Chevalier Sans-Fief

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Un Chevalier Sans-Fief.

Tous les Nobles ne sont pas alignés avec l’une des Maisons de Chevaliers, ayant choisi une autre voie pour l’honneur et la gloire. Ces guerriers solitaires sont connus sous le nom de Chevaliers Sans-Fief, et ils parcourent le vide dans le cadre de leurs missions personnelles d’honneur, de vengeance ou de pénitence. Délaissant l’héraldique de leur ancienne Maison, abandonnant leurs noms et rompant avec leur passé, ils deviennent de mystérieux guerriers silencieux pour ceux aux côtés desquels ils combattent. Souvent, ils apparaîtront soudainement, attirés par les feux de la guerre, pour repartir tout aussi brusquement une fois les combats terminés ; leurs alliés temporaires n’apprenant jamais leur nom. Malgré cela, ils peuvent gagner une glorieuse réputation grâce à leurs actes, et leur aide, bien que souvent inattendue, est toujours la bienvenue.[1]

La Voie du Chevalier Sans-Fief

Devenir un Chevalier Sans-Fief est toujours un choix monumental pour un Noble, car cela l'oblige à abandonner tout ce qu’il a toujours connu. Les liens de sang forgés par la naissance dans une maison chevaleresque ne sont pas une mince affaire, d’autant plus lorsqu’un Noble entreprend le Rituel d'Adoubement et communie avec les esprits de ses ancêtres qui habitent dans le Trône Mechanicum. Il faut généralement un grand événement ou une tragédie personnelle pour qu’un Noble choisisse la voie du Sans-Fief, décidant qu’il ne peut accomplir son destin tant qu’il sert sous le seigneur de la maison.

Les raisons pour lesquelles un Noble devient un Chevalier Sans-Fief sont aussi variées que les Nobles eux-mêmes, et peuvent provenir d’un besoin brûlant de vengeance ou d’une culpabilité insondable qui ne peut être tempérée que par une vie de pénitence. Beaucoup de ces raisons sont liées à une sorte d’échec - réel ou perçu - du Noble, quelque chose qu’il pourrait prendre beaucoup plus au sérieux qu’un homme ordinaire. Si un frère d’une Lance tombe au combat à cause de la négligence ou du méfait d’un Noble, cela peut suffire pour qu’il sente qu’il doit consacrer ses jours à s’absoudre de cette faute. Ainsi, le même sens du devoir et de l’obligation inculqué à un Noble par les effets du Trône Mechanicum peut se transformer en une volonté sans compromis d’accomplir une quête personnelle, qui transcende les contraintes de la maison et du monde d’origine.

Tous les Chevaliers Sans-Fief ne choisissent pas la vie du guerrier solitaire parce qu’ils estiment devoir traquer un adversaire méritant ou garder vivant le souvenir de ceux qui sont tombés au combat. Certains sont attirés à revêtir le manteau d’un Chevalier Sans-Fief simplement pour répondre à l’appel de l’aventure et à la gloire de la bataille sur des mondes lointains. Ces Nobles développent un goût pour la guerre qui va au-delà de la plupart des membres de leur famille, jusqu’à ce qu’il éclipse leur sentiment d’obligation envers leur maison. Pour eux, se libérer des rituels et des cérémonies contraignantes de l’appartenance à une famille de chevaliers signifie qu’ils peuvent se consacrer entièrement à la bataille, errant d’une zone de guerre à l’autre et quittant rarement leur Armure Chevalier.[2]

Une Compagnie de Héros

Chaque Noble a le droit de devenir un Chevalier Sans-Fief ; c’est une tradition ancienne sur les Mondes Chevaliers que si un Noble choisit cette voie, son seigneur doit honorer son choix. Le nom du Noble est souvent rayé de tous les registres de la maison ou scellé là où seul le seigneur de la maison peut le voir. Cela fait partie du rite que le passé d’un Noble est oublié lorsqu’il devient un Chevalier Sans-Fief - tout ce qu’il était est effacé pour être remplacé par l’identité qu’il a choisie pour lui-même et la quête personnelle qu’il choisit maintenant de poursuivre. Bien que différents Nobles embrassent ce droit à l’anonymat à des degrés divers, tous doivent accepter que prendre le titre de Chevalier Sans-Fief signifie renoncer à ce qu’ils étaient autrefois.

