Death Korps de Krieg

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Honorable maître, j’ai été chargé par les Seigneurs Militants de vous fournir ce précis détaillant les origines, la structure et l’utilisation stratégique de ces régiments de la Garde Impériale du Divin Empereur connus sous le nom de la Death Korps de Krieg. Ces informations données ici vous sera d’une grande aide dans l’utilisation et le déploiement des troupes de la Death Korps sous votre commandement, car pour paraphraser la sagesse du Maître de Guerre Solon, « Pour bien manier une arme, on doit en comprendre d’abord sa nature. » La Death Korps est en effet une arme singulière, terrifiante à voir en action, implacable dans la mêlée. Elle peut se battre et même l’emporter dans les pires conditions et contre les plus terribles des ennemis, mais elle n’est pas une force à utiliser à la légère ou sans précaution.

Traîtrise et Guerre Totale : l'Histoire Sanglante de Krieg

« Sans la volonté de le faire, aucun sacrifice n’est consenti, aucune initiative n’est prise, aucun objectif n’est atteint et aucun ennemi n’est vaincu - tous les canons de la création sont inutiles sans la volonté d’appuyer sur la détente. »
- Goge Vandire, Sermons aux Templiers Frateris, Vol XIII.

Avant la Chute

La Death Korps de Krieg.

Le monde connu sous le nom de Krieg est entouré de rumeurs et de sombres mythes, et une grande partie de son horrible histoire a été occultée et a disparu. L’étendue sauvage des villes en ruines qui s’étendent sur ce monde ravagé et empoisonné indique que Krieg a déjà été un Monde-Ruche prospère, un centre de commerce et industriel où vivaient des milliards de personnes. Les dirigeants de ce monde - le conseil des Autocrates, gonflé de richesses et corrompu par l’indolence, la petite vendetta et le vice - devinrent toujours plus isolationnistes et débauchés. La paranoïa des Autocrates face à une menace extérieure qui pourrait briser leur pouvoir dictatorial les amena à mobiliser de vastes ressources pour renforcer les défenses de leurs Cités-Ruches, construire des armées privées et enserrer davantage leur monde avec un anneau en acier tourné vers l’extérieur. Pire encore, les Autocrates s’indignèrent de l’influence de l’Administratum sur "leur" monde et en particulier des lourdes dîmes prélevées sur eux par le Departmento Munitorum, affirmant que les ressources que ceux-ci réclamaient étaient indispensables pour leur propre défense. Les citoyens de Krieg ignoraient malheureusement la lente spirale de ces événements et les terribles conséquences que la mauvaise administration de leurs dirigeants était sur le point de leur faire subir.

Révolte

Pour Krieg, la fin arriva en l’an 433.M40, lorsque le Haut Autocrate de la plus grande Ruche de Krieg, le président du conseil et le Gouverneur Planétaire "de facto" (un homme si haï que son nom a été supprimé de toutes les archives) déclara la loi martiale planétaire et fit sécession.

La guerre civile était arrivée soudainement et violemment sur Krieg. Une grande partie du monde a rapidement capitulé devant le pouvoir des rebelles. Après les premières attaques des insurgés, seule la Ruche Ferrograd demeura sous contrôle loyaliste, car le 83e régiment de la Garde Impériale de Krieg, sous le commandement du Colonel Jurten, était en phase finale d’être mobilisé à Ferrograd.

En réponse à la révolte, le Colonel Jurten prit rapidement le contrôle de la Cité-Ruche des mains de ses dirigeants indécis lors d’un coup d’état militaire. Avec le Colonel vétéran à sa tête, Ferrograd devint rapidement le point de ralliement des factions loyalistes restantes.

Mais leur situation était catastrophique : les forces rebelles se comptaient par millions et Ferrograd fut rapidement assiégé et isolé. Pour empirer les choses, les loyalistes étaient seuls ; les défenses planétaires étaient sous le contrôle des traîtres, et assez fortifiées pour que la flotte soit obligée de mener une action à grande échelle en vue de les percer. Les ordres du Colonel Jurten étaient de résister avec tous les moyens à sa disposition, d’engager le combat contre l’ennemi, de punir leur traîtrise et de sortir victorieux - à tout prix. Confronté à l’horreur de la situation, Jurten a pris la funeste décision que le monde de Krieg appartiendrait à l’Empereur ou n’appartiendrait à personne.

