Marcheurs Orks

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Rugissant, trébuchant et s’agglutinant vers l’ennemi dans d’épais nuages de fumée huileuse, avec d’énormes griffes de fer qui claquent et des armes lourdes crachant la mort sans discernement, les Dreds et les Boît’Kitu sont des monstres de métal construits par les Orks pour massacrer leurs ennemis. Certains Mékanos croient que les "Dred Eud’la Mort" et leurs semblables mécaniques sont l’incarnation des "Orks Mékaniks" et rares sont ceux ayant survécu pour raconter l’histoire leur rencontre de ces terrifiantes machines de guerre au combat qui ne seraient pas d’accord.

Dred Eud'la Mort

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Un Dred Eud’la Mort.

Bien que leur taille et leur forme soient variables, les Dred Eud’la Mort incarnent trois idéaux de la philosophie Ork : gros, violent et surarmé. Ils avancent en claudiquant vers l’ennemi, leurs armes de corps à corps s’agitant par anticipation tandis qu’ils font feu de leurs armes lourdes.

Un Ork impatient de prouver sa force commettra parfois la terrible erreur de se porter volontaire pour devenir un pilote de Dred. Il pense qu’une fois au contrôle d’une machine bardée des meilleures armes de l’arsenal Peaux-Vertes, plus rien ne pourra s’opposer à ses ambitions. Cependant, il découvre rapidement les désavantages de se retrouver enfermé en permanence dans une boîte en métal. Cette situation a tendance à le rendre légèrement fou, c’est pourquoi les Dreds nouvellement créés ont besoin de se défouler sur tout ce qui passe à leur portée, d’où leurs talents pour toutes sortes d’opérations de démolition.

Les Dreds Eud’la Mort, en particulier, sont des plates-formes d’armes extrêmement efficaces, dotées de multiples combinaisons de griffes, de scies, de Karbos, de Méga-Klateurs et de Kanons à Rokettes. Construits d’abord (selon certaines sources apocryphes) pour singer les Dreadnoughts de l’Adeptus Astartes, ils sont un atout extraordinairement puissant pour toute force Ork, malgré le manque de sophistication technologique de leur part. Bien que leur conception soit souvent très différente, comme le souhaitent les Orks, ils peuvent tous servir de troupes de choc, capables d’anéantir les hommes et les machines avec une facilité méprisante, en détruisant les fortifications, en brûlant avec leurs armes intégrées et en repoussant les tirs d’armes légères au fur et à mesure. Utilisés de cette manière, les Dreds Eud’la Mort peuvent former un fer de lance blindé brutal derrière lequel une marée d'Orks peut déferler dans la position la plus lourdement défendue, tandis que dans une bataille rangée, ils peuvent se frayer une voie à travers les rangs ennemis dans une orgie chaotique de destruction, massacrant et écrasant tout ce qui leur tombe sous la main. Des rumeurs décrivent des engins plus étranges encore, dotés d’armes de siège démesurées, ou montés sur chenilles. Connaissant les Orks, ces adaptations sont tout à fait vraisemblables.

