Chars Super-Lourds

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Un Char Super-Lourd.

Chaque Chars Super-Lourds est un monument à la gloire de la puissance de destruction de l’Astra Militarum. Ils sont la colère éternelle de l’Empereur incarnée dans des engins d’acier, des armes bénites capables de tout anéantir sur leur passage. Peu de commandants ont la chance de disposer de telles reliques au combat, et rares sont les ennemis à pouvoir leur résister.

Les Chars Super-Lourds sont les armes les plus redoutables à disposition de l’Astra Militarum. Ils sont propulsés par des moteurs à la consommation délirante, et animés par des Esprits de la Machine particulièrement belliqueux. Ces vestiges de l’Âge de la Technologie sont aussi implacables que la volonté d’expansion de l’Humanité à cette époque. La coque d’un Char Super-Lourd est une succession de couches d’adamantium hérissée d’armes variées. Ces machines monstrueuses disposent d’une puissance de feu à même d’éradiquer des formations entières, et certains modèles ont un attirail encore plus conséquent avec des armes supplémentaires en tourelle et en casemate. Tous ces chars ont en tourelle une arme principale d’un calibre phénoménal. Certaines tirent des obus, d’autres des rayons d’énergie ou une pluie de Bolts explosifs. Dans tous les cas, ces armes sont capables de venir à bout des pires ennemis.

Au cours de la Grande Croisade, des régiments entiers de tels chars étaient alignés au combat. Le grondement de leurs moteurs était semblable au tonnerre, au point que les adversaires de l’Imperium savaient que leur fin était proche avant même d’apercevoir ces engins à l’horizon. Aujourd’hui, seule une poignée de Mondes-Forges dispose des SCS sacrés nécessaires à la fabrication et à l’entretien de telles machines. C’est pourquoi elles ne peuvent pas être systématiquement déployées sur tous les fronts où opère l’Astra Militarum. Ce n’est que sur les théâtres de guerre les plus cruciaux, où la défaite est impensable et où le sacrifice de millions de Gardes Impériaux n’a pas réussi à venir à bout de la résistance ennemie, que ces monstres d’acier sont envoyés.

Un unique Char Super-Lourd domine toute la ligne de front où il progresse. Il trace un sillon de destruction ; les rangs de l’adversaire sont laminés avant même qu’il les atteigne, et les rares formations ayant le courage de lui tenir tête finissent aplaties sous ses chenilles d’acier. Un tel spectacle gonfle le moral des forces de l’Astra Militarum, car bien qu’elles affrontent des ennemis ignobles, elles se rendent compte que tout espoir de victoire n’est pas perdu.


Les Chars Super-Lourds

Le Baneblade est la variante la plus répandue de Char Super-Lourd. Son arme primaire est le Canon Baneblade, capable de délivrer un bombardement redoutable à longue portée. À courte portée, les véhicules sont réduits en épaves par son Canon Démolisseur, tandis que l’infanterie et les bêtes Xenos sont mises en pièces par ses Bolters Lourds et son Autocanon.

Chaque autre modèle de Char Super-Lourd possède un armement adapté à son rôle tactique. Le Banehammer est idéal contre des adversaires mobiles. Les énormes obus de son Canon Tremor explosent une fois qu’ils se sont enfoncés dans le sol, et l’onde de choc provoque des tremblements de terre qui immobilisent les engins et les soldats ennemis. Le Hellhammer et le Stormsword sont tous deux conçus pour le combat urbain, car leurs canons se rient des plus solides défenses. Le Hellhammer possède également un Canon Démolisseur, alors que le Canon de Siège du Stormsword est en mesure de vaincre toute résistance. De la même façon, le Canon Quake du Banesword pulvérise les blindés aussi bien que les fortifications. Le Shadowsword est quant à lui équipé d’une des armes primaires les plus terrifiantes qui soient, le redoutable Canon Volcano, capable de venir à bout des Titans à des portées extrêmes. Seuls les champs d’énergie les plus sophistiqués sont en mesure de stopper un tir direct d’une telle arme. Le Canon Magma du Doomhammer est une version réduite du Canon Volcano. Si sa portée s’en trouve réduite, sa taille limitée permet de ménager de l’espace pour un compartiment destiné à transporter des troupes. Pour sa part, le Stormlord est presque entièrement voué au transport de troupes, car son immense compartiment peut accueillir une quarantaine de passagers, alors que son Méga Bolter Vulcain le rend particulièrement efficace contre l’infanterie, aussi pléthorique ou bien protégée qu’elle soit.