Lorsqu’un Noble devient un Chevalier Sans-Fief, il prend souvent un nom pour lui-même, généralement pour cacher sa véritable identité et son ancienne maison, mais parfois aussi pour proclamer ses intentions. Par exemple, le Chevalier Sans-Fief Justice a acquis une formidable réputation en traquant le Chevaliers renégats de la Maison Darkon, son surnom laissant croire à de nombreux Nobles que Darkon a dû lui faire du tort dans le passé. Certains noms ne sont pas pris mais donnés, et plus d’un Chevalier Sans-Fief se consacre à dissimuler leur identité au point de ne jamais communiquer ou quitter leur Armure Chevalier. Amaranthine est un exemple de Chevalier de ce type, auquel les alliés ont donné ce nom en raison de la couleur de son armure. Le Chevalier taciturne n’a jamais communiqué ouvertement, préférant laisser ses actes de combat parler pour lui.

De nombreux Chevaliers Sans-Fief traversent l’histoire sans la marquer de leur empreinte et sans être évoqués, leurs exploits finissant par être perdus dans la longue marche des années. Cependant, certains se distinguent même des siècles après leur disparition, les légendes de leurs exploits sont transmises d’une génération de citoyens impériaux à l’autre, renaissant dans des prières et des paraboles. Au fil du temps, un Chevalier Sans-Fief peut se réduire à un nom et à une seule bataille mémorable, comme Confession Pâle, le guerrier vengeur qui a tué le terrible Prince Démon Kor’talor, ou les Chevaliers connus sous les noms de Colère et Lame de l’Apothéose, qui se sont opposés aux Red Corsairs aux abords du Maelström, repoussant leur raid sanglant sur Glorthos Starfort. Vigilantus, le tueur du Gorehaunter, ou Glaives Pourpres qui s’est opposés aux Corsaires Aeldaris sur Tarvel III, sont des héros d’égale importance, et comme les autres, leurs noms sont destinés à vivre dans la rumeur et la légende pour les siècles à venir.[3]

Une Mort Solitaire

Qu’on se souvienne d’eux ou non, le destin ultime de nombreux Chevaliers Sans-Fief est de mourir seul, sans être connu et oublié. Même dans les rares cas où les Chevaliers Sans-Fief travaillent ensemble, le carnage et le tumulte de ces guerres titanesques font qu’il n’en restera bientôt plus qu’un. Ce seul survivant d’années de lutte acharnée continuera à se battre, pleurant ses camarades jusqu’à ce qu’il tombe lui aussi. Les récits racontent les restes d’Armures de Chevaliers découverts dans des mondes lointains sous des soleils froids et mourants, leurs armatures rouillées abandonnées depuis des siècles et leur livrée usée par les éléments. Les restes squelettiques du Noble seront toujours enfermés à l’intérieur, accrochés au Trône Mechanicum, regardant fixement avec des prises vides à travers un ancien champ de bataille.

Ceux qui tombent sur un tel spectacle ne peuvent s’empêcher de voir que c’est le lieu de repos d’un puissant héros qui est mort dans le feu de la bataille. Sur les Mondes Sauvages, les restes des Chevaliers sont un symbole sinistre du peuple du ciel, et souvent vénérés comme des dieux ou offerts en sacrifice pour apaiser les étoiles vengeresses, afin qu’elles puissent détourner leur regard malveillant. Même les pillards extraterrestres se méfient lorsqu’ils tombent sur les restes d’un Chevalier, les protections et les sceaux étant mortels pour ceux qui les brisent sans l’habileté des Sacristains.

