Catégorie:Sectes Génovores

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ICHAR IV : L’AVANT-GARDE DE LA FLOTTE-RUCHE KRAKEN

Plus de deux cents ans après l’incursion initiale des Tyranides menée par la Flotte-Ruche Béhémoth, certains membres de l’Adeptus Administratum commencèrent à remettre en question la nécessité de maintenir une si importante puissance militaire dans le sud-est galactique. Des rapports faisant état d’actes de terrorisme et de révolutions furent présentés comme les symptômes du méconten-tement des populations devant rester constamment sur le pied de guerre. Cependant, il s’avéra que si les personnes qui soutenaient ce point de vue avec le plus de ferveur et recommandaient le retrait des forces militaires étaient pour la plupart originaires de ces mêmes régions, certaines venaient d’ailleurs et s’étaient implantées dans le sud-est galactique depuis peu de temps. Ce détail réveilla l’attention des Inquisiteurs qui craignant des manipulations, lancèrent des investigations qui révélèrent au grand jour l’hérésie. Cette découverte fut le point de départ d’une purge qui concerna tous ceux qui avaient été en contact avec les mondes concernés, soit des dizaines de milliers de personnes. Bien que cette tentative d’enrayer le développement de la contamination fût un succès, l’Inquisition avait découvert la plus importante Secte Génovore à avoir jamais pris pied sur des mondes civilisés.

Ichar IV, le noyau d’un complexe industriel vital pour l’Imperium fut le premier monde à faire l’objet du regard vigilant de l’Inquisition. Des années auparavant, une secte religieuse portant le nom de la Confrérie, avait rallié à sa cause des centaines d’ouvriers en proclamant le retour de l’Empereur et en promettant à chacun une place à ses côtés. Les actes de charité de la Confrérie firent bientôt parler d’eux, et leur authenticité semblait irréprochable, y compris lors des investigations poussées menées par l’Ecclésiarchie. Cet ordre faisait preuve d’une foi louable envers l’Empereur, et finit même par obtenir la permission d’ériger la Cathédrale de la Vraie Foi au centre de Lomas, la capitale d’Ichar IV.

Peu après sa construction, des émeutes civiles éclatèrent alors que les prêcheurs de la Confrérie exacerbaient le zèle de la population jusqu’à la frénésie en annonçant l’arrivée imminente de l’Empereur.

Les soldats de l’Adeptus Arbites furent employés pour tenter de restaurer l’ordre, mais ils furent fauchés par des nids de mitrailleuses dissimulés dans la Cathédrale, avant que des foules entières de rebelles surexcités ne fondent sur eux et les obligent à battre en retraite.

Lorsque les survivants de l’Adeptus Arbites demandèrent la possibilité de se replier parmi les Forces de Défense Planétaire, ces dernières se rebellèrent à leur tour pour aller en grande partie rejoindre les adorateurs fanatisés de la Confrérie, qui plongea alors la capitale et bientôt toutes les autres cités de la planète dans la guerre civile. La corruption gagna rapidement de sorte que toutes les figures officielles de la planète tombèrent l’une après l’autre sous les balles d’un sniper ou entre les griffes des Génovores. La Confrérie annonça la mise en place d’un nouveau gouvernement théocratique un mois avant l’arrivée de l’Inquisition sur Ichar IV.

L’Inquisiteur Agmar ne perdit pas de temps à chercher à remonter à l’origine du problème, et considérant à juste titre que la rébellion était un complot orchestré de main de maître, il demanda l’assistance du Chapitre des Ultramarines puisque Macragge se trouvait non loin. En attendant leur arrivée, il mena de nombreux raids au cœur du territoire contrôlé par la Confrérie tandis que la guerre civile faisait rage. À chaque nouvelle expédition, il en apprit toujours davantage sur la véritable nature de la Confrérie jusqu’à ce qu’il découvrit le premier essaim et que ses pires craintes soient dès lors confirmées.

Dans les mois qui suivirent, une offensive impériale d’envergure fut lancée contre Lomas, tandis que les Ultramarines se déployèrent au cœur même des forces de la Confrérie. Un contingent constitué de vingt Terminators fut téléporté directement dans la nef de la Cathédrale de la Vraie Foi et se fraya un chemin à travers la foule massée des acolytes. La contre-attaque de la Confrérie ne tarda pas à suivre, et toute humanité semblait avoir disparu de ses adeptes qui n’étaient autres que des Hybrides dégénérés et des sectateurs se battant avec une frénésie suicidaire, mais les Terminators avaient la ferme résolution de s’enfoncer dans les cryptes sombres de la Cathédrale, et rien ne put les en empêcher.

Le quartier général de la Confrérie était un véritable réseau de tunnels inquiétants, gorge d’innombrables Génovores qui se jetaient vague après vague sur les Ultramarines. Mais les Terminators, habitués à combattre ces adversaires dans les couloirs confinés des Space Hulks, possédaient l’armement adéquat et se servaient de leurs Lance-Flammes Lourds pour se couvrir des attaques de flanc.

Pourtant, le nombre de Génovores ne semblait pas réduire, et les vétérans Space Marines tombèrent l’un après l’autre jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une poignée. Ils continuèrent malgré tout à progresser pour finir par pénétrer dans une imposante pièce voûtée dont les pans de mur formaient des arches. Sur chacun d’entre eux était accrochée une forme chitineuse et humide, tandis qu’au centre de la pièce trônait la forme bouffie du Patriarche de la secte, le premier Génovore à avoir contaminé ce monde flétri. Une horde de monstruosités se jeta alors sur les Terminators pour engager un combat brutal. L’Archiviste des Ultramarines se fraya un chemin jusqu’au Patriarche qui tentait de le soumettre à sa volonté. Incapable de venir à bout au corps à corps de la créature trop rapide pour lui, l’Archiviste commanda à ses hommes de tous le prendre pour cible conjointement. Une tempête de bolts s’abattit sur les deux ennemis, mais tandis que les projectiles ricochaient sur l’armure du Psyker, ils explosèrent dans la chair vulnérable de la créature, ce qui donna l’opportunité à l’Archiviste de l’achever d’un coup de sa Hache de Force. La mort du Patriarche plongea sa progéniture dans la confusion, et les Terminators n’eurent plus qu’à terminer leur travail.

En quelques mois, Ichar IV était retombée sous le contrôle des forces impériales, mais l’Archiviste des Ultramarines et les Astropathes situés dans la région avaient tous ressenti le cri psychique occasionné par la mort du Patriarche se propager à travers le Warp, et certains affirmèrent même avoir décelé un subtil changement dans les courants de l’Immaterium.

Quinze jours plus tard, les véritables troupes du Grand Carnassier fondirent sur les bordures Orientales tandis que la Flotte-Ruche Kraken consommait tout sur son passage.


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Le Fléau Génovore est une infection parasite de l’esprit, du corps et de l’âme qui ronge le cœur de l’Imperium. Hybrides de Xenos et d’humains doués d’une patience sans limite et d’une haine implacable pour l’Imperium, ces zélotes des Sectes Génovores préparent leur offensive pendant plusieurs générations, avant de surgir des recoins les plus obscurs du domaine de l’Humanité. Des milliers de sectateurs prient leur Patriarche, un dieu vivant venu d’outre-monde, et quand vient le jour sinistre et glorieux de l’ascension d’une Secte Génovore, ses guerriers ont déjà dix coups d’avance sur l’ennemi. Des saboteurs ont détruit les lignes de ravitaillement, des agents dissimulés ont assassiné les principaux commandants et les routes d’évacuation ont été coupées par des équipes de démolition et de minage industriel. Les caisses de munitions ont été pillées, les réserves de carburant sont à sec, les transports ont été détournés et la flotte de soutien sabordée dérive en orbite.

Experts en embuscade, ils surgissent de nulle part pour semer des ravages par leur puissance de tir ou par des raids éclair. Guidée par un monstrueux Patriarche, cette armada d’adorateurs zélés, de machines industrielles converties en engins de guerre, d’hybrides xenos à la puissance dévastatrice et de chefs sournois dotés de pouvoirs spéciaux a tout pour s’assurer la victoire. Des véhicules de transport armés s’élancent depuis les habitations civiles pour conduire leurs passagers monstrueux au front, tandis que des dirigeants charismatiques et des agents doués de facultés surnaturelles démantèlent les armées ennemis. Lorsque la secte déchaîne les monstruosités xenos qui lui servent de troupes de choc, l’ennemi est déjà encerclé et piégé, affaibli à souhait en prévision d’un massacre planifié de longue date.

La menace d’un credo Xenos abominable - jusque-là inconnu - s’est dévoilée, et elle s’apprête à conquérir la galaxie.

  • Loyauté Aveugle : Les Sectateurs Génovores sont si fanatiques qu’ils donneraient leur vie pour leurs maîtres.
  • Embuscade de la Secte : Les Sectes Génovores planifient avec soin leur soulèvement contre leurs oppresseurs, en restant bien cachés jusqu’au moment de l’ascension.
  • Insurgés : La terre promise est à prendre, et une fois qu’une Secte Génovore s’est lancé, il ne renoncera pas tant qu’il sera de ce côté-ci de la tombe.
  • Credo de la Secte : Chaque Secte Génovore a ses propres croyances et sous-cultures, et lutte à sa façon jusqu’au jour de se fondre dans la conscience collective Tyranide.


Le triomphe des Xenos sur l’homme est inéluctable. La galaxie ne peut pas contenir les deux indéfiniment, car les uns se nourrissent des autres sans jamais être rassasiés. Ce n’est qu’en rejoignant les seigneurs Xenos - en devenant eux - que l’Humanité survivra. Succombez, admettez votre infériorité et acceptez le Baiser du Génovore. Alors vous deviendrez fort et gagnerez votre place parmi les étoiles !

