Jonquin Saul

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Amiral-Marchand Jonquin Saul.

Jonquin Saul, l'Amiral-Marchand

De tous les chemins qu’une dynastie de Libres-Marchands peut employer pour faire fortune dans les Étendues de Koronus, l’honnête commerce est probablement le moins respecté et celui qui attire le plus de moqueries. La maison Saul ne partage cependant pas ces préjugés. Détentrice d’une Lettre de Marque plus ancienne encore que Port l'Errance, cette dynastie fait affaire dans Koronus depuis l’aube du 41° millénaire. Ils ont lentement acquis une immense fortune, fondée sur de solides pratiques commerciales, de prudents investissements et une fine lecture des marchés des Étendues, du secteur Calixis et de plus loin encore. Le dirigeant actuel de la maison est un charmant et charismatique Libre-Marchand du nom de Jonquin Saul, détenteur du ronflant titre d’Amiral-Marchand, un titre qu’il s’est d’ailleurs attribué lui-même.

Comme nombre de ses pairs, l’Amiral-Marchand est né dans un monde de richesse et de luxe. Unique enfant d’Aesteban Saul et légitime héritier de la Lettre de Marque de sa famille, il voguait à bord du vaisseau de son père avant même d’être sevré, et grandit en jouant dans les coursives sous la surveillance des matelots et officiers employés par son géniteur. Enfant précoce et d’une grande intelligence, c’était un autodidacte né, capable d’assimiler tout ce qu’il entendait et voyait, et il dépassa bientôt les capacités de ses pairs, et parfois même de ses tuteurs. Quand il atteignit l’adolescence, il avait déjà acquis une compréhension profonde des affaires de sa famille et du commerce interstellaire en général. Il fut alors assigné au poste de cambusier à bord d’un des principaux vaisseaux commerciaux des Saul.

En tant que cambusier, Jonquin obtint une expérience considérable dans les opérations commerciales galactiques que peu de ses pairs avaient la chance d’avoir. Il se découvrit une passion pour les mathématiques et les bilans comptables, et comprit que la gestion d’un petit vaisseau commercial était l’équivalent à petite échelle de celle d’une organisation entière. Il aimait la vie à bord, le dur labeur, et appréciait les manières simples de l’équipage autant que le raffinement des officiers. Le capitaine aux ordres duquel il officiait croyait fermement au commandement par l’exemple la notion selon laquelle les règles claires et les hautes exigences que l’on s’impose à soi-même, à ses officiers et à son équipage forcent ceux-ci à exceller par respect pour le commandant et pour eux-mêmes. Avec lui, Jonquin en vint à comprendre qu’un équipage bien nourri, bien entraîné et bien payé est plus facile à diriger qu’une masse d’hommes indisciplinés, maussades et obstinés. Il intégra chaque leçon apprise au sujet du voyage stellaire, du commerce et des responsabilités financières et il était plus que prêt à prendre ses fonctions lorsqu’il fut enfin appelé à remplacer son père à la tête de la dynastie.

Lorsque le vieil Aesteban abdiqua, Jonquin, qui entrait juste dans la force de l’âge, hérita d’un vaste et puissant empire mercantile. N’étant pas du genre à prendre sa bonne fortune pour acquise, il s’investit immédiatement dans l’affaire familiale. En appliquant les leçons qu’il avait apprises, le nouveau Libre-Marchand lança sa dynastie sur une voie qui allait faire d’elle une des plus riches des Étendues.

Jonquin n’avait jamais été particulièrement enclin à risquer sa vie, mais il avait en revanche pris goût aux investissements risqués qui rebutaient la plupart des autres capitaines. Il était capable de lire les flux et reflux des marchés comme un navigator lit les courants du Warp, et savait instinctivement quand acheter, et surtout quand vendre. Ses pratiques scandalisèrent tout d’abord les membres aînés de sa dynastie, et causèrent quelques soucis à son père. Cependant, ses prises de risques lui rapportaient souvent de très hauts profits, et sa famille finit par respecter ses compétences marchandes et financières.

Après avoir guidé pendant de nombreuses années son vaste empire commercial, en temps de fortune comme de disette, l’Amiral-Marchand possède maintenant d’enviables investissements, une longue liste de triomphes, et compte plus d’amis que d’ennemis. Sa conduite avisée des affaires, ses capacités inouïes à mener des négociations et à sceller des accords ont non seulement augmenté sa fortune, mais aussi bénéficié à nombre de ses alliés et partenaires commerciaux dans les Étendues. Plus d’un capitaine ou Libre-Marchand porté sur les affaires doit ainsi une part de son succès à une entreprise commerciale financée par la maison Saul.