Certains Chevaliers Sans-Fief parviennent à éviter une tombe non marquée ou un lieu de repos sur un monde oublié, soit en tombant près des planètes civilisées de l’Imperium et en étant récupérés par l’Adeptus Mechanicus, soit en s’inscrivant sur les mondes sur lesquels ils tombent, des chapelles et des églises construites autour des restes du Chevalier pour honorer un si grand guerrier. De l’autre côté de l’Imperium, il y a des mondes et des avant-postes où les restes d’un Chevalier sont devenus un centre de culte pour le Credo Impérial. Toujours scellés contre le monde, les restes du Noble enfermés à l’intérieur, ces Armures Chevaliers regardent silencieusement les adorateurs, les lentilles froides et mortes de leur façade reflétant les figures prostrées à leurs pieds.

Les Chevaliers Sans-Fief qui accomplissent leur pénitence peuvent retourner chez eux. Le Noble seigneur d’une Maison de Chevaliers n’est pas obligé par l’ancienne loi d’accepter le retour d’un Chevalier Sans-Fief : bien qu’un Noble ait toujours le droit de prendre la voie du Chevalier Sans-Fief, il n’existe aucun droit de ce type pour garantir son retour dans sa maison. Ainsi, le retour d’un Chevalier Sans-Fief à sa maison est toujours un risque. Avant de prendre sa décision, le maître de maison examinera attentivement la réputation que le Chevalier Sans-Fief a acquise, ainsi que les raisons de son retour. Même ainsi, il est rare qu’un Chevalier Sans-Fief de retour ne soit pas accueilli comme un fils perdu depuis longtemps, ses glorieuses victoires s’ajoutant à celles de sa maison.[4]

Chevaliers Solitaires

Même si dans la longue histoire de l’Imperium, il y a eu beaucoup de cas de Chevaliers Sans-Fief travaillant de concert, y compris au sein d’un détachement de Maison, la vaste majorité d’entre eux choisit de combattre seul. Les raisons derrière cette existence solitaire sont nombreuses et variées ; il est certain que chaque Chevalier Sans-Fief aurait un abondant récit à déployer, mais il est peu probable que la vérité sur sa vie soit agréable à entendre.

Un Passé Oublié

L’Icône Incognitus[5]

Au cours des millénaires, de nombreuses Nobles ont adopté le symbole de l’Icône Incognitus pour montrer leur séparation avec leur passé. Le Chevalier Sans-Fief connu sous le nom de Hour of Reckoning portait le X sur son plastron pour montrer sa haine de la Maison Miranor, à laquelle il appartenait autrefois. Les rumeurs disent que des rivaux au sein de sa propre maison avaient tué la famille du Noble. Choisissant la voie du Chevalier Sans-Fief, il s’est débarrassé du plastron doré distinctif de Miranor et l’a remplacé par une Icône Incognitus en zibeline.

Un autre Chevalier Sans-Fief connu pour porter l’Icône Incognitus est Penitent Blade. Ce Chevalier gris pâle est apparu après la destruction de la Maison Felcarn, qui aurait été corrompue de l’intérieur par le Chaos. Les histoires disent que le Penitent Blade est le seul membre survivant de cette maison, le seul à avoir échappé aux purges inquisitoriales et à avoir prouvé son innocence. Personne ne se souvient aujourd’hui de l’héraldique ou de la livrée de la Maison Felcarn, mais seulement des efforts inlassables de Penitent Blade pour vaincre les cultes perfides qui sévissaient sur son monde natal, et du X stylisé gravé sur sa carapace.

Ce sont ces histoires mystérieuses qui poussent les Sans-Fief à renoncer à leurs origines et à prendre une toute nouvelle identité. La plupart choisissent de se cacher derrière un nom sibyllin, quoique la possibilité qu’il puisse livrer des indices sur son passé soit une énigme en elle-même. Il est même probable qu’après de longues années de guerre ininterrompue, certains Chevaliers oublient jusqu’aux raisons qui les ont placés sur cette voie.

Contrairement aux Chevaliers des Maisons, les Sans-Fief optent généralement pour une livrée monochrome et des motifs simples - dans les rares cas où ils se choisissent une icône personnelle. Certains arborent une iconographie symbolique sur leur tabard, encore que ces décorations restent très minimalistes. Le choix de livrée d’un Chevalier Sans-Fief, et de ce qui passe pour une héraldique, est unique, si bien qu’il n’y a pas deux Sans-Fief identiques.

