Guerre d'Arkunasha

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La Guerre d’Arkunasha.
« Arkunasha est le lieu ou la légende du plus grand commandant des T’au a débuter mais c’est surtout le lieu ou l’Empire a commencer à semer le doute en lui »
- Un Commandant T’au anonyme dans une prison de la Deathwatch.

Le premier véritable commandement d’O’Shovah a été de protéger la population T'au d’Arkunasha qui affrontait pour la première fois la menace des Peaux-Vertes. Avec la Caste du Feu engagée en force, il ne fallut pas longtemps avant que les dunes de la planète ne soient inondées de sang.

Arkunasha : Une Planète de Rouille

La planète Arkunasha a été colonisée pendant la Deuxième Sphère d’Expansion. Malgré l’aridité des déserts d’oxyde qui constituent la surface de la planète, les T’au ont établi une population importante sur la planète rouge. Ils y sont parvenus grâce au travail inlassable des scientifiques et des ingénieurs de la Caste de la Terre. Grâce à leurs efforts, l’Empire T’au avait ceinturé la planète de deux colliers de biodômes qui couraient autour des latitudes les plus tempérées, chacun à une distance miroir de l’équateur. Depuis l’orbite, le monde apparaissait comme un globe rouge sang à la dérive dans l’océan de l’espace, bordé de deux rangées de lumières bioluminescentes qui pulsaient d’un blanc bleuté comme les flancs d’un organisme des profondeurs. Lors de leurs investigations préliminaires, au cours des premières expéditions à la surface d’Arkunasha, la Caste de la Terre avait fait une découverte troublante.

En déterminant la source des déserts d’oxyde qui couvraient le monde, ils ont constaté une grande variation dans la composition métallique et même l’origine des diverses particules. C’était comme si le monde avait été entièrement recouvert de structures métalliques à un moment donné dans un passé lointain, et avaient depuis longtemps été réduites en poussière. Compte tenu de la profondeur des résidus d’oxyde, cette ancienne civilisation a dû comprendre plusieurs villes artificielles de la taille de chaînes de montagnes. Les théories abondaient au sein de la Caste de la Terre sur la catastrophe planétaire qui avait tout détruit à la surface de la planète. Bien que les T’au n’aient aucune idée de ce qui a pu causer la mort spectaculaire d’Arkunasha, ni de l’identité de ses habitants, ils ont eu sans le savoir leur premier aperçu de la puissance destructrice de l’Imperium de l’Humanité.[1]

La Waaagh! Dok

Arkunasha[2]
Arkunasha.
La planète d’oxyde Arkunasha n’a que peu de vie indigène - au sens conventionnel du terme, du moins. Les T’au qui s’y sont installés ont rapidement découvert une particularité de l’écosystème de la planète qui défie toute explication rationnelle : les déserts rouges sont hantés par des tempêtes de rouille d’une force terrible. Tout individu pris dans leur étreinte tourbillonnante disparaissait complètement, bien que dans certains cas, le cadavre desséché de la victime apparaissait à des centaines de kilomètres de là. La force de ces tempêtes était telle que même les Exo-Armures T’au de combat et les Piranhas étaient vulnérables. Les moteurs se grippaient et tombaient en panne, les transports anti-grav étaient écrasés contre les dunes comme par des mains invisibles, les capteurs tombaient en panne et la précision des armes était réduite à une distance de tir à bout portant.

Le plus curieux dans ces grandes tempêtes, c’est que les tornades qui rôdaient à leur périphérie se déplaçaient souvent en contradiction directe avec la météorologie naturelle de la région, surtout si un être vivant passait à proximité - c’était presque comme si les tempêtes étaient vivantes et assoiffées. Quelques jours après que ces tempêtes aient assailli les premiers colons d’Arkunasha, les Éthérés des enclaves de colonisation avaient interdit l’utilisation des termes "tempête fantôme" et "diable de rouille". Les conditions atmosphériques d’Arkunasha leur étaient effectivement étranges, admettaient-ils, mais c’était uniquement parce qu’ils avaient une compréhension imparfaite de l’écosystème de la planète. C’était un problème qui allait bientôt être corrigé par la Caste de la Terre. Il n’y avait pas lieu de s’alarmer ; l’idée que le désert était hanté par les fantômes de son ancienne population était barbare et indigne d’une race sophistiquée comme les T’au. Les colons ont rapidement appris à éviter les tempêtes de rouille, et toute discussion sur les fantômes a disparu. Pourtant, l’adversité que ces tempêtes ont engendrée a favorisé l’esprit de détermination du peuple d’Arkunasha, un refus obstiné d’abandonner qui l’a vu se battre jusqu’au bout contre les Orks de la Waaagh! Dok.