Profondément enfoui sous la Ruche Ferrograd se trouvait un entrepôt secret de l’Adeptus Mechanicus, et le Colonel Jurten, avec son fidèle allié de l’Adeptus Mechanicus, Archimagos Greet, décida d’ouvrir le site pour en déchaîner les armes anciennes et interdites qui s’y trouvaient enfermées. Tandis qu’à l’extérieur le siège se poursuivait, à l’intérieur des murs du Ferrograd, les défenseurs travaillaient d’arrache-pied à un plan désespéré.

La Purge

Le Purge ravagea Krieg pour toujours mais élimina les traîtres.

Le jour de l’Ascension de l’Empereur, Jurten déclencha sa contre-attaque prévue depuis longtemps. Des myriades de missiles à longue portée rugirent du cœur de Ferrograd. Les traîtres regardèrent impuissants depuis leurs tarières tandis que les roquettes de Jurten faisaient irruption dans la stratosphère de la planète avant d’exploser dans une lumière aveuglante et de libérer des tonnes d’isotopes mortels qui recouvrirent le monde entier. Pendant des jours, l’atmosphère devint une mer de feu nucléaire. L’écosystème de la planète périclita suite à l’attaque de Jurten. L’air fut empoisonné et le climat de Krieg s’effondra alors que des tempêtes se répandaient sur les continents. Les incendies dévastateurs bloquèrent le soleil et Krieg fut englouti par un hiver nucléaire. En conséquence, des milliards de personnes périrent. Ceux qui survécurent se réfugièrent dans leurs abris antiatomiques et commencèrent une nouvelle existence souterraine. Pour les générations futures qui vivraient avec les terribles conséquences de l’attaque atomique, le plan de Jurten en serait venu à être connu comme "la Purge". Krieg fut peut-être été détruite, mais la purge avait rééquilibré les chances. Les loyalistes s’étaient bien préparés pour l’attaque, alors que les traîtres en souffrirent terriblement. Mais la guerre civile allait continuer, et le cauchemar de Krieg ne faisait que commencer. Pour les autorités impériales, Krieg était un trophée qui ne valait plus la peine d’être sauvé, son destin marqué au rouge dans les livres de l’Administratum. Krieg était devenu un Monde Mort créé par l’homme, piégé dans l’emprise glaciale d’un hiver nucléaire radioactif. Le conflit entre sécessionnistes et loyalistes se transforma en une impitoyable et sanglante guerre d’usure sur une planète où chaque centimètre de terrain devint jonché de tranchées, de fils de fer rouillés et de cratères d’obus, dans un paysage mortel où les cendres radioactives qui flottaient dissimulaient les innombrables cadavres laissé à l’abandon.

Il est douteux que l’on connaisse un jour toute la vérité sur ces longs et terribles siècles de guerre civile. Jurten a finalement péri, comment, ce n’est pas consigné, mais les descendants de ceux qui l’ont suivi ont survécu et sont devenus aussi intrépides qu’impitoyables. La guerre était tout ce qu’ils connaissaient, et ils furent éduqués au combat dès leur naissance. Les hommes qui avançaient avec un grand manteau et un masque à gaz à travers les détritus et les villes dévastées furent connus sous le nom de Death Korps. Ils n’existaient que pour résister à la surface infernale de leur planète, pour faire leur devoir et pour tuer au nom de l’Empereur. Au cours de quinze générations de terrible et sanglante guerre d’usure, les loyalistes ont lentement repris leur monde détruit au nom de l’Empereur, tranchée par tranchée et tunnel par tunnel, avec baïonnette, brutalité et, si nécessaire, feu atomique. Après plus de cinq cents ans de la guerre la plus cauchemardesque que l’on puisse imaginer et un prix incalculable payé en vies humaines et en souffrance, Krieg appartenait à la Death Korps.

Krieg : Machine de Guerre

La Death Korps n’a qu’un but : mourir pour l’Empereur !