La technologie à l’origine de la création des Dreds, bien qu’indéniablement rudimentaire, est toujours effroyablement efficace. Nombre de ces bêtes métalliques sont également le fruit de l’expertise d’un Médiko dans le domaine de la chirurgie des Orks. Seuls les Médikos savent quels fils relier à quelles parties du cerveau de l’Ork. Se contenter de clouer le pilote sur son siège pour voir ce qui se passe ne fonctionne pas (mais certains ont essayé). En outre, les Dreds ont besoin de visites médicales régulières, car les combats ont tendance à en débrancher les câbles. Cela signifie généralement qu’un malheureux pilote Ork "volontaire" - attiré par la promesse d’une puissance facile - soit "recruté" d’une autre manière (parfois en rendant innocemment visite au Médiko pour un peu de dentisterie) se retrouve définitivement attaché et branché sur une unité de contrôle d’un Dred Eud’la Mort, qui, tout en rendant certains complètement fous, se stabilise tôt ou tard après une bonne dose de rage mécanisée destructrice aux dépens des passants et des bâtiments voisins (ou "rodage" comme l’appellent les Mékanos). Cela ne l’empêche toutefois pas de prouver les capacités destructrices de son engin à la moindre occasion, ne serait-ce que pour mieux se consoler de devoir se nourrir à travers une grille. Il existe bien sûr des Dreds Eud’la Mort qui ne sont pas construits selon la méthode "chirugikale" traditionnelle et qui sont plutôt maîtrisés par une série d’engrenages, d’armatures et de gros boutons à l’intérieur de l’unité de contrôle. Bien que beaucoup plus sujets à se tromper, il y a des avantages pour un pilote Mékano qui souhaite conserver l’usage de ses jambes et ne pas voir le reste de sa vie à travers une petite grille de vision ![1]

Bandes de Dreds

Certains Mékanos sont obsédés par l’idée de créer la machine de guerre ultime de la race Ork. Ils rêvent de mener au combat des hordes de Dreds Eud’la Mort et de Boît’Kitu aussi nombreuses que les bandes de Boyz menées par les Boss de Guerre. Un tel exploit est à la portée des Gros Meks les plus doués, qui deviennent souvent des renégats en poursuivant cette quête lors de laquelle ils fabriquent toujours plus de Dreds en pillant les ressources de leur tribu.

Un exemple flagrant d’un tel cas fut celui de Bugnutz, un Gros Mek qui désossa un Chariot d'Guerre et se servit de ses pièces pour fabriquer trois Boît’Kitu dans lesquelles il plaça ses fidèles Grot Graisseurs. Malheureusement, le Chariot d’Guerre en question appartenait au seigneur des Roues Sanglantes Kilskarr l’Ékrazeur, qui fut outré par un tel affront.

Bugnutz termina sa carrière cloué à l’avant du Chariot d’Guerre qu’il dût construire pour remplacer l’ancien. Depuis ce jour, l’histoire de Bugnutz est un avertissement pour les Mékanos dont l’ambition dépasse les limites du raisonnable (c’est-à-dire tous les Mékanos).

Boît'Kitu

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Des Boît’Kitu.
« Tu t’crois gros, hein ? Tu t’crois pluss gros qu’Buggit, ’spèce de gland ? Ben tu l’es plus ! C’EST FINI ! C’est Buggit qu’est l’gros maint’nant, et y va t’écrabouiller ! WAAAGH! »
- Buggit "La Krevette", pilote de Boît’Kitu.

Les Boît’Kitu, en revanche, bien qu’ils ne soient que des cousins plus petits, voire plus grossiers, des Dred Eud’la Mort (et le plus souvent avec moins de membres), sont en fait à bien des égards des machines de guerre très différentes. Cela est dû en grande partie au fait que leur équipage n’est pas composé d’Orks, mais plutôt de Grots, câblés aux commandes. Lorsque la construction des Boît’Kitu est en vue, les Gretchins de toute taille et couleur font la queue pour avoir une chance d’échanger leur vie misérable et souvent effroyablement courte en tant qu’esclaves des Orks contre une existence tout aussi courte mais beaucoup plus spectaculairement violente et magnifique en tant que pilote des Boît’Kitu. Les rêves de domination sur leurs grands maîtres et de distribution de dégâts pour changer remplissent leur petit cerveau vicieux de joie.