La croisade violente des Orks, connue sous le nom de Waaagh! Dok est apparue dans les environs d’Arkunasha sans avertissement ni raison. L’espace à l’est de la planète était vide depuis des années. Un jour d’équinoxe, une étrange tempête solaire a éclaté et a fait apparaître d’étranges symboles dans le ciel. Quand elle s’est calmée, la Caste de la Terre a vu quelque chose qui défiait toute logique. Elle a vérifié et recalibré ses instruments encore et encore, pour obtenir le même résultat. Le vide oriental était maintenant parsemé de centaines de signatures énergétiques, chacune dégageant tellement de radiations qu’elle ne pouvait pas être d’origine T’au. Plus inquiétant encore, chacune d’entre elles se dirigeait vers une trajectoire de collision avec Arkunasha. Quelques semaines plus tard, la planète était en proie à une guerre à grande échelle.

Une invasion Ork de grande envergure s’était abattue sur la planète, écrasant des forteresses sous la forme d’astéroïdes géants sur les dunes de la planète dans une série de chocs tectoniques. La grossièreté de l’assaut Ork a été sa grâce salvatrice. Les solutions de tir de la Caste de la Terre pouvaient dépressuriser ou détruire une flotte conventionnelle avant qu’elle n’atteigne son orbite, mais l’armada des Peaux-Vertes n’avait rien de conventionnel. Même les lourds Canons Rail qui hérissaient les bio-dômes T’au s’étaient avérés pratiquement inutiles contre les boules poreuses de roche et de ferraille qui se précipitaient dans leur direction. De plus en plus de vaisseaux Orks s’élançaient du ciel et s’écrasaient sur les dunes dans une chute planétaire impressionnante que les T’au appelaient le ghoro’kha, ou grêle de la mort. Les chasseurs et les défenseurs se précipitèrent sur chaque site de crash, mais des Peaux-Vertes s’échappèrent du cratère d’impact autour de chaque astéroïde tombé, comme l’eau débordant d’un chaudron en ébullition.[3]

Le Peuple des Dômes

Lorsque le Commandeur Shoh et sa flotte ont atteint l’orbite d’Arkunasha, la planète avait été pratiquement envahie. À l’exception de quelques forces d’attaque très mobiles dans le désert, la présence militaire T’au sur la planète avait été détruite lors d’une série d’engagements unilatéraux désastreux. Le reste de la population était terré dans les bio-dômes transparents qui entouraient la planète - bien que les Orks aient rapidement détruit la plupart des structures de liaison entre les Dômes, ils n’avaient pas encore trouvé le moyen de percer les carapaces en métal des habitats eux-mêmes. Chaque habitat était une île dans une mer d’envahisseurs, entourée de hordes barbares qui martelaient et braillaient sur les épais trans-plastiques les séparant de leurs proies.

Les T’au à l’intérieur avaient une bonne chance d’étudier de près leurs persécuteurs, mais les ressources des habitats s’amenuisaient et leurs forces militaires étaient pitoyablement inadéquates pour repousser les Orks. Sans les fermes de rosée de chaque bio-dôme apportant l’eau régulière dont ils dépendaient, l’espérance de vie du peuple d’Arkunasha pouvait être mesurée en semaines, au mieux.

À la grande surprise d’O’Shoh, sa flotte de contre-invasion est arrivée à la surface d’Arkunasha sans connaître aucune agression. Les encombrants vaisseaux-astéroïdes Orks avaient tous fait une chute planétaire, sans exception, et aucuns cuirassés sentinelles ou même de stations de surveillance n’avait été laissé dans leur sillage. Il semblait que les envahisseurs étaient bien trop occupés à s’attaquer à la population T’au pour se préoccuper de questions aussi insignifiantes que les renforts ennemis. O’Shoh secoua la tête, déconcerté par la présomption de son ennemi. Bien qu’il ne connaisse que trop bien l’état d’esprit des Orks, il n’avait pas encore compris que même si les Orks avaient pu empêcher la contre-invasion de sa flotte, ils ne l’auraient pas fait.

Le Commandeur Shoh avait été longuement informé de la situation par les T’au piégés dans les bio-dômes d’Arkunasha, afin qu’il puisse formuler un plan d’attaque approprié pour le combat à venir. Les tempêtes de poussière de la planète pouvaient être évitées grâce à une surveillance attentive du réseau de drones suborbitaux de la caste de la terre ; à condition de laisser les lignes de fronts loin des tempêtes, il n’y avait aucune raison qu’elles fassent des victimes. Les Orks étaient une tout autre affaire. D’après les observations aériennes de la Caste de l'Air, il semblait y avoir encore plus de ces violents groupes d’aliens dans le désert que pendant les premières semaines de l’invasion. Plus étrange encore, les scans des drones ont confirmé une chose que les Éthérés avaient d’abord mis sur le compte de rumeurs effrayantes : les Orks qui testaient les défenses de chaque bio-dôme grossissaient lentement.

