Hellhound

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« Nous avons regardé les hérétiques brûler dans leur bunker jusqu’à ce qu’ils ne soient plus que cendres dans le vent. C’était beau Sergent, juste… beau. »
- Canonnier "Carbo" Hennessey, IXe Blindé Catachan.
Basé sur un châssis de Chimère, le Hellhound dispose d’un Lance-Flammes Inferno pour chasser l’ennemi de tout couvert. Ses réservoirs de carburant occupent la place habituelle des passagers et ont entraîné l’ajout de blindage, ainsi que des tendances pyromanes très marquées chez leurs équipages.

Nombre d’armes Lance-Flammes tendent à souffrir d’un manque de capacité d’emport de munitions, requérant une quantité considérable de fioul pour maintenir une cadence de tir régulière. Le Hellhound contourne le problème en sacrifiant la capacité de transport de la Chimère au profit de moteurs plus puissants et de réservoirs de prométhéum, alimentant le monstrueux Lance-Flammes en tourelle - le bien nommé "Canon Inferno" - qui projette un fluide à combustion spontanée. Généralement déployé en terrain dense, le rôle principal du Hellhound est d’être une arme de terreur durant les engagements intenses, comme les combats de rue, ou contre des ennemis dissimulés - qu’il déloge très facilement - dans des bunkers et autres retranchements. L’air siffle et gronde quand le Hellhound allume son brasier chimique, faisant fondre armures, textiles et chairs des malchanceux pris dans son souffle, et les ceintures de munitions des tireurs explosent sous l’effet de la chaleur, déchiquetant leurs porteurs. Les fantassins ennemis s’égaillent en hurlant, transformés en torches nauséabondes de la tête aux pieds. Ceux assez chanceux pour survivre à l’assaut incandescent ne sont plus que désespoir et s’enfuient en désordre à travers la fumée âcre.

Le seul handicap notable du Hellhound est la portée limitée de son armement primaire, ce qui l’oblige à se hasarder au plus près de l’ennemi, or l’immense réservoir de carburant monté sur le Hellhound le rend très vulnérable aux attaques ennemies et un coup traversant le blindage conduit invariablement à l’explosion du véhicule et à la mort de l’équipage. Ainsi, sachant qu’un Hellhound en ordre de combat est une véritable bombe incendiaire chenillée, servir dans un Hellhound est souvent perçu par un Garde Impérial comme une sorte de condamnation à mort, et on comprend aisément que la plupart des équipages de Hellhound se composent de troupes pénales ou de volontaires passablement dérangés, et de tels hommes tirent une fierté perverse de leur sinistre réputation suicidaire (ils appellent les équipages des autres blindés "les planqués"). À force d’être aux premières loges quand les hérétiques et les Xenos se consument dans le brasier de la justice impériale, les équipages de Hellhounds finissent par assimiler leur mission à un devoir religieux. Cette piété pyromane est synonyme de témérité fataliste, mais aussi d’efficacité enthousiaste et meurtrière.

Un point que les Commandants apprécient est le fait que, comme le réservoir prend la place du compartiment transport, la forme et le profil du véhicule reste très similaire à une Chimère, ce qui rend son identification plus difficile pour les ennemis. Étant une arme si létale, les Commandants Impériaux sont parfaitement conscient que, si on leur en laisse l’opportunité, les forces adverses essayeront de détruire les Hellhounds en priorité.

Les Hellhounds sont fabriqués pour être assigné à des formations blindées Hellhounds ou en escadron de véhicules d’appui pour les "Poing Blindé" et les formations blindées. Bien que certains régiments soient assez chanceux pour pouvoir aligner une compagnie entière de Hellhounds, beaucoup de Commandants utilisent une approche plus flexible dans le déploiement des Hellhounds, qu’ils trouvent plus utile en tant que véhicule indépendant, assignés de façon "ad hoc" aux groupes d’assaut ou de combat quand le besoin s’en fait sentir. Les Hellhounds ont ainsi tendance à ne pas combattre en compagnie complète, à l’inverse des pratiques de nombreuses compagnie de Leman Russ, par exemple.