Quand Krieg a été officiellement réintégré dans le giron impérial en 949.M40, l’événement a été accueilli avec peu de fanfare ou de considération, mais le léviathan grinçant du Departmento Munitorum en a pris note : Krieg avait du retard sur ses paiements et une nouvelle dîme en hommes pour la Garde Impériale lui a donc immédiatement été imposée. Les Adeptes furent surpris lorsque les autorités de Krieg leur proposèrent non pas un mais vingt régiments pour un déploiement immédiat, tous formés, entraînés et équipés, et chaque commandant demanda les zones de guerre les plus dangereuses du moment. Des villes souterraines entières avaient été fondées, des bunkers et des couloirs creusés sur des milliers de kilomètres, et un vaste monde souterrain d’industrie et de fabrication spécifiquement destiné à la production d’armes et d’équipements, mais aussi à la production de soldats, des soldats aussi implacables que les usines qui les ont armés et aussi impitoyables que leur monde radioactif détruit par la guerre. Le Departmento Munitorum a agi rapidement : le besoin de soldats était immédiat et ces nouveaux régiments de la "Death Korps" ont été incorporés dans la Garde Impériale, réorganisés et confiés aux Commissaires avant leur envoi immédiat sur les champs de bataille.

Leur déploiement s’est avéré être un succès immédiat (malgré la réticence de certains régiments avec lesquels ils ont servis). En particulier, ils se sont révélés plus performants que les autres bataillons dans les zones de guerre qui reflétaient l’état effroyable de Krieg elle-même : déserts radioactifs, zones toxiques et autres monde de cendres contaminés. Les généraux impériaux apprirent rapidement qu’en déployant la Death Korps sur ces mondes, on pouvait sortir de l’impasse et réaliser des progrès qui, autrement, auraient nécessité le déploiement massif de troupes des Légions Pénales ou l’utilisation des forces prestigieuses telles que l’Adeptus Astartes. Krieg fut placée directement sous l’autorité du Departmento Munitorum et une délégation de l’Adeptus Mechanicus arriva pour revoir les techniques de production de la planète. Les niveaux maximaux de dîme furent appliqués. Le seul but de Krieg était de former des soldats pour la Death Korps, comme un autre monde pourrait extraire du minerai ou semer des céréales. Par ordre direct des Seigneurs de Terra, rien ne devait interférer avec cette finalité. Cela a permis de tolérer des pratiques suspectes ; certaines, comme les politiques eugéniques visant à éliminer les mutants causés par la biosphère endommagée de Krieg, la conscription universelle, etc. sont la continuation des siècles de guerre civile de Krieg. Mais d’autres, comme l’utilisation imposée des méthodes de naissances "Vitae-Utérus", sont peu connues en dehors de l’Adeptus Biologis et sont considérées comme dangereuses et odieuses par de nombreuses Adeptus Mechanicus Biologis.

Comme Krieg est aujourd’hui un véritable monde de guerre, ses dîmes sont le plus élevé possible pour la population de la planète, mobilisant chaque année des dizaines de régiments là où un monde de taille comparable ne doit en fournir qu’un seul pour sa dîme chaque décennie. Le taux d’attrition et de destruction de ces régiments est également disproportionnellement élevé, car ils sont affectés à certains des champs de bataille et des mondes les plus dangereux connus de l’homme. Les troupes de Death Korps se sont révélées être extrêmement efficaces, et bien qu’elles ne soient composées que d’hommes (contrairement aux puissants Space Marines), elles se sont montrées capables de remporter des victoires contre vents et marées à force de sacrifice, d’endurance, d’agression et de loyauté inébranlables, même si, malgré leurs états de service, les unités de Krieg ne sont pas très appréciées par leurs collègues commandants de la Garde Impériale. Mais dans les ténèbres et les conflits du 41e Millénaire, l’Imperium de l’Humanité a grand besoin de ces hommes, et l’utilisation et le nombre de régiments de la Death Korps de Krieg augmentent, de même que les ressources qui sont consacrées à leur création.

Sans Répit et Sans Pitié : Doctrine Tactique de la Death Korps et Organisation Régimentaire

Le sacrifice est une valeur apprise dès l’enfance sur Krieg.

