Abhumain

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Sagesse, force de caractère, noblesse d’âme ; ne cherchez aucun de ces traits chez les Abhumains. Ils méritent toute la méfiance et la révulsion qu’on éprouve à leur égard. Néanmoins, nous espérons parvenir à illustrer dans les lignes suivantes l’intérêt de ces déviants de la norme génétique. Au sein des maisonnées terranes les plus anciennes, il existe une compréhension collective des strates et des protocoles qui définissent les rapports. De cette compréhension naissent la confiance et l’aptitude à commander. Dans les ordres inférieurs de l’Humanité, toutefois, la confusion conduit souvent à une peur et à des tensions raciales inutiles. L’Imperium survit grâce à sa capacité d’adaptation, et les maintes espèces d’Abhumains employées par l’Astra Militarum et la Marine Impériale sont une arme inestimable de leur arsenal. La mutation non-agrémentée est une abomination nocive qui peut se répandre, devenir hors de contrôle et conduire à la destruction de l’Humanité, mais un humain qui s’est simplement adapté pour survivre à son environnement doit être utilisé, plutôt que craint. Le facteur déterminant est le suivant : si la mutation interdite n’a ni logique ni fin, les Abhumains autorisés représentent quant à eux un point d’aberration stable et contrôlé. Lors de ses périples dans les Marches Occidentales, le Libre-Marchand Janus Draik a rencontré plusieurs engeances d’Abhumains et, aussi repoussants soient-ils, tous se sont avérés utiles d’une manière ou d’une autre. Grâce à ses échanges avec les habitants rustres et débrouillards de Précipice, il a aussi appris que les Abhumains étaient plus hétéromorphes qu’il ne l’avais cru. Nous avons fait de notre mieux pour que le rapport de Draik qui va suivre soit le plus exhaustif, car ce n’est qu’en appréhendant la pleine étendue de ces variations génétiques que l’Imperium pourra exploiter la force militaire qu’elles représentent[1].

Ogryn (Homo Sapiens Gigantus)

Un Ogryn. Tout dans les bras, rien dans la tête. Mais ça tombe bien, on leur demande pas de penser !

Probablement la souche d’Abhumains la plus répandue, les Ogryns sont des simplets patauds qu’on croise sur presque tous les fronts impériaux. Leur force est aussi légendaire que leur stupidité, et certains sont si imposants et puissants qu’ils portent des maillons de chenilles de chars et des plaques de blindage en guise d’armure. À dire vrai, cette force est autant une bénédiction qu’une malédiction, et la conception des armes des Ogryns (fusils ripeurs, mantelets, etc.) a été prévue pour être la plus simple et la plus robuste possible afin de résister aux manipulations de ces colosses maladroits. La loyauté des Ogryns envers l’Empereur est proverbiale, et ils ne reculeront jamais, même face au plus effroyable des ennemis, mais il faut prendre garde à leur donner les ordres les moins ambigus possible. Ils obéissent aux directives avec une interprétation littérale irritante.*

Il existe d’autres risques plus funestes associés à ces Abhumains brutaux. L’esprit étroit se remplit aisément de la foi, dit-on, et les Ogryns sont indubitablement les plus loyaux des guerriers Abhumains. Ils ne croient pas en l’Empereur en un sens vague et métaphysique ; ils croient qu’Il est littéralement sur le champ de bataille et qu’Il peut surgir à tout moment sous leur tente pour distribuer des médailles. Cette simplicité enfantine pourrait laisser croire qu’ils sont imperméables à la corruption, mais un hérétique peut aisément pervertir ces âmes peu subtiles. Leur chute n’est jamais idéologique - on les détourne de la lumière de l’Empereur par l’usage de substances psychotropes, de stimulants de combat frelatés et d’implants chirurgicaux. Une fois en compagnie des égarés et damnés, ils sont la proie de toutes les aberrations spirituelles grotesques qui affligent tous les renégats, et l’idolâtrie et l’hérésie rend les Ogryns encore plus brutaux et irrépressibles que lorsqu’ils sont sains d’esprit[2].

  • Pour plus de détails, voir l’article dédié : Ogryn

Longues-Jambes (Homo Sapiens Elongatus)

La capacité à habiter les environnements les plus aberrants est l’un des nombreux dons qui ont permis à l’Humanité de s’épanouir là où des empires moins malléables auraient échoué. Les Longues-Jambes sont des humains anormalement grands qui ont évolué sur des planètes dont la masse induit une gravité plus faible que celle de Terra. Les Longues-Jambes se croisent dans nombre de régiments Auxilla et il est difficile de ne pas les remarquer, marchant parmi leurs camarades tels des géants d’un conte pour enfants. Une fois armés et cuirassés, ils offrent un spectacle imposant et leur point de vue supérieur sur la mêlée leur donne l’avantage. Leurs longues enjambées leur permettent en outre de traverser à grande vitesse le terrain accidenté. Toutefois, leur taille en fait une cible de choix pour l’ennemi, et il faut les déployer avec soin[3].