Adorateurs du Xenos

« L’humble héritera des étoiles. Lui seul est capable de discerner la gloire dans le rejet du pouvoir individuel au profit de la communauté. Que l’idiot et le païen brûlent dans les braises de guerres égoïstes. Nous nous dresserons au-dessus des flammes tel un Phœnix ressuscité ! Un ost d’anges à l’image des véritables maîtres de cette galaxie ! Une panoplie de dieux pour qui rien n’est hors de portée ! »
- Dherregau Threndact, Magus en exercice.
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Le Jour de la Conquête est proche.

Depuis les confins ténébreux et les rues ombragées émergent les Sectateurs Génovores, des silhouettes informes unies par la vénération sinistre d’entités insondables nées dans les étoiles. Mystérieux, furtifs et foncièrement malveillants, ils sont les chancres qui se développent dans les tréfonds de l’Imperium.

L’Humanité est assaillie de toutes parts par les pillards Xenos et les forces cauchemardesques du Chaos. Chaque jour, des milliards de vies sont sacrifiées sur l’autel de la guerre pour tenir l’ennemi à distance. Mais la menace la plus insidieuse envers la survie de l’Humanité s’est peut-être déjà infiltrée dans le système sanguin de l’Imperium. Nichés dans l’infrastructure d’innombrables mondes apparemment loyaux, les Sectes Génovores patientent, répandant leur corruption à travers la population jusqu’au jour où ils seront prêts à lancer leurs insurrections sanguinaires. Ce jour-là, ils déferlent, pourvus d’armes impériales volées et d’outils industriels convertis à des fins ignobles. Découverts sur les Lunes d’Ymgarl, les Génovores furent d’abord considérés comme une espèce unique. Après une série d’enquêtes poussées, l’Ordo Xenos s’aperçut qu’ils formaient l’avant-garde des Flottes-Ruches Tyranides, déployée en amont de leur approche pour semer la zizanie et la peur dans leur sillage. Robustes et dotés de griffes acérées capables de trancher des armures, les Génovores servent de troupes de choc aux Flottes-Ruches.

Mais c’est lorsqu’ils infiltrent l’espace impérial que les Génovores démontrent tout leur talent pour la furtivité et la ruse. Passagers clandestins de vaisseaux spatiaux, ils rodent et assassinent pour se répandre tel un virus à travers les voies de la galaxie. En théorie, il suffit qu’un Génovore parvienne à se faufiler dans un cargo et à atteindre un monde peuplé pour condamner un secteur tout entier. D’après certaines légendes, d’énormes bâtiments seraient infestés de dizaines de milliers de ces créatures. Si cela se révélait exact, d’immenses pans de l’Imperium seraient menacés.

Lorsqu’un Génovore gagne un monde-proie, son œuvre macabre commence. En l’espace de quelques années, il kidnappera des centaines de civils qu’il infectera de matériel génétique Tyranide. Avec le temps, ses victimes engendreront d’infects Hybrides Xenos et humains. Les descendants des premiers contaminés sont pourvus de traits Xenos parfaitement identifiables : de larges têtes bulbeuses et des serres affûtées. À mesure que s’étend la corruption, les générations suivantes sont capables de passer pour des humains et de se fondre dans la population, voire dans des organisations impériales telles que l’Adeptus Arbites, le Munitorum et l’Astra Militarum.

Au fil de son développement, le culte crée des Hybrides plus spécialisés pour servir le Génovore, à présent vénéré en tant que Patriarche. Dotés de dons psychiques, corrompus par la volonté du Patriarche, les Magus ont pour mission de convertir des cibles haut placées au sein de l’armée et du gouvernement de la planète. Les foules d’Hybrides sont menées par des Primus, des généraux et des spécialistes en embuscade chargés de coordonner le soulèvement à venir. Grâce à un sens du détail et de la contingence incomparables, les Nexos fournissent un appui tactique aux stratégies de leurs Primus. Les Sanctus font office d’assassins et les Locus de gardes du corps, tandis que les Clamavus prêchent la parole de la secte et coupent les communications ennemies. Les Chacals Atalans foncent au combat sur des motocross et des Wolfquads, harcelant les flancs ennemis pendant que des Génovores et des Aberrants - parfois renforcés par des géné-alchimistes appelés Biophagus - servent de troupes de choc.

Au terme de quelques mois, voire de plusieurs années de préparatifs, la secte finit par entrer en guerre. Le Patriarche transmet alors l’ordre synaptique de se dresser et de noyer la planète dans le sang. Lorsque les Hybrides le reçoivent, ils s’arment d’équipements militaires pillés et d’outils de minage, puis jaillissent en masse de leurs antres. Guidés par la volonté sournoise de leurs chefs de guerre, ils frappent d’abord les sites clés tels que les postes de communication, les spatioports et les dépôts de munitions. Privée de ses défenses et de la possibilité d’appeler au secours, la planète est prête à être conquise.

Avec une violence incontrôlable, le soulèvement des sectateurs s’abat sur ceux qui représentent la plus grande menace envers leurs plans. Des décharges assourdissantes de canons sismiques brisent les os, des perforatrices s’enfoncent dans la chair en une explosion de sang et des explosifs sont utilisés comme grenades de fortune. La secte dévoile enfin ses bannières et ses sceaux : des Acolytes Gardes-Icônes brandissent ses étendards et ses totems en forme de vers, leur présence poussant les couvains à de nouveaux pics de sauvagerie.

Au cours des longues années précédant ce moment, le culte aura volé et séquestré de nombreux véhicules pour accompagner sa campagne meurtrière. Des Camions Goliath et des Concasseurs bricolés, répandus à travers les mines et les manufactorums de l’Imperium, sont transformés à des fins sanguinaires. Équipés d’armements lourds, les Goliath transportent des couvains d’Acolytes jusqu’aux lignes de front, négociant les terrains les plus difficiles et déchiquetant l’infanterie ennemie sous une grêle de projectiles incessante. Les Concasseurs, quant à eux, foncent droit dans les formations adverses, leurs lames acérées réduisant les soldats hurlants en pulpe sanguinolente. En présence de blindés ennemis, la secte déploiera des chars Leman Russ et des marcheurs Sentinelles, pilotés par des Hybrides Néophytes restés cachés parmi les rangs des armées ennemies pendant des décennies. Foncièrement loyaux envers le Patriarche, ils tourneront leurs armes contre leurs anciens camarades sans éprouver le moindre remords. L’impact psychologique de cette trahison soudaine est une arme en soi.

Dans les ombres ils rôdent, insidieux, patients, toujours plus nombreux jour après jour, ils communiquent leur malédiction aux nantis comme aux humbles. Véritables parasites, ils absorbent la force et étendent leur influence toujours plus loin, attendant l’appel de leurs dieux étranges pour frapper. Arrive alors la trahison, le sang et l’horreur, puis l’irrésistible marée Xenos.

Bien souvent, l’élément déclencheur de ce soulèvement est l’approche d’une bio-flotte de Tyranides, considérés par la secte comme des sauveurs. Lorsque la Flotte-Ruche vomit ses nuées de créatures guerrières à travers l’atmosphère du monde, les sectateurs entonnent avec ferveur des prières à leurs libérateurs. Alors même que les Tyranides exterminent et dévorent toute source de biomasse sur la planète, les sectateurs continuent de croire que ces Xenos voraces élèveront les fidèles et les aideront à transcender leurs faiblesses mortelles, attendant avec impatience l’instauration de la communauté qu’on leur a promise. Pendant un moment au moins, Tyranides et sectateurs combattent ensemble, l’Esprit-Ruche s’assurant que les premiers ne s’attaquent pas aux seconds. Les Magus projettent des illusions qui déforment et lacèrent les esprits ennemis pour les pousser à se retourner les uns contre les autres avec un plaisir sadique. Dirigeant leurs troupes avec un talent remarquable, les généraux du Patriarche sacrifient des milliers de leurs guerriers pour ouvrir une voie à l’assaut Tyranide. En cette dernière heure exaltée, le Patriarche en personne se joint à la mêlée et ses fidèles sombrent dans une transe frénétique en voyant leur prophète massacrer les infidèles à coups de griffes et de crocs.

Dès que les derniers défenseurs sont submergés par cette vague de chitine et de griffés acérées, l’Esprit-Ruche soumet le Patriarche à sa conscience. Il devient une cellule anonyme dans la nuée Tyranide, et la gestalt appelée Esprit de Couvain qui unissait sa secte est tranchée. En ce tragique instant, les sectateurs comprennent enfin la vérité. Ces créatures stellaires qu’ils considéraient comme des Dieux se révèlent être l’instrument de leur mort, car les Tyranides n’ont que mépris pour la chair.

Caractéristiques Physiques

En infectant ses victimes avec son matériel génétique, un Génovore transmet quelques unes de ses caractéristiques physiques aux descendants de la victime. À la première génération, cela donne naissance à un Hybride avec de nombreux traits Génovores. Génération après génération, ces traits deviennent moins voyants, jusqu’aux Hybrides de quatrième génération qui peuvent passer pour des humains normaux.

Chaque caractéristique physique passe par certaines étapes.