Formation

Bien que les méthodes d’entraînement sévères, les doctrines et l’organisation des régiments de la Death Korps ne soient pas uniques en soi au sein de la Garde Impériale, elles sont à la fois peu orthodoxes et extrêmes dans leur application. Testés, sélectionnés et entraînés sans relâche presque dès leur naissance pour leur rôle de Gardes, les taux de décès et de blessures pendant la formation sont élevés. La peur et la faiblesse ne sont pas tolérées, et les esprits et les caractères des jeunes Gardes potentiels sont délibérément brisés et rendus plus forts. Tout comme leurs corps sont entraînés à résister aux épreuves et à endurer des souffrances qui tueraient les autres - une tâche déjà commencée par le simple fait de vivre sur Krieg elle-même. Ceux qui survivent aux dernières étapes de leur entraînement doivent faire face à leur épreuve finale et la plus ardue : la surface de la planète. Krieg est aussi mortel à sa manière que n’importe quel monde connu de l’homme : aucune partie de ses terres désertiques ravagées par la guerre n’a jamais été réhabilitée, la surface est un témoignage de leur longue lutte. C’est un désert aride de villes détruites, de plaines cendreuses, de terres désolées et de tempêtes radioactives. Parmi les ruines d’anciens champs de bataille, les régiments en formation marchent, creusent des tranchées, nettoient des champs de mines et combattent dans des batailles fictives contre d’autres cadets. Seuls ceux qui endurent sont jugés aptes à prendre leur place au sein de la Death Korps.

Moral et Doctrine : le Culte du Sacrifice

Pendant sa grande guerre, si la société Krieg voulait survivre, elle ne pouvait se permettre de soutenir ses membres les plus faibles : il fallait faire des sacrifices et aucun sacrifice n’était trop grand pour être payé au profit de l’Empereur. Cet état d’esprit persiste encore aujourd’hui et imprègne tous les aspects de la doctrine et de l’organisation au combat de la Death Korps. Le caractère du soldat de Krieg est un héritage de la guerre civile. Leur doctrine tactique a également été créée par la guerre. Des générations de combattants, qui n’ont été élevés que pour combattre et n’ont connu que la guerre, en sont venus à considérer la mort au nom de l’Empereur comme leur but ultime. Cette attitude persiste encore aujourd’hui - les Gardes Impériaux de Krieg sont prêts à mourir, en sacrifice à l’Empereur. Pour le Departmento Munitorum, un soldat Krieg est une arme à utiliser et à dépenser selon les besoins. Pour les commandants de Krieg, les batailles sont gagnées par l’application impitoyable d’une force écrasante. Selon leur doctrine, toute bataille où leur capacité de se battre et leur volonté de mourir dépassent celles de leur ennemi est une bataille déjà gagnée - tout n’est aussi qu’une question de temps et d’usure. La foi en l’Empereur est inculquée au soldat dès son plus jeune âge. Ces modèles établis de culte, qui ont pour but d’amplifier la culture du sacrifice volontaire et du militantisme chez les Kriegs, sont connus sous le nom de " Culte du Sacrifice " par l’Ecclésiarchie.

Déploiement Régimentaire

Comme on l’a fait remarquer, les régiments sur Krieg sont constitués très fréquemment. La forme et la composition de ces régiments varieront en fonction des édits du Departmento Munitorum et des besoins stratégiques du moment. Krieg fournit la main-d’œuvre, et le Departmento Munitorum l’organise dans différents types de régiments. Les régiments d’infanterie, d’infanterie mécanisée et de chars d’assaut sont tous connus, mais l’utilisation de loin la plus courante des effectifs de Krieg est celle de régiments de siège. Dans ces formations, la philosophie de guerre totale de la Death Korps atteint son expression ultime : ces régiments de siège opèrent selon le principe des bombardements d’artillerie soutenus suivis d’un assaut d’infanterie massif et implacable, avec pour objectif la destruction par pure attrition de l’ennemi. Ce qui distingue la Death Korps de Krieg n’est cependant pas son armement, mais sa mentalité. Quel que soit le rôle qui lui est assigné, la Death Korps conserve ses atouts en matière de discipline, d’endurance, d’expertise en guerre de tranchées et plus particulièrement leur tolérance aux taux d’attrition élevés et aux zones de guerre en environnement périlleux.

Les Régiments de Siège

Les régiments de la Death Korps sont très bien organisés.