Baneblade

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Hérissé d’armes, le Baneblade s’apparente plus à une forteresse ambulante qu’à un char. Symbole de la suprématie blindée de l’Imperium, une seule de ces machines de guerre peut servir de fer de lance à une offensive de l’Astra Militarum, ou comme point défensif inexpugnable lors des résistances les plus acharnées.

Doté d’une puissance de feu aussi polyvalente que redoutable, d’un blindage exceptionnellement épais et d’un générateur à l’autonomie presque illimitée, le Baneblade a été déployé sur tous les théâtres de guerre depuis des millénaires. Lorsqu’un Baneblade arrive sur le champ de bataille, il devient invariablement le centre de la ligne de bataille impériale. Les Gardes et les autres blindés restent dans son ombre rassurante alors que l’ennemi fuit à la vue du monstre d’acier.

Le Baneblade et ses variantes sont parmi les plus anciens modèles de chars d’assaut impériaux encore en service. Créé à l’aide de la technologie du Moyen-Âge Technologique des Schémas de Construction Standards, il utilise de nombreux systèmes qui sont maintenant uniques à sa construction. Ces anciennes données SCS sont limitées à une poignée de Mondes-Forges seulement, et la plupart des Baneblades proviennent de Mars elle-même.

On prétend que dans le passé, il y avait des divisions entières de Baneblades au service de l’Empereur, mais aujourd’hui une armée impériale peut s’estimer chanceux d’en avoir une compagnie de trois, et plus généralement un seul. En effet, la demande pour le Baneblade est immense, à la fois pour ses capacités de destruction et de survie, et pour le moral des troupes qu’un tel mastodonte apporte. Pour ces raisons, les millénaires ont vu une augmentation lente mais certaine du nombre des "contrefaçons" de Baneblades utilisées dans la Garde Impériale.

Ces Baneblades, produits par les Mondes-Forges désireux d’obtenir de gros contrats militaires et des concessions commerciales, n’intègrent pas toutes les données des SCS disponibles sur celles de Mars et des quelques autres Mondes-Forges favorisés. Alors qu’un vrai Baneblade utilise des obus propulsés par fusée beaucoup plus puissants dans son canon de combat principal, un Baneblade de deuxième génération (comme les Adeptes de Mars appellent ces chars) n’utilise que des munitions de canon de combat standard. De même, le montage renforcé du Canon Démolisseur dans un vrai Baneblade lui permet de lancer un bombardement dévastateur au fur et à mesure de son avancée, alors que les Baneblades de deuxième génération montent normalement un second canon de combat dans la coque. Ce ne sont pas les seules différences, car la conception originale du Baneblade a amélioré le blindage interne, les performances et la transmission du moteur, les communications et les moteurs de logique tactique, et toutes sortes d’autres systèmes secondaires qui sont bien supérieurs à ceux des machines de guerre de deuxième génération.

Il existe un moyen sûr pour un commandant de savoir s’il a sous ses ordres un vrai Baneblade. Chaque Baneblade construit et consacré sur les Mondes-Forges qui ont le SCS original est enregistrée auprès de Mars, et reçoit son propre numéro d’identité et son propre nom. Sa localisation, les zones de guerre dans lesquelles elle a combattu, les listes d’équipage et toute son histoire sont régulièrement communiquées au Monde-Forge natal afin que le sort de chaque Baneblade puisse être connu - si l’on sait où chercher…[1]

Banesword

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Le Banesword excelle dans la destruction des véhicules et des fortifications. Les bastions et les blindés sont des cibles difficiles à vaincre pour les forces de l’Astra Militarum qui passent à l’offensive, quel que soit le nombre de Gardes Impériaux sacrifiés pour les submerger. Cependant, un unique Banesword se rit de telles difficultés.

En quelques tirs, le Canon Quake d’un Banesword creuse des sillons dans les lignes de défense les plus inexpugnables. L’infanterie et les véhicules d’assaut sont ensuite libres de se précipiter dans la brèche pour éliminer les survivants. De plus, la portée extrême des armes du Banesword lui permet d’œuvrer à l’abri de toute riposte.