Jusqu’à présent, les aliens bestiaux avaient résisté ou ignoré toutes les tentatives de communication ou de négociation, et la Caste de l'Eau ne savait pas comment procéder. Tout ce que les bêtes à la peau verte semblaient vouloir faire, c’était se battre. Dans ses méditations pré-bataille sur le sujet, O’Shoh a trouvé qu’il pouvait s’identifier à ce concept. Cela faisait trop longtemps qu’il pratiquait l’art de la guerre dans des simulations ou qu’il se languissait dans les limbes du voyage interstellaire. Dans son cœur, il se réjouissait à l’idée de risquer une fois de plus sa vie au nom du Bien Suprême. Le spectacle de la guerre l’attirait ; le bruit, la lumière - et même l’effusion de sang, s’il était honnête avec lui-même. Ces réflexions constituaient son premier pas vers la compréhension de la psyché Ork, et en parvenant à cette compréhension, à renverser le cours de la guerre d’Arkunasha.

Le Médiko[4]

Le Boss de Guerre au cœur de la Waaagh! Dok était autrefois un Médiko dans la suite du tyran Ork Drogbag. Au fil des ans, Drogbag n’avait pas remarqué qu’à chaque fois qu’il se réveillait après une opération sur la dalle de Dok, le Médiko devenait un peu plus volumineux et le Boss de Guerre un peu moins. Lorsqu’un infirmier Gretchin maltraité a signalé à Drogbag que le Dok Toofjaw "prenait un peu de haut" à chaque fois, il était trop tard. Le Médiko Toofjaw a littéralement démoli le Boss de Guerre lors de l’épreuve de leadership qui a suivi, le réduisant en pièces avec ses deux scies sauteuses et s’emparant de la tribu. Ainsi commença une Waaagh! très inhabituelle. Dans chaque clan ou tribu que Toofjaw recrutait pour sa cause, les Orks étaient traités comme des rois. Chaque Ork devait subir au moins une petite modification cybernétique, et au cours du processus, des dents et des armes disparaissaient inexplicablement. Avec leurs Boît'Kitus "aides-soignants" pour les soutenir si un patient devenait insolent, les Doks du Médiko Toofjaw ont lentement contrôlé la quasi-totalité des richesses et de l’armement de leur groupe. L’influence du Dok Maboul s’est répandue à travers le système, et il n’a pas fallu longtemps pour que la Waaagh! Dok ait mis les voiles dans la mer d’étoiles. À bord d’astéroïdes capturés et convertis à la hâte en vaisseaux de guerre rudimentaires, les Orks se dirigèrent vers l’immense tache stellaire qu’ils appelaient "Le Gros Truk Tourbillonnant", dans l’espoir d’envahir et de détruire ce qui se trouvait derrière. À travers la faille Warp se trouvait Arkunasha, et une guerre qui allait tester leur soif de combat jusqu’à sa limite.

Bien que les T’au aient déjà combattu des civilisations aliens entières et en soient sortis triomphants, dans presque toutes ces invasions, la Caste du Feu avait eu le dessus. C’était l’une des rares fois où la machine de guerre T’au serait testée dans des conditions aussi désespérément défavorables. Les simulations d’entraînement comprenaient toujours des modules où les T’au étaient en surnombre par rapport à leurs ennemis, parfois jusqu’à dix fois plus. Ici, l’ennemi grouillait sur les dunes par milliards. Les clichés orbitaux obtenus lors de l’entrée dans l’atmosphère indiquaient que les Orks étaient plus nombreux que la contre-invasion de la Caste du Feu, à raison de 400 contre 1.

Lorsque les observations finales de la Caste de l’Air ont été relayées au commandant pendant sa descente, il a hoché la tête en signe de reconnaissance solennelle. Les cadres de son contingent devront utiliser les armes de l’esprit plutôt que le gantelet, dit-il - contre la bête sauvage, une telle stratégie était inévitable. Lorsqu’on lui demanda de clarifier son intention, O’Shoh tira l’une des épées ornementales du mur au-dessus et la planta dans le bras du trône de commandement avant de briser sa lame en deux. C’était une métaphore qui allait devenir célèbre parmi la Caste du Feu dans les mois qui suivirent.[5]

La Voie de l'Épée Brisée

Les premiers engagements contre les Orks avaient pour but de rétablir les voies d’approvisionnement et de tester les défenses et les capacités des Peaux-Vertes dans l’intervalle. Les Orks étaient si individualistes qu’il n’y avait pas d’uniformes ou de marques de structure militaire, et O’Shoh a été obligé de sonder davantage l’état d’esprit des Orks avant de continuer. Il a fait en sorte que ses Cadres de Chasseurs survolent la surface du monde dans des transports Devilfish et des Exo-Armures de combat capables de voler, évitant les tempêtes meurtrières partout où elles s’approchaient. Dans chaque coin du monde, il tuait suffisamment d’Orks à longue distance pour s’assurer que leurs foules dispersées soient au bord de la panique. Presque sans exception, c’était le plus grand Ork de chaque groupe qui rétablissait l’ordre. La simplicité de leur structure militaire était telle qu’elle avait d’abord été négligée - dans la psyché Ork, la force fait la loi, et rien de plus.