En effet, la concurrence entre eux peut être telle que de nombreux ateliers de Mékanos et de Grots organisent des loteries impromptues pour décider qui sera choisi pour piloter la nouvelle Boît’Kitu. Ceci afin de réduire les meurtres et les coups de poignard dans le dos entre les candidats. Une fois qu’ils sont installés dans leurs nouveaux corps en métal, il n’est pas rare que le Grot qui se trouve à l’intérieur cherche à se venger de ses anciens oppresseurs. Il jaillira dans leurs maisons au beau milieu de la nuit dans un cri terrible ou s’amusera à les piétiner sous les yeux médusés de leurs camarades. Les Mékanos et les Médikos responsables de la réincarnation du Grot regardent cela avec une bienveillance paternelle avant de le ramener dans son enclos une fois qu’il s’est défoulé. Il y reste alors à l’état léthargique aux côtés des autres machines en émettant un ronflement mécanique, jusqu’à ce qu’il soit réveillé pour aller au combat. Bien que cela soit considéré comme normal et même drôle par les Orks, la plupart des Mékanos apprennent rapidement qu’il est sage d’équiper leurs Boît’Kitu d’un interrupteur pratique pour les maintenir en sommeil entre les batailles.

Les chefs de guerre Orks voient les Boît’Kitu comme des unités de choc pratiques et totalement jetables, suffisamment bien blindées pour courir et mener la charge et avec un armement habituel constitué d’un seul bras de combat rapproché équipé d’une griffe massive à lame de cisaille, d’une scie ou d’un marteau et assorti sur l’autre bras d’une arme lourde à courte portée de quelque sorte avec laquelle ils sont généralement de meilleurs tireurs que leurs impatients cousins Orks. Elles claudiquent et déambulent à travers le no man’s land tout en vidant les chargeurs de tout un assortiment d’armes lourdes qui - grâce à la précision relative des Grots - touchent plus souvent qu’elles ne ratent. Les projectiles au nez plat des Lance-Rokettes font exploser les véhicules ennemis et s’écrouler les fortifications. Les Karbonizators crachent des langues de feu qui engloutissent l’adversaire dont les hurlements couvrent les rires hystériques des pilotes Grots. L’arme la plus crainte des Boît’Kitu est probablement le Bazoogrot ; sorte d’énorme tromblon alimenté par un gros entonnoir enchâssé au-dessus de sa chambre, le Bazoogrot est généreusement rempli de ferraille, de roche, de clous, de vils, de balles, d’outils cassés, d’éclats de verre, de Squig ahuris et - la plupart du temps - des restes du déjeuner de l’armurier. Mis à feu à moyenne ou courte portée, le Bazoogrot emplit l’air d’un nuage sifflant de shrapnel fatal capable de transformer des escouades d’infanterie en brume rougeâtre en un battement de cils.

Les Boît’Kitu sont capables de faire des dégâts considérables, même face à une forte opposition. Un autre avantage est que les Boît’Kitu qui sont détruites ou réduites en miettes peuvent être facilement récupérées et recyclées en d’autres Boît’Kitu - après tout, il n’y a jamais de pénurie de pilotes volontaires ! L’inconvénient des Boît’Kitu est que même un Grot massif, blindé et actionné par un piston, reste malheureusement un Grot dans l’âme, malgré sa puissance retrouvée, et les Grots peuvent souvent se montrer lâches, capricieux et facilement distraits, n’ayant aucun des sentiments psychotiques et souvent suicidaires d’invulnérabilité auxquels succombent la plupart des Orks une fois branchés sur un Dred Eud’la Mort. Étant plus petites, les Boît’Kitu opèrent souvent par escadrons de deux ou trois machines, mais c’est aussi parce que leurs pilotes gardent un certain degré de la lâcheté propre aux Gretchins et éprouvent du mal à dominer leur instinct de conservation, même en étant connectés à une machine à tuer de trois mètres de haut. Ils ne se sentent en sécurité qu’en groupe et ne se croient nullement invincibles comme les pilotes de Dreds. Il n’est pas rare de voir des Boît’Kitu rester pétrifiées par le danger, ou même s’enfuir lorsque les balles commencent à fuser, bien que leurs carapaces de métal les protègent sans peine contre tous les tirs d’armes légères. Pour surmonter cela, les Mékanos ont sagement tendance à les regrouper en petits groupes pour renforcer leur courage. Tous les Grots s’accrochent instinctivement à la sécurité du nombre (et à la possibilité de trahir leurs camarades pour s’échapper), mais malgré cela, certaines Boît’Kitu sont connues pour tituber de paniquer lorsqu’on leur tire dessus ou pour essayer de se cacher lorsque les choses se gâtent. À l’inverse, lorsqu’elles sont confrontées à un adversaire maîtrisé ou à un ennemi en détresse, la tendance naturelle des Grots à être vicieux se manifeste et ces petits sadiques surpuissants prennent un grand plaisir à abattre, brûler, écraser et découper tout ce qui leur tourne le dos.