Les Chevaliers Sans-Fief Rivaux

Au cours de la longue histoire de l’Imperium, il y a eu des histoires de Maisons de Chevaliers rivales qui sont tombées dans des escarmouches et même dans une guerre totale. Tout comme les maisons des Mondes Chevaliers peuvent en venir aux mains à cause de différences d’honneur ou de croyance, le même sort peut s’abattre sur le Chevalier Sans-Fief. Il y a des rumeurs parmi les Nobles et leurs proches sur des querelles de longue date entre certains Chevaliers Sans-Fief, souvent ceux qui sont forcés de combattre dans la même zone de guerre ou trouvent que leurs quêtes personnelles se croisent.

Des exemples de ces rivalités sont éparpillés dans les annales des Maisons de Chevaliers et des Mondes-Forges qui conservent l’histoire de ces choses. Un enregistrement raconte la guerre personnelle entre les Chevaliers Sans-Fief Emperor’s Voice et Fires of Wrath. Pendant l’Apostasie de Kalan, le pieux Chevalier Sans-Fief Emperor’s Voice devint l’ennemi acharné d’un autre Chevalier Sans-Fief, connu sous le nom de Fires of Wrath. Ce dernier considérait tous ceux qui étaient touchés par l’Apostasie comme des ennemis de l’Empereur-Dieu, tandis qu’Emperor’s Voice voyait que certains méritaient d’être sauvés. Au cours de la bataille des Illuminés, lorsque le Régiment des Saints s’est rangé du côté de l’Imperium, c’est Emperor’s Voice qui a accepté leur défection alors que Fires of Wrath les considérait toujours comme des traîtres pour avoir pris le parti des armées apostates. Ne voulant pas reculer, les deux Chevaliers Sans-Fief se sont affrontées. Bien qu’aucun d’entre eux ne soit mort ce jour-là, des centaines de personnes ont été tuées lors de leur affrontement, et leur querelle est devenue un reflet de la guerre et un avertissement pour les autres sur les principes inébranlables qu’un Chevalier Sans-Fief peut défendre.

Une autre légende fait la lumière sur les siècles qui ont suivi l’Hérésie d'Horus, une période de grande suspicion entre l’Imperium et ses alliés, où certains Chevaliers étaient sur le point de trahir ou étaient discrédités et diffamés par leurs rivaux. Les destins des Chevaliers Sans-Fief Truth of Mars et Dauntless Valour illustrent la méfiance de cette époque. Ces Nobles étaient devenus rivaux à cause d’un affront perçu lors de la procession de la victoire de la Croisade d’Allax, à savoir lequel d’entre eux aurait l’honneur de défiler en premier dans les Arches de Triomphe sur Petrum V. Bien que tous deux étaient de fervents loyalistes et tentaient continuellement de surpasser l’autre par leurs actes de dévotion et de piété, cet incident les consumera tous les deux. Dans les années qui suivirent, ils s’accusèrent mutuellement de trahison et d’hérésie, jouant un jeu cruel de mensonges et de diffamation. À de nombreuses reprises, ils ont même échangé des coups au combat, chacun citant les attaques comme une preuve de la faiblesse de la fibre morale et de la trahison de l’autre. Ironiquement, à la fin, les Chevaliers Sans-Fief ont été obligés de se battre et de tomber comme un seul homme lorsque leur mauvaise réputation a attiré l’attention de l’Inquisition et qu’une tentative a été faite pour les traduire en justice.[6]

