Étant l’un des piliers les plus anciens du Mechanicum, la Collegia Titanica concentre les puissants Titans, chacun étant un géant métallique bipède possédant un armement capable d’aplanir des quartiers entiers, et protégés par des Boucliers Voids et des blindages capables de repousser les attaques de tous les ennemis, sauf les plus imposants. Bien que peu nombreux par rapport aux innombrables osts de la Grande Croisade, les Legios Titaniques combattirent à l’avant-garde de l’expansion de l’Imperium, apportant la lumière de l’Unification aux mondes bénis de l’Humanité.[1]
La Triade Ferrum Morgulus
Les soi-disant "machines-divines" des Legios Titaniques ont servi l’Humanité bien avant l’Ère des Luttes, leurs origines perdues dans le Moyen-Âge Technologique. Les Legios elles-mêmes ont vu le jour sur Mars pendant l’anarchie de la Vieille Nuit, quand la légendaire Triade Ferrum Morgulus a été créée. Ce trio d’Ordres naissants se composait de la Legio Tempestus, de la Legio Mortis et de la Legio Ignatum, et pendant qu’elles se dressaient contre les horreurs de la Vieille Nuit, les Xenos affamés et les aberrations qu’étaient les machines à penser, elles étaient tout aussi susceptibles de se battre les unes contre les autres, car chacune servait avant tout les intérêts de sa Forge natale, de sorte que pendant tout le long âge de l’anarchie, des rivalités se sont établies qui, beaucoup plus tard, allaient porter des fruits amers.[2]
Le Seigneur de Terra
Lorsque l’Empereur de l’Humanité arriva sur la Planète Rouge, après avoir apporté l’unité à l’ancienne Terre ravagée par la guerre, sur l’Olympus Mons, les Seigneurs de la Planète Rouge reçurent une place à côté de l’Imperium de l’Humanité, mais le Mechanicum resterait toujours un empire au sein d’un empire, car d’autres domaines mécaniques que Mars existaient à travers la galaxie et jureraient avec le temps fidélité au Fabricator-Général de Mars. Reconnaissant que l’unification de toute l’Humanité ne pourrait être réalisée sans l’aide technologique et scientifique du Mechanicum, Mars devint l’alliée de Terra plutôt que son sujet, et ainsi commença la Grande Croisade.
Alors que les osts de l’Empereur avançaient toujours plus loin dans la galaxie, repoussant les horreurs qui s’étaient emparées des mondes humains dispersés pendant tant de longs siècles, les Legios Titaniques marchèrent avec eux. Combattant aux côtés des Space Marines trans-humains des Legiones Astartes, l’élite des soldats du vide de l’Auxilia Solar et de nombreuses autres forces dans l’Excertus Imperialis en pleine expansion, les Ordres Titaniques arrivèrent sur d’autres planètes dominées par leur famille perdue depuis longtemps, des Mondes-Forges semblables à ceux de Mars et gouvernés par des techno-théocraties similaires. Quelques-uns refusèrent de reconnaître la primauté de la Planète Rouge et durent être soumis, ou dans certains cas ont même été détruits. La majorité d’entre eux connaissait cependant la Planète Rouge à travers les quelques fragments de données d’archives et les échos de légendes qui avaient réussi à survivre à l’Ère des Luttes, et ont volontairement pris leur place dans le nouvel ordre.[3]
La Puissance des Legios Titaniques
Les plus grands Mondes-Forges nouvellement découverts hébergèrent leurs propres Ordres Titaniques, et bien que beaucoup aient développé leurs propres cultures uniques et parfois idiosyncrasiques, d’autres se sont organisés selon un schéma similaire à celle de la Triade Ferrum Morgulus de Mars, suggérant un principe ou un modèle de machine similaire à l’original, que les Seigneurs de Mars étudièrent et approuvèrent. Des Monde-Forges inférieurs ne possédaient pas les gabarits nécessaires, des ressources ou de l’expertise pour constituer et exploiter leurs propres Titans, Mars favorisa donc ceux qui lui jurèrent fidélité et à travers ce patronage elle leur construisirent leurs Titans.
