Clan Deathskulls

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« Quoi, ça ? Nan, j’lai d’puis toujours. Ben oui la peinture est pas sèche, c’est ma kouleur préférée. J’te l’vends s’tu veux. S’t’une affaire. »
- Rutzeg l’Habile, Pillard Deathskull.
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Narkrat et son Fling’ Kustom "trouvé" est un des Boyz à Zuk, une bande de Deathskulls qui fait partie des Badladz du Boss de Guerre Mogok.

Les Orks du Clan Deathskulls sont rusés, chapardeurs, indignes de confiance, bornés et sournois. Ceci étant dit, ils sont imbattables quand il s’agit de piller le champ de bataille et fabriquer des armes et des tanks avec leur butin. Les Deathskulls sont superstitieux et cupides à l’extrême, et croient que divers talismans et charmes leur permettent de manipuler leur destin. Cela provient d’une part de leur approche toute personnelle de la propriété, qui leur a valu une réputation tout à fait méritée de vauriens et de voleurs. Quand on pille autant que les Deathskulls, le moindre coup de pouce est bon à prendre !

  • Lé Chansseux Bleus : Tous les Orks pensent que le bleu est la couleur de la chance, mais les superstitieux Deathskulls y croient avec ferveur. Ils se couvrent de peinture de guerre bleue avant chaque bataille, en veillant à marquer leurs véhicules de la sorte. Naturellement, cette habitude se double d’un bon moyen de recouvrir les marques de tout propriétaire antérieur sur tout ce que les Deathskulls à la dextérité exercée ont su "acquérir" auprès de leurs congénères.


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Pour les Orks du clan Deathskull, possession vaut titre. Pilleurs, détrousseurs, emprunteurs et profiteurs invétérés, les Orks du clan des Deathskulls sont bornés, sournois et dénués de morale, jouissant ainsi d’une réputation bien méritée de voleurs et de filous. Ils savent mieux que quiconque ratisser un champ de bataille pour le piller, et tout aussi efficaces quand il s’agit de détrousser leurs congénères, ils sont d’ailleurs bien connus pour leur réticence à restituer quoi que ce soit. Toujours prêts à ne pas payer leur juste part ou dépenser leur argent alors qu’un objet convoité peut simplement disparaître comme par enchantement avec un minimum d’efforts, les Deathskulls suscitent presque autant de méfiance chez leurs congénères Orks que les Blood Axes. Cependant, alors que la mauvaise réputation des Blood Axes est totalement injustifiée, les Deathskulls méritent totalement la leur.

L’Aut’ Pied d’Gork [1]

Nabrot Bout’d'Doigt est renommé parmi les Death skulls d’Octarius pour sa kleptomanie. On dit que si un objet n’a pas été volé par Nabrot, c’est qu’il n’en vaut pas la peine. L’Ork a prouvé cet adage d’innombrables fois, en prenant la poudre d’escampette avec des montagnes de Kros, des armes rutilantes et des véhicules presque flambant neufs. Les gars de Nabrot se rendent au combat à bord des plus gros engins qu’il a volés, équipés des armes les plus puissantes qu’il a escamotées, le tout recouvert des glyphes et des couleurs favorites de la bande. Il lui arrive aussi de voler des choses juste pour le plaisir, comme ce fut le cas pour la statue de l’Empereur de la Cathédrale Lumineuse sur le Repos de Tobin. Les Sœurs de Bataille du Monde-Chapelle jurèrent de se venger lorsque Nabrot revint au combat, la statue fixée à l’avant de son Chariot de Guerre en guise de bélier. Le Char le plus énorme volé par Nabrot est un Baneblade qu’il renomma L’Aut’ Pied d’Gork. Quand l’Archidément posa ses yeux rouges sur le Monde-Forge Kernak III, Nabrot et ses Deathskulls le suivirent. Les défenseurs Cadiens ployèrent face à l’assaut des Orks, et leurs lignes ne tinrent que grâce à la présence de plusieurs Baneblade. Dès qu’il les vit, Nabrot sut qu’il lui en fallait un. Il mena un groupe de Deathskulls à travers les égouts, jusqu’à l’intérieur d’un des Factorums fortifiés. Pendant que ses Boyz faisaient diversion, Nabrot vola un Baneblade et retourna dans le camp des Orks. Il voulut d’abord l’appeler Eul’Pied d’Gork, justifiant ce nom en expliquant qu’il comptait l’utiliser pour « botter les Fess’dé Zoms », et lorsqu’on lui fit remarquer que le Gargant de l’Archidément s’appelait déjà ainsi, il répondit: « Si cé kom ça, cé son aut’ pied et pis cé marr’ ! »