Félinide (Homo Sapiens Hirsutus)

Variante de l’Humanité rare, certains raconte qu’ils sont des tueurs des plus efficaces. Apparemment, ils sont d’un sang-froid fatal en dépit des circonstances. Au sujet de leur apparence bestiale, certains affirment qu’il sont difficiles à différencier d’un humain normal, mais on a mentionné qu’ils avaient des griffes de la taille d’un avant-bras[4]

Souche Afrielle (Homo Sapiens Maledictus)

Si la plupart des Abhumains ont muté en réponse à un stimulus environnemental, certains ont été délibérément altérés pour "améliorer" la forme humaine pourtant divine. Les Afriels sont une tentative de cloner les attributs des plus grands héros. Ce sont des hominidés albinos qui ont été engendrés pour surpasser le Garde Impérial standard à tous les égards : plus rapides, plus forts, plus intelligents et capables d’affronter des adversaires qui feraient reculer des humains ordinaires. Toutefois, altérer leur matériel génétique a eu des conséquences inattendues. Les Afriels, qu’on trouve encore dans certaines zones de guerre, sont vilipendés par leurs camarades et célèbres pour leur déveine[5].

Ratling (Homo Sapiens Minimus)

Petits Abhumains dans les régiments des Militarum Auxilla, ce sont pour beaucoup des vauriens grossiers et sans-gêne, dépourvus de chasteté et d’hygiène personnelle ; toutefois, se sont des tireurs d’élite inégalés et des survivants tenaces capables de supporter les zones de combat les plus infernales avec une aisance déconcertante. En apprenant à dépasser les préjugés, on peut exploiter leurs talents. Outre leur précision avec un fusil de sniper, ils ont une perception exhaustive des moindres intrigues et écueils qui minent un front. Si on veut vraiment savoir ce qui se passe dans un régiment, les Ratlings vous en feront un compte-rendu sans fard.

Bien qu’apparaissant comme couards et égoïstes, on peut aussi déceler en eux les reliefs des attributs les plus raffinés de l’Humanité. Ils combattront l’un et l’autre jusqu’'à la mort pour protéger leur frère et, en dépit de leurs jérémiades, font preuve d’une détermination qui rendrait penaud bien des Gardes Impériaux "normaux"[6] .

  • Pour plus de détails, voir l’article dédié : Ratling

Guerrier Endocrinien (Homo Sapiens Auctus Glandulae)

Dantis III[7]

Lorsque le Monde-Forge de Dantis III fut envahi par les Tyranides, la Garde Impériale envoya ses régiments stationnés sur le monde de Lostok tout proche afin de contrer la menace. La surface de Dantis III était infestée d’organismes Tyranides qui rendaient le combat impossible hors des complexes industriels clos. Quelques compagnies du 23e de Lostok furent alors modifiées par les Technoprêtres pour leur permettre de se battre sur ce théâtre d’opération infernal. Elles se virent ajouter de nouveaux organes, et en particulier des glandes endocrines sécrétant des substances leur permettant de survivre dans ce milieu hostile sans aucune protection, mais améliorant aussi leurs capacités au combat. Les Tyranides furent repoussés, cependant peu de Guerriers Endocriniens semblent avoir survécu à ce conflit. Ce procédé de transformation en Guerriers Endocriniens, n’est maîtrisé que par quelques rares Technoprêtres, et il reste très peu utilisé car l’Inquisition s’intéresse toujours de très près à ce genre de manipulations. Néanmoins, une poignée d’autres régiments y ont été soumis, et on les rencontre sur les champs de bataille les plus hostiles de la galaxie.

Comme les Afriels, les Guerriers Endocriniens sont des humains délibérément altérés par les Genetors de l’Adeptus Biologis. Ils ont développé toutes sortes d'organes qui développent leurs aptitudes martiales : masse musculaire et agressivité accrues, tolérance à la douleur et immunité à nombre de toxines létales. Toutefois, leurs améliorations physiologiques ont souvent été pratiquées au détriment de leur stabilité mentale. Le Libre-Marchand Janus Draik avait employé un vétéran Endocrinien lors d’une de ses explorations d’une Forteresse Noire. La forteresse avait la fâcheuse habitude d’exhumer et de magnifier les défauts de la psyché, et le Guerrier Endocrinien, qui avait commencé l’expédition comme un tas de muscle des plus pratiques, est rapidement devenu un maelström de paranoïa psychotique. Il a attaqué Draik après avoir décidé qu’il était l’un des Genetors responsable des expériences qu’il avait subies, et il s’est avéré être un adversaire féroce[8].