Banehammer

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Comme tous les Chars Super-Lourds, le Banehammer est capable de progresser implacablement en laminant toute opposition. Toutefois, ce béhémoth de métal est encore plus utile pour ancrer les défenses de l’Astra Militarum. Les ennemis qui ne sont pas anéantis par les tirs paraboliques de ses obus de Canon Tremor sont jetés au sol quand la terre s’ouvre sous leurs pieds. L’ennemi est alors face à un dilemme : battre en retraite, ou continuer d’avancer à la vitesse d’une limace, face aux tirs de l’Astra Militarum.

Le Banehammer dispose aussi d’un compartiment pour des passagers. Généralement, il sert à transporter de l’infanterie d’élite, à l’abri des tirs d’artillerie. Elle débarque lorsque l’ennemi est proche, soit pour défendre le Banehammer, soit pour lancer l’assaut quand il s’est suffisamment rapproché de l’ennemi.

Doomhammer

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Le Doomhammer est à la fois une forteresse mobile et un tueur de Titans à courte portée. Sa vaste coque abrite un compartiment de transport conséquent capable d’accueillir un grand nombre de soldats de l’Astra Militarum. Lorsqu’elles atteignent la ligne de front, ces troupes sont déployées afin de s’occuper de l’infanterie ennemie et les chars légers, afin que le Doomhammer puisse se focaliser sur sa mission principale.

Les tirs du Canon Magma du Doomhammer réduisent en bouillie aussi bien les exosquelettes en chitine que l’adamantium. À courte portée, l’intensité de l’explosion est encore plus terrifiante, et déchaîne une énergie similaire à celle d’une petite étoile.

Shadowsword

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Alors que beaucoup de véhicules super-lourds excellent lors des batailles à courte portée, où leur blindage épais leur permet de résister aux attaques de l’ennemi, le Shadowsword est conçu pour anéantir prestement ses cibles. Équipé d’un Canon Volcano, une des armes les plus redoutables jamais fixées sur un char, le Shadowsword est si redouté que sa simple apparition sur le champ de bataille suffit souvent à mettre l’ennemi en déroute.

Tandis qu’un Shadowsword avance, le rugissement de ses moteurs est couvert par le hurlement des générateurs du Canon Volcano qui montent en puissance. Le faisceau rouge qui perce la poussière du champ de bataille sectionne aussi bien l’infanterie que les blindés et les monstruosités Xenos. Même les Chevaliers Fantômes, les Biotitans et les Gargants craignent les tirs d’un Canon Volcano.

Dans l’histoire et l’honneur, le Shadowsword se tient fièrement aux côtés du Baneblade. Tant qu’il y a le Baneblade, il y a aussi son frère, le Shadowsword.

Tout comme le Baneblade, le Shadowsword utilise la technologie SCS et sa production est limitée à quelques Mondes-Forges privilégiés, mais des Shadowsword "contrefaits" sont produits dans d’autres Mondes-Forges. Ces véhicules ne disposent pas de la technologie avancée du Shadowsword original, et peuvent être équipés d’une arme principale différente. Les grands Canons à Plasma, les Turbo-Lasers ou les énormes Canons de Combat ne sont pas inconnus. Les armes latérales télécommandées sont remplacées par des versions avec équipage, les équipements de ciblage et les moteurs logistiques sont plus primitifs et les condensateurs ou le moteur sont moins efficaces.

Les vrais Shadowswords sont armés d’un Canon Volcano, un énorme laser alimenté par des condensateurs qui tirent leur énergie directement du moteur du char. Le générateur et les condensateurs nécessitent une supervision constante, et chaque Shadowsword est doté d’un Technaugure, parfois un membre de l’Adeptus Mechanicus, parfois un spécialiste hautement qualifié de la Garde Impériale. Son travail consiste à contrôler le flux d’énergie du moteur vers le générateur et à maintenir le char en marche.

Pour tirer de l’énergie, le Technaugure doit déconnecter l’élément principal du moteur et connecter le générateur à sa place. Cette puissance est ensuite transférée aux condensateurs qui contiennent les énergies titanesques nécessaires au Canon Volcano. Un seul tir suffit à vider complètement les condensateurs. Pour cela, le véhicule doit être à l’arrêt, car le moteur est hors service. Une fois chargé, le véhicule peut à nouveau se déplacer, mais pour recharger les condensateurs, le réservoir doit s’arrêter.