Les pilotes de Boît’Kitu qui conservent leur sang-froid et qui ne sont pas détruits par les canons adverses font invariablement charger leurs marcheurs en poussant de stridents Waaagh! métalliques. Une fois au corps à corps, ils infligent autant de dégâts qu’au tir, et accomplissent leur besogne sanglante d’outils industriels à l’allure cruelle fixés an bout de longs membres articulés. Des pinces hydrauliques déchirent les adversaires les plus lourdement cuirassés, des disqueuses criardes produisent des pluies de viscères à chacun de leurs coups et des foreuses vicieuses s’enfoncent dans la coque des véhicules, détruisent leurs systèmes vitaux et déchiquettent leur équipage horrifié. Ainsi armées, les Boît’Kitu ravagent les positions ennemies et laissent libre cours à leur colère et leur mépris au milieu des hurlements de leurs victimes.[2]

Méga-Dred

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Un Méga-Dred.

À l’opposé du Boît’Kitu en terme de terreur se trouve le terrifiant "Méga-Dred". Le Méga-Dred est un monstrueux marcheur blindé, beaucoup plus grand et considérablement plus puissant que les Boît’Kitu et les Dreds Eud’la Mort les plus courants de l’arsenal Ork. Ils intègrent une énorme puissance ingénierie dans un cadre relativement compact, ce qui les rend extrêmement flexibles sur le champ de bataille, contrairement au Krabouilleur, beaucoup plus grand mais moins mobile (qui, bien qu’il soit équipé d’une pléthore de canons, ressemble plus à une forteresse ambulante qu’à un Dreadnought au combat). Les Méga-Dreds sont généralement armés d’une combinaison d’armes de haut calibre, dont le Groskanon, qui sont tout simplement trop puissants pour que leurs homologues plus petits puissent les utiliser. À côté de ces Groskanons, la plupart montent les tristement célèbres Griffes Rippa : des pinces gigantesques à champ de force assisté par des lames de cisaille, capables d’ouvrir les chars les plus lourdement blindés comme des fruits mûrs. Étant plus grands et beaucoup plus sophistiqués (du moins en termes Orks) que les marcheurs ordinaires, la plupart des Méga-Dreds sont contrôlés par un système hybride d’implants chirurgicaux détachables (souvent enfoncés et retirés du crâne du pilote avant et après le combat), et sont équipés de réacteurs extrêmement dangereux mais puissants pour les alimenter. Grâce à des plaques de blindage ablatif superposées, ils peuvent traverser la puissance de feu ennemie et faire exploser un Dred ordinaire en quelques pas.

Certains Mékanos se spécialisent dans la construction de ces créations excentriques sans qu’il y en ait deux qui soient exactement identiques. Pour ces Mékanos obsessionnels, ils sont les machines à tuer ultimes, et les Méga-Dreds sont très prisés par les chefs de guerre Orks, dont beaucoup sont prêts à donner une fortune en dents pour les acquérir. Peu de Mékanos ont la capacité de créer des Méga-Dreds et la compétition pour piloter ces monstruosités est féroce. Les Orks qui le font deviennent souvent fous de joie devant les dégâts que leurs machines peuvent infliger, tandis que certains Mékanos, jaloux de ceux qui ont le droit de "s’amuser" construisent leurs propres exemplaires encore plus farfelus de ces machines pour leur usage personnel. Ces redoutables "Méka-Dreds personnalisés" sont encore plus fous et dangereusement imprévisibles que les autres, souvent équipés de multiples servo-armes pour "réparer le champ de bataille" et d’armes expérimentales et énergivores comme le Big-Zzappa, un "canon" imprévisible dont les explosions peuvent à un moment réduire une armure en adamantium en scories et, ou à l’opposer, ne faire guère plus que mettre les cheveux de sa victime à rude épreuve.[3]