Troth (Homo Sapiens Verdantus)

Sur le monde Verdoyant existe la légende d’un roi tribal du nom de Nemus dont le peuple était isolé du reste de l’Humanité les années précédant la Grande Croisade de l’Empereur. En ces temps troublé, Nemus a fait serment de protéger Verdoyant si la planète protégeait son peuple. Ainsi, les descendants de Nemus, les Troths, partagent un lien symbiotique avec les forêts de leur monde natal qui leur permet de "converger" avec leur environnement et de déstabiliser les envahisseurs. Au fil des siècles, cela aurait modifié l’apparence des Troths pour créer des Abhumains singuliers et arboricoles, à la peau aussi dure que l’écorce et au système digestif capable d’extraire des nutriments de la terre. En toute honnêteté, on ne garantis pas la véracité de cette histoire mais avons décidé de l’insérer ici car cela fait un aparté des plus intéressants[9].

Néandor (Homo Sapiens Hyannothus)

Tout comme les muscles fondent lorsqu’on ne s’exerce pas assez, les attributs les plus raffinés de l’Humanité dépérissent en l’absence de classes plus nobles pour les nourrir. Sur des mondes où les ordres les plus précaires sont laissés à leur sort, sans la présence galvanisante de maîtres de haute lignée, une régression tragique se produit, tant spirituelle que physique, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une forme primitive d’Humanité qu’on appelle Néandor. Ces sauvages bas du front - littéralement - ne serviraient à rien sans leur force physique prodigieuse. Les Néandors ont un langage aussi limité que leur intellect, mais certains officiers ont remarqué qu’en exploitant les muscles de ces brutes bossues, ils sont capables de réassigner leurs troupes plus intelligentes à des missions plus cruciales[10] .

Nocturne (Homo Sapiens Tenebris)

Petits, mais endurants, les Squats sont tenaces et persévérants.

Aussi étrange que cela puisse paraître pour les natifs du Système Sol, il existe des corps célestes dits "planètes nomades" ou "mondes nocturnes" qui errent dans la galaxie, en orbite d’aucune étoile et nimbés de ténèbres. De par leur nature, il est difficile de localiser ces mondes, mais ils sont plus nombreux que nous ne le pensions. Un environnement sans soleil peut paraître hostile à la vie, mais l’Humanité sait se montrer tenace, et même dans ces royaumes hadaux, l’homme est capable de survivre, voire prospérer. Il existe également d’autres mondes pour lesquels une face demeure dans des ténèbres presque perpétuelles (la "face cachée") et, là encore, l’homme a trouvé un moyen de vivre. Dissimulés à la vue d’envahisseurs extra-planétaires, certains des premiers colons de l’Empereur se sont adaptés à une vie dépourvue de lumière en développant des attributs singuliers. Voici quelques exemples :

  • Écholocalisation - une forme de sonar biologique permettant aux Nocturnes de se mouvoir et chasser malgré l’absence de vision Tapetum lucidum - ou tapis clair, matière située au fond de l’œil permettant de voir dans des ténèbres presque totales.
  • Chimiluminescence - du sang ou d’autres fluides corporelles contiennent des molécules luminescentes permettant au nocturne de "luire".
  • Odorat ou ouïe accrue - ils peuvent être si puissants que les Nocturnes peuvent localiser un ennemi dans le noir total.

En raison de ces mutations, les Gardes Impériaux Nocturnes des régiments Auxilla sont incroyablement utiles lors des campagnes militaires souterraines ou lors de manœuvres en pleine nuit. Malgré ces talents rares, leur apparence (yeux démesurés, tout blancs ou complètement absents ; peau blafarde voire transparente ; appendices luminescents, etc.) pousse souvent au dégoût et à la méfiance les citoyens mêmes qu’ils sont venus sauver[11].