À peine quelques décennies après le début de la Grande Croisade, le Mechanicum avait découvert ou fondé une vingtaine d’Ordres Titaniques. Au début du premier siècle de la Grande Croisade, les ordres de bataille par lesquels les Legios s’organisaient s’étaient quelque peu codifiés, et bien que les organismes individuels aient fait preuve d’une stratégie très variable, un certain degré de normalisation s’est avéré évident. Le Fabricator-Général proclama que les nombreux Ordres Titaniques devaient être reconnus comme une classe distincte au sein du plus grand corps qu’était le Mechanicum, afin que ses doctrines, ses traditions et ses honneurs de guerre puissent être propagés et préservés pour le bien de l’Humanité tout entière. Ce corps devait être connu sous le nom de Collegia Titanica, et tandis que les Legios elles-mêmes restaient soumises à la volonté des seigneurs de Forges individuels, elle devenaient une entité politiquement influente au sein des structures émergentes de l’Imperium naissant de l’Humanité.
La Collegia Titanica en est venu à évaluer la force de chaque Legio Titanique selon une formule complexe qui leur a attribué un grade Militaris. Les désignations de premier niveau allaient de "primus" à "denarii", avec une série de définitions numériques supplémentaires décrivant les capacités spécifiques de la Legio, ses spécialisations et d’autres caractéristiques. Bien qu’il ait rarement dit toute la vérité, car la mesure la plus évidente de la force d’une Legio Titanique était le nombre de machines-divines qu’elle pouvait déployer, les plus grandes en possédaient jusqu’à 200-300, alors que les plus petites pouvaient en rassembler à peine une douzaine. En réalité, cependant, le mélange des classes de Titans était un indicateur de puissance beaucoup plus fiable que les nombres bruts. En effet, peu d’entre elles pouvaient aligner la colossale classe Imperator, alors que presque toute alignaient un nombre significatif de Titans Scouts Warhound, la machine commune la plus légère avec l’omniprésent Titan de Bataille standard Warlord, un modèle éprouvé et puissant qui constituait l’essentiel de la principale force des Legios. Il y avait beaucoup d’autres classes en plus, notamment l’ancien Reaver et plusieurs variantes de Warlord comme le Nemesis, le Nightgaunt et d’autres, des châssis plus rares dont les designs tels que l’Apocalypse, le Carnivore et le Komodo qui étaient uniques.
Beaucoup de Legios Titaniques avaient un mélange particulier de machines-divines qu’elles privilégiaient lors de l’engagement d’une bataille, illustrant leurs propres doctrines de combat. La Legio Audax, aussi connu sous le nom de "Loups de Braise", par exemple, déployait un grand nombre de Titans Scouts Warhound, les employant comme meutes de chasse rapides qui étaient redoutablement efficaces pour harceler et abattre des machines-divines beaucoup plus grosses. La plupart des Legios cependant, cherchait à maintenir une force équilibrée et souple capable de mener un large éventail d’opérations et de faire face à de nombreux ennemis différents.
Bien que certaines Legios Titaniques aient utilisé leur propre langue vernaculaire, la Collegia Titanica imposa un certain degré de standardisation dans la nomenclature des unités. Selon leur rôle, les Titans étaient tout à fait capables d’opérer individuellement, et ils le faisaient souvent lorsqu’ils soutenaient des unités terrestres conventionnelles. Dans la pratique, ils étaient souvent déployés dans des formations de deux à dix machines-divines, mais divisé en unités formelles connues sous le nom de "manipule" comprenant cinq machines-divines - les chiffres ayant un signifiant occulte et numérologique de destruction dans de nombreux systèmes numismatiques de pronostic favorisés par le culte omnisissien. Le commandant le plus haut gradé d’un Titan - ou Princeps - fut nommé chef d’une manipule et cette force fut jugée suffisante pour poursuivre toutes les batailles sauf la plus apocalyptique.[4]
Allégeance des Legios Titaniques
- « L’ennemi de mon ennemi n’est pas mon ami. Ce sont des charognards qui picorent les restes. Ils n’ont pas d’honneur dans l’âme. Aucun sens du devoir n’aiguise leur épine dorsale. Il n’y a en eux qu’un désir de pouvoir, dépourvu d’objectif supérieur et motivé uniquement par l’intérêt personnel. Ils devraient être réduits en cendres et dispersés aux quatre vents, afin que personne ne se souvienne de leur nom et que personne n’ose les considérer comme des héros ou des martyrs. »
- - Pollicrux Ganrubar, Héros de Balltura, Maison Taranis.