  • Le crâne : Bien que les Hybrides Génovores perdent graduellement leur long crâne bulbeux, leurs yeux fixes demeurent ; une apparence qui trahi un Hybride ayant sinon l’air tout à fait humain. De la même façon, leurs crocs deviennent plus courts dans les générations suivantes, bien que les Hybrides gardent des dents vicieusement pointues.
  • Le corps : Les Génovores ont une solide carapace blindée pourvue de pointes dorsales et des liaisons apparentes sur leurs membres. Ils sont également penchés dans une perpétuelle position accroupie, comme s’ils attendaient de bondir, les faisant paraître plus petits qu’ils ne le sont réellement. Si seules les premières et deuxièmes générations conservent cette carapace, les Hybrides ont une position de plus en plus droite à mesure que leur épine dorsale se redresse pour adopter une structure plus humaine.
  • Les bras : Les Génovores ont quatre bras : une paire avec des mains dans la section centrale, et une paire avec de puissantes griffes sur leurs épaules avec lesquels ils attaquent. Les Hybrides des générations suivantes perdent un ou les deux bras dotés de griffes (les 1ère génération ont 3-4 bras, 3 pour la 2e, 2-3 pour la 3e, et 2 bras pour la 4e), leur laissant juste ceux avec des mains, et ces mains deviennent capables d’effectuer des taches compliquées.
  • Les jambes : Au fil des générations, les Hybrides perdent leurs jambes longues et puissantes caractéristiques des Génovores et acquièrent des jambes d’humains normales.
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Le Fléau Génovore

Lors d’un soulèvement de sectateurs, une vague de chair altérée et d’armure chitineuse s’abat sur les derniers remparts de la civilisation. Tout obstacle sera détruit, enfoui sous les corps des fidèles du Patriarche avant le Jour du Jugement Dernier.
Le Baiser du Génovore[1]

Les Génovores et les premières générations d’Hybrides ont un ovipositeur dans la gorge qui est utilisé pour implanter le gène des Génovores dans leurs victimes. Pour ce faire, le Génovore doit attraper la tête de sa proie, puis mordre ou "embrasser" le visage de sa victime. Si celle-ci est prisonnière du regard hypnotique du Génovore, elle n’aura aucun moyen d’échapper à l’implantation par elle-même.

Après avoir été implantée par la semence Génovore, la victime sombre immédiatement dans le coma. Elle reprend conscience quelques jours plus tard et semble parfaitement indemne, bien qu’un peu hébétée et surtout sans aucun souvenir conscient de son agression. Il n’y a aucun signe extérieur qui pourrait indiquer qu’il est l’hôte du gène Génovore. Évidemment, un Génovore tentant de transmettre son patrimoine génétique n’attaquera plus sa victime une fois l’implantation réussi. De plus, tous les Génovores sont capables de reconnaître l’hôte du gène, et ne lui feront aucun mal non plus.

La troisième génération d’Hybrides ont une chance sur deux d’avoir un ovipositeur. S’ils n’en possèdent pas, ce sont alors de Hybrides neutres - ou "drones" - et sont incapables de s’accoupler (bien sûr, avec un équipement chirurgical adapté, ils peuvent transmettre le gène Génovore en injectant leur sang à la victime).
La quatrième génération n’a jamais d’ovipositeur et peut seulement s’accoupler comme les humains normaux.

« Nous devons abandonner nos possessions matérielles, mis à part les armes qui servent la Grande Cause. Embrasser la doctrine du Magus c’est ne faire qu’un avec la secte immortelle, pour enfin renaître. Savourez la promesse de ce jour, mes frères, car nous sommes à l'aube d’une transformation à peine imaginable. »
- Acolyte Patrouilleur Galam Ut-Napishtim.

La fécondité et la vitesse de propagation des Génovores sont horribles, infectant des générations d’Impériaux avant de passer à l’attaque. Chaque nouvelle nichée a l’air plus humaine que la précédente, le génogerme Xenos semblant se diluer, mais la bête à l’intérieur reste inchangée. À l’apogée du cycle du fléau, les cauchemars aliens renaissent.

Comme le reste de son engeance née du vide, le Génovore est doué d’une patience inhumaine, subsistant avec peu de nourriture et attendant des décennies si nécessaire, avant de passer à l’action. Lorsqu’un Génovore atteint un monde mûr pour l’infection, il va se tapir dans des recoins sombres et oubliés, à l’insu de tous, prêt à répandre son infâme influence. Une fois sûr de pouvoir enlever des victimes sans se faire repérer, il rôde en marge de la société, ne sortant qu’à la faveur des nuits les plus noires pour fondre sur sa proie en se servant de ses membres musclés et durs comme de l’acier.

Les victimes des pièges silencieux du Génovore ne sont pas taillées en pièces pour être consommées plus tard, comme la plupart des proies des Tyranides, mais asservies par son regard hypnotique. La créature leur injecte ensuite une portion de sa biomasse avec son ovipositeur. Ce processus est connu parmi la secte sous le nom de Baiser du Génovore. Même s’il confère une partie de la force et de la longévité de l’entité Xenos, cette implantation est aussi froide et cruelle qu’un coup de poignard dans le dos. Le parasitisme consécutif altère leur corps jusqu’à être totalement souillé par le Xenos. Il modifie également leur esprit, les forçant à vénérer le Génovore en tant que figure messianique, idole d’une nouvelle religion obsessionnelle.

Chaque fois qu’un Génovore contamine une victime, il condamne sa lignée à jamais. Leurs progénitures Hybrides sont de formes aussi variées que hideuses. Certains traits sont assez répandus, comme les crânes bulbeux et les crocs pointus, une paire de membres supplémentaire pourvus de griffes acérées, une queue tronquée et une peau violacée et marbrée. Ces Hybrides forment la première génération. Le Génovore et ses hybrids de première génération hypnotiseront alors de nouvelles victimes, qui rallieront la secte et procréeront à leur tour, donnant naissance à la deuxième génération. Ces nouvelles créatures sont voûtées, non pas comme un vieillard ou un infirme, mais comme des ressorts comprimés qui menacent de sauter. Elles peuvent avoir cinq voire six membres, mais leurs yeux et leur bouche sont comme ceux de leurs parents humains, et elles peuvent se faire comprendre en Bas Gothique. Bien que leur esprit soit toujours aussi étranger et indéchiffrable, les Hybrides de deuxième génération sont assez fins pour comprendre la société hôte. Certains sont même mis au travail au sein des colonies industrielles de la secte, leur force et leur robustesse leur permettant de manier les outils de minage et les explosifs beaucoup plus efficacement qu’un agent humain.

Les cycles passant, la progéniture Hybride présente de moins en moins de mutations. La troisième génération se caractérise par un dos droit : de loin, les spécimens ont l’air humain, mais lorsqu’on les observe de plus près, on devine une tête striée, une peau mauve, et parfois même un membre vestigial caché sous les vêtements. Lorsqu’on arrive à la quatrième génération, les rejetons de la secte semblent parfaitement humains, et peuvent usurper des positions influentes pour favoriser les desseins de la secte. Des chefs à l’autorité surnaturelle émergent au sein de la hiérarchie secrète, des démagogues et des mages psychiques dont la rhétorique enflamme la colonie. Les sectateurs de quatrième génération sont capables de se reproduire entre eux. Ils ne donnent pas naissance à des humains purs, mais à des Génovores aussi étrangers que le progéniteur originel. Les parents de ces créatures de cinquième génération ne les voient pas comme les changelins qu’ils sont réellement, mais comme d’innocents nourrissons. Ils font tout pour les protéger, quitte à se sacrifier si nécessaire. À ce stade, l’emprise du fléau est totale et le cycle de l’infection recommence.

Le Génovore au cœur de la secte, nommé le Patriarche, a un contrôle inné sur chacun de ces serviteurs, toutes générations confondues. Le Patriarche les unifie en une seule et même conscience : une gestalt appelée Esprit de Couvain. C’est cette conscience partagée qui fait de la secte une organisation aussi solidaire et loyale, qui lui confère une force et une vitesse surnaturelle au combat, et qui cherche à saper la vertu spirituelle de l’Humanité. Ce genre de sectes peut prospérer longtemps dans les coins sombres de l’Imperium. Lorsqu’ils se soulèvent en une rébellion ouverte, ils peuvent renverser les défenses d’une planète en quelques heures, car les sectateurs de ces grandes insurrections se sont préparés toute leur vie en vue du jour de la conquête ultime. Les générations sont élevées en secret, chaque cycle portant ses fruits répugnants. Les infectés propagent le fléau, y compris chez leurs enfants, qui en contaminent d’autres encore. Tel un virus, ils se reproduisent de manière exponentielle, leur nombre se multipliant jusqu’à ce que les maîtres du sous-monde soient assez forts pour s’emparer de la planète hôte.

Si les dernières générations de chaque cycle ont un aspect humain, elles restent des Xenos. Leur allégeance va aux organismes qui envoyèrent le Fléau Génovore sur leur planète, et aux Hybrides de leur engeance cachée. Leur Patriarche inhumain venu des étoiles est accroupi au centre d’une toile d’influence qui s’étend jusqu’à couvrir le monde entier. Chaque âme de la secte obéit aveuglément à cette créature repoussante, et donnera volontiers sa vie pour le sauver.

Une fois la secte parvenue à maturité, elle cherche à se propager de nouveau. Ses dirigeants envoient des Génovores sélectionnés dans de longs voyages pour localiser de nouveaux terrains de chasse et relancer ce processus infernal.

La Création d'une Secte

La genèse d’une Secte Génovore est un processus étrange et dérangeant. Même s’il obéit à une structure plus ou moins cyclique, il se ramifie et se bâtardise souvent, engendrant tout un spectre d’anatomies, du superficiellement sain au vraiment bizarre. Toutes les branches de cet arbre généalogique souillé - même les non Hybrides, qu’on appelle les Frères de Couvain - sont très loyales entre elles, ne faisant qu’une dans la gestalt de l’Esprit de Couvain.

L’arme la plus puissante d’une Secte Génovore est le secret. De l’arrivée du vecteur d’infection au grand soulèvement, les fidèles restent dans l’ombre. Les sectateurs qui s’exposent à la lumière de la vie quotidienne portent le masque de la banalité : en apparence, ils vénèrent la même divinité que la civilisation hôte, mais pratiquent une étrange variante du credo. Ils s’imposent une humilité extrême, et dissimulent leurs mutations sous des robes et des tenues de travail. Les Hybrides des dernières générations travaillent sans relâche, respectant les anciens et chérissant les jeunes. Ce n’est que lorsque la rébellion éclate que l’horrible vérité de leur existence est révélée.