Le Shadowsword a été développé comme un tueur de Titan. Son canon massif est une arme capable de sectionner le bras ou la jambe d’un Titan. C’est pourquoi les Shadowswords ne sont fabriqués que sur les Mondes-Forges qui abritent des Legios Titaniques. Ils sont déployés pour soutenir les régiments de la Garde Impériale qui sont susceptibles d’être confrontés à des Titans ennemis.

Tout comme son frère, chaque Shadowsword construit et consacré sur les Mondes-Forge qui ont le SCS original, est enregistré et inscrit auprès de Mars, et reçoit son propre numéro d’identité et son propre nom - souvent peint sur le véhicule par son équipage. Le lieu où il se trouve, les zones de guerre dans lesquelles il a combattu, les listes d’équipage et toute son histoire sont régulièrement communiqués au Monde-Forge natal afin que le sort de chaque Shadowsword puisse être connu.[2]

Stormsword

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Le Stormsword fut à l’origine assemblé à partir d’épaves de Shadowsword, au cours de la bataille de la Ruche Coldarkh. Depuis leur succès lors des contre-attaques qui suivirent, les Stormswords sont fabriqués en tant que chars de combat urbain.

Un Stormsword est parfait pour nettoyer les positions fortifiées. Ses obus libèrent une onde de choc dévastatrice, si bien que ceux qui ne sont pas pulvérisés par l’explosion sont déchiquetés par les fragments du couvert derrière lequel ils se cachaient. Les barricades en métal sont réduites en nuages de shrapnels, et les morceaux de ferrobéton retombent violemment pour écraser ceux qu’ils étaient censés protéger.

Le Stormsword était à l'origine une conversion du Shadowsword. Lorsqu'un Shadowsword ou un Stormblade était mis hors service, le châssis récupéré était reconstruit et de nouvelles armes étaient ajoutées pour créer le Stormsword, comme les troupes l'ont baptisé. C'est une pratique courante avec d'autres véhicules, comme le Thunderer et de nombreuses variantes uniques dans les autres véhicules de la Garde Impériale. Bien que de telles conversions soient "officieuses" et désapprouvées par les hauts responsables conservateurs de l'Adeptus Mechanicus, les commandants de la Garde Impériale qui font face à l'ennemi sur le terrain doivent adopter un point de vue plus pragmatique. Tout véhicule pouvant remplir un rôle sur le champ de bataille peut être et sera utilisé.

Le Char Super-Lourd Stormsword est construit spécifiquement pour les sièges et les combats urbains. Tandis que le Shadowsword excelle à longue portée et que le Baneblade est un "polyvalent" aussi à l’aise en plein champ que dans les combats de rue, le Stormsword prête son poids et sa puissance de feu aux troupes qui se trouvent dans des zones rapprochées. La portée restreinte de l’armement principal le laisse dangereusement exposé en terrain ouvert et la plupart des commandants ne l’enverront aux combats que dans l’environnement pour lequel ils ont été conçus, au cœur d’une bataille de urbaine où les combats sont les plus intenses et les plus féroces, menant l’attaque, écrasant les décombres et brisant les murs.

Chaque obus de Canon de Siège massif contient suffisamment d’explosifs pour aplatir un bâtiment en un seul coup. Les artilleurs apprennent à viser le rez-de-chaussée du bâtiment, avec l’intention de faire s’effondrer tout le bâtiment situé au-dessus. Le Canon de Siège a une élévation limitée, ce qui réduit la portée maximale de l’arme. Ceci est compensé par le système de propulsion de la fusée intégré à l’obus.

Le Canon de Siège du Stormsword tire d’énormes obus propulsés par fusée, chacun pesant plus de 180 kgs. Plutôt que de tirer un obus par des moyens conventionnels, un Stormsword lance littéralement chaque obus. Des orifices d’échappement de chaque côté du canon permettent aux gaz déchargés par le moteur de la fusée de s’échapper pendant le tir. La taille des obus limite les supports de munitions du véhicule à une vingtaine de cartouches seulement. En raison du poids de chaque obus, le chargeur du véhicule est aidé par un plateau de chargement automatisé, qui est actionné à la main pour introduire un obus dans le canon. C’est un processus qui prend du temps et le Stormsword ne peut pas maintenir une cadence de tir élevée.

En plus de l’arme principale, un Stormsword est aussi formidablement équipé d’armes secondaires pour les combats rapprochés en ville. Les mitrailleuses lourdes montées sur tourelle sont utilisées pour nettoyer les bâtiments et les décombres de l’infanterie ennemie cachée, les poussant à l’extérieur pour devenir des cibles pour les unités de soutien.