L’éclatement de l’Hérésie d’Horus a vu des alliés autrefois robustes déchaîner les uns contre les autres une colère naissante. Aucune région de l’Imperium n’était à l’abri du conflit provoqué par l’orgueil démesuré du Maître de Guerre et aucune branche de l’Imperium n’était imperméable à la trahison ; toutes furent déchirées par la guerre et la Collegia Titanica ne fut pas épargnée par ces conflits. Il s’ensuivit une guerre entre Titans d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité, les Legio se retournant les uns contre les autres et même les plus fervents partisans de l’Empereur ou du Maître de Guerre étant confrontés à des dissensions dans leurs rangs. Ces dissensions allaient de l’exécution d’équipages rebelles pour leurs pratiques déviantes à la libération de Demi-Legios entières pour tracer leur propre voie. D’innombrables récits existent parmi les archives de ces événements, leur vérité étant fragmentée par la désinformation, qu’elle soit intentionnelle ou non. Les plus vérifiables d’entre eux incluent le Fléau de Nilfargun, où les Titans Têtes de Mort, portant sur leurs épaules des Aquilas grossièrement fabriqués, ont dévasté un monde lors d’un affrontement avec leurs anciens frères, et les récits des Chiens de Sang de Gryrut, un groupe de Chiens de Guerre sans allégeance ni couleurs qui se sont taillé un empire au sein du Segmentum Obscurus. De tels exemples ne font que renforcer l’idée que la confiance a été la première victime de l’Hérésie d’Horus, car personne ne savait vraiment si ceux qui se tenaient à ses côtés étaient sincères dans leur loyauté.
Au sein de l’Adeptus Titanicus, la frontière entre loyauté et trahison est floue, car il était pratiquement impossible de prétendre qu’une Legio Titanique entière était réellement dévouée à une seule cause. Cependant, au fur et à mesure que la guerre progressait, les tactiques utilisées par les deux forces divergeaient, un fait particulièrement notable dans les changements apportés aux Traîtres par les puissances avec lesquelles ils se sont alliés. Même parmi ceux qui se consacrent à la même cause, les méthodes de guerre deviennent divergentes, les circonstances de ce nouveau conflit forçant l’adaptation des tactiques individuelles.[5]
Legios Titaniques Loyalistes
Bien qu’amalgamé sous la domination de Mars et lié à Terra par le Traité d’Olympus, le Mechanicum était loin d’être uni. Les divisions, qu’elles soient motivées par des différences idéologiques ou des préjudices perçus, étaient monnaie courante au sein du Culte Mechanicus et de nombreux Mondes-Forges rivalisaient pour obtenir plus de pouvoir au sein de l’Imperium, dont le visage était en pleine mutation. Lorsque le Fabricator-Général Kelbor Hal se rallia au Maître de Guerre, la désunion au sein du Mechanicum fit place à une guerre ouverte. Même Mars, le berceau du Mechanicum, n’échappa pas à la haine que se vouaient les Magos et les Legios, car sa surface fut l’une des premières à s’embraser sous l’effet de la trahison.
La décision de rester fidèle à l’Imperium était propre à chaque Princeps, motivée à la fois par l’inclination du Monde-Forge qu’ils appelaient leur foyer et par les fraternités forgées au cours de décennies de guerre à l’avant-garde de la Grande Croisade. Il n’était pas rare que les Princeps restent isolés du reste de leur Legio, disséminée dans la galaxie pour soutenir les forces de l’Imperium. Un tel isolement créait des cas de loyautés incompatibles, où des Titans portant les mêmes couleurs marchaient l’un contre l’autre, l’un des camps ne voulant pas se défaire de la camaraderie qu’il entretenait avec ceux avec qui il avait versé son sang pour un seigneur et un maître très éloignés de lui. D’innombrables documents, vérifiés ou non, parlent de Princeps qui se sont retournés contre les leurs, de ceux de la Legio Tempestus qui sont tombés en défiant les sbires de Kelbor Hal sur Mars aux Chiens de la Nuit, une force de Titans de la Legio Audax qui s’est consacrée à la chasse aux Titans Traîtres dans les champs de Beta-Garmon.