Lorsqu’ils ne pillent pas les corps sur le champ de bataille (qu’ils soient Orks ou non), on peut les trouver soit en train de se battre ou de se quereller entre eux pour des objets "trouvés", soit en train de voler aux uns et aux autres tout ce qui n’est pas cloué au sol. Ils échangent ou vendent une partie de ce qu’ils récupèrent à d’autres Orks, ou le transforment en matériel de guerre amélioré, mais la majorité de leur butin est simplement amassé. Tout ce qui "pourrait ptêt’ servir plu tard" est mis de côté et conservé dans une ou plusieurs cachettes, qu’il s’agisse d’objets utiles comme des armes et des armures, ou des bibelots, des porte-bonheur et des bidules étranges dont l’utilité ou la provenance est inconnue. Un Deathskull n’hésitera pas à voler le Fling' préféré ou le Buggy d’un autre Ork, pour le peindre en bleu et le kustomiser à la va-vite avant de le revendre à son ancien propriétaire comme s’il était neuf. Les Orks qui visitent le camp des Deathskulls à la recherche d’un objet en particulier, voire de quelque chose que les Deathskulls leur auraient dérobé, en repartent généralement les poches vides, car les Deathskulls ont un talent inouï pour détrousser un Ork tout en marchandant avec lui. Cela en dit long sur l’intelligence moyenne des Orks, mais ce genre d’arnaque fonctionne relativement souvent. Qui plus est, les accuser de vol est rarement une bonne idée, et plus d’un Ork a connu une fin déplaisante après avoir lutté avec un Deathskull, en découvrant un peu tard que celui-ci avait dérobé toutes les goupilles de ses Frags à Manche

Ce don pour connaître la valeur de la ferraille et son éventuelle utilité, combiné à une aptitude technique naturelle, ferait des Deathskulls les ingénieurs prééminents de la race ork si ce n’était de leur capacité d’attention radicalement courte, qui ne dure généralement que le temps nécessaire pour voler un objet, car leur obsession pour un objet expire généralement dès qu’il est en leur possession. Malgré leur nature volage et complotiste, les Deathskulls produisent un nombre démesuré de Mékanos dans leurs rangs. S’ils ne sont guère populaires auprès des victimes de leurs larcins, les Deathskulls sont bien vus des Meks, car ils leur apportent sans cesse quantité de matériel. En effet, les Mékanos occupent une place de choix au sein du clan, car ce sont ces Orks astucieux qui assemblent de grandes quantités de ferraille et de bidules pour fabriquer les armes mortelles, les chars, les Buggies et autres équipements divers - couverts de peinture bleue, cela va de soi - dont les Deathskulls sont si friands. Bien qu’ils puissent créer tout ce qu’ils imaginent à partir de la ferraille apportée par leurs congénères, les Meks Deathskull sont peut-être plus connus pour les Armes Kombinées incroyablement dangereuses qu’ils créent à partir des piles d’armes dépareillées qui ont tendance à traîner dans leurs ateliers. Étant donné la définition très floue que les Deathskulls donnent à la propriété privée, il n’est pas étonnant qu’on trouve parmi eux autant de Pillards. Les Deathskulls produisent un nombre démesuré de Pillards, et ceux des autres clans sont accueillis à bras ouverts par les Deathskulls comme des frères d’armes. Cela signifie également que les bandes de guerre de Deathskulls alignent de grandes quantités de dakka sur le champ de bataille, pour mieux réduire les véhicules et l’équipement de l’ennemi en pièces détachées faciles à piller. Les Deathskulls utilisent également de nombreux véhicules ennemis volés, et il n’est pas rare de voir une colonne blindée Ork composée non seulement de Kamions et de Chariots d’Guerre, mais aussi de Leman Russ, de Rhino et de Predator récupérés, et d’autres véhicules de combat blindés ésotériques auxquels ont été clouées de nombreuses "améliorations" Ork en plus d’être recouverts de peintures et d’iconographies barbares. Lors d’engagements plus longs, on a vu des Baneblades, des restes de chars lourds et même parfois des Titans arborer le crâne cornu des Deathskulls. Les seuls Orks qui aiment utiliser des véhicules de combat autant, sinon plus, que les Deathskulls sont les Evil Sunz.