Bien adapté à son rôle, le Stormsword, bien qu’encore rare, a gagné une place dans l’arsenal de la Garde Impériale et il est possible que certains Mondes-Forges aient commencé à en produire en nombre limité.[3]

Hellhammer

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Les Hellhammers sont optimisés pour les affrontements à courte portée. Arpentant les rues d’une Ruche ou d’un Manufactorum, ce char ignore les tirs de l’infanterie ennemie dissimulée dans les ruines, et riposte avec ses propres obus explosifs. Avec son aire d’effet démentielle, le Canon Hellhammer monté en tourelle est capable de massacrer des escouades entières d’hérétiques et de Xenos quels que soient les endroits où ils se terrent.

Un Hellhammer est souvent utilisé comme véhicule d’avant-garde pour effectuer une percée en territoire ennemi. Ce char peut être doté de tourelles avec des Armes Laser, à flammes ou à Bolts, ce qui le protège des tentatives d’encerclement. L’infanterie peut le suivre, certaine que le Hellhammer va tapisser le sol de cadavres afin de faciliter sa progression.

Stormlord

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Aucun véhicule des armureries de l’Astra Militarum n’a une capacité de transport plus grande que le Stormlord, et aucun char n’est capable de décimer aussi rapidement les vagues d’infanterie adverses. Le Stormlord est le véhicule d’assaut ultime, capable d’emmener tout un peloton de Gardes Impériaux. Lorsqu’ils se rapprochent, ces derniers peuvent tirer sur l’ennemi depuis la plate-forme du véhicule, avant de débarquer pour lancer l’attaque.

Cependant, les troupes embarquées se retrouvent souvent sans ennemis à tuer, car le Stormlord les aura tous abattus, ses armes étant dévastatrices, sauf peut-être contre les cibles les plus lourdement blindées. Son Méga Bolter Vulcain réduit les escouades d’infanterie en tas de viande en un battement de cœur.

Stormblade

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Toutes les Mondes-Forges n’ont pas accès aux SCS nécessaires à la fabrication de véritables Shadowswords, mais beaucoup ont cherché à produire des tanks qui remplissent le même rôle de "chasseur de Titan". Au lieu d’un Canon Volcano, ces véhicules peuvent monter des Turbo-Lasers, des Canons de Combat massifs ou des adaptations d’autres armes anti-Titans. Dans le cas du Stormblade, le Canon à Plasma fut modifié et monté dans un châssis Shadowsword.

Développé à l’origine sur Ryza, le Stormblade représente une alternative viable au Shadowsword et ses antécédents de combat le confirment. Bien que le Stormblade ne possède pas les caractéristiques les plus avancées du véritable Shadowsword, notamment les dispositifs de ciblage à longue portée, le générateur principal redondant et les condensateurs du Canon Volcano, ceux-ci sont remplacés par des piles à combustible photoniques massives pour alimenter l’armement à plasma. L’espace créé par le retrait des condensateurs est absorbé par le système de refroidissement de l’arme. Tout comme son cousin, l’Executioner, l’équipage est protégé par un bouclier thermique supplémentaire, mais la taille plus importante des véhicules permet un système de refroidissement principal plus efficace, faisant du Stormblade un véhicule plus fiable que l’Executioner.

La coque du modèle Lucius, de conception identique à celle du Stormsword, comprend un Bolter Lourd monté sur la coque et un logement blindé sur le côté droit de la super structure pour le projecteur principal du véhicule. Pour compenser la perte de la puissance de feu à longue portée, les tourelles latérales montent toutes deux des Canons Laser, adoptant le système de tir du Baneblade.

Un dernier élément d’identification est l’ajout de plaques de blindage sur le côté et autour de la super structure. En raison de sa qualité relativement médiocre, cela n’a pas de valeur protectrice supplémentaire, bien que l’augmentation du poids ajoute une contrainte supplémentaire au moteur et à la transmission de puissance, ce qui nécessite un temps de maintenance supplémentaire.

Sur le champ de bataille, la Stormblade joue le même rôle que le Shadowsword, celui d’un chasseur de Titan. N’ayant pas la puissance impressionnante du Canon Volcano, le Stormblade à une fenêtre de tir étroite pour engager sa proie, mais pour compenser, il est équipé de multiples Bolters Lourds pour la défense anti-infanterie.