Sub (Homo Sapiens Deformum)

Certaines souches d’Abhumains ont tellement muté que leurs membres en deviennent repoussants aux yeux des hommes : une peau telle du métal rouillé, des têtes si enfoncées qu’elles semblent nous regarder depuis la poitrine, des membres qui ondoient comme des serpents, des yeux qui irradient une lumière éblouissante, etc. Certains quadrants tolèrent leur existence, car ces mutations sont stables et sans danger, mais cela ne les rend pas plus agréables à regarder aux yeux de leurs concitoyens. Les Subs sont régulièrement victimes des purges du Ministorum et vivent dans une peur constante. Toutefois, au cours de ses voyages, Janus Draik a rencontré plusieurs communautés et, malgré son dégoût initial, ils se sont avérés de fervents partisans du Credo Impérial, avides de trouver la rédemption au combat. Par ailleurs, leurs mutations, quoique difficiles à soutenir, ont souvent des applications pratiques sur leurs mondes natals, permettant aux Subs de supporter un environnement qui aurait raison des étrangers. Les Subs n’ont rien à perdre, sinon leur âme, et ils font, de fait, des guerriers zélés. Nonobstant, là où ils sont chassés et purgés, cela aiguillonne ce zèle dans la mauvaise direction et crée une sous-classe d’ennemis se propageant dans des systèmes supposés stables. Les Subs sont plus répandus et nombreux que les Hauts Seigneurs le pensent, et certains craignent que les prêtres et les chasseurs de sorciers ne soient en train d’attiser un feu qui pourrait tous engloutir s’il venait à prendre[12] .

Squat (Homo Sapiens Rotundus)

Par contraste avec les Longues-Jambes, ces Abhumains ont évolué sur des mondes à forte gravité et, de fait, sont plus épais, trapus et petits qu’un homme normal. Jadis, leur présence était répandue sur les fronts impériaux mais ,à présent, ils sont devenus rares. Des rumeurs existent au sujet de leurs mondes dévorés par des flottes Xenos, et ils seraient devenus des nomades, intégrés aux régiments Auxilla ou offrant leurs services comme mercenaires. Ce sont des individus vaillants et déterminés, connus pour leur opiniâtreté, leur constitution robuste et d’impressionnants talents d’ingénieurs. Leurs ancêtres étaient des mineurs, et les Squats sont particulièrement utiles lors des campagnes militaires souterraines[13].

Piscéen (Homo Sapiens Oceanus)

Les Hommes-Bêtes sont des Abhumains à la frontière de l’hérésie.

Au fin fond de la Forteresse Noire exploré par le Libre-Marchand Janus Draik, se trouve un lac de goudron qu’on appelle la Tranchée de Gonsalvo. La plupart des explorateurs l’évitent, incapables de traverser ses profondeurs, mais lors d’une des premières expéditions, Draik a croisé une Inquisitrice du nom de Kallisto sur les rives du lac, entourée de reliques qu’elle avait manifestement repêchées. Elle était réticente à expliquer ce succès avant de se rendre compte que son père et celui de Draik était tous les deux membres de la même académie d’escrime. Le Libre-Marchand fut surpris de voir comment des personnes de haute lignée pouvaient se rencontrer par hasard, y compris dans des lieux aussi sauvages. Après cette révélation, Kallisto était ravie de lui montrer sa technique, et elle appela un Piscéen du lac. Belot était un jeune d’environ vingt ans, qui venait d’un monde entièrement submergé. Ses ancêtres avaient développé la capacité de respirer dans presque n’importe quel liquide. Ce qui était le plus surprenant, cependant, n’étaient ni ses branchies, ni ses écailles, mais sa musculature. Son peuple vivait loin sous la surface, où la pression écraserait un homme normal. De fait, Belot était une colossale masse de muscles durs comme l’acier, plus proche de l’Ogryn que de l’humain normal. Lorsqu’à l’invitation de Kallisto, Draik l’a frappé de son épée, il eut l’impression d’attaquer une voiture blindée. Belot avait clairement d’autres formes de mutation, mais avant d’avoir eu le temps de se renseigner, la forteresse s’est agitée dans les spasmes d’une de ses violentes transformations pour séparer Draik de ses deux interlocuteurs[14].