Durant la campagne de Beta Anphelion IV, le 266e Cadien divisa sa compagnie de Hellhound entre ses différentes compagnies d’infanterie afin d’apporter un appui rapproché dans les jungles. En plus de se montrer très efficace pendant les combats, ils ont aussi été utilisé pour des opération de défoliation, dégageant des lignes de tir ou se taillant un chemin flamboyant à travers le dense feuillage pour les Chimères qui les suivaient.[1]

HELLHOUND[2]
Modèles : ....................... Types II à XXVII Origine : ....................... Graia
Blindage Structure : ......... 150mm Longueur : .................... 6,9m
Blindage Tourelle : ........... 150mm Largeur : ...................... 5,7m
Protège Canon : .............. N/A Hauteur : ...................... 4,1m
Moteur : ......................... Vulcanor 16 Bi-Moteur à Polycarburant Garde au Sol : ............... 0,45m
Vitesse Maximum : .......... 70km/h sur route, 55km/h tout-terrain Poids à Vide : ................ 35 tonnes
Armement Principal : ........ Canon Inferno Armement Secondaire : .. Bolter Lourd
Munitions Principales : ...... 98 tirs Munitions Secondaires : .. 400 coups
Angle de Tir Horizontal : ... 360° Angle de Tir Vertical : ..... de -8° à +25°
Équipage : ...................... 3 (Chef, Pilote, Canonnier)
Notes : Le modèle Artemia comprend une tourelle contrôlable à distance ce qui réduit l’équipage d’une personne.

Devil Dog

Chez le Devil Dog, l’armement principal du Hellhound fait place à un canon à fusion trapu. Le nom du char vient du sifflement aigu que produit cette arme, laquelle permet au Devil Dog d’affronter des cibles bien plus lourdement blindées que lui-même. De fait, les équipages de Devil Dog se voient souvent comme des traqueurs de gros gibier, rompus à la chasse aux chars comme aux fantassins exceptionnellement résistants. Un ennemi engagé dans une campagne prolongée en terrain dense contre l’Astra Militarum apprend à redouter la silhouette compacte du Devil Dog, et celui qui n’éprouve pas cette crainte salutaire retrouve ses véhicules réduits en scories par ce chasseur de chars rapide et agressif.

L’association du Devil Dog et du Hellhound sur le champ de bataille est si répandue au sein des groupes de combat de la Garde Impériale que le Tactica Imperium consacre une page entière à cette synergie mortelle qu’on retrouve sous l’appellation "Escadron Désolation". Vulnérable aux ennemis blindés, le Hellhound est protégé par les tirs à fusion du Devil Dog. Réciproquement, les rivières de feu crachées par le Canon Inferno du Hellhound incendient l’infanterie qui tenterait d’engloutir le Devil Dog sous le nombre. En travaillant ainsi de concert, ces deux chars ne font qu’une bouchée de l’ennemi.

Bane Wolf

Variante du Hellhound à la simplicité trompeuse, le Bane Wolf n’est pas chargé de prométhéum mais d’un gaz extrêmement toxique et corrosif. L’Adeptus Biologis certifie que ce produit est nocif pour pratiquement toutes les formes de vie de la galaxie. La substance en question, diffusée en jets sifflants via la buse du canon chimique, attaque la chitine comme la céramite en quelques microsecondes. Les victimes se dissolvent au contact du cocktail chimique virulent ; le sang entre en ébullition et les organes se liquéfient, la peau se couvre de phlyctènes et se décolle des os érodés. Il ne reste bientôt plus de la cible qu’une flaque de soupe organique dont les derniers grumeaux sont malaxés sous les chenilles du char. Utiliser ce genre d’arme n’est pas sans risque, car les conditions environnementales peuvent changer sur un champ de bataille, et les nuages de gaz hautement acide peuvent rapidement recouvrir les propres hommes de la Garde Impériale, tuant et mutilant l’infanterie et même les équipages de chars si ceux-ci ne sont pas parfaitement hermétique.

Les équipages de Bane Wolf sont taciturnes et ne se mêlent pas aux autres troupes. En effet, ils sont aussi susceptibles de réprimer des soulèvements de cultistes que d’affronter des menaces Xenos, et l’emploi du canon chimique sur des humains, aussi vils qu’ils soient, est un spectacle éprouvant. Il faut être un nihiliste endurci pour se servir d’une arme aussi terrifiante et dont les effets sont visibles d’aussi près. Quand un Bane Wolf avance, il est du devoir du Commissaire du régiment de s’assurer que ceux dont il a la charge ne reculent pas de terreur devant l’horreur que leur propre machine de guerre peut répandre.

La sacro-sainte formule du gaz qui alimente le canon chimique du Bane Wolf est imposée par les Technoprêtres de l’Adeptus Mechanicus. Malgré tout, des régiments mettent parfois au point leurs propres cocktails toxiques. Un de ces mélanges, le "souffle du pénitent", fut utilisé pour purger un soulèvement hérétique des bas-fonds de Savlar. La gerbe iridescente prouva son efficacité, mais les équipages de Bane Wolf qui s’en étaient servi furent exécutés pour hérésie.

Sources

Pensée du Jour : « Le sage apprend de la mort d’autrui. »
  • Codex Astra Militarum, V8
  • Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard
  1. Informations issues du Codex Astra Militarum, V8
    Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Hellhound Flame Tank (traduit de l'anglais par Christer)
  2. Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Hellhound Flame Tank (traduit de l'anglais par Christer)