Une autre observation d’O’Shoh était que chaque fois que ses troupes frappaient les armées Orks et s’éloignaient, presque immédiatement, des combats éclataient même s’il n’y avait plus d’ennemi à engager. Les drones furtifs envoyés au-dessus de lui ont confirmé ses soupçons. Les Orks prenaient n’importe quelle excuse pour s’attaquer les uns aux autres. Les défis de leadership, les vols de biens, même les remarques négligentes se transformaient en bagarres. Des enregistrements étaient pris et renvoyés au quartier général mobile qu’O’Shoh avait établi, un centre de commandement en forme de disque qui rôdait constamment dans les dunes sur un coussin d’énergie anti-gravitationnelle.

Vint ensuite une période d’une année connue sous le nom de Grand Effritement. Farsight a ordonné à des contingents furtifs avancés et à des équipes d’Exo-Armures de combats de patrouiller dans les dunes, repérant et détruisant les plus grands Orks de chaque groupe avec une précision extrême avant de disparaître sans laisser de trace. Cette action a inévitablement déclenché une frénésie de violence chez les autres Orks, qui ont cherché leurs persécuteurs avant de se retourner les uns contre les autres. Le sang coulait à flots après chaque meurtre, les Orks se battant pour savoir qui allait prendre le commandement, et le nombre de morts augmentait régulièrement.

Alors que de plus en plus de drones de surveillance rapportaient les faits au Haut Commandement, O’Shoh regardait chaque enregistrement avec une fascination froide. En peu de temps, il avait déchiffré non seulement le système grossier de glyphes que les Orks utilisaient comme outil d’écriture, mais aussi la langue gutturale des Orks. Bientôt, il disait à ses assistants ce qui allait se passer après chaque événement enregistré avant qu’il ne se déroule. Ses officiers plaisantaient en disant qu’il devait avoir déjà vu les enregistrements, mais ils savaient très bien que leur Commandeur avait simplement appris à bien comprendre son ennemi. Son personnel de commandement ne tarda pas à l’appeler par un nouveau surnom, Shovah, ou "clairvoyant".

Les connaissances glanées dans ces messages interceptés ont lentement filtré dans la doctrine militaire de la Caste du Feu. Chaque fois que les glyphes Orks "Boss", "Mek" ou "Dok" apparaissaient sur un véhicule Ork, les Cadres de Chasse donnaient la priorité à sa destruction par des tirs concentrés de type Hammerhead et des appuis de type Broadside, ralentissant ainsi le temps de réaction des Orks. Bien que les T’au ne puissent pas prononcer les syllabes du langage Ork, les alliés de la Caste de la Terre d’O’Shoh diffusaient des bribes audio de défis et d’insultes Ork sur les réseaux de communication que les envahisseurs avaient pillés sur les T’au tombés au combat. En proférant les bonnes insultes Ork au bon moment, O’Shoh a semé la discorde entre tous les clans et tribus du désert, déclenchant ainsi une série de guerres mineures. En un an, la bête à la peau verte qui avait envahi Arkunasha se mordait la queue. Les tactiques d’O’Shoh ont distrait les Orks à tel point que les forces T’au ont pu apporter de la nourriture et de l’eau à ceux piégées dans les bio-dômes et libérer les restes de la Caste du Feu d’Arkunasha, renforçant ainsi leurs rangs.[6]

La Bête se Cabre pour Frapper

Bien que de nombreux membres du commandement central T’au se félicitaient en silence d’une guerre aussi bien menée, la plupart des envahisseurs Orks étaient encore en vie. Au sein de la population d’Arkunasha et de la force de contre-invasion, les T’au connaissaient désormais universellement leur chef sous le nom de O’Shovah, ou Commandeur Farsight. Malgré cet honneur, il n’était pas satisfait de leurs progrès, et savait que le combat était loin d’être terminé. Les tribus les plus organisées avaient commencé à piller systématiquement les réseaux de communication, les armes et les armures des T’au tombés au combat, éparpillés dans les dunes de rouille. Partout où une carcasse en feu qui avait été un Piranha T’au était suspendue au-dessus du désert sur des répulseurs encore en état de marche, les Orks éteignaient les flammes avec des seaux de particules de rouille et le transformaient, l’équipant de moteurs crachant de la fumée et d’armes à balles solides. Les enregistrements des drones de surveillance ont montré que la caste Orks connue sous le nom de Mékanos demandait à ses races esclaves de creuser profondément dans les dunes d’oxyde pour trouver de la ferraille. Les T’au ne s’abaisseraient jamais à utiliser cette matière première, mais les Orks la trouvaient extrêmement utile. Comme de plus en plus de véhicules Orks étaient blindés, voire entièrement construits en métal oxydé, les hordes se fondaient dans le désert lui-même avec une forme de camouflage accidentel.

