Cryptek
Les Crypteks sont les membres de conclaves intergalactiques de scientifiques dont la tâche est d’étudier et d’entretenir les machines complexes de leur race. Ce sont des maîtres de la dissonance dimensionnelle, de la manipulation des singularités cosmiques, de la transmutation des atomes, du métamorphisme élémentaire et de bien d’autres technologies défiant la raison. Les pouvoirs des Crypteks font écho à ceux des Psykers des autres races, mais au lieu d’utiliser une mutation mentale pour manipuler les énergies du Warp, ils utilisent la science pour dompter les forces fondamentales de l’univers.
Chaque conclave se spécialise dans un domaine particulier de la techno-sorcellerie, parmi les milliers qui constituent leur art, comme la psychomancie, la plasmancie ou la chronomancie. Ils furent formés à l’origine pour partager leurs connaissances et leur expertise dans toute la galaxie, mais ils ont peu à peu été isolés les uns des autres. Du fait des millions d’années écoulés depuis le Biotransfert, les Crypteks sont devenus aussi reclus et figés que les autres Nécrons, et leurs conclaves n’existent plus que par la force de l’habitude.
Bien que les Crypteks n’aient pas de rang officiel au sein d’une dynastie, leur influence est immense. La noblesse des Nécrontyrs ne s’intéressait pas à la technologie qu’elle employait ne cela ne changea guère après le Biotransfert. Le pouvoir d’un Cryptek vient de cette ignorance et des Mécarachnides, des Spectres Canopteks et des Scarabées Canopteks qu’il contrôle. Rares sont les nobles Nécrons à s’en soucier, mais les machines d’un Monde-Nécropole exigent une maintenance constante pour tourner à plein régime. Un Cryptek n’hésitera pas à stopper net le cycle pour donner plus de poids à ses doléances auprès de ses "supérieure hiérarchiques" : même le Tétrarque le plus arrogant devra céder si ses soldats et son arsenal cessent de fonctionner.
Il arrive qu’un Tétrarque recrute un Cryptek particulièrement respecté pour servir sa cour royale. C’est notamment le cas pour la Dynastie Ogdobekh, où les Crypteks sont réputés pour leur génie. Une telle décision peut s’avérer dangereuse politiquement, car élever le Cryptek au même rang que les nobles de la cour du Tétrarque peut susciter leur rancœur. Mais les connaissances d’un Cryptek sont si étendues qu’un tel risque vaut souvent la peine être couru.
Seul un de ses propres homologues peut freiner les ambitions d’un Cryptek. De fait, un Tétrarque peut décider de remplacer un Cryptek trop arrogant par un confrère plus obéissant, si nécessaire en le débauchant auprès d’un rival. Cela peut créer des complications, car un Cryptek refusera de supplanter un confrère du même conclave, alors qu’il n’aura aucun scrupule si celui-ci est un adepte d’une autre discipline. Ces trahisons et ces complots mènent à des rivalité, voire à des conflits entre les Crypteks et leurs conclaves, et finalement à des duels de techno-sorcellerie dont le perdant subira invariablement un sort déplaisant et spectaculaire, comme être transmuté en adamantium liquide, déphasé d’une nanoseconde par rapport au reste de l’univers, ou transformé en un éclat d’étoile naissante avant d’être projeté à travers la galaxie.
Les devoirs d’un Cryptek s’étendent bien au-delà du Monde-Nécropole. Il n’est pas rare qu’un Tétrarque permette à son Cryptek de s’approprier la part du lion dans son stock d’alliages de métaux précieux, de générateurs et de cristaux de focalisation eu échange de ses services lors d’une campagne. Un tel arrangement est satisfaisant pour les deux parties : les ressources d’un Monde-Nécropole sont limitées et un Cryptek a besoin d’un apport constant de matières premières. De son côté, le Tétrarque bénéficie de tout l’arsenal que son techno-sorcier détient. D’un simple geste de son sceptre, un Cryptek peut projeter des faisceaux d’énergie vert émeraude destructeurs à même de fondre les blindages les plus épais. Le Chronométron, un autre objet prisé par les Crypteks, a la forme d’un œil et peut altérer l’écoulement du temps autour de son porteur, ralentissant les faisceaux d’énergie et les balles qui le visent. Afin de mieux observer les effets de leurs créations, certains Crypteks emploient des capes Canoptek pour s’élever au-dessus de la mêlée - ces linceuls techno-cabalistiques sont attachés à une machine arachnide qui génère un puissent champ antigravité, permettant à un porteur de voler. Cette machine peut en outre réparer un nécroderme endommagé avec ses membres agiles et ses projecteurs de rayons concentrés.