Ces régiments sont organisés et formés pour engager des guerres de tranchées attritionnelles. Dans les régiments de siège, chaque soldat de la Death Korps est un élément de l’ensemble - un caillou qui va constituer une avalanche qui écrase et broie l’ennemi en envoyant des vagues d’hommes prêts à mourir pour atteindre leurs objectifs. Le Garde lui-même est l’arme principale ; chacun est capable de maintenir la discipline et d’agir conformément aux ordres quels que soient les probabilités, les pertes subies ou le travail du champ de bataille lui-même. La doctrine fondamentale du régiment de siège est d’aller de l’avant à tout prix, de livrer le combat à l’ennemi et de tuer jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucun ennemi. Les blindés, les armes lourdes et l’artillerie de campagne comme les mortiers sont largement déployés dans des rôles de soutien. Le recours à des véhicules de transport relativement légers est considéré comme un handicap, en particulier lorsqu’il s’agit d’engager des positions préparées où de grandes quantités d’armes lourdes sont présentes. En conséquence, la Chimère, généralement courante, est largement abandonnée au profit du Transport d'Assaut Lourd Gorgon, beaucoup plus massif et plus résistant, pour les attaques directes et du Centaur, plus léger, pour le déploiement rapide des canons mobiles et des Grenadiers. Les blindés et les chars utilisés par la Death Korps seront normalement fortement modifiés pour mieux faire face aux terrains extrêmement dangereux et à l’exposition prolongée aux dommages environnementaux.

Comme le recours permanent à la force est d’une importance capitale pour le style d’attaque généralisée favorisé par les régiments de siège, les armes lourdes portatives dont le déploiement peut retarder la progression sont habituellement concentrées dans des détachements distincts pour éviter cette difficulté. La puissance de feu de ces escadrons d’armement lourd peut alors être concentrée pour soutenir l’infanterie et protéger les flancs d’une force d’assaut, ainsi que se déployer rapidement pour défendre ou fortifier des positions de tranchées vitales contre des contre-attaques. La chaîne de commandement au sein des régiments de siège suit le modèle standard de la Garde Impériale avec des structures de peloton et de compagnie reconnaissables d’officiers subalternes et supérieurs, etc, bien qu’ils mettent fortement l’accent sur de grandes masses d’infanterie en plus des formations régulières de la Garde Impériale. Lorsque plusieurs régiments de siège sont regroupés sur un même front, ils forment un Korps de ligne, avec plusieurs Korps formant une armée. Les régiments peuvent également servir dans des corps d’assaut, avec une concentration supplémentaire de chars et de transports de Gorgons utilisés pour ajouter du poids à une offensive et pour exploiter des percées.

Le meilleur usage stratégique d’un régiment de siège est un bélier humain frappant de façon simple et peu subtile. Au combat, ces colonnes d’attaque sont constituées de troupes massives, avec des grenadiers blindés en fer de lance. Des vagues humaines de milliers de troupes de la Death Korps avancent au début en formation dispersée, serrant les rangs à mesure qu’elles s’approchent de la ligne ennemie pour déchaîner des salves disciplinées de tirs laser avant de prendre d’assaut les tranchées et les sections défensives. La seule vue des rangs apparemment innombrables, ordonnés et sinistres de la Death Korps qui avancent, le visage caché par leurs respirateurs, dans le no man’s land, ou qui semblent émerger spontanément d’un rideau de fumée, a mis plusieurs défenseurs en fuite avant même qu’un coup ne soit tiré.

Officiers de la Death Korps

Commissaires de la Death Korps

Comme on pouvait s’y attendre, les Commissaires sont présents dans les régiments de la Death Korps, conformément au règlement du Departmento Munitorum, étant les seuls autochtones non Krieg à servir. En raison des taux relativement faibles d’infractions et de problèmes de moral parmi les régiments de la Death Korps, ils se retrouvent le plus souvent employés à maîtriser tout "zèle" excessif de la part des troupes et à agir comme conseillers tactiques plutôt que pour faire respecter la discipline. En effet, un Commissaire est souvent bien placé pour devenir la voix de la retenue pour les officiers de la Death Korps, renforçant les objectifs stratégiques plus larges de la zone de guerre sur les victoires à court terme obtenues au moyen de dépenses humaines et matérielles qui pourraient être nécessaires par la suite. De plus, sur les théâtres de guerre où les régiments de la Death Korps doivent combattre aux côtés d’autres formations impériales, les Commissaires rattachés à l’état-major de la Death Korps jugent également prudent d’assurer la liaison entre les commandements régimentaires, au besoin, et de veiller à ce que toute acrimonie entre la Death Korps et les autres Gardes Impériaux déployés dans les mêmes zones ne devienne un problème. Afin d’éviter d’éventuelles difficultés, les Commissaires individuels affectés par le Commissariat aux régiments de la Death Korps ont tendance à être plus politisés que la plupart d’entre eux, et servent souvent dans d’autres régiments à caractère problématique, comme ceux issus des Mondes Sauvages ou des forces constituées sur des mondes de l’Ecclésiarchie où le fanatisme est très important.