Pire encore, les attaques surprises des hordes Orks étaient de plus en plus fréquentes. La Caste de l’Air en découvrit bientôt la raison : les Orks vétérans qui avaient combattu sur Arkunasha depuis la première invasion avaient développé une peau suffisamment épaisse et noueuse pour les protéger des effets abrasifs des tempêtes de rouille. Chaque fois que ces bandes laissaient une tempête les envahir, une poignée de Peaux-Vertes étaient happées et tuées par les tornades rouges, mais le reste marchait en relative sécurité dans l’œil de la tempête, protégé des Cadres de Chasse T’au qui parcouraient le désert. Lorsque la tempête s’abattait sur une base T’au, ces meutes errantes d’Orks d’élite surgissaient des nuages tourbillonnants avec une colère vicieuse digne d’un Knarloc enragé.

Le Commandeur Farsight s’attendait à ce que les Orks soient pleins de ressources, mais il n’avait pas apprécié à leur juste valeur les avantages offerts par leur étrange physiologie. Le nombre d’Orks sur Arkunasha était en train d’augmenter plutôt que d’être lentement réduit. O’Shovah et ses maîtres Éthérés ont été forcés de considérer la question de la reproduction des Orks, une réflexion qu’aucune espèce civilisée ne devrait avoir à faire. Le conseiller de la Caste de la Terre le plus fiable de Farsight, le jeune génie O’Vesa, pensait que les Orks avaient une composante fongique dans leur constitution génétique. Il soutenait que les spores qu’ils répandaient continuellement fleurissaient dans les déserts d’oxyde. Si l’on en croit ses théories, chaque matin, les dunes de rouille, couvertes d’une pellicule de rosée, s’effondreraient en tremblant pour révéler une poignée d’Orks immatures des Dunes, de faible niveau technologique mais prêts à se battre.

Lorsque l’on a appris que le nombre d’Orks était en augmentation, le moral des troupes a été ébranlé comme par une bombe d’une mégatonne. Les Éthérés présents dans l’expédition ont insisté sur le fait qu’il était impossible de canaliser plus de ressources vers Arkunasha ; les T’au stationnés là-bas devraient vaincre cet ennemi par eux-mêmes. Mais comment la Caste du Feu pourrait-elle vaincre une armée ennemie qui surclassait les T’au au corps à corps et dont le nombre augmentait même en temps de guerre ?

Farsight a été contraint d’abandonner son programme d’assassinats et de porter son attention sur son propre camp. Le moral était sur le point de s’effondrer, et avec lui, toute chance pour les T’au de reconquérir la planète.[7]

Le Triomphe de l'Esprit

Depuis son arrivée sur Arkunasha, Farsight a mené un certain nombre d’escouades d’assaut sur la ligne de front. Le Fusil à Impulsion de son Exo-Armure Crisis avait tué plus de membres de la caste dirigeante des Orks que n’importe quelle autre. L’envoyé principal de la Caste de l’Eau qui accompagnait son expédition, Por’O’Kais, avait fait grand cas des victoires de Farsight. Une propagande positive avait été diffusée dans tous les biodômes et toutes les bases mobiles, mais le moral des T’au était toujours en baisse. Si les effectifs Orks ne pouvaient pas être réduits au fil du temps par la supériorité des armes et des stratagèmes des T’au, quel espoir avaient-ils pour la reconquête ?

Lors de discussions approfondies avec Por’O’Kais, le Commandeur Farsight est arrivé à la conclusion que l’une des principales armes de la race Ork était son esprit guerrier. Les Orks ne dépensaient que peu ou pas d’énergie dans l’angoisse ou la paranoïa, mais canalisaient tout ce qu’ils avaient dans la traque et le combat. Les armées de Peaux-Vertes dépensaient un grand nombre de vies pour poursuivre les T’au très mobiles partout où ils étaient repérés, quitte à subir plus de quatre-vingt-dix pour cent de pertes dans le processus - mais ces dix pour cent restants écrasaient un Cadre de Chasse s’ils les attrapaient. Les capacités de combat rapproché de la Caste du Feu n’étaient pas à la hauteur de la force et de la brutalité des hordes Orks.

