux, on aperçoit des silhouettes étranges et filiformes, des ombres torturées, prises au piège pour l’éternité dans ces murs translucides.

Les Ombres dans la Nuit

Depuis un siècle, on raconte des histoires étranges au fond des tavernes borgnes et des bars glauques et interlopes du secteur Calixis, des histoires qui prétendent que Lucin Expirae serait un monde maudit. Les ouvriers qui ont travaillé là pour le compte d’un Libre-Marchand ou d’un cartel et ont survécu à leur contrat (ainsi que tous ceux qui sont restés assez longtemps sur la planète) parlent de ces ombres décharnées qui se contorsionnent dans les murs de glace des ruines xenos. Certains prétendent qu’elles ressemblent à des spectres sinueux, d’apparence humanoïde. D’autres racontent que les silhouettes prennent des formes bien plus étranges, qui n’ont rien d’humain. Leur apparition n’a rien de régulier, et ne se produit que lorsque l’unique lune de la planète les éclaire en réfléchissant la lumière blafarde du soleil de ce système.

On ne sait rien de ces ombres, ni de la raison de leurs apparitions. On préfère ne pas enquêter sur ces phénomènes, du moins tant que les cargaisons de précieux nephium continuent d’affluer. Tant qu’elles se limitent à de simples formes apparaissant dans la glace des murs (et dont certains pensent qu’il s’agit du produit de l’illumination lunaire ou des effets psychotropes de certaines substances chimiques utilisées pour le forage), elles ne représentent qu’une source d’anxiété parmi d’autres. Cependant, des rumeurs prétendent que des ouvriers auraient disparu dans le camp d’Aspyce Chorda. Personne ne sait ce qui est arrivé à ces individus, qui se sont volatilisés sans laisser de trace. Aucun des chefs d’équipe n’arrive à expliquer comment des ouvriers en pleine possession de leurs moyens ont pu disparaître ainsi, au beau milieu d’un camp hautement sécurisé.

Le Nephium, Un Trésor de Glace

Le nephium est une substance hautement inflammable qui possède de nombreuses et très particulières propriétés pratiques. Si la plus connue est d’être un additif qui améliore considérablement l’efficacité du prométhéum, le nephium a d’autres qualités qui ne sont pas encore parfaitement connues des Magi de l’Adeptus Mechanicus. La première d’entre elles est sa capacité à réagir violemment au contact des tissus organiques. Un simple contact entre la peau et la substance brute suffit à entraîner, à terme, une mort douloureuse.

Sur Lucin Expirae, le nephium, qui ressemble à un goudron d’un vert noirâtre, est d’une pureté incroyable. Toute la planète est criblée de cuvettes au fond desquelles suinte cette substance visqueuse. Ces trous plongent dans les profondeurs de la planète et semblent avoir été créés par l’instabilité de la croûte terrestre. Si l’on se demande bien pourquoi ce monde en contient autant et s’il existe un lien entre cette abondance et les cités en ruines de la civilisation xenos disparue, personne n’a encore trouvé de réponse satisfaisante.

Aujourd’hui, la substance est accessible à quiconque est prêt à affronter le froid mortel, l’environnement toxique, les secousses telluriques, les bandits et les Libres-Marchands qui se sont déjà approprié les principaux sites d’extraction. Qui plus est, si l’on souhaite exploiter une concession, mieux vaut disposer des moyens nécessaires pour la protéger. La majeure partie des cuvettes se trouve au cœur des ruines des cités xenos. Beaucoup d’entre elles ont été ensevelies sous les vastes installations impériales, sous des ensembles d’habitation thermiquement protégés, ou sous de gigantesques entrepôts de stockage. Ces sites sont souvent noyés dans le brouillard fétide des vapeurs polluées émises par les procédés de forage et d’extraction d’usines endommagées par le froid. Les régions équatoriales de Lucin Expirae regorgent de ruines gelées, vestiges d’engins de construction et d’entrepôts qui furent abandonnés ou détruits lors des guerres des Prétendants de 785.M41.

Les sites d’exploitation de nephium les plus productifs sont ceux où les cuvettes ont été recouvertes de cellules d’extraction préfabriquées standard : des équipements chauffés par des générateurs à plasma surdimensionnés, installés depuis l’orbite par la Libre-Marchande Aspyce Chorda. Les différents systèmes et extracteurs sont pour la plupart manipulés par des pirates prisonniers, des renégats et des serviteurs de ses concurrents, prétendants à la possession de ce monde.