Pour aider le char à faire face aux Titans les plus lourds, certains Stormblades ont été équipées de lance-missiles Hellion externes. Ceux-ci se sont avérés très peu fiables, étant exposés au feu de l’ennemi et sujets à une détonation soudaine et catastrophique si les têtes de missiles étaient endommagés. Après que trois Stormblades de la 31e compagnie des Chars-Lourds de Phyressiens aient été détruits par leurs propres missiles, les supports Hellion ont été jugés trop dangereux et retirés du service.[4]

Le Ventre de la Bête

L’intérieur d’un Baneblade est plus proche d’un bunker de commandement que du compartiment d’équipage de n’importe quel autre char de la Garde Impériale. Ses interfaces d’armes, ses points névralgiques et ses relais de données sont disséminés sur plusieurs ponts connectés les uns aux autres par des coursives et des écoutilles. En dépit de sa taille, l’espace réservé à l’équipage reste très limité. Les panneaux sont recouverts de Servocrânes sanctifiés reliés à l’Esprit de la Machine, décorés de sceaux de pureté ou accueillent des stocks de munitions, tous ces éléments contribuant à alimenter la rage sans fin de l’esprit-machine du Baneblade. En effet, avant de l’éveiller, chaque panneau de contrôle, chaque cadran doit être oint d’huiles sanctifiées. Lorsque les moteurs se mettent à rugir, ces huiles s’évaporent rapidement en formant une fumée âcre. Beaucoup d’équipages pensent que ce faisant, le char exhale son souffle sur ceux qu’il estime dignes de l’accompagner au combat.

Le vacarme à l’intérieur d’un Baneblade alors qu’il combat rivalise avec celui des champs de bataille les plus apocalyptiques. Les détonations se réverbèrent dans le compartiment chaque fois que tire l’arme primaire. Un tintement ininterrompu résonne tandis que les douilles des obus sont éjectées et tombent dans les conteneurs de recyclage. Même le grattement des plumes sur le vélin est entêtant alors que les lignes de code sont recopiées en toute hâte par un cénacle d’autoscribes. Et n’oublions pas le moteur lui-même, le cœur du Baneblade qui gronde férocement alors que le monstre d’acier avance au combat. L’équipage qui se trouve dans le niveau inférieur peut même entendre le grincement du métal torturé tandis que les engins adverses sont broyés sous les chenilles du Baneblade. Ce bruit terrifiant résonne dans la coque, tout comme le bruit immonde des os broyés des guerriers qui n’ont pas le temps de s’écarter du chemin de la bête. Ce vacarme constant est si assourdissant que les membres d’équipage sont peu à peu gagnés par la folie quand ils sortent de leur engin et se retrouvent dans le silence.

La coque d’un Baneblade est fabriquée avec les alliages les plus résistants connus par les Technoprêtres de l’Adeptus Mechanicus, pourtant, elle n’est pas invulnérable. Les Baneblades sont envoyés au combat contre les pires abominations de la galaxie, des machines colossales aux origines ésotériques, des créatures Xenos cyclopéennes et des Démons haineux recrachés des entrailles du Warp. Ces machines de guerre profanes et ces prédateurs alpha délivrent des coups capables d’éventrer la coque d’un Baneblade. Lorsqu’une telle brèche se produit, des ondes de choc se répandent à l’intérieur des compartiments et peuvent réduire en bouillie des membres d’équipage, briser les crânes de ceux qui sont proches du point d’impact et liquéfier leurs organes. Malgré cela, le Baneblade ne meurt pas. Les écoutilles se ferment pour contenir le plasma brûlant ou la bile démoniaque, et les circuits neuronaux du char sont reconnectés aux membres d’équipage survivants. Ainsi, le Baneblade peut endurer des dommages colossaux tout en restant opérationnel.

Léviathan

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L’Omnis Bibliotheca est vaste, peut-être vouliez-vous aller voir quelque chose qui porte le même nom : Léviathan
Un Léviathan.