Kalena Maxus, Stormwalker
Lorsque la Grande Faille déchira la galaxie, le Monde Chevalier de Kamador se trouvait directement sur sa trajectoire. Engloutie dans la folie bouillonnante du maelström, la planète fut assiégée par des marées de mutants et d’abominations démoniaques. Conduites par les grotesques soldats des Emperor's Children, les outrageuses hordes du Chaos mirent à bas les forteresses des Maisons Nobles les unes après les autres. Si les Chevaliers de Kamador défendirent férocement leur monde, ils ne parvinrent pas à triompher. Un seul Noble réchappa à la dévastation qui s’ensuivit - Dame Kalena Maxus, le Stormwalker. Ce n’est pas volontiers que Kalena fuit le trépas de Kamador. En effet, elle reçut l’ordre du Haut Roi Arturo de transmettre la nouvelle de la chute de son monde, et d’exercer sa vengeance sur les forces du Chaos. Cette dernière volonté, Dame Maxus l’a exaucée avec ardeur maintes fois depuis lors. Elle hante les frontières de la Grande Faille, rallie les forces impériales où qu’elles se trouvent et les dirige au combat pour contre-attaquer les hérétiques. La venue du Stormwalker a inversé le cours de nombreuses batailles, et Dame Maxus a dédié chacune de ces victoires âprement disputées à la mémoire des siens.
Amaranthine
Comme la plupart des Sans-Fief ne conservent aucun marquage de Maison, et que peu présentent de signe d’alignement impérial ou envers l’Adeptus Mechanicus, il est difficile de retracer leur passé. Le Sans-Fief solitaire appelé Amaranthine fut baptisé ainsi par les défenseurs assiégés de Romaric VII. La plupart pensent que c’est en raison du pourpre de son amure, mais certains revendiquent une référence à un Saint impérial. Silencieux et méthodique, le Chevalier ne répond jamais aux salutations, aux transmissions vox ou aux tentatives de converser avec lui. Toutefois, durant la Guerre de Tiberius, il fut observé qu’il suivait les tactiques transmises sur le réseau vox à ceux qui combattaient à ses côtés, en évitant les lignes de tir et en éradiquant les ennemis comme si on le lui avait demandé. Les défenseurs comprirent qu’en dépit de son mutisme, le Chevalier restait à l’écoute, à l’exception manifeste des invitations à rester une fois la bataille remportée.
Chevalier d’Obsidienne
On en sait peu sur le Sans-Fief que certains appellent le Chevalier d'Obsidienne, dont la première apparition enregistrée fut lors de la croisade du Golfe de Damoclès, il y a plus de deux siècles. Le béhémoth noir couvert de symboles macabres surgit alors de nulle part. Il arrêta une offensive T'au majeure, puis participa à des dizaines de batailles. Le Chevalier disparut à la fin de la campagne, et entra dans la légende. Deux siècles plus tard, lorsque le légendaire Commandeur T'au Shadowsun lança l’invasion d’Agrellan, le Chevalier d’Obsidienne réapparut. Nul ne sait s’il s’agit ou non du même Chevalier, mais il combattit avec le même zèle, annihilant des cadres ennemis entiers. Sur Prefectia, le Chevalier d’Obsidienne affronta les plus redoutables Exo-Armures et marcheurs balistiques déployés par l’Empire T’au, et accumula les victoires avant d’être vaincu et englouti dans une immense faille géothermique. L’Imperium retrouva par la suite l’épave du Chevalier d’Obsidienne et jugea à regret sa légende terminée. Pourtant, plus tard au cours de cette même campagne, le Sans-Fief réapparut mystérieusement au combat, plus véhément que jamais.
Gerantius, Chevalier Vert