Alors que la guerre s’éternisait et que les graphiques de progression du commandement central T’au se dégradaient de plus en plus, Farsight termina ce qui devait être son ouvrage définitif sur la mentalité des Peaux-Vertes. Le Livre de la Bête, comme l’appelait O’Shovah, fut distribué à chaque Sabre de Feu, Shas'ui en Exo-Armure et Mentor Kroot restant sur la planète. L’acuité tactique dans ses pages était stupéfiante. Il apprenait à la Caste du Feu à penser comme un Ork, à comprendre leur langue, et même à se battre avec la fureur d’un Ork si nécessaire. Mais surtout, il leur a appris que leur Commandeur comprenait bien l’ennemi et que les T’au pouvaient encore gagner. Les années suivantes ont vu une transformation de l’approche des T’au dans la guerre pour Arkunasha. La Caste du Feu ne cherchait plus à se mettre hors de portée, n’engageant la menace des Peaux-Vertes au corps à corps qu’en cas d’absolue nécessité. Au lieu de cela, la machine militaire T’au a inversé sa tactique, conduisant des équipes de Guerriers de Feu et des Exo-Armures de Combat à proximité pour faire exploser les Orks partout où les équipes d’éclaireurs de Farsight, qui fouillaient les dunes, les découvraient.

Lorsque les Orks montaient l’une de leurs redoutables charges, les T’au tenaient le terrain au point d’embuscade, s’agenouillant dans la rouille et établissant un redoutable réseau de tirs de soutien qui se chevauchait chaque fois que les Orks s’approchaient. Si un Peau-Verte parvenait à passer le treillis mortel, il serait projeté dans une tempête de lumière ardente par les Grenades Photoniques à retardement de la Caste du Feu. Si nécessaire, les Peaux-Vertes survivants étaient alors abattues à bout portant ou même matraquées à mort avec les canons des Fusils à Impulsions, tandis qu’elles vacillaient sous l’effet des photons, incapables de se défendre contre les T’au vengeurs.

C’était une tactique très risquer, peut-être même inutilement dangereuse. Pourtant, une nouvelle vie avait été insufflée aux combattants de la Caste du Feu sur Arkunasha. De nombreux élèves d’O’Shovah ont adopté la nouvelle tactique avec un zèle particulier, surtout le combatif Commandeur Brightsword. L’ambassadeur Por’O’Kais s’assura que les images de Brightsword et de son cadre surmontant une charge Ork au corps à corps soient diffusées partout. Jusque-là, les T’au n’avaient fait que défendre leurs bio-dômes. Maintenant ils savouraient la stratégie de l’attaque totale. O’Shovah avait insufflé la flamme dans l’esprit de ses guerriers, et elle était là pour rester. Partout sur la planète, la bataille continuait avec une ferveur renouvelée.

Dans les réseaux de canyons labyrinthiques de l’équateur d’Arkunasha, O’Shovah attira des colonnes de véhicules Orks rouillés dans des canaux de plus en plus étroits jusqu’à ce que, grâce à un simple véhicule tué à chaque extrémité de la colonne blindée, les Orks étaient piégés sur place et abattus comme des bêtes de somme dans un abattoir. À quelques kilomètres de là, d’agiles Piranhas entraînaient les Dakkajets et les Kopters d’la Mort Orks dans une danse joyeuse à travers les canyons cartographiés par les drones, jusqu’à ce qu’un par un, les pilotes Orks maladroits se heurtent aux parois rocheuses dans des gerbes de flammes. Les mercenaires Kroots de Farsight se nourrissaient quotidiennement de la chair des Orks des dunes, s’adaptant à l’environnement jusqu’à ce que leur peau soit suffisamment résistante pour supporter même une tempête de rouille.

Ils parcouraient les sables avec leurs bêtes de somme Knarlocs, supportant stoïquement les pertes causées par les tornades de rouille alors qu’ils plongeaient dans les tempêtes pour tendre une embuscade aux Nobz Orks qui s’y trouvaient. Les vicieux éclaireurs Peaux-Vertes qui se trouvaient en tête de chaque tribu étaient espionnés et tués à leur tour par des équipes furtives optimisées, laissant le gros de chaque armée Ork errer sans direction sous le dur soleil du désert jusqu’à ce qu’ils se tournent les uns vers les autres par frustration. Partout, les enseignements du Livre de la Bête de Farsight ont fait des ravages. Alors que les Cadres de Chasse maîtrisaient ses méthodes, O’Shovah a mené ses armées contre des hordes de Peaux-Vertes qui les dépassaient en nombre par centaines et en est sorti triomphant. Lentement mais sûrement, les graphiques de progression du commandement central ont commencé à changer.[8]

Le Massacre de la Gorge des Goules

Au cours de cette période de succès sans précédent pour les T’au sur Arkunasha, les habitants des bio-dômes ont été extraits et déplacés vers les forteresses naturelles des hautes terres, loin du confort de leurs foyers mais suffisamment en sécurité pour survivre pendant que la guerre faisait rage en bas. Les Cadres des Chasse continuèrent à disperser puis à éradiquer les armées Orks qui s’agglutinaient dans les dunes, dans une série de frappes Mont'ka d’une impitoyable efficacité. C’est alors que survint une innovation dans les rangs Orks qui changea une fois de plus le visage de la guerre. Bien que la Waaagh! ait été réduite à moins d’un quart de sa taille antérieure, les déserts étaient toujours infestés. Les Orks des dunes se frayaient un chemin hors des sables rouges à chaque aube, et les Doks à la tête de la Waaagh! avaient un talent presque nécromantique pour recoudre les guerriers tombés au combat. La ténacité de l’armée Ork était incroyable.