Les régiments de Krieg opèrent selon la structure de commandement reconnaissable établie par les Departmento Munitorum, avec quelques variations locales mineures dans les insignes et la désignation, un exemple étant que les Sergents d’infanterie sont connus sous le nom de Watchmaster, tandis que les Sergents des compagnies des Cavaliers de la Mort sont connus comme Ridemasters. Les officiers de la Death Korps jusqu’au niveau du commandement régimentaire mènent et combattent généralement au front - ce n’est pas tant une décision consciente qu’une simple expression de la mentalité de la Death Korps, car chaque Garde s’attend à combattre et à mourir pour son Empereur. À cette fin, les officiers s’équipent couramment pour la ligne de front de grenades, de puissantes armes de poing et d’une Épée Tronçonneuse ou Énergétique. Les escadrons de commandement portent leur insigne d’escouade (un C pour commandement) sur leur épaule droite. Les casques d’officier portent un aigle impérial orné.

Contrairement à beaucoup d’autres régiments qui se basent sur une culture militarisée de longue date (comme les Mordians ou les Jantines par exemple), Krieg elle-même n’a ni aristocratie permanente ni classe d’officiers héréditaires. Au lieu de cela, ses officiers sont tirés du corps de la base. Cela signifie que la majorité des officiers ont été promus dans les rangs grâce à un mélange de compétences, d’ancienneté et souvent, du fait de leur simple survie. En tant que vétérans du mode de combat de la Death Korps, ils considèrent froidement les pertes sans plus d’inquiétude qu’un autre commandant ne le ferait pour un compte de munitions, et leur attitude envers la guerre est presque mécanique par essence. Dans le passé, cela a entraîné des problèmes de moral (et très rarement même une mutinerie pure et simple) où des officiers supérieurs de Krieg ont été chargés d’autres régiments non originaires de Krieg dans un théâtre de guerre plus vaste. Le fait que les régiments de Krieg n’émettent pas de médailles ou de décorations est également une caractéristique notable de la tenue de combat des officiers Krieg. Pour les soldats Krieg, ces récompenses sont insignifiantes, la bravoure est attendue et banale. Les Gardes individuels n’ont pas d’importance, et en tant que tels ne sont pas récompensés par des distinctions spéciales.

Les Gardes de la Death Korps

Des Cavaliers de la Mort de la Death Korps de Krieg.

Chaque soldat de la Death Korps est entièrement entraîné selon les normes de préparation au combat établies par le Departmento Munitorum. Un accent particulier est mis sur la survie et l’endurance dans un environnement dangereux, ainsi que sur la résilience physique et mentale. Chaque soldat de la Death Korps est également compétent dans l’utilisation de tous les types d’armes de base de la Garde Impériale, l’utilisation de grenades et d’explosifs et la construction rapide et compétente de tranchées et d’ouvrages de défense. Leur formation au corps à corps est également exemplaire, l’exercice à la baïonnette étant pratiqué dès l’enfance. La précision (bien qu’évidemment souhaitable) est secondaire dans l’entraînement aux armes de tir, la discipline de la Death Korps insistant sur la capacité de maintenir un tir continu en masse dans le cadre d’une formation d’infanterie, qui est considérée comme d’une importance primordiale. Le caractère du Garde de la Death Korps est également remarquable ; il a tendance à être très insulaire, peu émotif et souvent taciturne jusqu’au silence en dehors de ses fonctions. Ils ont une réputation bien méritée en tant que soldats sombres et mornes. Le soldat Krieg moyen fera également preuve d’un haut degré de fatalisme et d’une morbidité inhabituelle. Les Gardes de la Death Korps sont connus pour porter des reliques, des ossuaires ou autres memento mori de leur personne comme une forme d’observance religieuse en l’honneur de ceux qui sont morts. Malheureusement, cette psychologie favorise l’isolationnisme (comme le fait qu’ils enlèvent rarement leurs masques de respiration même lorsqu’ils ne sont pas au combat), ce qui a souvent pour effet de susciter la suspicion et de nuire à leur réputation aux yeux d’autres régiments de la Garde Impériale. Les avantages du caractère d’un soldat de la Death Korps pour le commandement supérieur sont évidents ; chacun est très discipliné, autosuffisant, moralement fiable et plus que disposé à mourir au service de l’Empereur. Il faut cependant noter que leur volonté inhabituelle d’endurer des épreuves peut avoir pour résultat qu’à moins d’un ordre explicite de le faire, les unités de la Death Korps se battront jusqu’au bout, même en sachant qu’elles perdraient, là où un retrait stratégique plus opportun serait le mieux adapté.