Le centre de commandement super-lourd Léviathan forme le quartier général mobile d’un régiment de la Garde Impériale. Chacun d’entre eux contient un vaste équipement de communication et de surveillance utilisé pour coordonner le régiment en action, y compris des liaisons avec des satellites espions, des lignes avec des engins spatiaux en orbite, des équipements de contrôle pour de minuscules robots espions volants et des liens directs avec chaque unité du QG de compagnie. À l’intérieur se trouvent les officiers supérieurs du régiment, le Colonel de la Garde et son état-major, ainsi qu’une importante équipe de combat pour manier les nombreuses armes. Ce véhicule impressionnant était fabriqué par les Squats et fourni à la Garde Impériale dans le cadre de l’échange mutuel de matériel entre les mondes d’origine des Squats et l’Imperium. Chaque régiment possède plusieurs Léviathans, chacun d’entre eux pouvant commander l’ensemble du régiment si nécessaire.[5]

Le Léviathan possède un blindage épais et de quatre Boucliers Void à l’échelle d’un Titan, des Canons Laser, des Canons de Combat, des Bolters et un Canon Doomsday monté sur sa proue.[6]

Capitol Imperialis

Un Capitol Imperialis.

Même comparé à l’imposant Léviathan, le Capitol Imperialis est un vaste véhicule : une base mobile si énorme qu’elle peut transporter deux compagnies complètes d’infanterie ou de chars. Sur les planètes inhospitalières, ces engins font office de forteresse et d’abri pour les troupes de la Garde Impériale à l’intérieur, les protégeant grâce à son épais blindage et à ses Boucliers Voids.

L’immense poids et la taille du Capitol Imperialis font qu’il est très lent. Son rôle est celui d’une base mobile qui est l’équivalent d’un bloc de baraquement fortement fortifié. Bien qu’il soit vraiment trop lourd et trop lent pour être utilisé dans un rôle d’attaque, la valeur défensive du Capitol Imperialis est énorme. Il est lourdement blindé et protégé par des Boucliers Voids. Bien que sa fonction première soit défensive, le Capitol Imperialis n’est pas étranger aux conflits. Lorsqu’une force de la Garde Impériale se retrouve coincée et fortement dépassée en nombre, plusieurs Capitol Imperialis peuvent être manœuvrés pour former un complexe défensif, en utilisant le Canon Behemoth à courte portée pour créer un rideau de feu presque impénétrable. Le Capitol Imperialis est également connu sous le nom de Béhémoth en raison de son armement redoutable.

Les Boucliers Voids du Capitaol Imperialis sont l’équivalent d’un Titan. En raison de son rôle de caserne fortifiée, ses Boucliers Voids sont essentiels pour éviter que les troupes à l’intérieur ne soient détruites par une attaque ennemie inattendue.

Si l’infanterie ou des véhicules plus légers engagent le Capitol Imperialis en combat, il peut simplement passer devant eux, dispersant ainsi ses adversaires. Le facteur élevé d’assaut rapproché du Capitol Imperialis est dû à son énorme volume et les nombreux Bolters et autres armes légères placés sur sa surface lui fournissent une puissance de feu à courte distance contre l’infanterie attaquante.

Le Capitol Imperialis est si grand qu’il peut transporter deux compagnies entières de la Garde Impériale. Il peut s’agir soit de compagnies d’infanterie complètes avec leurs véhicules, soit de compagnies de chars, de véhicules ou d’artillerie. Les compagnies d’infanterie peuvent être déployées sur le toit du Capitol Imperialis.[7]

Médias Externes

Sources

Pensée du Jour : « Les Orks sont un fléau pour la galaxie, un fléau que nous nous réjouissons de combattre, par le Bolter, par la lame et au nom de l’Empereur. »
  • Codex Astra Militarum, V8
  • Imperial Armour Vol 1 - Imperial Guard & Imperial Navy
  • Armies of the Imperium, 2nd Edition
  • Ork and Squat Warlords
  1. Imperial Armour Vol 1 - Imperial Guard & Imperial Navy - Baneblade (traduit de l’anglais par Guilhem)
  2. Imperial Armour Vol 1 - Imperial Guard & Imperial Navy - Shadowsword (traduit de l’anglais par Guilhem)
  3. Imperial Armour Vol 1 - Imperial Guard & Imperial Navy - Stormsword (traduit de l’anglais par Guilhem)
  4. Imperial Armour Vol 1 - Imperial Guard & Imperial Navy - Stormblade (traduit de l’anglais par Guilhem)
  5. Armies of the Imperium, 2nd Edition - The Leviathan (traduit de l’anglais par Guilhem)
  6. Informations issues de Ork and Squat Warlords - The Leviathan et résumées par Guilhem.
  7. Armies of the Imperium, 2nd Edition - Capitol Imperialis Mobile Fortress (traduit de l’anglais par Guilhem)