Pourtant, ce fut l’équivalent de la Caste de la Terre des Orks, les individus connus sous le nom de Mékanos, qui priva les T’au de leur plus grande force. La Gorge des Goules, ainsi nommée en raison de l’atrocité cannibale qui s’y était déroulée entre deux parentés rivales de Kroots, était un vaste canyon ouvert où hurlaient les vents violents du désert. La bataille a éclaté lorsqu’une vaste horde d’Orks a cherché à traverser la gorge et à tomber sur les bio-dômes situés au-delà. Au milieu d’eux se trouvait un marcheur géant armé de foreuses, conçu pour briser les coquilles trans-plastiques des dômes, autant une idole païenne qu’une arme de guerre. Farsight n’avait aucune envie de voir si ça marcherait. Il a rapproché ses équipes, harcelant la colonne Ork depuis le haut alors qu’elle était encore bloquée dans la gorge.

Alors que les tirs de plasma pleuvaient, des dômes scintillants apparaissaient au-dessus de chaque groupe, éclairés par les énergies qui cascadaient sur leurs surfaces en forme de bulles. Même le titan de forage était protégé par un dôme de force, les tirs de fusils à rail lourds des équipes Broadside de Farsight se désintégraient simplement à l’impact. La bataille qui s’ensuivit fut tortueuse pour les T’au de Farsight. Ils ne pouvaient pas abandonner leurs charges dans les bio-dômes, et pourtant leur puissance de feu était pratiquement inutile contre les champs de protections clignotants des Orks. Le jeune et impétueux Commandeur Brightsword lança une attaque rapprochée en Exo-Armure autonome contre la horde Ork la plus à l’arrière ; lui et son équipe constatèrent rapidement que la seule façon de contourner les champs protecteurs bulles était d’y pénétrer - plaçant les T’au exactement là où les Orks voulaient qu’ils soient.

C’est ainsi que commença le Massacre de la Gorge des Goules, la bataille la plus désastreuse qui ait jamais eu lieu pendant toute la Guerre d’Arkunasha. Chaque fois que les T’au pénétraient dans un champ de bulles afin de frapper les Peaux-Vertes qui s’y trouvaient, les Orks fonçaient tête baissée sur leurs ennemis, les armes à la main. Des combats rapprochés ont éclaté tout au long de la gorge, car l’exiguïté des conditions de combat créées par les T’au les empêchait d’utiliser des tactiques de frappe et de fuite. Bien que Farsight ait lui-même utilisé une audacieuse frappe verticale pour immobiliser l’énorme foreur qui cliquetait au cœur de la horde Ork, il a été contraint d’ordonner à ses cadres de se retirer avant que leurs pertes ne deviennent intenables. Le Commandeur se retira à contrecœur dans son quartier général mobile pour reconsidérer sa stratégie.[9]

Le Grand Décret

En consultation avec ses conseillers Éthérés, Farsight a une fois de plus demandé respectueusement des renforts à Vior'la. La guerre recommençait à stagner, disait-il ; un assaut déterminé sur les positions clés des Orks pourrait faire pencher la balance en faveur des T’au. Il y eut un long silence avant que les Éthérés ne répondent qu’un vaisseau T’au de Vior’la était en effet en approche. Ils ne dirent rien de plus à ce sujet.

Lorsque l’unique vaisseau Orca est descendu sur Arkunasha, Farsight et ses plus proches conseillers l’ont rencontré en personne au sommet d’un plateau naturel massif dans les hautes terres d’Argap. La silhouette du vaisseau a traversé le soleil rose de la planète pendant un moment avant de se poser dans un nuage de rouille, se déposant comme une raie sous-marine sur le fond de l’océan. Les systèmes hydrauliques soupiraient tandis qu’une large rampe s’ouvrit à l’avant de l’Orca, et les renforts promis en sortirent - deux gardes d’honneur et un seul Éthéré.

Farsight fit de son mieux pour étouffer la surprise et la frustration qui montaient dans sa poitrine. Un seul Éthéré - leur présence était bonne pour le moral, c’est certain, mais ils ne pouvaient pas être considérés comme un atout concret, et certainement pas comme les Cadres de Chasse auxiliaires qu’O’Shovah avait espérés. Il se tourna vers ses propres conseillers Éthérés avec consternation, mais retint sa langue. Ce qui lui a surement sauver la vie, car ses actions étaient surveillées de très près.