Le Quartier-Maître

Le Quartier-Maître soigne et accorde la Paix de l’Empereur aux blessés et mourants.

L’une des caractéristiques les plus inhabituelles des régiments de la Death Korps est le remplacement des infirmiers du champ de bataille que l’on trouve dans la plupart des régiments de la Garde Impériale par des Quartier-Maîtres. Le rôle du Quartier-Maître prend ses racines dans le passé déchiré par la guerre de Krieg. Dans cette lutte sans merci, la récupération des armes et du matériel des soldats tombés au champ d’honneur était d’une importance capitale, et la médecine de campagne et le triage sur le champ de bataille étaient un luxe que l’on pouvait rarement se permettre pour les blessés les plus graves (et souvent une tenue déchirée signifiait de toute manière une mort lente et agonisante). C’est ainsi que dans la guerre de Krieg, un soldat qui ne pouvait pas être promptement ramené sur le champ de bataille ou au moins battre en retraite par ses propres moyens était considéré comme un handicap et que l’on accordait à ces malheureux "les bienfaits de la Paix de l’Empereur" - une honorable exécution sur place. Cette lourde tâche, ainsi que la récupération et la redistribution de l’équipement des soldats tombés au champ d’honneur, incombait aux cadres du Quartier-Maître et le reste jusqu’à ce jour.

Les Quartiers-Maîtres sont choisis dans les rangs de la Death Korps par sélection au cours de l’entraînement, pour leur foi et leur aptitude mentale particulières et, à l’occasion, parmi des individus qui ont survécu contre toute attente, les Quartiers-Maîtres reçoivent une formation supplémentaire en médecine de terrain, en connaissances technologiques de base, et un endoctrinement approfondi sur la valeur que Krieg accorde au Culte Impérial. Dans la Death Korps moderne, en plus de prodiguer des soins d’urgence aux Gardes blessés et de redistribuer les armes, les Quartiers-Maîtres aident également à évaluer le déroulement des batailles en cours et à transmettre ces données à leurs officiers et commandants. Ils s’acquittent de cette fonction en surveillant les dépenses en munitions, les taux d’attrition, le comptage des canons ennemis, etc. Surtout, ils conservent encore la fonction de délivrance des rites finaux sur le champ de bataille aux soldats de la Death Korps qu’ils jugent trop gravement blessés pour continuer, et c’est la croyance générale que le masque à têtes de mort représentant la lutte de Krieg est la dernière vision qu’un soldat agonisant doit avoir. En dehors du champ de bataille, la tâche d’un Quartier-Maître n’est jamais terminée, car il se déplace à travers les désolations de la bataille en récupérant tout l’équipement qu’il peut, des Armes Laser et munitions aux grands manteaux, bottes et systèmes de recyclage d’air, tous pouvant être réemployés par de nouvelles recrues.

Les Cavaliers de la Mort

Un Grenadier de la Death Korps.