Le vecteur d’infection arrive sur la planète
Les Génovores arrivent et se cachent. Le premier d’entre eux qui infecte une forme de vie indigène devient le Patriarche.

Une fois qu’un humain a été infecté, le matériel génétique du Génovore se met à l’œuvre dans son système biologique. L’instinct dominant du Génovore, qui est de propager son espèce influe subtilement les pensées de l’hôte génétique, et celui-ci fera tout son possible pour fonder une famille. Son premier né est un Hybride de première génération, mi-homme, mi-Génovore, et en vérité à peine reconnaissable comme un enfant humain. Les parents semblent tout à fait indifférent à la vraie nature de leur progéniture. Ils dissimulent l’Hybride pour sa sécurité et le traitent comme s’il était un enfant normal. L’affection naturelle des parents se combine avec l’instinct primordial de défendre leur enfant qui est protégé de tout danger même s’il n’est visiblement pas humain. La famille peut concevoir d’autres enfants, mais ce seront des humains normaux : chaque humain infecté ne peut produire qu’un unique rejeton porteur de gènes Génovores et c’est invariablement le premier-né.

Première Génération
Les Hybrides de première génération grandissent jusqu’à maturité, toujours cachés dans la communauté, et infectent à leur tour des humains, de la même manière que le Génovore qui infecta leurs parents. Le processus est répété et la seconde génération d’Hybrides naît.
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Seconde Génération
Le processus se poursuit pour la nouvelle génération d’Hybrides, séparés par une génération de parents humains. De cette manière, chaque Hybride a une fratrie, qui ressent à la fois la loyauté humaine normale envers leur étrange frère et le lien primal d’une race Xenos dont les gênes sont intimement liés aux siens. Pouvant difficilement passer pour des humains, les Hybrides de seconde génération utilisent les mêmes techniques que ceux de la première pour transmettre leur gène et donner naissance à la troisième génération.
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Le cycle de l’infection recommence.
Ce cycle prend moins d’un siècle.
Cinquième Génération
La quatrième génération se reproduit avec la population locale et engendre des Génovores. C’est ce qui rend de nombreuses façons la dernière génération d’Hybrides la plus dangereuse : ils peuvent se déplacer librement parmi les humains, transmettant discrètement leur terrible infection et prenant le contrôle des plus importantes organisations en accédant aux postes clés.

Quand une nouvelle génération de Génovore est née, le Patriarche va diriger les efforts de son Couvain de telle manière qu’il gagnent un pouvoir matériel dans la société hôte, que ce soit une influence sociale, financière, religieuse ou qu’il s’agisse de simple coercition. Ainsi, il est temps pour la secte de, soit se hisser à un rôle prééminent dans la société hôte, soit se déplacer et coloniser un nouvel endroit.

C’est ce délai entre l’infection originale et la propagation qui est si important. Les Génovores envahissent lentement, imperceptiblement et sans relâche. Si l’invasion est découverte, elle a bien souvent trop progressé depuis des générations et est trop profondément enracinée pour être stoppée.

Quatrième Génération
La troisième génération infecte d'une façon ou d’une autres des prisonniers endoctrinés, produisant ainsi la quatrième génération qu’il est difficile de différencier des humains normaux au premier abord. Cependant, un Hybride garde toujours les instincts primaires des Génovores ; cela est toujours implanté dans leur structure génétique, et peu importe leur apparence humaine, les Hybrides appartiennent à la lignée des Génovores.
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Troisième Génération
Les humains infecté par la deuxième génération produisent la troisième génération d’Hybrides, à l’aspect plus proche d’une lignée parasitée, puisqu’à chaque nouvelle génération, les traits Génovores laissent place aux traits humains.
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L’invasion Tyranide déclenche le soulèvement.

D'Innombrables Infestation

« Pendant si longtemps, j’étais perdu, coincé dans ce cycle interminable d’obscurité et de futilité. Le train-train quotidien, comme nous l’appelions. Se réveiller dans le bloc d’habitation, manger la pâte de recyclage, rejoindre mon poste, travailler à en faire saigner mes doigts. La seule chose qui variait était la flamme vacillante de l’autobougie devant mon poste décrépit, parfois haute, parfois basse. Mon père était mort sous cette lumière, et son père avant lui. Puis vint ce jour béni où je m’écartai du droit chemin, et ce faisant trouvai le baiser de mon sauveur. Une nouvelle vie commençait. »
- Gonsa Theren, Scribe de Quatrième Classe du Culte Hydraïque.

L’un des atouts d’une Secte Génovore est son adaptabilité. Tout comme le Génovore peut infecter un millier d’espèces différentes, une secte peut se propager dans un millier d’écosystèmes et d’environnements différents, se remodelant et se réinventant au gré de ses besoins.

Le Culte de l'Empereur à Quatre Bras

Le Culte de l'Empereur à Quatre Bras a été créé à l’origine par la dynastie Trysst de Ghosar Quintus. Son influence s’étendit très loin avant d’être attaquée par la Deathwatch de l’Adeptus Astartes. Depuis, une douzaine de nouvelles infections se sont développées à son image : les Génovores que les Trysst originaux ont envoyés sur d’autres planètes - sous la forme de cargaisons industrielles - ont produit de nouvelles générations et à leur tour des cultes différents.

La guivre d’origine a été peinte, gribouillée, dessinée et taguée sur des centaines de mondes impériaux.

La Griffe Rouillée

Le Culte de la Griffe Rouillée a pris de l’importance sur la planète Newseam. Le régime oppressif des surveillants de la planète a vu le culte se répandre dans l’amertume et le ressentiment des citoyens-travailleurs avec une rapidité choquante. Les sectateurs sont persuadés que les rouages de l’Imperium finiront par rouiller intégralement et que seul le vide qui s’installera à leur place aura de la signification et de la permanence. Un jour, selon eux, ils feront partie intégrante du néant.

Le symbole du culte montre le rouage de l’industrie rongé par la grande guivre métalophage qui dévore les mécréants comme leurs créations.

Le Culte de la Ruche

Peut-être involontairement inspirée par l’arrivée de la Flotte-Ruche Léviathan, la confrérie du Culte de la Ruche porte des insignes blancs et violets. Certains dans l’Imperium qui sont conscients de l’infection du culte du Nouveau Gidlam et de leur infiltration des défenseurs de l’Astra Militarum. Cependant, la population de chaque ruche se chiffre en milliards, et le culte est bien versé dans les arts du secret, ne révélant sa vraie taille que lorsqu’il est sûr de la victoire.

L’icône du Culte de la Ruche sert à la fois de talisman et d’arme mortelle, ses lames acérées utilisées pour égorger les ennemis du culte.

Le Rouage Lamé

Le Culte du Rouage Lamé infeste les clades de forge de Feinminster Gamma. Lorsque le régime électrophage de Thrensiom fut renversé, les sectateurs du Rouage Lamé troquèrent un quarteron de despotes contre un autre, inconscients que leurs nouveaux seigneurs obéissaient à une force infiniment pire que leurs anciens maîtres. Alors que le Culte Mechanicus cherche à unir la chair et le métal - et parfois à remplacer l’un par l’autre - le Culte du Rouage Lamé cherche à agréger la matière Xenos à celle de la machine.

Le Xenos dans la Machine, un puissant symbole pour le peuple de Feinminster Gamma - et tous les sectateurs dressés contre l’Adeptus Mechanicus.

L'Hélice Altérée

Issu des distilleries macro-alchimiques qui fournissent au monde médical de Vejovium III ses médicaments qu’il exporte, le Culte de l'Hélice Altérée s’est largement répandu. Les magisters du culte ont appris à extraire - au prix d’un lourd tribut parmi leurs "volontaires" - la semence infectieuse du Génovore et à l’incorporer dans les fioles-seringues qui forment le gros des exportations médicales de Vejovium. Bien que les imperfections de cette percée bio-alchimique aient entraîné un grand nombre d’aberrations et de métamorphoses, l’Hélice Altérée a rapidement répandu sa malédiction à travers le système Vejovium et au-delà.

L’icône de l’Hélice Altérée est une altération du symbole hermétique stylisé utilisé par les institutions apothicaires de l’Imperium.

Les Princes des Pauvres

Les Princes des Pauvres ont pris le contrôle du monde-taudis de Chancer's Vale. La majorité de la population, à la peau horriblement racornie par le travail dans les mines de sel, vit dans des bidonvilles sordides jalonnent les côtes des mers asséchées. La privation et la pauvreté abjecte de ce monde est telle que beaucoup de ses habitants en sont venus à vénérer le culte, non pas en y étant contraints par des moyens coercitifs ou par le Baiser du Génovore, mais parce qu’elle cherchait désespérément à quitter la planète.

Le symbole des Princes des Pauvres est une guivre dotée de nombreux membres, car chaque sectateur n’est que la serre d’une forme de vie plus noble : le culte, lui-même

Le Cœur de Guivre

Le Culte du Cœur de Guivre infeste le monde abattoir de Fleishgate. Cette planète cruciale, qui fournit de la viande de Grox, de grontock et de bovien au Système Mawdlin, a été conquise depuis longtemps par une Secte Génovore. Les Hybrides miment les parasites intestinaux longs comme le bras qui se développent dans les entrailles du bétail, tout comme leur culte croît dans les bourrelets du troupeau ignorant de l’Humanité. L’emploi de la guivre à dos de scie, inspiré des machines à découper la viande avec lesquelles les sectateurs travaillent quotidiennement, s’est exporté au-delà de Fleishgate ; il s’est répandu à de nombreux Agri-Mondes.