L’Amiral-Marchand est un bel homme bien bâti d’une quarantaine d’années. Affable et bienveillant, il possède un petit côté rebelle, et n’est jamais à court d’un mot d’esprit ou d’un compliment à l’adresse d’une belle jeune femme. Saul apprécie l’intelligence et l’humour des autres autant que les siens. Il rit facilement et chaleureusement, et sa bonne humeur est étonnamment contagieuse. Ceux qui prennent sa désinvolture pour de la frivolité font cependant une grossière crreur. Nombre de ses rivaux se sont présentés devant lui, débordant de confiance et d’orgueil, et ont été totalement pris au dépourvu par son impitoyable talent de négociateur. Il conduit ses transactions avec le sourire, manie l’autodérision et emploie un ton conciliant qui empêche complètement ses compétiteurs de réaliser qu’ils se font rouler dans la farine.

C’est aussi un homme à la profonde fibre spirituelle, un pieux et fervent serviteur de l’Empereur-Dieu qui pratique quotidiennement la prière et s’adonne à de vifs débats théologiques avec son ami intime, un missionnaire fort réputé du nom de Lucius Yorke. Si sa foi en l’Empereur est complète et absolue, celle que lui inspire le Ministorum a récemment commencé à faiblir. I1 cherche à apaiser ses doutes en se plongeant dans les ouvrages sacrés et dans les écrits des saints. Nombre des livres, des parchemins et des tablettes de données qu’il a accumulés au cours des ans datent de la plus haute antiquité, et recèlent enseignements et doctrines qui passeraient pour totalement hérétiques au regard de l’orthodoxie actuelle de l’Ecclésiarchie. Ses longues recherches et sa quête spirituelle lui ont apporté de nouvelles questions, plus que de réponses. Ne désirant pas aborder le sujet avec son ami Yorke, il recherche discrètement des textes et récits plus anciens encore, dans l’espoir d’y découvrir un jour le véritable message de l’Empereur-Dieu.

Opérations de la Dynastie Saul

La maison Saul est un modèle de ténacité et de courage face aux incertitudes du marché, aux catastrophes naturelles, aux pirates et autres taxes d’import/export. Ses opérations actuelles dans les Étendues témoignent d’une solide vision d’ensemble, et sont conduites sous la supervision d’hommes et de femmes aussi intelligents que déterminés.

Avant toute chose, l’Amiral-Marchand est un marchand. Ses flottes vont et viennent dans Koronus, oyant chaque année des milliards de mégatonnes de marchandises jusqu’aux mondes les plus reculés. Leurs soutes ont accueilli des armes et du grain, des pénitents et des prisonniers, des détachements de l’Adeptus Astartes et des dignitaires de l’Ecclésiarchie. Le commerce est le premier moteur des Étendues et l’Amiral-Marchand est au coeur de cette activité.

La maison Saul est par ailleurs partie prenante dans le transport de colons et de missionnaires vers les confins des Étendues. En tant que fidèle serviteur de l’Empereur-Dieu, Jonquin considère qu’il est de son devoir d’apporter Sa parole aux peuples païens qui y demeurent, mission qui figure d’ailleurs explicitement parmi les clauses de la Lettre de Marque des Saul. De nombreux missionnaires et autres serviteurs du Ministorum ont rejoint leurs paroisses à bord de vaisseaux aux couleurs de la maison Saul, et partout les membres influents du clergé chantent les louanges de l’amiral marchand, pieux et loyal fils de l’Empereur.

S’il arrive parfois à Jonquin Saul de contourner la loi en quête de profit, il demeure globalement un citoyen impérial pieux et probe.

Activités Récentes et Rumeurs

La majeure partie de la fortune de la dynastie Saul est en ce moment investie dans les plans de l’Amiral-Marchand visant à étendre son empire à la région des Etoiles Païennes. Entrevoyant un immense potentiel financier dans le marché que représentent les millions d’âmes plongées dans l’obscurité dans cette lointaine zone, Jonquin a lancé une campagne intensive d’investissements, d’échanges et de prosélytisme. La nouvelle de ses intentions s’est répandue parmi ses alliés comme chez ses ennemis, et pour chaque Libre-Marchand ou missionnaire qui désire s’associer à ses opérations, on en trouve deux qui voyagent aux confins des Étendues dans le but de contrecarrer ses plans, d’abattre la maison Saul une bonne fois pour toutes, et de faire main basse sur les richesses des Étoiles Païennes.

En plus des textes sacrés dont il a déjà été question, l’Amiral-Marchand est toujours à la recherche d’informations et de rumeurs concernant le destin ou la position actuelle de tout vaisseau marchand de la classe Exchequer, et il rétribue quiconque peut lui en apporter, Jonquin a un véritable faible pour ce type de navire, dont il apprécie la robustesse, la facilité d’entretien et la navigation plaisante. Il sillonne les Étendues et le secteur Calixis à la recherche des vaisseaux de cette classe, et il est pratiquement parvenu à retrouver la piste de chaque exemplaire produit. S’il en possède déjà la plupart, l’Exchequer, le premier modèle produit, continue de lui échapper, et Jonquin est prêt à verser des primes encore plus importantes à quiconque peut lui faire part de rumeurs concernant sa position. On ne peut que spéculer quant aux sommes qu’il serait prêt à verser pour se procurer l’antique navire.