Au combat, les Bandes de Guerre Deathskulls possèdent souvent des armes, des véhicules et des machines de guerre étranges et inattendus - dont des champs d’énergie et autres Téla-Tépula, idéaux pour faciliter leurs rapines - qui peuvent avoir été soit volé à l’ennemi, soit fabriqué par un Mek inspiré, et l’apparition soudaine d’une pièce particulièrement puissante peut parfois renverser le cours d’une bataille. Qu’il s’agisse d’une ruse astucieuse ou d’une simple chance due à leur utilisation abondante de pigments bleus, comme les Deathskulls semblent le penser, dépend entièrement du point de vue de l’observateur. Les Bandes de Deathskulls sont souvent accompagnés de Bizarboyz, dont les étranges capacités psychiques renforcent encore leurs prouesses naturelles au combat rapproché. Les Mékanos les plus aventureux et agressifs se joignent aux Deathskulls sur le champ de bataille, souvent pour commander des bandes de Pillards et des batteries de Kanons d’Kampagn’ déglingués pour pulvériser les cibles de choix.

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Le glyphe des Deathskulls est un crâne cornu en blanc et bleu porte-bonheur. Les damiers et les clés de Mékanos sont également très populaires.


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Les Deathskulls emploient des glyphes de bandes, pour mieux identifier à qui appartient quoi. Ils présentent des crânes blanc et bleu ainsi que des clés et des crocs.

Cependant, les Deathskulls voient la bataille comme un processus en deux étapes, et considèrent les combats comme une étape nécessaire avant le pillage débridé. Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils apprécient moins la bagarre que les autres Orks, bien sûr, mais c’est juste qu’ils préfèrent passer leur temps à choisir les tanks, les armes et le matériel dont ils vont s’emparer une fois que la poussière sera retombée. En effet, c’est après le combat que les Boyz déploient tous leurs efforts et dépouillent les cadavres, des bandoulières de munitions jusqu’au moindre lacet de chaussure, et beaucoup de Deathskulls exhibent des trophées comme les scalps ou les crânes de leurs victimes. D’ailleurs, ils ne se contentent pas de détrousser les cadavres : les épaves de tanks, de transports blindés ou d’aéronefs sont très populaires. Ils attachent d’épaisses chaînes rouillées à leurs véhicules et tractent des épaves encore fumantes et des filets remplis de débris jusqu’à leur camp où elles sont démontées pour en récupérer les pièces, ou amenées à l’atelier de Mek le plus proche, qui tentera de les remettre en état. Plus d’une fois, un ennemi a été stupéfait de voir des véhicules perdus au combat être utilisés contre lui par des Deathskulls, ces derniers lançant des insultes depuis les tourelles de l’engin tout en massacrant ses anciens propriétaires. Il n’est pas rare qu’une bande de Deathskulls sorte les clefs à molette et les pinces-monseigneurs pour démonter chars d’assaut et fortifications ennemies en pleine bataille. C’est particulièrement traumatisant pour les équipages et les garnisons qui auraient le malheur d’être encore à l’intérieur ! Ce n’est que lorsque le butin est ramené au camp que commencent les inévitables bagarres, lorsque les Deathskulls essaient d’écouler le fruit de leurs rapines.

La livrée des Deathskulls est bleu foncé et noire avec des reflets blancs. Incroyablement superstitieux, encore plus que les Evil Sunz accros à l’adrénaline, les Deathskulls considèrent le bleu comme une couleur porte-bonheur qui protège du malheur et de la malchance. Des empreintes de main et des taches de nombreuses nuances de bleu sont ainsi couramment appliquées sur tout ce que possèdent les Deathskulls, qu’il s’agisse d’armes, d’armures, de véhicules ou de simples équipements de tous les jours, pour tenter de conjurer le sort, mais aussi pour en revendiquer la possession. Ils vont jusqu’à peindre leur fière peau verte en nuances de bleu pour parer aux attaques, accidents, blessures et maladies. Leur bannière est un crâne cornu couleur os sur un drapeau bleu nuit avec des accents blancs, un symbole qu’ils gravent sur tout ce qu’ils ont volé, emprunté ou pillé pour affirmer leur droit de propriété. Le mât sur lequel ils hissent leurs couleurs est généralement constitué de crânes et d’ossements de leurs ennemis assemblés. Comme toute autre idée étrange adoptée par les Orks, ou toute pièce d’équipement déroutante qu’ils portent sur eux, peindre un objet ou un Ork en bleu semble avoir un effet. Les Deathskulls sont beaucoup plus chanceux que les autres Orks, et leur équipement fonctionne manifestement mieux.

Médias Externes

Sources

Pensée du Jour : « Une vie passée sans Le servir est doublement gaspillée, dans ce monde et dans celui d’après. »
  • Codex Orks, V9
  • Codex Orks, V8
  • Codex Orks, V7
  • Warhammer 40 000 JdR - Only War : Enemies of the Imperium
  1. Warhammer 40 000 Codex Orks, V7, L’Aut’ Pied d’Gork, '