Les scies circulaires utilisées par le Cœur de Guivre forment la base de ses bannières et symboles.

Le Sous-Culte Behemoïde

En bordure d’Ultramar opère le Sous-Culte Behemoïde, une organisation si rusée qu’elle a infesté plusieurs mondes, en dépit d’attaques des vétérans des Guerres Tyranniques entraînés par Ortan Cassius. Des rumeurs persistent comme quoi les fondateurs du culte vénérèrent jadis une monstruosité prisonnière de la glace, et qu’ils révèrent à présent cette grande bête aux côtés de leur propre Patriarche en tant que saints d’un ordre nouveau. Cette créature, baptisée le Vieux Borgne dans les histoires qui l’évoquent, est d’une telle importance pour les sectateurs qu’ils se scarifient, se tatouent, voire s’arrachent l’œil droit en l’honneur de la créature qu’ils considèrent comme un Prophète du dieu Xenos appelé Béhémoth.

La guivre borgne du sous-culte dévore les acquis des empires civilisés qu’il cherche à abattre.

Les Cousins Stellaires

Le culte infestant les confins interdits de Gleptid Reach prétend vénérer l’Empereur de l’Humanité sous la forme d’un soleil saint qui illumine le firmament. En vérité, il vénère ce qui gît au-delà des étoiles, les entités insondables qui hantent le voile noir de la nuit éternelle. Un jour viendra ou la gloire du vide avalera la lumière de l’étoile de Gleptid Reach une fois pour toutes, et seule la vérité perdurera. Ses Magus prétendent avoir eu des visions d’une grande éclipse qui engloutira le soleil au jour du jugement dernier ; sauf que les scènes qu’ils décrivent dans leurs saintes écritures ne représentent pas un corps céleste devant l’autre, mais un bio-vaisseau si vaste qu’il provoque une éclipse solaire.

Le soleil auquel les Cousins Stellaires offrent leurs sacrifices humains orne le corps de chaque sectateur.

Les Fils de Jormungandr

Les Fils, comme ils se désignent eux-mêmes, proviennent d’un cordon de stations spatiales infestées qui s’étire à travers la Nébuleuse Noire. Ils vénèrent la bio-flotte résurgente qui s’enroule à travers le secteur Thalassi comme un serpent d’une longueur inconcevable. Exploitant la relative intimité des stations pour masquer leur propagation, les Fils se préparent pour le jour où leur maître Jormungandr viendra chercher son Patriarche perdu, et ce faisant, avalera le secteur tout entier. Le mode d’infection utilisé par les Fils s’inspire de la Flotte-Ruche qu’ils vénèrent de loin. Tandis que les vaisseaux Tyranides emplissent des astéroïdes creux de spores avant de les jeter sur la planète cible, des milliers de Fils voyagent clandestinement sur des transports et des cargos.

La guivre qui s’autodévore est le symbole des Fils. Ce n’est qu’en se consumant qu’ils renaîtront.

Les Larves Bénies

La confrérie des Larves Bénies ne se nourrit que des scarabées et des annélides qui creusent la terre du monde cimetière de Masuchi Parr. Sombre d’humeur comme d’aspect, cette confrérie croit que les vermines qui s’attaquent aux morts héritent de la force de toutes ces créatures une fois qu’elles s’enfouissent dans la terre. Ils prétendent également qu’en embrassant le sort des créatures les plus insignifiantes, ils trouveront une humilité qui les rapprochera de l’Empereur Stellaire. En vérité, la déité à laquelle ils se réfèrent n’est pas le Maître de l’Humanité, mais l’incarnation du Grand Dévoreur, l’espèce Tyranide qui les consumera tous le jour venu.

Le sceau des Larves Bénies est segmenté, à l’instar des insectes rampants qu’ils imitent.

Le Culte Hydraïque

Prendre d’assaut une infestation du Culte Hydraïque revient à attaquer une seule vrille d’une créature bien plus importante. Pendant des siècles, cette organisation a envoyé des couvains de Génovores depuis les docks de Vigilance Quadrex. En dépit de la destruction de plusieurs d’entre eux, davantage ont fait renaître les couleurs du Culte Hydraïque à travers le Segmentum Pacificus. Une fois la nouvelle de l’acte d’hostilité transmise psychiquement par les chefs de guerre du culte, plusieurs éléments de l’organisation convergent sur l’agresseur et l’exterminent ou se servent de leur charisme sinistre pour le convertir à leur cause.

La guivre polycéphale du Culte Hydraïque représente les nombreuses cellules qui composent son organisme.

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Un Ordre Parasite

Et Tous s’Uniront

Les sectateurs les plus monstrueux rôdent dans les tunnels humides vêtus de robes ou de sacs de jute pour couvrir leurs corps Hybrides. D’autres, simplement blafards et chauves, sont capables de passer pour de loyaux citoyens en dissimulant leurs guivres tatouées. Ces sectateurs de dernière génération se mêlent au troupeau tels des loups déguisés en agneaux et triment parmi les machines croulantes de l’Humanité sans que personne ne les remarque. Mais sous leurs combinaisons d’ouvriers ou de mineurs, ils portent tous la marque des Xenos.

Une fois que leur sous-culture est suffisamment forte, et que tout est prêt pour le grand soulèvement, la Secte Génovore entrera en action. Des milliers de sectateurs émergent des égouts, des tunnels et des caves, ainsi que de leurs cachettes dans les plus hautes flèches tels des insectes grouillant d’un nid dissimulé. Ceux qui ont la sagesse de fuir découvrent les rues et les artères de la ville bloquée par des décombres en feu, ou par des meutes de créatures Hybrides prêtes à bondir.

S’ensuit alors une véritable boucherie. Même si la majorité de ces hordes ne sont guère plus armées que des miliciens, leur nombre et leur dévouement fanatique les rendent terriblement dangereux. Des embuscades sont mises en place avec une coordination redoutable, car la secte a travaillé dur pour tout préparer. Au signal silencieux du Patriarche, les troupes de choc jaillissent de vides sanitaires, de conduites d’aération, de grilles et de trappes installées par des équipes d’ouvriers infectées, mais jamais utilisées jusqu’alors. Dans un concert de hurlements et de sifflements, des Hybrides Acolytes s’abattent sur les commandants ennemis en les frappant de leurs mutations semblables à des armes. Les ennemis que le Primus a désignés comme les plus dangereux - les membres de l’Adepta Sororitas ou de l’Adeptus Astartes, par exemple - sont assaillis par les Génovores de la cinquième génération, car ils incarnent les guerriers les plus mortels de la secte hormis le Patriarche lui-même. Telle une machine de destruction parfaitement huilée, la secte frappe à l’unisson et rares sont ceux capable de riposter.

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« Les Commissaires l’appellent la malédiction. Seuls les éclairés, ceux qui ont renoncé à leurs œillères, voient la vérité. Les choses enflées, difformes dans les conduits, ce ne sont pas des monstres. Ce sont des anges ! Ouvrez les yeux ! Ils ont été bénis et ont reçu la force des vrais vertueux. Les inquiétudes vaines comme l’orgueil, la symétrie des traits, ne sont que pure perte de temps. Ne préférez-vous pas une apparence laide, mais assortie de la force et de la liberté, à la beauté, à la faiblesse et à l’asservissement à un régime indifférent ? »
- Brood Brother Amalcus Nuthe.

Les sectes découverts par l’Inquisition partagent sensiblement la même hiérarchie, largement dictée par les générations et les cycles de l’infection Xenos. À quelques variantes près, le Patriarche dirige ce royaume, le Magus incarnant le grand vizir et le Primus le chef de ses croisades. Les sectes les plus vastes disposent de cultures subsidiaires, mais ce noyau central demeure.

Une Secte Génovore parvenu à maturité peut compter des millions, voire des milliards de membres, parfois plus s’il couvre plusieurs mondes. Les Princes des Pauvres, par exemple, sont originaires de Chancer’s Vale, mais leur credo s’est propagé aux mondes sentinelles de Vigilus, ainsi qu’à quinze autres planètes. La première instance, appelée infestation zéro est la plus nombreuse, mais toute les suivants - parfois qualifiés de branches - présentent une couleur de peau et de chitine semblables. Leurs marques et même leurs caractères peuvent légèrement différer, mais ils sont taillés dans la même étoffe ; il leur arrive même d’utiliser la même héraldique pour montrer leur allégeance. Par nécessité, ces couleurs sont adaptées aux uniformes locaux et aux normes sociétales, mais les sectateurs dissimulent parfois des brassards ou des tatouages pour indiquer leur appartenance.

Tous les sectateurs d’un monde donné sont qualifiés d’infestation et chaque zone peuplée peut propager plusieurs cycles de couvain. Tous les sectateurs d’un centre de population donné sont connus sous le nom de génésecte. Certaines populations sont juste assez nombreuses pour entretenir une génésecte, mais sur les mondes qui grouillent de vie, plusieurs peuvent coexister. Si chaque génésecte peut se différencier par ses marques et des différences de teinte, elles proviennent toutes du même Patriarche et collaborent harmonieusement. Chaque génésecte possède ses propres spécialistes et chefs de guerre, dont un Magus, un Primus et un Nexos. Ces derniers sont généralement issus de la quatrième génération et peuvent donc passer pour humains. Les membres des génésectes sont si proches qu’ils peuvent même s’unir pour combattre au même endroit et au même moment.

Ces génésectes, généralement pourvues de plusieurs centaines de membres, sont sous-divisées en griffes de cinquante à cent guerriers. Formés à des tâches spécifiques, ils sont rassemblés et dissolus en fonction des besoins du culte. Les griffes sont guidées par un ou plusieurs chefs et chaque Magus et Primus dispose de plusieurs griffes, allant de groupes de Néophyte semblables à des humains à des couvains monstrueux d’Aberrants aux traits indéniablement Xenos.