Les Cavaliers de la Mort sont l’une des formations les plus légitimement célèbres des forces de Krieg. Bien que superficiellement similaires aux unités de cavalerie rustiques que l’on trouve parmi les nombreux autres régiments de la Garde Impériale en provenance de mondes où les montures sont courantes, les Cavaliers de la Mort sont aussi un résultat direct des siècles de guerre civile qui ont suivi la chute de Krieg. Leur aspect le plus singulier est la nature des montures des Cavaliers de la Mort - le légendaire Destrier de Krieg. Cet animal, une espèce fortement remaniée du cheval Terrien d’origine, est aujourd’hui le produit d’un génie génétique extrême, conçu pour la force, l’endurance et l’agressivité, avec de nombreux organes biosculptés supplémentaires qui leur permettent de survivre sur les champs de bataille les plus contaminés et les plus toxiques sans être atteints. Cultivé en cuve sur Krieg sous les auspices de l’Adeptus Mechanicus, les animaux sont renforcés par une armure organique sous-cutanée, des poumons osmotiques et un système d’injection de drogue entièrement intégré, équipé d’un mélange puissant de stimulants, d’analgésiques et de palliatifs. Le résultat final est que le Destrier de Krieg fait preuve d’une endurance et d’une tolérance environnementale incroyables. Le Destrier de Krieg est aussi une arme à part entière avec ses centres d’agressivité chimiquement améliorés déclenchés à la demande du cavalier, et pratiquement impossibles à neutraliser à moins d’un traumatisme corporel massif.

Les Cavaliers de la Mort forment un cadre spécial au sein des régiments de Krieg, et leurs recrues sont choisies non seulement en fonction de leurs aptitudes, mais aussi pour leur indépendance d’esprit et leur initiative - de nombreux futurs officiers sont choisis dans les rangs des survivants. Les Cavaliers de la Mort sont équipés d’une variété d’armes de poing et de sabres, en plus de la lance à pointe explosive que l’on trouve dans d’autres unités similaires. Les compagnies de Cavaliers de la Mort sont utilisées à la fois pour la reconnaissance du champ de bataille, en remplacement du rôle traditionnel des Sentinelles dans les régiments de siège, et comme troupes de choc, utilisant leur vitesse et leur impact pour percer les lignes ennemies. Ils sont couramment utilisés dans le rôle de réserves, gardés en arrière pour briser les contre-attaques, ou appuyer eux-mêmes une percée. Ils ont acquis la réputation la plus sanglante parmi les autres régiments de la Garde Impériale pour leur poursuite impitoyable des troupes ennemies en fuite : il est de coutume que l’infanterie de Krieg occupe une position nouvellement conquise pendant que les Cavaliers de la Mort se débarrassent des défenseurs en déroute.

Les Grenadiers de la Death Korps

Les régiments de Krieg maintiennent et entraînent une force de grenadiers puissante et conséquente, formant une force d’élite au sein de la Death Korps. Ils proviennent d’anciens combattants et de survivants d’escouades et de pelotons décimés. Un officier, un maître de quart ou un Commissaire choisit chaque Grenadier pour le service. Principalement utilisés par les régiments de la Death Korps dans un rôle d’infanterie lourde pour former la pointe des vagues d’assaut et détruire les principaux points de défense ennemis pendant une attaque plus large, de nombreux Grenadiers se considèrent déjà martyrs au service de l’Empereur et ne s’en relèveront pas, indépendamment des risques qui les attendent. Destinés à être déployés là où les combats sont les plus acharnés, les Grenadiers de la Death Korps sont équipés d’une Armure Carapace lourde intégrée dans l’équipement Krieg standard et sont armés de Fusils Radiant, reliés à une cellule haute capacité, portée dans le dos. Ils sont également équipés de façon standard de nombreuses grenades anti-personnelles et antichars. Rompant avec l’entraînement conventionnel des Troupes de Choc, ils ne sont jamais déployés via un Grav-Chute et supportent souvent le poids d’une avance initiale à pied ou sous la forme de petites unités tactiques dans de rapides transporteurs Centausr. Lorsque c’est le cas, en plus d’une forte concentration d’armes spéciales (comme les Lance-Flammes et les Fuseurs, etc.), ils utiliseront également des armes relativement peu orthodoxes, comme des Lance-Flammes Lourds en duo ou une Mitrailleuse Lourde pour augmenter leur puissance de feu. Le taux de mortalité parmi les Grenadiers de la Death Korps est très élevé, mais c’est un honneur d’être choisi pour rejoindre leurs rangs. Leur haut niveau d’entraînement et d’équipement ainsi que leur résilience mentale placent les Grenadiers de la Death Korps parmi les soldats les plus compétents que la Garde Impériale puisse offrir.

Source

Pensée du Jour : « La mort n’est qu’une porte. »
  • Imperial Armour Vol. 5 : The Siege of Vraks : Part 1 - The Death Korps of Krieg (traduit de l'anglais par Christer)