Quelle que soit leur origine, les Titans loyalistes acceptaient volontiers le soutien qui leur était offert, car la puissance de leurs machines s’avérait vitale pour assurer la victoire dans de nombreuses batailles. Du cataclysme de Beta-Garmon à la guerre sur Paramar V, les Titans loyalistes ont été pour beaucoup une lueur d’espoir, déterminés à montrer qu’après la chute des Traîtres, les véritables héritiers de l’héritage de Mars resteraient aux côtés de l’Empereur.[6]
Legios Titaniques Traîtres
L’ampleur de la division qui a déchiré la Collegia Titanica témoigne du charisme du Maître de Guerre, car même les imposantes machines divines de Mars se sont inclinées devant son commandement. Comme pour tous les traîtres, les raisons de la trahison différaient grandement d’une Legio de Titan à l’autre et reposaient souvent sur des promesses de savoir ou de pouvoir offertes par le Maître de Guerre et refusées par l’Empereur. Pour beaucoup, se ranger du côté d’Horus promettait une nouvelle ère de prospérité pour leur Legio, une ère qui les verrait s’élever au-dessus de tous les autres s’ils avaient la force des armes pour s’emparer d’un tel avenir. Pour d’autres, l’acte de trahison était l’occasion d’assouvir leurs pulsions les plus viles, en libérant la puissance de leurs machines divines sans crainte de représailles de la part de ceux qui se trouvaient loin du champ de bataille.
Pour le Maître de Guerre, une Legio Titanique Traître était l’arme ultime de répression, capable de détruire des mondes entiers réfractaires à ses idéaux en guise d’avertissement à ceux qui osaient défier son autorité. Devant surmonter deux siècles de fortifications érigées dans le sillage de la Grande Croisade, les Legios Titaniques Traîtres servirent de masse au Maître de Guerre, brisant tout ce que l’Imperium avait construit au cours de leur marche sur Terra. Ce sont elles qui ont conquis Beta-Garmon, ouvrant la porte du Segmentum Solar après des années de guerre qui ont épuisé à jamais la puissance de la Collegia Titanica, et ce sont les Legios fidèles à Kelbor Hal qui ont envahis Mars, tenant sa surface jusqu’à ce que le Maître de Guerre fasse son dernier geste contre l’Empereur.
De toutes les Legios Titaniques qui prirent part à la guerre entre les peuples, ce sont les Legios Titaniques Traîtres qui subirent les changements les plus radicaux, car elles furent exposées à la fois aux pouvoirs maléfiques du Warp et aux perversions du Mechanicum Noir. Les dernières années de l’Hérésie d’Horus virent la corruption s’enraciner dans de nombreuses Legios Titanique parmi les forces du Maître de Guerre, de l’amplification des humeurs dégénérées à la subversion des machines divines elles-mêmes, des machines autrefois formidables devenues déformées par la mutation et pilotées non par de nobles Princeps mais par des entités tirées du Warp et incarcérées au cœur du métal.[7]
Les Legios Titaniques Boucliers Noirs
Nombreux furent les Princeps abandonnés dans le maelström de la guerre, chargés de défendre une région éloignée de l’Imperium devenue superflue face à l’avancée du Maître de Guerre, tandis que d’autres furent présumés morts et donc rayés des registres de leur Legio. Ces âmes abandonnées se sont retrouvées coincées entre deux héritages, retrouvant une galaxie déchirée par la trahison et la méfiance. Trop souvent, ils étaient considérés comme des ennemis de l’un ou l’autre camp, présumés agents de l’ennemi et voués à la mort. Forcées d’accepter la destruction ou de chercher leur propre voie, beaucoup de ces âmes perdues ont cherché une nouvelle vie en marge de la guerre, ouvrant la voie à l’avènement de la première Legio Titanique Bouclier Noir.
