Kabale de la Haine Ultime
Les Kabalites de la Haine Ultime sont reconnaissables aux innombrables corps de victimes nécrosées mais encore vivantes qui ornent les coques de leurs vaisseaux. Les rictus et les hurlements d’agonie de ces malheureux terrifient les ennemis de la Kabale tout en galvanisant ses guerriers.
Les Kabalites de la Haine Ultime éprouvent une attirance morbide pour les arts interdits. Bien qu’en apparence, ils cherchent à maîtriser la transition entre la vie et la mort, ils dépassent de loin l’obsession de vulgaires nécromanciens. Certains disent que la Haine Ultime tente de transcender la mortalité, d’autres qu’ils souhaitent exterminer l’espèce Aeldari et réduire en esclavage les entités qui émergeraient de leurs cendres. On peut certes percevoir la folie de ces Kabalites, mais tous ceux qui ont plongé dans leur regard ne peuvent nier leurs ambitions, ni les dépravations auxquelles ils sont prêts à s’abaisser pour atteindre leur but. Ainsi la Kabale poursuit-elle ses exactions contre les Asuryanis et les Exodites, mais c’est avant tout aux Ynnari qu’elle réserve toute l’étendue de sa fureur.
Au départ, la Kabale de la Haine Ultime acquit sa notoriété grâce à ses camps de souffrance et son talent pour maintenir en vie ses captifs, mais sa quête visant à extraire leur douleur jusqu’au bout l’a plongée dans l’infamie. Ces dernières années, la Kabale a perfectionné la technique de lier une âme à un cadavre de façon irrémédiable. Mais les zombies qui accompagnent les Kabalites au combat ne sont qu’une diversion, car dans les fosses de sa forteresse, la Kabale pratique des rites plus complexes. C’est là que les Kabalites démêlent la trame de la vie, étudiant l’ajournement de l’entropie dans des jardins garnis de morts-vivants à la peau de cire, disposés selon des postures improbables. S’ils parviennent au bout de leur quête, la frontière entre la vie et la mort risque de s’évanouir.
Source[modifier]
- Codex Drukhari, V8