La théorie veut que le Méga-Dred soit l’invention du Gros Mek Buzzgob. Comme beaucoup de Mékanos, Buzzgob est fasciné par les grandes machines de guerre atopiques, des Boît’Kitu tueurs aux Krabouilleurs et aux Gargants. Il les aime tellement qu’il a construit sa propre petite armée, connue sous le nom de Dredheadz de Buzzgob.

Pour équiper les Dredheadz en vue de la bataille, Buzzgob s’est attelé à la construction du plus grand et du plus dangereux Dred Eud’la Mort qu’il pouvait. Bientôt, son projet avait pris une telle ampleur qu’un seul pilote Ork ne pouvait pas le contrôler. Les premières expériences avec un seul pilote Ork câblé se soldèrent par un désastre (et de nombreuses victimes involontaires parmi les spectateurs !).

Buzzgob a revu sa conception et a introduit un second membre d’équipage. Pendant que l’Ork pilotait la grosse machine et se lançait dans un combat rapproché, un mitrailleur Grot était positionné dans la coque avec lui. Il en résulta une amélioration considérable du contrôle et de la précision de l’arme. Le premier véritable Méga-Dred était né.

Sa conception finalisée, Buzzgob a ordonné à ses Mékanos de continuer à les construire. C’est ce qu’ils firent, en construisant plus de vingt pour le Dredheadz de Buzzgob, prêt pour son attaque prévue sur Kastorel-Novem. Lorsque les Dredheadz de Buzzgob envahirent Kastorel-Novem, ses nouveaux Méga-Dreds furent parmi la première vague à atterrir. Observant du haut de son propre Krabouilleur, Buzzgob se mit à rire de satisfaction alors que les machines se déchaînaient dans les usines et les raffineries.

Après leur victoire, Buzzgob donna un nouvel ordre : « Faites-en plus ! »[4]

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Un Gorkanaute.

Gorkanaute et Morkanaute

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Un Morkanaute.

La terre tremble et des Waaagh! assourdissants et métalliques retentissent tandis que les Gorkanautes et les Morkanautes marchent au combat. À mi-chemin entre le Dred Eud'la Mort et le Krabouilleur, ces machines de guerre bipèdes combinent les forces et les atouts des marcheurs et des chars d’assaut avec une efficacité grandiose.

Hauts de plus de six mètres et d’aspect orkoïde, les Gorkanautes et les Morkanautes sont des effigies de guerre qui évoquent les aspects de Gork et de Mork. Un Gorkanaute est en général piloté par un Nob, tandis qu’un Morkanaute sera contrôlé par le Mékano qui l’a construit. Dans les deux cas, le pilote embarque seul dans cette énorme armure de combat dans le but de se faire un nom.