Les Princeps dépourvus de Legio n’avaient pas de but unificateur et leur héritage n’était guère qu’une marque de honte. Variant en force et en disposition, et souvent forgés à partir de plusieurs Legios Titaniques, ces Boucliers Noirs définissaient leur propre héritage. Certains, comme la "Confrérie des Prématurés", veillaient sur les vestiges calcinés de leur ancienne patrie, terrassant tous ceux qui osaient souiller sa mémoire de leur empreinte. D’autres, comme la "Flamme purificatrice", poursuivaient des objectifs plus martiaux, descendant sur des mondes fraîchement sortis de la bataille entre Loyalistes et Traîtres pour conquérir ces planètes à leurs propres fins.
Quels que soient leurs objectifs, les méthodes employées par les Legios Titaniques Boucliers Noirs dépendaient de la nature de leurs approvisionnements, car l’usure de la guerre était un fardeau plus lourd pour ceux qui ne bénéficiaient pas de l’appui de grandes puissances. Acceptant tous ceux qui croyaient en leur cause, il n’était pas rare qu’une Legio Titanique Bouclier Noir privilégie un seul modèle de Titan, adaptant ses tactiques pour pallier les déficiences présentées par un manque de réserves ou d’effectifs. Rarement en mesure de se renforcer ou de s’agrandir, de nombreuses Legios Titaniques Boucliers Noirs ont brillé de mille feux mais sont tombées rapidement, écrasées sur l’enclume de la guerre et condamnées à sombrer dans l’obscurité.[8]
Les Guerriers de la Collegia Titanica
Les équipages des Titans se classent aux côtés de l’élite de l’Armada Imperialis dans l’habileté et le courage avec lesquels ils font fonctionner leurs puissantes machines de guerre, bien qu’ils soient peu nombreux par rapport aux équipages des navires de guerre spatiaux. Le Princeps est aux commandes du Titan via une Unité d'Impulsion Cérébrale, un dispositif complexe et pas tout à fait compris qui fusionne le corps et l’esprit avec celui de la machine si totalement qu’un Princeps contrôle la forme métallique du Titan comme ils le feraient avec son propre corps. Le processus est cependant à double sens, car chaque Titan, en particulier pour les machines plus anciennes, est investi de sa propre conscience individuelle qui est le produit de ses actes et de ses anciens maîtres. Cette conscience fusionne avec celle des Princeps pour créer un seul être. Cette connexion est si immersive que si le Titan subit des dommages, les Princeps les ressentent comme si leur propre chair était atteinte. Des dommages graves sont susceptibles de causer des stigmates paralysants sur le corps des Princeps, et si la machine subit un coup fatal, il est presque certain que la rétroaction cyber-cérébrale les tuera.
Les Princeps sont assistés par un équipage spécialisé, dont le nombre exact et le rôle dépendent de la classe de Titan ainsi que des doctrines de la Legio mère.
Ceux-ci sont connus sous le nom de "Moderatii", et chacun a la responsabilité d’un système différent, tel que les senseurs ou la navigation, ajoutant leur propre supervision vers les Unités d’Impulsion Cérébrale des Princeps. Plusieurs de ces Moderatii sont stationnés du côté des Princeps dans la "tête" de la machine-divine, tandis que d’autres se trouvent ailleurs à l’intérieur de la puissante silhouette du Titan. Par exemple, les Moderatii, sont souvent stationnés dans la carapace aussi près de leurs armes que le permet l’anatomie complexe du Titan. De plus, un ou plusieurs Technoprêtres veillent sur le puissant générateur de plasma de la machine-divine, avec l’aide d’un petit groupe de Serviteurs. Alors qu’une classe plus légère de Titan, telle qu’un Warhound, peut n’avoir qu’une poignée de membres d’équipage, un Warlord peut en avoir une douzaine et un Imperator encore plus.