Connu en tant que Chevalier Vert, voire Chevalier Oublié, Gerantius réside au centre de la Montagne Sacrée, un pic béni qui s’élève au cœur de la plus vaste île d’Alaric Prime. On raconte qu’il s’y trouve une crypte d’archéotechnologie et de savoir perdu, gardée par le Chevalier. Ancien et mystérieux, Gerantius défend ce sanctuaire, et son monde, depuis des temps immémoriaux. Chaque fois que la planète est menacée, le Chevalier Oublié sort de son sommeil et marche sur les ennemis d’Alaric Prime. Les rumeurs abondent sur la silhouette énigmatique, mais en vérité, nul ne sait ce qu’est le Chevalier Vert, car personne na jamais parlé à son pilote, s’il se trouve bien quelque chose de tel sous sa carapace. Ce qui est certain, c’est qu’en temps de besoin, le Chevalier Vert vient repousser l’ennemi à coups de Tronçonneuse Reaper et de Canon Thermique. Gerantius fut la clé de voûte de la victoire sur les Orks de la Waaagh! Rouge, et avec les soulèvements hérétiques à travers Alaric Prime depuis l’ouverture de la Grande Faille, le Chevalier Vert marche à nouveau au combat.
Manifest Vengeance
Une fois que ce Sans-Fief tenace se met en chasse, nulle force dans la galaxie n’est capable de l’arrêter. Manifest Vengeance a traqué des adversaires d’un bout à l’autre de secteurs entiers avant de porter un coup fatal de son bitronçonneur.
Faucheur Grenat
Le Faucheur Grenat est aussi réputé pour ses tendances meurtrières que pour ses qualités de combattant - rares sont les commandants qui lui fassent entièrement confiance.
Auric Arachnus
Par l’épée et l’obusier, le Chevalier appelé Auric Arachnus combat les ennemis de l’Imperium. Avec sa livrée jaune vif caractéristique contrastant avec son symbole d’araignée stylisé, ce preux Sans-Fief cherche à attirer l’attention et les tirs adverses. Les origines de ce Chevalier sont inconnues, et son pilote ne quitte jamais son armure. Toutefois, c’est lorsque l’ombre de la Flotte-Ruche Béhémoth s’est abattu sur l’Ultima Segmentum que la légende d’Auric Arachnus débuta. Tandis que les armées impériales repoussaient l’ennemi, le Chevalier Paladin était tel un pilier crachant la mort, puis lorsqu’elles furent submergées, sa Tronçonneuse Reaper faucha les nuées comme du blé mûr. Comme les Tyranides pressaient les Ultramarines, ils durent se replier sur leur Monde Chapitral. Auric Arachnus les accompagna. C’est là que le Sans-Fief s’illustra en tuant une Dominatrix.
White Warden
Jadis, le Noble Neru Degallio était le seigneur de la Maison Degallio. Son Chevalier, le White Warden, était un symbole de la puissance et de l’influence de sa famille. Tout cela fut perdu lorsque la Waaagh! Rouge s’abattit sur sa planète. En tant que Maison de Chevalier la plus illustre d’Alaric Prime, il incomba à Degallio d’encaisser le gros des combats, et de tous Nobles de sa Maison, seul Neru survécut. Suite à sa victoire désastreuse, le seigneur de la Maison Degallio fut utilisé comme bouc émissaire par les Maisons secondaires et néanmoins avides. Après la disparition mystérieuse de sa consort, Neru choisit la voie du Sans-Fief. Il prit le nom de son Chevalier et quitta Alaric Prime. Depuis ce jour, le White Warden a affronté d’innombrables ennemis de l’Imperium, en démontrant chaque fois ses qualités de guerrier et de tacticien. Il a tissé des liens étroits avec les courageux Space Marines du Chapitre des Salamanders, chez qui Delgallio a découvert un désir partagé de défendre le commun des mortels du domaine de l’Empereur. Depuis l’ouverture de la Grande Faille, le White Warden a risqué à maintes reprises sa vie pour défendre Nocturne, le Monde Chapitral des Salamanders.

Médias Externes

Sources

Pensée du Jour : « Il est néfaste d'entretenir des rêves de grandeur au sein du Credo Impérial. »
  • Imperial Knight Companion, 2013
  • Codex Imperial Knights, V8
  • Codex Chevaliers Impériaux, V6
  1. Imperial Knight Companion - Freeblades, 2013 (traduit de l’anglais par Guilhem)
  2. Imperial Knight Companion - The Path of the Freeblade, 2013 (traduit de l’anglais par Guilhem)
  3. Imperial Knight Companion - Compagny of Heroes, 2013 (traduit de l’anglais par Guilhem)
  4. Imperial Knight Companion - A Lonely Death, 2013 (traduit de l’anglais par Guilhem)
  5. Imperial Knight Companion - Amaranthine - The Icon Incognitus, 2013 (traduit de l’anglais par Guilhem)
  6. Imperial Knight Companion - Amaranthine - Rival Freeblades, 2013 (traduit de l’anglais par Guilhem)