Flotte de la Dynastie Saul

La flotte commerciale de la maison Saul se compose principalement de vaisseaux marchands de classe Vagabond, Pedlar et Exchequer, ainsi que de vaisseaux pèlerins de classe Jéricho. Ces énormes convoyeurs ne manquent certainement pas de majesté, mais ce sont néanmoins des barges lentes et peu maniables, dotées d’un blindage mince et d’une puissance de feu quasiment inexistante. Pour protéger ses convois de marchandises, Jonquin emploie régulièrement divers capitaines mercenaires ou corsaires, et recrute même parfois quelques Libres-Marchands issus de dynasties de moindre envergure pour escorter ses navires. Il emploie par ailleurs la fortune considérable de sa maison afin de traquer les inconscients qui osent s’en prendre à ses vaisseaux, et de ce fait, seuls les plus désespérés des pirates osent s’y frotter.

Le Necessary Expenditure, Vaisseau Amiral

Le Necessary Expenditure, vaisseau amiral de la maison Saul.
Coque: transport marchand
Classe: transport marchand de classe Exchequer
Dimensions: env. 2,8 km de long, 0,58 km de large
Masse: environ 10 mégatonnes
Equipage: environ 21 000 hommes
Accélération: accélération maximale de 1,8 gravité

Necessary Expenditure (NdT: « dépense obligatoire ») est le nom facétieux du bâtiment marchand lourd suréquipé de classe Exchequer qui sert de vaisseau amiral à la maison Saul. Ce navire, en service depuis les débuts de la dynastie, est aussi respectable que guindé, une demeure confortable dans les étoiles pour laquelle son équipage a beaucoup d’affection. Le Necessary Expenditure fut construit dans les chantiers Kormishoshi en M38 et baptisé l’Almoner. Comme tous les vaisseaux de sa classe, et notamment l’Exchequer lui-même, l’Almoner avait été conçu et construit sur mesure pour un riche Libre-Marchand qui fit faillite suite à une malencontreuse série d’événements avant de pouvoir en prendre livraison. L’Almoner, l’Exchequer et tous les autres appareils de cette classe demeurèrent à demi terminés dans les chantiers navals pendant près d’un an avant d’être finalement vendus aux enchères pour couvrir les frais de cale sèche.

L’Almoner a servi son acquéreur et sa famille pendant près de quatre cents ans et s’est fait la réputation d’être un bon navire en dépit de sa relative lenteur, grâce à sa robustesse et à son tempérament docile. Après la fin de son service auprès de ces magnats du fret, les archives ne portent plus que des mentions sporadiques et contradictoires au sujet de son parcours. Le vaisseau fut un jour lourdement endommagé au cours d’une Tempête Warp et dut être remorqué jusqu’aux chantiers navals de Drystan par un croiseur impérial qui le découvrit alors qu’il dérivait en orbite autour de la géante gazeuse Sekmet, ses coursives ensanglantées dépourvues de tout équipage. Le sang qui stagnait au pied des machines et empoissait les écoutilles n’avait pas encore séché qu’un jeune Libre-Marchand du nom de Camilo Saul en faisait l’acquisition à l’aide de ses dernières économies. Il nomma le navire Necessary Expenditure, un nom rappelant de façon humoristique le coût des affaires.

Le Necessary Expenditure a depuis traversé toutes sortes d’épreuves, transporté des types de fret qui dépassent souvent l’entendement du simple citoyen, et a contribué à établir les solides fondations sur lesquelles la fortune des Saul s’est érigée. Au cours de son service, ses confortables entrailles ont été le berceau d’innombrables générations de Saul, de serviteurs et de matelots. Le vaisseau inspire un tel amour que même les membres d’équipage décédés rechignent à l’abandonner. Les matelots qui ont servi à son bord prétendent que des spectres ont parfois pris leur relève, ou que des inconnus étaient déjà à leur poste lorsqu’ils se présentaient pour prendre leur tour de garde. Des équipes d’intervention fantomatiques ont parfois répondu aux alertes dans des situations catastrophiques. Ses couloirs sont emplis de chuchotements, et on entend parfois des rires lointains et une musique presque imperceptible s’élever d’un compartiment vide. Même l’Amiral-Marchand a vu sur ses écrans d’Auspex le visage d’un Maître du Vide mort depuis longtemps, venu l’avertir d’un danger imminent. Si ces étranges phénomènes ont pratiquement cessé depuis les récentes réparations et modifications apportées à l’appareil, les hommes continuent néanmoins de parler de leurs guides spirituels et de leurs coéquipiers fantomatiques et se rassurent en se disant que ces spectres des équipages passés leur sont envoyés par l’Empereur-Dieu en personne afin de garantir le succès de leurs aventures.

Source

Pensée du Jour : « Le succès se mesure à l’aune du sang versé : celui de l’ennemi ou le vôtre. »
  • Warhammer 40 000 JdR - Rogue Trader : Aux Confins des Abysses