Une fois que la secte a atteint un stade de maturité lui permettant de se propager, il envoie un Génovore - voire un couvain entier - trouver une nouvelle proie. Ces derniers proviennent soit du premier couvain à avoir atterri, appelé Premier Fléau, soit des Génovores de la cinquième génération d’un cycle de couvain. Ces vecteurs d’infection entameront une nouvelle génésecte dès qu’ils trouveront une zone peuplée sur le même monde, ou une infestation totalement différente s’ils atteignent une planète capable d’entretenir une branche de la secte d’origine.

En général, chaque planète ne possède qu’un seul Patriarche, mais la secte peut avoir de nombreux Magus et Primus en guise de lieutenants dans différentes parties du monde. Si le Patriarche meurt, le prochain Génovore à avoir infecté un hôte sur cette planète s’adaptera pour devenir le nouveau Patriarche. Des exceptions existent : si les organismes pionniers découvrent une zone possédant l’équivalent d’une petite population planétaire, le Génovore envoyé pour la coloniser deviendra un nouveau Patriarche. Cette situation arrivera rarement dans les masses continentales contiguës, en raison de la réaction psychique qui pourrait en résulter, mais elle peut se produire si les sites sont suffisamment éloignés. Les deux génésectes se disputeront les ressources et pourront même entrer en conflit, mais lorsque la Flotte-Ruche arrive, l’esprit de la race Tyranide prend le contrôle.

Les Mondes des Fidèles

Un Parasitisme Varié

Les Génovores peuvent, via leur ovipositeur, déposer leur semence infectieuse dans n’importe quelle créature pourvue de l’anatomie requise pour engendrer un Hybride. Au cours des nombreux siècles ayant suivi leur apparition dans le royaume stellaire de l’Humanité, ces prédateurs extra-galactiques ont établi des colonies au sein de nombreuses races : Orks, Greets, Kroots, Aeldari, Tarellian, et même T’au. Leur préférence va aux espèces mobiles, dotées d’un intellect suffisant pour aller dans l’espace afin de propager leur fléau, et d’une population suffisamment dense pour dissimuler leur infection jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour l’enrayer.

Les Orks se sont avérés des hôtes problématiques, car ils sont capables de détecter une aura malsaine chez les individus contaminés, qui perturbe leur étrange inconscient collectif. Grâce à leur capacité à goûter les phéromones et à la sagesse des Mentors qui guident l’évolution de leur peuple, les Kroots ont également tendance à éviter leurs congénères infectés. Les Aeldari ont des cycles de gestation si longs qu’ils ne sont pas viables en tant qu’hôtes biologiques ; en outre, leurs pouvoirs psychiques sont si développés qu’ils voient souvent l’ombre du fléau avant qu’il se manifeste et l’évitent en conséquence. Les T’au disposent d’une connexion avec la caste des Éthérés qui rend l’infection Génovore ardue. Seule l’Humanité, avec ses civilisations si variées et anarchiques, s’est révélée un hôte idéal.

« Ce monde appartient au Dieu à Quatre Bras. Vous l’ignorez, mais vos lignes de ravitaillement sont coupées, votre garde d’honneur est massacré et mon peuple est derrière vos portes. La victoire est nôtre. Elle nous appartenait bien avant le jour maudit de votre naissance. »
- Threnst van Hale, Orateur du Dernier Jour de Venst.

Dans un empire galactique d’un million de mondes, d’innombrables planètes peuvent céder à l’emprise du Fléau Génovore, car partout où l’Humanité est présente, un vivier de biomasse s’offre à lui.

Les meutes grouillantes de l’Imperium se sont révélées des hôtes idéaux pour les parasites des Tyranides. L’humanité est assez intelligente pour sillonner les étoiles, mais pas assez pour transcender le mélange d’ambition, d’orgueil et de curiosité qui mène aux bas-fonds où prospère le Génovore. Sauf interdiction expresse - ou impossibilité totale - la race humaine cherchera à coloniser chaque recoin de la galaxie, et ce au mépris des horreurs découvertes en chemin. Cette tendance, associée à un intervalle de générations relativement court, fait de l’Humanité une proie de choix. L’expansion de ses colonies, et par là même d’une source de biomasse presque inépuisable, n’a pas échappé à l’attention de l’Esprit-Ruche qui unit chaque Patriarche en une unique volonté.

La race humaine compte de plus en plus d’individus doués de talents psychiques. Ces derniers sont essentiels à l’épanouissement de toute la panoplie des bioformes Génovores lors d’un cycle de couvain. Au cours du dernier millénaire, notamment depuis l’ouverture de la Grande Faille, leur présence sur les mondes impériaux a augmenté dans de telles proportions que les Vaisseaux Noirs de l’Astra Telepathica ne peuvent en exploiter qu’une infime partie. Malgré le risque de catastrophe, les Sectes Génovores sont déterminés à incorporer des psykers inexpérimentés dans leurs rangs, conscients de présider ainsi à la naissance d’un Magus. Ce chef de guerre mènera la secte à de nouveaux sommets tandis que l’influence du Patriarche se répandra à travers la population hôte.


Sous un Mince Vernis

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Les mondes civilisés - généralement assez peuplés pour avoir de fortes demandes en importation et des exportations bien établies - font des cibles de choix pour les Secte Génovores. Malgré des restrictions commer-ciales et une sécurité rigoureuses, il suffit d’une erreur, une cargaison mortelle autorisée à entrer, pour que le germe de la corruption s’implante avant de prospérer de mille façons différentes. Utilisées comme tremplin, ces planètes peuvent accélérer la croissance d’une secte et la propulser à travers les étoiles.

Cultes Militaires

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La grande majorité des mondes impériaux sont militarisés à un degré plus ou moins élevé, mais certains sont entièrement voués à la production de régiments et de matériels de l’Astra Mili-tarum. Les Sectes Génovore les plus ambitieux cherchent à contaminer ces planètes plus que toute autre. Malgré tout le risque que présente cette tactique, les soldats et les ressources qui gonflent les rangs des Xenos à chaque caserne et base corrompue augmente les chances de succès de leurs futures insurrections.

Sombre Dîme

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Sur les mondes féodaux de l’Imperium, la parole du roi ou de la reine est loi. Lorsque ce monarque tombe sous la coupe d’un parasite Xenos, d’étranges dîmes, disparitions et changements suivent immanquablement. Vu le peu d’avancée technologique qui caractérise ces planètes, paysans et chevaliers ne disposent que de rites superstitieux, d’épées et de boucliers pour les protéger des monstres griffus qui les attaquent depuis des donjons abandonnés, des charniers, des réseaux de grotte, et des forêts humides.

Prédateurs Ultimes

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Certaines planètes de l’Imperium sont qualifiées de mondes hostiles tant leurs environnements sont nuisibles à toute forme de vie. De nombreux groupes de guerriers humains s’en servent comme terrains d’entraînement, et parmi la flore et la faune mortelles qu’ils affrontent, un Génovore peut parfois se glisser incognito. Une fois contaminés, ces groupes regagneront leurs divisions en dissimulant une menace qui sera déployée dans le prochain monde au secours duquel ils seront envoyés.

Une Vaste Portée

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Les sectes dotées d’un arsenal d’engins mécanisés prospèrent dans les grands espaces, comme ceux des Agri-Mondes. Avec au moins quatre-vingt-cinq pourcents de leurs masses continentales dédiés aux cultures, à l’hydro-ponie, au bétail, aux lacs d’algues et aux forêts de cactus, ces planètes ne sont guère peuplées. Cependant, les vastes étendues de leurs agglomérations en font des proies faciles pour les sectateurs qui disposent alors d’un excellent prétexte pour envoyer leurs "provisions" aux autres planètes.

Cultes Barbares

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Sur les mondes sauvages de l’Imperium - ceux qui ne connaissent pas la poudre et pourraient avoir régressé à des niveaux de technologie précédant le fer voire le lithium - une Secte Génovore n’a aucune peine à se développer ; en apportant des armes puissantes, des techniques avancées et des outils complexes, ses membres sont vénérés comme des dieux. En revanche, il est rare qu’une infection zéro se produise sur ces mondes, car les Génovores qui y atterrissent se retrouvent aussi souvent chassés que chasseurs.

Dans les Catacombes

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Malgré toute la foi de leurs habitants, les mondes de l’Adeptus Ministorum ne sont pas immunisés contre le Fléau Génovore. Une robe de prêtre peut cacher une multitude de mutations, tandis que les cimetières et les catacombes qui parsèment les profondeurs font de parfaits terrains de chasse pour une espèce aussi flexible que les Génovores. Les humains qu’ils gratifient de leur Baiser prétendent encore vénérer l’Empereur tout en avançant parmi leurs ouailles, mais en vérité leurs actes promeuvent une cause bien plus sinistre.

À la Frontière

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On dit que là où le Libre-Marchand plante son drapeau, la lie de l’Humanité déferle dans son sillage. Chaque année, aux confins de l’Imperium, de nouveaux mondes sont conquis au nom de l’Empereur. Là-bas, la loi et les forces de l’ordre de l’Adeptus Arbites ne sont qu’une simple rumeur. Même s’il faut longtemps à une Secte Génovore pour se développer pleinement sur un monde frontière, sa présence aux prémices d’une civilisation lui permet d’infecter chaque strate de la population.

Tectonic Fragdrills

Il est courant pour les Sectes Génovores de se développer sur les mondes industriels, et quand la secte se soulève pour renverser ses oppresseurs, il recourt à un arsenal improvisé composé de toutes sortes d’équipements manufacturiers. Les sectes qui prospèrent parmi les populations industrielles ou minières ont appris à employer ces machines pour gêner leurs adversaires au combat.