Le nouveau venu se présenta comme Aun'Shi de Vior’la. C’était un vétéran de nombreuses batailles - ses nombreuses cicatrices en témoignaient - et il se comportait avec l’assurance d’un seigneur guerrier. O’Shovah s’est incliné bas quand Aun’Shi s’est approché de lui, observant les formalités habituelles pour accueillir un membre de la Caste des Éthérés, mais il y avait une raideur dans ses mouvements qui fit réfléchir Aun’Shi. Il expliqua soigneusement et patiemment à O’Shovah que le Haut Conseil Éthéré sur T’au, guidé par la sagesse d’Aun'Va lui-même, avait besoin des remarquables talents du Commandeur ailleurs. L’Éthéré expliqua calmement qu’au cours des prochaines années, la Caste du Feu devrait se retirer entièrement d’Arkunasha, emmenant avec elle autant de colons de la planète qu’elle le pouvait. Il superviserait personnellement l’extraction. Il n’y aurait plus d’attaques, plus de coups mortels - seulement de la défense. Le plateau sur lequel ils se tenaient serait leur forteresse, et ils protégeraient chaque iota de rouille au péril de leurs vies jusqu’à ce que tous les T’au vivants aient quitté la planète. Ils le feraient pour le Bien Suprême, avec effet immédiat.

Farsight acquiesça sèchement à la nouvelle et s’inclina en signe d’obéissance. Dans une partie secrète de son âme, cependant, il sentit une grande inquiétude s’installer. Comment les T’au avaient-ils pu abandonner la planète au moment où la victoire était enfin à leur portée ? Néanmoins, un Éthéré de haut rang avait parlé. Un simple commandant ne pouvait espérer apprécier l’ampleur des plans du Haut Conseil. Au cours de l’année suivante, Farsight a appliqué à la lettre les plans du conseil Éthéré. Regroupant les civils T’au dans une série de bio-dômes construits à la hâte au sommet du plateau d’Argap, il défendit la forteresse naturelle avec toutes les armes et stratégies à sa disposition. Bien qu’il ait perdu des milliers de bons soldats au cours de ce processus, il avait encore réduit l’effectif de la Waaagh! qui désormais convergeaient sans cesse vers sa position.

Après la Guerre[10]

La Caste du Feu est retournée à Arkunasha l’année suivante. Grâce aux informations cartographiques exhaustives exploitées par les drones de Farsight et au Livre de la Bête pour les guider, ils ont rapidement éliminé les Orks restants. La Waaagh! avait en effet déjà été brisée sur le Plateau d’Argap, réduite à moins d’un centième de sa taille lorsqu’elle avait atteint les sables rouges de la planète. Les Cadres de Chasse T’au ont purgé et reconquis la planète en moins d’un an, réinstallant les colons dôme par dôme tandis que la Caste de la Terre remettait en état ce qui avaient été ravagés par les Orks à un état fonctionnel.

Bientôt, la planète scintilla à nouveau comme un joyau parmi les étoiles, mais le Commandeur Farsight n’était pas là pour en être témoin ; son destin était ailleurs.

L’Empire T’au avait été assaillie par un nouvel ennemi - l’Imperium de l’Humanité.

Dans le même temps, il continua à attaquer leur structure de commandement, tuant en priorité les Mékanos, les Médikos et les Boss de Guerre, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucun parmi eux. Dans leur hâte de faire la guerre, les Orks qui avaient encerclé le plateau se sont acharnés sur ses défenses jusqu’à ce que les vallées en contrebas soient étouffées par les cadavres. Aucun d’entre eux n’a vue où accepter la perspective de battre en retraite, et Farsight a impitoyablement exterminé tous ceux qui ont franchi ses cordons de défense.

De nombreux élèves du Commandeur Farsight, dont Brightsword, appelèrent à la vengeance pour ceux qui étaient tombés. Ils proposaient une ultime poussée pour exterminer les aliens une fois pour toutes avant leur extraction. O’Shovah secoua sombrement la tête. La loi des Éthérés devait être respectée, répondit-il, quelles que soient les circonstances ou les opinions. Les mots étaient comme des cendres dans sa bouche, mais il les pensait tous.

C’est ainsi que les colons T’au furent évacués d’Arkunasha, et la Caste du Feu avec eux. Alors que son vaisseau amiral quittait le système, Farsight regardait dans l’espace depuis le dôme de ses quartiers, la planète pour laquelle des milliers de ses guerriers s’étaient battus et avaient péri s’éloignait jusqu’à n’être plus qu’un petit point parmi des milliers d’étoiles indifférentes.[11]

Source

Pensée du Jour : « Le cœur de l’univers est impitoyable et glacial ; il n’a cure de la vie humaine. »
  • Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement
  1. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - The Rust Planet (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  2. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - Arkunasha (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  3. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - Waaagh! Dok (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  4. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - Da Painboss (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  5. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - The People of the Domes (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  6. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - The Way of the Broken Sword (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  7. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - The Beast Rears to Strike (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  8. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - The Triumph of the Spirit (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  9. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - Massacre at Ghoul's Gorge (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  10. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - The Great Decree (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  11. Farsight Enclaves - A Codex : Tau Empire Supplement, Chapter - The Great Decree (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)