Tous les sujets d’une Legio Titanique ne servent pas dans les puissantes machines-divines, car beaucoup d’autres combattent dans leur ombre. Chaque Monde-Forge est servi par des cohortes massives de Skitarii, Secutarii et Secularis, et ceux-ci sont souvent assignés à assister les Legios Titaniques, avec des forces terrestres massives capables d’accomplir les tâches du champ de bataille que les Titans, trop grands, ne peuvent accomplir. De plus, il y a ces Mondes-Forges qui, avec des Maisons de Chevaliers vassales, marchent à la guerre précédés d’une ligne d’escarmouches rapides de lances de Chevaliers et de classes similaires de marcheurs qui font le pont entre l’infanterie et le Titan, engageant les véhicules ennemis et permettant aux Titans de se concentrer sur les machines de guerre ennemies les plus lourdes, en particulier les Titans ennemis.
C’est lorsqu’une armée doit affronter un ennemi qui est lui-même soutenu par des Titans qu’elle s’épanouit vraiment, et cela ne s’est produit qu’avec l’apparition de l’Hérésie d'Horus. Dès le début, le Maître de Guerre avait veillé à ce que le plus grand nombre possible de Legios Titaniques se rallient à sa bannière, la première d’entre elles étant la Legio Mortis - les Têtes de Mort - et bientôt d’autres suivirent. Les Titans renégats ont servi dans les toutes premières batailles de l’Hérésie d’Horus, y compris lors de l’Atrocité de Isstvan III et du Massacre du Site d'Atterrissage de Isstvan V. La Collegia Titanica a été divisée par la guerre et s’est éparpillée à travers la galaxie, les champs de bataille de l’Imperium anéanti s’embrasant avec le potentiel incroyablement destructeur de ces puissantes machines-divines. La bataille n’a jamais été aussi amère ni aussi dévorante que lorsque les Titans Traîtres et Loyalistes se sont affrontés dans une guerre ouverte, les soldats mortels se battant à leurs pieds étant aussi insignifiants que des insectes et tués par milliers lorsque des énergies inimaginables étaient libérées.[9]
- Pour plus de détails, voir les articles dédiés : l’Hérésie d'Horus, l’Adeptus Titanicus et les Titans du Chaos
Les Legios Titaniques Connues
LEGIOS LOYALISTES
LEGIOS RENÉGATES
LEGIOS DIVISÉES ENTRE LOYALISTES ET TRAÎTRES
Médias Externes
Source
- The Horus Heresy, Book Five - Tempest
- Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza
- ↑ The Horus Heresy, Book Five - Tempest, Chapter The Titan Legions (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Five - Tempest, Chapter The Titan Legions (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Five - Tempest, Chapter The Titan Legions - The Lord of Terra (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Five - Tempest, Chapter The Titan Legions - The Might of the Titan Legions (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, Titan Legions and Allegiance, Loyalist Titan Legions, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, Titan Legions and Allegiance, Traitor Titan Legions, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, Titan Legions and Allegiance, Blackshield Titan Legions, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ The Horus Heresy, Book Five - Tempest, Chapter The Titan Legions - The Warriors of the Collegia Titanica (traduit de l'anglais par Guilhem)
Pages dans la catégorie « Legios Titaniques »
Cette catégorie comprend 36 pages, dont les 36 ci-dessous.
L
- Legio Astorum
- Legio Astraman
- Legio Atarus
- Legio Audax
- Legio Crucius
- Legio Damicium
- Legio Defensor
- Legio Fortidus
- Legio Fureans
- Legio Gryphonicus
- Legio Honorum
- Legio Ignatum
- Legio Interfector
- Legio Kaurthos
- Legio Krytos
- Legio Kulisaetai
- Legio Laniaskara
- Legio Lysanda
- Legio Magna
- Legio Metalica
- Legio Mordaxis
- Legio Mortis
- Legio Oberon
- Legio Osedax
- Legio Praesagius
- Legio Solaria
- Legio Suturvora
- Legio Tempestus
- Legio Tritonis
- Legio Venator
- Legio Victorum
- Legio Vulcanum
- Legio Vulpa
- Legio Vulturum
- Legio Xestobiax