Parmi les plus impressionnants par la taille, il y a le Tectonic Fragdrill, un engin de forage courant dans un Sector Mechanicus, et qui - placées correctement au-dessus d’une faille ou d’un nexus géomantique - peut endommager les portions les plus fragiles de la croûte d’une planète, ce qui peut causer une réaction en chaîne et entraîner de violents séismes.

Ainsi, en provoquant des tremblements de terre ponctuels, les Sectes Génovores intègrent chaque désastre à leurs plans, et utilisent la Fragdrill comme arme de conquête.

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La Secte de la Guerre

La Secte du Second Fils

Sur le Monde-Ruche tristement célèbre de Necromunda, l’immense cité baptisée Ruche Secundus était célèbre pour sa richesse intellectuelle, spirituelle et matérielle, surpassant même celle de sa jumelle, Ruçhe Primus. Les érudits qui exploraient les dédales de ses archives dans l’espoir d’apprendre les mystères de l’Imperium étaient si captivés par leurs découvertes qu’ils ne partaient jamais. Mais ce n’était qu’une façade, car Ruche Secundus était sous l’emprise d’une vaste génésecte dotée d’une effroyable influence. Lorsque ce fait fut enfin mis à jour, le seigneur-général de Ruche Primus ordonna le bombardement de sa rivale à l’aide de munitions radioactives à haut rendement. Le pilonnage fut si intense que la Ruche tout entière, bien plus grande et élancée que ses pairs, bascula sur le côté dans un immense fracas qui provoqua des perturbations sismiques sur des centaines de kilomètres. La zone tout entière fut déclarée quarantine extremis, et les citoyens de Necromunda eurent l’interdiction d’en parler.

Hélas pour ces seigneurs de Ruche, ce bombardement et la destruction de la flèche qui s’en suivit ne suffirent pas à éradiquer la secte qui rodait en son cœur. Les sectateurs étaient si déterminés et résistants qu’ils survécurent par milliers et s’aventurèrent de nouveau à travers le réseau de grottes qui s’étirait depuis leurs anciennes cachettes. Piqués de curiosité par l’intensité des raids sur la métropole anéantie, les gangs de Ruches Primus investirent ces mêmes tunnels. Les créatures troglodytes qu’ils y découvrirent avaient muté de manière inimaginable à cause des émanations des bombes radioactives et s’avérèrent aussi meurtrières que les Génovores dont ils étaient issus.

Dès la naissance du premier Hybride, la secte se prépare à une guerre d’insurrection à l’échelle planétaire. D’autres facteurs peuvent déclencher une intervention militaire de grande ampleur, parfois avant que la dynastie atteigne sa masse critique. Malheur à ceux qui dérangent les plans de la secte, car ses guerriers frappent en un éclair, et leur vengeance est terrible.

L’unique objectif des Sectes Génovores est leur propre propagation, et généralement, ils n’engageront une action armée que selon leurs propres termes. Bien sûr, il y a des exceptions, car à l’intérieur de l’édifice croulant qu’est l’Imperium, même les plans les mieux ficelés ne tiennent pas longtemps face aux faits. Chaque rixe, contretemps ou désastre est traité à sa manière. Une pince hydraulique négligée ou une aberration mal dissimulée peuvent motiver une enquête des autorités impériales.

Si une enquête de l’Adeptus Arbites - ou pire, de l’Inquisition - ne peut être réglée par une visite du Magus ou de ses larbins, la secte risque d’être assailli par un régiment du Militarum Tempestus, voire par une intervention de Space Marines de la Deathwatch. Même si ce genre d’attaque peut éradiquer une Secte Génovore lors d’une purge qui secoue le sous-monde, il suffit qu’une seule bioforme Tyranide parvienne à s’échapper pour que la secte renaisse. Ces exterminations sont rares, car la secte répand son infection dans l’ombre, et dans la confusion tentaculaire de l’Imperium, des millions d’endroits peuvent servir de cachette. Kidnapper ses membres parmi la population indigène confère à la secte d’innombrables avantages. Les recrues issues des bas-fonds de la société connaissent déjà les meilleures planques, alors que ceux des échelons supérieurs possèdent assez d’influence pour couvrir facilement leurs traces. Au fil du temps, la secte répand son credo d’une strate de la civilisation à l’autre. Une secte mature doté de plusieurs cycles de couvain disposera d’égoutiers, de factotums et d’auto-vigies pour soumettre les juges et les seigneurs les plus importants. Le jour de son soulèvement, tous les membres contaminés de la planète agissent à l’unisson, voués à la déstabilisation et au sabotage, tandis que les troupes de choc de la secte éliminent les cibles militaires qu’elles n’ont pas pu infiltrer. Cet assaut à large spectre s’est révélé dévastateur sur des centaines de mondes ; les insurgés étaient si bien préparés qu’en certains endroits, l’infrastructure de la planète fut bouleversée puis démantelée en quelques jours.

Tout ce processus est minutieusement coordonné par le Nexos de chaque génésecte, dont les simulations, les analyses tactiques et les projections hololithiques de bataille confèrent à ses camarades un atout précieux. En collaboration avec un Clamavus, chargé de disséminer les renseignements et de perturber les communications ennemies, le Nexos a pour mission de transmettre ses plans en constante évolution aux foules d’adeptes. Si quelque chose devait tourner au vinaigre, comme cela peut arriver lorsque la structure mégalithique de l’Imperium cherche à se protéger, le Nexos décide d’une approche différente pour assurer la victoire. Ceci peut l’amener à redéployer ses forces après qu’un lieutenant Jackal Alphus l’a averti de l’arrivée de Space Marines envoyés à l’encontre de la secte. Il peut également ordonner à ses Concasseurs de bloquer les routes ou de démolir des bâtiments afin de contrer l’assaut d’une armée de Sœurs de Bataille. En quelques secondes, le Nexos mettra en œuvre des plans de secours et des stratégies d’adaptation en vertu desquels la secte se retirera d’un bloc pour frapper ailleurs, car ses membres sont unis corps et âme à un degré bien plus élevé que toute force armée conventionnelle. C’est également lui qui détermine le moment le plus propice au soulèvement de la secte ; alors que ses chefs de guerre gèrent la foi et la fureur, le Nexos ne s’occupe que de la logique froide.

En tant que chef de guerre, le Primus de la secte, a une approche plus agressive de la propagation de son engeance. Il sélectionne une armée au sein de la secte parent, puis frappe pour conquérir de nouveaux mondes au nom du Patriarche. Le plan est souvent exécuté sous le couvert de l’industrie, en utilisant les voies spatiales d’importation pour envoyer un ost de sectateurs sur une nouvelle planète. Dans la pénombre des soutes, quand les auto-conteneurs s’ouvrent en sifflant, le Primus donne l’ordre de mouvement. Si son incursion est découverte, la sectefrappera vite et fort. Si son assaut n’a pas rapidement raison de l’ennemi, les sectateurs s’éparpilleront tels des cafards éclairés par une torche, pour s’abriter dans les coins humides de leur nouveau domaine, et se regrouperont plus tard.

Le soulèvement d’une secte déclenché prématurément ne se caractérise pas par la frénésie exaltée du zélote dont les dieux sont arrivés sur Terre. C’est un moment d’atrocité, de haine et de violence incessante qui voit les guerriers les plus valeureux réduits en poussière.

Il peut arriver que la planète hôte soit attaquée par des forces extérieures : une migration Hrud, un raid de pirates xenos, une Waaagh! de peaux-vertes ou une faille warp, par exemple. La plupart des sectes se contenteront alors de laisser passer l’orage, mais si l’invasion menace directement leurs intérêts, ils lutteront telle une ruche de guêpes irritées. Ces planètes qui sont au bord de la catastrophe sont sauvées d’un ost alien pour découvrir ensuite que leurs sauveurs constituent une menace bien pire.

Si tout se passe bien, la secte guettera son heure avec la patience de l’araignée, exploitant les générations en vue de la bataille finale et infectant un territoire de plus en plus vaste. Une fois que tout est parfaitement en ordre, la complexe toile du secret se déchire, et la planète sombre dans l’anarchie. Lorsqu’une secte s’élance à la conquête d’une planète hôte, c’est en général parce qu’une nuée de bio-vaisseaux appartenant à une Flotte-Ruche Tyranide va assombrir les cieux. Les Génovores et leurs pairs sont unis en un singulier désir de massacrer, de détruire, de déstabiliser et de répandre la terreur dans chaque recoin de la planète. Chaque adepte soumis au baiser mental des progéniteurs de la secte éprouve une envie irrépressible de tuer, qui amène même les Néophytes les plus humbles à démembrer leurs victimes dans une extase quasi religieuse. Quand vient l’invasion cauchemardesque de la Flotte-Ruche, même une secte minuscule peut briser les défenses d’une planète.

Certains mondes sont revendiqués par la dynastie du Patriarche alors même que les Tyranides sont encore à des années de distance, ou qu’ils ne viendront jamais. Cela peut s’expliquer par un soulèvement déclenché prématurément ou parce que la secte ne peut plus passer inaperçu ou parce que le Patriarche sent psychiquement que la Flotte-Ruche espérée est désormais perdue. Livré à lui-même, il devra prendre le pouvoir par ses propres moyens. D’une certaine manière, ces sectes sont les plus dangereux pour l’Imperium, car tel un virus se propageant à de nouveaux hôtes, ils sèment activement les germes de la destruction à travers une zone bien plus vaste dans l’espoir de se reconnecter avec leurs dieux. Utilisant leur monde natal comme base d’opérations, ils reproduisent leurs succès par tous les moyens possibles, déployant des forces d’invasion et des organismes clandestins sur chaque planète à portée. Des systèmes stellaires entiers ont été conquis par ces sectes, leur présence psychique assez forte pour que les Flottes-Ruches Tyranides tant attendues puissent tout dévaster.

