Légions Pénales

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« L’Empereur m’a à la bonne. Oh que oui, sinon pourquoi je serais encore en vie ? »
- Sirius Tan, 2e bataillon pénal Calixien déployé dans les Dédales de Suie de Tranch.
Les Légions Pénales.

Les Légions Pénales sont un ramassis de fripouilles de la pire espèce, comptant dans leurs rangs les pires soudards de la galaxie, des soldats de la Garde Impériale qui ont commis des crimes atroces, et qui ont été condamnés à perpétuité à combattre pour racheter leurs crimes. Meurtriers, renégats, déserteurs, lâches, fous, séditieux et ivrognes, tous combattent pour l’Empereur sur les fronts les plus meurtriers, qu’ils le veuillent ou non. Certains ont été rendus fous par la colère, d’autres par le remord. Privés d’une mort rapide à cause de leurs compétences au combat ou d’un instinct de survie particulièrement développé, ces malheureux comprennent des tueurs psychopathes parmi les plus instables de la galaxie.

Quand des millions d’hommes et de femmes enrôlés, tous armés et formés à tuer pour l’Empereur-Dieu, prennent les armes, on ne peut jamais prendre les choses à la légère si on veut maintenir l’ordre et l’efficacité au combat. Par nécessité, la discipline est rigoureuse au sein de la Garde Impériale, et toute violation de la Lex Imperialis ou d’un des inépuisables articles des règlements du Departmento Munitorum entraînent toujours une punition. Même si parfois les officiers passent l’éponge sur une bagarre d’ivrognes, ils font preuve de la plus grande sévérité à l’encontre des crimes graves, comme ceux entraînant la mort - volontaire ou non - d’un homme. Les assassins, les voleurs, les lâches et les déserteurs doivent choisir entre la mort ou le service au sein des Légions Pénales. De plus, il existe de nombreux crimes entraînant la peine capitale dans l’Imperium, si bien que les Légions Pénales ne manquent jamais de "recrues".

Pour un membre de la Garde Impériale, devenir Légionnaire Pénal nécessite d’être condamné pour un crime punissable de mort et de choisir d’aller au-devant de son châtiment au sein d’une Légion Pénale. En prenant cette décision, il préfère donc trouver la mort aux mains des ennemis de l’Humanité plutôt que devant un peloton d’exécution ou abattus par le Pistolet Bolter d’un Commissaire. Les hommes condamnés à servir au sein des Légions Pénales y passent le restant de leur misérable vie. Ils portent un lourd fardeau sur leurs épaules, car en ayant commis leur crime, ils ont également trahi l’Empereur. Les Légionnaires qui tentent sincèrement de se repentir ont l’occasion de le faire en mourant au combat. Lors de circonstances particulièrement rares, les Légionnaires qui ont accompli leur mission peuvent se voir accorder le Pardon de l’Empereur. Ils sont absous de leurs crimes et peuvent réintégrer les rangs de la Garde Impériale. Bien que n’arrivant qu’une poignée de fois par millénaire, cela reste une lueur d’espoir pour les âmes damnées qui finissent leur vie dans les Légions Pénales.

Il n’est pas aisé de forcer les criminels condamnés à se plier aux volontés de l’Empereur, et il existe donc bien des méthodes pour amener ces tristes individus à se battre. Ces techniques peuvent inclure de généreuses flagellations à coups d’Électrofléaux ou l’implantation d’auto-injecteurs qui remplissent les veines des Légionnaires Pénaux de frénézon, de slaught ou d’autres drogues de combat pour les transformer en fous de guerre écumants. La décimation d’une Légion Pénale qui refuse d’avancer est également un instrument de motivation répandu. Dans certains cas, on fixe au cou des Légionnaires des colliers explosifs qui peuvent être déclenchés à distance pour faire respecter l’ordre ou punir les déserteurs sur-le-champ. En cas d’activation, le souffle est orienté vers la tête de son porteur, si bien que ceux qui se trouvent à proximité ne sont pas atteints par autre chose que des esquilles d’os et des morceaux de cervelle. Au combat, les colliers sont déclenchés par un Garde Pénal lorsqu’il est nécessaire de rétablir l’ordre dans les rangs sans pour autant ruiner le moral des Légionnaires.

Les Légions Pénales sont lancées dans les affrontements les plus dangereux et suicidaires, où les chances de survie sont infimes. Certains vont au combat plein de remords pour leurs crimes. D’autres marchent comme s’ils étaient déjà morts, tremblants de peur. Certains accueillent la perspective du carnage et de leur propre trépas en sombrant dans la démence, poussés par la terreur. La plupart meurent dès les premiers instants de ces affrontements et paient bien vite le prix de leurs crimes, mais quelques-uns peuvent survivre : les plus forts, les plus redoutables, les tueurs nés, qui parviennent à survivre. Ainsi, pour chaque millier de mécréants qui tombent sous les balles, un psychopathe émerge, triomphant, en hurlant sa rage, car on peut trouver parmi ces parias de la pire espèce des guerriers d’un talent exceptionnel, des héros de l’ombre qui doivent continuer à servir l’Empereur. Les Légionnaires sont rassemblés en escouades d’infiltrateurs et reçoivent les missions les plus dangereuses, où leurs compétences peu orthodoxes sont essentielles pour réussir. Ces escouades incluent des soldats de différents régiments, des âmes repentantes qui ont choisi de se battre et de racheter au combat les crimes qu’ils ont commis contre leurs camarades. Ceux-là se retrouveront à nouveau plongés dans ce maelström de sang et de feu et sauront si l’Empereur en a fini avec eux ou non. Ces rares survivants sont de véritables furies capables de se jeter dans la gueule de l’enfer et d’en ressortir en hurlant et en défiant la mort. Quelques-uns de ces rares et dangereux survivants peuvent se retrouver au service d’un Inquisiteur ayant besoin de meurtriers endurcis et pleins de ressources.

Mais au bout du compte, malgré tout, la mort les rattrape tous, et même les plus indomptables survivants seront libérés de leur punition de la seule façon qui soit.

Les Têtes Brûlées de Schaeffer

Une escouade des Légions Pénales est célèbre entre toutes : la 13e Légion Pénale, également nommée "Les Têtes Brûlées". Elle est menée par l’inflexible Colonel Schaeffer, et ne compte dans ses rangs que la pire racaille de la galaxie. L’éthique de Schaeffer est limpide : il donne à ses hommes une dernière chance de gagner le pardon de l’Empereur, et donc de sauver leurs âmes. Il les mène dans les zones de guerre les plus périlleuses de la galaxie dans des missions suicides inimaginables. La réputation du Colonel est telle que la plupart de ceux qui se voient offrir une chance de rédemption au sein des "Têtes Brûlées" préfèrent être exécutés sur-le-champ.

Sources

Pensée du Jour : « Ne craignez pas d’utiliser l’arme la plus grosse qui soit. »
  • Codex Garde Impériale, V5
  • Warhammer 40 000 JdR - Dark Heresy : Inquisiteur et Radicaux