Sites Notables

Site d'extraction du nephium.

Dispersés à la surface de la planète, ou sous son écorce terrestre, de nombreux lieux fascinants et dangereux attendent les explorateurs les plus intrépides. L’environnement même de Lucin Expirae est hostile à la vie humaine. Les températures y sont si basses qu’un humain sans protections adaptées gèle sur pied en quelques instants, et même l’air s’y condense pour former de la neige. Dans cet enfer de glace, de petites escouades de soldats des maisons marchandes se livrent une guerre de l’ombre sans merci pour la possession des puits les plus riches, en violation flagrante du Traité du nephium.

Les Mines

La surface de Lucin Expirae est entièrement grêlée de mines d’un pôle à l’autre. Ces exploitations sont contrôlées par différents intérêts, même si la plupart d’entre elles se trouvent sous le contrôle de Calligos Winterscale ou d’Aspyce Chorda. Chaque site minier est unique et dépend des matériaux disponibles lors de sa construction. Ils respectent cependant tous le même schéma général. Le revêtement de l’entrée est constitué d’un vaste dôme d’acier ou d’adamantium qui recouvre la cuvette et permet ainsi aux ouvriers de faire fonctionner les machines dans un environnement qui se rapproche vaguement de quelque chose d’habitable. D’énormes pompes filtrantes installées dans le revêtement siphonnent lentement la boue visqueuse, en extraient les impuretés et stockent le nephium brut dans des citernes situées à l’extérieur.

Des passerelles étanches à moitié enterrées relient les dômes aux habitations des mineurs, aux ateliers et aux installations des genetoria. Les mines disposent également de plateformes d’atterrissage pour les navettes-citernes ainsi que de systèmes d’armement et de bunkers hermétiques, installations que les guerres des Prétendants ont rendues indispensables. Les complexes miniers peuvent accueillir entre trente et plusieurs centaines de travailleurs, selon la taille du puits et la puissance de ses défenses.

Au-delà de ces similarités, chaque site est unique. Les mines contrôlées par Calligos Winterscale sont de vieux complexes tentaculaires qui, pour certains, ont plusieurs centaines d’années. Au fil du temps, les mineurs n’ont cessé d’y ajouter de nouveaux bâtiments, jusqu’à rendre la structure initiale parfaitement méconnaissable. Certaines sont même devenues le foyer d’habitation de véritables communautés de familles de mineurs.

À l’inverse, les installations de Chorda sont des cellules d’extraction SCS, directement mises en place depuis l’orbite sur les sites les plus prometteurs, et constituent des modèles d’efficacité et d’austérité. Le visiteur un tant soit peu observateur pourra remarquer que ces installations disposent de plateformes d’atterrissage, mais pas de hangars hermétiques pour entreposer les navettes. Chorda a en effet pour habitude de faire travailler des esclaves et des prisonniers dans ses mines, et pour ce faire, elle les balance directement depuis l’orbite dans leurs cellules d’extraction. Ils n’ont ainsi aucun moyen de quitter la planète. Les nouvelles « recrues » et leur équipement sont éjectés des navettes, et leur seule chance de survivre est dès lors de se ruer jusqu’à un bâtiment pressurisé avant de mourir gelées. Si l’équipe de mineurs n’est pas assez productive, Chorda peut tout à fait éteindre purement et simplement le générateur à plasma du complexe et condamner ses habitants à mourir de froid.

La station Victory

La station Victory est une station de raffinage et un dépôt militaire orbital. Elle fut construite par la dynastie Winterscale il y a plusieurs siècles. Elle est aujourd’hui contrôlée par Calligos Winterscale. Il s’agit d’une vieille station, lourdement blindée et criblée d’impacts laissés par d’innombrables conflits. Cette base évolue en orbite géosynchrone au-dessus des champs de nephium du Libre-Marchand.

Il s’agit d’une station spatiale de classe Chasm lourdement modifice qui forme un anneau à peu près aussi grand qu’un croiseur. Pour sa taille, la station abrite une population plutôt réduite, avec à peu près 20 000 âmes. Ces malheureux résidents entretiennent les infrastructures délabrées et récoltent de la nourriture dans des cuves à féculents et des fosses à protéines avant de l’envoyer aux mineurs installés sur la planète. En retour, ils reçoivent un flot ininterrompu de nephium brut, qui est raffiné et stocké en attendant les cargos de la dynastie.