Les Flottes-Ruches

Dans la sous-culture de la Secte Génovore, chaque acte, chaque mot tend vers une destinée finale si apocalyptique qu’elle dévorera allié comme ennemi. Si les sectateurs devaient accomplir leur programme macabre, chaque monde qu’ils se sont efforcés de conquérir serait dépouillé de tout, même de son atmosphère, par leurs maîtres ultimes : les Tyranides.

Tout en plongeant ses vrilles de plus en plus profondément dans la civilisation de son hôte, la secte prépare le jour de son avènement. Bien qu’il faille des décennies, voire des siècles, tôt ou tard, un suaire psychique recouvrira le système où la s’est secte répandu. Il s’agit de l’Ombre dans le Warp, le premier signe du désespoir à venir. Au départ, l’étrange pénombre de son influence rend fous les voyants et instille la peur chez ceux qui canalisent l’énergie du warp, l’Astronomican s’estompe, puis il est totalement occulté par les miasmes psychiques rampant à travers les étoiles, comme si la Noctis Aeterna était revenue ; sauf que cette fois, la fin promise par la Noirceur est manifeste. L’Ombre dans le voile surnaturel du warp isole le système du reste de l’Imperium ; il devient impossible d’envoyer des renforts, de se mettre à l’abri, ou de chercher du réconfort et des connaissances dans le Tarot de l’Empereur.

C’est à ce moment que la source de cette menace émerge des ténèbres. La lueur stellaire scintille sur une flottille de corps célestes, tel un banc de points lumineux. Mais ce spectacle grandiose vire à l’horreur lorsque les navires se rapprochent. Il s’agit d’une bio-flotte Tyranide, qui n’est pas venue pour apporter une sorte d’illumination, mais pour tout dévorer. Pour la secte, il s’agit de l’accomplissement tant attendu de ses prophéties. Ses membres pensent que la race du Patriarche, exempte des défauts de l’Humanité, vient élever les fidèles et les éclairer à jamais de sa lumière. Le ciel se couvre, épaissi par les Spores Tyranides tandis que la Flotte-Ruche prépare le monde de la secte à l’assimilation. Émerveillés, les sectateurs se rappellent qu’il fait toujours plus sombre avant l’aube. Les vivats et les cris de guerre résonnent dans les rues tandis que leur frénésie fanatique atteint de nouveaux pics. Lorsque les Spores Mycétiques tombent tel une pluie de météores de chair, les sectateurs lèvent leurs bannières dans l’espoir d’attirer l’attention de l’ost angélique.

Tandis que les poches des bio-vaisseaux déversent des couvains de bêtes hurlantes et bardées de lames, un doute se forme dans l’esprit des sectateurs. Cependant, la foi dans les sauveurs stellaires est ancrée si profondément en eux qu’ils continuent d’affronter les civils. Les envahisseurs Tyranides se réunissent en nuée de chitine et de crocs, traversant les terres en fauchant et consommant la population indigène. L’Esprit-Ruche guide chaque couvain, ainsi la horde Tyranide ne perçoit pas les sectateurs comme des proies. En fait, ils sont ignorés au départ par les créatures synapses coordonnant l’attaque. Pendant une période merveilleuse, sectateurs et Tyranides luttent ensemble, dans le même camp.

Une fois leurs adversaires tués, les sectateurs ressentent le besoin de fêter la victoire avec leurs lointains parents, jubilant de voir leur famille enfin réunie. Ils marchent les bras ouverts vers la déferlante de créatures barbelées, qui les démembrent aussitôt. C’est seulement à cet instant que la folie de la secte frappe ses adorateurs, dont la loyauté absolue cède la place à une panique totale. La révélation finale vient de l’intérieur de la secte comme de l’extérieur. Ceux que les sectateurs vénéraient jadis commettent la plus odieuse des traîtrises ; les individus qui cherchent secours auprès du Patriarche courent en fait à leur perte. Sa conscience subrogée par l’Esprit-Ruche, la créature est devenue un Tyranide, une cellule anonyme dans le superorganisme traversant le vide qui cherche à dévorer la galaxie.

Dès que les défenseurs de la planète sont submergés, le Patriarche et son couvain se ruent sur leurs protégés, leurs griffes cruelles pourfendant leurs proches conseillers et fidèles séides, qui meurent étouffés par leur propre incrédulité. Les Génovores engendrés sur la planète attaquent leurs dévoués parents sans hésitation, les massacrant à coups de griffes et de crocs. Les membres de la secte qui survivent à ce revirement tragique fuient du mieux qu’ils peuvent, sans pouvoir aller bien loin. La pluie de spores Tyranides s’intensifie, et la planète elle-même est altérée au niveau moléculaire, se changeant en enfer toxique. Aux côtés des corps des citoyens impériaux, ceux des sectateurs sont dévorés et régurgités dans les bassins de digestion acides qui bouillonnent à sa surface. Tous sont dissous en gruau écœurant, une biomasse brute qui est aspirée par des Tours Capillaires striées jusqu’aux bio-vaisseaux au-dessus. Ainsi la population de l’hôte et son reflet parasite sont-ils enfin réunis, leurs corps fusionnés dans le dernier acte de cette tragédie apocalyptique.

Tous les Sectes Génovores engendrés à travers la galaxie ne finissent pas dévorés par les mâchoires des créatures terrifiantes qu’ils vénèrent. Certains montent en puissance et projettent inconsciemment une aura psychique qui attire une bio-flotte Tyranide ; laquelle se retrouvera réduite à néant par une Tempête Warp, engagée au combat par une flotte conventionnelle ou anéantie par un violent phénomène céleste comme une supernova. Ces sectes continuent de se propager, leurs cycles de couvain consumant la planète hôte jusqu’à ce qu’elle soit totalement revendiquée par le Patriarche et son couvain. Ces planètes deviennent les cœurs d’infestations susceptibles de couvrir plusieurs systèmes voire un secteur tout entier, ouvrant la voie à une destinée qui ne se réalisera jamais. Avec le temps, ils pourront attirer une autre Flotte-Ruche vers eux, mais d’ici-là, ils sont libres de régner sur leur domaine hôte.


Les organismes de la Flotte-Ruche s’abattent sur l’ennemi, noircissant les cieux sous leur nombre. C’est littéralement la fin du monde. Les sectateurs Génovores, qui ont foi dans ce cataclysme originaire du vide, se réjouissent de cet avènement, mais cela ne durera pas…

Des nuages de spores xenos emplissaient le ciel surplombant le palais. De cette masse ténébreuse, des milliers de créatures pourvues d’ailes de chauves-souris fondaient sur les civils qui fuyaient dans les rues en contrebas. Au-dessus deux, le soleil vespéral était éclipsé par une immensité tentaculaire pour laquelle la race humaine n’avait pas de véritable nom.

Pour Everard Arghott, c’était sans doute le plus beau jour de sa vie.

Les pères de l’au-delà étaient enfin arrivés. La joie indicible qu’il avait ressentie à cet événement, en entendant l’appel strident à la guerre, était si vive qu’elle réduisait celle qu’il avait éprouvée à la naissance de son premier enfant à un léger frémissement d’intérêt.

« Saluez les Enfants des Étoiles ! » beugla-t-il d’excitation.

Ses frères et sœurs de culte reprenant son incantation lorsqu’il se tourna vers eux, les yeux écarquillés, ivre d’exaltation.

« Le jour de gloire est arrivé ! »

Il aperçut le regard noir comme de l’encre de son petit-fils, le garçon dégingandé que les jeunes appelaient Siffleur, et sentit une bouffée de fierté lorsqu’il éventra un Tempestus Scion d’un seul coup de griffes. Ce n’était pas un mince exploit. Il irait loin, ce bonhomme.

« Que les étoiles vous bénissent, » lança-t-il à un autre membre du Militarum, plongeant son couteau dans la tête exposée du soldat avant de la dégager. Un autre païen fit mine de lever son arme, mais Clottrid l’étrangla avec sa griffe et Zalla tailla sa hanche en pièces à l’aide son marteau orné de symboles de rue. Everard écarta le canon d’un pistolet d’un geste et enfonça ses ongles dans les orbites de l’idiot en esquissant un large rictus. Il gloussa lorsque des fluides laiteux coulèrent le long de ses mains. Peut-être que cet homme verrait légèrement mieux désormais.

Un énorme sac d’œufs atterrit sur le balcon et s’ouvrit tel une fleur obscène, se déployant dans d’infâmes bruits de succion.

Une rivière vivante de bêtes chitineuses en jaillit, encore poisseuses d’une matière innom-mable, avant de bondir depuis leur perchoir sur une Valkyrie. Everard s’esclaffa en recon-naissant l’Insigne sur le flanc du transport comme celui du gouverneur planétaire.

« Pas d’échappatoire pour toi, mon vieil ami » murmura-t-il dans un sourire dévoilant des dents qu’il n’aurait plus à limer.

Comme dans un songe, Everard approcha du balcon. Les rues étaient désormais noires d’Enfants Stellaires. Déjà, elles se nourris-saient. Sur la place en contrebas, un lac de substance acide dissolvait les cadavres des individus revendiqués au nom des véritables dieux. Everard sourit avec tristesse ; quelque chose en lui savait qu’un jour, il connaîtrait le même sort.

Mais d’ici-là, il avait du pain sur la planche. Avec un soupir, il nettoya sa lame. La voie du fidèle passe toujours par celle du sacrifice.

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Sources

Pensée du Jour : « Le misérable esprit Xenos ne saurait se mesurer au regard des standards humains. »
  • Codex Genestealer Cults, V8
  • Warhammer 40,000: Compilation (1991)
  • Index Xenos du White Dwarf N°96 (Avril 2002)
  1. Warhammer 40,000 : Compilation (1991) - Genestealers - The Genestealer Kiss (traduit de l'anglais par Christer)

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