Typiquement, un Ork franchit cette étape drastique après avoir reçu des visions des Dieux Orks lui enjoignant de partir pour les étoiles et à rejoindre la Grand’ Waaagh!. Parfois, elles interviennent après qu’un ouragan d’énergie Waaagh! traverse le cerveau du peau-verte, suite à un orage Warp localisé ou au surplus d’un Bizarboy proche qui se "laisse aller". D’autres fois, elles résultent d’un coup sur la tête ou d’une cuvée douteuse de bière de Squigs, mais le résultat est le même : le pilote part sur le sentier de la guerre, accompagné par les gars les plus loyaux ou les mieux payés de son entourage. Certains disparaissent sans laisser de trace, avalés par les ténèbres du vide, mais d’autres - tels Nardzog le Krabouilleur ou Kaptaine Killgubbinz - ont su se faire un nom. Depuis que la Grande Faille a divisé la galaxie, les occurrences de tels héros du peuple Ork se mettant en quête de batailles et de gloire se sont multipliées. Des bandes entières de Gorkanautes et de Morkanautes nomades ravagent l’espace impérial, professant à travers leurs haut-parleurs la gloire de la Grand’ Waaagh! et le retour de Gork et de Mork. Après eux, seule une désolation calcinée témoigne de leur passage.

Gorkanaute

Tout dans le Gorkanaute est consacré à tuer. Aussi subtil qu’un coup de masse en pleine figure, il remplit à la perfection les rôles de briseur de ligne et de fer de lance pour l’infanterie Ork. L’un de ses bras se termine en immense pince hydraulique de Gork, une arme capable de creuser la muraille d’une forteresse ou d’éventrer un char d’un seul coup. Son autre arme primaire est l’énorme cracheur de dakka nommé Méga-Fling’ Deffstorm. Formé de six gros Fling’ à triple canon montés sur une armature rotative, le Deffstorm tourbillonne avec un vrombissement strident avant de répandre une quantité ahurissante de projectiles sur ce qui lui fait face. Infanterie, véhicules et bâtiments sont ravagés par cette grêle implacable, et lorsque les fûts se taisent, il n’est pas rare de voir des couloirs de cadavres et d’épaves s’étirant du Gorkanaute jusqu’à des centaines de mètres devant lui.

Morkanaute

Si un Gorkanaute incarne la brutalité fatale de Gork tout-puissant, un Morkanaute fait étalage de la ruze mortelle du non-moins-tout-puissant Mork. Les Mékanos qui construisent et pilotent les Morkanautes les dotent de toutes sortes d’armes et de bidules clignotants. Leurs rokettes, leurs Fling’ et leurs Méga-Tapeurs Kustom fauchent promptement l’ennemi et leur Pince de Mork ne fait qu’une bouchée du moindre survivant. Beaucoup de Morkanautes portent aussi un Champ de Force Kustom pour dévier les tirs de riposte tandis qu’ils dévastent le champ de bataille.

Les pilotes de Morkanaute - comme leurs homologues de Gorkanaute - sont souvent des parias. Certains ressentent l’appel de la Grand’ Waaagh! et se mettent en quête de carnage au nom de Mork. D’autres combattent pour des Flibuztiers afin de piller les secrets technologiques d’autres races. Ces Badmeks ont en général été bannis pour des crimes comme s’être servi de la hutte du Bizarboy comme cible d’entraînement. Ces pilotes dévoyés sont particulièrement dangereux, et commencent souvent leur errance après avoir piétiné par vengeance leur ancienne tribu.

Sources

Pensée du Jour : « Méprisez l’hérétique : sa voie le mènera à la damnation éternelle. »
  • Codex Orks, V8
  • Imperial Armour Vol. 8 : Raid on Kastorel-Novem
  1. Imperial Armour Vol. 8 : Raid on Kastorel-Novem - Dreads and Kans (traduit de l’anglais par Guilhem)
    Informations issues du Codex Orks, V8 - Deff Dreads et résumées par Guilhem.
  2. Imperial Armour Vol. 8 : Raid on Kastorel-Novem - Dreads and Kans (traduit de l’anglais par Guilhem)
    Informations issues du Codex Orks, V8 - Killa Kans et résumées par Guilhem.
  3. Imperial Armour Vol. 8 : Raid on Kastorel-Novem - Dreads and Kans (traduit de l’anglais par Guilhem)
  4. Imperial Armour Vol. 8 : Raid on Kastorel-Novem - Dreads and Kans (traduit de l’anglais par Guilhem)