Victory est un endroit lugubre où la population ne cesse de diminuer. En effet, le travail y est harassant et les ouvriers vivent sous la menace constante d’une fuite ou d’un dysfonctionnement de la raffinerie, ce qui peut à tout moment faire exploser le nephium et anéantir toute la station. La station dispose de plusieurs modules. capables d’effectuer des réparations sur des vaisseaux spatiaux. Elle est également en mesure de vendre des vivres à un tarif prohibitif. Ces prestations suffisent à inciter certains navires à lui rendre visite, même s’il leur faudra au préalable négocier avec Winterscale ou avec ses représentants pour obtenir un itinéraire fiable afin de traverser l’impénétrable champ de mines qui l’entoure. Une fois à bord, toutes les négociations passent par Dom Daruos, l’autoritaire et surmené contremaître en chef de Victory.

La Fosse aux Crânes

La « Fosse aux crânes » (c’est ainsi que les mineurs du coin, les travailleurs serviles et les Libres-Marchands de passage l’ont baptisée) est tout ce qui reste d’une florissante mine de nephium autrefois dirigée par Aspyce Chorda. L’installation en elle-même abritait alors près de trois cents esclaves, forçats et pillards prisonniers, que la redoutable Libre-Marchande forçait à travailler un fusil sur la tempe.

Au bout de deux petites années, en 814.M41, on perdit contact avec le site. On pensa tout d’abord que le froid était responsable de ces problèmes de communication, mais quand les équipes de techniciens arrivèrent pour procéder aux réparations, elles ne trouvèrent personne dans le complexe, à l’exception d’un seul homme, Valsetto Haine, un ancien commandant pillard qui avait sauvé sa peau en se résignant à travailler comme bagnard. Les installations étaient jonchées de vêtements, d’outils et de tous les signes d’une vie normale. Il n’y avait aucune trace de lutte, les mineurs s’étaient simplement volatilisés. Des plats à moitié mangés refroidissaient sur les tables, les lits avaient récemment été utilisés... Il ne restait que Valsetto qui, complètement fou, ne cessait de répéter toujours les mêmes mots, « toucher le bassin... toucher le bassin... ».

Quand les enquêteurs inspectèrent le puits et ses bassins de boue, ils découvrirent une scène insupportable des crânes d’une blancheur impeccable étaient disposés tout autour de la cuvette, le visage tourné vers l’extérieur, leurs orbites vides contemplant fixement les nouveaux arrivants. Valsetto, inculpé pour le meurtre de tous les habitants de la base, fut exécuté. On se demande bien évidemment ce qui est réellement arrivé aux mineurs. Quoi qu’il en soit, personne n’a depuis tenté d’exploiter ce puits maudit, ni de toucher aux crânes qui entourent le bassin de nephium, crânes dont le nombre correspond exactement au nombre d’ouvriers disparus sur la base... moins un.

Les Épaves

Au début de la dernière guerre des Prétendants, Chorda et Winterscale avaient chacun déployé des moyens militaires colossaux pour venir à bout l’un de l’autre. Là où se sont déroulés les combats les plus âpres, on trouve aujourd’hui le plus grand dépotoir de ferraille de toute la planète. Sobrement baptisée « les Épaves », cette zone proche des régions équatoriales inférieures est un cimetière pour des centaines d’engins de forage, transports de troupes, avions et autres carcasses calcinées. Les épaves, qui reposent sous une épaisse couche de glace de méthane et de neige, ont été désossées dans les années qui ont suivi la grande bataille.

Un petit groupe de récupérateurs nomades, qu’on appelle les Shrivs, prolifère sur ces monstres de métal gelés comme autant de parasites. Ils tentent tant bien que mal de récupérer ce qui peut encore l’être pour le revendre aux Libres-Marchands ou à leurs agents.

Ces Shrivs et leurs épaves peuvent se révéler une précieuse ressource pour un Libre-Marchand et son équipage, même si les contacter peut s’avérer difficile. Aucune des deux grandes factions à la tête de Lucin Expirae n’apprécie qu’un troisième groupe profite de ses restes. Elles n’hésitent donc pas à envoyer de temps en temps des équipes épuratrices afin de traquer les nomades et nettoyer la zone. De leur côté, les récupérateurs commencent à avoir des partisans sur la station Victory et dans les camps de mineurs de Chorda. Ces partisans restent anonymes, mais ils prennent contact avec les individus qui semblent chercher des vivres ou de l’équipement pour leur vendre ce dont ils ont besoin, et le cas échéant, leur communiquent une fréquence vox afin d’arranger un rendez-vous avec les nomades. Tant que les matériaux demandés ne sont pas trop rares ou exotiques, les Shrivs, conscients qu’ils ne sont pas en position de force, demandent des prix très raisonnables.