Hommes-Bêtes ( Homo Sapiens Variatus)

Comme nous le mentionnais plus tôt, la différence entre la mutation hérétique et les souches acceptables d’Abhumains réside dans la stabilité de la déviance génétique. Un Abhumain standard n’est pas plus susceptible de dévier de sa norme génétique qu’un humain standard. Néanmoins, les Abhumains génétiquement stables peuvent tomber en disgrâce.* Dans les Marches Occidentales, le Libre Marchand Janus Draik a entendu dire que les Abhumains qu’on appelle Hommes-Bêtes figurent dans le Registre des Citoyens Prohibés (mondes de Classe A-G). Peut-être cela a-t-il été toujours le cas, mais des Hommes-Bêtes étaient tolérés, quoiqu’avec défiance, dans des régiments Auxilla. En figurant dans le registre des citoyens prohibés, il est clair qu’Homo sapiens Variatus sera bientôt retiré de la catégorie des Abhumains pour être reclassifié Xenos Horrificus.*** Les Hommes-Bêtes n’ont aucun sens de la propriété ou du décorum, au point que nombre d’entre eux refusent d’utiliser des couverts au mess, et conversent entre eux en éructant, faute d’un autre mot. Symptôme de cette nature grossière, nombre de ces Abhumains se retrouvent à combattre pour des sectes hérétiques, à vénérer de fausses idoles et à s’adonner à des rituels dépravés en compagnie de sorciers, de renégats et d’entités Warp inhumaines. La plupart se rassemblent en grand nombre, et forment des masses ouvertement hostiles aux droits serviteurs de l’Empereur. Il serait peut-être utile d’identifier les différences entre les Hommes-Bêtes qui prétendent servir l’Empereur et ceux qui sont ouvertement hérétiques. Les Hommes-Bêtes, quelle que soit leur allégeance, sont horriblement difformes, et ont manifestement mêlé leur sang à celui d’animaux à un moment donné de leur évolution. En général, ils ont des sabots fendus, des jambes digitigrades (dont l’articulation semble inversée, comme les pattes d’une chèvre) et un faciès animal. Leurs bras et leurs mains sont en général semblables à celles d’un humain, ce qui leur permet d’utiliser des armes et des outils conventionnels[15].****

  • Pour plus de détails, voir l’article dédié : Homme-Bête
*Un jour, Janus Draik à observer une unité d’Ogryns qui surveillait un groupe de prisonniers. Un jeune officier inexpérimenté du Militarum a ordonné aux Ogryns de l’aider à leur "tirer les vers du nez". La scène qui s’ensuivit fut la plus sanglante que Draik eut l’occasion de contempler lors de toute la campagne. Inutile de dire qu’aucun des prisonniers ne survécut à l’interrogatoire[16].
**Avec si peu d’esprit à altérer, il est hélas aisé de convaincre les Ogryns que leurs anciens camarades sont à présent leurs ennemis. La seule consolation est que les hérétiques sous-estiment souvent leur monumentale stupidité. Draik à un jour vu un Commissaire renégat ordonner à ses Ogryns de le "couvrir" pendant qu’il avançait. Draik n’oubliera jamais le spectacle de la stupéfaction des Abhumains devant son silence après s’être écrasé sur lui[17].
***Une classification de l’Ordo Xenos indiquant qu’une race est une menace à la sécurité de l’Imperium et doit être éradiquée[18] .
****Malgré leur grossièreté, les Hommes-Bêtes sont plus rusés qu’on ne le pense. Des Hommes-Bêtes peuvent agir avec une sournoiserie qui ferait mentir leur étiquette de "sauvage idiot". En présence de Prêtres du Ministorum, ils font montre de contrition, et sont prompts à vouloir faire pardonner leurs grotesques mutations, mais chez certains spécimens, existent une fierté obstinée, voire de l’arrogance, comme s’ils s’estimaient supérieurs aux hommes aux côtés desquels ils combattent. Certains comme Draik pensent qu’ils ont une culture et une foi qu’ils cachent à leurs supérieurs et on peut se demander si c’est cette arrogance cachée qui pousse certains Hommes-Bêtes à l’idolâtrie et l’hérésie[19].

Sources

Pensée du Jour : « La Maison Helmawr est Necromunda. »
  • HINKS DARIUS, Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire, Black Library, 2021
  • White Dwarf N°131 (Mars 2005)
  1. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  2. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Ogryn de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  3. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Longues-Jambes de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  4. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Félinides de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  5. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Souche Afrielle de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  6. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Ratling de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  7. Informations issues du White Dwarf N°131 (Mars 2005) et résumées par Guilhem.
  8. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Guerrier Endocrinien de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  9. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Troth de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  10. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Néandor de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  11. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Nocturne de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  12. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Sub de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  13. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Squat de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  14. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Piscéen de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  15. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Hommes-Bêtes de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  16. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Ogryn de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  17. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Ogryn de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  18. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Hommes-Betes de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.
  19. Informations issues de Liber Xenologis - Observations depuis une Forteresse Noire - Abhumains - Hommes-Bêtes de HINKS DARIUS, Black Library, 2021 et résumées par Guilhem.