Les merveilles technologiques des Crypteks sont l’apanage des dieux, et seuls des dieux oseraient leur résister.
Technomancien
Les Technomanciens ont le pouvoir d'améliorer et réparer les unités de Nécrons et de constructs Canopteks sur le terrain. Certains Technomanciens utilisent des Capes Canopteks pour se rendre rapidement où ils seront les plus utiles, tandis que d’autres emploient les faisceaux de nanoscarabées de leurs nodules de contrôle Canoptek pour agir à distance.
Psychomancien
Les Psychomanciens étudient la science de la peur. Ce sont des experts en manipulation, qui créent des hallucinations et d’éphémères constructs de lumière tangible, lesquels attisent l’instinct de préservation chez leurs victimes, ou surchargent même les senseurs les plus avancés. Nul n’est à l’abri de l’art des Psychomanciens.
Chronomancien
Les Chronomanciens sont des Crypteks qui exploitent l’énergie temporelle, leur sceptre des éons et leur lance d’entropie ralentissant ou accélérant le cours du temps en leur faveur. Leurs Capes d’Uchronie se servent d’instants cristallisés pour tromper les coups adverses tandis que leurs chronométrons pressent leurs alliés à travers le temps.
Plasmancien
Les Plasmanciens sont des annihilateurs dénués de subtilité. ils sont capables de manipuler l’énergie comme une arme au lieu de la lier à d’autres éléments. De leur silhouette jaillit une foudre instable qui frappe les ennemis proches, et d’un geste, ces Crypteks peuvent canaliser cette même énergie sous forme de décharges cuisantes.Cryptek Technomandrite
Tous les Crypteks sont des génies qui feraient passer les esprits les plus acérés de l’Humanité pour des simplets malhabiles, et les Technomandrites sont les plus inventifs d’entre eux. La civilisation des Nécrons doit nombre de ses technologies les plus puissantes à cette confrérie, tels que les rayons de translocation qui leur permettent de se téléporter dans l’univers matériel depuis des dimensions de poche, jusqu’aux Armes à Fission qui désintègrent leurs adversaires à l’échelle moléculaire. Ces Crypteks devinrent si puissants que le Roi Silencieux, souverain de l’Empire Nécron, finit par ourdir leur chute. Cependant, ils ont depuis peu quitté les ténèbres, libérés de leur exil par des protocoles anti-Chaos mis en place pour prévenir une brèche empyréenne à l’échelle cosmique. Bien que nombre de Tétrarques cherchent à s’emparer de la sombreroche pour empêcher le Chaos de se déverser dans l’univers, les Technomandrites ont déjà plusieurs coups d’avance : si leurs plans venaient à réussir, ils obtiendraient les clefs du triomphe ultime.Néanmoins, depuis le retour du Roi Silencieux et l’ouverture de la Grande Faille, un conclave de Technomandrites s’est allié avec le souverain Nécron et a participé à la création du Nexus du Paria, tentant ainsi de mettre un terme à la menace que fait peser le Chaos sur la galaxie.[1]
Cryptoserf
Certains Crypteks sont accompagnés par des Cryptoserfs en tant qu’esclaves et gardes du corps. Ces sinistres silhouettes au dos voûté ne sont pas pleinement conscientes, car ce sont des constructs liés à la volonté du Cryptek, et programmés pour défendre leur maître avec leurs corps de métal organique et leurs féroces armes à courte portée.
Médias Externes
Sources
- Codes Nécrons, V9
- Codes Necrons, V8
- Codex Nécrons, V5
- Warhammer 40k - Forgebane
- Warhammer 40k - Le Fil du Silence
- ↑ Informations issues de Warhammer 40k - Le Fil du Silence et résumées par Guilhem.