Les Guerres des Prétendants

- Calligos Winterscale, à propos de Lucin Expirae
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« C’est un vilain petit monde froid, glacé et répugnant, mais quand je me serai débarrassé de Chorda, cette sale gamine horripilante, je le nettoierai de toute la vermine qui prolifere à sa surface et je remettrai la maison Winterscale aux commandes... à sa place légitime ! »


Le nephium pur n’est pas seulement une ressource précieuse, il s’agit aussi d’un sésame qui peut permettre d’ouvrir un marché avec certains Mondes-Forges du secteur Calixis ou d’ailleurs. Les Technoprêtres de l’Adeptus Mechanicus apprécient non seulement la substance pour son efficacité en tant qu’additif à carburant, mais également pour ses nombreuses autres propriétés. Depuis l’époque où ce monde a été exploré par Sebastian Winterscale, sa dynastie a pu régner sans partage sur la planète et ses prestigieuses (et très lucratives) routes commerciales. Si pendant des siècles, la puissante maison a pu maintenir sa mainmise sur ce monde, Aspyce Chorda n’a pourtant récemment pas hésité à venir contester cette domination exclusive en envahissant purement et simplement la planète. Comme dame Chorda possédait à la fois les ressources et le pouvoir nécessaires pour exploiter les territoires qu’elle s’était appropriés, la maison Winterscale n’avait guère de recours juridiques à sa disposition. L’invasion déclencha une longue série de conflits connus sous le nom de guerres des Prétendants et dont l’enjeu était la domination totale de Lucin Expirae. Ces guerres ont été particulièrement profitables pour les Libres-Marchands étrangers au conflit, puisqu’elles constituaient une source intarissable de contrats de transports ou de sécurisation des convois de précieux nephium auprès des deux belligérants.

La dernière de ces sanglantes batailles fut livrée en 785.M41. Ce fut sans doute la plus sauvage de toute l’histoire des guerres des Prétendants, avec des pertes considérables dans les deux camps et la destruction de tonnes de matériel, qui sont encore éparpillées dans les vastes régions équatoriales de la planète.

Le Traité de Nephium

Les guerres continuant, avec leur lot de victimes et de ressources gâchées, l’approvisionnement en nephium commença à devenir problématique. Les deux belligérants étant à égalité, ils s’accordèrent à trouver une solution sans précédent : le Traité du nephium.

Selon les termes du traité, le monde de Lucin Expirae fut équitablement divisé entre les maisons Winterscale et Chorda en attendant qu’un mandat et des titres de propriété honorables puissent être dûment établis » à propos de sa possession. La signature d’un tel document était si étrangère à la personnalité du bouillant Calligos et de l’impitoyable Aspyce que les rumeurs les plus folles ont circulé sur les éventuelles puissances qui en auraient tiré les ficelles dans l’ombre. Si ces rumeurs sont fondées, certains seraient prêts à payer très cher pour découvrir l’identité de cette mystérieuse entité afin d’affaiblir par ricochet les deux prétendants à la domination de Lucin Expirae.

Traité ou pas, la planète n’a pas connu la paix depuis le début des guerres des Prétendants. Raids, opérations de sabotage et désertions de troupes au profit de l’autre camp sont le lot quotidien des deux factions. Les serviteurs étant trop coûteux pour que l’on risque leur destruction sur ces sites de production glacés, des ouvriers qui ont tout de l’esclave sauf le nom sont incorporés au sein de divers escouades et bataillons-suicide. On leur donne une combinaison thermique blindée et on les envoie tout de go sur le terrain. Quand les omniprésents blizzards de méthite se dissipent, ces malheureux affrontent les troupes du camp adverse. On retrouve souvent les vestiges de ces batailles rangées, charniers de corps gelés, rigidifiés par la glace et la neige, agrippant encore des bombes au nephium bricolées, des explosifs de forage, ou d’autres armes de guerre de fortune.

Source

Pensée du Jour : « Le Brave ne doute pas, il agit. »
  • Warhammer 40 000 JdR - Rogue Trader : Aux Confins des Abysses